Je t'aime

Oh non surtout pas !
Je trouve ce texte à tomber par terre et se rouler dans des draps tellement il est suave. Alors oui je triche car ce n' est pas moi qui l ai écrit. Mais il m inspire et alors je me suis dit qu'il pouvait en inspirer d autres.

Inspirer, oui.
Egaler, non.


Ainsi donc, toi, tu tombes par terre avant de te rouler dans des draps ?
Pas sur une civière, quand-même....

Non, paske la dernière fois que j'ai fait un malaise vagal avec PDC, je me suis retrouvé 1 h + tard sur la civière des pompiers.

OK, j'admets qu'Apollinaire n'était pas dans le coup.

Désolé si ce que je dis n'est pas très poétique.

Si je t'arrache un sourire, j'ai gagné quand-même.
Sinon....

@Ifness "Ainsi donc, toi, tu tombes par terre avant de te rouler dans des draps ?"
Oui c'est ma plus grande passion dans la vie
"Si je t'arrache un sourire, j'ai gagné quand-même."

Vis et ressens cet Amour, même s’il te parait chargé de chaines de feu,
De ce feu qui consume ou qui réchauffe,
Brulure cautérisante que cet Amour.

Demande, et tu seras entendue,
Mais, n’exige rien en retour,
Désire, et tu seras exaucée
De cet Amour, qui ne t’était pas dû, mais qui te sera offert…

Ne subis pas cet Amour, aliénation dont seul l’Autre peut te libérer,
Sens-toi libre d’aimer et libre d’être aimée,
Aime, Aime-toi et Aime aimer…
Vis cet Amour, jouis-en et réjouis-t-en…
Sinon, sa souffrance t’emportera…

Danses et tangues à mon bras,
Laisses-toi flotter dans ma main,
Vibre et tremble au bout de mes doigts.

Je ne suis pas sec d’émotions, ou de sentiments
Je ne suis pas désespéré de besoins à étancher, ou d’envies à satisfaire,
Je ne suis pas frustré de désirs à combler, ou de fantasmes à réaliser,
Mais vivre un Amour, plus grande somme que toutes ces parties, oui, je l’accueille de toutes mes forces…

@ psydo

Il est des passions plus austères. Celle-ci est bien, je trouve.
J'y songerai, pour me sortir de la philatélie.

Ca se discute.
Selon mon (humble) avis, les 2 peuvent être valables. Tout dépend de la story.

Mais concevoir que l'amour est l'opposé de la peur, c'est une notion peu répandue, et enrichissante : elle ouvre de belles perspectives.

@Hiémale
oui, trop pudique aussi, en fait.
Ca a l'air bête, mais oui.
Si je veux dire, j'emploierai MES mots, sans inspiration (en expirant, donc),
derrière lesquels je me cacherai à ma guise.
(Vérité bonne pour les res publicae, pas pour les private rooms, je précise)

Chais pas si je me fais comprendre, mais c'est ça.

Mes gestes pour te mêler aux cordes qui m'attachent,
n'ont fait que des nœuds autour de la jetée,
J'assiste à un naufrage, je reste sur le quais.

Je t'ai aimé.

Respect.

On fait pas les malins, après ça.

C'est aussi dur que beau ce que vous écrivez.
Ça me rend triste..
Un peu d'air, j'ai envie d'un peu d'air..
Tu te promènes avec la légèreté d'un tissu, virevoltant comme de la soie au vent. J'ai déssiné encore tes lignes qui s'élancent : des mots afin que du bout de mes lèvres, j'apprenne à voler par ton souffle.

C'est triste mais c'est la vie.
En ce monde aseptisé et craintif, on ferme les yeux le plus longtemps possible jusqu'à ce qu'on soit contraint de fermer les yeux de ceux qu'on a aimés.
Je ne parle pas en mon nom : j'ai pensé à la mort, la mort sous toutes ses formes, la mort que l'on donne lorsqu'on donne la vie, aussi,  chaque jour de ma promenade .
Je parle en observant ce drôle de monde. Qui n'est pas/n'a jamais été vraiment le mien.

..................Mais trêve de philosophie à 2 balles,
ce soir je me sens une âme de voleur.

Tu te promènes avec la légèreté d'un tissu qui virevolte comme soie
au vent.
Le vent léger emporte mon poème au bout de la prairie,
le vent léger d'une première approche
faible et si douce
du printemps. Là-bas,
là-bas, non, pas plus loin, il a déposé le poème sur l'herbe humide. Alors
j'ai dessiné encore tes lignes qui s'élancent : des mots
afin que du bout de mes lèvres j'apprenne
ainsi que ce poème
à voler par ton souffle.

*****(Hommage.)*****

se reconnaitre dans l’Autre,
L’accueillir, L’aimer,
et ainsi s’admettre Soi-m’aime

Merci Kiwi44 !
J'essaye de tendre vers ce que tu décris si bien en si peu de mots...

Chuis pas fan des sentences évangélico-socratiques.
Ou angélico-alter(ées).
Bien qu'amateur de préraphaélisme éthéré.
(Nous portons tou.te.s nos contradictions.)

My sentence -extraite d'une vieille poésie- :

"L'Amour s'arrête aux portes de la
Solitude"

pourrait aussi se proférer à l'envers :

"La Solitude s'arrête aux portes de
l'Amour"

(Réflexion philo :  la Solitude
l'Amour
ouvrent-ils ces fameuses portes, ou les laissent-ils fermées ?
Plongeons en nos pensées... )

Je reste plus convaincu par la première.
(Y compris au seuil de la Mort qui a raison de tout et in fine raison en tout, qui a le dernier mot- Mort dont il a été question. Expériences vécues.)

A fine afternoon......

J'espère que vous pardonnerai mon impudence.
Je ne vous connais pas.
Et pourtant lorsque j'ai découvert vos vers, j'avais envie de vous enlacer !

@Hiémale, tu me rappelles de jolis souvenirs

@Ifness, vaste sujet.
Sans être positionnée, je doute, en musique et en poésie :



"[...] not wanting solitude
not understanding solitude
they will attempt to destroy anything
that differs from their own
not being able to create art
they will not understand art
they will consider their failure as creators
only as a failure of the world
not being able to love fully
they will believe your love incomplete
and then they will hate you
and their hatred will be perfect [...]"

extrait de The Genuis Of The Crowd - Charles BUKOWSKI
Source : https://hellopoetry.com/poem/9438/the-genius-of-the-crowd/

Il attaque sévère Mr Bukowski..

Au plaisir de vous lire

Non, ce n'est pas désagréable. Simple métaphore d'un élan.
Je remarque qu'on ne m'en veut pas d'avoir été un voleur. Je vais donc vous dérober encore ce concept : j'ai eu envie d'enlacer vos phrases. (Explication qui me semble pertinente)
L'impudence est une qualité, ou une vertu, qu'on ignore souvent.

Et puis : on a le droit de tout dire.
Le droit, mais pas l'obligation.

(Il est rare que les membres de Zc, pourtant bien masqués d'anonymat, osent dire le plus possible de ce qu'ils devraient/pourraient dire. Je précise : de leurs sentiments. Ou bien ceux-ci restent vagues et convenus. Frustrants, finalement.)

Bel enchaînement entre la musique et le texte qui la suit.
(Et l'occasion de découvrir des poèmes de Bukowski.)
..............................................***********************...................................

Les années ont passé. Dans l'âme de L. passent et repassent avec elles, éternels migrateurs, les reflets des joies et des mélancolies, des désirs, des solitudes, reflets de la dérisoire et glorieuse poésie de la tristesse. Cette âme qui pourtant nourrit un rire, secrètement, inexplicablement, le rire peut-être de cette oie sauvage lorsqu'elle s'envole, comme chaque automne, pour son voyage fatal ou victorieux vers les rives tièdes du Guadalquivir.

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All summer long she touched me
She gathered in my soul
From many a thorn, from many a thicket
Her fingers like a weaver's, quick and cool

And the light came from her body
And the night went through her grace
All summer long she touched me
And I knew her, I knew her face to face

And her dress was blue and silver
And her words were few and small
She is the vessel of the whole wide world
Mistress, oh mistress of us all

Dear Lady, Queen of Solitude
I thank you with my heart
For keeping me so close to thee
While so many, oh so many stood apart

And the light came from her body
And the night went through her grace
And I knew her, face to face,
All summer long she touched me

Ambigu Monsieur Leonard Cohen.
(Our Lady of Solitude)

@ Hiémale.
J'aime bien, dans ce texte
qui mêle passé et présent, mémoire et promenades,

l'intrusion soudaine de ces enfants jouant à la guerre
qui "préparent leur métier d'adultes".

Ainsi va aussi mon regard. Dont le va-et-vient trop lucide gâche parfois les instants de poésie, de mélancolie douce, de bonheur provisoire.

ah wé quand même.. ..ça cause Daniel Guichard..
..moi en histoire de déclaration en mode amour fourré de petits astérisques sans rhum..heinn genre "je t'aime mais je sais pas ce que j'en fais" je connais surtout Daniel Gérard :

d'ailleurs même vous je vous aime pas mdr .. wé ça fait tâche sur un sujet intitulé je t'aime mdr..

Histoire de TE répondre entre deux trucs tout aussi inutiles.. Heureusement et pour de nombreuses raisons..
La première c'est que le consensus ça suce mais pas sincèrement, ensuite et, c'est encore plus important, j'suis assez allergique avec tes tapis de fleurs rhétoriques.. après je sais savoir (malheureusement) que c'est le besoin qui motive tes petits coups de d'estoc que je te taille.. et je dois bien me soumettre à ta juste réaction défensive (pourtant ma précédente remarque n'était pas nominative)..
..clairement va falloir te détendre, tu sais c'est pas vegas ici, je te promet t'y mise pas ta personnalité. Aller rigole un peu, tu verras que ma contribution précédente n'était pas plus négative que ton tit coup de chaud égocentrique (rire).

Dépité.

J'avais tapé un assez long texte
et pour la 5ème fois aujourd'hui, mon ordi a déconnecté de la box,
et tout s'est effacé.
Pourquoi sur ce site (comme sur une boîte-mail) les choses ne peuvent-elles pas rester automatiquement en brouillon ? Manque une fonctionnalité ?

So long.

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............wish you were here............

ifness a écrit:Dépité.

J'avais tapé un assez long texte
et pour la 5ème fois aujourd'hui, mon ordi a déconnecté de la box,
et tout s'est effacé.
Pourquoi sur ce site (comme sur une boîte-mail) les choses ne peuvent-elles pas rester automatiquement en brouillon ? Manque une fonctionnalité ?

So long.

Sur tablette hier, un MP pavé réécrit à trois reprises, chaque fois que je changeais d'onglet et que je revenais dessus, j'avais tout perdu...une sorte de rafraichissement de la page. Les messages de forums, il y a la fonction "brouillon" si tu passes par la prévisualisation et as le réflexe de t'en servir, les MP malheureusement tu l'as dans l'os. Effectivement ma boîte mail Orange, par exemple, elle enregistre un brouillon automatique. Dorénavant je ferai mes longs messages par Office Word 2016 je pense.
.

Bon sinon "je t'aime" sont 3 mots que j'ai rarement prononcé...et pourtant j'ai aimé...mal...bien...je n'en sais rien...je sais juste que j'ai souffert....que j'ai fait souffrir sans doute...jamais volontairement.

Écrire que Google docs ou libre Office si non, et copier coller. Au moins on est sûr. :/ Ce serait un truc à rajouter au forum ça, le brouillon.

Il pleut.

Happy reading you again, too rare  @Grey.
Je pense à toi, j'ai rompu la virginité d'un feuillet par 4 mots, et j'ai calé. L'adresse est complète, les timbres collés, j'étais bloqué (la couvaison de la grippe ? cf + bas).
Mais nous espérons tou.te.s guérir, n'est-ce pas ? (Avant le désespoir.)

Vous avez raison, mais je vais souvent au + simple.

Merci, les filles ! Et sebraz.

@Winterlady   Ouaip, tu voudrais initier une interprétation psychanalytique du comportement des mes connections internet, si j'ai bien compris.
Non, mon texte était très littéraire, et se situait dans le droit fil. Il ne "disait" rien, il "contait".

Et puis chuis grippé, ça dure, aucune volonté, que ce p..... de clavier, à la rigueur, et totalement aphone, et ça tousse et renifle, horreur de ça. Rare. j'avais oublié. (Enseignant, je chopais pas mal souvent )(des virus ou bactéries, pas des meufs, oooh, mauvais esprits   )(Quoiqu'on puisse pécho les deux à la fois, c'est du vécu. )

Je me lance de moins en moins dans des discussions. (Ou alors par jeu, en en mesurant les risques éventuels, comme sur la page précédente : ça fait partie du plaisir.)

Bon, il pleut. Ici, non, mais grisaille. C'est vrai qu'ancien picard ça me déprime en cette saison de basses heures.
A Caen, il ont leurs tempêtes. Violent, peut-être plus remue-méninges.(Connu sur littoral de la Baie de Somme, ou contre les falaises, plus au sud : magnifique.)

@sebraz : je vais dire une co......, mais l'amour crée souvent des troubles. Faut pas t'en étonner. Et le "contact" est parfois âpre pour les âmes, douloureux de dire ou recevoir un "je t'aime" les yeux dans les yeux, ou peau contre peau. Alors : sublimons un peu. Effet paracétamol, ça guérit rien, mais ça calme un moment.

C'étaitmoncôtépharmacien.

Ouaip, tu voudrais initier une interprétation psychanalytique du comportement des mes connections internet, si j'ai bien compris.

Yep, je suis spécialiste de la datapsychonévrose, plus connu sous le nom du syndrome du câble pété.

OK, Hiem,

mais si je te conduis mon compagnon en consultation,
je crains d'en prendre pour pas mal de temps. C'est pas remboursé, tes soins ?
J'imagine même pas les consults à domicile....

D'ailleurs, je pense que ce n'est pas pété, mais mal relié, ou manquant d'énergie.

(Je pense avoir compris qu'il rêve de changer de paradigme.
Paradigme : mot inconnu jadis, qu'on entend partout actu.
Et mon compagnon est très sensible à la mode.  
Donc il s'est mis en tête que son paradigme actuel est dépassé.

On ira tous au paradigme ifness c'est bien connu (pas le fiscal par contre)

Moi aussi je suis malade...la bron...shit !

En attendant, chante-le :

Voilà...du coup je pleure... en fait j'dois être trop émotive pour l'Amour !..

Il me semble nécessaire d'être émotif(ve)

pour réellement entrer en Amour.

Je ne sais pas comment tu fais pour me supporter...

Nan mais arrêtes ! Ça suffit maintenant ! Sois un peu en désaccord avec moi ! Tu es insupportable...! *claquement de porte*

Il me semble que le message comporte une contradiction interne,

et que c'est moi qui te suis insupportable....
et pas l'inverse !

Et puis je ne crois pas me souvenir que je doive suivre un quelconque modus vivendi, ou paradigme relationnel, selon lequel ...

Et puis ce n'est pas ma faute si en ma Grande Sagesse j'aime (ou n'aime pas) les personnes telles qu'elles sont.
Ni si en cette même Sagesse j'apprécie par-dessus tout certaines formes de non-conformisme.

En revanche (oui, il y a quand-même une revanche dans cette story) , les portes qui claquent me font très peur.

Je prends donc quelques affaires de survie, mes clefs, ma CB, ma CI, je monte dans la voiture et je pars calmer mon émotionnel quelque part.

@danslesétoiles :

.............................(LE PASSAGER...suite.)
Sur le ferry
s'étire le voyage,
et les passagers s'ennuient.
L'équipage improvise une fête masquée.
L. entre dans la danse, se laisse gagner par l'ivresse.
Au milieu de la nuit
il a oublié quels vêtements il a endossés,
quel masque recouvrait son regard,
quel visage il donne à voir désormais.

Le jour se lève sur la mer.
Il rentre dans sa cabine et s'observe dans le miroir.
Il n'y découvre, surpris, que son propre visage. Nu ou masqué, aucune différence n'exista jamais.
Puis il s'observe à nouveau, plus attentivement, soudain anxieux : ce qu'il aperçoit là-bas, de l'autre côté, doit être l'image de la réalité. Doit obligatoirement, logiquement, infailliblement, être la réalité.
Ou bien faut-il employer un autre mot : la vérité ?

Le monde lui échappe soudain : non, ce n'est pas la vérité de son visage, pas la vérité de son être. Jamais il n'a vu cette vérité-là. jamais.

La Vérité n'est qu'un mot, inventé pour effrayer ceux qui s'obstinent à ne pas la reconnaître lorsqu'elle est proclamée,
ou à ceux qui la cherchent et ne la trouvent pas,
quand se dérobe sa grande ombre sans que jamais soit perceptible son corps,
quand une voix chuchote qu'elle n'existe pas, une voix qui peut être celle de la Vérité elle-même, une voix faible, répétant sans cesse les seuls pauvres mots qu'on lui a jadis appris à prononcer : "je n'existe pas. je n'existe pas."

Ou est-ce la voix de cette tristesse qui s'ennuie dans l'arrière-boutique de l'âme ?
Ou bien encore le souffle de la Folie, venue des abîmes d'un au-delà du perceptible, fidèle Anima que L. confondrait avec sa conscience, conscience noire, glacée, irréelle poussière morte dérivant entre les étoiles ?

Je suis trop seul, se dit-il.
Mais peut-on Etre autrement que Seul ?
Certains disent que c'est possible, oui.
Comment les croire ?
.......................................***************************.....................................

Des liens..
Explorateur de terrains inconnus, le créateur tisse des rencontres avec les étoiles.
C'est probablement lorsque des cartes s'entrecroisent par plaisir partagé, qu'elles ont le plus d'éclat.
Ainsi un clown se maquille, sans se confondre avec son costume, car la plus belle et la plus curieuse chose qu'il ait entendu est le rire d'un Autre.
Et n'en déplaise aux censeurs de l'humour, aux critiques de l'absurde, il a pour vocation d'offrir des joies simples.

Je suis calmé, maintenant.
Me voici revenu.
Je pensais te trouver ici, mais tu es absente.
Es-tu revenue, toi ? Repartie ? N'es-tu pas repassée par ici, après avoir claqué la porte ?

Je n'ai pas trouvé de mot, de message. Ni en ces lieux, ni en binaire.

Que fais-tu ? Je m'inquiète, rassure-moi, s'il te plaît.
Ne me dis pas où tu es, ni ce que tu fais, si tu le souhaites.
Dis-moi simplement si tu vas bien.

Mon amour, ne sais-tu donc combien tu me manques ?

Depuis que tu as claqué cette foutue porte, que tu t'es rebellée (et oh combien tu avais raison !)
je ne vis plus.
Je t'ai écrit, pourtant. Je suis allé jusqu'à ta porte, et ai introduit une lettre dans la boîte qui porte ton nom.

Quelque nom que tu portes ou supportes,
quelque nom ou pseudonyme que tu te donnes ou t'octroies,
entreprise grise ou faux-nom,
car ton adresse est incertaine,
et lorsque je t'écris tu ne me réponds pas,
ou bien tu dis :
"tu m'as tant écrit que je n'ai pas tout lu"

tu me manques.

Il s'agit ici de la déclaration d'être d'un.
Oui, simplement : un.
..........
Où l'on com-prend que le langage -les mots-dits, les mots entendus, fût en langage des signes,
merveilleux langage du silence-,

sont le socle de nos ETRE-AU-MONDE.

I'm a poor lonesome cowboy, & a......................................................................

Tu sais,

j'ai le désir

de t'aimer.

Toi :

possèdes-tu ?
es-tu hantée ?
par ce
désir ?

Le mot "désir" me fait
..........................................................................................
Oh ! Désir
de sui-
cide.

Ce n'est qu'un désir possible,
c'est une pensée toujours présente,

mais j'ai répondu ailleurs quelle était
........ma réponse
à cette pensée,
à ce désir.

Parce que je sais bien qu'après la mort
on retrouve le non-être de l'avant-naissance,
je ne désire pas mettre fin à cette parenthèse qu'est l'Etre-au-Monde,
et je trouve la mort ridicule et absurde.

Reste qu'un gouffre peut attirer, parfois.
Lorsque la fatigue s'installe et que baisse la vigilance.

Merci, ma féline.

Le suicide....ce désir...je connais depuis longtemps (enfance) mais j'ai toujours réussi à tenir ce sentiment à "distance"...Beaucoup pensé mais jamais de passage à l'acte quoi !...

C'est étrange parce que pendant des années, je me disais que je n'avais jamais eu le courage de passer à l'acte...jusqu'au suicide de ma tante où j'ai réalisé qu'en réalité, j'ai toujours aimé, malgré les très nombreuses raisons de mal-être, la Vie...Toujours réussi à trouver une raison de continuer, un pied devant l'autre et le regard tourné vers...

Mais d'avoir flirté avec cet état m'a sûrement empêché de tomber dans la colère contre ma tante, contrairement aux autres membres de ma famille, tout le monde se jetait la pierre et se battait...moi, je comprenais simplement...qu'on puisse en arriver là...sans penser à ceux qui restent...

Mais je ne souhaite à personne et encore moins à moi de (re)vivre cette annonce !... Une personne de plus qui me manque...Tu me manques ma tante !!