Je t'aime

A mettre dans la bouche de ?

.......Aussi bien celle d'un personnage
.......qu'en celle de........l'auteur.
Spécifiant: "ce n'est pas un jeu". (pas une vanité).
...Simplement la prise en considération que :
........-le personnage est l'auteur (Flaubert)
........-il est nécessaire pour le lecteur de raconter une histoire (c'est cela qu'il attend)
........-on se situe dans la ligne de Diderot (Diderot n'a pas fixé de ligne, mais)
........-on se situe APRES la pensée de Kundera, après Broch, Musil
                                                                          ......Kafka
                                                                       après Joyce, Proust, Virginia Woolf,
.........................................................réflexion à développer à leur propos.

Personnages >>>"mythologiques" ?
.......Définition du personnage mythique.
.........Rôle : Fondateur ? Démiurge ?
.........Référence : autochtone ? religieuse ?

"Vrai" , Faux ?

"Je suis désormais un vieil homme "
...........Pourquoi déclarer (faire dire à) alors que....?

Pour laisser une trace, gage d'"Immortalité" (cf Kundera, mais aussi les grecs, et les héros grecs)
Mieux vaut un tableau, une création plastique visible, que
l'on peut certes vendre, ou perdre,
mais aussi partager le temps d'un regard, et retrouver, ....

...................................
"Une trop longue liaison. Ineffaçable."
..........Est-ce exact ? dans quelle mesure ? Quel rapport avec
..........la psychologie du personnage ?
..........Pourquoi l'"amour" est-il, serait-il ineffaçable ?
..........(dans ce cas précis)
..........Serait-il lié au "rapprochement des corps", comme porteur
..........d'une symbolique extrêmement violente, puissante, ineffaçable ? c'est à dire.....que l'acte amoureux deviendrait tellement "intime" qu'il créerait une trace indélébile ?

Joyeuses fêtes, Ô cap-hornier solitaire!

Je déteste naviguer.
J'ai un affreux mal de mer: à mourir.

Mais, symboliquement, oui, j'aime imaginer passer le cap Horn.
Ou le cap; (Le Cap) -de Bonne -Espérance-.

Il me semble que la vie est là, dans les défis. Dans les voyages.

Je me contente quant à moi de voyager en CCar.
Je sais, Sylvain Tesson voyage à pied, et dort sous une toile.
Et le CCar est connoté "vieux", retraité, quoi.
Je suis retraité (aux frais de vous tous qui bossez, j'ai honte)
je fais travailler l'industrie française (Chausson, entreprise d'Ardèche),
il m'arrive, Sylvain, de dormir sous toile. Nous n'avons fait que cela, en N.Calédonie.

Ce que j'aime, "hors-saison", bien entendu, c'est me retrouver: nulle part.
Mon téléphone est éteint, pas de GPS, je m'arrête, pour la nuit, et je suis :
nulle part. En fait, et tu le dis magnifiquement : je n'existe pas.

J'ai échappé aux sédentaires.
Est-ce cette liberté que les nomades apprécient ? Je ne pense pas: ils sont hyper-connectés, désormais. Et jamais ils ne sont désirés seuls.

D'où vient cette dispositiion ? A quoi peut-on la relier ?
Je pense à Sylvain Tesson, à toi frère géographe.
Tu ne détiens pas la réponse que je sais posséder au fond de mon esprit, mais tu parles d'or (souvent).

Je suis surpris, que l'illustre Blackmail m'envoie message,
Je suis étonné, un peu flatté, je l'avoue,
Black tu es pilier de ce forum, tu le sais,
(toi qui n'a jamais trahi, jamais changé d'avatar, en ma connaissance)
tu collabores à bien + de fils que je n'ai le courage ni le temps de le faire,

oh homme illustre je te salue.
Ce n'est pas allégeance, simple reconnaissance,
et respect.

Pas si solitaire que ça : enfin tel n'est pas mon souhait, Black.

Merci, et douce fin d'année à toi !
If.

Si je suis "illustre" ici-même, ce n'est pas hélas toujours que pour de bonnes choses.
Des bonnes choses, voilà en revanche tout ce que je te souhaite.
Il y a que je me reconnais souvent en toi, que je vois un frère de culture, un frère sensible et solitaire, que j'aime beaucoup lire et relire car j'aime le suivre sur ses chemins de transverse, à jouer aux douaniers-explorateurs.

Quant au sujet de la transmission d'expérience aux nouvelles générations hyper-connectées, as-tu lu Michel Serres sur ce sujet, par exemple?

Merci.

Je ne suis pas fan de Michel Serres, mais il vieillit bien, ce bougre.
Et puis c'est chez Sauramps. (Alès, Montpellier; mon "coin". )

C'est amusant, ce que tu écris, Black.
Je suis sur le forum, certes, mais pas très actif, pas suffisamment "visiteur" pour savoir ce qui se passe dans le Monde de Zc.
C'est pourquoi je suis un peu surpris de ton retour.
Je suis sensible à ta déclaration de "fraternité". Désormais, je te lirai avec davantage encore d'empathie.

Ouaip, ton image est belle, je la retiendrai : sur les chemins de douaniers
c'est chouette.
En effet.... bon, je sens que ça va m'inspirer des trucs.

Concernant la "transmission" (mission trans, je retourne le terme, qui va devenir obsolète en le sens que tu évoques)
je suis un brin désespéré, mon frère.
Oui je ressens en mon intime (j'ai aussi 3 enfants) que quelque chose est brisé.

C'est pourquoi (est-ce hors de propos ?) j'aime bien Mr Macron. Mais il est désormais au pouvoir, et le pouvoir corrompt.

Tu as je pense bataillé sur certains fils, oui, c'est parfois hard,
je sais : j'ai failli disparaître ces dernières semaines.
Je crois y avoir gagné une amitié, au moins une complicité. Comme quoi...

Je te souhaite aussi le meilleur.
Absolument ravi qu'une présence un peu assidue sur Zc apporte de telles richesses.
j'en doutais, tu sais, j'en doutais.

Je t'embrasse, frangin.

NB préliminaire et humble.
Je pourrais écrire des pages de Sylvain Tesson. Quel talent !
(d'accord sur le fond, sur la longueur, ou pas. N'empêche.)

Je pourrais citer Pascal Bruckner : quelle douce intelligence ! Il pense, ce garçon, il pense !

............................
Alors; va falloir que tu bosses, if,
si tu ne désires pas sombrer dans le ridicule ou l'indigence.
......................................
......................................................................................................................................................................
...........................Loin au-delà
des songes ou des mythes
pensées fondatrices
des trains filent à travers l'espace
et le temps
loin au-delà des illusions des quêtes
(je pense à ce chanteur coréen suicidé : mon ami mon frère)
si loin
si proches en fait des étoiles de nos nuits
si proches que l'une d'elles soudain
aveugle
et c'est une naissance
.....................................
...........j'étais mort : on m'a donné vie
on ne demande rien
on ne mérite rien
on ne doit rien
et peut-être
oui peut-être
oh que c'est enfantin
une divinité se manifeste
issue d'on ne sait où
tout est gratuit
........................................
...Sur le blanc des nuages
...sous le terrible bleu le ciel constellé
...entre les ailes inexorables
...sur les champs de poupée entrevus
...en l'espace d'avant l'aérogare
...sur le bleu loin
...au-dessus du bleu
...strange colour blue
(...le guitariste est mort, le frère aussi : poésie d'hommages)
...la nuit m'accueille néanmoins
...je t'ai emportée.
...................................................
(To be continued).

........................Suite.......................And END provisoire, always provisoire.
...............................
Les techniciens s'acharnent
deressent des barricades
pour interdire l'amour fragile
ou bien sortent de terre
les Jalousies Sombres qui
se cachent sous boues et macadams

Nous en rions
en rions
en rions

...à jamais toujours éternellement
...nous sommes condamné.e.s
...à travailler ensemble
.........................................................................
N'aie pas peur
Ne crains plus
Tu as peur
Je le sais
Moi aussi
J'ai tremblé
Au vent violent
Au vent violeur
A la tempête
Des souffrances anciennes
Qui soufflent soufflent
Et se déchaînent
Effaçant sur le sable
Les pas
Des amants unis.
...................................
Sous les vagues bleues,
nous survivrons.
........................................
........................................

Merci ifness pour cette douceur.
Je lisais ce fil hier soir et il m'a touchée (encore une fois)
Si certains messages sont passionnés, je suis sortie de ses lectures pleine de tendresse.
Il se trouve que demain je revois des amis très chers et qu'entre leurs bras et les miens nous embrassons le monde. Dans la simplicité d'une accolade nous sommes plus grands. Nous le serons encore à l'heure de nos retrouvailles. C'est parce que nous avons su construire la joie, comme par accident, que je les aime.
Et je crois bien que je ne peux que survivre sans aimer.

Merci, psydo.

Je "tiens" ce fil comme je le puis.
Pas toujours facile : les textes ne sont pas évidemment adaptables aux circonstances.

La poésie est un art mineur (Gainsbourg disait que.... )
Elle est un art mineur (bien + mineur que celui de Gainsbourg)
au sens où elle s'en va, légère colombe, frêle migratrice,
toucher peu de gens.

Ton post me touche d'autant plus.

Je tenterai de publier : mais, publier, n'est-ce pas, en poésie, couper les ailes de l'oiseau du vent ?
Aussi n'en attends rien.

C'est aussi bien, fugace, sur ce site.

Oui, construire la joie.
Embrasser le monde.
Même si ce peut être illusion, c'est vie.

Je ne peux non plus survivre hors de l'amour.
Hélas.
Douce fin d'année, psydo.

J'ATTENDS.

Ce mot banal peut-il être poésie ?
Oui, mais tout en le vivre n'est pas que poésie.
Sauf à passer à côté du Vivre, Kundera est passé par "La vie est ailleurs".

Etre : Sylvain me sussure qu'être peut être vie.
Sauf que: par téléphone satellitaire, lorsque son aimée lui signifia rupture,
il s'effondra.
(NB. Il a survécu. Il était jeune. Et assez égocentré, quand-même. Ce qui est possiblement une explic..................................... Stop.)

J'ATTENDS.
Matière poétique comme une autre.

Filmer l'attente : superbes plans-séquences.
Ecrire l'attente : longues pages.
Vivre l'attente : la vie s'écoule. En vrai.

En l'an 2003, de retour d'un voyage en montagne enneigée,
je fis étape.
Je fis étape près d'un ancien manoir.
Près d'un ancien manoir, subsistent en antiques beautés des murs de pierre, demi-ruinés.
Et je songeai
aux ombres; je songeai aux femmes qui par le passé, depuis longtemps mortes, vécurent là.
Mortes comme le sont Emma Bovary ? Madame Arnoux ? Comme serait mort Frédéric ?

Ombres fugaces telles
des phalènes.

Ou mortes comme l'était ma grand-mère, mon père ?
Rêve bizarre et prégnant que me soufflèrent des fantômes.

A Bagdad ils pillèrent les musées.
Mais qu'imaginaient-ils ? De quoi rêvaient-ils ?

Ils rêvent, et se trompent, ils errent en ce monde où
tout existe de ce qu'on sait et rien n'existe de ce qu'on voit, et
l'éternité n'existe pas.

Seuls, nos songes,
lumières fugaces telles
des phalènes.

Et on ne me répond pas :

"Ils rêvaient d'un autre monde
Où la lune serait blonde..."
etc.....

Non.

Quelques mots d'amitiés
Pour la nouvelle année.
Que de doux souvenirs
De ces années passées,
Au plaisir de vous recroiser,
Et n'oubliez surtout pas... d'aimer 

Salut, Revz.

Heureux de te voir là.
Heureuse année à toi aussi.
Pour le mot ultime....je te fais confiance.

Je t'aime, fuis moi.

Parce que je suis incapable de ne pas t'aimer,
Parce que je suis beaucoup trop compliquée,
Parce que nos deux univers se détruirons,
Parce que nos deux cœurs ne peuvent chanter à l'unisson...

Dans les fracas et les débris de nos deux esprits,
Dans l'échec que je nous ais prescrit,
Dans les montagnes éloignées de nos besoins,
Dans les inquiétudes qui nous ont rejoints...

Laisses moi nous débarrasser de tout cela, s'il te plait. Je ne veux pas que cette chose immonde habite avec nous et finissent par nous coller.
Ne me laisses pas partir loin. Je sais que je peux être extrême, mais j'ai peur de te détruire...
Je suis un immense trou noir, une plaie béante, ne me laisses pas te prendre. Fuis moi je t'en supplie.
Depuis toutes les années qu'on se connait, tu prends de l'assurance, tu me dis que tout ira bien... Mais s'il te plait, ne t'approches pas trop de moi.
Je t'aime, à en mourir de rêveries sur le bas-côté. Je t'aime inconditionnellement, comme un enfant, je t'aime temporellement, et par dessus tout totalement. Tu m'as toute entière, rien qu'à toi. Mais je t'en pris, méfies toi.

Je t'aime, fuis moi donc.

L'égocentrisme des surdoués me semble aller de soi.
Pas de l'égoïsme forcément.
Et il n'empêche pas l'altruisme.

Mais étant donné que nous sommes comme "programmés" pour résoudre (ou même focaliser sur) des problèmes (enfin je parle en mon nom là), charité bien ordonnée commence par soi-même. Couplé au besoin affectif et une mémoire parfois qui ne laisse pas de repos...J'ai l'impression que l'on peut être tourné vers l'infiniment petit comme l'infiniment grand. Intérieur/ extérieur selon comment l'on dirige ses pensées. Un aller retour entre soi et les autres.

Je ne sais pas, je dis peut-être n'importe quoi, c'était ma pensée du matin. Elle s'effacera sûrement.
Belle nouvelle année Ifness et aux autres aussi de ce fil

@ Miss
Merci pour la pensée.
Elle ne me console p-ê pas, mais telle qu'elle est exprimée, elle me semble d'une clarté lumineuse.
Ce sont des éclairs qui ont parfois lieu : "M.... ! Pourquoi n'ai-je pas formalisé ça + tôt ?"

Bien sûr, besoin affectif, et cette p..... de mémoire qui s'immisce partout, qui colle et coule et se love au plus inattendu de nos jours de nos nuits,

au point que mes "proches" me voient comme un étranger, a stranger,
cercle infernal : l'égocentrisme ontologique du Z (arme d'auto-défense, aussi) nourrit par ces biais et ajouts l'égocentrisme.
Qui, non, n'empêche pas l'altruisme, et ne doit pas être confondu avec l'égoïsme au sens négatif du terme.

Solution : pas facile, et une tendance à une cyclothymie que tu évoques parfois, Miss.

Les tempêtes qui soufflent sur l'Europe soufflent souvent sous la calotte (polaire) de nos crânes. Vigilance. Orange. Rouge.

Beau portrait, Miss.

J'avais très envie de dresser un portrait du mien en suivant ta "ligne éditoriale".
Il existe des points communs, aussi beaucoup de divergences.
P-ê ecrirai-je un jour.

Des êtres en délicatesse d'existence.

Nous faisons tou.te.s ce que nous pouvons.

...........................................................................................
Non
J'écris non c'est le mot de la révolte : non
Non, mais
Oui, il existe un mais
Le mais offre la possibilité du oui
...............Oui je me présenterai à vous
...............Non je ne me présenterai pas, pas ici, pas maintenant
...............Non : je crois que vous comprenez
J'aime
et n'aime pas
Oui j'aime je t'aime
mais je ne t'aime pas. Révolte.
Si la révolte est absurde (elle est sans conséquences) alors j'aime
...............poésie de l'Absurde
...............philosophie du Nonsense
...............amoureux à pleurer
...............d'une musique, dans une église de campagne
...............hard-rocker sans retenue si
Non
Tout cela est faux
Non
Tout cela est tellement exact, tellement, tellement inexact
Mensonge à soi
Mensonge à toi, à vous, donc
Violence
......................................................................
Je t'attends
J'ai tant ressenti de poésie, de flashes de poésies
Que oui, Douceur, je t'attends
Douceur, je t'espère
Oui je t'espère un peu
Non, je ne t'
....................................................................................................

@grey

Poésie de l'Art ?
Versus :
Poésie de la Nature ?

What's true ?
Many kisses or sweeties as you desire.

Desire ? (P.J.Harvey.)

We're together in this world. Not alone. Not alone.
Not alone : alive.

NB. Cette fleur dure une nuit.
Pas même un jour : une nuit.

Sublime, cette toile (à quoi ? acrylique ? gouache ? huile ? techniques mêlées ?)

Sublime.
Un peu .....
Une traduction géniale de ce que TU es, sans aucun doute,
de ce que JE suis, absolument.

No more comment.
Or : the silence.

Flamboyance de l’Esprit,
  Sérénité du Corps,
Tourbillon d’Émotions,
  Valse lente des Sentiments,
Paix apparente des Sens,
  Torture de l’Âme.

................................
Tu penses : la vie pourrait être douce.

Tu penses : nous avons visité les ruines de Delphes.

Tu penses : ils sont venus ici par milliers, des générations, ils ont gravi la Voie Sacrée, ils ont crié, chanté, pleuré, prié. Ils ont bâti des merveilles, sculpté des splendeurs, façonné l'or, le bronze, la pierre, levé des temples, ils ont joué, ils ont ri, écouté les oracles, au flanc de la montagne de Pan.

Tu penses : Apollon vit encore parmi ces ruines grandioses qu'ils nous ont laissées, pour peu que tu lui donnes vie.

Et tu penses : merci; car par-delà les siècles et les vies et toutes les guerres, par-delà les morts, ils t'ont légué leur âme, un peu de leur âme, des âmes d'hommes, comme la tienne, des âmes ouvertes qui marchaient au milieu des monts de Béotie, venues parfois de très loin se recueillir ensemble, cueillir ensemble le souffle du Dieu qui leur parlait au nombril de la Terre, lui l'Immortel, fruit des amours d'un Zeus qui se joua puis regagna l'Olympe.
Le Dieu créé par l'âme des anciens.

Tu penses : l'âme des anciens a inventé le Dieu.

Tu penses : mon cerveau pense à cela.

Pourquoi l'âme des anciens a-t-elle inventé le Dieu ?

..........................................................
...La Nuit est venue, immense et pure. Plus un bruit, plus une lumière humaine.
Les crêtes du Parnasse me dessinent le gigantesque et sombre écrin d'un ciel foisonnant d'étoiles.
Je m'allonge dans l'herbe et guette patiemment le passage d'une étoile filante.
La Terre traverse le nuage des Perséides.
Si l'une d'entre elles vient à brûler, dans la noirceur de l'infini, prise au piège du vent, je ferai un voeu.

............................................******************.............................................

Une Cloche retentit au loin, partout et nulle part,
Un son qui n’est destiné qu’à deux êtres qui ne se sont jamais vu mais se reconnaissent,
Une vibration qui se propage d’un simple regard vers l’Autre,
Cette corde si sensible, a-t-elle toujours été là, endormie ?
Corde tendue au-dessus du vide, la traversée s’effectue sans heurts, ni peur,
Ressens ce bonheur d’être arrivée à bon port…

Pas grave, caméléonne&C°.

Tu sais, mon petit don, mon petit goût,
je l'ai travaillé depuis l'adolescence, sans jamais lâcher.
Si je puis aujourd'hui présenter quelques textes dont "je suis un peu fier", c'est à force de travail, aussi.

Et puis je n'écris pas que cela, j'écris, écris... et re-travaille des textes, et relis des textes, et peu à peu j'acquiers un "style" (ceci dit sans aucune prétention, mais aucune; simple constat) qui n'apparaît d'ailleurs pas partout, en cela je suis loin d'être au niveau d'un Kafka, d'un Flaubert, etc... qui, dans la moindre de leurs lettres, laissaient éclater leur génie.)
Je le regrette, parfois. Je le regrette. Et, mu par l'énergie que me transmet
Greysome,
.....................(Grey tu es une bonne étoile; quoiqu'il en soit, et"toutes choses égales par ailleurs", expression un peu mathématique que j'affectionne, comme un   . Oui, Grey, ne nourris aucun doute)...............................................

en particulier,
j'ai décidé de me remettre au travail.

Oui, K mais léonne, je connais, ce que tu écris.
Et je remercie la Vie de m'avoir donné cette connaissance, en + de celle des livres.
(Je pense : les livres-ou autres medias- nécessaires mais insuffisants + la vie nécessaire mais insuffisante = connaissance/reconnaissance.
Soit : (Ls+-m) + V(N/S)= R/C, manquent un ou deux paramètres.)

L'Amour en Démon (daïmon)
Harponnée par la Peur
re-AIMER : maladresse stylistique mais qu'on peut difficilement dire autrement sans l'affadir. A replacer dans une suite sérielle, p-ê.

L'expression poétique permet de tout dire, sans crainte
en cela elle est libératrice nécessaire (voire addictive pour certain.e.s).

Ainsi de certains textes de ce fil ou d'ailleurs, que je ne citerai point pour ne pas mettre en gêne leurs auteurs.trices.

"Emaux et camées" : opus du Prince des Poètes Théophile G.
Je pense à cela , car :
Kmé (léonne)
vas-y.

.....................
J'en oublie @Kiwi.

All my scuses.

Merci pour ta partip'.
Nous tou.te.s de ce fil suivons tes textes.

Bisous bisous.
Et à très bientôt .
If.

Moi on me dit que mes poèmes sont vulgaires et pornographiques mais bien écris.
Je kiff.

D ailleurs ma prochaine étape est de taguer les vers les plus funky sur des murs par chez moi. Des bouts de moi.

"La vie est trop courte pour perdre du temps à s épiler la chatte" comme dirait l autre.

Envoyé depuis l'appli Topic'it

Je comprends ta démarche, Le Don.

Ceci dit, s'épiler la chatte n'est pas obligatoirement une perte de temps.
Tout dépend si cela induit de la bonne com', du plaisir, ou pas.

D'aucun.e.s diront : ce n'est pas très poétique, comme expression.
D'aucun.e.s sont encore grenouilles de bénitiers.

On est Charlie ou on ne l'est pas.
Et ce n'est pas un fan' de Wolinski tel que je suis (W. le grand mort peu cité) qui te contredira.

Tague, mon pote, tague !
Simplement : essaie de ne pas ajouter de la laideur à la laideur.
(je sais peu illustrer : une rue de Cagliari dévolue aux tags. Superbe !)

La vie est trop courte, c'est sûûûr !

"[i]Je pensais à cela -je l'écrivis-
tandis qu'autour de moi flamboyait
la beauté calme du Parnasse, gigantesque
et mystérieux paysage, chargé d'histoire, et que
je n'entendais que
les bourdonnements des insectes,
les appels des bergers grecs au creux des vallons,
quelques clochettes de moutons égarés.../i]
.................................................................

..................................................
Mes yeux, fenêtres de l'âme, pour voir mon corps.
Mon nez, parfums de l'âme, pour sentir mon corps.
Mes oreilles, bruits de l'âme, pour écouter mon corps.
Ma langue, saveurs de l'âme, pour goûter mon corps.
Mes mains, outils de l'âme, pour toucher mon corps.
Mon ventre, qui nourrit mon corps, et mon âme.
Ma poitrine, qui vivifie mon corps, et mon âme.
Mes jambes, qui promènent mon corps, et mon âme,
qui baladent mon corps, mon âme,
de par le Monde, la Vie, le Temps.

Dans le Monde, planète errante où je demeure, prisonnier,
avec mes frères humains, avec toutes les bêtes mortelles,
avec les végétaux.

Dans la vie (qu'est-ce ?)
dans le temps (pendant le bref instant qui me fut accordé)
jusqu'à la mort ((oh mon corps : qu'est-ce ?).
Où suis-je ?
Qu'est-ce donc que j'entends, ou goûte, ou vois, ou sens, ou touche ?
Vers où mes pieds me mènent-ils ?

Je vous regarde, mes jambes; vous répondez à mes appels,
vous me promenez, vous êtes belles et éphémères, vous
êtes vivantes : pourquoi ?
Pourquoi tant de questions ? Ne suffit-il de vivre ?

Je suis idiot : n'est-ce pas, ma peau, toi que je je goûte, que je mords ?
Est-ce l'effet de mon cerveau ? Parce que toi, mon cerveau, tu restes dans l'ombre, je
ne te vois ne te sens ne t'entends ne te goûte ne te touche.
TU es là, au profond de mon crâne, et tu penses, tu penses, tu penses, tu penses.......

.............**************************************................................
...cependant que dehors le soleil caresse
les monts du Parnasse, que les moutons rentrent aux ordres du berger, vont boire à la source,
que la forêt bruisse de mille vies : la beauté calme est souveraine.
                                                      *****************

"Je suis né sans le demander.
Je vais mourir sans le vouloir.
Alors, laissez-moi vivre à ma guise."

-Jack Nicholson.-

P.S.: retour sur un clin d’œil pour "vol au dessus d'un nid de coucou"...

Magnifique avatar, Grey.

Je trouve le titre très bon, la video psychédélique à souhait , je vais découvrir ce groupe que je ne connaissais pas (au fond du Gard, tu sais....)

Y a-t-il un rapport de causalité (et dans quel sens ?) avec ton post
"je t'aime, fuis-moi" ?

Ensuite, grosse baisse de moral, ces temps-ci.
Je vais tenter de me soigner.

Ohhhh moi z'aussi j'aiiime ce groupe!!!! Merci pour la découverte, je pique.

Quand je m'aime,
Je suis Moi.
Mais quand je t'aime,
Je suis Toi...
Mais quand tu m'aimes,
Tu ne me vois pas...
Sauf dans la haine,
Mais ce n'est plus moi.

Où suis-je?
Qui suis-je?
Puis-je?
Qui me dévoilera?
Forcément moi?

Et dire que j'ai failli y croire au coup de la fille pas douée...

merci de tes encouragements..! J'essaye, j'ose, je m'imprègne de vos beautés et tente d'en restituer un peu...

moi, je n'ai jamais prétendu faire de "belles" choses, j'essaie juste de m'exprimer...

ok c'est vrai que c'est p-ê me/vous mettre trop de pression déjà que de me/vous mettre sur un pied d'estale, je comprends...je crois..?

t’inquiètes, y'a vraiment plein d'autres choses qui me mettent bien plus la pression que d'écrire sur les émotions et les sentiments...

J'aime de plus en plus lire ces pages pour leur diversité d'expression, leur aspect kaléidoscopique, leur douceur surprenante, leurs creux de vagues, leur lumière éblouissante... bref tout ce qui fait qu'un esprit humain est un esprit humain qui progresse dans l'inconnu chaotique de ce que la vie a à nous offrir ou plutôt ce que nous oserons kidnapper à cette dernière afin qu'elle ne nous paraisse pas aussi absurde qu'elle semble l'être. Que pourrait être une vie sans aimer et sans être aimé sinon à subir le sort peu enviable de celui du ver de terre qui sera mangé par la poule, qui sera mangé par le renard, qui sera tué par le chasseur qui sera tué par son frère qui attend que Dieu le bénisse pour l'avoir plus aimé qu'il n'avait aimé son frère.

Heureux de te lire ici, Hiémale.

Mon avis : t'enlèves toute la ponctuation (y'en a déjà peu) et ton texte devient un récitatif envoûtant

Au plaisir de te lire de nouveau.
if

Je partage ton plaisir Hiémale à lire ce qui est écrit ici.
Voici un texte plein de chaleur passionnée de Guillaume Apollinaire : https://youtu.be/RxjMItlmxtI
Bonne soirée

Ben oui, mais c'est de la triche, làààà....

Apollinaire, et en plus Lettres à Lou.

Je me cache.
je m'évade.

Oh non surtout pas !
Je trouve ce texte à tomber par terre et se rouler dans des draps tellement il est suave. Alors oui je triche car ce n' est pas moi qui l ai écrit. Mais il m inspire et alors je me suis dit qu'il pouvait en inspirer d autres.