Jeune zèbre en roue libre écrit des pavés...
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EtoileduParadoxe
Thhh
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Jeune zèbre en roue libre écrit des pavés...
Bonjour à tous,
Je poste dans la partie présentation parce que j'imagine que c'est ici qu'on doit poster pour la première fois, mais en fait je poste d'abord pour lâcher un peu du poids que je me trimballe, dialoguer, parce que là j'en ai besoin.
J'ai 21 ans, je me considère zèbre depuis un an, bien que je n'ai pas passé de test. L'émotivité, la compréhension, l'analyse, la lucidité étouffante, tout ça j'ai... Mon truc à moi c'est la musique, c'est LE truc dans lequel je m'épanouis, si je n'ai pas ça c'est foutu. J'ai commencé très tôt le piano avec une professeur qui m'a fait faire 7 ans de classique, une drôle de tarée qui avait vu mon potentiel et qui a essayé de m'imposer une discipline à laquelle je ne me suis jamais accommodé. Après ça j'ai découvert la guitare, il m'a suffit de quelques bouquins à 10 ans pour que je pige la base, puis j'ai découvert comment je pouvais jouer au bout de trente secondes sur un morceau que je ne connaissais pas , en "devinant" les accords... je n'ai pas l'oreille absolue, mais mon oreille est diablement efficace. Bref.
Parmi les moments super top-cool qui me mènent à aujourd'hui et ce post bordélique, il y a la mort de ma mère il y a un an suite à un cancer, mon addiction à l'outil internet, la séparation de mes parents lorsque j'avais 10-11 ans, puis l'homme qu'a rencontré ma mère et avec qui nous avons vécu pendant trois ans, un manipulateur de classe mondiale qui a une responsabilité considérable dans l'immense chute qu'a été mon adolescence. Ma scolarité et mon parcours professionnel sont au point mort, après une année de terminale où mes notes tournaient autour de 8, un miracle s'est produit et j'ai eu mon bac littéraire à 12 et quelques, sans réviser. Depuis, j'ai tenté chronologiquement une année de sociologie en fac (c'est-à-dire un an à rester dans ma chambre universitaire, à contempler le suicide, geeker encore et encore...), une année de maçonnerie avec un collègue de mon père (j'ai pris un train vers Paris en plein milieu d'une journée de boulot tellement j'en pouvais plus de la pression, je suis resté trois jours dans la capitale avant de revenir chez moi dans le sud...), une nouvelle année à la fac en anglais (ma première colloc, échec total, et en même temps j'ai trouvé des amis avec qui ça collait bien, bon j'avoue que ma découverte du joint y a été pour beaucoup...), puis cette dernière année, THE année où je croyais que ça allait passer, mais en même temps quand j'y repense, tout partait mal... Petit récap....
Ma mère décède fin mai-2015, je passe l'été dans le flou, mais j'ai un boulot à la mairie de mon village en août, et ce boulot m'a imprimé un rythme qui m'a permis de passer certainement la plus belle période de ma vie depuis très longtemps, je rencontre une fille avec qui ça passe merveilleusement bien, elle semble être zèbre elle aussi, mes journées sont éreintantes puisqu'elles oscillent entre soirée avec mes potes et boulot la journée sous le cagnard, mais j'adore ça, mon flux incessant de pensées s'est calmé, tout va pour le mieux. Un pote me propose une colloc pour l'année, j'accepte, et je repars pour une année de fac en musicologie...
Sauf que je ne m'inscris pas à la fac, je mens ainsi pendant trois mois à mon colloc ainsi qu'à ma copine qui s'est installée avec nous, jusqu'au jour où je pars avec l'idée de finir sous un train, mais bien sûr je résiste à cette idée, je reviens le soir et je leur avoue tout. Heureusement/malheureusement, mes deux chers collocs sont des gens formidables et encaissent le choc, et nous terminons cette année bon gré mal gré. Nous arrivons à aujourd'hui : après avoir vidé l'appart sur la promesse muette qu'on rempilerait pour l'année suivante, ma copine m'a laissé il y a deux semaines un message qui m'a foutu une pression monstre, elle me dit qu'il faut que je trouve un boulot parce qu'elle ne peut pas se gérer et me gérer en même temps (nous vivons cet été dans un 12 m²).... elle a raison, mais moi je me braque, je me dis que c'est impossible puisque je n'ai jamais pu trouver un boulot par moi-même, et en deux semaines notre relation d'un an vole en éclat, bien qu'il n'y ait pas de véritable coup de sang, un énorme fossé vient de se creuser entre nous....
J'en suis donc là : alors que l'idée de la colloc à trois l'an prochain reposait sur l'idée que je trouve un boulot pour garder le cap et payer le loyer, cette idée est désormais effacée et je suis seul, sans moyens, avec comme seule solution de me "bouger le cul"... combien de fois j'ai entendu ça! Mon égo est en mode supernova, j'hésite à parler de ma situation à quiconque (en gros, mon père et mon frère chez qui je vis à l'instant où j'écris ce message), déprime h24, bref il semblerait que le premier pas serait de consulter un psy, or une peur ancestrale m'empêche de composer le numéro...
Tout m'échappe au moment où mon avenir est en jeu, drôle de coïncidence n'est-ce pas?
Wahou, maintenant que je relis ce post il m'a l'air effrayant... si ce genre de pavé exutoire n'a rien à faire dans les présentations, n'hésitez pas à déplacer ou supprimer...
Bref, c'était mon premier post sur ZC...
Je poste dans la partie présentation parce que j'imagine que c'est ici qu'on doit poster pour la première fois, mais en fait je poste d'abord pour lâcher un peu du poids que je me trimballe, dialoguer, parce que là j'en ai besoin.
J'ai 21 ans, je me considère zèbre depuis un an, bien que je n'ai pas passé de test. L'émotivité, la compréhension, l'analyse, la lucidité étouffante, tout ça j'ai... Mon truc à moi c'est la musique, c'est LE truc dans lequel je m'épanouis, si je n'ai pas ça c'est foutu. J'ai commencé très tôt le piano avec une professeur qui m'a fait faire 7 ans de classique, une drôle de tarée qui avait vu mon potentiel et qui a essayé de m'imposer une discipline à laquelle je ne me suis jamais accommodé. Après ça j'ai découvert la guitare, il m'a suffit de quelques bouquins à 10 ans pour que je pige la base, puis j'ai découvert comment je pouvais jouer au bout de trente secondes sur un morceau que je ne connaissais pas , en "devinant" les accords... je n'ai pas l'oreille absolue, mais mon oreille est diablement efficace. Bref.
Parmi les moments super top-cool qui me mènent à aujourd'hui et ce post bordélique, il y a la mort de ma mère il y a un an suite à un cancer, mon addiction à l'outil internet, la séparation de mes parents lorsque j'avais 10-11 ans, puis l'homme qu'a rencontré ma mère et avec qui nous avons vécu pendant trois ans, un manipulateur de classe mondiale qui a une responsabilité considérable dans l'immense chute qu'a été mon adolescence. Ma scolarité et mon parcours professionnel sont au point mort, après une année de terminale où mes notes tournaient autour de 8, un miracle s'est produit et j'ai eu mon bac littéraire à 12 et quelques, sans réviser. Depuis, j'ai tenté chronologiquement une année de sociologie en fac (c'est-à-dire un an à rester dans ma chambre universitaire, à contempler le suicide, geeker encore et encore...), une année de maçonnerie avec un collègue de mon père (j'ai pris un train vers Paris en plein milieu d'une journée de boulot tellement j'en pouvais plus de la pression, je suis resté trois jours dans la capitale avant de revenir chez moi dans le sud...), une nouvelle année à la fac en anglais (ma première colloc, échec total, et en même temps j'ai trouvé des amis avec qui ça collait bien, bon j'avoue que ma découverte du joint y a été pour beaucoup...), puis cette dernière année, THE année où je croyais que ça allait passer, mais en même temps quand j'y repense, tout partait mal... Petit récap....
Ma mère décède fin mai-2015, je passe l'été dans le flou, mais j'ai un boulot à la mairie de mon village en août, et ce boulot m'a imprimé un rythme qui m'a permis de passer certainement la plus belle période de ma vie depuis très longtemps, je rencontre une fille avec qui ça passe merveilleusement bien, elle semble être zèbre elle aussi, mes journées sont éreintantes puisqu'elles oscillent entre soirée avec mes potes et boulot la journée sous le cagnard, mais j'adore ça, mon flux incessant de pensées s'est calmé, tout va pour le mieux. Un pote me propose une colloc pour l'année, j'accepte, et je repars pour une année de fac en musicologie...
Sauf que je ne m'inscris pas à la fac, je mens ainsi pendant trois mois à mon colloc ainsi qu'à ma copine qui s'est installée avec nous, jusqu'au jour où je pars avec l'idée de finir sous un train, mais bien sûr je résiste à cette idée, je reviens le soir et je leur avoue tout. Heureusement/malheureusement, mes deux chers collocs sont des gens formidables et encaissent le choc, et nous terminons cette année bon gré mal gré. Nous arrivons à aujourd'hui : après avoir vidé l'appart sur la promesse muette qu'on rempilerait pour l'année suivante, ma copine m'a laissé il y a deux semaines un message qui m'a foutu une pression monstre, elle me dit qu'il faut que je trouve un boulot parce qu'elle ne peut pas se gérer et me gérer en même temps (nous vivons cet été dans un 12 m²).... elle a raison, mais moi je me braque, je me dis que c'est impossible puisque je n'ai jamais pu trouver un boulot par moi-même, et en deux semaines notre relation d'un an vole en éclat, bien qu'il n'y ait pas de véritable coup de sang, un énorme fossé vient de se creuser entre nous....
J'en suis donc là : alors que l'idée de la colloc à trois l'an prochain reposait sur l'idée que je trouve un boulot pour garder le cap et payer le loyer, cette idée est désormais effacée et je suis seul, sans moyens, avec comme seule solution de me "bouger le cul"... combien de fois j'ai entendu ça! Mon égo est en mode supernova, j'hésite à parler de ma situation à quiconque (en gros, mon père et mon frère chez qui je vis à l'instant où j'écris ce message), déprime h24, bref il semblerait que le premier pas serait de consulter un psy, or une peur ancestrale m'empêche de composer le numéro...
Tout m'échappe au moment où mon avenir est en jeu, drôle de coïncidence n'est-ce pas?
Wahou, maintenant que je relis ce post il m'a l'air effrayant... si ce genre de pavé exutoire n'a rien à faire dans les présentations, n'hésitez pas à déplacer ou supprimer...
Bref, c'était mon premier post sur ZC...
Thhh- Messages : 4
Date d'inscription : 18/07/2015
Re: Jeune zèbre en roue libre écrit des pavés...
Salut à toi Thhh , bienvenue à toi sur le forum !
J'ai moi aussi traversé des hauts et des bas pendant de nombreuses années avec ma zébritude ,
et je parle là véritablement de sommets d'excellence mais aussi d' abîmes vertigineux, sans mentir,
et à 27 ans, sais-tu, je cherche encore mon équilibre, et la personne qui partagera vraiment ma vie, un vrai partenaire pour moi,
alors tu sais malgré tout ça, à 21 ans, il te reste de l'espoir.
Je sais que ça fais du bien parfois de tout lâcher, alors....il valait mieux le faire !
En attendant bon courage à toi, et ne lâche rien.
Moi aussi, de nombreux défis m'attendent, pas facile forcément de trouver sa voie professionnelle et sa vraie place dans le monde.
Bienvenue à toi Thhh ! Tu as la salutation d'une Etoile....paradoxale.
EtoileduParadoxe- Messages : 336
Date d'inscription : 02/10/2015
Age : 35
Localisation : dans l'univers, dans les étoiles, sous la lune
Re: Jeune zèbre en roue libre écrit des pavés...
Salut jeune z...
Que de détresse, de tristesse...et si tu apprenais juste à sourire et à être positif ...pas pour les autres mais juste pour toi !!
Mais te morfondre c'est peut être ton truc?
Sinon, bouge toi, un cérébral doit s'occuper les mains donc prends ta grat et joue, gueule et ensuite vas au taf!
on as tous des moments hard mais tu t'y complais ou t'avance
Courage!
Que de détresse, de tristesse...et si tu apprenais juste à sourire et à être positif ...pas pour les autres mais juste pour toi !!
Mais te morfondre c'est peut être ton truc?
Sinon, bouge toi, un cérébral doit s'occuper les mains donc prends ta grat et joue, gueule et ensuite vas au taf!
on as tous des moments hard mais tu t'y complais ou t'avance
Courage!
acunamatata- Messages : 80
Date d'inscription : 12/07/2016
Age : 51
Localisation : gironde
Re: Jeune zèbre en roue libre écrit des pavés...
Bonsoir Thhh,
Je me joins aux autres pour te souhaiter la bienvenue sur ZC!
Je suis également musicienne et je sais à quel point cela fait du bien pour s'évader des inquiétudes qui nous habitent.
Je me permets de te suggérer quelques pistes pour faire évoluer ta situation actuelle (enlève la casquette "musicienne", mets celle de "psychologue"): il y a des structures pour t'aider à trouver un emploi, si tu tu sens un peu perdu à ce sujet!
A part le bon vieil Pôle Emploi (tu peux toujours consulter les annonces sans passer par un conseiller si tu n'as pas envie d'étaler ton parcours atypique ), tu peux te rendre à la Mission Locale de ta ville/département.
Ils peuvent t'aider à faire le point ou juste t'accompagner pour trouver un emploi temporaire. Le monde associatif est aussi une piste possible. Pas besoin de passer de coups de fil anxiogènes
Et si la musique te plait, pourquoi ne pas t'inscrire en musicologie finalement? Qu'est-ce qui a coincé?
Autrement, ne serait-ce que pour te remonter le moral, tu pourrais commencer à faire des IRL dans ta région.
Rencontrer des semblables a été une vraie bouffée d'air frais en ce qui me concerne. Et mine de rien, cela aide à recharger ses batteries pour mieux avancer et reprendre son chemin.
Bon courage!
Je me joins aux autres pour te souhaiter la bienvenue sur ZC!
Je suis également musicienne et je sais à quel point cela fait du bien pour s'évader des inquiétudes qui nous habitent.
Je me permets de te suggérer quelques pistes pour faire évoluer ta situation actuelle (enlève la casquette "musicienne", mets celle de "psychologue"): il y a des structures pour t'aider à trouver un emploi, si tu tu sens un peu perdu à ce sujet!
A part le bon vieil Pôle Emploi (tu peux toujours consulter les annonces sans passer par un conseiller si tu n'as pas envie d'étaler ton parcours atypique ), tu peux te rendre à la Mission Locale de ta ville/département.
Ils peuvent t'aider à faire le point ou juste t'accompagner pour trouver un emploi temporaire. Le monde associatif est aussi une piste possible. Pas besoin de passer de coups de fil anxiogènes
Et si la musique te plait, pourquoi ne pas t'inscrire en musicologie finalement? Qu'est-ce qui a coincé?
Autrement, ne serait-ce que pour te remonter le moral, tu pourrais commencer à faire des IRL dans ta région.
Rencontrer des semblables a été une vraie bouffée d'air frais en ce qui me concerne. Et mine de rien, cela aide à recharger ses batteries pour mieux avancer et reprendre son chemin.
Bon courage!
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Jeune zèbre en roue libre écrit des pavés...
Euh... c'est vraiment très dur ce que tu vis actuellement, je ne sais quoi écrire qui ne soit évident. Que d'immenses peines, j'espère que tes joies futures seront à leur mesure.
Pour le boulot, je pense qu'ici où ailleurs tu peux trouver des coachs bénévoles, des idées, des pistes, des méthodes... mais bon, c'est peut être pas l'essentiel, je ne sais pas
Prends soin de toi
Bienvenue
Pour le boulot, je pense qu'ici où ailleurs tu peux trouver des coachs bénévoles, des idées, des pistes, des méthodes... mais bon, c'est peut être pas l'essentiel, je ne sais pas
Prends soin de toi
Bienvenue
- ça fait rager:
- encore un qui joue mieux que moi à la guitare, ok, c'est facile
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Jeune zèbre en roue libre écrit des pavés...
Bienvenu a toi,
Deja de bons conseils, alors je ne vois pas quoi te dire de plus pour l'instant....
Si, je te conseille de parler, comme tu as pu le faire en avouant tes petits mensonges, ou en venant raconter tout cela ici.
Parler, dire ce que l'on veut faire, peut aider a la motivation, a se sortir les doigts comme on dit.
En tout cas, cela a fonctionné pour moi, a chaque fois que j'ai pu formuler mes difficultés, cela m'a motivé a m'en sortir, et quand j'ai formulé mes intentions, cela m'a aidé a les concretiser... la force des mots? Le regards des autres? Je ne sais....
Bon courage!
Bien a toi,
Deja de bons conseils, alors je ne vois pas quoi te dire de plus pour l'instant....
Si, je te conseille de parler, comme tu as pu le faire en avouant tes petits mensonges, ou en venant raconter tout cela ici.
Parler, dire ce que l'on veut faire, peut aider a la motivation, a se sortir les doigts comme on dit.
En tout cas, cela a fonctionné pour moi, a chaque fois que j'ai pu formuler mes difficultés, cela m'a motivé a m'en sortir, et quand j'ai formulé mes intentions, cela m'a aidé a les concretiser... la force des mots? Le regards des autres? Je ne sais....
Bon courage!
Bien a toi,
Invité- Invité
utilisateurdebase- Messages : 787
Date d'inscription : 30/04/2016
Re: Jeune zèbre en roue libre écrit des pavés...
Merci pour toutes vos réponses...
_______
Sinon au rayon des news j'ai eu ma copine au téléphone, avec qui on s'est mis d'accord pour tirer un trait sur cette colloc l'an prochain... donc voilà, je dois me faire à l'idée que je vais quitter la ville où se trouvent tous mes potes, et que je vais devoir revenir chez mon père, et j'ai les boules. J'ai le sentiment d'avoir foutu en l'air l'opportunité de passer une super année, d'autant que j'avais six mois pour trouver un job en ville, bah c'est raté...
J'ai entamé aujourd'hui les démarches du côté du Pôle Emploi et Mission Locale, avec l'aide de la copine de mon père, qui bosse dans un relais service public. La route va être longue...
Cette question m'a fait mal, mais je ne peux pas y répondre négativement, c'est vrai que lors de mes mauvais moments je ne cherche jamais vraiment les échappatoires, j'ai cette tendance à me renfermer sur moi-même et à me complaire dans ma tristesse... qu'est-ce que je dois en tirer?acunamatata a écrit:Que de détresse, de tristesse...et si tu apprenais juste à sourire et à être positif ...pas pour les autres mais juste pour toi !!
Mais te morfondre c'est peut être ton truc?
Plusieurs raisons pour lesquelles ça a coincé : je sortais de deux années de fac soldées par un échec ; je commençais à développer une peur de l'établissement lui-même, j'ai fini par être effrayé de seulement m'en approcher ; jusque-là c'était ma mère qui s'occupait en grande partie des démarches administratives et je n'avais pas la maturité pour prendre le relais ; je n'ai simplement pas admis que ça avait coincé (puisque je continuais à raconter autour de moi que j'allais en cours, alors que je passais mon temps sur ma 3ds à la gare), avant de me mettre face à la réalité le jour où j'ai décampé dans l'idée d'en finir.ADR a écrit:Et si la musique te plait, pourquoi ne pas t'inscrire en musicologie finalement? Qu'est-ce qui a coincé?
Malgré mon immense angoisse de rencontrer des gens inconnus, j'apprécie le conseil, mais je n'ai pas le permis... après je commence à bien connaître les réseaux de bus dans ma région donc pourquoi pas!ADR a écrit:Autrement, ne serait-ce que pour te remonter le moral, tu pourrais commencer à faire des IRL dans ta région.
_______
Sinon au rayon des news j'ai eu ma copine au téléphone, avec qui on s'est mis d'accord pour tirer un trait sur cette colloc l'an prochain... donc voilà, je dois me faire à l'idée que je vais quitter la ville où se trouvent tous mes potes, et que je vais devoir revenir chez mon père, et j'ai les boules. J'ai le sentiment d'avoir foutu en l'air l'opportunité de passer une super année, d'autant que j'avais six mois pour trouver un job en ville, bah c'est raté...
J'ai entamé aujourd'hui les démarches du côté du Pôle Emploi et Mission Locale, avec l'aide de la copine de mon père, qui bosse dans un relais service public. La route va être longue...
Thhh- Messages : 4
Date d'inscription : 18/07/2015
Re: Jeune zèbre en roue libre écrit des pavés...
Thhh a écrit:Merci pour toutes vos réponses...acunamatata a écrit:Que de détresse, de tristesse...et si tu apprenais juste à sourire et à être positif ...pas pour les autres mais juste pour toi !!
Mais te morfondre c'est peut être ton truc?
Cette question m'a fait mal, mais je ne peux pas y répondre négativement, c'est vrai que lors de mes mauvais moments je ne cherche jamais vraiment les échappatoires, j'ai cette tendance à me renfermer sur moi-même et à me complaire dans ma tristesse... qu'est-ce que je dois en tirer?
Je peux me permettre de répondre? Ou tout au plus suggérer une réponse?
Prends le temps pour te morfondre et pleurer sur ton sors. Ca ne sert pas à grand chose de se mentir en disant que tout va bien.
Mais ensuite, il est essentiel de rebondir, de repartir. Sinon cela risque de se transformer en depression...
Thhh a écrit:ADR a écrit:Et si la musique te plait, pourquoi ne pas t'inscrire en musicologie finalement? Qu'est-ce qui a coincé?
Plusieurs raisons pour lesquelles ça a coincé : je sortais de deux années de fac soldées par un échec ; je commençais à développer une peur de l'établissement lui-même, j'ai fini par être effrayé de seulement m'en approcher ; jusque-là c'était ma mère qui s'occupait en grande partie des démarches administratives et je n'avais pas la maturité pour prendre le relais ; je n'ai simplement pas admis que ça avait coincé (puisque je continuais à raconter autour de moi que j'allais en cours, alors que je passais mon temps sur ma 3ds à la gare), avant de me mettre face à la réalité le jour où j'ai décampé dans l'idée d'en finir.
Et si tu retournais sur les lieux avec ton amie? Cela pourrait apaiser ton angoisse.
Et peut-être qu'elle pourrait même t'aider pour les démarches administratives...
Rassure-toi, faut pas être Einstein pour réussir à s'inscrire à la fac
Ils font peut-être des journées portes ouvertes d'ailleurs! Avec des étudiants pour te guider toussa toussa
Thhh a écrit:ADR a écrit:Autrement, ne serait-ce que pour te remonter le moral, tu pourrais commencer à faire des IRL dans ta région.
Malgré mon immense angoisse de rencontrer des gens inconnus, j'apprécie le conseil, mais je n'ai pas le permis... après je commence à bien connaître les réseaux de bus dans ma région donc pourquoi pas!
Faut-il nécessairement un véhicule pour te rendre aux IRL de ton coin?
Tu peux commencer par jeter un oeil à la section dédiée à cet effet et voir ce qui s'organise. Si une activité te tente, etc etc
Cela ne t'engage à rien!
Et comme pour la fac, si tu pense que ton amie fait aussi partie du club, tu pourrais lui proposer de t'accompagner.
Encore une fois, cela pourrait minimiser le côté anxiogène.
_______
Thhh a écrit:Sinon au rayon des news j'ai eu ma copine au téléphone, avec qui on s'est mis d'accord pour tirer un trait sur cette colloc l'an prochain... donc voilà, je dois me faire à l'idée que je vais quitter la ville où se trouvent tous mes potes, et que je vais devoir revenir chez mon père, et j'ai les boules. J'ai le sentiment d'avoir foutu en l'air l'opportunité de passer une super année, d'autant que j'avais six mois pour trouver un job en ville, bah c'est raté...
J'ai entamé aujourd'hui les démarches du côté du Pôle Emploi et Mission Locale, avec l'aide de la copine de mon père, qui bosse dans un relais service public. La route va être longue...
Mais c'est très bien ça
Je trouve que c'est une excellente nouvelle!
Ne sois pas si pessimiste - sentiment d'avoir foutu en l'air l'opportunité de passer une super année - on a un peu tendance à ressentir les choses de manière exacerbée. Tu as encore un peu de temps devant toi pour paufiner l'organisation de l'année scolaire qui arrive!
Courage, tu es sur la bonne voie
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
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