Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
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Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Bonjour à tous,
Après un parcours universitaire et pro chaotique mais brillant, je réfléchis à faire une thèse (en informatique, statistique, cartographie) ... Sauf que j'oscille entre "fonce, tu sais que si tu t'éclates sur un sujet, tu peux bosser 40h voire plus" et "surtout ne fais pas ça, tu sais bien que tu ne supporteras pas le stress ni les gens"...
Je sors d'un stage en labo de recherche, c'était sympa, j'avais un contrat de 35H mais je bossais un peu plus par intérêt (sans compter des devoirs maison à faire et des problèmes administratifs à régler).
Sauf que souvent je rentre crevée (quand je vous dis que je soupçonne un Asperger...), là au bout de six mois, j'ai bien besoin de vacances, et que, avec un poste en alternance à 40h/semaine, j'ai craqué (fatigue -> infection -> démission).
Sauf que au labo où j'étais, j'avais pas l'impression que les thésards bossaient comme des malades (sauf ceux à la fin).
Sauf que bon, presque la moitié des thésards abandonnent. Et que les burn-out en thèse, c'est connu.
J'aimerais des témoignages de docteurs (ou non...), sur : est-ce que une thèse de doctorat c'est vraiment du taf à 70h/semaine sans vacances ? ou juste "un peu plus" que la normale, donc supportable sachant qu'on "s'éclate" et qu'on peut gérer son emploi du temps, bosser un peu chez soi ? Est-ce que ça dépend des labos ?
Votre avis ?
Merci !
Après un parcours universitaire et pro chaotique mais brillant, je réfléchis à faire une thèse (en informatique, statistique, cartographie) ... Sauf que j'oscille entre "fonce, tu sais que si tu t'éclates sur un sujet, tu peux bosser 40h voire plus" et "surtout ne fais pas ça, tu sais bien que tu ne supporteras pas le stress ni les gens"...
Je sors d'un stage en labo de recherche, c'était sympa, j'avais un contrat de 35H mais je bossais un peu plus par intérêt (sans compter des devoirs maison à faire et des problèmes administratifs à régler).
Sauf que souvent je rentre crevée (quand je vous dis que je soupçonne un Asperger...), là au bout de six mois, j'ai bien besoin de vacances, et que, avec un poste en alternance à 40h/semaine, j'ai craqué (fatigue -> infection -> démission).
Sauf que au labo où j'étais, j'avais pas l'impression que les thésards bossaient comme des malades (sauf ceux à la fin).
Sauf que bon, presque la moitié des thésards abandonnent. Et que les burn-out en thèse, c'est connu.
J'aimerais des témoignages de docteurs (ou non...), sur : est-ce que une thèse de doctorat c'est vraiment du taf à 70h/semaine sans vacances ? ou juste "un peu plus" que la normale, donc supportable sachant qu'on "s'éclate" et qu'on peut gérer son emploi du temps, bosser un peu chez soi ? Est-ce que ça dépend des labos ?
Votre avis ?
Merci !
Dernière édition par Shamrock le Mar 2 Aoû 2016 - 15:30, édité 1 fois
Shamrock- Messages : 936
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 39
Localisation : Alsace
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
L'art d'une thèse, c'est comme un marathon : réussir à faire beaucoup, mais savoir se maîtriser et détecter les moments où il faut décrocher un peu pour éviter l'overdose (enfin je dis ça, mais meme mon thésard ne m'écoute pas quand je lui dit de lever le pied... et bam, burn out)...
Invité- Invité
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Tout dépend ce qu'on appelle surdoué. Si c'est être un esprit original et créatif, qui peut se passionner pour un sujet tout en ayant de gros doutes parfois, le temps long de la thèse de doctorat devrait lui convenir, s'il a choisi ce qui l'intéressait particulièrement, s'il n'est pas détourné par trop de contingences extérieures et s'il est bien suivi par son directeur.
C'est-à-dire que la thèse me semble mieux correspondre à ce type de profil que l'agrégation, où le temps est plus court, et surtout où l'on est en concurrence avec de gros travailleurs qui sont capables de s'investir sans se relâcher ni se laisser impressionner par le fait qu'il y a un nombre de place très limité.
C'est-à-dire que la thèse me semble mieux correspondre à ce type de profil que l'agrégation, où le temps est plus court, et surtout où l'on est en concurrence avec de gros travailleurs qui sont capables de s'investir sans se relâcher ni se laisser impressionner par le fait qu'il y a un nombre de place très limité.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Ya des directeurs de thèse qui suivent bien leur thésard? Je savais pas
Plus sérieusement, je pense que la question première, c'est "a quoi ça va me servir?"
Parce que franchement, aujourd'hui, je me demande bien pourquoi j'en ai fait une. Et ca m'a mis des bâtons dans les roues pour trouver du taf hors recherche.
Initialement, je voulais faire de la recherche, après la thèse, surtout pas. Pour des raisons tout à fait personnelles (précarité de l'emploi tant qu'on n'a pas un poste de maître de conf, faut beaucoup bouger et avec mes animaux c'est galère...)
De mes copines thésées, j'en ai une seule qui a un poste fixe 5ans après. Ma petite sœur vient elle aussi d'abandonner la recherche, envie de faire un gosse et marre de ces situations précaires. Et c'est pas faut d'être brillante! Et d'avoir bougé à l'étranger.
Moi j'ai arrêté des la fin de la thèse. La recherche me manque, mais le stress financier moins...
Pour ce qui est de la thèse en elle même, je dirai que ça dépend de divers paramètres. Déjà le labo en lui même, l'ambiance, et donc forcément le directeur de thèse. Soit on te met la pression, soit au contraire on te lâche dans la nature. Des fois les deux en même temps lol yen a que ca booste, moi ca m'a paralysée.
Niveau quantité de travail, ça dépend du sujet, des méthodes de travail et de la motivation du thésard.
Dès thésards qui se la coulent douce, yen a un paquet. Moi la première (et j'en ai bien honte gros problème de procrastination, je bossais par intermittence, des moments à fond et des moments que dalle)
Selon le sujet aussi...
Perso j'avais des periodes de bourre, au printemps, quand il fallait faire reproduire mes poissons' des semaines super chargées, levée à 4h30 avec le soleil pour pas louper le moment de ponte, puis rentrée à 10h le soir, pendant un bon mois. Ensuite les analyses je les programmais comme je voulais, c'était plus cool.
Le plus stressant était quand il fallait faire des posters/présentation / rapport. Enfin moi ça me stressait. D'autres le vivent bien, ca les stimule.
En résumé, c'est pas non plus le bagne, on peut gérer son temps, et on a le droit de mettre des limites à ses chefs (ce que je savais pas faire lol)
Je pense que ça dépend surtout de ton caractère et ta gestion du stress.
Clairement je suis pas bonne pour ca.
Mais si c'était à refaire, je referais, et sûrement pas comme j'ai fait' je changerais tout ^^
Une nenette disait lors de sa soutenance de thèse (elle soutenait quelques mois après avoir terminé la thèse ayant débuté un boulot d'ingénieur) : "depuis que je suis ingénieur, je sais ce que c'est que travailler, la thèse à côté c'est de la rigolade"
Ca m'a choqué sur le moment, aujourd'hui que je suis prof, et que je travaille au rythme qu'on m'a imposé, et non le mien, ben je suis assez d'accord avec ca.
Plus sérieusement, je pense que la question première, c'est "a quoi ça va me servir?"
Parce que franchement, aujourd'hui, je me demande bien pourquoi j'en ai fait une. Et ca m'a mis des bâtons dans les roues pour trouver du taf hors recherche.
Initialement, je voulais faire de la recherche, après la thèse, surtout pas. Pour des raisons tout à fait personnelles (précarité de l'emploi tant qu'on n'a pas un poste de maître de conf, faut beaucoup bouger et avec mes animaux c'est galère...)
De mes copines thésées, j'en ai une seule qui a un poste fixe 5ans après. Ma petite sœur vient elle aussi d'abandonner la recherche, envie de faire un gosse et marre de ces situations précaires. Et c'est pas faut d'être brillante! Et d'avoir bougé à l'étranger.
Moi j'ai arrêté des la fin de la thèse. La recherche me manque, mais le stress financier moins...
Pour ce qui est de la thèse en elle même, je dirai que ça dépend de divers paramètres. Déjà le labo en lui même, l'ambiance, et donc forcément le directeur de thèse. Soit on te met la pression, soit au contraire on te lâche dans la nature. Des fois les deux en même temps lol yen a que ca booste, moi ca m'a paralysée.
Niveau quantité de travail, ça dépend du sujet, des méthodes de travail et de la motivation du thésard.
Dès thésards qui se la coulent douce, yen a un paquet. Moi la première (et j'en ai bien honte gros problème de procrastination, je bossais par intermittence, des moments à fond et des moments que dalle)
Selon le sujet aussi...
Perso j'avais des periodes de bourre, au printemps, quand il fallait faire reproduire mes poissons' des semaines super chargées, levée à 4h30 avec le soleil pour pas louper le moment de ponte, puis rentrée à 10h le soir, pendant un bon mois. Ensuite les analyses je les programmais comme je voulais, c'était plus cool.
Le plus stressant était quand il fallait faire des posters/présentation / rapport. Enfin moi ça me stressait. D'autres le vivent bien, ca les stimule.
En résumé, c'est pas non plus le bagne, on peut gérer son temps, et on a le droit de mettre des limites à ses chefs (ce que je savais pas faire lol)
Je pense que ça dépend surtout de ton caractère et ta gestion du stress.
Clairement je suis pas bonne pour ca.
Mais si c'était à refaire, je referais, et sûrement pas comme j'ai fait' je changerais tout ^^
Une nenette disait lors de sa soutenance de thèse (elle soutenait quelques mois après avoir terminé la thèse ayant débuté un boulot d'ingénieur) : "depuis que je suis ingénieur, je sais ce que c'est que travailler, la thèse à côté c'est de la rigolade"
Ca m'a choqué sur le moment, aujourd'hui que je suis prof, et que je travaille au rythme qu'on m'a imposé, et non le mien, ben je suis assez d'accord avec ca.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Merci pour vos réponses. :-) C'est plutôt positif...
Chuna, euh j'ai vu une grosse contradiction
"Parce que franchement, aujourd'hui, je me demande bien pourquoi j'en ai fait une "
"Mais si c'était à refaire, je referais,"
Pour ce qui est de l'utilité, c'est en informatique, il y a plus de débouchés.
Moi rédiger ne me stresse pas. J'aime bien, au contraire.
Chuna, euh j'ai vu une grosse contradiction
"Parce que franchement, aujourd'hui, je me demande bien pourquoi j'en ai fait une "
"Mais si c'était à refaire, je referais,"
Pour ce qui est de l'utilité, c'est en informatique, il y a plus de débouchés.
Moi rédiger ne me stresse pas. J'aime bien, au contraire.
Shamrock- Messages : 936
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 39
Localisation : Alsace
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Lol ben on a le droit de se faire plaisir dans la vie, non ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
ça c'est bien vrai !
Shamrock- Messages : 936
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 39
Localisation : Alsace
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Bonjour,
Je fais partie des anciens thésards qui ont malheureusement largué (sur un coup de tête un peu stupide, a posteriori.) leur thèse alors qu'elle était bien bien avancée.... Tout dépend de la discipline - dans la mienne, l'histoire et la philosophie des sciences - disons qu'il fallait surtout bosser régulièrement...pas comme un malade, mais régulièrement : 30 à 40 heures par semaine, je dirais....faut de la persévérance, en somme. Au delà, il faut vraiment trouver un sujet qui te plait ! C'est essentiel, car tu vas y passer 3, 4 ou 5 années de ta vie. Note que trop souvent, ayant proposé un sujet qui t'intéresse vraiment, tu es discrètement réorienté par ton directeur de recherche, vers quelque chose qui lui, l'intéresse....l'air de rien, tu acceptes ces modifications, par complaisance. Et au bout du compte, tu t'aperçois que le sujet ainsi transformé ne te passionne pas tant que cela. C'est un risque. Voilà ma petite expérience...
Je fais partie des anciens thésards qui ont malheureusement largué (sur un coup de tête un peu stupide, a posteriori.) leur thèse alors qu'elle était bien bien avancée.... Tout dépend de la discipline - dans la mienne, l'histoire et la philosophie des sciences - disons qu'il fallait surtout bosser régulièrement...pas comme un malade, mais régulièrement : 30 à 40 heures par semaine, je dirais....faut de la persévérance, en somme. Au delà, il faut vraiment trouver un sujet qui te plait ! C'est essentiel, car tu vas y passer 3, 4 ou 5 années de ta vie. Note que trop souvent, ayant proposé un sujet qui t'intéresse vraiment, tu es discrètement réorienté par ton directeur de recherche, vers quelque chose qui lui, l'intéresse....l'air de rien, tu acceptes ces modifications, par complaisance. Et au bout du compte, tu t'aperçois que le sujet ainsi transformé ne te passionne pas tant que cela. C'est un risque. Voilà ma petite expérience...
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Chuna, oui : il y a des directeurs de thèse qui suivent bien leurs thésards. Dans le labo où j'étais il y en avait un qui passait pour avoir cette qualité. Il avait ouvert avec sa propre thèse un nouveau domaine et il y avait du travail pour continuer dans cette voie; peut-être était-ce lié, même son caractère devait jouer aussi. Sans doute être un peu encadré m'aurait mieux convenu. Mais je ne comptais pas m'inscrire directement dans les pas de quelqu'un; j'essayais de trouver une voie qui me serait propre, même si je n'imaginais pas pouvoir être tellement novateur; enfin c'était assez flou, ce qui n'est sans doute pas une bonne chose.
Alors j'ai choisi un autre directeur de thèse, qui avait un parcours de recherche plus général, ce qui me convenait mieux. Ce n'était pas le même genre : plus sympathique mais pas aussi attentif à ce que faisaient ses thésards, ne serait-ce que parce qu'il en avait déjà plusieurs lui aussi quand je suis allé lui demander de diriger ma thèse. J'aurais dû lui courir après; je le savais pourtant mais j'avais de grosses réticences à faire cela; et je ne suis presque jamais allé le trouver. Combien de fois ne me suis-je pas dit, après son cours, que je devais aller lui parler... Mais il était déjà occupé avec d'autres, et puis j'aurais dû préparer un peu plus ce que j'avais à lui dire.
J'ai donc tenté de travailler seul, dans mon coin, en suivant juste le cours et le séminaire du labo, et en fréquentant à peine les autres étudiants. Cela ne pouvait pas mener à grand-chose avec la faible motivation que j'avais. J'ai abandonné quand j'ai dû partir au service militaire. Cela n'aurait pas était si gênant de continuer, puisque j'avais un poste de scientifique à Paris, que j'avais droit à deux après-midis par semaine pour suivre des cours et que je n'étais pas astreint à résider en caserne. Mais ce n'était pas la peine d'insister.
Alors j'ai choisi un autre directeur de thèse, qui avait un parcours de recherche plus général, ce qui me convenait mieux. Ce n'était pas le même genre : plus sympathique mais pas aussi attentif à ce que faisaient ses thésards, ne serait-ce que parce qu'il en avait déjà plusieurs lui aussi quand je suis allé lui demander de diriger ma thèse. J'aurais dû lui courir après; je le savais pourtant mais j'avais de grosses réticences à faire cela; et je ne suis presque jamais allé le trouver. Combien de fois ne me suis-je pas dit, après son cours, que je devais aller lui parler... Mais il était déjà occupé avec d'autres, et puis j'aurais dû préparer un peu plus ce que j'avais à lui dire.
J'ai donc tenté de travailler seul, dans mon coin, en suivant juste le cours et le séminaire du labo, et en fréquentant à peine les autres étudiants. Cela ne pouvait pas mener à grand-chose avec la faible motivation que j'avais. J'ai abandonné quand j'ai dû partir au service militaire. Cela n'aurait pas était si gênant de continuer, puisque j'avais un poste de scientifique à Paris, que j'avais droit à deux après-midis par semaine pour suivre des cours et que je n'étais pas astreint à résider en caserne. Mais ce n'était pas la peine d'insister.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Moi je suis en sciences. Donc je ne choisis pas un sujet (je postule à des offres de thèse comme un emploi) ni l'encadrant...
Mais celui que j'ai repéré est intéressant.
Mais celui que j'ai repéré est intéressant.
Shamrock- Messages : 936
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 39
Localisation : Alsace
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
C'est certain que bosser seul dans son coin, c'est pas forcément évident...
Du coup, tu as fait quoi, après, Pieyre?
Des directeurs de thèse chouettes, yen a, c'est certain. Moi j'ai pas trop eu de chance. Il était trop directif, tout en me laissant me démerder, voulait que je prenne des initiatives mais pas trop, bref pour moi à cette époque, c'était pas ce qu'il me fallait.
Puis il me faisait peur
Aujourd'hui, je ferais différemment, je pense.
Puis je me suis retrouvée avec une nana qui venait d'arriver dans le labo, qui m'a pris pour une petite étudiante (à presque 30 ans, merde quoi), qui a pris les choses en main, tellement que j'ai perdu toute liberté à pas savoir dire non, alors que j'aurais pu en tirer profit. J'ai eu l'impression qu'elle me volait mes résultats.
D'ailleurs, elle est allée en Inde présenter mes données, à la place
Là où je me suis bien marrée, c'est qu'ensuite, elle a présenté mes données alors que j'étais partie à un congrée, et qu'elle a jamais su répondre aux questions, je me suis dit juste retour des choses
J'ai failli tout larguer un mois avant de soutenir, tellement j'en avais ras le bol du stress. Mais bon, au bout de 4 ans, tout de même, ça aurait été con ^^
Du coup, tu as fait quoi, après, Pieyre?
Des directeurs de thèse chouettes, yen a, c'est certain. Moi j'ai pas trop eu de chance. Il était trop directif, tout en me laissant me démerder, voulait que je prenne des initiatives mais pas trop, bref pour moi à cette époque, c'était pas ce qu'il me fallait.
Puis il me faisait peur
Aujourd'hui, je ferais différemment, je pense.
Puis je me suis retrouvée avec une nana qui venait d'arriver dans le labo, qui m'a pris pour une petite étudiante (à presque 30 ans, merde quoi), qui a pris les choses en main, tellement que j'ai perdu toute liberté à pas savoir dire non, alors que j'aurais pu en tirer profit. J'ai eu l'impression qu'elle me volait mes résultats.
D'ailleurs, elle est allée en Inde présenter mes données, à la place
Là où je me suis bien marrée, c'est qu'ensuite, elle a présenté mes données alors que j'étais partie à un congrée, et qu'elle a jamais su répondre aux questions, je me suis dit juste retour des choses
J'ai failli tout larguer un mois avant de soutenir, tellement j'en avais ras le bol du stress. Mais bon, au bout de 4 ans, tout de même, ça aurait été con ^^
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
J'étais en doctorat de mathématique, donc il aurait été possible de travailler seul, sinon d'aller trouver les quelques personnes qui poursuivaient des recherches qui m'intéressaient.
Après, je n'ai pas eu de peine à trouver un emploi d'ingénieur informaticien. Mais là, même chose : pas suffisamment de motivation. J'ai dû démissionner au bout d'un an. Ensuite j'ai repris des études, en philosophie, j'ai enseigné en lycée, puis en indépendant. Je n'avais pas autant ces problèmes de motivation, du moment que je n'avais pas grand-chose à préparer. Mais cela ne convenait pas tout à fait non plus. Je ne dois pas être fait pour le travail !
Après, je n'ai pas eu de peine à trouver un emploi d'ingénieur informaticien. Mais là, même chose : pas suffisamment de motivation. J'ai dû démissionner au bout d'un an. Ensuite j'ai repris des études, en philosophie, j'ai enseigné en lycée, puis en indépendant. Je n'avais pas autant ces problèmes de motivation, du moment que je n'avais pas grand-chose à préparer. Mais cela ne convenait pas tout à fait non plus. Je ne dois pas être fait pour le travail !
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Sacré parcours!... Toi aussi, tu es un caméléon.
- HS:
- Je suis prof aussi, actuellement, et assez peu motivée. Mais bon, j'aime les gosses, donc ça va. Je me laisse la possibilité de bosser à côté, ça me convient pas si mal. Même si je râle souvent à cause du salaire (je suis vacataire). Du coup, je suis pas certaine de vouloir passer le concours.
L'idéal serait d'avoir 2 boulots à la fois
La thèse m'a permis ça : de savoir m'adapter, et de pouvoir enseigner...
ce qui est pas si mal que ça si on y réfléchit bien.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
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Localisation : Landes
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Tu veux faire du sig ?
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Oui, tout à fait.Kalthu a écrit:Tu veux faire du sig ?
Shamrock- Messages : 936
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 39
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Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
SIG : Système d'information géographique ? Service d'information du gouvernement ?
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
oui c'est çaPieyre a écrit:SIG : Système d'information géographique ?
Shamrock- Messages : 936
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 39
Localisation : Alsace
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Je me permets d'ajouter quelques points:
- ce qu'on appelle communément un doctorat ne relève pas que de la thèse, d'où sans doute un nombre d'heures de travail qui peut sembler excessif: si tu décroches une alloc' et un monitorat, tu auras des heures d'enseignement à donner (64h/an, si mes souvenirs sont bons); il y a également quelques modules socio-professionnels à suivre; enfin, écrire une thèse ne suffit pas : pour faire connaître tes travaux (et de toute façon valider l'avis de soutenance), il te faudra écrire des articles, voire diriger des ouvrages scientifiques, organiser des journées d'études/colloques/séminaires, etc. C'est un peu à ce niveau que je me suis personnellement ajouté énormément de travail, qui s'est avéré payant puisque ça m'a permis d'avoir une bonne vision de mon sujet/corpus (spé. littérature), mais aussi d'élargir mon éventail de recherches et, il faut bien le dire, de savoir-faire, d'expérience.
- travailler un nombre incalculable d'heures ne m'a jamais dérangée. Mais avoir la chance de choisir mon sujet, de A à Z, a beaucoup joué, je m'y suis donc adonnée corps et âme (amen), sans souci : c'est ma passion principale. Chacun appréhende le doctorat comme bon lui semble : certains n'y voient qu'un marchepied vers un "vrai" emploi, d'autres comme une quête identitaire (ce qui s'est révélé être mon cas); certains parviennent à s'organiser et à se lancer dès le début, d'autres non (ce qui a aussi été mon cas... trop?/plein de projets menés en parallèle).
- être bien suivi ou non par son directeur de thèse n'a pas vraiment d'importance ou d'influence : si tu entreprends une thèse, tu te dois d'être indépendant et surtout de savoir ce que tu veux. Ton directeur est avant tout là pour recadrer ton travail en cas de doute ou de déroute, et il sera surtout ton premier lecteur critique, ce regard autre/neuf qui te manquera forcément. Et il n'y a pas que lui pour te conseiller et/ou ouvrir des pistes/perspectives ou que sais-je : assister/participer à divers événements scientifiques te fera rencontrer d'autres chercheurs qui pourront t'aiguiller au cours d'une conversation, par exemple. Car non, on n'est pas si seul-e que ça en thèse, on l'est si on le veut, quand on le désire et quand c'est nécessaire, mais il y a aussi tout un encadrement plus large, plus diffus, qui provient des divers contacts que tu te feras dès lors.
Pour résumer : fonce!
- ce qu'on appelle communément un doctorat ne relève pas que de la thèse, d'où sans doute un nombre d'heures de travail qui peut sembler excessif: si tu décroches une alloc' et un monitorat, tu auras des heures d'enseignement à donner (64h/an, si mes souvenirs sont bons); il y a également quelques modules socio-professionnels à suivre; enfin, écrire une thèse ne suffit pas : pour faire connaître tes travaux (et de toute façon valider l'avis de soutenance), il te faudra écrire des articles, voire diriger des ouvrages scientifiques, organiser des journées d'études/colloques/séminaires, etc. C'est un peu à ce niveau que je me suis personnellement ajouté énormément de travail, qui s'est avéré payant puisque ça m'a permis d'avoir une bonne vision de mon sujet/corpus (spé. littérature), mais aussi d'élargir mon éventail de recherches et, il faut bien le dire, de savoir-faire, d'expérience.
- travailler un nombre incalculable d'heures ne m'a jamais dérangée. Mais avoir la chance de choisir mon sujet, de A à Z, a beaucoup joué, je m'y suis donc adonnée corps et âme (amen), sans souci : c'est ma passion principale. Chacun appréhende le doctorat comme bon lui semble : certains n'y voient qu'un marchepied vers un "vrai" emploi, d'autres comme une quête identitaire (ce qui s'est révélé être mon cas); certains parviennent à s'organiser et à se lancer dès le début, d'autres non (ce qui a aussi été mon cas... trop?/plein de projets menés en parallèle).
- être bien suivi ou non par son directeur de thèse n'a pas vraiment d'importance ou d'influence : si tu entreprends une thèse, tu te dois d'être indépendant et surtout de savoir ce que tu veux. Ton directeur est avant tout là pour recadrer ton travail en cas de doute ou de déroute, et il sera surtout ton premier lecteur critique, ce regard autre/neuf qui te manquera forcément. Et il n'y a pas que lui pour te conseiller et/ou ouvrir des pistes/perspectives ou que sais-je : assister/participer à divers événements scientifiques te fera rencontrer d'autres chercheurs qui pourront t'aiguiller au cours d'une conversation, par exemple. Car non, on n'est pas si seul-e que ça en thèse, on l'est si on le veut, quand on le désire et quand c'est nécessaire, mais il y a aussi tout un encadrement plus large, plus diffus, qui provient des divers contacts que tu te feras dès lors.
Pour résumer : fonce!
C- Messages : 268
Date d'inscription : 11/11/2015
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Le probleme principal du (j'ai des amis thésards) thesard c'est de trouver du boulot en fac apres.
les places en fac sont cheres ... qui dit these dit pas toujours poste
et les thésards n'ont pas bonne presse en entreprise, on prefere un bac+5 a un bac+7
faire une these pour se retrouver au chomdu, pas terrible du tout
Moi-même qui ait plusieurs masters (obtenus avec les plus hautes notes) y compris en reconversion la plus grosse deception c'etait pas les etudes mais plutot de decouvrir le marché du travail merdique a l'arrivée
les places en fac sont cheres ... qui dit these dit pas toujours poste
et les thésards n'ont pas bonne presse en entreprise, on prefere un bac+5 a un bac+7
faire une these pour se retrouver au chomdu, pas terrible du tout
Moi-même qui ait plusieurs masters (obtenus avec les plus hautes notes) y compris en reconversion la plus grosse deception c'etait pas les etudes mais plutot de decouvrir le marché du travail merdique a l'arrivée
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Le problème principal vient de ceux qui parlent sans savoir. Les amis de nos amis ne sont pas nos amis, "comme on dit".
La fac est chère, elle peut aussi être chair sitôt qu'on se l'approprie, qu'on s'en repaît ou revêt un masque supplémentaire, ou un drap (ou linceul), c'est selon .
Pour avoir bonne presse, peut-être tenter l'éditionon est sérieux jusqu'à bac-1 (soit 17 ans, pour ceux qui suivent, ou pas)
Faire une thèse pour espérer avoir un job, c'est ça qu'est pas terrible du tout. La thèse, c'est un travail en soi, un travail sur soi, elle peut certes servir pour plus tard, mais la considérer comme une simple ligne à ajouter à son CV, en faire un appât destiné aux grands manitous, c'est un peu noyerla passion le poisson...
signé : Moi-même qui ai... marché... beaucoup, cet été, et qui recherche désormais un post doc...
La fac est chère, elle peut aussi être chair sitôt qu'on se l'approprie, qu'on s'en repaît ou revêt
Pour avoir bonne presse, peut-être tenter l'édition
Faire une thèse pour espérer avoir un job, c'est ça qu'est pas terrible du tout. La thèse, c'est un travail en soi, un travail sur soi, elle peut certes servir pour plus tard, mais la considérer comme une simple ligne à ajouter à son CV, en faire un appât destiné aux grands manitous, c'est un peu noyer
signé : Moi-même qui ai... marché... beaucoup, cet été, et qui recherche désormais un post doc...
C- Messages : 268
Date d'inscription : 11/11/2015
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
C a écrit:Le problème principal vient de ceux qui parlent sans savoir. Les amis de nos amis ne sont pas nos amis, "comme on dit".
La fac est chère, elle peut aussi être chair sitôt qu'on se l'approprie, qu'on s'en repaît ou revêtun masque supplémentaire, ou un drap (ou linceul), c'est selon.
Pour avoir bonne presse, peut-être tenter l'éditionon est sérieux jusqu'à bac-1 (soit 17 ans, pour ceux qui suivent, ou pas)
Faire une thèse pour espérer avoir un job, c'est ça qu'est pas terrible du tout. La thèse, c'est un travail en soi, un travail sur soi, elle peut certes servir pour plus tard, mais la considérer comme une simple ligne à ajouter à son CV, en faire un appât destiné aux grands manitous, c'est un peu noyerla passionle poisson...
signé : Moi-même qui ai... marché... beaucoup, cet été, et qui recherche désormais un post doc...
on peut savoir a quoi sert une these si c'est pas pour enseigner et la recherche ?
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Demande à Igor et Grichka Bogdanov...
Invité- Invité
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Salut Shmarock,
Je finis un doctorat de mathématiques appliquées, en un peu plus de 4 ans (donc bon ... j'ai trainé, mais dans des limites encore acceptables). Pour moi, ça a alterné entre semaines où je ne glandais rien et semaines assez productives ... sauf sur la fin, pour la rédaction, où il a bien fallu que je me motive à me lever le matin. J'ai l'impression que la charge de travail était autour de "normal +" (sauf en période de rédaction) pour tous mes co-thésards, sauf ceux qui le voulaient vraiment et venaient travailler le week-end par passion. Et on prenait tous des vacances (en profitant parfois du voyage payé par le labo pour une conférence ... d'ailleurs les conférences sont des moments de détente aussi, même si on y est pour le boulot).
Les maths, l'informatique et d'autres disciplines théoriques ont cet avantage que tu décris de pouvoir être travaillées n'importe où (pas de contraintes horaires dues aux expériences en cours ...), ce qui peut en effet aider en rendant l'emploi du temps très flexible.
Après, ça reste une expérience particulière, concernant mon labo. Je t'invite vivement à bien regarder le cadre, les gens avec qui tu vas travailler avant de te lancer dans une thèse. N'hésite pas à poser plein de questions, ça sera normalement très bien accueilli (et sinon, ce sera un mauvais point pour eux). En particulier, et je suis en désaccord avec C sur ce point (mais peut-être est-ce une différence "culturelle" due à nos disciplines respectives), ton directeur de thèse et tes autres éventuels encadrants seront tes interlocuteurs privilégiés pendant -au moins- 3 ans, il est donc important que tu "le courant passe bien", d'une part, et que tu sois confiant sur leur capacité à t'encadrer. N'hésite pas à contacter leurs thésards ou ex-thésards pour savoir comment ça s'est passé / ce qu'il faut savoir.
Bon courage !
Shamrock a écrit:J'aimerais des témoignages de docteurs (ou non...), sur : est-ce que une thèse de doctorat c'est vraiment du taf à 70h/semaine sans vacances ? ou juste "un peu plus" que la normale, donc supportable sachant qu'on "s'éclate" et qu'on peut gérer son emploi du temps, bosser un peu chez soi ? Est-ce que ça dépend des labos ?
Votre avis ?
Je finis un doctorat de mathématiques appliquées, en un peu plus de 4 ans (donc bon ... j'ai trainé, mais dans des limites encore acceptables). Pour moi, ça a alterné entre semaines où je ne glandais rien et semaines assez productives ... sauf sur la fin, pour la rédaction, où il a bien fallu que je me motive à me lever le matin. J'ai l'impression que la charge de travail était autour de "normal +" (sauf en période de rédaction) pour tous mes co-thésards, sauf ceux qui le voulaient vraiment et venaient travailler le week-end par passion. Et on prenait tous des vacances (en profitant parfois du voyage payé par le labo pour une conférence ... d'ailleurs les conférences sont des moments de détente aussi, même si on y est pour le boulot).
Les maths, l'informatique et d'autres disciplines théoriques ont cet avantage que tu décris de pouvoir être travaillées n'importe où (pas de contraintes horaires dues aux expériences en cours ...), ce qui peut en effet aider en rendant l'emploi du temps très flexible.
Après, ça reste une expérience particulière, concernant mon labo. Je t'invite vivement à bien regarder le cadre, les gens avec qui tu vas travailler avant de te lancer dans une thèse. N'hésite pas à poser plein de questions, ça sera normalement très bien accueilli (et sinon, ce sera un mauvais point pour eux). En particulier, et je suis en désaccord avec C sur ce point (mais peut-être est-ce une différence "culturelle" due à nos disciplines respectives), ton directeur de thèse et tes autres éventuels encadrants seront tes interlocuteurs privilégiés pendant -au moins- 3 ans, il est donc important que tu "le courant passe bien", d'une part, et que tu sois confiant sur leur capacité à t'encadrer. N'hésite pas à contacter leurs thésards ou ex-thésards pour savoir comment ça s'est passé / ce qu'il faut savoir.
Bon courage !
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Merci à tous pour vos réponses. :-)
"je le sens pas" pour une que je visais (profs, lieux...), et y'a pas que la thèse. Mais ça reste dans mes projets à moyen terme... :-)
"je le sens pas" pour une que je visais (profs, lieux...), et y'a pas que la thèse. Mais ça reste dans mes projets à moyen terme... :-)
Shamrock- Messages : 936
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 39
Localisation : Alsace
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
zebrepat a écrit:Le probleme principal du (j'ai des amis thésards) thesard c'est de trouver du boulot en fac apres.
les places en fac sont cheres ... qui dit these dit pas toujours poste
et les thésards n'ont pas bonne presse en entreprise, on prefere un bac+5 a un bac+7
Comme pour tout, "ça dépend".
Il y a des secteurs où les places comme chercheur ou enseignant-chercheur sont très, très chères : ma femme, en aménagement-urbanisme, a mis 5 ans avant d'avoir un poste de MCF. Tous les ans au mois de juin, c'était auditions (généralement il y avait 2 ou 3 postes par an) puis "où serait-je en septembre" ? Je me souviens même d'une année où il n'y a eu AUCUN poste de proposé sur tout le territoire français.
Il y a des secteurs où les financements sont plus importants : en nanomatériaux par exemple, en biologie-santé, etc.
En ce qui concerne les entreprises, là aussi, ça dépend des secteurs et surtout ça a beaucoup changé. Ce que tu dis étais exact au moment où je cherchais du boulot (j'ai un DESS, pas une thèse), mais aujourd'hui, les grands groupes qui recrutent en R&D demandent essentiellement des docteurs. Du moins, c'est ce que je constate dans mon domaine (matériaux).
En tous cas, je pense qu'avant de s'engager dans une thèse, il faut savoir pourquoi on le fait.
fift- Messages : 8846
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
Shamrock a écrit:est-ce que une thèse de doctorat c'est vraiment du taf à 70h/semaine sans vacances ? ou juste "un peu plus" que la normale, donc supportable sachant qu'on "s'éclate" et qu'on peut gérer son emploi du temps, bosser un peu chez soi ? Est-ce que ça dépend des labos ?
En fait, il existe un grande secret, une illusion qui veut que les thésards viennent au labo pour donner à tous les présents (directeur de thèse, chercheurs, autres doctorants) l'impression de bosser d'arrache-pied H24 7/7, alors que tous procrastinent au maximum en jouant à League of Legend ou en surfant sur Facebook, mais en faisant semblant d'être épuisé et en ressentant (ou feignant de ressentir) une grande empathie pour leurs condisciples dans une souffrance partagée. Ainsi, tout le monde pense que c'est un véritable enfer pendant trois ans (ou cinq, ou sept), tandis qu'en réalité l'essentiel des progrès de la science et de l'avancée de la thèse est effectué en s'endormant, au bar, à la cafétéria (ou en battant le record de vitesse au démineur).
Du coup, pas d'inquiétude, on s'éclate vraiment !
Invité- Invité
Shamrock- Messages : 936
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 39
Localisation : Alsace
Re: Thèse de doctorat : épuisant ou stimulant pour un surdoué ? Bref, bonne idée ou pas ?
PTDR Aube
ya un peu de ça...
et puis ya toujours de vrais sérieux pour faire vivre cette illusion... permettant aux autres de buller
ya un peu de ça...
et puis ya toujours de vrais sérieux pour faire vivre cette illusion... permettant aux autres de buller
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
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