"Don't follow your passion, do what's valuable."
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"Don't follow your passion, do what's valuable."
Soit le propos d’une conférence TEDx visionnée récemment (dont le lien est le suivant pour les intéressés : https://www.youtube.com/watch?v=MKlx1DLa9EA).
J'essaye de donner un sens à ma vie, puis à la vie en général. Celle qui résulte de l’ensemble des vies de chacun. Quel est-il ? Être heureux ? Rendre les autres heureux ? Et comment s'y prendre si on ne l'est pas soi-même ?
J'en reviens au message de la conférence TEDx, car ce sont les questions qu'elle a soulevées ou plutôt déterrées. Pourquoi maintenant ? Parce qu’après un changement d’orientation en fac, je doute encore de mes choix. J’en suis donc à ma deuxième première année dans une option qui englobe ma passion (« follow your passion »). Cependant, j’hésite à nouveau à me rediriger et ainsi repartir pour une troisième première année en médecine cette fois (« do what’s valuable »).
Si le sens de la vie est de rendre les autres heureux, suivre sa passion n’est-il pas égoïste ?
J'entends par là que j'ignore si dans dix, vingt ou trente ans, ma passion en sera toujours une alors que se mettre au service des autres relèvera à jamais d'une valeur humaine permettant d'être et de se sentir utile. Directement utile. Entreprendre une carrière de chercheur en parallèle et espérer trouver un remède contre une maladie pour être et se sentir utile non pas seulement à ma petite échelle locale mais à l'échelle mondiale. Je sais que cela paraît présomptueux de penser que je pourrais transformer le monde mais ce n'est pas de la notoriété, juste de l'utilité, j'insiste.
Obstacles malgré eux, mes parents. Qui me rabâchent sans cesse qu’il me faut trouver un emploi stable source de revenus afin de mener une vie confortable dans un logement salubre tout en faisant quelque chose qui me plaît. Ce que je fais me plaît, mais s'il y avait mieux ?
Je ne sais pas si j’aime ce troisième choix ou si j’aime juste le changement. Avec la sensation de poursuivre une filière que j'aime mais de peut-être passer à côté de quelque chose que j'aimerais mieux ou celle de foncer en médecine sans certitude et possiblement se retrouver sans rien du tout au final.
So happy life, meaningful life or stable life ? Qui détient le secret réunissant les trois ingrédients ?
J'essaye de donner un sens à ma vie, puis à la vie en général. Celle qui résulte de l’ensemble des vies de chacun. Quel est-il ? Être heureux ? Rendre les autres heureux ? Et comment s'y prendre si on ne l'est pas soi-même ?
J'en reviens au message de la conférence TEDx, car ce sont les questions qu'elle a soulevées ou plutôt déterrées. Pourquoi maintenant ? Parce qu’après un changement d’orientation en fac, je doute encore de mes choix. J’en suis donc à ma deuxième première année dans une option qui englobe ma passion (« follow your passion »). Cependant, j’hésite à nouveau à me rediriger et ainsi repartir pour une troisième première année en médecine cette fois (« do what’s valuable »).
Si le sens de la vie est de rendre les autres heureux, suivre sa passion n’est-il pas égoïste ?
J'entends par là que j'ignore si dans dix, vingt ou trente ans, ma passion en sera toujours une alors que se mettre au service des autres relèvera à jamais d'une valeur humaine permettant d'être et de se sentir utile. Directement utile. Entreprendre une carrière de chercheur en parallèle et espérer trouver un remède contre une maladie pour être et se sentir utile non pas seulement à ma petite échelle locale mais à l'échelle mondiale. Je sais que cela paraît présomptueux de penser que je pourrais transformer le monde mais ce n'est pas de la notoriété, juste de l'utilité, j'insiste.
Obstacles malgré eux, mes parents. Qui me rabâchent sans cesse qu’il me faut trouver un emploi stable source de revenus afin de mener une vie confortable dans un logement salubre tout en faisant quelque chose qui me plaît. Ce que je fais me plaît, mais s'il y avait mieux ?
Je ne sais pas si j’aime ce troisième choix ou si j’aime juste le changement. Avec la sensation de poursuivre une filière que j'aime mais de peut-être passer à côté de quelque chose que j'aimerais mieux ou celle de foncer en médecine sans certitude et possiblement se retrouver sans rien du tout au final.
So happy life, meaningful life or stable life ? Qui détient le secret réunissant les trois ingrédients ?
Sekhemi- Messages : 21
Date d'inscription : 23/05/2015
Re: "Don't follow your passion, do what's valuable."
Parce qu'il faut qu'il y ait un sens à la vie ?
J'ai jamais réussi à en trouver un, moi. Je crois pas qu'il y en ait.
Un but dans sa vie, ça me parle plus.
À quoi j'aspire dans la vie?
Réponse de biologiste : atteindre l'homéostasie lol
J'ai plus de plaisir en faisant des choses pour moi ou pour les autres?
Je suis plus heureuse en bossant dans ce que j'aime ou ce qui me rapporte?
Est ce que je peux trouver un travail que j'aime et qui me rapporte ?
Tes parents ont un discours normal de parents qui ont envie de savoir leur gamin en sécurité (financière).
J'ai fait ce que j'aimais. Je suis allée loin en études. Puis ça ne m'a plus plu.
J'ai trouvé ce que j'ai pu. Ça me plait moyen, ça rapporte pas. Mais j'ai du temps pour ce qui me plait à côté, même si finances pas terribles.
Faut se dire qu'un travail, c'est minimum 35 heures par semaine.
Et bien bien plus si on monte en diplômes. 75h par ex pour un veto.
Faut s'y retrouver un minimum, dans l'histoire. Parce que faire ca que pour les autres, si on n'aime pas ca et qu'on s'oublie, on tient pas longtemps....
J'ai jamais réussi à en trouver un, moi. Je crois pas qu'il y en ait.
Un but dans sa vie, ça me parle plus.
À quoi j'aspire dans la vie?
Réponse de biologiste : atteindre l'homéostasie lol
J'ai plus de plaisir en faisant des choses pour moi ou pour les autres?
Je suis plus heureuse en bossant dans ce que j'aime ou ce qui me rapporte?
Est ce que je peux trouver un travail que j'aime et qui me rapporte ?
Tes parents ont un discours normal de parents qui ont envie de savoir leur gamin en sécurité (financière).
J'ai fait ce que j'aimais. Je suis allée loin en études. Puis ça ne m'a plus plu.
J'ai trouvé ce que j'ai pu. Ça me plait moyen, ça rapporte pas. Mais j'ai du temps pour ce qui me plait à côté, même si finances pas terribles.
Faut se dire qu'un travail, c'est minimum 35 heures par semaine.
Et bien bien plus si on monte en diplômes. 75h par ex pour un veto.
Faut s'y retrouver un minimum, dans l'histoire. Parce que faire ca que pour les autres, si on n'aime pas ca et qu'on s'oublie, on tient pas longtemps....
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: "Don't follow your passion, do what's valuable."
après avoir douter, fait, puis changer et encore changer, rien ne change vraiment, j'ai appris à me connaitre, après un parcours universitaire inachevé par manque de but et interrogation permanente sur le sens, j'ai entamer un métier qui me passionne et qui m’empêche de me dire:
dans tant de temps cette échéance devra être accompli, et ensuite ça, etc.. .
la motivation qui m'habite n'est pas un intérêt inconditionnel mais la recherche de la possibilité d’être surpris, de se rencontrer, se dépasser, et de remarquer le changement de son propre regard sur le monde.
pour finalement, penser a ses anciens projets avec un sourire lointain
une fois les carcans scolaire ou universitaire passé, on repenserai immédiatement à se caser de nouveau ?
je pense qu'on prendrai de meilleurs décision si on se retirait ces inquiétudes
dans tant de temps cette échéance devra être accompli, et ensuite ça, etc.. .
la motivation qui m'habite n'est pas un intérêt inconditionnel mais la recherche de la possibilité d’être surpris, de se rencontrer, se dépasser, et de remarquer le changement de son propre regard sur le monde.
pour finalement, penser a ses anciens projets avec un sourire lointain
une fois les carcans scolaire ou universitaire passé, on repenserai immédiatement à se caser de nouveau ?
je pense qu'on prendrai de meilleurs décision si on se retirait ces inquiétudes
chefsalade- Messages : 11
Date d'inscription : 29/01/2016
Age : 35
Localisation : oui
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