Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
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Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Oui je pense que plus on est HPI, plus on a les capacités de s'adapter et de passer inaperçu. C'est pour ça qu'il faut regarder ce qui se passait pendant l'enfance, moment où l'adaptation n'était pas encore au point sur tous les aspects.
câlin- Messages : 807
Date d'inscription : 13/09/2022
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Faux pour la première (car ce n'est pas si simple), pas toujours vrai pour la seconde, pas toujours vrai pour la troisième (que ce soit pour les autistes ou les HPI, il en existe qui sont bien intégrés, et qui n'ont pas de difficultés criantes), la quatrième est vague et correspond à tout le monde.câlin a écrit:Les points communs entre HPI et autisme sont par exemple :
_ savent qu'ils ou elles sont différents ou différentes
_ intérêts ou passions particulières
_ difficultés dans les interactions sociales
_ intelligence dans certains domaines
Faux pour la première (car ce n'est pas si simple), faux pour la seconde, faux pour la troisième (nuance apportée déjà par Boitachat, et "se mettre à la place des autres", c'est vague), la quatrième est une énormité (un mauvais raisonnement qui a souffert d'un manque de filtrage, peut-être (provocation blaguesque)).câlin a écrit:Mais si on regarde dans le détail, qu'on compare les HPIs et les autistes HPIs (quelques exemples) :
_ sa différence, l'HPI sait l'expliquer, l'autiste HPI non
_ l'HPI peut avoir plusieurs passions et s'en désintéresser, l'autiste HPI tend à n'avoir qu'une passion et ne pas s'en décrocher
_ l'HPI peut se mettre à la place des autres, l'autiste HPI n'y arrive pas.
_ l'HPI développe une intelligence globale, sait sélectionner les informations, l'autiste HPI mémorise tout sans filtrer les informations, se focalise sur les détails
Il y a des professionnels censés être au courant de ce qu'est l'autisme qui en sont restés à cette vision datée :
... mais le portrait dressé est fait au lance-pierres, alors que pour dire des choses un peu vraies, il faudrait sortir du résumé de chez résumé de chez résumé de chez jaipascroisélessourcesetmeslecturessiellesexistentdatentpasmal._l'HPI peut se mettre à la place des autres, l'autiste HPI n'y arrive pas.
_ l'HPI développe une intelligence globale, sait sélectionner les informations, l'autiste HPI mémorise tout sans filtrer les informations, se focalise sur les détails.
Bien à vous, cher lecteur que je chéris dans mon cœur à une place toute particulière (en plus d'être dans mon cœur, donc c'est quelque chose !).
Je rajoute : enfin oui, pour les difficultés liées à l'empathie cognitive, c'est pas faux, à ce que j'ai lu et ouï ici ou là, mais ça ne se résume pas en "ne peut pas se mettre à la place des autres" ou "ne peut pas faire preuve d'empathie" : il faut nuancer, sans quoi c'est un peu une grosse porte dans la tronche de ceux qui s'y efforcent (on voit donc que le manque d'empathie serait du côté de ce qui permet de dire de telles choses, un peu comme entendre dire qu'un normopensant normopense..., si vous voyez ce que je veux dire*).
* car des pas-surdoués qui réfléchissent cela existe, askip (ironie taquine visant des propos parfois tenus, de la plume des hères qui osent écrire "normopensant").
Il faudrait en faire des variantes, de ce genre de constat (énormité, disais-je).l'autiste HPI mémorise tout sans filtrer les informations, se focalise sur les détails
L'autiste ne te serre pas la pogne, et te vole ton gouter.
L'autiste dit bonjour au présentateur télé, mais n'a pas capté ta présence dans la pièce.
L'autiste entend bien ce qu'il veut, et raconte ce qui l'intéresse.
tyrell- Messages : 68
Date d'inscription : 19/10/2023
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Je lis vos échanges sur les difficultés des autistes à se mettre à la place des autres.
Ce serait le fameux "manque d'empathie" propre aux autistes.
Manque d'empathie qui a été observé, étudié...mais de façon biaisée.
On sait aujourd'hui que tout ceci est faux: l'autiste est doué d'empathie au même titre que le neurotypique.
Le "manque d'empathie" observé n'est dû qu'à un biais de selection.
Là où on demande à un neurotypique de se mettre à la place d'autres neurotypiques (des gens comme lui), il y arrive mieux que lorsqu'on demande à un autiste de se mettre à la place de neurotypiques (personnes au fonctionnement différent du sien).
Hors, si on place tout le monde dans les mêmes conditions, on observe une empathie similaire chez les autistes et chez les neurotypiques.
Autistes comme neurotypiques font preuve d'une capacité élevée d'empathie envers leur propre groupe (empathie neurotypique-> neurotypique et empathie autiste -> autiste).
Autistes comme neurotypiques font preuve d'une capacité plus faible d'empathie envers l'autre groupe
(empathie neurotypique->autiste et empathie autiste -> neurotypique).
Cette nouvelle approche, beaucoup plus objective puisque affranchie des biais de la précédente, porte un nom: la double-empathie.
Vous trouverez des articles interressants à ce sujet sur internet en entrant double empathie dans un moteur de recherche.
En voici un par exemple, en anglais:
https://kids.frontiersin.org/articles/10.3389/frym.2021.554875
De manière générale, les sciences comportementales souffrent d'un énorme biais: on place l'humain neurotypique comme étant la référence, comme une sorte d'idéal à atteindre, et on compare ensuite les populations différentes (populations au sens large: pas uniquement des humains) à cet idéal, pour déclarer ensuite qu'elles présentent des troubles, faiblesses ou encore incapacités lorsque sur un point spécifique elles s'éloignent du comportement cible.
Par exemple, j'ai lu dans un bouquin sur l'intelligence animale que certaines espèces de primates ont longtemps été considérées par la science comme beaucoup moins intelligentes que d'autres, de manière inexpliquable car leurs cerveaux étaient développés de manière similaire.
Il a fallu des décennies pour qu'on parvienne à l'expliquer: cette supposée faiblesse cognitive ne provenait que du test.
On avait en effet disposé des outils au sol, et observé que certaines espèces étaient assez ingénieuses pour s'en servir tandis que d'autres s'en désintéressaient complètement.
Hors les espèces s'en désintéressant étaient des espèces arboricoles, pour qui être au sol n'est pas naturel.
Le test a été reproduit en plaçant les outils dans les arbres et, oh surprise, les primates arboricoles supposément dotés d'une intelligence insuffisante pour apréhender les outils se sont mis à les employer.
Pourtant la science avait "établi" des décenies auparavant qu'ils étaient inaptes à s'en servir.
Mais elle l'avait fait de manière absurde, avec un test basé sur le fonctionnement cognitif des humains.
Au final, la seule chose qu'ont vraiment montré ces tests, c'est le manque d'empathie des experimentateurs humains, incapables de se mettre à la place des primates qu'ils devaient évaluer.
De la même manière, malheureusement, beaucoup des "connaissances" sur l'autisme ne sont que le reflet du manque d'empathie envers les autistes des neurotypiques ayant analysé leur comportement.
Ce serait le fameux "manque d'empathie" propre aux autistes.
Manque d'empathie qui a été observé, étudié...mais de façon biaisée.
On sait aujourd'hui que tout ceci est faux: l'autiste est doué d'empathie au même titre que le neurotypique.
Le "manque d'empathie" observé n'est dû qu'à un biais de selection.
Là où on demande à un neurotypique de se mettre à la place d'autres neurotypiques (des gens comme lui), il y arrive mieux que lorsqu'on demande à un autiste de se mettre à la place de neurotypiques (personnes au fonctionnement différent du sien).
Hors, si on place tout le monde dans les mêmes conditions, on observe une empathie similaire chez les autistes et chez les neurotypiques.
Autistes comme neurotypiques font preuve d'une capacité élevée d'empathie envers leur propre groupe (empathie neurotypique-> neurotypique et empathie autiste -> autiste).
Autistes comme neurotypiques font preuve d'une capacité plus faible d'empathie envers l'autre groupe
(empathie neurotypique->autiste et empathie autiste -> neurotypique).
Cette nouvelle approche, beaucoup plus objective puisque affranchie des biais de la précédente, porte un nom: la double-empathie.
Vous trouverez des articles interressants à ce sujet sur internet en entrant double empathie dans un moteur de recherche.
En voici un par exemple, en anglais:
https://kids.frontiersin.org/articles/10.3389/frym.2021.554875
- extrait de l'article en anglais:
What Has Research Told Us So Far?
One way that scientists understand double empathy is to see if people who are not autistic judge autistic and non-autistic people differently. Unfortunately, when people who are not autistic find it hard to understand autistic people, they tend to like them less [2]. In fact, it takes just a few seconds for people who are not autistic to form negative first impressionsThe mental judgement made when someone encounters another person for the first time. First impressions help a person decide whether they want to be friends with or see that other person again. about autistic people [3]. Non-autistic people quickly become less interested in interacting with autistic people than with other non-autistic people, which means that autistic people may have fewer opportunities to meet people and make friends. Why does this happen? It is not because autistic people talk about things that are less interesting. When non-autistic people read the words of what autistic people are saying, they do not judge them any differently than they judge non-autistic people [3]. So, it really seems that it is how autistic people appear and sound, and not what they talk about, that leads non-autistic people to judge and avoid autistic people. Sadly, this means that autistic people might have fewer opportunities to make friends or get jobs because of how non-autistic people judge them, which is not fair.
Another way to explore double empathy is to see if autistic people connect with other autistic people more easily than they do with people who are not autistic. This is exactly what some new studies are showing. Autistic people want to talk to other autistic people, sit next to them, or live near them even more than they want to do these things with non-autistic people [4]. In one study, two unfamiliar adults got to know each other by talking for 5 min [5]. Sometimes the two adults were both non-autistic, sometimes both autistic, and sometimes one of each. You might expect, if autistic people are poor at social interaction, that the conversations between two autistic people would go especially badly. But that is not what the study found. The quality of interactions between two autistic people was just as strong as between two people who were not autistic. Autistic people even shared more information about themselves with other autistic people, suggesting they felt more comfortable with them. This shows that autistic people are like everyone else: they find it easier to connect with, and maybe even form friendships with, people who think and communicate like they do.
Why might autistic people find it easier to understand other autistic people? Research indicates that autistic people are less likely to rely on typical social expectations for interacting, or be upset if such expectations are not followed [6, 7]. This means that autistic people give each other more freedom to express themselves in unique ways. We can see evidence of this by looking at how well autistic and non-autistic people share information with each other. One recent study was based on the game “Telephone,” in which one person whispers a message to another person, who then whispers it to the next person, and so on. The last person then says the message out loud to see how different it is from what the first person said. Researchers compared how accurately groups of autistic people, groups of non-autistic people, and groups with a mix of autistic and non-autistic people shared a story in a game of Telephone [8]. They found that autistic groups share information just as accurately as non-autistic groups. Mixed groups of autistic and non-autistic people were much less accurate. This shows that autistic people are just as able to share information as non-autistic people if they are with other autistic people. This supports the theory of the double empathy problem: that there is a two-way difficulty when autistic and non-autistic people interact.
De manière générale, les sciences comportementales souffrent d'un énorme biais: on place l'humain neurotypique comme étant la référence, comme une sorte d'idéal à atteindre, et on compare ensuite les populations différentes (populations au sens large: pas uniquement des humains) à cet idéal, pour déclarer ensuite qu'elles présentent des troubles, faiblesses ou encore incapacités lorsque sur un point spécifique elles s'éloignent du comportement cible.
Par exemple, j'ai lu dans un bouquin sur l'intelligence animale que certaines espèces de primates ont longtemps été considérées par la science comme beaucoup moins intelligentes que d'autres, de manière inexpliquable car leurs cerveaux étaient développés de manière similaire.
Il a fallu des décennies pour qu'on parvienne à l'expliquer: cette supposée faiblesse cognitive ne provenait que du test.
On avait en effet disposé des outils au sol, et observé que certaines espèces étaient assez ingénieuses pour s'en servir tandis que d'autres s'en désintéressaient complètement.
Hors les espèces s'en désintéressant étaient des espèces arboricoles, pour qui être au sol n'est pas naturel.
Le test a été reproduit en plaçant les outils dans les arbres et, oh surprise, les primates arboricoles supposément dotés d'une intelligence insuffisante pour apréhender les outils se sont mis à les employer.
Pourtant la science avait "établi" des décenies auparavant qu'ils étaient inaptes à s'en servir.
Mais elle l'avait fait de manière absurde, avec un test basé sur le fonctionnement cognitif des humains.
Au final, la seule chose qu'ont vraiment montré ces tests, c'est le manque d'empathie des experimentateurs humains, incapables de se mettre à la place des primates qu'ils devaient évaluer.
De la même manière, malheureusement, beaucoup des "connaissances" sur l'autisme ne sont que le reflet du manque d'empathie envers les autistes des neurotypiques ayant analysé leur comportement.
Asperzebre- Messages : 2355
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Boitachat- Messages : 1754
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Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Merci Asperzebre pour cette remise en perspective.
RonaldMcDonald- Messages : 11681
Date d'inscription : 15/01/2019
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Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
En complément du message précédent, je pense que non seulement les autistes sont dotés d'empathie, mais que leur capacité d'empathie serait supérieure à celle de la population générale.
Ce n'est que mon opinion, une hypothèse que je considère logique mais qui n'a pas été testée.
En effet, nous sommes, à la base, dotés d'une empathie similaire, que nous soyons on non autistes.
Hors, les capacités d'empathie se développent avec la pratique.
Les neurotypiques, qui évoluent dans un environnement ultra-majoritairement neurotypique, ne développent pas leur empathie envers les personnes différentes (que j'appèlerais par la suite empathie inter-groupes): ils sont habitués dès le plus jeune âge à côtoyer des personnes qui leur sont similaires, avec qui la communication est facile, et ce qu'ils considèrent comme de l'empathie n'est en fait que de l'empathie envers ses semblables (que j'appèlerais par la suite empathie intra-groupe).
Leur empathie intra-groupe va donc se développer naturellement, mais pas leur empathie inter-groupe.
Leur empathie se révèlera extraordinairement faible lorsqu'il s'agira de se mettre à la place de quelqu'un n'étant pas neurotypique (le test des primates de mon message précédent en étant une excellente illustration).
A l'inverse, les autistes évoluent dans un environnement ultra-majoritairement composé de personnes n'ayant pas leur mode de communication, et doivent, dès leur plus jeune âge et tout au long de leur vie, fournir des efforts de compréhension et d'adaptation au mode de communication de leur entourage.
Leur empathie inter-groupes est donc constamment stimulée, au point qu'à l'âge adulte beaucoup semblent bien intégrés dans un environnement neurotypique.
Les études sur la double empathie apportent quelques éléments allant dans le sens de mon hypothèse:
Autistes comme neurotypiques ont du mal à appréhender l'autre, mais quand on regarde dans les détails, il semble que du côté neurotypique ce qui gène est exclusivement le fonctionnement différent de l'autiste, tandis que du côté autiste ce qui gène n'est pas tant le fonctionnement différent du neurotypique, mais d'avantage l'incapacité du neurotypique à appréhender le fonctionnement de l'autiste.
Autrement dit, l'autiste comprend (bien que de manière imparfaite) le neurotypique, tandis que le neurotypique ne comprend pas du tout l'autiste, et c'est ça qui est, à mon sens, la source des difficultés de communication.
Ce n'est que mon opinion, une hypothèse que je considère logique mais qui n'a pas été testée.
En effet, nous sommes, à la base, dotés d'une empathie similaire, que nous soyons on non autistes.
Hors, les capacités d'empathie se développent avec la pratique.
Les neurotypiques, qui évoluent dans un environnement ultra-majoritairement neurotypique, ne développent pas leur empathie envers les personnes différentes (que j'appèlerais par la suite empathie inter-groupes): ils sont habitués dès le plus jeune âge à côtoyer des personnes qui leur sont similaires, avec qui la communication est facile, et ce qu'ils considèrent comme de l'empathie n'est en fait que de l'empathie envers ses semblables (que j'appèlerais par la suite empathie intra-groupe).
Leur empathie intra-groupe va donc se développer naturellement, mais pas leur empathie inter-groupe.
Leur empathie se révèlera extraordinairement faible lorsqu'il s'agira de se mettre à la place de quelqu'un n'étant pas neurotypique (le test des primates de mon message précédent en étant une excellente illustration).
A l'inverse, les autistes évoluent dans un environnement ultra-majoritairement composé de personnes n'ayant pas leur mode de communication, et doivent, dès leur plus jeune âge et tout au long de leur vie, fournir des efforts de compréhension et d'adaptation au mode de communication de leur entourage.
Leur empathie inter-groupes est donc constamment stimulée, au point qu'à l'âge adulte beaucoup semblent bien intégrés dans un environnement neurotypique.
Les études sur la double empathie apportent quelques éléments allant dans le sens de mon hypothèse:
Autistes comme neurotypiques ont du mal à appréhender l'autre, mais quand on regarde dans les détails, il semble que du côté neurotypique ce qui gène est exclusivement le fonctionnement différent de l'autiste, tandis que du côté autiste ce qui gène n'est pas tant le fonctionnement différent du neurotypique, mais d'avantage l'incapacité du neurotypique à appréhender le fonctionnement de l'autiste.
Autrement dit, l'autiste comprend (bien que de manière imparfaite) le neurotypique, tandis que le neurotypique ne comprend pas du tout l'autiste, et c'est ça qui est, à mon sens, la source des difficultés de communication.
Dernière édition par Asperzebre le Ven 20 Oct 2023 - 9:46, édité 1 fois
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Effectivement, j'avais entendu parler de la double empathie il y a quelques temps et je trouve ça super intéressant.
Et ça remet bien en perspective le fait que l'autisme ne se traduit pas, notamment, par un déficit de la communication, mais une communication différente.
Et ça remet bien en perspective le fait que l'autisme ne se traduit pas, notamment, par un déficit de la communication, mais une communication différente.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Merci, c'est intéressant.
Et as-tu un avis sur cette autre proposition, Asperzebre ? :
Et as-tu un avis sur cette autre proposition, Asperzebre ? :
Enfin, je ne sais pas s'il faut se fatiguer à tenter de comprendre cette phrase... j'ai l'impression qu'elle suggère que les autistes sont des boites noires, ou des caméras. Encore une forme de déshumanisation peu empathique.l'autiste HPI mémorise tout sans filtrer les informations, se focalise sur les détails.
tyrell- Messages : 68
Date d'inscription : 19/10/2023
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
tyrell a écrit:
Et as-tu un avis sur cette autre proposition, Asperzebre ? :l'autiste HPI mémorise tout sans filtrer les informations, se focalise sur les détails.
Je ne sais pas trop quoi en penser, je vois surtout un préjugé, avec peut-être une part de vérité dedans.
Pour ma part (autiste HQI) je ne mémorise pas tout, loin de là.
Je mémorise sans effort (et même sans volonté de mémoriser) toute information m'intéressant fortement (tout ce qui concerne mes centres d'intérêts).
Et là, je vais aller très loin dans les détails.
A l'inverse, j'oublie facilement (même en faisant des efforts de mémorisation) toute information ne suscitant pas mon intérêt, et n'entrerais pas du tout dans les détails (une vague compréhension superficielle me suffira amplement).
Ce qui peut s'avérer problématique lorsque des choses importantes mais ennyueuses doivent être retenues (les procédures dans un contexte professionnel par exemple).
En fait, je ne sais pas apprendre au sens classique du terme: mon cerveau selectionne par des mécanismes inconscients ce que je retiens ou non, en se basant exclusivement sur l'intérêt que je porte aux informations, au niveau "primaire" c'est à dire "au fond de moi".
Par exemple, les statistiques des créatures de heroes of might and magic 3, un jeu de stratégie au tour par tour de 1999, m'intéressent beaucoup au niveau "primaire" même si je suis conscient qu'elles ne présentent strictement aucun intérêt pour ma vie personnelle ni pour ma vie professionnelle.
Je me souviens donc, des années après ma dernière partie, que le lancier est avec le centaure la meilleure créature de niveau1 en termes de PV (10 pour le lancier et son évolution, 10 également pour l'évolution du centaure, qui n'en a par contre que 8 dans sa version basique), les autres factions ne dépassant pas les 6.
Je me souviens qu'évoluer la guêpe serpent en guêpe dragon donne un bonus de 4 en vitesse, mais pas de boost des autres statistiques.
Je me souviens que l'évolution du cyclope en roi cyclope n'est pas intéressante du tout, car le gain de statistiques est misérable, tandis que le coût de recrutement explose, passant de 750 à 1100 pour des unités quasi identiques (20 cyclopes ayant environ la même valeur au combat que 19 rois cyclopes), le tout s'expliquant par le fait que le roi cyclope obtient une amélioration de sa capacité spéciale permettant d'attaquer les fortifications d'un chateau deux fois par round, au lieu d'une seule fois pour le cyclope de base (mais cette capacité est faible et très rarement utilisée en combat).
Par conséquent, lors d'une partie en PvP, une tactique intéressante si on parvient à capturer provisoirement le bastion de l'adversaire consiste à lui construire le batiment des rois cyclopes, ainsi lorsqu'il récuperera son bastion il n'aura plus la possibilité de recruter les cyclopes basiques ce qui lui procurera un désavantage pour tout le reste de la partie.
Cette stratégie ne s'appliquant que dans certaines versions du jeu (d'autres offrent la possibilité de choisir, lorsqu'un batiment a été évolué, si on recrute la créature de base ou son évolution).
Je me souviens que le sort "foudre" voit ses dégâts augmenter de 25 pour chaque point de puissance magique du héros, le sort "éclair de glace" ne les voyant augmenter que de 20, mais étant néanmoins intéressant en début de partie à défaut d'avoir trouvé le sort foudre, et présentant l'avantage de coûter 2 poins de magie de moins à lancer.
Je me souviens aussi, bien évidemment, de la formule calculant les dégâts infligés lorsqu'une unité en attaque une autre.
Soit n le nombre d'unités attaquantes, D leurs dégats, a leur attaque, d la défense des unités attaquées.
Si a>=d, les dégats de base sont: nD*(1+0.05(a-d))
Si d>=a, les dégats de base sont: nD/(1+0.05(d-a))
Ces dégats sont ensuite multipliés par un nombre allant de 1 à 1.3 en fonction du niveau d'adresse du héros contrôlant la créature attaquante dans le cas d'une attaque de corps à corps et par un nombre allant de 1 à 1.5 en fontion du niveau d'archerie de ce héros dans le cas d'une attaque à distance.
Ils sont aussi mutlipliés par un nombre allant de 1 à 0.85 en fonction du niveau d'armurerie du héros contrôlant la créature attaquée.
Dans le cas d'une attaque à distance, les dégâts sont divisés par 2 si la créature attaquée est trop éloignée de l'attaquant ainsi que si elle est protégée par des murs (division par 4 au total si elle remplit les deux conditions), mais certaines compétences de créatures et certains artefacts et sorts permettent de s'affranchir de ces malus.
Ça peut sembler détaillé, ça ne l'est pas du tout, je suis resté très superficiel, j'ai exposé moins de 1% des informations que j'ai retenues de ce jeu, juste à titre d'apperçu, car ce jeu n'est pas le sujet de ce message, et encore moins du fil de discussion.
C'était juste pour illustrer un centre d'intérêt spécifique, ce sont des choses que j'ai généralement en tête mais que je ne partage pas car j'ai conscience qu'elles n'interessent pas grand monde (certains autistes n'ont pas cette conscience et parlent beaucoup de leurs centres d'intérêts spécifiques).
Au contraire, savoir que je dois remplir tel document administratif, l'envoyer à tel organisme, savoir que je dois rendre compte de telle ou telle façon de mon travail à tel ou tel supérieur hiérarchique, ce sont des choses que je sais être importantes, mais au fond de moi, au niveau "primaire" je m'en fous complètement.
Ce sont donc des choses que mon cerveau ne va pas retenir, va évacuer de ma mémoire contre mon gré.
Dernière édition par Asperzebre le Ven 20 Oct 2023 - 16:01, édité 1 fois
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Dans l'exemple que tu donnes (le fait de connaître les informations utiles pour faire évoluer les personnages du jeu comme tu le souhaitais), tu as utilisé des informations pour agir selon ce que tu voulais faire. Donc ce que tu dis donne un contre-exemple : tu n'as pas absorbé des données sans comprendre de quoi il s'agissait, sans filtrer, et sans idée de ce à quoi elles pouvaient servir.
Comme tu dis, il y a un petit fond de vérité dans la phrase que je cite : ce n'est pas rare que les autistes aient un vocabulaire très vaste, et des connaissances superficielles malgré tout : un très grand lexique, mais une capacité plus réduite pour saisir le sens global de tout ce qu'ils ont "enregistré" (bonne mémoire sémantique, avec comme contrepartie que cette mémoire est sensible aux détails et est impersonnelle : cette forme de mémoire plus utilisée, ce serait courant de ne pas saisir le contexte social, ou le sens plus global).
Je cite un passage du livre "Manuel de l'autiste" :
Comme tu dis, il y a un petit fond de vérité dans la phrase que je cite : ce n'est pas rare que les autistes aient un vocabulaire très vaste, et des connaissances superficielles malgré tout : un très grand lexique, mais une capacité plus réduite pour saisir le sens global de tout ce qu'ils ont "enregistré" (bonne mémoire sémantique, avec comme contrepartie que cette mémoire est sensible aux détails et est impersonnelle : cette forme de mémoire plus utilisée, ce serait courant de ne pas saisir le contexte social, ou le sens plus global).
Je cite un passage du livre "Manuel de l'autiste" :
Dans l’autisme, il existe une sur-représentation des souvenirs sémantiques par rapport aux souvenirs épisodiques. Cette sur-représentation peut expliquer pourquoi il est peut-être facile pour vous de retenir des listes de faits ou des informations sur des sujets qui vous intéressent, sans forcément vous rappeler quand et où vous avez appris toutes ces informations. Du fait des liens étroits que la mémoire entretient avec les autres fonctions cognitives, si vous avez une facilité à percevoir les détails ou bien si vous avez des difficultés à décoder les émotions, il est probable que vos souvenirs comportent beaucoup de détails ou alors peu de contenu émotionnel.
tyrell- Messages : 68
Date d'inscription : 19/10/2023
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Je n'ai jamais, au grand jamais, absorbé de données sans les comprendre.
Au contraire, la compréhension est un des mécanismes de base de la mémorisation chez moi.
Quand j'ai compris quelque chose, je peux le mémoriser (même si ça ne sera pas toujours le cas).
Je suis aussi la plupart du temps capable de me débrouiller avec un sujet compris mais non mémorisé.
Par contre, quand je ne comprend pas quelque chose, l'apprentissage ne peut fonctionner que sur la base du "par coeur": long, fastidieux, et fonctionnel uniquement à court terme (tu peux être certain qu'une semaine après l'apprentissage j'ai tout oublié).
C'est de la pure perte de temps pour moi d'essayer d'apprendre un sujet que je ne comprends pas, la seule exception où il fait sens de le faire étant si il y a des examens (apprentissage par coeur, restitution le lendemain pour avoir une bonne note, plus rien en mémoire 3 jours après).
Je pourrais avoir un 18/20 lundi dans un examen de type QCM planifié à l'avance portant sur une matière que je ne comprend pas du tout, puis un 5/20 le jeudi avec un QCM surprise portant sur la même matière.
Concernant ta citation, par contre, je m'y reconnais mais serais curieux de voir si des non-autistes s'y reconnaissent aussi.
Je n'ai, pour la plupart de mes souvenirs, strictement aucune idée de l'endroit ni du moment où je les ai mémorisés.
Mes souvenirs comportent aussi beaucoup de détails et très peu de contenu émotionnel, même pour les souvenirs concernant des moments forts émotionnellement.
Par exemple, je vais me souvenir de vacances que j'ai trouvé extraordinaires: les paysages, les activités, les découvertes gastronomiques...le tout avec moult détails.
Mais au niveau émotionnel, je vais juste me souvenir que, globalement, les vacances m'ont plu.
Je serais incapable de dire si tel jour j'étais de bonne humeur et tel autre jour moins, et pour les émotions vécues je ne peux que les réinventer à défaut de les avoir mémorisées: je me projette en situation, je me mets à la place de moi-même lorsque j'étais en vacances, je me représente en train de faire les activités, et j'examine quelles émotions ça suscite chez moi, puis je suppose que j'ai vécu les mêmes (en plus fort) lorsque j'étais en situation réelle.
Il n'y a que les moments particulièrement marquants dans une vie (je dirais même traumatisants) qui permettent de graver l'émotion du moment dans la mémoire.
Au contraire, la compréhension est un des mécanismes de base de la mémorisation chez moi.
Quand j'ai compris quelque chose, je peux le mémoriser (même si ça ne sera pas toujours le cas).
Je suis aussi la plupart du temps capable de me débrouiller avec un sujet compris mais non mémorisé.
Par contre, quand je ne comprend pas quelque chose, l'apprentissage ne peut fonctionner que sur la base du "par coeur": long, fastidieux, et fonctionnel uniquement à court terme (tu peux être certain qu'une semaine après l'apprentissage j'ai tout oublié).
C'est de la pure perte de temps pour moi d'essayer d'apprendre un sujet que je ne comprends pas, la seule exception où il fait sens de le faire étant si il y a des examens (apprentissage par coeur, restitution le lendemain pour avoir une bonne note, plus rien en mémoire 3 jours après).
Je pourrais avoir un 18/20 lundi dans un examen de type QCM planifié à l'avance portant sur une matière que je ne comprend pas du tout, puis un 5/20 le jeudi avec un QCM surprise portant sur la même matière.
Concernant ta citation, par contre, je m'y reconnais mais serais curieux de voir si des non-autistes s'y reconnaissent aussi.
Je n'ai, pour la plupart de mes souvenirs, strictement aucune idée de l'endroit ni du moment où je les ai mémorisés.
Mes souvenirs comportent aussi beaucoup de détails et très peu de contenu émotionnel, même pour les souvenirs concernant des moments forts émotionnellement.
Par exemple, je vais me souvenir de vacances que j'ai trouvé extraordinaires: les paysages, les activités, les découvertes gastronomiques...le tout avec moult détails.
Mais au niveau émotionnel, je vais juste me souvenir que, globalement, les vacances m'ont plu.
Je serais incapable de dire si tel jour j'étais de bonne humeur et tel autre jour moins, et pour les émotions vécues je ne peux que les réinventer à défaut de les avoir mémorisées: je me projette en situation, je me mets à la place de moi-même lorsque j'étais en vacances, je me représente en train de faire les activités, et j'examine quelles émotions ça suscite chez moi, puis je suppose que j'ai vécu les mêmes (en plus fort) lorsque j'étais en situation réelle.
Il n'y a que les moments particulièrement marquants dans une vie (je dirais même traumatisants) qui permettent de graver l'émotion du moment dans la mémoire.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
jaipascroisélessourcesetmeslecturessiellesexistentdatentpasmal
L'article que je cite date de 2007. Au rythme où évolue la recherche, ça ne me paraît pas si vieux que ça. Je n'ai pas spécialement eu l'impression que l'article était à contre-courant, où qu'il soit devenu subitement décrié à la suite de nouvelles découvertes. Il est cité plusieurs fois dans cet article qui date de 2022. L'article que j'avais cité vient des Pays-bas, et celui-ci est Croatie, donc je pense qu'il s'agit d'équipes indépendantes. Et s'il est cité plusieurs fois c'est que les autrices adhèrent à ce qui est dit dedans.
Dans l'article que j'ai cité, les caractérisations proviennent d'observations cliniques ou bien de la recherche scientifique. La recherche scientifique, ça veut dire par exemple, pour déterminer si oui ou non les personnes autistes pensent plutôt en image, analyser pleins d'articles dans lesquels des tâches sont données à un groupe austiste et à un groupe neurotypique, et dans lesquelles on regarde si les tâches qui demandent une bonne visualisation sont mieux réussies par les personnes autistes, ou bien si les stratégies utilisées sont plus du côté visuel.
Ensuite ces caractéristiques sont regroupées dans des tableaux, et c'est de ces tableaux dont j'ai extrait quelques exemples. Je remets les images :
- Spoiler:
Dans l'hypothèse où l'article est mauvais, je vois plusieurs raisons possibles. La première serait que l'autrice se base sur de bonnes sources mais extrapole beaucoup les informations. La seconde serait que cette communauté scientifique soit assez déconnectée du monde de la recherche scientifique. C'est un article qui a clairement une visée politique, de répondre à la question de quoi mettre en place dans le système éducatif pour faire réussir les neuro-atypiques. Cette communauté scientifique n'est pas la même que celle qui fabrique des expériences pour déterminer les caractéristiques des personnes autistes, et n'est pas la même que la communauté des psychologues. Si l'interaction se fait plus avec les psychologues qu'avec les expérimentateurs, il peut y avoir des problèmes de biais. En tout cas j'ai remarqué que les articles publiés par les expérimentateurs prennent beaucoup plus de pincettes et sont beaucoup moins affirmatifs que celui que j'avais cité au début. Peut-être que le problème est là, mais je n'ai pas assez de recul pour déterminer.
La raison pour laquelle j'ai cité cet article est parce que j'avais besoin de caractéristiques. Je ne voulais pas les prendre sur un blog internet ni chez les psychologues qui sont bien réputés n'être jamais d'accord entre eux, ni dans les livres produits par des associations qui possèdent des gros risques de biais, donc j'ai pris un article de la communauté scientifique, mais si j'en avais pris un chez les expérimentateurs, je n'aurais eu qu'une suite de « peut-être mais on ne sait pas et il faut mener plus de recherches ».
Mais j'aimerais m'assurer de comprendre ce que tu reproches à l'article. Est-ce que tu lui reproches d'être trop caricatural ? Dans ce cas le problème vient peut-être de la façon que j'ai eue de présenter les choses, et il faut juste voir le portrait comme un ensemble de caractéristiques vers lesquelles tendent les personnes autistes, sans pour autant répondre à tous les critères; ce serait donc une aide au diagnostic, l'idée étant de se positionner plutôt d'un côté ou de l'autre du tableau.
Par exemple dans le tableau HPI il y a la caractéristique « égocentrique ». Ça ne veut pas dire que tous les HPI sont égocentriques, mais plutôt que les psychologues ont fait remonter le fait que leurs patients HPI ou une partie de leurs patients HPI étaient plus égocentriques ou bien plus égocentriques que la normale.
Ou bien est-ce que tu reproches aux caractéristiques de l'article d'être complètement fausses et inutilisables pour un diagnostic ?
câlin- Messages : 807
Date d'inscription : 13/09/2022
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Oui, le tableau est caricatural et faux.câlin a écrit:Mais j'aimerais m'assurer de comprendre ce que tu reproches à l'article. Est-ce que tu lui reproches d'être trop caricatural ? Dans ce cas le problème vient peut-être de la façon que j'ai eue de présenter les choses, et il faut juste voir le portrait comme un ensemble de caractéristiques vers lesquelles tendent les personnes autistes, sans pour autant répondre à tous les critères; ce serait donc une aide au diagnostic, l'idée étant de se positionner plutôt d'un côté ou de l'autre du tableau.
Par exemple dans le tableau HPI il y a la caractéristique « égocentrique ». Ça ne veut pas dire que tous les HPI sont égocentriques, mais plutôt que les psychologues ont fait remonter le fait que leurs patients HPI ou une partie de leurs patients HPI étaient plus égocentriques ou bien plus égocentriques que la normale.
Ou bien est-ce que tu reproches aux caractéristiques de l'article d'être complètement fausses et inutilisables pour un diagnostic ?
Si on regarde bien le tableau* : la zone grise est (les zones grises sont) au centre, et à droite on a bien les personnes autistes + surdouées, qui sont censées être socialement ineptes, avoir un discours monotone et pédant, etc : oui, des autistes comme cela ça existe, évidemment, mais c'est faux de décrire tous les autistes ainsi et encore plus si on sélectionne ceux qui ont un QI pas mal élevé (mais bon, encore là, c'est trop facile, car le bon QI n'est pas forcément la clé : tous les autistes sont différents, ça ne se résume pas à un facteur qui pourrait permettre de prédire le plus souvent le niveau de détectabilité de l'autisme (le niveau de détectabilité des autismes du point de vue des personnes qui cherchent les signes caricaturaux, si on en reste à ce tableau)).
*
- tableau:
Exemple : Cette youtubeuse n'a pas obtenu un score de QI supérieur à 130 (autour de 110, si je me souviens bien), et elle est tout sauf socialement inepte, elle a de l'humour, elle a une voix vivante, etc. :
- vidéo:
Je ne sais pas pourquoi l'article est faux, mais ça ne m'étonne pas, les professionnels sont souvent nuls/en retard sur les connaissances sur l'autisme. Si tu tapes "autisme" dans google sans rien y connaître, tu vas sûrement tomber sur la description datée. Un article sur deux est faux si tu pioches au hasard, je parie.
Ce qui serait bien, ce serait de ne pas ressortir avec une vision fausse en lisant un article. Je remarque qu'il faut faire le tri soi-même.
tyrell- Messages : 68
Date d'inscription : 19/10/2023
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
scorame a écrit:Comme toutes étiquettes c'est artificielle donc fallacieux voire réducteur, avec recul et de plus en plus, je pense que l'asperger est un fourre tout! (la clinique c'est qu'un symptôme de surface) , que ça arrange bien les divers partie de trouvée une réponse artificielle que de regarder sur ce que tu es véritablement, pour ça il faut du courage, à l'inverse c'est trés satisfaisant seulement et ne résolve rien.
Je déteste tellement ce genre de discours parce qu'il a un fond de vérité qui décrédibilise une réalité.
Je m'explique... Je pense que tu as à la fois faux et à la fois vrai et c'est exactement la même problématique qu'avec le HQI. Pour moi à la base ce sont des catégorisations qui permettent de mettre des mots sur des singularités réelles et tangibles, telles qu'elles soient et aussi floues soient-elles quant à leurs définitions et leurs limites. Ce sont des repères identitaires qui peuvent être vecteur d'une meilleure compréhension de soi et des autres, de prises en charges spécifiques (médicamenteuses ou non), de programmes d'adaptations (école, travail,...) pouvant être salvateur pour la personne concernée et son entourage. Ces catégories ont à mes yeux une utilité avérée. Puis arrive la médiatisation, les publications non scientifiques, les documentaires télévisés, les témoignages de non testés mais qui pensent que, les témoignages de parents qui pensent que (on parle bien plus souvent des enfants que des adultes) et là la société les transforme en cases fourre-tout et solutions de facilité pour des personnes non concernées mais qui pensent que. C'est à ce moment précisément que la crédibilité des personnes réellement HQI et/ou réellement TSA est mis à mal et on perd tous les intérêts des catégorisations. Se prendre un "de toute façon tout le monde est un peu autiste de nos jours" quand tu es réellement autiste et que tu sais tout ce que ça implique au quotidien, ça fait mal, très mal. Pire encore, un enfant HQI et/ou TSA en grande souffrance à l'école ne va pas être pris au sérieux par le corps enseignant qui va remettre en cause une singularité fondamentale et un manque d'adaptation pouvant être destructeurs.
Moi clairement si j'avais pas découvert mon autisme à 30 ans et si j'avais pas reçu mon diagnostic officiel j'aurai mis fin à mes jours. Je ne suis pas dépressive mais j'étais fatiguée de me battre sans relâche, j'étais fatiguée de foncer dans des murs sans comprendre pourquoi. Savoir que je suis HQI (notamment avec un IRP +++) et TSA m'a permis de comprendre énormément de choses sur mon passé, sur moi et sur les autres et maintenant j'entreprends tout ce que je fais avec cette nouvelle grille de lecture. Je me prends moins de murs et je suis moins dure avec moi même.
Et pour rien au monde j'aimerais qu'une personne (je parle pas forcément de toi) se dise que je me proclame autiste parce que je suis faible et que c'est une solution de facilité pour justifier ce dont je suis incapable car ma réalité à moi c'est l'autisme, le vrai et si je suis encore là pour écrire sur le forum c'est que j'ai une force de caractère que personne pourra m'enlever.
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
câlin a écrit:Pour moi il y a deux façons de voir les choses (c'est mon point de vue c'est pas dans l'article) : la première est de dire que le HPI masque les symptômes de l'autisme, mais que l'autisme est quand même présent, la deuxième est de dire que le HPI est un facteur protecteur de l'autisme (comme on le dit pour le TDAH ou la schizophrénie) ou a minima permet de s'y adapter plus facilement (ex. plus grande facilité à se mettre à la place de l'autre, plus grande flexibilité mentale...).
Je ne comprends pas ce que tu différencies entre "le HPI masque l'autisme" et "le HPI permet de s'adapter plus facilement à l'autisme".
Ce qui suit n'est que mon expérience personnelle et ne peut être généralisé à toute personne HQI/TSA.
J'ai vécu 27 ans sans savoir que je suis HQI et 30 ans sans savoir que je suis TSA donc je me suis construite sans biais et sans influence de ces diagnostics. A la lecture de mon passé, maintenant que j'ai mis des mots sur mes difficultés et ma singularité, je pense que mon HQI me donne accès à une forme d'intellectualisation sociale (c'est un terme qui m'est propre et qui traduit très bien ce que je veux exprimer), autrement dit il me permet de combler consciemment en intellectualisant, des manquements inconscients liés à l'autisme notamment au point de vue social. Je me retrouve donc dans "le HPI masque les symptômes de l'autisme" (au prix d'efforts conscients permanents et épuisants) et "le HPI permet de s'adapter plus facilement à l'autisme".
câlin a écrit:Mais si on regarde dans le détail, qu'on compare les HPIs et les autistes HPIs (quelques exemples) :
_ sa différence, l'HPI sait l'expliquer, l'autiste HPI non
_ l'HPI peut avoir plusieurs passions et s'en désintéresser, l'autiste HPI tend à n'avoir qu'une passion et ne pas s'en décrocher
_ l'HPI peut se mettre à la place des autres, l'autiste HPI n'y arrive pas.
_ l'HPI développe une intelligence globale, sait sélectionner les informations, l'autiste HPI mémorise tout sans filtrer les informations, se focalise sur les détails
- je sais expliquer ma différence en tant que HPI parce qu'il existe des mots pour, par contre je vis des choses tellement singulières liées à l'autisme que je suis incapable de les expliquer car il n'existe pas de termes de la langue française pour les exprimer et qu'il ne m'est pas possible de vous les expliquer par analogie car vous ne le vivez pas et que rien ne s'y rapproche ;
- j'ai plusieurs passions et j'en décroche pas effectivement ;
- j'ai passé plus de 30 ans à observer et analyser les autres, j'ai une capacité (et une conscience surtout) à me mettre à leur place bien plus poussée que la norme et je l'inclus à ce que j'ai appelé plus haut l'intellectualisation sociale (à la base c'était comme un outil de compréhension qui au fil des années est devenu systématique ou presque).
- je pense qu'on peut à la fois développer des capacités globales (j'ai vraiment du mal avec la notion d'intelligence) tout en ayant celle de se focaliser sur les détails (ce serait potentiellement une différenciation entre un autiste non-HQI et un autiste HQI).
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
le HPI masque l'autisme" et "le HPI permet de s'adapter plus facilement à l'autisme
Je voulais dire, soit le HPI rend plus difficile le diagnostic d'autisme, soit le HPI rend moins autiste de la même manière qu'il rend moins TDAH ou moins schizophrène.
Je remarque qu'il faut faire le tri soi-même.
Et comment tu fais le tri, quels sont tes critères pour distinguer les bons articles des mauvais ? Tu lis quoi comme article par exemple ?
Asperzèbre, à part pour la capacité à faire les tâches administratives, je ne vois pas trop de différence entre ton vécu et le vécu d'une personne neurotypique.
Intéressant ton retour Edel.
Le truc des souvenirs là, combien de souvenirs vous (neuroatypiques et neurotypiques) avez dans lesquels vous vous souvenez de l'émotion ?
J'ai cherché un peu là j'en trouve 5 pour l'instant. Et est-ce que si vous pensez à des mauvais souvenirs, vous savez répondre facilement à la question « quel est le niveau de perturbation associé au souvenir, sur une échelle de 1 à 10 ? », ou est-ce que c'est dur pour vous de jauger ?
câlin- Messages : 807
Date d'inscription : 13/09/2022
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Pardon pour le tour polémique de ce qui va suivre... mais ça aurait été utile que l'on discute vraiment de ton [mauvais] emploi de la logique sur le fil de ton carnet (la discussion, car le mauvais emploi est général, crois-je (je veux dire, c'est sur le fil de ton carnet que tu demandais des avis sur la valeur de tes arguments et voulais savoir comment les améliorer si possible (c'est méga possible), et c'est là que notre "conversation" a eu lieu et a périclité, mais le lézard est général)).câlin a écrit:Je voulais dire, soit le HPI rend plus difficile le diagnostic d'autisme, soit le HPI rend moins autiste de la même manière qu'il rend moins TDAH ou moins schizophrène.le HPI masque l'autisme" et "le HPI permet de s'adapter plus facilement à l'autisme
Ce que tu as écrit n'a pas de sens. Même si on voulait corriger la mauvaise logique, il faudrait d'abord éclaircir le méli-mélo, à commencer par : qu'est-ce que c'est censé vouloir dire "de la même manière qu'il rend moins TDAH ou moins schizophrène" ??
Avec mon cerveau, épicétou.câlin a écrit:Et comment tu fais le tri, quels sont tes critères pour distinguer les bons articles des mauvais ?Je remarque qu'il faut faire le tri soi-même.
Nan, je déconne un peu... ^^ Je veux dire que c'est au flair. Bien obligé. Si ça parait incohérent, je me questionne, je chemine, et je me fais mon avis. C'est tout. Avec mon cerveau, quoi, comme quand j'entends ou lis tout et n'importe quoi.
Je lis des livres sur Kindle. Je ne suis pas trop branché littérature scientifique.Tu lis quoi comme article par exemple ?
Pardon, mais c'est super maladroit en plus du manque de logique de cette phrase : tu confonds le récit en quelques lignes et le vécu d'Asperzebre * : s'il n'a pas tout dit de son vécu, ni en parlant de plein de dimensions, de contextes, et il ne l'a évidemment pas fait en un court message, alors il te manque des TONNES d'éléments, voyons.Câlin a écrit:Asperzèbre, à part pour la capacité à faire les tâches administratives, je ne vois pas trop de différence entre ton vécu et le vécu d'une personne neurotypique.
M'enfin, oui, le rapport d'Asperzebre au "par cœur" me semble aussi banal... mais essayons de ne pas perdre le fil de la conversation : ça va dans le sens (sans rien prouver) de mon idée : que l'article avec le tableau est caricatural. Asperzebre est autiste et n'absorbe pas des données sans les comprendre (l'article sous-entend que cette tendance d'enregistrer sans discernement est le propre des autistes même HQI)... Bref...
* confondre le témoignage (forcément simplifié et condensé ici) et le vécu, quoi... Ou bien, il faut préciser que tu parles seulement de son témoignage sur ce sujet précis, parce que, comme je disais, c'est maladroit, mais c’est peut-être ma vision/logique en tout noir ou tout blanc qui fait que je trouve cela maladroit et mal formulé (peu logique). C'est vrai que j'ai une compréhension trop absolue, parfois. Puis l'ancrage négatif joue un rôle : ce qui est dit sur la schizophrénie atténuée par le HPI m'a semblé absurde, alors ensuite mes lunettes sont embuées, si on me passe la formule.
tyrell- Messages : 68
Date d'inscription : 19/10/2023
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
- Pour Tyrell:
- Pardon, mais c'est super maladroit en plus du manque de logique de cette phrase : tu confonds le récit en quelques lignes et le vécu d'Asperzebre : s'il n'a pas tout dit de son vécu, ni en parlant de plein de dimensions, de contextes, et il ne l'a évidemment pas fait en un court message, alors il te manque des TONNES d'éléments, voyons.
C'est super drôle en fait. Tu penses que je suis en train de dire que la vie d'Asperzebre ne ressemble pas à celle d'un autiste. Mais c'est pas du tout ce que j'ai dit. Évidemment, je ne connais pas la vie entière d'Asperzebre, donc je ne vais pas juger de la partie de sa vie que je connais pas. Ce serait absurde. Mais c'est vraiment idiot cette histoire je suis en train d’éclater de rire d'une incompréhension aussi bête.
Quand je parle du vécu d'Apserzebre, je parle uniquement du vécu de ce qu'il a raconté, là à l'instant, rien de plus. Je n'extrapole pas, je suis terre à terre.
Dans ta tête t'es parti en mode, j'ai dit le vécu, je parle de sa vie entière, t'as même pas pensé qu'avec le contexte le sens pouvait être légèrement différent. Et c'est marrant que tu sois parti du principe que j'étais débile. Je comprends mieux maintenant pourquoi toutes tes interactions sont des incompréhensions. Tu m'accorderas que c'est pas évident de deviner à chaque fois dans quel sens t'as compris chaque mot.
Je sais pas si c'est clair ce que je raconte. Là à l'instant quand je parlais du vécu d'Asperzebre je parlais de son récit en quelque ligne. Dans ce contexte, c'est la même chose. Je ne parlais pas de sa vie entière.
https://fr.wiktionary.org/wiki/v%C3%A9cu
Là tu vois tu es parti en mode c'est la définition 1. Or moi j'ai utilisé le mot dans le sens de la définition 2 « fragments de ce qui est vécu par soi-même ou par autrui ». Tu remarqueras que le vécu réutilisé dans la définition 2 est celui de la définition 1. Alala la langue française...
Mais vraiment j'hallucine t'as cru que j'étais débile au point d'extrapoler la vie totale de quelqu'un à partir de quelques phrases. Ah mais c'est du troll en fait, t'es un troll, c'est ça, je me fais avoir à chaque fois !
Dernière édition par câlin le Mer 25 Oct 2023 - 9:24, édité 1 fois
câlin- Messages : 807
Date d'inscription : 13/09/2022
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Bah non, tu ne précises pas que tu parles du vécu sur la seule question du "par cœur". C'est maladroit ou au moins pas clair du tout.
Chaque fois c'est pareil, tu me traites d'idiot et tu éludes mes questions sur tes énormités...
Chaque fois c'est pareil, tu me traites d'idiot et tu éludes mes questions sur tes énormités...
Je ne pense justement pas que c'est ce que tu aies voulu dire (c'est pour ça que je parle de maladresse). Et c'est ce que tu as dit textuellement :câlin a écrit:C'est super drôle en fait. Tu penses que je suis en train de dire que la vie d'Asperzebre ne ressemble pas à celle d'un autiste. Mais c'est pas du tout ce que j'ai dit.
En plus de ça, c'est de l'essentialision, cette supposition que l'autisme devrait distinguer la personne autiste d'autres qui ne le sont pas sur des sujets divers. Ça n'a rien d'automatique : ça ne "marche" pas systématiquement...Asperzèbre, à part pour la capacité à faire les tâches administratives, je ne vois pas trop de différence entre ton vécu et le vécu d'une personne neurotypique.
tyrell- Messages : 68
Date d'inscription : 19/10/2023
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Ça serait vraiment chouette que vous régliez vos comptes ailleurs, tous les deux. Ce fil de discussion y gagnerait en lisibilité.
Le HPI ne rend pas moins autiste ou moins TDAH (pour la schizophrénie je ne sais pas).
Par contre il rend les stratégies de camouflage et de compensation plus efficaces. Pas contre c'est vrai que ça rend le diagnostic plus difficile.
câlin a écrit:le HPI masque l'autisme" et "le HPI permet de s'adapter plus facilement à l'autisme
Je voulais dire, soit le HPI rend plus difficile le diagnostic d'autisme, soit le HPI rend moins autiste de la même manière qu'il rend moins TDAH ou moins schizophrène.
Le HPI ne rend pas moins autiste ou moins TDAH (pour la schizophrénie je ne sais pas).
Par contre il rend les stratégies de camouflage et de compensation plus efficaces. Pas contre c'est vrai que ça rend le diagnostic plus difficile.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
J'avais vu que le HPI rendait moins TDAH dans le sens où le TDAH est défini par le handicap qu'il créé dans la vie, et que le HPI rend la vie moins handicapante. Mais la définition du TDAH est paradoxale, dans le sens où si on arrive à parfaitement s'adapter à son TDAH, alors on est plus TDAH. Donc voir un psy rend moins TDAH. Mais à cause de cette compensation par le QI, c'est possible qu'en vieillissant, le QI baisse et donc le TDAH apparaisse comme de nulle part.
Une autre façon de voir les choses est de dire que pour qu'un problème neurologique se voit quand on est HPI, il faut se cogner la tête plus fort contre le mur.
Mais l'autisme est plus vu comme un truc complètement inné, de ce que j'ai compris.
Une autre façon de voir les choses est de dire que pour qu'un problème neurologique se voit quand on est HPI, il faut se cogner la tête plus fort contre le mur.
Mais l'autisme est plus vu comme un truc complètement inné, de ce que j'ai compris.
câlin- Messages : 807
Date d'inscription : 13/09/2022
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
... dans le sens où si tu tortures à la fois le sens des mots et les règles de bon sens, tu peux dire tout ce que tu veux. Pouf, le HPI soigne le cancer ! Pourquoi ? Bah, parce qu'il rend la vie moins compliquée... of course...câlin a écrit:J'avais vu que le HPI rendait moins TDAH dans le sens où [...]
nanmaistessurdoueselonquelleboitedebonuxsansdec
tyrell- Messages : 68
Date d'inscription : 19/10/2023
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
nanmaistessurdoueselonquelleboitedebonuxsansdec
Retour à l'expéditeur.
@câlin et @tyrell :
Mettez-vous, s'il vous plaît ou pas, mutuellement en ignoré.
Veillez aussi chacun à faire en sorte que zc reste sympa pour tous.
Merci de votre compréhension et de vos efforts passés et à venir.
Retour à l'expéditeur.
@câlin et @tyrell :
Mettez-vous, s'il vous plaît ou pas, mutuellement en ignoré.
Veillez aussi chacun à faire en sorte que zc reste sympa pour tous.
Merci de votre compréhension et de vos efforts passés et à venir.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
câlin a écrit:J'avais vu que le HPI rendait moins TDAH dans le sens où le TDAH est défini par le handicap qu'il créé dans la vie, et que le HPI rend la vie moins handicapante. Mais la définition du TDAH est paradoxale, dans le sens où si on arrive à parfaitement s'adapter à son TDAH, alors on est plus TDAH. Donc voir un psy rend moins TDAH. Mais à cause de cette compensation par le QI, c'est possible qu'en vieillissant, le QI baisse et donc le TDAH apparaisse comme de nulle part.
Une autre façon de voir les choses est de dire que pour qu'un problème neurologique se voit quand on est HPI, il faut se cogner la tête plus fort contre le mur.
Mais l'autisme est plus vu comme un truc complètement inné, de ce que j'ai compris.
En fait, c'est la pose du diagnostic que ça remet en cause, par la réalité du TDAH.
UN médecin qui ne constate pas de limitations liées aux TDAH ne posera pas (en théorie) de diagnostic. Donc, pour lui, il n'y a pas de TDAH.
Mais l'expérience de la personne est différente. Le HPI ne rend pas le TDAH moins handicapant, il dans la mesure où, la compensation se fait forcément au détriment d'autre chose. Quelqu'un qui doit faire l'effort de gérer son impulsivité, par exemple, même si le HPI permet d'être plus efficace, se fatigue plus vite et est moins disponible, pour d'autres tâches en parallèle.
Le TDAH ne réapparaît pas, mais il peut s'exprimer plus ou moins en fonction du contexte.
Mais pas oublier que HQI ou pas, on apprend aussi beaucoup par l'expérience. Et qu'un vieux TDAH, a mis en place des tas de stratégies qui, si elles sont efficaces, le resteront (à moins un accident ou d'une maladie qui a un impact direct sur le fonctionnement cérébral).
De plus, le QI ne baisse en soit avec l'âge, puisqu'il situe une personne par rapport à une classe d'âge. Au pire, si pas de soucis comme mentionné plus haut, on observe une variation.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
on apprend aussi beaucoup par l'expérience
Un des soucis d'un dépistage tardif peut relever de mauvais plis difficiles à corriger (estime de soi, anxiété,...).
Pour revenir au sujet TSA, les troubles peuvent rester assez constants mais paraître de plus en plus difficiles à 'gérer'.
Un des soucis d'un dépistage tardif peut relever de mauvais plis difficiles à corriger (estime de soi, anxiété,...).
Pour revenir au sujet TSA, les troubles peuvent rester assez constants mais paraître de plus en plus difficiles à 'gérer'.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Tout à fait.
Nombre de TSA ont vu le diagnostic être posé à la suite d'un burn out (il y a d'ailleurs une thèse en cours sur le sujet du burn out autistique à l'université de Toulouse, je crois que la doctorante cherche toujours des personnes pour faire part de l'expérience - je ne sais pas si je peux relayer ici).
Et le diag lui-même peut avoir un effet sur l'expression du TSA. Des personnes diagnostiquées rapportent régulièrement avoir eu l'impression de devenir plus autistes après celui-ci.
Nombre de TSA ont vu le diagnostic être posé à la suite d'un burn out (il y a d'ailleurs une thèse en cours sur le sujet du burn out autistique à l'université de Toulouse, je crois que la doctorante cherche toujours des personnes pour faire part de l'expérience - je ne sais pas si je peux relayer ici).
Et le diag lui-même peut avoir un effet sur l'expression du TSA. Des personnes diagnostiquées rapportent régulièrement avoir eu l'impression de devenir plus autistes après celui-ci.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
le diag lui-même peut avoir un effet sur l'expression du TSA
C'est une observation que j'ai faite quelques fois autour de moi, sans que ce soit une constante. Des gens que je connaissais avant leur diag de TSA, voire que j'ai encouragés à creuser dans cette direction, j'ai pu en observer sembler bien plus concernés après qu'avant. J'ai mis ça sur le compte d'une baisse du niveau de conformisme affiché. Je précise que d'autres gens, rencontrés seulement après leur diag de TSA, ont pu me paraître alors hors spectre. J'en déduis que ma première impression n'est ni fiable ni orientée dans un sens défini.
C'est une observation que j'ai faite quelques fois autour de moi, sans que ce soit une constante. Des gens que je connaissais avant leur diag de TSA, voire que j'ai encouragés à creuser dans cette direction, j'ai pu en observer sembler bien plus concernés après qu'avant. J'ai mis ça sur le compte d'une baisse du niveau de conformisme affiché. Je précise que d'autres gens, rencontrés seulement après leur diag de TSA, ont pu me paraître alors hors spectre. J'en déduis que ma première impression n'est ni fiable ni orientée dans un sens défini.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Il me semble que c'est dans cette vidéo que l'intervenant expliquait que souvent, avec l'âge, on compense de moins en moins (d'où le burn out, je suppose).
Il donnait l'exemple suivant : à 20 ans, on peut faire la fête toute la nuit, se mettre une murge, et être opérationnel le lendemain. A 40, c'est plus compliqué ^^
M'est avis que c'est pareil pour TDAH ou TSA vis à vis des compensations mises en place et de la fatigue que ça engendre.
Il donnait l'exemple suivant : à 20 ans, on peut faire la fête toute la nuit, se mettre une murge, et être opérationnel le lendemain. A 40, c'est plus compliqué ^^
M'est avis que c'est pareil pour TDAH ou TSA vis à vis des compensations mises en place et de la fatigue que ça engendre.
Laelia- Messages : 2911
Date d'inscription : 23/02/2022
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Laelia a écrit:Il me semble que c'est dans cette vidéo que l'intervenant expliquait que souvent, avec l'âge, on compense de moins en moins (d'où le burn out, je suppose).
Il donnait l'exemple suivant : à 20 ans, on peut faire la fête toute la nuit, se mettre une murge, et être opérationnel le lendemain. A 40, c'est plus compliqué ^^
M'est avis que c'est pareil pour TDAH ou TSA vis à vis des compensations mises en place et de la fatigue que ça engendre.
oui et c'est tant mieux ce défaut de compensation qu'on en met plus en place parce qu'on assume alors toute l'envergure de la personne que l'on est et que l'énergie ainsi économisée est reléguée ailleurs. on est aussi beaucoup moins sensible aux retours extérieurs parce qu'on a sa ligne à tracer dans cette drôle de vie et dans ce monde qui ne fait pas mieux que nous finalement. Si en plus il faut se garrotter alors on finit à coup sûr fou !
Opicino- Messages : 277
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
câlin a écrit:Mais la définition du TDAH est paradoxale, dans le sens où si on arrive à parfaitement s'adapter à son TDAH, alors on est plus TDAH. Donc voir un psy rend moins TDAH. Mais à cause de cette compensation par le QI, c'est possible qu'en vieillissant, le QI baisse et donc le TDAH apparaisse comme de nulle part. [/justify]
C'est bon j'ai compris pourquoi je te comprends pas.
S'adapter à un handicap ne veut absolument pas dire qu'il n'existe plus mais qu'on le rend moins visible voire parfois quasiment invisible et c'est au prix d'efforts constants et éreintants (qui peuvent amener au burn out souvent à l'origine du chemin vers un diagnostic tel qu'il soit). Et là on pointe du doigt un point extrêmement important qui pose problème : la grande majorité des personnes ne croient que ce qu'elles voient. Dans le cadre des personnes TSA-HQI ça complique énormément la démarche de diagnostic d'autant que la France a plus de 40 ans de retard sur le sujet, y compris une grande majorité des spécialistes. Je me suis heurtée à des murs.
En vieillissant on a moins de forces mentales et physiques pour compenser, l'analogie de Leila est parlante.
câlin a écrit:J'avais vu que le HPI rendait moins TDAH dans le sens où le TDAH est défini par le handicap qu'il créé dans la vie, et que le HPI rend la vie moins handicapante.
En mon sens il serait plus juste de dire que le HQI rendrait moins visible le TDAH et effectivement le HQI n'est pas reconnu comme un handicap. Par contre je pense que c'est discutable pour les THQI (mais c'est un autre sujet qui s'éloigne du fil de discussion) et je ne suis pas certaine (du moins je ne partage pas ce point de vue) que le HQI rende la vie moins handicapante (encore plus le THQI).
Ce qui suit va peut être t'éclaircir sur le tout premier message que tu as posté.
Quand je me savais HQI mais pas encore TSA je ne comprenais (vraiment) pas pourquoi le HQI n'était pas reconnu comme étant un handicap (d'ailleurs en fouillant un peu tu devrais tomber sur des messages que j'ai postés en ce sens à moins que ce soit sur Asperensa je ne m'en souviens plus trop) et selon moi le point de bascule entre une personne HQI/non-TSA et HQI/TSA pourrait justement être cette notion de handicap (« Constitue un Handicap, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »).
Une personne HQI non-TSA aurait des singularités et des difficultés de vie singulières sans que cela nuise significativement à sa vie en société (pas d'handicap) alors qu'à une personne HQI-TSA s'ajoute les singularités et les difficultés de vie de l'autisme induisant indépendamment un handicap (que le HQI permet de rendre moins visible voire quasi invisible).
Pour la parenthèse avec les THQI : plus le QI est élevé, plus on s'éloigne de la norme, plus il serait difficile de s'adapter/s'intégrer (donc de participer, on se rapproche fortement de la notion de handicap) à la société (ce qui est d'ailleurs paradoxal avec la notion de l'intelligence qui évoque la capacité d'adaptation à l'environnement) et plus on se rapprocherait de l'autisme. C'est ce qui se dit (ou plutôt lit) ici et là : il y aurait un(e) éventuellement corrélation/parallèle entre THQI et TSA.
Donc pour moi la première et la plus importante des différences entre HQI/non-TSA et HQI/TSA serait la notion de handicap. Le deux ou trois autres sont liées à la dyade autistique :
- des difficultés de communications très particulières, très subtiles et surtout très handicapantes (cf tes échanges avec tyrell je m'explique juste après) ;
- une hyper (ou une hypo) sensibilité des sens ;
- les intérêts restreints.
Je suis très sensible au toucher, je n'aime pas qu'on me touche, je suis très sensible à certaines matières (granuleuses), je suis très sensible à la lumière blanche, je suis très sensible aux bruits et ne filtre pas les sons (j'entends et capte tout mon environnement avec la même intensité donc je fatigue très vite dans les milieux bruyants) et je peux faire des crises lorsque je suis en surcharge sensorielle. Je n'ai pas de passions mais des intérêts restreints qui se distingues par leurs formes et intensités (je vais oublier de manger et/ou de dormir quand je suis dedans par exemple) et je ne papillonne pas (du moins j'en ai pas l'impression). On parle de plusieurs années à chaque fois.
câlin a écrit:
- Pour Tyrell:
Pardon, mais c'est super maladroit en plus du manque de logique de cette phrase : tu confonds le récit en quelques lignes et le vécu d'Asperzebre : s'il n'a pas tout dit de son vécu, ni en parlant de plein de dimensions, de contextes, et il ne l'a évidemment pas fait en un court message, alors il te manque des TONNES d'éléments, voyons.
C'est super drôle en fait. Tu penses que je suis en train de dire que la vie d'Asperzebre ne ressemble pas à celle d'un autiste. Mais c'est pas du tout ce que j'ai dit. Évidemment, je ne connais pas la vie entière d'Asperzebre, donc je ne vais pas juger de la partie de sa vie que je connais pas. Ce serait absurde. Mais c'est vraiment idiot cette histoire je suis en train d’éclater de rire d'une incompréhension aussi bête.
Quand je parle du vécu d'Apserzebre, je parle uniquement du vécu de ce qu'il a raconté, là à l'instant, rien de plus. Je n'extrapole pas, je suis terre à terre.
Dans ta tête t'es parti en mode, j'ai dit le vécu, je parle de sa vie entière, t'as même pas pensé qu'avec le contexte le sens pouvait être légèrement différent. Et c'est marrant que tu sois parti du principe que j'étais débile. Je comprends mieux maintenant pourquoi toutes tes interactions sont des incompréhensions. Tu m'accorderas que c'est pas évident de deviner à chaque fois dans quel sens t'as compris chaque mot.
Je sais pas si c'est clair ce que je raconte. Là à l'instant quand je parlais du vécu d'Asperzebre je parlais de son récit en quelque ligne. Dans ce contexte, c'est la même chose. Je ne parlais pas de sa vie entière.
https://fr.wiktionary.org/wiki/v%C3%A9cu
Là tu vois tu es parti en mode c'est la définition 1. Or moi j'ai utilisé le mot dans le sens de la définition 2 « fragments de ce qui est vécu par soi-même ou par autrui ». Tu remarqueras que le vécu réutilisé dans la définition 2 est celui de la définition 1. Alala la langue française...
Mais vraiment j'hallucine t'as cru que j'étais débile au point d'extrapoler la vie totale de quelqu'un à partir de quelques phrases. Ah mais c'est du troll en fait, t'es un troll, c'est ça, je me fais avoir à chaque fois !
tyrell a écrit:Bah non, tu ne précises pas que tu parles du vécu sur la seule question du "par cœur". C'est maladroit ou au moins pas clair du tout.
Chaque fois c'est pareil, tu me traites d'idiot et tu éludes mes questions sur tes énormités...Je ne pense justement pas que c'est ce que tu aies voulu dire (c'est pour ça que je parle de maladresse). Et c'est ce que tu as dit textuellement :câlin a écrit:C'est super drôle en fait. Tu penses que je suis en train de dire que la vie d'Asperzebre ne ressemble pas à celle d'un autiste. Mais c'est pas du tout ce que j'ai dit.En plus de ça, c'est de l'essentialision, cette supposition que l'autisme devrait distinguer la personne autiste d'autres qui ne le sont pas sur des sujets divers. Ça n'a rien d'automatique : ça ne "marche" pas systématiquement...Asperzèbre, à part pour la capacité à faire les tâches administratives, je ne vois pas trop de différence entre ton vécu et le vécu d'une personne neurotypique.
Quant à la communication... tes échanges avec tyrell me font grandement penser à mes problèmes de communication si singuliers ! A vrai dire on est en pile dedans... et je crois que tu es le tout premier à travers qui je me retrouve. Ce serait assez long et difficile à expliquer (dans le sens où ça va être complexe pour moi de trouver les/des mots pour exprimer ce que je veux dire et non dans le sens où les membres du forum ne seraient pas capables de comprendre) et il se fait tard, j'essayerai de m'expliquer une autre fois.
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
parenthèse avec les THQI : plus le QI est élevé, plus on s'éloigne de la norme, plus il serait difficile de s'adapter/s'intégrer
Pour en connaître des 'purs' et des 'twice exceptional', perso, je n'observe pas une telle tendance. J'ajoute que je n'observe pas un échantillon très grand, mais pas trop biaisé non plus.
Ramus parle du lien entre facteurs génétiques liés à l'intelligence et liés aux TSA en réponse à une question à partir de 56' dans la vidéo de conf REC 2022, sans être en mesure alors d'en tirer de conclusion claire :
https://www.zebrascrossing.net/t43241-avoir-un-haut-qi-chance-ou-malchance-conf-ramus-rec-2022
Je ne sais pas où ça en est depuis.
Pour en connaître des 'purs' et des 'twice exceptional', perso, je n'observe pas une telle tendance. J'ajoute que je n'observe pas un échantillon très grand, mais pas trop biaisé non plus.
Ramus parle du lien entre facteurs génétiques liés à l'intelligence et liés aux TSA en réponse à une question à partir de 56' dans la vidéo de conf REC 2022, sans être en mesure alors d'en tirer de conclusion claire :
https://www.zebrascrossing.net/t43241-avoir-un-haut-qi-chance-ou-malchance-conf-ramus-rec-2022
Je ne sais pas où ça en est depuis.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
salut tous
Oui tyrell rien n'est vrais.
Sinon moi je pense que l'asperger est un fourre tout; ayant passé la clinique
les questionnaires d'autres possibilités sont possibles, c'est trop orienté pour
être fiable; ayant vue des aspis on est en droit de se poser la question quand
à toutes ces classifications.
La psychiatrie la clinique, c'est un symptôme de surface, ils dés 'intriquent,
donc on lui fait dire ce qu'on veut!, c'est fallacieux, pour être efficace il
faut traité le fond avoir la vision holistique, notre médecine ne peut pas
donc la prévention nada ils ne peuvent en faire, c'est mentir.
Par exemple je prends un trouble de l'humeur, la plupart des psychiatres
ne font pas la différence entre ce qui est pathologique ou pas, ils le
prennent au pied de la lettre et le traite, et la crois le l'orientation en
bipolaire est quasi certaine (ça rapporte aussi), bien entendu il faut du
talent pour apporter la nuance entre ce qui patho ou non.
j'ai soumis cette vision sur asperansa, une élève chirurgienne qui se
questionne sur elle même me rapporte que j'ai raison et que c'est vrais
,encore une autre fois l'occasion étant donner, un des généraliste orgueilleux
du village je lui ai sortie la synthèse, crois le il a pas ramené,il a admis que j'avais
compris, dans sa barbe il s'étale en disant < si tout le monde comprend
ça je sais pas comment on va faire>, traité rapporte guérir rapporte pas lol.
c'est pour dire
Il faut avoir l'esprit curieux et critique, trés critique, ne pas tout accepter.
Aussi notre médecine créé des catégories, ça me dérange, je préfère dire
typologie de profil humain c'est plus saint, car dans catégorie la notion
d'infériorité donc de supériorité est bien la , si cette typologie existe, on peut
douter aussi finalement.
Conclusion, si la psychiatrie dit < on soulage la douleur> car ça sédate, ok,
mais c'est tout, le soucis c'est qu'ils mentent souvent et créé des malades.
De facto et perso
force et faiblesse, notre médecine je ne garde que le chirurgien les urgences
et c'est tout!, le reste c'est du bisness.
(modo j'édite cette vision afin d'ouvrir les esprits, j'espère que tu la modérera
pas, la liberté d'expression est un droit n'oublie pas).
Oui tyrell rien n'est vrais.
Sinon moi je pense que l'asperger est un fourre tout; ayant passé la clinique
les questionnaires d'autres possibilités sont possibles, c'est trop orienté pour
être fiable; ayant vue des aspis on est en droit de se poser la question quand
à toutes ces classifications.
La psychiatrie la clinique, c'est un symptôme de surface, ils dés 'intriquent,
donc on lui fait dire ce qu'on veut!, c'est fallacieux, pour être efficace il
faut traité le fond avoir la vision holistique, notre médecine ne peut pas
donc la prévention nada ils ne peuvent en faire, c'est mentir.
Par exemple je prends un trouble de l'humeur, la plupart des psychiatres
ne font pas la différence entre ce qui est pathologique ou pas, ils le
prennent au pied de la lettre et le traite, et la crois le l'orientation en
bipolaire est quasi certaine (ça rapporte aussi), bien entendu il faut du
talent pour apporter la nuance entre ce qui patho ou non.
j'ai soumis cette vision sur asperansa, une élève chirurgienne qui se
questionne sur elle même me rapporte que j'ai raison et que c'est vrais
,encore une autre fois l'occasion étant donner, un des généraliste orgueilleux
du village je lui ai sortie la synthèse, crois le il a pas ramené,il a admis que j'avais
compris, dans sa barbe il s'étale en disant < si tout le monde comprend
ça je sais pas comment on va faire>, traité rapporte guérir rapporte pas lol.
c'est pour dire
Il faut avoir l'esprit curieux et critique, trés critique, ne pas tout accepter.
Aussi notre médecine créé des catégories, ça me dérange, je préfère dire
typologie de profil humain c'est plus saint, car dans catégorie la notion
d'infériorité donc de supériorité est bien la , si cette typologie existe, on peut
douter aussi finalement.
Conclusion, si la psychiatrie dit < on soulage la douleur> car ça sédate, ok,
mais c'est tout, le soucis c'est qu'ils mentent souvent et créé des malades.
De facto et perso
force et faiblesse, notre médecine je ne garde que le chirurgien les urgences
et c'est tout!, le reste c'est du bisness.
(modo j'édite cette vision afin d'ouvrir les esprits, j'espère que tu la modérera
pas, la liberté d'expression est un droit n'oublie pas).
Dernière édition par scorame le Jeu 26 Oct 2023 - 10:15, édité 1 fois
scorame- Messages : 259
Date d'inscription : 13/11/2017
Localisation : LANDES
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Cher scorame, à mon sens, tu jettes le bébé avec l'eau du bain, comme on dit.
Je ne développe pas plus. Dodo, pardi.
Je ne développe pas plus. Dodo, pardi.
tyrell- Messages : 68
Date d'inscription : 19/10/2023
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Orphane a écrit:Ici, quelques articles sur le S.A, ou les T.E.D/ T.S.A que je trouvais intéressant de partager. Peut être en aurez-vous d'autres à proposer, pour enrichir nos connaissances respectives. ( je n'ai pas trouvé de post sur le sujet, donc au lieu d'éparpiller un peu partout sur cette partie du forum des articles / documentations , il m'a semblé bon d'ouvrir un post uniquement pour partager cela ).
Et ça serait surtout bien d'en revenir au sujet du post qui est, à la base, destiné au partage de documentation sur le TSA.
Donc @tyrell, si tu souhaites développer, merci de le faire ailleurs.
Et @scorame, idem.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Fil nettoyé des dernières attaques personnelles
Merci de prendre en compte la remarque avisée de Boitachat.
Merci de prendre en compte la remarque avisée de Boitachat.
Invité- Invité
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Je ne suis pas intervenu depuis un moment ici, je viens de lire vos échanges, notamment ceux à propos de moi et de mon autisme.
J'aimerais éviter le débat "asperzebre est-il un vrai autiste?", merci d'avance.
Concernant ce que j'ai écrit ici, effectivement ça peut faire d'avantage penser à de la neurotypie qu'à de l'autisme.
Mais c'est justement pour cette raison que je l'ai écrit: pour montrer qu'un stéréotype sur l'autisme (apprendre un tas d'informations sans les comprendre) n'est pas pertinent.
J'aimerais éviter le débat "asperzebre est-il un vrai autiste?", merci d'avance.
Concernant ce que j'ai écrit ici, effectivement ça peut faire d'avantage penser à de la neurotypie qu'à de l'autisme.
Mais c'est justement pour cette raison que je l'ai écrit: pour montrer qu'un stéréotype sur l'autisme (apprendre un tas d'informations sans les comprendre) n'est pas pertinent.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
J'ai hésité avec la section "comment fonctionne notre cerveau". Mais étant donné que ça concerne essentiellement l'autisme, cela a sans doute plus sa place ici.
CNRS - nouveaux regards sur l'autisme
C'est un état des lieux (très résumé !) des connaissances actuelles et de la direction que prend la recherche sur l'autisme. J'ai trouvé cet article particulièrement intéressant.
CNRS - nouveaux regards sur l'autisme
C'est un état des lieux (très résumé !) des connaissances actuelles et de la direction que prend la recherche sur l'autisme. J'ai trouvé cet article particulièrement intéressant.
fift- Messages : 8856
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Articles relatifs au Syndrome d'Asperger et aux troubles du spectre autistique.
Excellent, le lie. Il permet de mieux compredre de quoi on parle
RonaldMcDonald- Messages : 11681
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
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