Mon idée farfelue du jour (autour de mon roman, IRL)

Merci ! Bonnes fêtes de fin d'année!

Aucun pseudo, finalement. Ce sera mon vrai nom sur la couverture de tous mes livres.
Henderson est le nom des personnages principaux de mon roman. Les Henderson. Une vieille famille. Plutôt trumpienne, dans le fond, voire vraiment trumpienne avant l'heure... Mais il y a toujours de l'espoir, ou pas.

Ça y est : ma nouvelle est parue (et la première chronique sur un blog également et ça va : j'ai eu 4/5 ).
Si vous voulez lire gratuitement la première page, c'est possible sur ce site : http://www.youscribe.com/catalogue/livres/litterature/sf-et-fantasy/victor-d-estragues-2783094

Bon dimanche !
Et bonnes fêtes de fin d'année si je ne repasse pas...mais à mon avis, je repasserai.

Mon roman paraîtra le 3 juillet.
Je ne sais pas si je peux poster la couverture ici.
si vous avez Facebook, elle y est. Sinon, je peux vous l'envoyer par mp, à supposer que ça intéresse quelqu'un.

Vu que je vois au-dessus que je ne suis pas repassée depuis la fin décembre : bonne année 2017 !

Félicitations pour ta parution.

Merci Fireman !

En fait, il y en a plusieurs prévues cette année.
Un certain stress.
Un blocage (puisque ça fait 2 à 3 semaines que je n'ai rien écrit. J'ai lu quelques romans...et j'attends que l'inspiration me revienne).
Et puis je peux me rendre à deux salons mais j'y réfléchis : 5 heures de train, soit 10 h de trajet aller/retour dans les deux cas. Pour l'un des deux, dans le bordelais, je devrais pouvoir y aller (pour l'hébergement ou le transport depuis la gare, c'est bon, et puis je ne devrais pas m'ennuyer). Pour l'autre, près de la frontière suisse, je vais appeler la semaine prochaine mais je me demande comment m'y rendre, si ça vaut le coup, etc. mais ça signifie que je dois commencer à réfléchir à un planning.

Bravo Marion, pour la nouvelle, pour le livre... C.est génial!
Je me dis que c'est un peu logique que tu n'écrive sur rien en ce moment...repos!

Merci Mrs Doubtfull mais j'ai des projets, notamment un appel à textes pour le 15 mai dont le sujet m'intéresse (et le début a plu sur le forum où je l'ai posté). Le souci, c'est que d'ici 4 mois, ça me semble court pour arriver à 250000 caractères si je bloque.
Je dois écrire la suite de ma nouvelle steampunk (c'était pour janvier...je suis déjà en retard).
Les blogueuses qui ont lu ma nouvelle "Victor d'Estragues" ont trouvé que ça ferait une bonne base pour un roman. Je vois bien à quoi ressemblerait le tome 1. Mais même chose : manque de temps.
Et pour mon roman à paraître, j'adorerais aussi me replonger dans cet univers, les années 20 "around the world", voire un retour en arrière à New York pendant la première guerre mondiale avec les mêmes personnages.

Mais en attendant, rien. Je suis au repos. "Where is my mind ?"

Le projet de mon roman avance doucement, il est terminé, la correction est en cours, et je prépare déjà le 2e tome.
Je redoute les démarches d'éditeurs, et l'éventuel bide par contre ...

Ce n'est que le début. Une fois l'éditeur trouvé, il y a encore une ou plusieur(s) correction(s). Je suis en plein dedans pour mon roman. Je discute avec la correctrice par mail.
J'ai parfois des doutes.
Ainsi :
Hilares, ils se tenaient les côtes pendant que l’entourage les personnes qui les entouraient les scrutaient méchamment.

Elle a remplacé "les personnes qui les entouraient" par "l'entourage". Elle a eu raison car ça allège mais j'hésite depuis hier soir avec "leur entourage".  
Mais en fait non... je n'aurais pas employé le nom "entourage" donc je l'analyse comme un nouveau venu.  

Autre souci :
William priait intérieurement pour ne pas s’être trompé, que ce soit bien sur ce chemin qu’elle se trouvaait.

Je ne comprends toujours pas pourquoi elle a préféré le passé simple. J'attends sa réponse à mon mail.
Il y a finalement peu de fautes corrigées, et c'est intéressant. Mais comme ça bouscule mes propres usages (ma tendance à employer le subjonctif imparfait, les démonstratifs, les expansions du nom...), je me pose forcément quelques questions, de temps à autre.

J'ai une correctrice privée qui fait déjà le boulot, du coup ça passera mieux chez les éditeurs non ?

Non.

Tout éditeur digne de ce nom t'imposera ses correcteurs maison.
Des auteurs refusent parfois de signer un contrat parce qu'ils veulent continuer à travailler avec leur correcteur privé.

En revanche, il vaut mieux envoyer un manuscrit déjà corrigé aux maisons d'édition mais il y aura tout de même un travail de correction.

Marion.Henderson a écrit:
Autre souci :
William priait intérieurement pour ne pas s’être trompé, que ce soit bien sur ce chemin qu’elle se trouvaait.

Je ne comprends toujours pas pourquoi elle a préféré le passé simple. J'attends sa réponse à mon mail.
.

Ta correctrice est très douée ahah.

En gros, c'est à cause de l'aspect : l'imparfait n'est pas accompli alors que le passé simple est accompli, même si les deux actions ont lieu dans le passer. L'imparfait est dans le passé mais encore potentiellement en déroulement, hors si elle se trouve sur un chemin elle doit s'y trouver et le fait de s'y trouver est accompli pour elle. William espère qu'elle y est, donc que le fait de elle s'y trouvant est accompli, et non le fait qu'elle est potentiellement encore en déplacement mais se trouve potentiellement à cet endroit là.

Après, peut-être qu'elle est pas linguiste et fait ça au feeling aussi x)

Ce n'est justement pas accompli puisqu'il prie pour qu'elle s'y trouve. Donc le fait n'est pas accompli pour elle.

Selon moi, ce serait plutôt :
William priait intérieurement pour ne pas s’être trompé, que ce fût bien sur ce chemin qu’elle se trouvât.

Mais le passé simple ne va pas.

.

Ah ! Merci Ortolan !

Marion.Henderson a écrit:Ce n'est justement pas accompli puisqu'il prie pour qu'elle s'y trouve. Donc le fait n'est pas accompli pour elle.

Est-ce que tu as fait des études de lettres ?

D'un point de vue purement linguistique "Elle se trouve/trouva" est accompli au niveau du verbe. L'action est terminée. Si elle se trouvait l'action peut être en cours et n'est pas encore terminée : elle ne se trouve pas encore à telle position précise. Hors c'est justement que ce que souhaite William: qu'elle se trouve tout court à cet endroit et pas que peut-être elle se trouve à cet endroit là. Sémantiquement elle pourrait ne pas s'y trouver - dans la réalité référentielle du livre mais au niveau de la réalité espérée elle l'est :p

TLDR : dans la réalité où tu la décris, aka la réalité espérée de William elle s'y trouve déjà et ne peux que s'y trouver. Et c'est la perspective de William uniquement parce que c'est focalisé sur lui.

Je suis agrégée de lettres modernes.

Ce serait bien qu'elle ne puisse que s'y trouver. Mais s'il prie pour l'y trouver, c'est que rien n'est moins sûr.

Si elle se trouvait l'action peut être en cours et n'est pas encore terminée

C'est précisément le cas quand je pense à l'action en cours.

Je vois ce que tu veux dire mais il a tout intérêt à ce que l'action soit encore en cours et à ne pas la retrouver à un point précis, ce qui signifierait qu'elle a été stoppée. Donc il prie plutôt pour qu'elle soit sur le même chemin que lui mais pour que l'action soit toujours en cours...

edit : c'est devenu "William priait intérieurement pour qu'elle eût emprunté ce chemin."

Mon petit dernier même s'il me semble que mon prochain paraît vendredi qui arrive...
J'ai oublié d'écrire la 4e de couverture.

M'enfin bref : ma seconde parution du mois de février :
http://nouveautes-editeurs.bnf.fr/annonces.html?id_declaration=10000000315181&titre_livre=Une_Saint-Valentin_D%27Enfer

Bonjour,

mon roman sortira finalement le 3 juillet.
La librairie à côté de chez moi va organiser une séance de lancement le samedi 1er juillet.

Je me demande si ça vaut le coup, ou pas, de téléphoner au Furet du nord, à Lille. Dans ce topic, j'avais lu que des Lillois voulaient venir me taper sur l'épaule si je passais à Lille. Mais pendant les grandes vacances scolaires, je ne sais pas s'il y a beaucoup de passages. Je suis en train de cogiter, vous vous en doutez.

Je ne sais pas si ça intéresse encore quelqu'un.
Sinon je mettrai mes dates de dédicaces mais je suis toujours partante pour ma première idée, à Lille ou à Paris.

Sauf que comme j'ai l'impression qu'il n'y a plus personne , j'imagine que c'est tombé à l'eau.

Suffit de repêcher: )

Au final, à part en juillet-août, je ne vois pas quand c'est possible. J'ai 4 dédicaces prévues près de chez moi début juillet, pour le lancement, 4 par mois à partir de septembre.
Mais de toute façon, je crois que c'est tombé à l'eau.

Salut, Lille et Paris ça fait un peu loin pour moi, mais je suivrai ta sortie avec intérêt.

Merci Mily !
(Je me sens un peu moins seule... )

Ben t'es pas seule. Y a pleins de gens qui lisent le fil.
Mais c'est un peu couillon de dire "finalement je peux pas venir parce que .." surtout si on a pas trop envie de raconter sa vie en public.

Je n'ai pas écrit "Je ne peux pas venir parce que..."

J'ai écrit que finalement, mon roman sort le 1er juillet et que donc, à part au mois d'août où je n'ai rien de prévu, ça va être difficile de programmer ce que je voulais fin 2016, surtout que je reviens par curiosité mais que tout le monde paraît parti.

Marion.Henderson a écrit:Je n'ai pas écrit "Je ne peux pas venir parce que..."

J'ai écrit que finalement, mon roman sort le 1er juillet et que donc, à part au mois d'août où je n'ai rien de prévu, ça va être difficile de programmer ce que je voulais fin 2016, surtout que je reviens par curiosité mais que tout le monde paraît parti.

Ce que j'ai voulu écrire, c'est que j'aurais aimé pouvoir te dire "si tu organises je viendrais", mais je ne peux pas m'y engager. J'ai pas été bien clair. J'espère que c'est moins ambigu ainsi ^^

Ah...

Eh bien je pense que ça se finira en dédicace traditionnelle. J'en ai plusieurs prévues. Après, il y en a une où j'ai prévu de manger avant chez une amie, donc selon le planning, si vous voulez venir, ou boire un verre avant ou après la dédicace, ça pourra se faire.

Mon agenda se remplit. Mais plutôt dans les Hauts de France.

Mon roman est en précommande, au format numérique, à 0,99 euro jusqu'au 30 juin, avant son lancement le 1er juillet.
Pour la rencontre IRL, j'aimerais bien... mais bon, après tout, rien ne presse. J'ai déjà beaucoup de dédicaces en librairie prévues. Ensuite, si vous êtes une petite dizaine à Lille, à Paris ou à Reims à l'avoir lu, dans 5-6 mois, voire un an, et qu'on peut en parler en vrai dans un restaurant, l'idée me plaît toujours. Elle était sans doute, comme souvent avec mes idées, trop rapide et lancée dès que je l'ai eue.

Je vous mets le lien vers Amazon, mais ça fonctionne aussi sur Kobo et cie. Par contre, le 1er juillet, il retrouvera son prix normal (pour le format papier, il existe puisque je vais aller le dédicacer, mais celui prévu pour les précommandes a à peine suffi... pour l'instant, "rupture de stock". De toute façon, avant le 2d tirage, ma maison d'édition va en manquer) :

https://www.amazon.fr/Chicago-Requiem-Carine-Foulon-ebook/dp/B071FZ3PCQ

Merci pour l'info Marion.Henderson. Et bravo !  
C'est une bonne nouvelle que la précommande soit épuisée.

Le lancement se fera le 1er juillet, ce qui signifie qu'il n'est tout simplement pas encore sorti et que si vous le précommandez en numérique aujourd'hui, vous ne pourrez le lire que le 1er juillet.
En précommande numérique, le nombre est infini.
En précommandes papier... on a dû arrêter avant la fin, dès que la trentaine a été atteinte, parce que ça nécessite que les cartons sont envoyés chez moi, avec les enveloppes à bulles timbrées, que je les envoie ensuite avec la dédicace, et que ça demande du temps. Mais savoir que 30 personnes l'ont payé + frais de port, soit 20,50 euros au minimum, c'est déjà beaucoup, d'autant que ce ne sont pas ma famille, mes amis et collègues qui, eux, vont venir le chercher à la librairie lors de ma dédicace samedi (j'ai le trac !) et la librairie en a commandé 40 exemplaires (pour 3 h de dédicaces... je ne vais plus avoir de poignet s'ils se vendent, même si pour ceux que je pense revoir chez moi, au travail, etc. je pense que je reculerai le moment de le leur dédicacer).
Voilà, je pense avoir à peu près répondu. Mais là, je suis dans les starting blocks (mon premier roman, dans une petite maison d'édition numérique, mais qui a réalisé un tirage papier... mais peu important vu que c'est une petite maison, donc il en faudra au moins un second) et le gros rush sera à partir de samedi. Et le début des dédicaces dans les librairies aussi.

Je te souhaite de profiter aussi de ces moments même s'il y a du stress, ce qui est bien compréhensible.
Merci pour les infos

Allez je vais lester un peu plus ma kobo alors

Merci Mily !

J'ai mis la vidéo réalisée par une fan qui l'a lu en avant-première, sur FB. Bizarrement, sur mon FB, ça m'indique 693 vues alors qu'en retrouvant la source, il y en 24, mais ça ne doit pas comptabiliser les vues sur Facebook :

https://www.kizoa.fr/Montage-Video/d118590484k7200389o2l1/version-2-cr

Zut, zut, zut, je l'ai loupé !

Bravo Marion en tout cas, je suis vraiment ravie de te lire.

Merci C!

Il existe toujours en numérique.
En version papier, il faut aller sur le site de ma maison d'édition (qui l'a laissé en précommande alors que maintenant, il est en commande tout court) : http://editionsdreamcatcher.com/shop/
ou alors le commander dans une librairie.

En tout cas, les premiers avis sont bons (même si je m'étonne parfois du décalage entre la note et le commentaire   ) :
https://www.amazon.fr/Chicago-Requiem-Carine-Foulon-ebook/dp/B071FZ3PCQ?_encoding=UTF8&psc=1
https://www.babelio.com/livres/Foulon-Chicago-Requiem/964857
https://booknode.com/chicago_requiem_02306273

J'ai surtout eu la surprise, en ouvrant ma boîte aux lettres lundi soir, d'y trouver une longue lettre (deux feuilles de classeur recto-verso) écrite par une adolescente de 16 ans qui a adoré mon livre et voulait m'écrire à son sujet. C'est collector. Je vais lui répondre.

Salut Marion, j'ai lu les deux premiers chapitres pour le moment, mais je te ferai un retour complet quand j'aurai fini.
Les premières pages sont accrocheuses en tous cas.

Merci, Mily ! D'autant que d'après les premières critiques, les moins positives en tout cas, c'est le début qui est le moins réussi... et a du mal à accrocher les lecteurs (mais ça n'a été mentionné que dans 2 critiques, je crois : des difficultés à situer les personnages). Ensuite, ça roule.

Le zèbre tourne chèvre devant l'apparition des critiques.

Voilà, je profité de ce long week-end pour le finir.
Tout d'abord merci d'avoir partagé avec nous le lancement de ton roman. J'espère que tu profites bien de tes séances de dédicace et des rencontres avec tes lecteurs.

Ce que j'ai pensé du livre :
Alors en effet, ça décolle vraiment au bout de 3 ou 4 chapitres. Là, l'intrigue se met vraiment en place, avec les revirements de situation, les flashbacks qui permettent de mieux comprendre d'où viennent les personnages. Il y a du rebondissement jusqu'à la fin, et chaque chapitre amène sa surprise, ce qui fait que je suis bien restée accrochée jusqu'au dénouement.
La lecture est agréable, le style est cohérent. J'ai une préférence pour les écritures plus légères, mais à aucun moment je n'ai ressenti de manque de fluidité ou de lourdeur (j'ai noté au passage le changement dont on avait déjà discuter ici sur le verbe "tacler" ).

Le seul petit bémol pour moi, c'est que j'aurais aimé percevoir une possible rédemption pour un certain personnage (tu comprendras lequel, sans spoiler les autres), ou une histoire qui l'aurait un peu humanisé, qui aurait expliqué sa malfaisance profonde. Mais à bien y réfléchir, c'est une ficelle maintes fois utilisées ces temps ci, et tu as introduit des nuances psychologiques pour d'autres personnage, donc présenté comme cela, cela donne une originalité à ton histoire.

Bonsoir Mily !

Il faudra vous dépêcher si vous voulez mon roman. Je me suis sur le point de recevoir la rupture de mon contrat d'édition parce que je me suis plainte sur un forum qu'il ait été envoyé en service presse à un blog spécialisé dans la romance. Les blogueuses ont été sympa et m'ont excusée. Mais ma maison d'édition, non.
Bon, bref, mon tempérament a raison de mes écrits. Mon roman a explosé en plein vol à 12 jours de sa sortie.

En tout cas, merci pour ton avis. J'ai fini mes séances de dédicaces, qui se sont très bien passées, mais puisque mon roman est mort-né, j'en resterai à ces quatre-là.

Concernant la rédemption du personnage (oui, je vois lequel   ), je pense ne pas en avoir fini avec lui. On m'a réclamé un roman centré sur lui, mais je préfère éviter parce que c'était déjà très dur d'écrire ses répliques. Je suis un peu trop fragile pour me mettre dans sa tête sur la longueur entière d'un autre roman.
Pour l'instant, les avis (sur Babelio et cie) sont très variables : chaque lecteur a un personnage préféré différent... et un avis très différent sur le personnage que tu mentionnes (ça va de l'adoration à la haine).

Ah mais en tant qu'auteure t'as pas le droit de faire un peu ta diva ?
Zut alors tu casses un mythe.

Blague à part, je suis vraiment triste pour toi, le lancement paraissait prometteur. Il n'y a vraiment aucun moyen que ça s'arrange ?

C'est vrai que le personnage de ... pour moi c'est un vrai profil de psychopathe, c'est un tour de force d'avoir creusé autant le côté immoral. Alors je comprends pas l'adoration de certains. Un syndrome de Stockholm ? Un phénomène comme la fascination envers les tueurs en série ? Et pourtant je ressens souvent une certaine empathie pour les méchants. Je n'en étais pas à la détestation non plus, parce que j'ai du mal à concevoir l'existence de ce genre d'esprit je crois.
Tu avais des inspirations particulières dans la création de ce personnage ? Ses réactions et ses répliques m'ont parfois rappelé ce que je lis ici et là sur les pervers narcissiques.

Désolée si je pose trop de questions, vu les circonstances je comprendrais que tu n'aies plus très envie donne parler.

Non, au contraire, ça me fait du bien d'en parler. De toute façon, à un moment donné, il va forcément paraître à nouveau. Je l'aime trop pour le laisser tomber.

Je ne pense pas que je m'arrangerai un jour. "Tout se brise entre mes mains..." Il aura suffi de quelques posts sur un forum pour que mon rêve explose en plein vol. Pourtant, je reste convaincue que c'est un roman noir historique, que des maisons d'édition comme Harlequin l'auraient refusé. C'était donc étrange de le trouver chroniqué sur un blog spécialisé dans les romances, surtout érotiques, même si les chroniqueuses l'ont aimé.

M'enfin... ce qui est fait est fait.

Je pensais bien aux pervers narcissiques pour écrire ses répliques. Je me passais du metal, aussi (Korn, notamment). Des inspirations particulières ? Oui, hélas. En exagérant les traits de personnes que je connais, ça fonctionne assez bien. L'adoration vient soit de l'aspect féministe, soit du côté "souriant, en phase avec son époque". En gros, être psychopathe, mais avec panache. On m'a écrit que j'avais créé un personnage fascinant.
C'était d'ailleurs dur de creuser autant les autres, pour que ça soit équilibré, mais ils ont tous, à peu près, des traits bien caractéristiques. Si j'écris un second roman, j'essaierai de décrire davantage les lieux, l'atmosphère, un peu moins les personnages. Mais... l'avenir me le dira.  

Ayant reçu le mail de rupture de contrat, mais pas la lettre recommandée, ça reste le grand suspense.
En attendant, il se vend bien. Il fait son bonhomme de chemin tout seul, puisque n'étant pas auto-éditée, je suis dans l'attente, l'expectative, du clap de fin. La situation est très étrange.
Je pense assez vite écrire autre chose. D'ailleurs, je me suis déjà remise à écrire des poèmes.
Mais j'ai décidément un parcours éditorial bizarre (il l'était déjà quand j'ai ouvert le topic "De l'intérêt de l'écriture". Somme toute, je n'ai pas vraiment choisi d'écrire. C'est comme dans "Bénédiction'" de Baudelaire. C'est ensuite que les choses se compliquent).
Il faudra que je lise la conjuration des imbéciles de Toole. Je sens que ça pourrait me plaire.

Marion.Henderson a écrit:Je pense assez vite écrire autre chose. D'ailleurs, je me suis déjà remise à écrire des poèmes.

La belle réaction que voilà ! Tu n'as rien de mieux à faire que continuer à écouter cette impérieuse nécessité à t'exprimer, qui te fait produire si naturellement ces textes, avec fluidité, je l'espère. En tout cas, j'aime réellement le poème que tu viens de poster sur un topic voisin.

Marion.Henderson a écrit:Mais j'ai décidément un parcours éditorial bizarre [...]Il faudra que je lise la conjuration des imbéciles de Toole. Je sens que ça pourrait me plaire.

Ce roman est sur ma liste de lecture depuis pas mal de temps déjà, du fait de sa réputation élogieuse, et parce qu'un ancien ami était le sosie Ignatius J. Reilly, le gargantuesque héros de œuvre culte de John Kennedy Toole.
Cette lecture te tente-t-elle donc également (ou en particulier) parce l'histoire éditoriale de ce livre est, sans doute, la plus emblématique des affres de la publication ? Ce chef d’œuvre essuyé effectivement un nombre incalculable de refus des maisons d'édition, avant de paraître finalement, à titre posthume, grâce à l'opiniâtreté de la mère de l'auteur suicidé. Le monde des lettres put enfin, bien tardivement, reconnaître le génie du malheureux, en lui décernant, des années après sa mort, le Prix Pulitzer de la fiction. Terrible. Mais de quoi te laisser espérer que la reconnaissance du milieu et du public - si toutefois tu les convoites - te sera possiblement accordée, malgré ce contre-temps et autres désagréments de parcours. Voire même grâce à eux, donc.
Content pour toi que ton roman se vende déjà bien.

Bonsoir Kadjagoogoo !

j'avais créé un topic où je postais chaque jour un poème, à un moment donné. J'en écris énormément, surtout quand je suis déprimée (mon point commun avec Musset ). En ce moment, étant surveillée de forum en forum par ma maison d'édition, je fais attention, mais je ne suis pas sûre que mon image soit nécessairement mauvaise (on voit simplement que j'ai une sensibilité exacerbée).

J'ai aussi le roman de John Kennedy Toole dans ma PAL depuis assez longtemps. Cette lecture me tente en effet parce que l'histoire éditoriale de ce livre est la plus emblématique des affres de la publication ainsi que pour son titre. J'avais oublié que le prix qu'il avait gagné était le prix Pulitzer (étrange coïncidence car j'ai adoré la satire de ce prix, à travers le personnage de Mrs Pulsifer, dans Sur les rives de l'Hudson d'Edith Wharton). Je ne convoite pas la reconnaissance du milieu, mais je convoite celle du public, ou plutôt j'espère avoir mon lectorat. Cela commence à venir, mais juste au moment où une de mes oeuvres semble plaire (plus que mes nouvelles ou mon unique recueil de poèmes paru à ce jour), voilà que le contrat est sur la sellette à cause de l'image que je renvoie (sujette à la déprime, émettant des jugements sur la différence entre la grande littérature et la littérature de gare... Le terme est en effet péjoratif : disons que j'aime lire Montaigne ou Stendhal, mais que je lis aussi des romans de Karine Giebel ou des romances, et que je peux même lire de la littérature fantastique ou des romans pour adolescents. Seulement, entre Marguerite Yourcenar et Fleur Hana, il y a quand même un précipice. Il m'arrive d'écouter de la variété et de la musique classique... Simplement, dans le domaine littéraire, sur des sites comme Booknode ou Babelio, on voit bien que Balzac ou Zola sont notés 3,5/5, parce qu'ennuyeux, et que des romans feelgood ont 5/5. C'est logique si on se fonde sur le principe de plaisir. Mais ce n'est pas parce qu'un menu se mange rapidement au fast-food qu'il vaut plus d'étoiles que le menu d'un restaurant étoilé, même s'il comporte des épinards...).
Mais mon roman se vend bien. Comme je ne suis pas auto-éditée... ça ne me rapporte rien, pour l'instant. Disons que je suis surtout contente qu'il soit lu.

J'ai des questions plus techniques.

Pour produire ton premier roman dans son état final, combien de temps, ressources, d'effort émotionnel etc. il t'a fallu investir ?

Et aussi à quel point tu penses que ce sera plus simple ou plus compliqué pour le deuxième ?

Et puis, quels sont pour toi les pièges les plus importants à éviter dans le métier ?

Bonjour Cpt Livai,

j'ai commencé à écrire une fanfiction en mai 2015, sur un forum, à la fin de ma grossesse. En juillet 2015, elle était finie.
En octobre 2015, en écoutant une chanson de Rob Dougan dans ma voiture, j'ai visualisé avec précision une scène en me disant qu'elle serait vraiment superbe dans un roman. J'ai repensé à ma fanfiction, été chercher 2-3 lectrices enthousiastes de celle-ci qui sont devenues mes bêta-lectrices, et d'octobre à décembre, j'ai écrit mon roman (1er jet).
Ensuite, mon bébé a été hospitalisé (syndrome de West diagnostiqué).
J'ai donc repris, écrit et réécrit mon roman, et c'était ma seule distraction pendant toutes les journées et les nuits que j'ai passées à l'hôpital avec ma fille.
En avril 2016, elle allait un peu mieux. J'ai envoyé mon manuscrit aux éditeurs. En juin, j'ai reçu un refus, mais très encourageant, des éditions Héloise d'Ormesson.
Je l'ai écrit sur Facebook. Quelques petites maisons d'édition m'ont contactée. J'ai eu un oui d'une maison d'édition en train de se monter, ça s'annonçait bien, distribution/diffusion, mais ça ne s'est pas fait.
En septembre, un autre "oui" (plus ou moins... comité de lecture enthousiaste mais l'éditrice voulait le lire aussi et n'avait pas le temps de le lire avant novembre), puis un autre (et j'ai signé) puis encore deux autres (arrivés trop tard).
A partir de là, couverture, corrections éditoriales, huit mois d'attente avant de signer le BAT, de voir enfin mon roman paraître, avec les dédicaces que j'avais organisées (quatre début juillet).
Mais aucune distribution, diffusion, et donc le piège à éviter ? Il est préférable de s'auto-éditer ou de choisir un éditeur ayant une trésorerie conséquente. Il faut faire attention aux éditeurs à compte d'auteur (ça, je le savais) mais aussi aux éditeurs qui se sont lancés il y a peu, sans les moyens financiers qu'il faut pour imprimer, distribuer, diffuser un livre. J'avoue qu'après l'hospitalisation de ma fille, je voulais juste voir mon roman paraître, parce que je suis une rapide, que je passe vite à autre chose, que je ne voulais pas écrire un best-seller, et que je n'avais pas le temps pour la rentrée littéraire, les dîners à Paris... ce que je voulais, c'était continuer mon train-train et que mon roman soit publié, donc disponible, surtout pour ceux qui avaient suivi mon aventure.
Alors Michel Muller a l'air sympa sur l'affiche du blog de Stoni (je vous renvoie à son blog), et comme je ne voulais pas dépenser, mais que je ne voulais pas non plus gagner beaucoup d'argent... ça m'allait très bien, mieux qu'une maison d'édition à compte d'auteur.
Mais  voilà. Maintenant, je comprends la difficulté d'être THQI, ou Asperger (il y a un doute dans mon cas... je suis peut-être les deux) quand on est édité. En fait, être zébré n'a pas vraiment d'importance... sauf si on est amené, dans une petite structure, à travailler en équipe. L'auto-édition, où on est seul maître à bord, ou l'édition réelle (celle où on est encadré, où on a son livre dans les librairies) conviennent mieux que la petite structure. Là, l'albatros se traîne les ailes : elles l'empêchent de marcher alors qu'il voudrait voler, et à force de le voir marcher lamentablement, ça se termine en prise de bec, et l'albatros est jeté à l'eau.

Merci beaucoup pour le partage !

J'ai souvent observé l'auto-édition et c'est encore pire, parce que tu es presque d'office plus pauvre qu'une maison d'édition.

Et puis, 1 an pour écrire un livre, et cinq ans de marketing sur amazon, non merci :p

Oui, et c'est pourquoi j'ai évité l'auto-édition (+ prendre un numéro d'entrepreneur, le temps investi...)
Mais je vois les choses différemment à présent, d'autant que beaucoup s'auto-éditent et écrivent sans arrêt. En outre, être édité dans une petite maison d'édition revient aussi à faire sa propre promo.

Les critiques parues sur mon roman sont bonnes : https://www.babelio.com/livres/Foulon-Chicago-Requiem/964857
Il coûte 2,99 euros (version numérique) jusqu'au 31 août.

Je me suis auto-éditée. Je prévois deux autres romans auto-édités cette année, et donc ça ne sera pas un an pour l'écriture, cinq ans pour la promotion.
Le principal pour moi, c'est d'être lue. Pour le reste, vu mon caractère, autant ne pas m'imposer aux éditeurs. Mais mon roman est bien, d'après les critiques, donc même si je suis nulle, ça fonctionne pour lui et ça fonctionnera pour les autres. Dommage que je ne puisse pas lui offrir mieux que moi pour l'éditer. Je n'enverrai aucun de mes romans pour auteurs aux maisons d'édition, aucun de mes recueils de poèmes non plus. Je conserve tout désormais, sauf mes écrits pour la jeunesse pour lesquels je signe encore des contrats d'édition.