Potentiel Zèbre ado en questionnement
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Potentiel Zèbre ado en questionnement
Bonjour à tous,
Je ne sais pas si c'est l'endroit idéal pour poster ce sujet mais je me lance tout de même.
J'ai donc 17ans, et j'ai découvert l'existence des zèbres il y a deux ans lorsque mon tonton de coeur qui est un ami merveilleux m'a dit que je devrais faire des recherches sur les personnes HPI et HPE car je l'étais sûrement. J'ai donc fait mes petites (enfin grosses parce que dès qu'on me branche sur un sujet si il a un intérêt quelconque je peux passer des mois à lire et regarder tout ce qu'il y a de possible sur ce thème) recherches sur ce sujet. Le moment qui m'a le plus troublé est lorsque j'ai visionné la vidéo sur Youtube de Fabrice Bak sur la douance adulte. Il parlait de l'enfance aussi et pendant toute la vidéo je me suis sentie concernée. C'était comme si je retrouvais la vue et que tout s'éclairait. Toutes mes questions trouvaient une réponse. Cette hypothèse d'être à haut potentiel me rassurait d'un côté parce que je n'étais pas folle. Mais de l'autre côté j'avais l'impression d'entrer dans quelque chose d'inconnu encore. Passons brièvement à quelques passages de ma vie sans entrer dans les détails (je vais essayer de faire bref) qui me font penser et ont fait pensé mon tonton que je pouvais l'être.
Je n'ai aucun souvenir de mes trois premières années juste que mes parents m'ont décrites comme une petite fille pleine d'énergie, limite hyperactive. Ils avaient d'ailleurs vu quelqu'un pour savoir si je l'étais où pas. Mais on leur avait dit que j'avais juste beaucoup d'énergie. Mes premiers souvenirs sont à l'école maternelle et notamment avec la découverte de la lecture. J'avais 4ans et demi 5ans, j'étais en GS. J'avais déjà un an d'avance et je suivais les cours des CP en écoutant et j'ai ainsi su lire assez tôt. Mes premières lectures furent sur le corps humain, livre que j'ai gardé. Il expliquait le développement du bébé dans le ventre de sa mère. Ce livre me passionnait. J'ai très vite adoré lire et je lisais beaucoup d'encyclopédies (bien sur pas des encyclopédies aussi complexes qu'elles peuvent l’être) et j'avais aussi un dictionnaire visuel qui ne l'était pas tant car il y avait beaucoup de lecture. Enfin ça devait être normal mais cela m'avait paru étrange au vu du nom qu'il porte. A l'age de 7-8ans je me faisais de petits exposés, je choisissais un thème et je faisais des recherches dans tout mes livres puis je me faisais une synthèse de ce que j'avais appris. (Je n'avais pas internet à l'époque). C'était passionnant. Mais tout ça je le cachais à mes camarades de classe. Je sentais que je n'étais pas comme eux du moins que ces choses là ne les intéressaient pas.
Pendant ce temps niveau relationnel..J'avais une bonne copine que j'ai gardé de la GS au CE1. Elle m'avait fait découvrir la dance classique et je continue toujours à cet endroit. Je me rappelle que je me disputais souvent avec elle, jusque là rien de très étonnant. Tous les jeunes se disputent entre eux. Quand elle est partie de l'école, je me suis retrouvée seule. C'était une petite école donc très peu d'élèves dans ma classe mais ceux qui étaient avec moi ne m’intéressaient pas. Leurs jeux me paraissaient stupides et immatures. Alors pendant le CE2 je m'occupais des petits de l'école maternelle ( l'école était mélangée maternelle et primaire) et je les occupais. J'en étais ravie. Ils m'attendaient à chaque récréation pour que je m'occupe d'eux. J'avais aussi un profond respect pour ma maîtresse, mais j'écrivais très mal et j'avais peur à chaque fois qu'elle regarde mon cahier qu'elle me dise que c'était sale..Je faisais des efforts mais j'avais beaucoup de difficultés dans ce domaine. J'ai commencé à mieux écrire en 4eme.
En CM1, j'avais fait plus de la moitié du programme au bout de trois mois. Alors la maitresse m'a proposé de sauter une classe. J'avais déjà un an d'avance. J'ai refusé parce qu'il y avait eu une nouvelle dans la classe et que je m'entendais bien avec elle alors si je sautais cette classe je me serais retrouvée seule au collège. Voyant que j'avais trop d'avance sur les autres, elle me disait d'arrêter de travailler et de lire des livres. Je passais mes journées à lire à l'école. Une fois, pour que la maîtresse prenne du temps pour moi, j'ai fais comme si je ne savais pas lire l'heure et que je n'y arrivais pas. Elle m'a expliqué plusieurs fois et je trouvais ça plaisant de faire celle qui ne comprend pas. ( En réalité je savais la lire depuis 1ou 2ans).
Au collège, j'avais de très bonnes notes. D'ailleurs plus les années passaient et que c'était difficile, meilleures mes notes étaient. Au niveau de mes relations avec les autres, c'était plus ou moins compliqué. J'avais des copines mais je me lassais vite d'être avec elles. Ça peut paraître bizarre à dire..Par contre ce que j'adorais c'était aider les élèves en difficultés scolaires. J'adorais leur expliquer quand j'avais compris et eux non. En 3eme, j'ai d'ailleurs soutenu une copine toute l'année pour qu'elle ne lâche pas les cours et elle a bien progressé. Je ne sais pas si mes explications en ont été une des raisons, toujours est-il que voir qu'elle avait son brevet me rendait beaucoup plus heureuse que le fait de l'avoir eu avec mention très bien.
J'ai aussi été confronté pour la première fois de ma vie à de réelles difficultés au collège. En 5eme, j'ai perdu mon arrière-grand-mère. Normal on me dira. Elle était âgée. Mais la petite fille en moi, ne trouvait pas ça normal. Une colère a commencé a germé en moi contre la mort qui me paraissait totalement injuste. Tout le monde autour de moi, ne paraissait pas si triste que ça. J'ai vu très peu de pleurs. Je n'ai le souvenir que d'un goûter organisé après l'enterrement et cela m'a choqué. Je ne comprenais pas qu'on puisse rigoler, manger juste après un enterrement..Je n'en ai parlé à personne mais je me sentais complètement à coté de ce que les autres pensaient ou ressentaient. D'autres décès dans ma famille m'ont fait beaucoup de peine et à chaque fois cette colère qui grandissait face à l'injustice de la vie. Mais je n'en parlais à personne. J'étais dans ma petite bulle.
Mon année de seconde a surement été la meilleure année de toute ma scolarité. Tous mes camarades me demandaient de l'aide pour les devoirs..j'avais même fait une fois un devoir maison d'une autre classe sur un truc que je n'avais pas vu. J'avais fait mes recherches (comme à mon habitude) et ensuite expliqué à la personne. Elle a eu la meilleure note de sa classe au devoir. Pleins de petites anecdotes comme cela mais je m'étale. J'ai déja écrit tout ça!
En première tout a changé. Je venais de perdre mon autre arrière grand mère pendant les vacances. A la rentrée, j'ai regardé ma classe et j'ai eu une intuition, un ressenti étrange. Je sentais que cette année scolaire serait un enfer. Je ne me suis pas trompée. Très vite de la jalousie s'est installé envers moi la tete de classe sans effort, la fille de prof.. On ne me demandait plus d'aide. A chaque contrôle , on me regardait avec mépris. Peut etre que si je n'avais pas été aussi sensible j'aurais réagi différemment. Mais ces regards me faisaient extrêmement mal. Pendant ce temps je n'étais pas bien car n'ayant pas réussi à faire mes deuils et n'en ayant jamais parlé à personne tout ressortait. Je somatisais beaucoup. Additionnez problèmes à l'école plus familiaux et le mélange que vous obtenez n'est pas beau à voir. Et en plus de tout ça, mon cerveau qui allait déjà très vite avant, accélérait la cadence. Je me posais des tas de questions..Une question en ammenait une autre et ainsi de suite. Et à chaque fois que je trouvais une réponse, une autre question arrivait. Si bien que j'ai vite perdu le sommeil mais je tenais à l'école. Je ne dormais plus que 3-4 heures par nuit des fois moins et mes notes ne chutaient pas. Pourtant je faisais de moins en moins, je n'écrivais plus les cours, je dessinais ou j'écrivais. Lors de certains contrôles je regardais le barème et je répondais au minimum de questions pour avoir la moyenne juste pour énerver mes profs. J'en avais marre de revoir des choses que j'avais déjà vu au collège et en seconde. Je voulais apprendre de nouvelles choses. Alors je faisais ce strict minimum pour leur montrer la stupidité du système. Ce système? Ah oui justement! Il m'a dégoûté. Les profs s'étaient toujours montrés gentils et attentionnés envers moi et là plus rien. Pire, le plus jaloux de la classe était adoré par les profs. Je me suis sentie inutile, seule. J'ai compris que le fait que je comprenne vite , que j'y arrive n’intéressait pas les profs qui n'avaient rien à me dire ou à m'expliquer..J'ai fini par me dire que l'école était inutile.J'allais avoir 16ans et je songeais à arrêter. J'ai commencé à fuguer du lycée, enfin pour moi ce n'était pas une fugue. Je quittais juste le lycée, en fait je n'y allais même pas. On me déposait et je sortais par derrière et j'allais me promener. Je passais de superbes journées dans les parcs et je me sentais si bien en communion avec la nature. Je parlais aux personnes qui passaient et je trouvais que enfin mes journées avaient du sens. J'étais réellement dans le contact humain. Je ne voulais plus retourner en cours alors le lycée a mis en place un aménagement spécial pour moi. Je n'assistais qu'a la moitié des cours et le reste je le faisais seule. Cela me convenait. Mais en Mai 2015 après deux mois d'aménagement, mon prof principal et CPE ont voulu arrêté cet aménagement disant que j'allais prendre trop de retard..Alors que je m'en sortais très bien. Je me sentais totalement incomprise dans ma souffrance. Je me suis donc scarifiée et je me suis retrouvée à l'hopital. J'y ai passé deux mois. Je suis ensuite retournée en septembre après une tentative de suicide. Je ne voulais pas revivre la même année que j'avais vécu . Je voulais aussi arrêter de penser ne serait ce qu'un instant. Un mental envahissant! Une autre raison enfin est que je ne me sentais pas aimée au lycée et je voulais voir qui serait là s'il m'arrivait quelque chose. Ca peut parraître stupide comme raisons pour certains mais je me sentais obligée de le faire. Je suis ensuite restée 7 mois à l'hopital avec des complications mais je passe les détails. Par rapport à la précocité, ma psychiatre n'a jamais utilisé ce terme, elle disait que j'étais différente et très intelligente et m'avait prété le livre de Cristel PetitCollin. (je ne sais pas si cela s'ecrit ainsi). Avec tous les médicaments que j'ai eu, je ne pensais plus. Moi qui voulait ne plus penser, et bien j'étais servie. En fait je ne me sentais plus moi meme avec ces medicaments.. Je n'ai donc pas été de l'année au lycée mais j'ai quand meme passé mon bac en session de remplacement en septembre dernier que j'ai d'ailleurs eu avec mention bien. J'ai travaillé le programme en trois mois toute seule. Un défi qui parraissait irréalisable mais j'aime les défis j'en ai besoin pour avancer.
Aujourd'hui je fais des études de comptabilité, et je n'ai presque plus de médicaments grace au nouveau psychiatre qui me suit. Mais mes pensées redeviennent comme avant du coup. Je ne me sens pas à l'aise avec mes pairs. Souvent alors que nous sommes en pleine discussion j'ai comme une rupture où je me demande ce que je fais là avec eux..que je n'ai rien à faire là et que je ne suis pas comme eux. Dans ces cas là j'ai envie de fuir loin, de courir et partir. Mais par politesse, à cause de tous ces codes que nous donnent la société je ne peux rien faire.. J'en ai parlé à mon psy de cette différence que je ressentais pensant qu'il pourrait me faire passer des tests pour voir si je suis un zèbre ou non. Sa réponse: vous souffrez d'un trouble de dépersonnalisation..Je dois le prendre comment on m'explique? J'ai donc fait mes petites recherches et je ne me sens absolument pas concernée par la dépersonnalisation. J'étais effondrée parce que je me sentais incomprise une fois de plus..J'ai donc envoyé un mail à l'association ANPEIP samedi dernier leur expliquant cette situation et demandant "dois-je passer des tests ou pas"? ( mais je n'ai pas trouvé d'ANPEIP dans ma région, je ne sais pas combien de temps je dois attendre avant d'avoir une réponse) J'en ai parlé à la psychologue que je vois. Elle n'a rien dit mais m'a écouté. J'en ai aussi parlé à l'infirmière qui m'a dit que pour elle il n'y a aucun doute. Et j'ai appris par mes parents qu'ils y avaient pensé quand j'étais petite mais qu'ils n'avaient pas vu l'intérêt de me faire faire des tests.. J'ai aussi envoyé un mail à l'association AFEP de ma région qui m'a dit de venir au groupe de parole qui aura lieu le 10 décembre. Enfin l'infirmière m'a parlé du CEPHOA qui n'est pas si loin de chez moi, 2-3heures je crois et je leur ai envoyé un mail hier. Je ne sais pas si j'aurais des réponses mais si vous auriez des adresses de personnes que je pourrais contacter (par mail ça serait mieux parce que j'ai très peur de parler au téléphone je ne sais jamais quoi dire..) et qui pourraient m'aider dans cette démarche. Aussi, vous zèbres ou autres connaisseurs pensez vous que je devrais faire des tests?
J'ai écris un roman! Moi qui voulait faire bref c'est raté mais je m'étale toujours. Quand je pars dans un truc on ne m'arrête plus..
Merci de vos futures réponses.
Ado en questionnement..
Je ne sais pas si c'est l'endroit idéal pour poster ce sujet mais je me lance tout de même.
J'ai donc 17ans, et j'ai découvert l'existence des zèbres il y a deux ans lorsque mon tonton de coeur qui est un ami merveilleux m'a dit que je devrais faire des recherches sur les personnes HPI et HPE car je l'étais sûrement. J'ai donc fait mes petites (enfin grosses parce que dès qu'on me branche sur un sujet si il a un intérêt quelconque je peux passer des mois à lire et regarder tout ce qu'il y a de possible sur ce thème) recherches sur ce sujet. Le moment qui m'a le plus troublé est lorsque j'ai visionné la vidéo sur Youtube de Fabrice Bak sur la douance adulte. Il parlait de l'enfance aussi et pendant toute la vidéo je me suis sentie concernée. C'était comme si je retrouvais la vue et que tout s'éclairait. Toutes mes questions trouvaient une réponse. Cette hypothèse d'être à haut potentiel me rassurait d'un côté parce que je n'étais pas folle. Mais de l'autre côté j'avais l'impression d'entrer dans quelque chose d'inconnu encore. Passons brièvement à quelques passages de ma vie sans entrer dans les détails (je vais essayer de faire bref) qui me font penser et ont fait pensé mon tonton que je pouvais l'être.
Je n'ai aucun souvenir de mes trois premières années juste que mes parents m'ont décrites comme une petite fille pleine d'énergie, limite hyperactive. Ils avaient d'ailleurs vu quelqu'un pour savoir si je l'étais où pas. Mais on leur avait dit que j'avais juste beaucoup d'énergie. Mes premiers souvenirs sont à l'école maternelle et notamment avec la découverte de la lecture. J'avais 4ans et demi 5ans, j'étais en GS. J'avais déjà un an d'avance et je suivais les cours des CP en écoutant et j'ai ainsi su lire assez tôt. Mes premières lectures furent sur le corps humain, livre que j'ai gardé. Il expliquait le développement du bébé dans le ventre de sa mère. Ce livre me passionnait. J'ai très vite adoré lire et je lisais beaucoup d'encyclopédies (bien sur pas des encyclopédies aussi complexes qu'elles peuvent l’être) et j'avais aussi un dictionnaire visuel qui ne l'était pas tant car il y avait beaucoup de lecture. Enfin ça devait être normal mais cela m'avait paru étrange au vu du nom qu'il porte. A l'age de 7-8ans je me faisais de petits exposés, je choisissais un thème et je faisais des recherches dans tout mes livres puis je me faisais une synthèse de ce que j'avais appris. (Je n'avais pas internet à l'époque). C'était passionnant. Mais tout ça je le cachais à mes camarades de classe. Je sentais que je n'étais pas comme eux du moins que ces choses là ne les intéressaient pas.
Pendant ce temps niveau relationnel..J'avais une bonne copine que j'ai gardé de la GS au CE1. Elle m'avait fait découvrir la dance classique et je continue toujours à cet endroit. Je me rappelle que je me disputais souvent avec elle, jusque là rien de très étonnant. Tous les jeunes se disputent entre eux. Quand elle est partie de l'école, je me suis retrouvée seule. C'était une petite école donc très peu d'élèves dans ma classe mais ceux qui étaient avec moi ne m’intéressaient pas. Leurs jeux me paraissaient stupides et immatures. Alors pendant le CE2 je m'occupais des petits de l'école maternelle ( l'école était mélangée maternelle et primaire) et je les occupais. J'en étais ravie. Ils m'attendaient à chaque récréation pour que je m'occupe d'eux. J'avais aussi un profond respect pour ma maîtresse, mais j'écrivais très mal et j'avais peur à chaque fois qu'elle regarde mon cahier qu'elle me dise que c'était sale..Je faisais des efforts mais j'avais beaucoup de difficultés dans ce domaine. J'ai commencé à mieux écrire en 4eme.
En CM1, j'avais fait plus de la moitié du programme au bout de trois mois. Alors la maitresse m'a proposé de sauter une classe. J'avais déjà un an d'avance. J'ai refusé parce qu'il y avait eu une nouvelle dans la classe et que je m'entendais bien avec elle alors si je sautais cette classe je me serais retrouvée seule au collège. Voyant que j'avais trop d'avance sur les autres, elle me disait d'arrêter de travailler et de lire des livres. Je passais mes journées à lire à l'école. Une fois, pour que la maîtresse prenne du temps pour moi, j'ai fais comme si je ne savais pas lire l'heure et que je n'y arrivais pas. Elle m'a expliqué plusieurs fois et je trouvais ça plaisant de faire celle qui ne comprend pas. ( En réalité je savais la lire depuis 1ou 2ans).
Au collège, j'avais de très bonnes notes. D'ailleurs plus les années passaient et que c'était difficile, meilleures mes notes étaient. Au niveau de mes relations avec les autres, c'était plus ou moins compliqué. J'avais des copines mais je me lassais vite d'être avec elles. Ça peut paraître bizarre à dire..Par contre ce que j'adorais c'était aider les élèves en difficultés scolaires. J'adorais leur expliquer quand j'avais compris et eux non. En 3eme, j'ai d'ailleurs soutenu une copine toute l'année pour qu'elle ne lâche pas les cours et elle a bien progressé. Je ne sais pas si mes explications en ont été une des raisons, toujours est-il que voir qu'elle avait son brevet me rendait beaucoup plus heureuse que le fait de l'avoir eu avec mention très bien.
J'ai aussi été confronté pour la première fois de ma vie à de réelles difficultés au collège. En 5eme, j'ai perdu mon arrière-grand-mère. Normal on me dira. Elle était âgée. Mais la petite fille en moi, ne trouvait pas ça normal. Une colère a commencé a germé en moi contre la mort qui me paraissait totalement injuste. Tout le monde autour de moi, ne paraissait pas si triste que ça. J'ai vu très peu de pleurs. Je n'ai le souvenir que d'un goûter organisé après l'enterrement et cela m'a choqué. Je ne comprenais pas qu'on puisse rigoler, manger juste après un enterrement..Je n'en ai parlé à personne mais je me sentais complètement à coté de ce que les autres pensaient ou ressentaient. D'autres décès dans ma famille m'ont fait beaucoup de peine et à chaque fois cette colère qui grandissait face à l'injustice de la vie. Mais je n'en parlais à personne. J'étais dans ma petite bulle.
Mon année de seconde a surement été la meilleure année de toute ma scolarité. Tous mes camarades me demandaient de l'aide pour les devoirs..j'avais même fait une fois un devoir maison d'une autre classe sur un truc que je n'avais pas vu. J'avais fait mes recherches (comme à mon habitude) et ensuite expliqué à la personne. Elle a eu la meilleure note de sa classe au devoir. Pleins de petites anecdotes comme cela mais je m'étale. J'ai déja écrit tout ça!
En première tout a changé. Je venais de perdre mon autre arrière grand mère pendant les vacances. A la rentrée, j'ai regardé ma classe et j'ai eu une intuition, un ressenti étrange. Je sentais que cette année scolaire serait un enfer. Je ne me suis pas trompée. Très vite de la jalousie s'est installé envers moi la tete de classe sans effort, la fille de prof.. On ne me demandait plus d'aide. A chaque contrôle , on me regardait avec mépris. Peut etre que si je n'avais pas été aussi sensible j'aurais réagi différemment. Mais ces regards me faisaient extrêmement mal. Pendant ce temps je n'étais pas bien car n'ayant pas réussi à faire mes deuils et n'en ayant jamais parlé à personne tout ressortait. Je somatisais beaucoup. Additionnez problèmes à l'école plus familiaux et le mélange que vous obtenez n'est pas beau à voir. Et en plus de tout ça, mon cerveau qui allait déjà très vite avant, accélérait la cadence. Je me posais des tas de questions..Une question en ammenait une autre et ainsi de suite. Et à chaque fois que je trouvais une réponse, une autre question arrivait. Si bien que j'ai vite perdu le sommeil mais je tenais à l'école. Je ne dormais plus que 3-4 heures par nuit des fois moins et mes notes ne chutaient pas. Pourtant je faisais de moins en moins, je n'écrivais plus les cours, je dessinais ou j'écrivais. Lors de certains contrôles je regardais le barème et je répondais au minimum de questions pour avoir la moyenne juste pour énerver mes profs. J'en avais marre de revoir des choses que j'avais déjà vu au collège et en seconde. Je voulais apprendre de nouvelles choses. Alors je faisais ce strict minimum pour leur montrer la stupidité du système. Ce système? Ah oui justement! Il m'a dégoûté. Les profs s'étaient toujours montrés gentils et attentionnés envers moi et là plus rien. Pire, le plus jaloux de la classe était adoré par les profs. Je me suis sentie inutile, seule. J'ai compris que le fait que je comprenne vite , que j'y arrive n’intéressait pas les profs qui n'avaient rien à me dire ou à m'expliquer..J'ai fini par me dire que l'école était inutile.J'allais avoir 16ans et je songeais à arrêter. J'ai commencé à fuguer du lycée, enfin pour moi ce n'était pas une fugue. Je quittais juste le lycée, en fait je n'y allais même pas. On me déposait et je sortais par derrière et j'allais me promener. Je passais de superbes journées dans les parcs et je me sentais si bien en communion avec la nature. Je parlais aux personnes qui passaient et je trouvais que enfin mes journées avaient du sens. J'étais réellement dans le contact humain. Je ne voulais plus retourner en cours alors le lycée a mis en place un aménagement spécial pour moi. Je n'assistais qu'a la moitié des cours et le reste je le faisais seule. Cela me convenait. Mais en Mai 2015 après deux mois d'aménagement, mon prof principal et CPE ont voulu arrêté cet aménagement disant que j'allais prendre trop de retard..Alors que je m'en sortais très bien. Je me sentais totalement incomprise dans ma souffrance. Je me suis donc scarifiée et je me suis retrouvée à l'hopital. J'y ai passé deux mois. Je suis ensuite retournée en septembre après une tentative de suicide. Je ne voulais pas revivre la même année que j'avais vécu . Je voulais aussi arrêter de penser ne serait ce qu'un instant. Un mental envahissant! Une autre raison enfin est que je ne me sentais pas aimée au lycée et je voulais voir qui serait là s'il m'arrivait quelque chose. Ca peut parraître stupide comme raisons pour certains mais je me sentais obligée de le faire. Je suis ensuite restée 7 mois à l'hopital avec des complications mais je passe les détails. Par rapport à la précocité, ma psychiatre n'a jamais utilisé ce terme, elle disait que j'étais différente et très intelligente et m'avait prété le livre de Cristel PetitCollin. (je ne sais pas si cela s'ecrit ainsi). Avec tous les médicaments que j'ai eu, je ne pensais plus. Moi qui voulait ne plus penser, et bien j'étais servie. En fait je ne me sentais plus moi meme avec ces medicaments.. Je n'ai donc pas été de l'année au lycée mais j'ai quand meme passé mon bac en session de remplacement en septembre dernier que j'ai d'ailleurs eu avec mention bien. J'ai travaillé le programme en trois mois toute seule. Un défi qui parraissait irréalisable mais j'aime les défis j'en ai besoin pour avancer.
Aujourd'hui je fais des études de comptabilité, et je n'ai presque plus de médicaments grace au nouveau psychiatre qui me suit. Mais mes pensées redeviennent comme avant du coup. Je ne me sens pas à l'aise avec mes pairs. Souvent alors que nous sommes en pleine discussion j'ai comme une rupture où je me demande ce que je fais là avec eux..que je n'ai rien à faire là et que je ne suis pas comme eux. Dans ces cas là j'ai envie de fuir loin, de courir et partir. Mais par politesse, à cause de tous ces codes que nous donnent la société je ne peux rien faire.. J'en ai parlé à mon psy de cette différence que je ressentais pensant qu'il pourrait me faire passer des tests pour voir si je suis un zèbre ou non. Sa réponse: vous souffrez d'un trouble de dépersonnalisation..Je dois le prendre comment on m'explique? J'ai donc fait mes petites recherches et je ne me sens absolument pas concernée par la dépersonnalisation. J'étais effondrée parce que je me sentais incomprise une fois de plus..J'ai donc envoyé un mail à l'association ANPEIP samedi dernier leur expliquant cette situation et demandant "dois-je passer des tests ou pas"? ( mais je n'ai pas trouvé d'ANPEIP dans ma région, je ne sais pas combien de temps je dois attendre avant d'avoir une réponse) J'en ai parlé à la psychologue que je vois. Elle n'a rien dit mais m'a écouté. J'en ai aussi parlé à l'infirmière qui m'a dit que pour elle il n'y a aucun doute. Et j'ai appris par mes parents qu'ils y avaient pensé quand j'étais petite mais qu'ils n'avaient pas vu l'intérêt de me faire faire des tests.. J'ai aussi envoyé un mail à l'association AFEP de ma région qui m'a dit de venir au groupe de parole qui aura lieu le 10 décembre. Enfin l'infirmière m'a parlé du CEPHOA qui n'est pas si loin de chez moi, 2-3heures je crois et je leur ai envoyé un mail hier. Je ne sais pas si j'aurais des réponses mais si vous auriez des adresses de personnes que je pourrais contacter (par mail ça serait mieux parce que j'ai très peur de parler au téléphone je ne sais jamais quoi dire..) et qui pourraient m'aider dans cette démarche. Aussi, vous zèbres ou autres connaisseurs pensez vous que je devrais faire des tests?
J'ai écris un roman! Moi qui voulait faire bref c'est raté mais je m'étale toujours. Quand je pars dans un truc on ne m'arrête plus..
Merci de vos futures réponses.
Ado en questionnement..
ocechim- Messages : 11
Date d'inscription : 07/10/2016
Age : 25
Localisation : Normandie et Sarthe
Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
Bienvenue Très joli ton poème dans la section témoignages, merci
Tu devrais trouver beaucoup de réponses icin mais comme tu es jeune, poses les toi une à la fois ?, sinon tu auras répondu à tout bien avant mon grand âge et tu vas t'ennuyer
Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
Merci, oui je ne l'ai pas trop précisé mais je me suis découvert une passion pour l'écriture de poèmes au lycée. J'ai d'ailleurs eu la chance d'être publiée.
C'est vrai que je supporte très mal l'ennui et j'ai sans cesse besoin de me trouver des objectifs, des buts dans la vie. Mais merci du conseil, j'essaierais de ne pas répondre à tout maintenant mais je pense que certaines de mes interrogations mettront du temps pour trouver une réponse.
C'est vrai que je supporte très mal l'ennui et j'ai sans cesse besoin de me trouver des objectifs, des buts dans la vie. Mais merci du conseil, j'essaierais de ne pas répondre à tout maintenant mais je pense que certaines de mes interrogations mettront du temps pour trouver une réponse.
ocechim- Messages : 11
Date d'inscription : 07/10/2016
Age : 25
Localisation : Normandie et Sarthe
Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
ocechim a écrit:Merci, oui je ne l'ai pas trop précisé mais je me suis découvert une passion pour l'écriture de poèmes au lycée. J'ai d'ailleurs eu la chance d'être publiée.
C'est vrai que je supporte très mal l'ennui et j'ai sans cesse besoin de me trouver des objectifs, des buts dans la vie. Mais merci du conseil, j'essaierais de ne pas répondre à tout maintenant mais je pense que certaines de mes interrogations mettront du temps pour trouver une réponse.
De rien, on me l'a donné aussi ce conseil lorsque j'étais plus jeune, c'est à dire il y a quelques siècles et il m'a bien servi à vivre selon les priorités du jour à la fois Du coup j'avais aussi le temps d'écrire des poèmes Bravo d'avoir eu la chance d'être publiée
Je ne sais pas si on te l'a indiqué déjà, mais il y a je pense une section ados ici si besoin et je ne sais pas si tu as un fil de présentation aussi, mais j'ai souvent vu les fils de présentation attiraient les ados du forum à croire qu'ils seraient doués et qu'ils s'aimantent et qui sait peut être écriras tu ici le roman de ta vie et pas mal d'idées je pense pour trouver le meilleur moyen qui te conviendra pour canaliser au mieux tes pensées et te sentir bien. Ca a l'air plutôt bien parti, ce poème est le meilleur que j'ai lu sur la douance en fait et j'ai l'esprit très critique sinon je ne serai pas ici
Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
Oh dis donc, serais-tu la réincarnation d'une tortue pour vivre aussi longtemps? Tu es resistant .:p Les poèmes je trouve ca super intéressant du point de vue de la langue française, jouer avec les mots et les sons..ect..
Je ne m'y connais pas du tout sur ce forum..je ne sais pas trop où aller.:/
J'en ai trouvé un de très bien sur youtube, il faudrait que je le partage. Il m'a parlé aussitot.
Oh merci pour le compliment. Je ne le trouve pas excellent mais j'ai mis ce que je ressens, du moins j'ai essayé.
Je ne m'y connais pas du tout sur ce forum..je ne sais pas trop où aller.:/
J'en ai trouvé un de très bien sur youtube, il faudrait que je le partage. Il m'a parlé aussitot.
Oh merci pour le compliment. Je ne le trouve pas excellent mais j'ai mis ce que je ressens, du moins j'ai essayé.
ocechim- Messages : 11
Date d'inscription : 07/10/2016
Age : 25
Localisation : Normandie et Sarthe
Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
ocechim a écrit:Oh dis donc, serais-tu la réincarnation d'une tortue pour vivre aussi longtemps? Tu es resistant .:p Les poèmes je trouve ca super intéressant du point de vue de la langue française, jouer avec les mots et les sons..ect..
Je ne m'y connais pas du tout sur ce forum..je ne sais pas trop où aller.:/
J'en ai trouvé un de très bien sur youtube, il faudrait que je le partage. Il m'a parlé aussitot.
Oh merci pour le compliment. Je ne le trouve pas excellent mais j'ai mis ce que je ressens, du moins j'ai essayé.
Non je suis plutôt un . Pour savoir où aller ici je pense que tu devrais faire comme le poème que tu as trouvé très bien sur you tube, aller vers les fils et les sections qui te parlent aussitôt comme lui. Et sinon il y a les pseudos en bleu, c'est les "répondeurs" aux questions sur le forum un peu comme les mais ils les ont mis en bleu.... va savoir pourquoi. Tu vois pour ma part je n'ai pas encore répondu à cette simple question depuis que je suis ici, comme quoi il y a de quoi s'occuper . N'hésites pas à ouvrir un fil de présentation où tu pourras mettre des sons, des poèmes, et jouer avec les mots si tu en ressens l'envie sinon tu peux partager tout ça dans les sections dédiées dit on ici : j'aime la musique, j'aime les poèmes, j'écris, il y a même des jeux avec la langue française.
Et il y a le forum des ados ici :
et tu peux peut être aller voir dans la section régions
: https://www.zebrascrossing.net/f6-attroupement-de-zebres-sorties-rencontres pour voir s'il y a encore des jeunes dans ton coin
bref y'a de quoi visiter et de quoi s'occuper je pense.Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
Oh merci pour tous ces détails je vais m'amuser alors.
ocechim- Messages : 11
Date d'inscription : 07/10/2016
Age : 25
Localisation : Normandie et Sarthe
Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
ocechim a écrit:Oh merci pour tous ces détails je vais m'amuser alors.
Tu m'as l'air moins perdu d'un coup Amuses toi bien et sois sage !
Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
Bonjour à tous,
Après plusieurs évènements, une phobie scolaire qui refait surface notamment je suis allée voir une psychologue qui fait passer les tests. Je lui ai expliqué ma situation, la première fois je suis restée sur des faits et plutot dans des généralités mais hier lorsque je lui ai dit ce que je ressentais notamment en cours, et mon attitude face aux autres ainsi que d'autres éléments elle m'a dit : Tu es HPI il n'y a aucun doute, même pas besoin de passer de tests tu as tout le profil. Elle m'a dit qu'on les fera quand même puisque malgré ma peur de les passer, j'ai besoin d'avoir quelque chose de comment dire officiel? En effet, mon psychiatre ne cesse de me dire que je suis loin d'être HPI ce qui me fait me poser encore plus de questions. Et puis j'ai besoin de mieux comprendre mes points forts et points faibles avec ce test.
Aussi, je suis allée à un groupe de parole avec l'AFEP. Je me suis sentie moins seule entourée d'ados qui sont comme moi. J'en suis sortie rassurée, et soulagée de me rendre compte réellement que d'autres jeunes de mon âge font face aux mêmes problématiques
Voilà quelques nouvelles. Mais pour passer les tests je dois attendre de ne plus être sous traitement. Ca va prendre quelques mois.
Après plusieurs évènements, une phobie scolaire qui refait surface notamment je suis allée voir une psychologue qui fait passer les tests. Je lui ai expliqué ma situation, la première fois je suis restée sur des faits et plutot dans des généralités mais hier lorsque je lui ai dit ce que je ressentais notamment en cours, et mon attitude face aux autres ainsi que d'autres éléments elle m'a dit : Tu es HPI il n'y a aucun doute, même pas besoin de passer de tests tu as tout le profil. Elle m'a dit qu'on les fera quand même puisque malgré ma peur de les passer, j'ai besoin d'avoir quelque chose de comment dire officiel? En effet, mon psychiatre ne cesse de me dire que je suis loin d'être HPI ce qui me fait me poser encore plus de questions. Et puis j'ai besoin de mieux comprendre mes points forts et points faibles avec ce test.
Aussi, je suis allée à un groupe de parole avec l'AFEP. Je me suis sentie moins seule entourée d'ados qui sont comme moi. J'en suis sortie rassurée, et soulagée de me rendre compte réellement que d'autres jeunes de mon âge font face aux mêmes problématiques
Voilà quelques nouvelles. Mais pour passer les tests je dois attendre de ne plus être sous traitement. Ca va prendre quelques mois.
ocechim- Messages : 11
Date d'inscription : 07/10/2016
Age : 25
Localisation : Normandie et Sarthe
Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
Bonjour,
Pour répondre à ta question, moi, zèbre, je n'ai pas besoin d'attendre les résultats de tes tests, je suis persuadée que tu es un zèbre toi aussi. Je me suis reconnue dans ton message et j'ai reconnu les caractéristiques d'un HPI. Enfin, je ne sais pas comment dire mais ça se sent et j'ai toujours eu une bonne intuition.
Pour répondre à ta question, moi, zèbre, je n'ai pas besoin d'attendre les résultats de tes tests, je suis persuadée que tu es un zèbre toi aussi. Je me suis reconnue dans ton message et j'ai reconnu les caractéristiques d'un HPI. Enfin, je ne sais pas comment dire mais ça se sent et j'ai toujours eu une bonne intuition.
Mendix- Messages : 3
Date d'inscription : 27/12/2016
Age : 23
Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
Bonjour,
Merci d'être passée et d'avoir laissée un commentaire.
Oui tout le monde en vient aux mêmes conclusions mais moi je n'en suis pas convaincue enfin cela dépend des jours.. dès fois je me dis que je le suis et des fois non.. c'est vraiment étrange..
Merci d'être passée et d'avoir laissée un commentaire.
Oui tout le monde en vient aux mêmes conclusions mais moi je n'en suis pas convaincue enfin cela dépend des jours.. dès fois je me dis que je le suis et des fois non.. c'est vraiment étrange..
ocechim- Messages : 11
Date d'inscription : 07/10/2016
Age : 25
Localisation : Normandie et Sarthe
Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
ocechim a écrit:Bonjour,
Merci d'être passée et d'avoir laissée un commentaire.
Oui tout le monde en vient aux mêmes conclusions mais moi je n'en suis pas convaincue enfin cela dépend des jours.. dès fois je me dis que je le suis et des fois non.. c'est vraiment étrange..
Hello, peut être que tu avances dans tes réflexions et la connaissance de toi même ? et que tu aurais consciemment ou inconsciemment mis ? "doué" au but/balance de cette réflexion ? de fait, je peux me tromper, mais tu mets parfois tes trouvailles dans la bascule oui et parfois dans la bascule non ?
De fait en attendant, hormis les tests, je me permets de te demander ce qui toi pourrait t'en convaincre ? comme tu es encore un peu jeune, peut être que tu pourrais te programmer un ensemble de choses en rapport avec la douance qui te permettrait de "valider" autrement tes trouvailles dans la vie de chaque jour ? de façon à vivre tout de même en attendant ? peut être te poser les questions que tu te poses sous un autre angle ? et dans ce cas au lieu d'avoir à mes yeux, une fois du positif par rapport à "je le suis" ou du négatif par rapport "je le suis pas" tu aurais du 100 % gagnant sur ta liste "qui je suis ?" et "qu'aies je envie de faire ?" et de "quoi j'ai besoin dans la vie ?".
Du coup, enfin, moi je fais comme cela, tu n'as pas cette sensation d'attente et toujours la même question en tête mais tu élargis à plusieurs questions, en en choisissant des auxquelles tu peux répondre pour l'instant et tu auras gagné du temps sur ce temps d'attente en l'optimisant ?
PS : par "jeune" j'entends que tu n'as pas forcément encore vécu un milliard de choses qui te permettent de mettre des actions sur ta potentielle douance
Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
Tu es HP, tu n'as pas besoin de passer les test, mais d'aller voir un/e psy spécialiste des HP qui va te le confirmer, les psychiatres ne connaissent rien à la douance , et certains pensent que les HP n'existent pas, comme certains professeurs d'ailleurs. Ils ont du mal à affirmer une type d'intelligence supérieure…
Un HP a une vécu et une intelligence différenteS, des questionnements différents des autres personnes, etc.
Tu souffres aussi, tu as eu des dépressions je pense, tu as passé par des périodes de crises… Ça me fait penser aussi à moi , lorsque j'avais 16 - 17 ans.
Tu ne dois pas te comparer aux autres, mais faire ta vie, lire et te cultiver, car ton cerveau hyperactif a besoin d'être occupé… ou il te le fera payer.C'est- à - dire il faut que tu t'acceptes, tu as un problème de confiance en toi, tu as peur de tes capacités, et tu voudrais être comme les autres, mais tu n'es pas comme les autres. Si tu veux arrêter de penser, tu ne pourras jamais, alors, il faut nourrir ta pensée, fatiguer ton cerveau, apprendre, laisser aller ta curiosité… vivre avec ça.
Un HP a une vécu et une intelligence différenteS, des questionnements différents des autres personnes, etc.
Tu souffres aussi, tu as eu des dépressions je pense, tu as passé par des périodes de crises… Ça me fait penser aussi à moi , lorsque j'avais 16 - 17 ans.
Tu ne dois pas te comparer aux autres, mais faire ta vie, lire et te cultiver, car ton cerveau hyperactif a besoin d'être occupé… ou il te le fera payer.C'est- à - dire il faut que tu t'acceptes, tu as un problème de confiance en toi, tu as peur de tes capacités, et tu voudrais être comme les autres, mais tu n'es pas comme les autres. Si tu veux arrêter de penser, tu ne pourras jamais, alors, il faut nourrir ta pensée, fatiguer ton cerveau, apprendre, laisser aller ta curiosité… vivre avec ça.
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Potentiel Zèbre ado en questionnement
D'accord avec Belena, c'est sur que tu est HPI, il suffit de te lire... Disons qu'entre zèbres on se reconnait plus facilement.
Moi j'a un fils HPI de 16 ans et demi, en pleine phobie scolaire. Son problème est qu'il à compris avant d'accomplir son travail bête d'étudiant, que ce monde est profondément injuste, alors il ne se donne pas les moyens de terminer ce cycle scolaire comme il le faut... à mon grand désespoir, car cela lui causera des problèmes d’insertion.
Mon deuxième de 12 ans et demi, HPI aussi, est par contre une force de la nature, très brillant, et aimés par tout le collège, une sorte de star, qu'en plus se permet de sermonner son grand frère sur les études.
Comme quoi, mes réactions des uns et des autres sont très différentes.
En tous cas je peux t'assurer d'une chose, tu es un zèbre très lucide... Continue comme ç, tu t'en sortira royalement !
Moi j'a un fils HPI de 16 ans et demi, en pleine phobie scolaire. Son problème est qu'il à compris avant d'accomplir son travail bête d'étudiant, que ce monde est profondément injuste, alors il ne se donne pas les moyens de terminer ce cycle scolaire comme il le faut... à mon grand désespoir, car cela lui causera des problèmes d’insertion.
Mon deuxième de 12 ans et demi, HPI aussi, est par contre une force de la nature, très brillant, et aimés par tout le collège, une sorte de star, qu'en plus se permet de sermonner son grand frère sur les études.
Comme quoi, mes réactions des uns et des autres sont très différentes.
En tous cas je peux t'assurer d'une chose, tu es un zèbre très lucide... Continue comme ç, tu t'en sortira royalement !
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
Localisation : Fondu dans le réseau
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