Parlez le Sans
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Re: Parlez le Sans
J'aimerai bien attendre 5ans moi aussi avant de l'entendre de nouveau... (au cas ou je n'étais pas clair,je l'aime pas).
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Re: Parlez le Sans
Ça fait moins de 7 jours donc pas de lien
youtu .be/ GmOpcy1Olv0
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Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
Re: Parlez le Sans
Ah bah pour le coup c'est la communication dans sa réalité de tous les jours cette vidéo. ..
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
Re: Parlez le Sans
Reflexions de ce jour sur la connaissance de soi et son rapport au temps.
J'en parle parfois, de cette foutue anxiété. Elle est ma compagne de vie, je dois composer avec elle, elle prend parfois beaucoup de place. Elle a décidé d'entamer un régime amincissant, et son corps d'obèse ne m’empêche plus, désormais, de prendre mon souffle à un rythme plus normalisé. Exit les hyperventilations,le coeur qui bat trop vite, les sensations de mort imminente par étouffement, la déraison, la déréalisation, le sentiment d'être folle .
Alors pourquoi? Oui pourquoi dois-je, plus qu'une autre, lutter contre ces vertiges? J'y ai réfléchi, longtemps, souvent, profondément.
J'ai trouvé un partie des réponses, et pourtant mon anxiété ne disparaît pas. Comprendre ne soigne pas toujours. J'y longtemps cru le contraire. Mais rien n'est binaire, ni mathématique dans ces cas là, l'humain n'est pas un algorithme.
Etre coincée dans un corps, limite spatiale de mon existence, et ce présent! C'est vertigineux de penser qu'on n'a pas la maitrise du futur, qu'on ne changera rien au passé et que tout se joue sur un instant T, se voir exister, ancré dans une réalité (au sens matériel) et non qu'en pensées c'est terrifiant. Ça l'est, pour moi. Je n'ai pourtant de cesse de construire des murs autour de moi, des murs physiques, des murs psychologiques. Putain d'hypersensibilité!
Je m'entoure de gens dénués d'agressivité, aussi doux que je le suis, au fond du fond de moi. C'est un début, ça fonctionne bien. Je lis ça et là les bienfaits de la méditation. Ce sera surement un de mes défis cette année.
J'en parle parfois, de cette foutue anxiété. Elle est ma compagne de vie, je dois composer avec elle, elle prend parfois beaucoup de place. Elle a décidé d'entamer un régime amincissant, et son corps d'obèse ne m’empêche plus, désormais, de prendre mon souffle à un rythme plus normalisé. Exit les hyperventilations,le coeur qui bat trop vite, les sensations de mort imminente par étouffement, la déraison, la déréalisation, le sentiment d'être folle .
Alors pourquoi? Oui pourquoi dois-je, plus qu'une autre, lutter contre ces vertiges? J'y ai réfléchi, longtemps, souvent, profondément.
J'ai trouvé un partie des réponses, et pourtant mon anxiété ne disparaît pas. Comprendre ne soigne pas toujours. J'y longtemps cru le contraire. Mais rien n'est binaire, ni mathématique dans ces cas là, l'humain n'est pas un algorithme.
Etre coincée dans un corps, limite spatiale de mon existence, et ce présent! C'est vertigineux de penser qu'on n'a pas la maitrise du futur, qu'on ne changera rien au passé et que tout se joue sur un instant T, se voir exister, ancré dans une réalité (au sens matériel) et non qu'en pensées c'est terrifiant. Ça l'est, pour moi. Je n'ai pourtant de cesse de construire des murs autour de moi, des murs physiques, des murs psychologiques. Putain d'hypersensibilité!
Je m'entoure de gens dénués d'agressivité, aussi doux que je le suis, au fond du fond de moi. C'est un début, ça fonctionne bien. Je lis ça et là les bienfaits de la méditation. Ce sera surement un de mes défis cette année.
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Je l'ignore, mais on peut penser que les bienfaits de la méditation sont éternels pour peu qu'on les entretienne?
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Si méditer, c'est ne faire qu'un avec le présent, quels présents peut on sortir du présent ? Des choses passées ?
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
on peut tout simplement se considérer comme un cadeau du ciel, un présent spatial et spécial!
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
oui un présent, à titre indicatif, plus que parfait pour certains dont toi, très imparfait me concernant, si je me débarrassais de tous ces pseudos impératifs, pour sur que je me tiendrais plus droite sur mes antérieurs de zebre (eurk ce mot, pardon), et que le futur apparaîtrait rayonnant!
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
- zèbre droit sur ses antérieurs:
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Parlez le Sans
si je me débarrassais de tous ces pseudos impératifs
Qu'est-ce qui t'en empêche ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Parlez le Sans
Conjuguer le temps ce n'est pas le domestiquer, faut monter dessus, et rodéo !
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Si méditer, c'est ne faire qu'un avec le présent, quels présents peut on sortir du présent ? Des choses passées ?
Si j'ai bien compris, la méditation c'est penser à l'instant présent, ne pas penser au passé et au futur. C'est sacrément difficile !
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Parlez le Sans
Je l'entends ainsi Offset
Encore un truc à chevaucher SCPB!...Enfin on est zebre ou on l'est pas, parait il.
Chevaucher est un mot cruel pour qui zozotte avec un cheveu sur la langue.
Encore un truc à chevaucher SCPB!...Enfin on est zebre ou on l'est pas, parait il.
Chevaucher est un mot cruel pour qui zozotte avec un cheveu sur la langue.
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Je le vois comme se fondre dans le présent, dans le grand tout, vibrer à l'unisson avec lui, la seule fois que j'ai essayé, je me suis endormi, le grand tout pour moi, doit être une berceuse ?
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
ohhh! pas de bière ni de gnole!
pas de dents pourries
Que se passe t il? On m'a changé le susceptible?
pas de dents pourries
Que se passe t il? On m'a changé le susceptible?
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
il a bien tout mis, tout est normal
il a bien tout mis, tout est normal
il a bien tout mis, tout est normal
il a bien tout mis, tout est normal
il a bien tout mis, tout est normal
il a bien tout mis, tout est normal
il a bien tout mis, tout est normal
il a bien tout mis, tout est normal
il a bien tout mis, tout est normal
il a bien tout mis, tout est normal
il a bien tout mis, tout est normal
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il a bien tout mis, tout est normal
il a bien tout mis, tout est normal
il a bien tout mis, tout est normal
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Bachi-bouzouk
Mille millions de mille sabords
Bougres de faux jetons à la sauce tartare
Coloquinte à la graisse de hérisson
Espèce de mérinos mal peignés
Cyrano à quatre pattes
Zouave interplanétaire
Ectoplasme à roulettes
Bougre d’extrait de cornichon
Jus de poubelle
Espèce de porc-épic mal embouché
Patagon de zoulous
Loup-garou à la graisse de renoncule
Amiral de bateau-lavoir
Bayadère de carnaval
Bougres d’extrait de crétins des Alpes
Espèce de chouette mal empaillée
Macchabée d'eau de vaisselle
Astronaute d'eau douce
Bulldozer à réaction
Simili-martien à la graisse de cabestan
Concentré de moules à gaufres
Espèce de mitrailleur à bavette
Tchouck-tchouck-nougat
Garde-côtes à la mie de pain
Papou des Carpates
Sombre oryctérope
Traîne-potence
Mille millions de mille sabords
Bougres de faux jetons à la sauce tartare
Coloquinte à la graisse de hérisson
Espèce de mérinos mal peignés
Cyrano à quatre pattes
Zouave interplanétaire
Ectoplasme à roulettes
Bougre d’extrait de cornichon
Jus de poubelle
Espèce de porc-épic mal embouché
Patagon de zoulous
Loup-garou à la graisse de renoncule
Amiral de bateau-lavoir
Bayadère de carnaval
Bougres d’extrait de crétins des Alpes
Espèce de chouette mal empaillée
Macchabée d'eau de vaisselle
Astronaute d'eau douce
Bulldozer à réaction
Simili-martien à la graisse de cabestan
Concentré de moules à gaufres
Espèce de mitrailleur à bavette
Tchouck-tchouck-nougat
Garde-côtes à la mie de pain
Papou des Carpates
Sombre oryctérope
Traîne-potence
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Je suis déçue ! mercenaire et sycophante n'y sont pas ^^ de l'eauvive pure alors
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Mais c'est génial un bulldozer à réaction !!!!!
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
Re: Parlez le Sans
coucou emem
courte nuit pour toi aussi, on dirait ^^
j'espère que la soirée t'a amusé autant que moi .
C'est quand qu'on s'assagit dans la vie?
courte nuit pour toi aussi, on dirait ^^
j'espère que la soirée t'a amusé autant que moi .
C'est quand qu'on s'assagit dans la vie?
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Coucou Eauvive,
ah non ça va, j'ai eu la chance de ne pas être réveillé par réveil donc c'est parfait.Et toi ça a été?
Ca m'a beaucoup amusé effectivement. Et pour répondre à ta question : pourvu que ça dure
ah non ça va, j'ai eu la chance de ne pas être réveillé par réveil donc c'est parfait.Et toi ça a été?
Ca m'a beaucoup amusé effectivement. Et pour répondre à ta question : pourvu que ça dure
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
Re: Parlez le Sans
Questionnement sur l'altérité.
Claude Cahun s'identifie au procès même de création : altérité intérieure, désir, capacité d'être "autre" : elle est le creuset du tout-autre et de l'écart en tout
Dans les textes que Claude Cahun a écrits, les photomontages qu'elle a élaborés, ses installations ou ses photographies, elle se prend elle-même comme objet de fascination et de perplexité. En se mettant en scène, en multipliant les mimiques, les rôles, les maquillages, elle s'explore. L'aventure invisible dans laquelle elle s'engage est une hantise de ce que le visible contient d'ineffable, de ce qu'aucun mode de représentation ne peut figurer.
Il faut qu'elle s'invente, mais c'est une expérience tragique, héroïque. En passant de "la vue à la vision", elle se transforme elle-même, sans qu'on puisse distinguer sa vie imaginaire de sa vie réelle.
Simone Weil a écrit:Aimer un étranger comme soi-même implique comme contrepartie: s'aimer soi-même comme un étranger.
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Simone, elle envoie du lourd, t'es sûr qu'elle questionne pas l’haltérophilie ?
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Je t'écoute pas.
(...)Si la dureté est dans les choses, la table, la chaise, le lit, la rue, bref, dans le monde comme autre, elle est aussi en soi, dans ce « nulle part », écrit Nicole Richard, « partout » où « je suis », « dissimulée au milieu de mon poids » : dans ces os durs qui se cachent au creux de la chair et annoncent dès le début la maigre chose qu'on deviendra, au terme de l'aventure : « Ô petit tas grisâtre / que je ramasse à la pelle 56 », lit-on dans Les marcheurs, où l'on trouve aussi ces quelques vers : « Les haltes et ma démarche / où décroissent mes os 57 », « Les os épuisés donnent / la cadence qui ne rattache / à rien 58 », « Les os viennent échouer blancs [...] / disent-ils étendus contre le mur 59 », « Les os se fracassent / malgré la résistance / pour mettre le corps à nu 60 » Nicole Richard écrit encore : « La réalité quitte la chair / attachée à son maigre / squelette 61 » – l'altérité, c'est cette réalité-là, qui nous arrache la peau, ne nous laisse que les os, cette limite de soi, ce seuil à jamais franchi de la finitude qui mène au deuil du moi dans ses os fracassés, ses ailes fracturées, le ciel fendu, le mur effondré, l'autre atteint par delà l'effort, la fatigue, la douleur, le désir qui tend nos bras et nos mains au-dessus d'une table ou vers un lit, sinon au milieu de la rue, dans cette rue dure comme le monde, vers ce lit dur comme la vie, sur cette table dure comme ses propres os cachés au fond de soi telle une mort annoncée dès sa venue au jour. Martine Audet écrit à son tour: « quelle parole à la fin / déliera nos os 62 », avant de s'exclamer : « nourris-moi / verrouille mes os /je n'ai pas fini de trouver 63 », car la parole est un flair, un reniflement du monde à la recherche de ses ossements, de cette altérité enfouie qui habite sa propre chair comme la mort à venir, comme une vie animale secrète, en chasse et traquée, vouée à la survivance, les mots étant « des chiens trop maigres / à la hauteur de la bouche 64 » et « je ne vois ici que des ciels maigres / pour abriter mes chiens / et leurs gueules d'orages 65 ».
« Reste la renaissance », conclut Karen Ricard, « ce qui est fort peu car vous n'êtes plus et nous sommes deux. Ajoutons donc la survivance 66 ». Le survivant, ayant péri en soi et renaissant de cette altération, de cette métamorphose, de cette métempsycose, de cette âme errante qui va de l'un à l'autre, de cette animalité nue soumise à l'hallali, c'est « cette part de vous, intime et déterminée, [qui] se prête aux règles du jeu des dédoublements. Vous voulez voir et être vu simultanément, observer et vivre épiée, guettée, enveloppée, développée, envisagée, dévisagée, analysée. Aimée. Devant, derrière, positif, négatif, la même, l'autre, pierre angulaire de vos pensées 67 – « animal de cirque 68 », infiniment exposé à soi comme aux autres, dans toute sa nudité : « vous vous êtes jetée derrière, devant l'objectif [...] désormais seuls parleraient perles, boas, robes morcelées, portes empruntées, jambes coupées, nudité. Nudité, surtout. Nudité 69 ». C'est tout ce qu'on trouve dans la scission : on est en deux, mourant et survivant, vu voyant, épiant épié. Dédoublement de soi, de l'autre, qui ne renvoie qu'à ça : la nudité, l'altérité comme nudité, celle du visage sous l'objectif, celle de l'animal réduit à l'os, qui va en proie à tous les regards, sujet à toutes les métamorphoses. « On vous jugera peut-être », écrit Karen Ricard, « on voudra vous classer, vous nommer, vous caser. Vous irez votre chemin [...] Vous ne savez que [...] les métamorphoses 70 » : « Justement, les métamorphoses, ajoute-t-elle. Prendre son corps pour cible, renaître sans faute. Combien de fois les métamorphoses ? Vous comptez les fragments de la Lyre, explosez en plein vol, libre 71 ». La liberté est d'échapper à la mêmeté, mais elle se paie d'un prix élevé : il faut se prendre pour cible, épiant épié, périr en soi sous le regard acéré qu'on porte sur ses propres os, sa propre nudité, sa propre animalité, son propre regard aussi, bref, sa vie, que l'on fissionne, fissure, fracture, comme on fend le ciel et les miroirs, pour voir apparaître du deux, du nombreux, des fragments de lyre explosés en plein vol, des robes morcelées, des ailes fracturées. « Que sommes-nous passé le fracas des miroirs ? », se demande Karen Ricard, avec laquelle on répondra : l'âme errante, la métamorphose, la poésie – « un seul élan nous aura suffi, un pas unique vers le néant. Le vôtre, le mien. Le même, malgré la spirale des calendriers, les douaniers de l'espace-temps, le parallèle 45, l'explosion des psychés, le discours des dormants 72 ».
L'« autre » sans identité
L'autre n'est pas l'autre sexe, l'autre race, l'autre langue, et encore moins l'autre moi ou le tout autre, face à soi ou bien au loin, tel un prochain mais exotique, ou un lointain mais familier, un semblable ou un étranger. Le lien de sang, de cri et de sens entre le soi et l'autre ne passe plus par l'opposition de l'universel et du particulier, du global et du local, de l'identité et de l'altérité, mais par l'expérience radicale de la nudité, de la vulnérabilité, de la scissiparité que chacun vit au creux de soi dans la survivance de son animalité la plus crue, dans la fragmentation de son regard et de sa vision ou dans la renaissance perpétuelle de ses os, dans l'exhumation quotidienne des ossements qui nous rappellent à chaque instant la finitude de l'être que l'altérité vécue comme espace illimité de la métamorphose peut seule juguler.
L'altérité n'est pas personnifiable, ni chosifiable : elle est une façon d'être, de vivre, de voir et de sentir. C'est un ethos, non un topos : elle est l'espace ouvert sur l'inconnu, non pas le lieu commun d'une doxa ou d'une morale qui dicte d'avance notre savoir et nos conduites. L'expérience poétique des dernières années l'énonce avec force : l'autre n'est pas une entité, quelque chose d'identifiable, serait-ce l'ange ou le chien, la vierge ou la sorcière, les marcheurs, les doublures, les âmes errantes, voire les fantômes, il est au contraire ce qui n'admet aucun suppôt, aucune réalisation dans une existence qui le représenterait, ce qui ne supporte rien, pas même l'étrangeté de son apparaître. L'autre nous ouvre en deux, tout simplement, nous disjoint, nous écartèle, nos ailes fracturées, nos robes morcelées, notre moi tourné en dérision, pour que nous apercevions notre commune nudité, nos os partagés, nos yeux enterrés, notre animalité en proie aux mêmes peurs et aux mêmes désirs.
http://www.esthetiqueetpoetique.uqam.ca/oeuvre/lieu_de_l_autre.htm
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Altérité- il y a soi et puis....
Je me suis imprégnée de ce qui est décrit, de cette pensée abstraite et diffuse sur la conscience des limites spatiales de son propres corps, décrite ici dans la profondeur, quand je n'envisageais qu'une perception volumétrique, aux contours définis. Partir des contours, ôter chaque couche, atteindre les os, les fragmenter...
L'autre , lui, serait un compagnon d'infortune...c'est sombre.
Ou bien alors, il est celui qui nous voit, au déla, et jusque là. Il n'est pas suppôt, il n'est pas visible. C'est peut être cela qu me terrifie.Oui, peut être bien?
Je me suis imprégnée de ce qui est décrit, de cette pensée abstraite et diffuse sur la conscience des limites spatiales de son propres corps, décrite ici dans la profondeur, quand je n'envisageais qu'une perception volumétrique, aux contours définis. Partir des contours, ôter chaque couche, atteindre les os, les fragmenter...
L'autre , lui, serait un compagnon d'infortune...c'est sombre.
Ou bien alors, il est celui qui nous voit, au déla, et jusque là. Il n'est pas suppôt, il n'est pas visible. C'est peut être cela qu me terrifie.Oui, peut être bien?
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Moi les suppots, j'ai passé l'âge !
Si tu ne m'écoutes pas, m'entends tu étranger ?
Si tu ne m'écoutes pas, m'entends tu étranger ?
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
C'est dur de ne rien dire. Même ne pas répondre c'est envoyer son silence et donc c'est déjà envoyer quelque chose. Et par définition, écrire quelque chose c'est quelque chose.
Un câble éthéré étreint ma capacité d'action et je ne sais comment me sortir de ce défi qui m'attire sans que je ne puisse le saisir.
Ma main n'arrive pas à appréhender pleinement l'obstacle. Ma tête me joue des tours et me montre tantôt une butte tantôt une montagne. Je ne perçois plus ce qui se dresse face à moi. Je dois reculer pour tenter d'avoir une nouvelle perspective et essayer de passer...
Je reviendrai !
Un câble éthéré étreint ma capacité d'action et je ne sais comment me sortir de ce défi qui m'attire sans que je ne puisse le saisir.
Ma main n'arrive pas à appréhender pleinement l'obstacle. Ma tête me joue des tours et me montre tantôt une butte tantôt une montagne. Je ne perçois plus ce qui se dresse face à moi. Je dois reculer pour tenter d'avoir une nouvelle perspective et essayer de passer...
Je reviendrai !
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
Re: Parlez le Sans
Penguin !!! Content de te croiser
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
Re: Parlez le Sans
coucou toi!
bah alors, on part sans rien dire?
Revivre cela, vraiment ça me dit rien, mais alors rien!
contente de te revoir
continue à ne rien dire, j'aime les demi mots et l'implicite ^^
bah alors, on part sans rien dire?
Revivre cela, vraiment ça me dit rien, mais alors rien!
contente de te revoir
continue à ne rien dire, j'aime les demi mots et l'implicite ^^
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
Ah une louve. Je me demande si ça mord ces bêtes là
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
Re: Parlez le Sans
@Emem (pas aux autres)
Ce que c'est beau ce que tu dis Emem
Moi aussi je suis contente.
Un peu la tête embrumé, par manque de nicotine quand même. Alors je suis pas bien certaine de tout comprendre ce qui se dit pas sur ce fil.
Ça fait des ***plop*** ***plop*** ***plop***
Toi j'ai vu que t'as pas trop dormi
Ce que c'est beau ce que tu dis Emem
Moi aussi je suis contente.
Un peu la tête embrumé, par manque de nicotine quand même. Alors je suis pas bien certaine de tout comprendre ce qui se dit pas sur ce fil.
Ça fait des ***plop*** ***plop*** ***plop***
Toi j'ai vu que t'as pas trop dormi
Invité- Invité
Re: Parlez le Sans
C'est déjà un bon début que tu sois contente.
Fumer c'est mal *ouvre son paquet et en allume une*
Comment on m'a dit de venir pas de comprendre :O
Arf, arf, arf
En même temps ça peux expliquer certaines choses ^^
Les plops c'est des ploufs dans les nuages?
Pas trop non
Fumer c'est mal *ouvre son paquet et en allume une*
Comment on m'a dit de venir pas de comprendre :O
Arf, arf, arf
En même temps ça peux expliquer certaines choses ^^
Les plops c'est des ploufs dans les nuages?
Pas trop non
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
Re: Parlez le Sans
Jusqu'à ce qu'il souffre et plus encore sans aimer ça dépérit
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
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