De la nuit au matin
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De la nuit au matin
Abaisse la lumière, lueur de sang qui draine ton iris au matin,
Chant du rossignol sur les sommets hauts et les pins;
Ton visage sous les plis du drap blanc aux senteurs de rêveries
Et ta main fine comme un courant d'air au plus noir des nuits,
Où ta vue parle un langage inconnu dans tes rires de soie.
Lorsque la lune dérive sur ton corps de vagues et qu'en dehors il fait froid,
J'aime la faïence de tes épaules vainqueurs embrasser mon âme.
Si prenante, ta présence tel une cariatide de marbre exhalant de flammes,
Met en fuite le côté obscur traînant çà et là au coin du néant,
Qui sommeille sous les pieds d'arcboutes du lit sur lequel ton flanc,
Me fait penser à une dune dans le vaste désert de l'océan.
Ce lit de fer blanc brille pareil à une colombe au ciel omniscient,
Tandis que la lune décroisse à tes lèvres rouges et humides,
Comme la pluie pause à nos pieds vagabonds ses larmes fluides,
Qui encerclent nos désirs se taisant lors de nos ébats brutaux
Aussi puissant que le clou droit dans les lames de l'étau.
De la nuit au matin l'orange sur la table aime le vent
périssant dans le voile léger du rideau transparent,
Pareille à la goutte sur ta joue jouant la tristesse muette,
Du bonheur enfuit à l'aurore pour ailleurs de nouvelles quêtes.
Chant du rossignol sur les sommets hauts et les pins;
Ton visage sous les plis du drap blanc aux senteurs de rêveries
Et ta main fine comme un courant d'air au plus noir des nuits,
Où ta vue parle un langage inconnu dans tes rires de soie.
Lorsque la lune dérive sur ton corps de vagues et qu'en dehors il fait froid,
J'aime la faïence de tes épaules vainqueurs embrasser mon âme.
Si prenante, ta présence tel une cariatide de marbre exhalant de flammes,
Met en fuite le côté obscur traînant çà et là au coin du néant,
Qui sommeille sous les pieds d'arcboutes du lit sur lequel ton flanc,
Me fait penser à une dune dans le vaste désert de l'océan.
Ce lit de fer blanc brille pareil à une colombe au ciel omniscient,
Tandis que la lune décroisse à tes lèvres rouges et humides,
Comme la pluie pause à nos pieds vagabonds ses larmes fluides,
Qui encerclent nos désirs se taisant lors de nos ébats brutaux
Aussi puissant que le clou droit dans les lames de l'étau.
De la nuit au matin l'orange sur la table aime le vent
périssant dans le voile léger du rideau transparent,
Pareille à la goutte sur ta joue jouant la tristesse muette,
Du bonheur enfuit à l'aurore pour ailleurs de nouvelles quêtes.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
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