Je n'ai toujours pas su trouver les mots..
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Je n'ai toujours pas su trouver les mots..
Salut tout le monde!
D'humeur loquace, je décide aujourd'hui de faire ma présentation bien que ça fait, je crois, 4 mois que je me suis inscrite sur ce forum.
Finalement (ça n'aurait pas pris longtemps..!) je pense bien que se soit raté pour moi d'essayer d'esquiver une représentation de ma personne. J'avais une idée nette qui englobait de manière assez concise ce que j'aurais pû dire sur moi mais voilà que les mots se dérobent et p***** ça m'emmerde!
Depuis très jeune (j'ai aujourd'hui 20ans), j'ai toujours eu une capacité à m'auto-analyser en poussant les choses assez loin et de la manière la plus objective qui soit (si je peux me permettre d'utiliser ce terme quand on parle d'introspection). Et pourtant il y a toujours ce profond paradoxe ou, d'une part, je suis consciente de ce qui m'a construite, les croyances qu'on m'a inculquées (que ce soit au niveau familiale, sociétale etc.) dont celles que j'ai rejetées et celles que je suis toujours, par choix ou malgré moi, pourquoi j'ai tel type de réaction par rapport à tel type d'événement etc et d'autre part cette profonde question qui demeure: qui suis-je?
Et cette question me revient parce qu'une fois que je me retrouve en face de quelqu'un, n'importe qui, un humain, et qu'on me pose des questions où je dois donner un avis plus au moins personnel, je nai aucune idée de quoi répondre. C'est comme si, en face d'une personne, mon cerveau ne marchait plus. Je suis incapable de parler et de réfléchir surtout. Pourtant je suis quelqu'un de sociable dans le sens ou je m'intègre très facilement dans un groupe, je peux me faire des potes sans problème etc. mais dès qu'il s'agit de donner un avis je suis perdue et surtout si le sujet peut potentiellement m'intéresser. Et le pire c'est qu'au moment où je me retrouve toute seule, tout devient clair, j'ai la réponse parfaite, en accord avec ce que je peux penser en général, les mots sont (et de manière encore plus clair si je fume un p'tit joint..).
Alors, il y a cinq ans je me suis dit qu'il fallait que j'écrive pour me retrouver dans mes idées. Je n'ai toujours pas réussi. Je peux avoir le cerveau qui fusionne, tout est limpide et au moment même où je m'aprête à écrire, c'est comme si j'oubliais tout, je ne sais plus d'où je suis partie, de quel sujet je réfléchissais, où j'en étais arrivée...
Je sais que je suis plutôt quelqu'un de silencieux, j'aime observer, j'adore juste regarder le monde qui m'entoure et voir les interactions entre les uns et les autres mais parfois j'aimerais bien faire partie du décor, j'aimerais bien exprimer ma pensée avec les mots appropriés, arrêter de trop m'adapter aux autres. J'ai cette vision du monde, j'ai cette naïveté, j'ai ce décalge et pourtant j'ai toujours l'impression de subir la pensée des autres parce que je n'arrive pas à exprimer la mienne.
Il y a moi, il y a les autres, mon monde intérieur, ce monde extérieur mais il n'y a pas de lien entre. Il n'y a rien à quoi je peux me raccrocher, j'ai l'impression d'être perpétuellement en train d'errer.
Le point où j'aimerais et tente d'en venir c'est l'inhibition intelectuelle(?), cette incapacité à réfléchir. C'est comme si je voyais indirectement un tableau, toutes les couleurs sont là, le dessin est complet et dès que je veux le confronter, le voir de face, il n'y a plus rien qui y réside.
Aussi, j'ai l'impression d'avoir eu un grand potentiel et d'avoir tout foutu en l'air par je ne sais quelle manoeuvre et de m'être rendue complètement idiote.
Bref au final j'ai écrit un pavé qui j'espère ne soit pas complètement dénué de sens. Je voulais faire une présentation de moi-même (un jour je réussirais à écrire une autobiographie qui relierai le tout, j'ai tjs espoir!) mais au final je vous ai juste fait par d'une de mes questions: comment dire? ......
En espérant que quelqu'un à quelque chose à me faire part d'enrichissant !
Et merci de m'avoir lu ^^
D'humeur loquace, je décide aujourd'hui de faire ma présentation bien que ça fait, je crois, 4 mois que je me suis inscrite sur ce forum.
Finalement (ça n'aurait pas pris longtemps..!) je pense bien que se soit raté pour moi d'essayer d'esquiver une représentation de ma personne. J'avais une idée nette qui englobait de manière assez concise ce que j'aurais pû dire sur moi mais voilà que les mots se dérobent et p***** ça m'emmerde!
Depuis très jeune (j'ai aujourd'hui 20ans), j'ai toujours eu une capacité à m'auto-analyser en poussant les choses assez loin et de la manière la plus objective qui soit (si je peux me permettre d'utiliser ce terme quand on parle d'introspection). Et pourtant il y a toujours ce profond paradoxe ou, d'une part, je suis consciente de ce qui m'a construite, les croyances qu'on m'a inculquées (que ce soit au niveau familiale, sociétale etc.) dont celles que j'ai rejetées et celles que je suis toujours, par choix ou malgré moi, pourquoi j'ai tel type de réaction par rapport à tel type d'événement etc et d'autre part cette profonde question qui demeure: qui suis-je?
Et cette question me revient parce qu'une fois que je me retrouve en face de quelqu'un, n'importe qui, un humain, et qu'on me pose des questions où je dois donner un avis plus au moins personnel, je nai aucune idée de quoi répondre. C'est comme si, en face d'une personne, mon cerveau ne marchait plus. Je suis incapable de parler et de réfléchir surtout. Pourtant je suis quelqu'un de sociable dans le sens ou je m'intègre très facilement dans un groupe, je peux me faire des potes sans problème etc. mais dès qu'il s'agit de donner un avis je suis perdue et surtout si le sujet peut potentiellement m'intéresser. Et le pire c'est qu'au moment où je me retrouve toute seule, tout devient clair, j'ai la réponse parfaite, en accord avec ce que je peux penser en général, les mots sont (et de manière encore plus clair si je fume un p'tit joint..).
Alors, il y a cinq ans je me suis dit qu'il fallait que j'écrive pour me retrouver dans mes idées. Je n'ai toujours pas réussi. Je peux avoir le cerveau qui fusionne, tout est limpide et au moment même où je m'aprête à écrire, c'est comme si j'oubliais tout, je ne sais plus d'où je suis partie, de quel sujet je réfléchissais, où j'en étais arrivée...
Je sais que je suis plutôt quelqu'un de silencieux, j'aime observer, j'adore juste regarder le monde qui m'entoure et voir les interactions entre les uns et les autres mais parfois j'aimerais bien faire partie du décor, j'aimerais bien exprimer ma pensée avec les mots appropriés, arrêter de trop m'adapter aux autres. J'ai cette vision du monde, j'ai cette naïveté, j'ai ce décalge et pourtant j'ai toujours l'impression de subir la pensée des autres parce que je n'arrive pas à exprimer la mienne.
Il y a moi, il y a les autres, mon monde intérieur, ce monde extérieur mais il n'y a pas de lien entre. Il n'y a rien à quoi je peux me raccrocher, j'ai l'impression d'être perpétuellement en train d'errer.
Le point où j'aimerais et tente d'en venir c'est l'inhibition intelectuelle(?), cette incapacité à réfléchir. C'est comme si je voyais indirectement un tableau, toutes les couleurs sont là, le dessin est complet et dès que je veux le confronter, le voir de face, il n'y a plus rien qui y réside.
Aussi, j'ai l'impression d'avoir eu un grand potentiel et d'avoir tout foutu en l'air par je ne sais quelle manoeuvre et de m'être rendue complètement idiote.
Bref au final j'ai écrit un pavé qui j'espère ne soit pas complètement dénué de sens. Je voulais faire une présentation de moi-même (un jour je réussirais à écrire une autobiographie qui relierai le tout, j'ai tjs espoir!) mais au final je vous ai juste fait par d'une de mes questions: comment dire? ......
En espérant que quelqu'un à quelque chose à me faire part d'enrichissant !
Et merci de m'avoir lu ^^
Noa- Messages : 8
Date d'inscription : 09/07/2016
Age : 28
Re: Je n'ai toujours pas su trouver les mots..
salut,
je ne sais pas si j'ai quoi que ce soit d'enrichissant à dire mais, si tu veux, on peut toujours discuter
ptete a+
je ne sais pas si j'ai quoi que ce soit d'enrichissant à dire mais, si tu veux, on peut toujours discuter
ptete a+
utilisateurdebase- Messages : 787
Date d'inscription : 30/04/2016
Re: Je n'ai toujours pas su trouver les mots..
Salut !!
L'avantage c'est que si ton problème c'est de ne pas parvenir à exprimer tes idées devant les gens, sache que tu n'es pas la seule, en fait tout le monde est plus ou moins atteint. Et c'est commun à toute l'espèce humaine de repenser à une conversation et de se dire qu'on aurait dû dire ça ou ça ..
Je pense que parler d'inhibition intellectuel est un peu hâtif, je parlerai plutôt d'un manque de confiance en soi.. L'inhibition intellectuelle c'est ce dont sont atteintes les personnes qui ont souffert d'être plus intelligent d'un point de vue social et qui ont cherché à faire taire leur intelligence, à la bayonner au fond d'eux mêmes. Et ils y parviennent. Pas seulement quand ils sont en face d'interlocuteurs. Est-ce que c'était un abus de langage ?
Tu réussis à raisonner, alors si tu veux mon avis, le problème vient du fait que tes idées ne sont pas suffisamment ancrées pour que tu puisses les ressortir facilement. Dans ce cas là il ne sert à rien de se précipiter, prendre son temps pour répondre n'est pas grave, comme il n'est pas grave de revenir sur un sujet une fois que l'idée s'est clarifiée et précisée.
C'est possible que tu aies une forme d'anxiété sociale, une peur que les gens te prennent pour une prétentieuse parce que tu as des idées, dans ce cas pense plutôt au respect qu'inspire une personne réfléchie et sensée, sage même.
L'anxiété a l'air très présente chez toi, d'où la feuille blanche.. Ne te mets pas trop la pression, ne te juge pas, garde un regard bienveillant et prend ton temps. ^^
Je ne crois pas que tu sois idiote, et je ne crois pas que tu penses être idiote non plus.
J'espère t'avoir aidé et j'espère que c'est enrichissant même si j'ai l'impression d'avoir dit des banalités ^^
J'espère aussi ne pas donner l'impression que je prends ton problème à la légère. ^^
Bon forumage ^^
L'avantage c'est que si ton problème c'est de ne pas parvenir à exprimer tes idées devant les gens, sache que tu n'es pas la seule, en fait tout le monde est plus ou moins atteint. Et c'est commun à toute l'espèce humaine de repenser à une conversation et de se dire qu'on aurait dû dire ça ou ça ..
Je pense que parler d'inhibition intellectuel est un peu hâtif, je parlerai plutôt d'un manque de confiance en soi.. L'inhibition intellectuelle c'est ce dont sont atteintes les personnes qui ont souffert d'être plus intelligent d'un point de vue social et qui ont cherché à faire taire leur intelligence, à la bayonner au fond d'eux mêmes. Et ils y parviennent. Pas seulement quand ils sont en face d'interlocuteurs. Est-ce que c'était un abus de langage ?
Tu réussis à raisonner, alors si tu veux mon avis, le problème vient du fait que tes idées ne sont pas suffisamment ancrées pour que tu puisses les ressortir facilement. Dans ce cas là il ne sert à rien de se précipiter, prendre son temps pour répondre n'est pas grave, comme il n'est pas grave de revenir sur un sujet une fois que l'idée s'est clarifiée et précisée.
C'est possible que tu aies une forme d'anxiété sociale, une peur que les gens te prennent pour une prétentieuse parce que tu as des idées, dans ce cas pense plutôt au respect qu'inspire une personne réfléchie et sensée, sage même.
L'anxiété a l'air très présente chez toi, d'où la feuille blanche.. Ne te mets pas trop la pression, ne te juge pas, garde un regard bienveillant et prend ton temps. ^^
Je ne crois pas que tu sois idiote, et je ne crois pas que tu penses être idiote non plus.
J'espère t'avoir aidé et j'espère que c'est enrichissant même si j'ai l'impression d'avoir dit des banalités ^^
J'espère aussi ne pas donner l'impression que je prends ton problème à la légère. ^^
Bon forumage ^^
Invité- Invité
Re: Je n'ai toujours pas su trouver les mots..
La peur de l'autre, c'est naturel, et le stress généré par cette peur l'auto-alimente.
On a souvent peur de ce qu'on ne connait pas.
Et puis il y a le jugement des autres... Vont ils m'aimer? Vont ils me trouver à la hauteur ou nul? etc...
La peur, la parano, le stress alimentés par l'inconscient ou l'appréhension font une mélasse dont il est difficile de se sortir.
Le stress, la montée d'adrénaline, mobilisent le cerveau sur une seule chose: la fuite. Le reste ne compte plus.
Et plus on réfléchit, plus on se stresse.
Ce qui est plus que dommage, c'est que cela donne tendance à s'isoler, donc à ne pas pratiquer les échanges et stresser encore plus.
Il faut donc rencontrer du monde, les IRL sont là pour ça, ou des proches qu'on aime bien, en tout cas il faut pratiquer, pratiquer et pratiquer encore, tout en ne se faisant pas fumer le cerveau et en élargissant ses rencontres aux inconnus (dire bonjour à un commerçant c'est encore pour moi assez difficile, mais je m'y pousse, même si parfois je sens ma voix s'étrangler).
Et en parlant de fumer (des trucs pas autorisés), il parait que pour la parano il n'y a pas mieux, il parait.
Attention, il parait aussi que tout produit actif pris sur le long terme ne s'arrête pas d'un coup sans un petit peu d'aide, en particulier ceux qui nimbent ou floutent la réalité.
Bienvenue
On a souvent peur de ce qu'on ne connait pas.
Et puis il y a le jugement des autres... Vont ils m'aimer? Vont ils me trouver à la hauteur ou nul? etc...
La peur, la parano, le stress alimentés par l'inconscient ou l'appréhension font une mélasse dont il est difficile de se sortir.
Le stress, la montée d'adrénaline, mobilisent le cerveau sur une seule chose: la fuite. Le reste ne compte plus.
Et plus on réfléchit, plus on se stresse.
Ce qui est plus que dommage, c'est que cela donne tendance à s'isoler, donc à ne pas pratiquer les échanges et stresser encore plus.
Il faut donc rencontrer du monde, les IRL sont là pour ça, ou des proches qu'on aime bien, en tout cas il faut pratiquer, pratiquer et pratiquer encore, tout en ne se faisant pas fumer le cerveau et en élargissant ses rencontres aux inconnus (dire bonjour à un commerçant c'est encore pour moi assez difficile, mais je m'y pousse, même si parfois je sens ma voix s'étrangler).
Et en parlant de fumer (des trucs pas autorisés), il parait que pour la parano il n'y a pas mieux, il parait.
Attention, il parait aussi que tout produit actif pris sur le long terme ne s'arrête pas d'un coup sans un petit peu d'aide, en particulier ceux qui nimbent ou floutent la réalité.
Bienvenue
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Je n'ai toujours pas su trouver les mots..
Ah et bien c'est mot pour mot l'autoportrait que j'aurais pu formaliser à mes 20 ans et encore aujourd'hui quand on m'interroge toutes mes idées se bousculent sur les starting-blocks pour s'aligner sur la ligne de départ quitte à jouer du coude pour entrer dans la danse qui ne se fait au final pas, car selon moi toutes mes idées se valent et je ne peux donc pas les mettre en rang c'est à dire les discipliner.
Cela m'a causé du tort : j'ai ainsi loupé tous les oraux aux concours alors que j'étais admissible. Je me rappelle même quand j'ai passé les tests du Wisc à dix ans avoir eu l'image de Bernard Pallisy en train de brûler ses meubles pour parfaire sa céramique et ai donc dit four au mot inducteur "porcelaine" : aussi ceci explique mon score bas en IVC (par rapport au reste) car j'ai procédé ainsi pour toutes les questions qui ont suivies... J'en ris encore.
Aussi pour dompter ma pensée et la canaliser suivant un formalisme accessible ben j'ai appris en écoutant les autres parler. Je ne contextualisais jamais, désormais je prends le temps de le faire. Je sautais des étapes ce que je ne fais plus. Et enfin je prends le temps de respirer avant de dire mon dire et assume parfois ses soubresauts et son indiscipline. J'ai donc inventé un logiciel qui traduit en 1 et 0 tous mes mots avant de les déverser sur les autres au moyen d'un interface convivial et sympa qui plus est, tel l'humour et la bonne humeur. Une vraie comédie en somme voilà ma ficelle pour ce problème.... que je subis moins pour le coup.
Cela m'a causé du tort : j'ai ainsi loupé tous les oraux aux concours alors que j'étais admissible. Je me rappelle même quand j'ai passé les tests du Wisc à dix ans avoir eu l'image de Bernard Pallisy en train de brûler ses meubles pour parfaire sa céramique et ai donc dit four au mot inducteur "porcelaine" : aussi ceci explique mon score bas en IVC (par rapport au reste) car j'ai procédé ainsi pour toutes les questions qui ont suivies... J'en ris encore.
Aussi pour dompter ma pensée et la canaliser suivant un formalisme accessible ben j'ai appris en écoutant les autres parler. Je ne contextualisais jamais, désormais je prends le temps de le faire. Je sautais des étapes ce que je ne fais plus. Et enfin je prends le temps de respirer avant de dire mon dire et assume parfois ses soubresauts et son indiscipline. J'ai donc inventé un logiciel qui traduit en 1 et 0 tous mes mots avant de les déverser sur les autres au moyen d'un interface convivial et sympa qui plus est, tel l'humour et la bonne humeur. Une vraie comédie en somme voilà ma ficelle pour ce problème.... que je subis moins pour le coup.
Invité- Invité
Re: Je n'ai toujours pas su trouver les mots..
Merci pour votre attention et vos messages! Je suis contente d'avoir posté sur ce forum, il est vraiment cool !
@Punpun : Oui, abus de langage et c'est aussi pour ça que j'ai mis le (?). Parce que ce n'est pas le cas mais c'est la façon dont je le perçois parfois.
"L'anxiété a l'air très présente chez toi"
c'est drôle parce que la première fois que j'ai lu ton commantaire j'ai directement rejeté la chose. Puis, étant donné que j'ai écrit ce msg sur un coup de tête, que je n'ai pas essayé de m'y projeter/analyser, que c'est "vrai" dans le sens où ce fut moi, ma pensée à un moment donné, je me suis rappelée que c'est tout simplement vrai. Je sais que j'ai peur mais c'est une peur qui n'est presque jamais là. Elle n'est jamais direct. Pendant longtemps j'avais cette naïve idée de vouloir 'atteindre le bonheur'. De trouver une forme d'atharaxie totale, je voulais qu'elle soit parfaite. Et c'est comme si j'étais en haut d'une montagne sur une longue piste de course et qu'après m'être pétée plusieurs fois la gueule par terre, après m'être relevée maintes et maintes fois je voyais enfin la ligne d'arrivée et puis, juste avant de la passer, je me retrouvais dans le ravin d'à côté sans savoir si je m'étais moi-même lancée dedans. Alors j'ai recommencé plusieurs fois cette lente course mais il y avait toujours ce moment fatale. Et même si souvent j'ai ressentie au fond de mes trips la vie, le simple fait de vivre, le fait d'être dans état 'd'amour', il y a quelque chose qui finira toujours par revenir et cette souffrance dont je ne peux (ou je ne veux?) m'en séparer vient de cette peur, cette forme d'anxiété. Et je sais exactement ce qui me fait souffrir (enfin une bonne partie crois-je) mais je ne sais pas comment aller au-dessus. (Et je m'abstiendrai de définir ce qui la constitue, si non vous serez encore entrain de me lire demain matin.) Bon maintenant, enfin depuis un bout de temps, j'ai accepeté cette sois-disante souffrance et ça me dérange plus autant mais ça m'empêche tout de même d'avancer comme je le souhaiterai.
Et quand je dis que ma peur est indirecte et pourquoi j'ai rejetée ton idée au départ, c'est parce que, dans la vie de tous les jours, et dans toutes mes intéractions sociales je suis très à l'aise. Sincérement quand je regarde ma vie, il n'y a aucun problème. Je suis quelqu'un de très joviale, toujours souriante, que ce soit à mon taff ou bien peu importe où je vais, les gens m'apprécient beaucoup. Il faut dire que la plupart des discussions restent assez futiles et ne se remplissent que de commantaires en relation avec l'environnement qui nous entoure. Néanmoins quand les conversations se veulent plus constructives et dépendante du regard personnel, je ne participe absolument pas. Je suis dans un état totalement normal. Il n'y a juste rien qui se passe. C'est blanc.
* et c'est ce qui me tue le plus. L'impression de me battre contre l'indicible. Cette pesente légèrté qui m'empêche d'avancer. Cette souffrance qui est là et qui reste là alors qu'à priori tout va.
J'ai l'impression d'avoir abandonné, et depuis toujours. Souvent aussi c'est comme si j'avais déjà compris inconsciemment la façon de pensée de l'interlocuteur alors pourquoi perdre mon temps et mon énergie à essayer de formuler quelque chose qui ne ressemblerait en rien à ce dont jai réellement envie de dire si en plus les réponses de mon interlocuteur restent banales(et c'est dommage parce que non seulement comment puis-je savoir comment mon interlocuteur pense? qu'est ce que j'en sais qu'il ne dira pas quelque chose d'intéressant? Suis-je prétentieuse sans le reconnaître?). J'anticipe l'ennui. ça me fait chier de devoir m'ennuyer alors au final je ne fais rien.
@cyranolecho "mobilisent le cerveau sur une seule chose: la fuite." franchement, j'ai l'impression que c'est totalement ça: mon cerveau est h24 sur le mode fuite. Et sans m'en rendre compte, comme je l'ai dit avant, tout se passe bien, je suis avec des gens, ahah on se marre mais pendant tout le long mon cerveau est en stand by. J'aimerais bien savoir comment l'activer.
"Et plus on réfléchit, plus on se stresse."
effectivement. Je passe souvent par des périodes 'je réfléchie trop, sans cesse' et du coup pendant une longue période ensuite je fais l'autruche et je m'abrutis. C'est assez chiant du coup parce que dès que j'ai envie de faire des recherches d'infos, de m'intéresser à un sujet que ce soit historique, philosophique, scientifique, spirituel etc. ça ne dure jamais longtemps parce que ça me fait bader. Le champs d'information devient beaucoup trop vaste et beaucoup trop de connexions aléatoires se font.
@Punpun "le problème vient du fait que tes idées ne sont pas suffisamment ancrées pour que tu puisses les ressortir facilement" exact. Comment faire ?
@izo "quand on m'interroge toutes mes idées se bousculent sur les starting-blocks pour s'aligner sur la ligne de départ quitte à jouer du coude pour entrer dans la danse qui ne se fait au final pas"
ahah j'ai adoré cette image! C'est tellement ça! Comme je ne peux pas dire toutes mes idées en même temps, je dois forcément en choisir une, en plus au milieu de mon énoncé il y en a des nouvelles qui se rajoutent (ou pire leurs opossées) et au final quand j'atteinds la ligne d'arrivée, il faut que je retourne à la ligne de départ mais la moitié a foutu le camps !
Tu arriverais à expliciter ta technique?
@utilisateurdebase oui volontiers ^^ c'est-à-dire par mp ?
PS: faut encore que je me familiarise un peu avec les trucs que je peux utiliser comme citer directement ce que qqun dit dans un commentaire dans le mien..... (yup je suis un peu une noob en ce qui concerne les forums haha)
Qu'en pensez-vous de tout ça ?
@Punpun : Oui, abus de langage et c'est aussi pour ça que j'ai mis le (?). Parce que ce n'est pas le cas mais c'est la façon dont je le perçois parfois.
"L'anxiété a l'air très présente chez toi"
c'est drôle parce que la première fois que j'ai lu ton commantaire j'ai directement rejeté la chose. Puis, étant donné que j'ai écrit ce msg sur un coup de tête, que je n'ai pas essayé de m'y projeter/analyser, que c'est "vrai" dans le sens où ce fut moi, ma pensée à un moment donné, je me suis rappelée que c'est tout simplement vrai. Je sais que j'ai peur mais c'est une peur qui n'est presque jamais là. Elle n'est jamais direct. Pendant longtemps j'avais cette naïve idée de vouloir 'atteindre le bonheur'. De trouver une forme d'atharaxie totale, je voulais qu'elle soit parfaite. Et c'est comme si j'étais en haut d'une montagne sur une longue piste de course et qu'après m'être pétée plusieurs fois la gueule par terre, après m'être relevée maintes et maintes fois je voyais enfin la ligne d'arrivée et puis, juste avant de la passer, je me retrouvais dans le ravin d'à côté sans savoir si je m'étais moi-même lancée dedans. Alors j'ai recommencé plusieurs fois cette lente course mais il y avait toujours ce moment fatale. Et même si souvent j'ai ressentie au fond de mes trips la vie, le simple fait de vivre, le fait d'être dans état 'd'amour', il y a quelque chose qui finira toujours par revenir et cette souffrance dont je ne peux (ou je ne veux?) m'en séparer vient de cette peur, cette forme d'anxiété. Et je sais exactement ce qui me fait souffrir (enfin une bonne partie crois-je) mais je ne sais pas comment aller au-dessus. (Et je m'abstiendrai de définir ce qui la constitue, si non vous serez encore entrain de me lire demain matin.) Bon maintenant, enfin depuis un bout de temps, j'ai accepeté cette sois-disante souffrance et ça me dérange plus autant mais ça m'empêche tout de même d'avancer comme je le souhaiterai.
Et quand je dis que ma peur est indirecte et pourquoi j'ai rejetée ton idée au départ, c'est parce que, dans la vie de tous les jours, et dans toutes mes intéractions sociales je suis très à l'aise. Sincérement quand je regarde ma vie, il n'y a aucun problème. Je suis quelqu'un de très joviale, toujours souriante, que ce soit à mon taff ou bien peu importe où je vais, les gens m'apprécient beaucoup. Il faut dire que la plupart des discussions restent assez futiles et ne se remplissent que de commantaires en relation avec l'environnement qui nous entoure. Néanmoins quand les conversations se veulent plus constructives et dépendante du regard personnel, je ne participe absolument pas. Je suis dans un état totalement normal. Il n'y a juste rien qui se passe. C'est blanc.
* et c'est ce qui me tue le plus. L'impression de me battre contre l'indicible. Cette pesente légèrté qui m'empêche d'avancer. Cette souffrance qui est là et qui reste là alors qu'à priori tout va.
J'ai l'impression d'avoir abandonné, et depuis toujours. Souvent aussi c'est comme si j'avais déjà compris inconsciemment la façon de pensée de l'interlocuteur alors pourquoi perdre mon temps et mon énergie à essayer de formuler quelque chose qui ne ressemblerait en rien à ce dont jai réellement envie de dire si en plus les réponses de mon interlocuteur restent banales(et c'est dommage parce que non seulement comment puis-je savoir comment mon interlocuteur pense? qu'est ce que j'en sais qu'il ne dira pas quelque chose d'intéressant? Suis-je prétentieuse sans le reconnaître?). J'anticipe l'ennui. ça me fait chier de devoir m'ennuyer alors au final je ne fais rien.
@cyranolecho "mobilisent le cerveau sur une seule chose: la fuite." franchement, j'ai l'impression que c'est totalement ça: mon cerveau est h24 sur le mode fuite. Et sans m'en rendre compte, comme je l'ai dit avant, tout se passe bien, je suis avec des gens, ahah on se marre mais pendant tout le long mon cerveau est en stand by. J'aimerais bien savoir comment l'activer.
"Et plus on réfléchit, plus on se stresse."
effectivement. Je passe souvent par des périodes 'je réfléchie trop, sans cesse' et du coup pendant une longue période ensuite je fais l'autruche et je m'abrutis. C'est assez chiant du coup parce que dès que j'ai envie de faire des recherches d'infos, de m'intéresser à un sujet que ce soit historique, philosophique, scientifique, spirituel etc. ça ne dure jamais longtemps parce que ça me fait bader. Le champs d'information devient beaucoup trop vaste et beaucoup trop de connexions aléatoires se font.
@Punpun "le problème vient du fait que tes idées ne sont pas suffisamment ancrées pour que tu puisses les ressortir facilement" exact. Comment faire ?
@izo "quand on m'interroge toutes mes idées se bousculent sur les starting-blocks pour s'aligner sur la ligne de départ quitte à jouer du coude pour entrer dans la danse qui ne se fait au final pas"
ahah j'ai adoré cette image! C'est tellement ça! Comme je ne peux pas dire toutes mes idées en même temps, je dois forcément en choisir une, en plus au milieu de mon énoncé il y en a des nouvelles qui se rajoutent (ou pire leurs opossées) et au final quand j'atteinds la ligne d'arrivée, il faut que je retourne à la ligne de départ mais la moitié a foutu le camps !
Tu arriverais à expliciter ta technique?
@utilisateurdebase oui volontiers ^^ c'est-à-dire par mp ?
PS: faut encore que je me familiarise un peu avec les trucs que je peux utiliser comme citer directement ce que qqun dit dans un commentaire dans le mien..... (yup je suis un peu une noob en ce qui concerne les forums haha)
Qu'en pensez-vous de tout ça ?
Noa- Messages : 8
Date d'inscription : 09/07/2016
Age : 28
Re: Je n'ai toujours pas su trouver les mots..
J'me retrouve aussi dans vos interventions.
Et j'étais en train de me dire, qu'en fait, quand je cerne un problème chez moi, que je mets les plein phares dessus, que je l'isole pour bien en faire le tour, même si je n'ai pas trouvé intellectuellement de solution, il y a assez souvent quelque chose qui se débloque. Comme si le simple fait d'avoir vu un problème suffisait à le résoudre.
Un truc magique ^^
C'est ce que je te souhaite en tout cas.
Bienvenue !!
Et j'étais en train de me dire, qu'en fait, quand je cerne un problème chez moi, que je mets les plein phares dessus, que je l'isole pour bien en faire le tour, même si je n'ai pas trouvé intellectuellement de solution, il y a assez souvent quelque chose qui se débloque. Comme si le simple fait d'avoir vu un problème suffisait à le résoudre.
Un truc magique ^^
C'est ce que je te souhaite en tout cas.
Bienvenue !!
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Je n'ai toujours pas su trouver les mots..
oui, par mp... ce sera plus simple (pour moi ^^) enfin, c'est comme tu veux hein
utilisateurdebase- Messages : 787
Date d'inscription : 30/04/2016
Re: Je n'ai toujours pas su trouver les mots..
Mp : message personnel. Messagerie dans la barre en haut
Invité- Invité
Re: Je n'ai toujours pas su trouver les mots..
Hey Bimbang! Pour moi aussi ça peut marcher comme ça mais il y a certain problème que je croyais magiquement résolu de part cette "méthode" et qui sont finalement toujours là.
J'ai un peu l'impression de stagner dans ma façon de pensé.
je peux pas encore envoyer de mp en fait...
J'ai un peu l'impression de stagner dans ma façon de pensé.
je peux pas encore envoyer de mp en fait...
Noa- Messages : 8
Date d'inscription : 09/07/2016
Age : 28
Re: Je n'ai toujours pas su trouver les mots..
bah t'inquiète fais comme tu peux et comme tu sens
bon weekend
bon weekend
utilisateurdebase- Messages : 787
Date d'inscription : 30/04/2016
Yoda300- Messages : 1254
Date d'inscription : 12/06/2016
Age : 51
Localisation : Haute-Garonne
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