Pour les petits zè(bres) zé les grands ?

Un livre qui m'avait plut, de Paul Eluard : "La petite fille qui ne voulait pas grandir"...

Un livre qui raconte une petite fille qui découvre les horreurs du monde des grands...et brusquement, se fige dans l'enfance, comme un refuge...Une petite fille que certains d'entre nous sont peut-être restés...
(Ma maman avait le chic pour pas m'offrir des livres pour enfants "ordinaires"....bizarre, vous zavez dit étrange...;-))

Un livre qui donne malgré tout espoir et courage, aux petits zébrions libres qui ont peur de grandir dans ce monde "de brutes" ?

Pi un autre tiens : "Jonathan Livingstone le goéland"
Très parlant celui-là aussi...plein de liberté et d'ivresse, sur le dépassement de soi et de limites invisibles...Sur "l'albatros" en quelque sorte...sur le regard des autres, la différence, la marginalité...et aussi sur l'enthousiasme d'être libre, d'être soi, d'évoluer (toujours "dans le mouvement" d'un battement d'ailes); enthousiasme qui se communique...si si si...et qui fait du bien autour de lui...

Un beau livre qu'une maman de copine m'avait acheté quand j'avais 5 ans, avec un petit mot dans la couverture, très poétique, sur la peur de grandir...

Voilà des idées pour ceux qui ont des zébrions à qui faire plaisir...

Merci Phèdre. Il va falloir bientot remplir la hotte du père noël.

Je suis tombée là dessus aujourd'hui à Marjolaine. Pour moi qui ai une préférence pour le spatial et le tactile, c'est top. En plus réalisé en bois brut de qualité, au toucher très agréable.

Le puzzle en relief :

www.truzzle.com

Il y a même une version zébrée, c'est un signe !



Mais le mieux c'est un modèle où les couleurs des pièces n'aident pas à la réalisation. Ou bien le faire les yeux fermés.

Ah alors souvenir super de quand j'étais petite : Pour enfants comme pour adultes-parents

"Manuel à l'usage des enfants qui ont des parents difficiles" de Jeanne Van Den Brouck (A priori Françoise Dolto....) que ma mère avec humour m'avait offert vers mes 14 ans quand je me plaignais des miens

Tendresse, humour, finesse, drôlerie : de quoi être réconcilié de ses zébrures, réconcilié avec "les grands", apprendre des notions de psycho sans le savoir, et avoir de grosses crises de fou-rire

J'ai retrouvé un extrait...

HABITUDES ALIMENTAIRES ET VESTIMENTAIRES DU PARENT
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Il est très difficile d'empêcher le parent de manger un peu n'importe quoi, souvent sans discernement et en quantités immodérées. D'autant plus, que l'enfant ne peut exercer aucun contrôle sur son argent de poche et que, par ailleurs, c'est lui qui détient les clefs de la paharmacie.

En fait, les moyens d'action dont dispose l'enfant sont assez réduits. Certains recourent à l'argument sentimental, comme cette petite fille qui faisait des crises de larmes pour empêcher son père cardiaque de fumer! Mais ce moyen présente le grave inconvénient de dramatiser encore plus une situation déjà assez tendue par elle même.

D'autres soutiennent, à notre avis non sans raison, que si l'on parvient à faire vivre le parent dans une athmosphère calme, paisible, à l'entourer d'une chaude affection, il éprouvera moins le besoin de s'empoisonner à l'aide de diverses substances toxiques ou de se gaver de nourriture. La bonne qualité du couple parental joue également un rôle important à cet égard. Nos statistiques montrent que, contrairement à la conviction solidement ancrée d'un grand nombre d'enfants, il vaut mieux pour tout le monde que les deux parents s'entendent bien.

En effet, beaucoup d'enfants ont l'impression qu'en créant ou en favorisant la zizanie entre le parents ils pourront s'assurer la fidélité exclusive du parent de leur choix...voire les deux !! Mais, avec le temps,ils constateront qu'ils ont fait ( les enfants !° une conquête bien encombrante.

Le parent récupéré, coupé de ses semblables, devient à son tour exigeant et exclusif et finit par obliger son enfant à détourner beaucoup trop de temps et d'énergie de ses occupations normales. Il vaut mieux que le parent reste bien intégré à sa classe d'âge et conserve autant que possible son indépendance matérielle et affective.

On préservera ainsi son bon équilibre psychique et il pourra plus aisément se passer de stupéfiants ou d'excès de nourriture, sans pour autant se cramponner à son enfant.

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IL ÉTAIT UNE FOIS LA VIE