Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
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Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
C'est la première fois que j'ose ouvrir un sujet: celui-ci me semble particulièrement indiqué ce jour, le dimanche, symbolisé par la chanson reprise par Billie Holiday, "gloomy sunday"
Notre sensibilité extrême, je parle de cette catégorie d'hyperémotifs qui se reconnaîtront, nous prédispose à n'en pas douter au suicide.
Franz Kafka témoignait «J’ai passé ma vie à me défendre de l’envie d’y mettre fin.»
Quand les écrivains évoquent le suicide | Suite101.fr http://jean-christophe-gruau.suite101.fr/quand-les-ecrivains-evoquent-le-suicide-a11150#ixzz1qmNwkONL
Enfant, vers l'âge de huit ans, j'avais calculé que je ne passerai pas mon onzième anniversaire. Je ne doute pas que je ne suis pas la seule à avoir envisagé ce passage à l'acte. On en parle de plus en plus dans la presse en mettant fin -enfin!- au déni des adultes.
J'aimerais que vous confrontiez ici vos témoignages et surtout comment vous avez réussi à ne pas aller jusqu'au bout de votre volonté de mettre fin à votre vie.
Je suis sure que d'autres qui ont besoin de réconfort, liront avec émotion et intérêt, comment vous avez surmonté vos angoisses et comment certains continuent à combattre ce fléau.
Utilisons notre intelligence dans la bonne direction, celle de la créativité et non de l'annihilation, même si l'incompréhension d'autrui peut pousser tout être trop différent vers la porte de sortie définitive.
C'est un message qui est aussi adressé à un membre de ZC qui se reconnaîtra et qui a besoin de notre aide.
Je vous remercie par avance d'avoir été attentifs et empathiques à ma proposition.
Notre sensibilité extrême, je parle de cette catégorie d'hyperémotifs qui se reconnaîtront, nous prédispose à n'en pas douter au suicide.
Franz Kafka témoignait «J’ai passé ma vie à me défendre de l’envie d’y mettre fin.»
Quand les écrivains évoquent le suicide | Suite101.fr http://jean-christophe-gruau.suite101.fr/quand-les-ecrivains-evoquent-le-suicide-a11150#ixzz1qmNwkONL
Enfant, vers l'âge de huit ans, j'avais calculé que je ne passerai pas mon onzième anniversaire. Je ne doute pas que je ne suis pas la seule à avoir envisagé ce passage à l'acte. On en parle de plus en plus dans la presse en mettant fin -enfin!- au déni des adultes.
J'aimerais que vous confrontiez ici vos témoignages et surtout comment vous avez réussi à ne pas aller jusqu'au bout de votre volonté de mettre fin à votre vie.
Je suis sure que d'autres qui ont besoin de réconfort, liront avec émotion et intérêt, comment vous avez surmonté vos angoisses et comment certains continuent à combattre ce fléau.
Utilisons notre intelligence dans la bonne direction, celle de la créativité et non de l'annihilation, même si l'incompréhension d'autrui peut pousser tout être trop différent vers la porte de sortie définitive.
C'est un message qui est aussi adressé à un membre de ZC qui se reconnaîtra et qui a besoin de notre aide.
Je vous remercie par avance d'avoir été attentifs et empathiques à ma proposition.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Le sujet m'intéresse grandement mais je vais écouter attentivement plutôt que participer car c'est pas moi qui vais réussir à basculer le discours du côté white de la chose...
Elmoon- Messages : 246
Date d'inscription : 16/06/2010
Age : 35
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
.
Dernière édition par Loic le Jeu 6 Déc 2012 - 22:51, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@Loic, "aucun passage à l'acte possible", je ne comprends pas. Tout est possible... Ou tu veux dire "pas éthiquement possible" vis-à-vis de la "vie" (famille, proches etc.)
Elmoon- Messages : 246
Date d'inscription : 16/06/2010
Age : 35
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
.
Dernière édition par Loic le Jeu 6 Déc 2012 - 22:51, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Si je résume les premières réponses:
de la part de Loïc: passage à l'acte impossible du fait d'une envie de vivre irrépressible
De la part de Elmoon: rien n'est impossible,dans un sens comme dans un autre.
***
Pour ma part, je crois qu'une analyse de la situation avec du recul permet justement le non-passage.
Pourquoi est-ce qu'on ne se sent pas bien? Du fait d'un facteur extérieur ou intérieur? Est-ce que sa mort suscitera un intérêt ou non? J'en ai, jusqu'à présent, toujours conclu que les différents refus de vivre étaient la plupart du temps reliés à des circonstances extérieures et que si l'on était dans un milieu favorable (il suffit de se remémorer quelques instants heureux) c'est non qu'on était réfractaire au bonheur, mais qu'on n'en avait jamais eu la véritable occasion.
Conclusion: il faut patienter pour que ce qui constitue une véritable oppression permanente ne nous écrase plus, -on peut y mettre pêle-mêle, la famille et ses histoires compliquées qui peuvent être horribles, les trahisons, les chagrins d'amour ou d'amitié, ou encore les préjugés, les mélanges de culture, de religion, d'attentes des uns et des autres au dessus de votre tête - pour comprendre qu'un autre avenir nous tend les mains.
Le suicidaire est aveuglé par sa tristesse immédiate. Ce n'est pas avec la vie qu'il veut en finir mais avec une situation qu'il ne supporte plus. C'est pourquoi je conseillerai de changer rapidement ces paramètres qui pèsent sur l'esprit et le conduisent à l'auto-destruction.
J'ai été confrontée plusieurs fois à des personnes suicidaires. Le même schéma revient, je sais combien on ne doit pas se moquer d'eux. J'ai moi-même entendu ce genre de remarque "eh bien, tu es toujours vivante pour une suicidaire!", comme un dernier coup de pouce dans le dos de quelqu'un au bord d'un précipice. Ou bien, "ah j'aimerais bien t'y voir à te tuer, là" ou encore "C'est pas vrai, tu me fais marcher. Essaie donc, on verra si c'est vrai."
Ainsi l'ironie, le sarcasme, la moquerie, voire le mépris induisent chez le suicidaire un sentiment de haine et le poussent à passer à l'acte plus sûrement que ses malheurs. Mieux vaut se taire que de prononcer ces paroles mortifères. Ce sont des personnes qui ne comprennent rien à cette situation qui se permettent de les dire, en ignorant le mal qu'elles causent.
Nul ne peut comprendre mieux un suicidaire que qui est passé par ce genre de phase. On la comprend de l'intérieur. On sait pourquoi on la ressent. On ne moralise pas. On ne sort pas l'argument culpabilisant sur la tristesse de ceux qui restent etc. Si le suicidaire veut mourir, c'est parce qu'il a besoin de se sentir mieux et d'être écouté par une oreille attentive, et si personne ne l'écoute, alors il s'enfoncera dans sa peine et son suicide, faute de mieux.
Aucun jugement là-dedans, sauf pour dire "oui, je suis passée par là, on s'en remet peu à peu. Le processus sera lent et difficile, et on peut toujours y retomber dans des circonstances similaires."
J'interviendrai sur le chapitre des remèdes un peu plus tard. La parole est à vous!
de la part de Loïc: passage à l'acte impossible du fait d'une envie de vivre irrépressible
De la part de Elmoon: rien n'est impossible,dans un sens comme dans un autre.
***
Pour ma part, je crois qu'une analyse de la situation avec du recul permet justement le non-passage.
Pourquoi est-ce qu'on ne se sent pas bien? Du fait d'un facteur extérieur ou intérieur? Est-ce que sa mort suscitera un intérêt ou non? J'en ai, jusqu'à présent, toujours conclu que les différents refus de vivre étaient la plupart du temps reliés à des circonstances extérieures et que si l'on était dans un milieu favorable (il suffit de se remémorer quelques instants heureux) c'est non qu'on était réfractaire au bonheur, mais qu'on n'en avait jamais eu la véritable occasion.
Conclusion: il faut patienter pour que ce qui constitue une véritable oppression permanente ne nous écrase plus, -on peut y mettre pêle-mêle, la famille et ses histoires compliquées qui peuvent être horribles, les trahisons, les chagrins d'amour ou d'amitié, ou encore les préjugés, les mélanges de culture, de religion, d'attentes des uns et des autres au dessus de votre tête - pour comprendre qu'un autre avenir nous tend les mains.
Le suicidaire est aveuglé par sa tristesse immédiate. Ce n'est pas avec la vie qu'il veut en finir mais avec une situation qu'il ne supporte plus. C'est pourquoi je conseillerai de changer rapidement ces paramètres qui pèsent sur l'esprit et le conduisent à l'auto-destruction.
J'ai été confrontée plusieurs fois à des personnes suicidaires. Le même schéma revient, je sais combien on ne doit pas se moquer d'eux. J'ai moi-même entendu ce genre de remarque "eh bien, tu es toujours vivante pour une suicidaire!", comme un dernier coup de pouce dans le dos de quelqu'un au bord d'un précipice. Ou bien, "ah j'aimerais bien t'y voir à te tuer, là" ou encore "C'est pas vrai, tu me fais marcher. Essaie donc, on verra si c'est vrai."
Ainsi l'ironie, le sarcasme, la moquerie, voire le mépris induisent chez le suicidaire un sentiment de haine et le poussent à passer à l'acte plus sûrement que ses malheurs. Mieux vaut se taire que de prononcer ces paroles mortifères. Ce sont des personnes qui ne comprennent rien à cette situation qui se permettent de les dire, en ignorant le mal qu'elles causent.
Nul ne peut comprendre mieux un suicidaire que qui est passé par ce genre de phase. On la comprend de l'intérieur. On sait pourquoi on la ressent. On ne moralise pas. On ne sort pas l'argument culpabilisant sur la tristesse de ceux qui restent etc. Si le suicidaire veut mourir, c'est parce qu'il a besoin de se sentir mieux et d'être écouté par une oreille attentive, et si personne ne l'écoute, alors il s'enfoncera dans sa peine et son suicide, faute de mieux.
Aucun jugement là-dedans, sauf pour dire "oui, je suis passée par là, on s'en remet peu à peu. Le processus sera lent et difficile, et on peut toujours y retomber dans des circonstances similaires."
J'interviendrai sur le chapitre des remèdes un peu plus tard. La parole est à vous!
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
[Nettoyage]
Dernière édition par Schremdu le Jeu 7 Avr 2022 - 9:58, édité 1 fois
Schremdu- Messages : 28
Date d'inscription : 27/03/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Il faudra expliquer dans quel sens le mot abandon est pris.
Abandon de toi par les autres et qui conduit à t'abandonner à ton tour au désespoir?
Abandon que ressentiraient les autres si tu choisissais de tirer ta révérence?
J'ai l'impression d'une réaction en chaîne, chaque sentiment d'abandon entraînant à son tour un désengagement.
Abandon (dans un sens ou un autre) => culpabilisation?
La culpabilisation est un sentiment très fort et pouvant interférer avec différentes tristesses dans le sens de l'aggravation.
Abandon de toi par les autres et qui conduit à t'abandonner à ton tour au désespoir?
Abandon que ressentiraient les autres si tu choisissais de tirer ta révérence?
J'ai l'impression d'une réaction en chaîne, chaque sentiment d'abandon entraînant à son tour un désengagement.
Abandon (dans un sens ou un autre) => culpabilisation?
La culpabilisation est un sentiment très fort et pouvant interférer avec différentes tristesses dans le sens de l'aggravation.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
[Nettoyage]
Dernière édition par Schremdu le Jeu 7 Avr 2022 - 9:57, édité 1 fois
Schremdu- Messages : 28
Date d'inscription : 27/03/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
"Se battre pour les autres" Rajoutons "tirer les marrons du feu"
(On devrait fonder un club.)
Mais la réciproque n'est presque jamais vraie. Et la déception que les autres n'auront même pas un minimum de reconnaissance peut être blessante.
Le degré d'exigence et d'engagement pour aider son prochain -je mets le doigt sur un point douloureux- peut être très différent d'un individu à un autre. Celui qui s'engage le plus est souvent considéré par les autres avec mépris.
Donner, trop donner induit chez l'autre un malaise.
On arrive aussi à la problématique du don, problème soulevé par maints ethnologues. Le don et le contre-don, qui peuvent aboutir à une escalade... Mais c'est rare.
Si autrui abandonne son prochain, il est nécessaire d'analyser ses raisons personnelles, une autre façon de prendre du recul.
Tenter de comprendre l'autre, de se mettre à sa place, même pour des actions qu'on juge mauvaises, est une façon de dédramatiser sa douleur.
(On devrait fonder un club.)
Mais la réciproque n'est presque jamais vraie. Et la déception que les autres n'auront même pas un minimum de reconnaissance peut être blessante.
Le degré d'exigence et d'engagement pour aider son prochain -je mets le doigt sur un point douloureux- peut être très différent d'un individu à un autre. Celui qui s'engage le plus est souvent considéré par les autres avec mépris.
Donner, trop donner induit chez l'autre un malaise.
On arrive aussi à la problématique du don, problème soulevé par maints ethnologues. Le don et le contre-don, qui peuvent aboutir à une escalade... Mais c'est rare.
Si autrui abandonne son prochain, il est nécessaire d'analyser ses raisons personnelles, une autre façon de prendre du recul.
Tenter de comprendre l'autre, de se mettre à sa place, même pour des actions qu'on juge mauvaises, est une façon de dédramatiser sa douleur.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
[Nettoyage]
Dernière édition par Schremdu le Jeu 7 Avr 2022 - 9:57, édité 1 fois
Schremdu- Messages : 28
Date d'inscription : 27/03/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
http://zebrascrossing.forumactif.org/t3093p80-important-sauver-des-z-du-suicide?highlight=suicide
http://zebrascrossing.forumactif.org/t5357-envie-de-suicide-precoces?highlight=suicide
J'ai eu des envies suicidaires et des crises de nerfs de l'âge de 11 ans jusqu'à 22 à peu près. J'en fais beaucoup moins depuis.
Je crois que ce qui m’a le plus aidé pour accepter la douleur et l’absurdité de ce monde à l’intérieur ET autour de moi, mis-à-part les découvertes sur les sciences et la vie, c’est ma perception de la mort et de sa présence.
J'imagine la mort comme une amie. Je me sens entourée d'un je ne sais quoi qui fait que j'ai tellement conscience en tout temps que je peux mourir d'une chute de cheval la tête sur un obstacle solide, d'un accident d'auto ou de vélo sur la route, d'une maladie inconnue, etc. Et avant de me lever le matin, je me demande, "est-ce que je suis prête à m'en aller?" Et la réponse est oui. À chaque fois. Et je me demande, "en attendant je continue d'avancer dans ma passion pour avoir du plaisir"? Et la réponse est encore oui. Tout simplement. La mort est une amie que je sens prêt de moi et qui, je le sais, me prendra au détour.
Évidemment si je voyais la mort arriver, je me défendrais puisque l’instinct de survie est fort, mais ce sera avec l’acceptation de perdre la bataille, avec la conscience que c’est naturel.
Avec une telle perception de la mort, j'ai moins envie d'aller au delà d'elle pour calmer la douleur (quand celle-ci revient). Au lieu de ça, je lui emprunte un peu de baume (à la mort).
Je ne sais pas si ça peut aider quelqu’un d’autre. Si oui, tant mieux.
http://zebrascrossing.forumactif.org/t5357-envie-de-suicide-precoces?highlight=suicide
J'ai eu des envies suicidaires et des crises de nerfs de l'âge de 11 ans jusqu'à 22 à peu près. J'en fais beaucoup moins depuis.
Je crois que ce qui m’a le plus aidé pour accepter la douleur et l’absurdité de ce monde à l’intérieur ET autour de moi, mis-à-part les découvertes sur les sciences et la vie, c’est ma perception de la mort et de sa présence.
J'imagine la mort comme une amie. Je me sens entourée d'un je ne sais quoi qui fait que j'ai tellement conscience en tout temps que je peux mourir d'une chute de cheval la tête sur un obstacle solide, d'un accident d'auto ou de vélo sur la route, d'une maladie inconnue, etc. Et avant de me lever le matin, je me demande, "est-ce que je suis prête à m'en aller?" Et la réponse est oui. À chaque fois. Et je me demande, "en attendant je continue d'avancer dans ma passion pour avoir du plaisir"? Et la réponse est encore oui. Tout simplement. La mort est une amie que je sens prêt de moi et qui, je le sais, me prendra au détour.
Évidemment si je voyais la mort arriver, je me défendrais puisque l’instinct de survie est fort, mais ce sera avec l’acceptation de perdre la bataille, avec la conscience que c’est naturel.
Avec une telle perception de la mort, j'ai moins envie d'aller au delà d'elle pour calmer la douleur (quand celle-ci revient). Au lieu de ça, je lui emprunte un peu de baume (à la mort).
Je ne sais pas si ça peut aider quelqu’un d’autre. Si oui, tant mieux.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
J'ai souvent fantasmé sur ma propre mort, sur le fait de glisser doucement dans le vague, oubliant l'absurdité du monde, sa violence, la douleur de la pensée le spleen écrasant. Mais je ne pourrais faire cela à mes parents, ce serait comme briser une machinerie, aussi narcissique que cela puisse paraître, ma mort signifierait la fin de tout ce que j'ai implanté dans le coeur des miens. Ils en mourraient un peu, eux aussi. Rien que d'imaginer leur réaction, je suis horrifiée. Ils me retiennent tous, comme des chaînes, même lorsque je sers le poing...
Une autre raison de ne pas mourir : nous vivons tout au plus une petite centaine d'années. C'est court au point que les larmes m'en montent aux yeux, mais ne vaut-il mieux pas attendre la mort en se faisant graduellement à cette idée, que, épouvanté par elle ou par la vie, mettre fin à ses jours ?
Il peut toujours y avoir une chance, parfois simple, parfois miraculeuse d'être heureux, alors comment, pourquoi songer à l'envoyer en l'air tout en faisant du mal à ses proches ?
La vie ne coûte rien, tandis que la mort coûte énormément. Autant s'accrocher à cette première, j'en suis intimement persuadée, malgré toutes les raisons de mourir, de lâcher ce fardeau immense qu'est l'existence.
Une autre raison de ne pas mourir : nous vivons tout au plus une petite centaine d'années. C'est court au point que les larmes m'en montent aux yeux, mais ne vaut-il mieux pas attendre la mort en se faisant graduellement à cette idée, que, épouvanté par elle ou par la vie, mettre fin à ses jours ?
Il peut toujours y avoir une chance, parfois simple, parfois miraculeuse d'être heureux, alors comment, pourquoi songer à l'envoyer en l'air tout en faisant du mal à ses proches ?
La vie ne coûte rien, tandis que la mort coûte énormément. Autant s'accrocher à cette première, j'en suis intimement persuadée, malgré toutes les raisons de mourir, de lâcher ce fardeau immense qu'est l'existence.
Pariadoxe- Messages : 125
Date d'inscription : 13/03/2012
Localisation : Derrière toi.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Certes, chère Paradoxe, le fantasme Eros-Thanatos n'a pas fini de nous hanter. Et les liens qui nous relient aux autres sont des plus tourmentés.
Un grand merci Cathoo pour les liens. Je crois qu'il faudrait en reparler souvent, parce que ce sujet est quotidien pour certain.
Pourquoi l'idée de la mort est-elle si réconfortante? Parfois moins que l'idée de la vie? En se disant: "demain est un autre jour."
Et si j'ai bien compris, aller au devant de la mort obérerait tout suspense concernant une suite d'existence qui pourrait être bien meilleure.
Donc un premier argument consiste à dire: "on ne sait pas de quoi demain sera fait et si c'était mieux que maintenant?"
Sauf qu'attendre trop longtemps use notre faculté de patience.
Je crois donc que cet argument ne fonctionne bien que pour une population jeune, voire enfantine. La greffe d'un brin d'espoir chez les suicidaires plus mûrs ou plus blasés risque de moins bien marcher.
Alors pour eux, quels remèdes?
Un grand merci Cathoo pour les liens. Je crois qu'il faudrait en reparler souvent, parce que ce sujet est quotidien pour certain.
Pourquoi l'idée de la mort est-elle si réconfortante? Parfois moins que l'idée de la vie? En se disant: "demain est un autre jour."
Et si j'ai bien compris, aller au devant de la mort obérerait tout suspense concernant une suite d'existence qui pourrait être bien meilleure.
Donc un premier argument consiste à dire: "on ne sait pas de quoi demain sera fait et si c'était mieux que maintenant?"
Sauf qu'attendre trop longtemps use notre faculté de patience.
Je crois donc que cet argument ne fonctionne bien que pour une population jeune, voire enfantine. La greffe d'un brin d'espoir chez les suicidaires plus mûrs ou plus blasés risque de moins bien marcher.
Alors pour eux, quels remèdes?
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
"Pourquoi l'idée de la mort est-elle si réconfortante?"
Parce que toute notre vie, on travaille, pour des buts, toujours. On ne s'arrête jamais totalement. La mort, c'est la fin de toutes ces choses qui vont arriver, la fin de tout ce qui pèse. Lorsque tout blesse, la mort, c'est le landau éternel.
"Je crois donc que cet argument ne fonctionne bien que pour une population jeune, voire enfantine."
Faisait partie de cette population dite jeune, je suis entièrement d'accord avec toi. J'ai un ami de 35 ans, éternel désabusé cynique qui hait sa vie, que j'ai le plus grand mal à faire remonter à la surface. Tout passe par le contact humain, je crois. Le rire, le sourire, l'échange, même virtuel. Mais tout le monde n'a pas la chance de pouvoir communiquer, en vrai ou à travers un écran, ou alors ça ne suffit pas, et c'est là que tout peut devenir extrêmement pénible à vivre, car complètement absurde.
Parce que toute notre vie, on travaille, pour des buts, toujours. On ne s'arrête jamais totalement. La mort, c'est la fin de toutes ces choses qui vont arriver, la fin de tout ce qui pèse. Lorsque tout blesse, la mort, c'est le landau éternel.
"Je crois donc que cet argument ne fonctionne bien que pour une population jeune, voire enfantine."
Faisait partie de cette population dite jeune, je suis entièrement d'accord avec toi. J'ai un ami de 35 ans, éternel désabusé cynique qui hait sa vie, que j'ai le plus grand mal à faire remonter à la surface. Tout passe par le contact humain, je crois. Le rire, le sourire, l'échange, même virtuel. Mais tout le monde n'a pas la chance de pouvoir communiquer, en vrai ou à travers un écran, ou alors ça ne suffit pas, et c'est là que tout peut devenir extrêmement pénible à vivre, car complètement absurde.
Pariadoxe- Messages : 125
Date d'inscription : 13/03/2012
Localisation : Derrière toi.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Le suicide par arme à feu, par pendaison, par médicaments bien d'autres encore et bien c'est pas joli à voir, immédiatement la première question pourquoi ?
eh bien je n'ai pas de réponse
Lorsque je marchais sur mon sentier de dépression, seule, à ma droite un mur immense impossible à gravir, à gauche un précipice qui m'appelait et m'attirait inéluctablement et puis une lutte intérieure pour ne pas tomber; et lentement sûrement le paysage a changé, le mur s'est effondré et je n'ai plus rencontrer de précipices.
souvent nul n'écoute les appels au secours, parfois par égoïsme, on ne tend pas sa main ou simplement on ne sait que faire, alors on laisse on laisse et PAN, encore un qui vient de se suicider.
Je n'ai toujours pas compris enfin si quand la souffrance est telle qu'elle te mange l'intérieur, plus rien n'existe, la fuite vers la mort est si simple.
Je n'ai jamais eu le courage de le faire, et je me remercie maintenant, car il y a du bon dans la vie.
Au fait je suis policier avec une arme de service
eh bien je n'ai pas de réponse
Lorsque je marchais sur mon sentier de dépression, seule, à ma droite un mur immense impossible à gravir, à gauche un précipice qui m'appelait et m'attirait inéluctablement et puis une lutte intérieure pour ne pas tomber; et lentement sûrement le paysage a changé, le mur s'est effondré et je n'ai plus rencontrer de précipices.
souvent nul n'écoute les appels au secours, parfois par égoïsme, on ne tend pas sa main ou simplement on ne sait que faire, alors on laisse on laisse et PAN, encore un qui vient de se suicider.
Je n'ai toujours pas compris enfin si quand la souffrance est telle qu'elle te mange l'intérieur, plus rien n'existe, la fuite vers la mort est si simple.
Je n'ai jamais eu le courage de le faire, et je me remercie maintenant, car il y a du bon dans la vie.
Au fait je suis policier avec une arme de service
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Suite de Paradoxe:
Alors on en déduit qu'il y a une crise de conscience et que ce désir de mourir serait aussi aggravé par le déphasage entre ce que la société nous impose (une sorte de réussite sociale programmée en terme de revenus financiers et pour ceux qui ne rentrent pas dans le moule, gare!! ou plein d'autres exemples comme fonder une famille, avoir un travail stable, s'acheter une voiture, un logement, etc.).
Le nomade qui hante les désert ignore ces buts. Est-il anormal? Ou bien n'a-t-il pas une autre conscience de sa vie?
C'est pourquoi j'encourage souvent à lire les écrits d'ethnologues. Non, nous ne sommes pas tous dans un même moule, nous ne partageons pas tous les mêmes valeurs, et même si nous apparaissons comme des paumés, des ratés, des bonnes poires et je passe sur toutes les dénominations possibles, nous avons notre dignité, nous les suicidaires à rayures.
Donc, se documenter sur la façon de vivre dans d'autres pays permet de relativiser la pression de la société sur nos dos.
***
Je prends le fil sur le fil j'ose dire avec le post de Majorette.
Un grand merci Majo pour ton témoignage, parce qu'il apporte à notre discussion la force du vécu. Je te suis reconnaissante d'avoir osé parler, car c'est bien difficile d'aborder cette question surtout dans ton métier.
Le suicide dans le cadre du travail est effectivement un point que je n'ai pas abordé.
Et ceux qui sont dans le burn out, l'épuisement savent que l'idée de la mort en tant que sauvetage d'une situation, en tant qu'affirmation de soi, existe car on espère gifler ses supérieurs d'une claque monumentale,- il faut le dire, pour beaucoup, cela ne leur fait ni chaud, ni froid! Regardez ce qui se passe dans certains endroits, la Poste, Orange, Renault, la Gendarmerie et la Police. Les remises en question sont peu nombreuses, le chambardement espéré n'a pas eu lieu.
Parfois des chefs d'entreprises aux abois se prennent à eux-même. Tels une sonnette d'alarme qui sonne dans le vide. C'est alors qu'on se dit qu'il vaudrait mieux écrire un livre sur sa situation plutôt que de se détruire. Démonter le système oppressif plutôt que le subir pour une victoire intérieure. Voilà pourquoi analyser pour comprendre est si important.
***
Petit témoignage à mon tour ayant travaillé dans une entreprise moyenne industrielle, un poste et demi à moi toute seule. Chacun me demandait un truc pour avant-hier. Terriblement stressée, je n'en pouvais plus, je finissais à 22h00, je recommençais à 8h30... j'ai pris une feuille et j'ai dessiné la caricature de mes supérieurs en leur prêtant des phrases absurdes et j'ai additionné l'ensemble des tâches demandées avec la durée, j'arrivais à 58h par semaine. J'ai affiché le tout dans mon bureau; la tête des autres en entrant le lendemain matin! La mine pâle. Complètement stupéfiés!
On a fini par me virer à l'amiable. Je ne les ai pas regrettés, mais en dessinant, qu'est-ce que j'ai ri, combien je les ai ridiculisés: ce qui me fournit rétrospectivement un petit rire amusé. Si j'avais été plus loin, et que j'avais voulu vérifier la loi de la chute des corps, qu'est-ce que cela leur aurait fait? Ils ne se seraient même pas sentis coupables.
L'humour est un bon remède.
Alors on en déduit qu'il y a une crise de conscience et que ce désir de mourir serait aussi aggravé par le déphasage entre ce que la société nous impose (une sorte de réussite sociale programmée en terme de revenus financiers et pour ceux qui ne rentrent pas dans le moule, gare!! ou plein d'autres exemples comme fonder une famille, avoir un travail stable, s'acheter une voiture, un logement, etc.).
Le nomade qui hante les désert ignore ces buts. Est-il anormal? Ou bien n'a-t-il pas une autre conscience de sa vie?
C'est pourquoi j'encourage souvent à lire les écrits d'ethnologues. Non, nous ne sommes pas tous dans un même moule, nous ne partageons pas tous les mêmes valeurs, et même si nous apparaissons comme des paumés, des ratés, des bonnes poires et je passe sur toutes les dénominations possibles, nous avons notre dignité, nous les suicidaires à rayures.
Donc, se documenter sur la façon de vivre dans d'autres pays permet de relativiser la pression de la société sur nos dos.
***
Je prends le fil sur le fil j'ose dire avec le post de Majorette.
Un grand merci Majo pour ton témoignage, parce qu'il apporte à notre discussion la force du vécu. Je te suis reconnaissante d'avoir osé parler, car c'est bien difficile d'aborder cette question surtout dans ton métier.
Le suicide dans le cadre du travail est effectivement un point que je n'ai pas abordé.
Et ceux qui sont dans le burn out, l'épuisement savent que l'idée de la mort en tant que sauvetage d'une situation, en tant qu'affirmation de soi, existe car on espère gifler ses supérieurs d'une claque monumentale,- il faut le dire, pour beaucoup, cela ne leur fait ni chaud, ni froid! Regardez ce qui se passe dans certains endroits, la Poste, Orange, Renault, la Gendarmerie et la Police. Les remises en question sont peu nombreuses, le chambardement espéré n'a pas eu lieu.
Parfois des chefs d'entreprises aux abois se prennent à eux-même. Tels une sonnette d'alarme qui sonne dans le vide. C'est alors qu'on se dit qu'il vaudrait mieux écrire un livre sur sa situation plutôt que de se détruire. Démonter le système oppressif plutôt que le subir pour une victoire intérieure. Voilà pourquoi analyser pour comprendre est si important.
***
Petit témoignage à mon tour ayant travaillé dans une entreprise moyenne industrielle, un poste et demi à moi toute seule. Chacun me demandait un truc pour avant-hier. Terriblement stressée, je n'en pouvais plus, je finissais à 22h00, je recommençais à 8h30... j'ai pris une feuille et j'ai dessiné la caricature de mes supérieurs en leur prêtant des phrases absurdes et j'ai additionné l'ensemble des tâches demandées avec la durée, j'arrivais à 58h par semaine. J'ai affiché le tout dans mon bureau; la tête des autres en entrant le lendemain matin! La mine pâle. Complètement stupéfiés!
On a fini par me virer à l'amiable. Je ne les ai pas regrettés, mais en dessinant, qu'est-ce que j'ai ri, combien je les ai ridiculisés: ce qui me fournit rétrospectivement un petit rire amusé. Si j'avais été plus loin, et que j'avais voulu vérifier la loi de la chute des corps, qu'est-ce que cela leur aurait fait? Ils ne se seraient même pas sentis coupables.
L'humour est un bon remède.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Dark Fée-Nixe a écrit:Petit témoignage à mon tour ayant travaillé dans une entreprise moyenne industrielle, un poste et demi à moi toute seule. Chacun me demandait un truc pour avant-hier. Terriblement stressée, je n'en pouvais plus, je finissais à 22h00, je recommençais à 8h30... j'ai pris une feuille et j'ai dessiné la caricature de mes supérieurs en leur prêtant des phrases absurdes et j'ai additionné l'ensemble des tâches demandées avec la durée, j'arrivais à 58h par semaine. J'ai affiché le tout dans mon bureau; la tête des autres en entrant le lendemain matin! La mine pâle. Complètement stupéfiés!
On a fini par me virer à l'amiable. Je ne les ai pas regrettés, mais en dessinant, qu'est-ce que j'ai ri, combien je les ai ridiculisés: ce qui me fournit rétrospectivement un petit rire amusé. Si j'avais été plus loin, et que j'avais voulu vérifier la loi de la chute des corps, qu'est-ce que cela leur aurait fait? Ils ne se seraient même pas sentis coupables.
L'humour est un bon remède.
J'ADORE!!! Et moi aussi j'ai fait ça! Mais au lieu d'être des dessins, c'était des jokes. Quoique j'ai déjà fabriqué aussi un personnage en papier de l'un d'eux, et avec ça j'ai fais rire la fille qui a pleuré à cause de lui.
C'est fou comment je me suis sentie libérée de m'être faite virée. Plus libéré que si j'avais foncé dans un poteau à 100 km/h la veille?
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Et à par l'humour? Ou la dérision? Que proposer?
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Se gâter par des petits rien... même si on sent qu'on ne le mérite pas. Gâte-toi en acte de rébellion contre toi-même, contre ce toi-même qui est ton bourreau. Tue-le à gros coup de chocolat, de bain moussant, de promenades nue dans la nuit à l'abri des arbustes, des congés de maladie même si tu n'es pas malade, d'auto-massage, d'orgasme, de douces absurdités comme se forcer à rire juste pour voir si on ne va pas finir par rire de bon coeur tout seul... etc. Avec moi ça marche.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Cathoo, je trouve ton message particulièrement rafraichissant !
Pariadoxe- Messages : 125
Date d'inscription : 13/03/2012
Localisation : Derrière toi.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je viens de survoler le forum très rapidement et, honnêtement, le fait de voir ce sujet ici me surprend beaucoup. Je suis, comme la majorité des zèbres, angoissée en permanence et ma plus grosse angoisse, celle que j'ai depuis mes 7 ans et celle qui m'a fait détester la religion est bien sur la mort. Petite je calculais ma durée de vie en fonction de la rapidité des progrès de la science pour voir si il y avait une chance que je vive éternellement. Je pensait que c'etait la même pour tous mes ami zèbres, apparemment non... Bref je suis surprise.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Mais justement, paradoxalement le suicide peut venir d'une angoisse exacerbée de la mort.
On sait qu'elle viendra. On l'attend, et chaque jour à angoisser, à l'attendre, au final ça use tellement qu'on veut précipiter les choses : on se dit qu'attendre 60 ans de plus ou de moins, ça ne change rien à l'échelle de l'Humanité, de l'univers, alors autant en finir vite avec ces souffrances...
En tous cas, c'est ma vision des choses, bien que je l'ai abandonnée.
On sait qu'elle viendra. On l'attend, et chaque jour à angoisser, à l'attendre, au final ça use tellement qu'on veut précipiter les choses : on se dit qu'attendre 60 ans de plus ou de moins, ça ne change rien à l'échelle de l'Humanité, de l'univers, alors autant en finir vite avec ces souffrances...
En tous cas, c'est ma vision des choses, bien que je l'ai abandonnée.
Pariadoxe- Messages : 125
Date d'inscription : 13/03/2012
Localisation : Derrière toi.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je comprend le raisonnement mais pour moi, rien n'est pire que la mort. Partant de ce principe, je la fuis et j'essaie de l'oublier pas de m'y rapprocher.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Et je comprends le tien, de raisonnement.
En fait je ne pense pas que c'est comme cela que résonnent ceux qui souhaitent se donner la mort car sa perspective est insupportable : je pense qu'il le font justement parce que cette perspective est insupportable, c'est comme la peur de la souffrance, bien plus terrible que la souffrance en elle-même (dans la majorité des cas). Exemple vaseux : j'avais une peur bleue des guêpes avant de me faire piquer par l'une d'elles.
Ne pas pouvoir supporter une idée, c'est s'en rapprocher au point qu'on a envie de la précipiter, pour qu'enfin elle se finisse, je crois.
En fait je ne pense pas que c'est comme cela que résonnent ceux qui souhaitent se donner la mort car sa perspective est insupportable : je pense qu'il le font justement parce que cette perspective est insupportable, c'est comme la peur de la souffrance, bien plus terrible que la souffrance en elle-même (dans la majorité des cas). Exemple vaseux : j'avais une peur bleue des guêpes avant de me faire piquer par l'une d'elles.
Ne pas pouvoir supporter une idée, c'est s'en rapprocher au point qu'on a envie de la précipiter, pour qu'enfin elle se finisse, je crois.
Pariadoxe- Messages : 125
Date d'inscription : 13/03/2012
Localisation : Derrière toi.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Encore une fois, je comprend, mais ce qui, à mon sens, fait que l'on a peur de la mort, est bien c'est justement que quand c'est finit, bah y'a plus rien. Tandis que dans ton exemple, une fois que c'est finit tu te dis que c'est passé et tu vis sans stress, ce qui n'est pas le cas avec la mort, tu me l'accordera.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Oui, je te l'accorde, d'où l'adjectif que j'ai utilisé pour définir mon exemple.
Et c'est vrai, tu as raison. Peut-être que c'est à partir du stade où l'angoisse ronge tellement que l'on voit incessamment une grande ombre derrière soi qu'on se dit que la vie à laquelle on tient tant, peut-être ne vaut-elle pas la peine d'être vécue.
Et c'est vrai, tu as raison. Peut-être que c'est à partir du stade où l'angoisse ronge tellement que l'on voit incessamment une grande ombre derrière soi qu'on se dit que la vie à laquelle on tient tant, peut-être ne vaut-elle pas la peine d'être vécue.
Pariadoxe- Messages : 125
Date d'inscription : 13/03/2012
Localisation : Derrière toi.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Pour conclure je dirais juste que je ne comprend pas qu'un zèbre veuille se suicider, ça me dépasse, c'est tout.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Ce n'est pas parce que nous sommes tous zèbres que nous avons forcément les mêmes angoisses, les mêmes problèmes, bien que leur source soit souvent la même.
Pariadoxe- Messages : 125
Date d'inscription : 13/03/2012
Localisation : Derrière toi.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
La zébritude surajoute un degré supplémentaire par dessus une situation du passé qui peut constituer un terreau propice aux pensées funestes.
Certains ne comprennent pas qu'on puisse mettre fin à sa vie, au contraire, je ne peux pas ne pas comprendre puisqu'elle contribue à aggraver une fragilité mentale, puisque nous ressentons chaque peine bien plus profondément et avec plus d'alacrité que les autres.
Je constate qu'une relation est établie récompense-mérite entre sa vie et sa perception de sa vie.
Qu'en pensez-vous?
Pourquoi devons-nous mériter ce que nous nous octroyons si nous songeons à notre plaisir?
Certains ne comprennent pas qu'on puisse mettre fin à sa vie, au contraire, je ne peux pas ne pas comprendre puisqu'elle contribue à aggraver une fragilité mentale, puisque nous ressentons chaque peine bien plus profondément et avec plus d'alacrité que les autres.
Je constate qu'une relation est établie récompense-mérite entre sa vie et sa perception de sa vie.
Qu'en pensez-vous?
Pourquoi devons-nous mériter ce que nous nous octroyons si nous songeons à notre plaisir?
Dernière édition par Dark Fée-Nixe le Dim 1 Avr 2012 - 21:18, édité 1 fois
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
je suis un mauvais exemple mais je peu donner mon experience, c'est quand j'ai été au plus mal (mais vraiment au plus bas) que j'ai realisé qu'il fallait vivre, que je n'ai pas moins, pas plus d'interet a vivre que les autres, mais que je suis là alors y rester et essayer de construire, apres la construction prend plus ou moins de temps j'ai vraiment toujours pas fini
tatiechou- Messages : 342
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 37
Localisation : Tours
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Toujours la même chose: une blessure ne peut exister que si elle existe rn nous entièrement, donc elle nous appartient. La cause de la blessure comme la douleur nous appartient. Du coup, on est aussi automatiquement notre propre bourreau puisque tout ce qui se passe en nous passe à travers nos voiles.
Donc l'être seul arrive à faire en sorte de les bloquer ou panser.
Et ca revient un peu à... "chacun sa m**de".
Evidemment avec du soutien ... Ce n'est pas du surplus.
Si on sait s'aimer, se guérir, l estime de soi, la confiance, etc.
Bah voila... Chacun sa solution... Je le souhaite à tout le monde du fond du coeur.
Que le noir disparaisse à jamais de vos coeurs
Donc l'être seul arrive à faire en sorte de les bloquer ou panser.
Et ca revient un peu à... "chacun sa m**de".
Evidemment avec du soutien ... Ce n'est pas du surplus.
Si on sait s'aimer, se guérir, l estime de soi, la confiance, etc.
Bah voila... Chacun sa solution... Je le souhaite à tout le monde du fond du coeur.
Que le noir disparaisse à jamais de vos coeurs
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
etoile_en_etoile a écrit:Toujours la même chose: une blessure ne peut exister que si elle existe rn nous entièrement, donc elle nous appartient. La cause de la blessure comme la douleur nous appartient. Du coup, on est aussi automatiquement notre propre bourreau puisque tout ce qui se passe en nous passe à travers nos voiles.
Donc l'être seul arrive à faire en sorte de les bloquer ou panser.
Et ca revient un peu à... "chacun sa m**de".
Evidemment avec du soutien ... Ce n'est pas du surplus.
Si on sait s'aimer, se guérir, l estime de soi, la confiance, etc.
Bah voila... Chacun sa solution... Je le souhaite à tout le monde du fond du coeur.
Que le noir disparaisse à jamais de vos coeurs
Et si on ne sait pas ?????
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Et si on ne sait pas ?????
C'est là où je bloque ... Je ne sais pas non plus... Je sais juste que chacun possède sa manière ...
Mais comment ?...
Je te l'accorde.. mon intervention n'a aucun interet du coup...
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Parce qu'il n'exite pas d'école de l'amour ou de l'estime de soi. Il n'y a pas de cours non plus dans les écoles club.
Et comme dans mon cas, on a pas d'estime de soi, c'est que nos parents n'ont pas su nous l'apprendre, ni même l'amour, sinon on saurait....
Auprès de qui apprendre ??? Parce qu'à travers les bouquins on apprend que la théorie mais pas la pratique...
Et comme dans mon cas, on a pas d'estime de soi, c'est que nos parents n'ont pas su nous l'apprendre, ni même l'amour, sinon on saurait....
Auprès de qui apprendre ??? Parce qu'à travers les bouquins on apprend que la théorie mais pas la pratique...
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Se sauver de ses idées noires: http://zebrascrossing.forumactif.org/t5544-une-technique
Mais le topic n'est pas achevé
Mais le topic n'est pas achevé
Romulus- Messages : 825
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
coeurdekohai a écrit:Et si on ne sait pas ?????
Alors rapproche-toi de tes zèbres de coeur, de ceux qui sont proche de chez toi, de ceux qui sont dans des affinités similaires, ou au moins dans un domaine.
Et le "moi, je ne sais pas" aura une réponse alors:
"Vois, on va te montrer, et après tu sauras faire tout seul."
Comme Cathoo, mon lien avec les petits plaisirs du quotidien, ceux que je me fais moi-même, ceux que l'on m'offre lorsque j'ai la chance à mes côtés, mais souvent il faut se les faire soi-même. Surtout lorsqu'il s'agit de choses qui nous font du bonheur à haute dose, mais qui n'intéresse personne ou presque.
(marcher pieds nus dans l'herbe grasse et drue)
Eveiller ses sens, les mettre en harmonie avec la nature: sentir, respirer le bon air, les écorces, l'herbe sous la pluie, entendre les chants des oiseaux, le bruissement des arbres, et leur souffle de vie lorsqu'ils se mettent à chanter.
Mais peu de gens me l'apporterait ce genre de plaisir, alors je le crée "seule". Parce que je sais le Bien que cela me fait, comme de se brancher sur une source d'énergie si chaude, si vivante, si éternelle... A côté, les meilleurs films ressemblent à de la cuisine en conserve, tellement l'écart est immense.
Comme Loïc, j'ai cette pierre ne moi qui dit "non, stop", même si je ressens beaucoup de tristesse par effet-éponge émotionnelle, et beaucoup de désarroi face à l'absurdité d'un Monde qui oublie les valeurs nobles de Coeur, et de courage, de ténacité et de joie de vivre, joie de construire. Et qui le fait oublier à ses habitants, englués, recouverts de ces manteaux noirs et lourds, dont ils n'ont nullement besoin.
Je crois que je l'ai implantée en moi, cette pierre, et ce très tôt. Car face à toute cette noirceur extérieure que j'ai vite ressentie étant jeune, ressentie comme venant de l'extérieur, qui se déposait sur moi, ou que je voyais tout engluer autour, il a fallu que je m'en protège au cas où, j'avais bien compris que cette noirceur pourrait un jour me vaincre dans un moment de faiblesse, ou parce que je ne m'en serais pas assez méfiée. Alors je l'ai bloquée, en mettant un système interne d'auto-défense. Pour m'empêcher de penser passer à l'acte. J'ai blindé. Comme un écran annihilateur. Toute pensée noire, ne peut dépasser le stade ou le seuil que je me suis décidée à mettre. Si elle franchit le seuil, elle est immédiatement pulvérisée. Si cette pensée noire veut "vivre", elle doit alors rester dans ces limites. Je lui laisse "son" espace, elle peut exister si elle y tient. Mais dans les limites que je décide, si elle reste là en moi.
Elle me sert de balise, de radar. Avec elle, je peux sentir ce qui ne va pas, et où, et pourquoi (une fois que je lui fais balayer le secteur que je surveille).
C'est mon phare, mais un phare construit par mes soins, comme lorsqu'on apprend à maîtriser le Feu Destructeur, ou à savoir s'en protéger, et aussi lutter contre lui si besoin.
Protection préventive + moyens de lutte au quotidien pour s'apaiser et se sentir heureuse, comme de repsirer des bouffées d'oxygène dans un lieu pollué que l'on parcourt en apnée, apnée longeu il est vrai, mais apnée, et nécessitant de l'oxygène...
C'est comme d'être malade lorsqu'on arrête de manger, ou qu'on mange mal équilibré...
Les nourritures rendant le bonheur... Créer, bouger, sortir, surtout au soleil, surtout dans la nature ou dans les parcs, courir, écrire, dessiner, les musiques préférées, les bains moussants, les massages, la méditation...
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci PauluZ , je vais le surveiller...
- PauluZ:
- , tu penses avoir des connaissances sur le sujet de l'abime/reser à nous partager ? Ou tu invites les autres à partager ce qu'ils ont pu trouver comme technique ?
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
.
Dernière édition par Loic le Jeu 6 Déc 2012 - 22:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Oui les petits plaisirs de la vie, mais ça ne reste que des petits plaisirs de la vie. C'est très loin de l'amour et de l'estime de soi....
Ca ne donne pas la joie de vivre....
Ca ne donne pas la joie de vivre....
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Toute plante dépérit lorsqu'elle n' pas assez d'eau, ou de soleil, ou de terre.
Trouve ta terre, ton eau, ton soleil. Et abreuve-toi.
La Nature et l'Extérieur, ainsi que les créations intellectuelles ou manuelles aussi, sont notre essence, notre énergie. Puise dedans, à fond si tu te sens en manque sans avoir pourquoi.
Même les énervés et agités retrouvent sérennité après avoir utilisé ces techniques.. Garanti.
Trouve ta terre, ton eau, ton soleil. Et abreuve-toi.
La Nature et l'Extérieur, ainsi que les créations intellectuelles ou manuelles aussi, sont notre essence, notre énergie. Puise dedans, à fond si tu te sens en manque sans avoir pourquoi.
Même les énervés et agités retrouvent sérennité après avoir utilisé ces techniques.. Garanti.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Oui, et c'est le temps et l'accumulation de petites choses au quotidien qui finissent par nous donner de grandes choses comme l'amour et l'estime de soi.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Kara a écrit:Toute plante dépérit lorsqu'elle n' pas assez d'eau, ou de soleil, ou de terre.
Trouve ta terre, ton eau, ton soleil. Et abreuve-toi.
La Nature et l'Extérieur, ainsi que les créations intellectuelles ou manuelles aussi, sont notre essence, notre énergie. Puise dedans, à fond si tu te sens en manque sans avoir pourquoi.
Même les énervés et agités retrouvent sérennité après avoir utilisé ces techniques.. Garanti.
Kara, je suis d'accord avec toi..ca aide, ca fait du bien, c'est sûr.. Par contre,,, je pense que si malgré qu'on l'ait testé ca ne marche pas, c'est que l'erreur à corriger , ou le manque à alimenter est ailleurs..
ce n'est que mon avis, mais pour moi ca n'a pas marcher et je pense que je (on ? si y en a d'autres comme moi) passe à côté de quelque chose.. autre chose qu'on arrive pas à définir...
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
cathoo a écrit:Oui, et c'est le temps et l'accumulation de petites choses au quotidien qui finissent par nous donner de grandes choses comme l'amour et l'estime de soi.
Ca je n'en crois rien.... et je pratique les petits plaisirs depuis quelques années !!!!
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Oui cette impression de ne pas être à sa place, de passer à coté de quelque chose sans savoir ce que c'est....
J'ai beau m'investir dans certaines choses en croyant y trouver ce que je cherche, mais je reste à chaque fois frustrée, bredouille et découragée.
J'ai beau m'investir dans certaines choses en croyant y trouver ce que je cherche, mais je reste à chaque fois frustrée, bredouille et découragée.
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Bien dans ce cas je ne sais plus quoi te proposer. J'ai dis tout ce qui m'est passée par la tête sur ton post et celui-ci. J'ai fais de mon mieux, mais je ne peux pas chercher à ta place. Bonne chance.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je suis désolée pour le post d'hier, il était plutôt, comment dire... expéditif.
Je ne veux pas que tu te sentes abandonnée, Coeurdekohai, je voulais reconnaître mon impuissance et mettre un terme aux angoisses qui grandissaient en moi. J'ai été assez forte pour m'occuper de mes envies suicidaires pendant 10 ans... mais pas assez fortes pour m'investir beaucoup beaucoup contre les envies suicidaires des autres.
Les autres pourront peut-être mieux t'aider. Je ne doute pas qu'à un moment donnée, une étincelle va se transformer en feu. Si je prends l'exemple de Wise, ça lui a pris du temps avant d'arrêter d'avoir peur et d'être heureux.
Bon, bref. Désolée.
Je ne veux pas que tu te sentes abandonnée, Coeurdekohai, je voulais reconnaître mon impuissance et mettre un terme aux angoisses qui grandissaient en moi. J'ai été assez forte pour m'occuper de mes envies suicidaires pendant 10 ans... mais pas assez fortes pour m'investir beaucoup beaucoup contre les envies suicidaires des autres.
Les autres pourront peut-être mieux t'aider. Je ne doute pas qu'à un moment donnée, une étincelle va se transformer en feu. Si je prends l'exemple de Wise, ça lui a pris du temps avant d'arrêter d'avoir peur et d'être heureux.
Bon, bref. Désolée.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Alors mes propres remèdes qui valent ce qu'ils valent:
- sortir de chez soi.
Car on finit par n'avoir plus envie de voir personne, par crainte d'infliger ses tourments à ses amis, on a honte de ne pas être capable de surmonter ce que tant de gens semblent porter avec légèreté ou aisance.
Alors sortir de sa chambre, son intérieur, est un petit pas vers l'ouverture.
- accepter le dialogue avec tout le monde
On trouve de temps à autre des personnes, -souvent des gens âgés, des ivrognes -pourquoi pas? j'ai bien discuté de mécanique quantique avec un ivrogne sur un banc et il en connaissait un rayon....- avec qui parler. On apprend beaucoup sur les difficultés de la vie dans ce genre d'échange. Je parle évidemment de personnes non agressives, les autres sont à éviter. Parfois, il y a des personnes qui essaient de vous draguer. On les fuit (je parle de mon expérience féminine), mais c'est un tort. Je crois à juste titre que certains sont des Don Juan à la petite semaine et d'autres des personnes sincères qui ont réellement besoin de parler avec quelqu'un. En fuyant, on rejette l'autre sans l'écouter. Par contre, il faut maîtriser une porte de sortie en cas d'interlocuteur trop pressant. J'ai une amie qui, avec humour, disait aux importuns qui se montraient trop pressants "j'ai cinq enfants et suis en instance divorce, je suis également au chômage et j'ai besoin d'argent. Si tu veux m'aider, oui, ce serait bien..." Et l'autre se débinait à la vitesse grand V.
- contempler la beauté en chaque chose, ou derrière les êtres.
Cela exige une faculté de concentration. S'arrêter, regarder son extérieur autrement. S'imaginer fourmi. Que verrai-je du monde en tant que fourmi, en tant qu'oiseau? Je me mets dans le corps d'un moineau et j'invente une journée d'oiseau de square.
- s'inventer des projets, des buts, recentrer en soi ses rêves d'enfant?
A quel moment a-t-on oublié son âme d'enfant? Pourquoi a-t-on renoncé à ses envies? Pourquoi avoir écrasé en soi les germes d'un bonheur potentiel?
- créer: trouver des pistes pour -au lieu de tout intellectualiser, un gros défaut zébré, je le concède- sortir les facultés émotives de son esprit. Entre arts décoratifs, peinture sur verre, sur soie, émaux, fabrication de bijoux, aéromodélisme, bricolage, décoration intérieure, fabriquer des meubles, peindre, dessiner, créer des instruments de musique (je connais quelqu'un qui est une spécialiste en la matière), sculpter, faire de la poterie etc. Un petit tour au Géant des Beaux Arts, ou bien derrière la tour Montparnasse ou dans des boutiques de loisirs créatifs, -même tricoter une écharpe -eh oui, je m'y suis mise aussi, et pour ceux qui fument, c'est un moyen de réduire la consommation de tabac- coudre, créer des vêtements, des sacs.
A la fin de la journée, on s'aperçoit qu'on a fabriqué quelque chose. La journée n'est pas passée comme une goutte d'eau dans une clepsydre.
Quand j'étais au plus mal, que je n'avais plus aucun courage, -de plus j'étais très malade mais on croyait que je simulais - j'allais dans le métro, je prenais n'importe quelle rame, et je regardais les gens. Pour ceux qui aiment les cafés, prendre un café à une terrasse, avec un bon livre, un journal, ne rien attendre, se laisser dorer au soleil, c'est souverain.
- se ressourcer dans la nature. Les vrais coins de forêt sont rares (et il ne fait pas bon de faire du jogging, seule, heum, bon, c'est limite..),
Mais à plusieurs, organiser des sorties pour courir, pour rigoler ensemble en randonnée, pratiquer le cyclisme, la natation et d'autres sports de plein air, c'est très sain aussi. Je pense également à l'équitation.
- prendre un chat (ou un chien). J'ai un jour discuté avec une directrice d'IFSI et elle m'expliquait qu'en période de stress, elle allait caresser son chat, un chartreux. Bon, je transmets ce truc.
J'attends que d'autres me disent leurs propres remèdes, aussi bizarres soient-ils. D'ailleurs merci Cathoo pour les pistes que tu as fournies.
- sortir de chez soi.
Car on finit par n'avoir plus envie de voir personne, par crainte d'infliger ses tourments à ses amis, on a honte de ne pas être capable de surmonter ce que tant de gens semblent porter avec légèreté ou aisance.
Alors sortir de sa chambre, son intérieur, est un petit pas vers l'ouverture.
- accepter le dialogue avec tout le monde
On trouve de temps à autre des personnes, -souvent des gens âgés, des ivrognes -pourquoi pas? j'ai bien discuté de mécanique quantique avec un ivrogne sur un banc et il en connaissait un rayon....- avec qui parler. On apprend beaucoup sur les difficultés de la vie dans ce genre d'échange. Je parle évidemment de personnes non agressives, les autres sont à éviter. Parfois, il y a des personnes qui essaient de vous draguer. On les fuit (je parle de mon expérience féminine), mais c'est un tort. Je crois à juste titre que certains sont des Don Juan à la petite semaine et d'autres des personnes sincères qui ont réellement besoin de parler avec quelqu'un. En fuyant, on rejette l'autre sans l'écouter. Par contre, il faut maîtriser une porte de sortie en cas d'interlocuteur trop pressant. J'ai une amie qui, avec humour, disait aux importuns qui se montraient trop pressants "j'ai cinq enfants et suis en instance divorce, je suis également au chômage et j'ai besoin d'argent. Si tu veux m'aider, oui, ce serait bien..." Et l'autre se débinait à la vitesse grand V.
- contempler la beauté en chaque chose, ou derrière les êtres.
Cela exige une faculté de concentration. S'arrêter, regarder son extérieur autrement. S'imaginer fourmi. Que verrai-je du monde en tant que fourmi, en tant qu'oiseau? Je me mets dans le corps d'un moineau et j'invente une journée d'oiseau de square.
- s'inventer des projets, des buts, recentrer en soi ses rêves d'enfant?
A quel moment a-t-on oublié son âme d'enfant? Pourquoi a-t-on renoncé à ses envies? Pourquoi avoir écrasé en soi les germes d'un bonheur potentiel?
- créer: trouver des pistes pour -au lieu de tout intellectualiser, un gros défaut zébré, je le concède- sortir les facultés émotives de son esprit. Entre arts décoratifs, peinture sur verre, sur soie, émaux, fabrication de bijoux, aéromodélisme, bricolage, décoration intérieure, fabriquer des meubles, peindre, dessiner, créer des instruments de musique (je connais quelqu'un qui est une spécialiste en la matière), sculpter, faire de la poterie etc. Un petit tour au Géant des Beaux Arts, ou bien derrière la tour Montparnasse ou dans des boutiques de loisirs créatifs, -même tricoter une écharpe -eh oui, je m'y suis mise aussi, et pour ceux qui fument, c'est un moyen de réduire la consommation de tabac- coudre, créer des vêtements, des sacs.
A la fin de la journée, on s'aperçoit qu'on a fabriqué quelque chose. La journée n'est pas passée comme une goutte d'eau dans une clepsydre.
Quand j'étais au plus mal, que je n'avais plus aucun courage, -de plus j'étais très malade mais on croyait que je simulais - j'allais dans le métro, je prenais n'importe quelle rame, et je regardais les gens. Pour ceux qui aiment les cafés, prendre un café à une terrasse, avec un bon livre, un journal, ne rien attendre, se laisser dorer au soleil, c'est souverain.
- se ressourcer dans la nature. Les vrais coins de forêt sont rares (et il ne fait pas bon de faire du jogging, seule, heum, bon, c'est limite..),
Mais à plusieurs, organiser des sorties pour courir, pour rigoler ensemble en randonnée, pratiquer le cyclisme, la natation et d'autres sports de plein air, c'est très sain aussi. Je pense également à l'équitation.
- prendre un chat (ou un chien). J'ai un jour discuté avec une directrice d'IFSI et elle m'expliquait qu'en période de stress, elle allait caresser son chat, un chartreux. Bon, je transmets ce truc.
J'attends que d'autres me disent leurs propres remèdes, aussi bizarres soient-ils. D'ailleurs merci Cathoo pour les pistes que tu as fournies.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
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Dernière édition par 'Sphinx' le Sam 18 Aoû 2012 - 13:57, édité 1 fois
'Sphinx'- Messages : 147
Date d'inscription : 06/01/2012
Age : 39
Localisation : Ici mais là aussi
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