Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
.
Dernière édition par 'Sphinx' le Sam 18 Aoû 2012 - 13:57, édité 1 fois
'Sphinx'- Messages : 147
Date d'inscription : 06/01/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
coeurdekohai j'ai lu ta présentation, tu es au minimum THQI, j'aime pas ces abréviations mais bon, en tous cas c'est très clair.
So,
que faire?
Rien.
Tout.
Je te connais pas personnellement, et je m'appelle pas Buddha je suis juste 214782, donc difficile de te balancer un mode d'emploi personnalisé, mais difficile pour moi de passer à côté en faisant style "j'ai pas vu le sujet".
Si t'es dans l'autodestruction avec quelque substance que ça soit, il faut que tu en sortes.
Si tu es dans les pensées suicidaires il faut que tu en sortes.
Apparemment ta grande lucidité te fait penser en permanence et voir tous les défauts du monde et de la vie et des gens qui t'entourent (et même les tiens, d'où le fait que tu te dévalorise alors que c'est ton excès d'intelligence qui te pose des problèmes), et ça t'amène vers le nihilisme: tout est vain... c'est pas totalement faux, mais c'est pas totalement vrai, Nietzsche a décrit le nihilisme pas pour qu'on le prenne pour acquis mais pour qu'on le dépasse, puis bon faut pas le mettre sur un pied d'estale non plus. Enfin ce que j'essaye de dire, c'est que c'est pas parce qu'on se rend compte que "tout est vain" (ce qui est pas totalement vrai), qu'on doit pas vivre.
Alors okay, on est sur un caillou, perdu dans l'univers, il tourne, il en a rien à foutre, Dieu non plus, et la plupart des gens qui le peuplent non plus (sauf que ça non plus c'est pas totalement vrai), alors okay, on vit, et puis on meurt, mais pour en avoir vu partir ou se bousiller je peux te (vous) dire que la vie est un cadeau, empoisonné mais un cadeau, je pense que beaucoup pourront dire que noyé(e)s dans la merde ils(elles) ont pensé à partir, mais sont resté(e)s, et se mordent les doigts de temps en temps en pensant à ce qu'ils(elles) auraient loupé après si ils(elles) avaient pris la mauvaise décision.
Alors OK, même après la merde c'est pas non plus le paradis, mais sentir la vie en soi (physiquement et mentalement et... autrement) ça n'a pas de prix et c'est une chance à savourer. Vaut mieux marcher avec un genou écorché que pas marcher du tout.
Et puis il y a des tas de conneries à faire sur ce caillou, par exemple moi j'aurais jamais le temps de lire tous les bouquins que je voudrais lire, d'écouter toutes les musiques que je voudrais écouter, de faire tous les trucs que j'aimerais faire, de rencontrer toutes les personne que j'aimerais rencontrer, de vivre tous ces moments à vivre, de communion avec la nature, avec d'autres personnes, avec moi-même, des fois on peut se dire qu'on à fait le tour et que ça sert à rien et que ça change rien... mais c'est du nihilisme, chaque action compte, chaque geste, chaque parole, chaque non parole, chaque souffle, chaque instant et chaque personne change le monde, en bien ou en mal, ou en pareil, mais le change, le façonne, c'est comme d'avoir le caillou dont rêve le sculpteur et de pas le tailler selon ses rêves.
Et peut-être (enfin c'est difficile à dire je te connais pas personnellement) que tu as des exemples, des "modèles", si c'est le cas tu dois t'en inspirer (si tu n'en as pas tu vas en trouver), pas pour copier la personnalité de quelqu'un d'autre, mais pour suivre un exemple positif, "profiter" de l'exemple positif que toi-même tu aimerais laisser dans ton sillage.
Et peut-être, enfin sûrement, que tu as des personnes autour de toi qui croient en toi (peut-être, enfin sûrement, que tu les voies pas parce que tu es trop préoccupée par les personnes qui t'apportent du négatif ou que certains proches ne t'apportent pas le bien qu'ils devraient ou même t'apportent du mal), en tous cas il y a forcément des personnes autour de toi, que tu côtoies ou que tu croise, et qui croient en toi, ou tout simplement qui t'apprécient, sans rien attendre de toi, et si vraiment ces personnes ne sont pas là (mais je n'y crois pas), elles viendront, ou réaliseront, ou tu réaliseras.
D'après ce que tu dis à la fin de ta présentation, je pense que tu as besoin d'un changement, de devenir ce que tu aurais dû être, de devenir toi-même, ou de révéler ce que tu es, ou de l'assumer pleinement, ou de changer... Ca sert à rien (et la vraiment ça sert à rien cette fois c'est pas le nihilisme qui le fait dire) de se brider à cause des autres pour pas dépasser du cadre ou par peur de pas plaire à nos parents ou à la société ou à qui que ce soit, la seule personne à qui tu dois plaire c'est toi. Le reste viendra tout seul (tu pourras même légitimer toutes tes actions ou non actions par le fait que ce que tu fais de ta vie est mieux que la mort).
Je sais plus trop quoi ajouter, à part te dire que je sais de quoi je parle, et que grâce à l'inspiration que m'ont données certaines personnes (des musiciens que j'admire pour être devenus sobres et plus équilibrés, et des personnes de mon entourage), je préfère marcher avec un genou écorché que pas marcher du tout.
Voilà, il n'y a pas de mode d'emploi, mais j'ai tenu à t'apporter mon soutien, comme tout le monde ici.
So,
que faire?
Rien.
Tout.
Je te connais pas personnellement, et je m'appelle pas Buddha je suis juste 214782, donc difficile de te balancer un mode d'emploi personnalisé, mais difficile pour moi de passer à côté en faisant style "j'ai pas vu le sujet".
Si t'es dans l'autodestruction avec quelque substance que ça soit, il faut que tu en sortes.
Si tu es dans les pensées suicidaires il faut que tu en sortes.
Apparemment ta grande lucidité te fait penser en permanence et voir tous les défauts du monde et de la vie et des gens qui t'entourent (et même les tiens, d'où le fait que tu te dévalorise alors que c'est ton excès d'intelligence qui te pose des problèmes), et ça t'amène vers le nihilisme: tout est vain... c'est pas totalement faux, mais c'est pas totalement vrai, Nietzsche a décrit le nihilisme pas pour qu'on le prenne pour acquis mais pour qu'on le dépasse, puis bon faut pas le mettre sur un pied d'estale non plus. Enfin ce que j'essaye de dire, c'est que c'est pas parce qu'on se rend compte que "tout est vain" (ce qui est pas totalement vrai), qu'on doit pas vivre.
Alors okay, on est sur un caillou, perdu dans l'univers, il tourne, il en a rien à foutre, Dieu non plus, et la plupart des gens qui le peuplent non plus (sauf que ça non plus c'est pas totalement vrai), alors okay, on vit, et puis on meurt, mais pour en avoir vu partir ou se bousiller je peux te (vous) dire que la vie est un cadeau, empoisonné mais un cadeau, je pense que beaucoup pourront dire que noyé(e)s dans la merde ils(elles) ont pensé à partir, mais sont resté(e)s, et se mordent les doigts de temps en temps en pensant à ce qu'ils(elles) auraient loupé après si ils(elles) avaient pris la mauvaise décision.
Alors OK, même après la merde c'est pas non plus le paradis, mais sentir la vie en soi (physiquement et mentalement et... autrement) ça n'a pas de prix et c'est une chance à savourer. Vaut mieux marcher avec un genou écorché que pas marcher du tout.
Et puis il y a des tas de conneries à faire sur ce caillou, par exemple moi j'aurais jamais le temps de lire tous les bouquins que je voudrais lire, d'écouter toutes les musiques que je voudrais écouter, de faire tous les trucs que j'aimerais faire, de rencontrer toutes les personne que j'aimerais rencontrer, de vivre tous ces moments à vivre, de communion avec la nature, avec d'autres personnes, avec moi-même, des fois on peut se dire qu'on à fait le tour et que ça sert à rien et que ça change rien... mais c'est du nihilisme, chaque action compte, chaque geste, chaque parole, chaque non parole, chaque souffle, chaque instant et chaque personne change le monde, en bien ou en mal, ou en pareil, mais le change, le façonne, c'est comme d'avoir le caillou dont rêve le sculpteur et de pas le tailler selon ses rêves.
Et peut-être (enfin c'est difficile à dire je te connais pas personnellement) que tu as des exemples, des "modèles", si c'est le cas tu dois t'en inspirer (si tu n'en as pas tu vas en trouver), pas pour copier la personnalité de quelqu'un d'autre, mais pour suivre un exemple positif, "profiter" de l'exemple positif que toi-même tu aimerais laisser dans ton sillage.
Et peut-être, enfin sûrement, que tu as des personnes autour de toi qui croient en toi (peut-être, enfin sûrement, que tu les voies pas parce que tu es trop préoccupée par les personnes qui t'apportent du négatif ou que certains proches ne t'apportent pas le bien qu'ils devraient ou même t'apportent du mal), en tous cas il y a forcément des personnes autour de toi, que tu côtoies ou que tu croise, et qui croient en toi, ou tout simplement qui t'apprécient, sans rien attendre de toi, et si vraiment ces personnes ne sont pas là (mais je n'y crois pas), elles viendront, ou réaliseront, ou tu réaliseras.
D'après ce que tu dis à la fin de ta présentation, je pense que tu as besoin d'un changement, de devenir ce que tu aurais dû être, de devenir toi-même, ou de révéler ce que tu es, ou de l'assumer pleinement, ou de changer... Ca sert à rien (et la vraiment ça sert à rien cette fois c'est pas le nihilisme qui le fait dire) de se brider à cause des autres pour pas dépasser du cadre ou par peur de pas plaire à nos parents ou à la société ou à qui que ce soit, la seule personne à qui tu dois plaire c'est toi. Le reste viendra tout seul (tu pourras même légitimer toutes tes actions ou non actions par le fait que ce que tu fais de ta vie est mieux que la mort).
Je sais plus trop quoi ajouter, à part te dire que je sais de quoi je parle, et que grâce à l'inspiration que m'ont données certaines personnes (des musiciens que j'admire pour être devenus sobres et plus équilibrés, et des personnes de mon entourage), je préfère marcher avec un genou écorché que pas marcher du tout.
Voilà, il n'y a pas de mode d'emploi, mais j'ai tenu à t'apporter mon soutien, comme tout le monde ici.
- Spoiler:
- une petite chanson? One X de Three Days Grace
214782- Messages : 197
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Localisation : 63&38&42&69&ailleurs
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
[Nettoyage]
Dernière édition par Schremdu le Jeu 7 Avr 2022 - 9:55, édité 1 fois
Schremdu- Messages : 28
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Schremdu,
c'est précisément au fond du gouffre, au bout du rouleau, que tu vas puiser cette force qui se trouve tout au fond de toi, tout au fond de chacun de nous, quand tu n'y crois plus, que cette force de vie te pousse à remonter, et ne plus redescendre, ou plus jamais si bas. (Mais plus on réagit tôt mieux c'est, c'est pas une course à celui qui tombe le plus bas.)
Donc la volonté, elle est déjà en chacun(e) de nous.
Pour ce qui est de l'inspiration, ça paraît con ce que je vais dire, mais elle est partout, dans l'histoire, dans la sagesse des peuples anciens, dans une chanson, un livre, dans le reflet d'une flaque d'eau, dans l'imagination, dans l'écriture, dans le dessin, dans les autres, dans nous-mêmes, dans notre coeur, dans le reflet de la lune sur nos mèches la nuit, dans le reflet du soleil sur nos bras le jour, quand on va mal on a tendance à se renfermer, on n'ouvre plus grand nos yeux et nos oreilles et nos sens, et aussi on se renferme sur nous-mêmes, alors que maintenant si je ne vais pas très bien je vais essayer de parler, de communiquer (il y a écrire aussi).
L'inspiration pour moi elle a été primordiale dans l'exemple de certaines personnes (par exemple quand j'écoutais la chanson Life starts now de Three Days Grace je savais que je me battais pas pour rien),
puis le soutien de proches (même quand on a l'impression d'être seuls on ne l'est pas)
c'est précisément au fond du gouffre, au bout du rouleau, que tu vas puiser cette force qui se trouve tout au fond de toi, tout au fond de chacun de nous, quand tu n'y crois plus, que cette force de vie te pousse à remonter, et ne plus redescendre, ou plus jamais si bas. (Mais plus on réagit tôt mieux c'est, c'est pas une course à celui qui tombe le plus bas.)
Donc la volonté, elle est déjà en chacun(e) de nous.
Pour ce qui est de l'inspiration, ça paraît con ce que je vais dire, mais elle est partout, dans l'histoire, dans la sagesse des peuples anciens, dans une chanson, un livre, dans le reflet d'une flaque d'eau, dans l'imagination, dans l'écriture, dans le dessin, dans les autres, dans nous-mêmes, dans notre coeur, dans le reflet de la lune sur nos mèches la nuit, dans le reflet du soleil sur nos bras le jour, quand on va mal on a tendance à se renfermer, on n'ouvre plus grand nos yeux et nos oreilles et nos sens, et aussi on se renferme sur nous-mêmes, alors que maintenant si je ne vais pas très bien je vais essayer de parler, de communiquer (il y a écrire aussi).
L'inspiration pour moi elle a été primordiale dans l'exemple de certaines personnes (par exemple quand j'écoutais la chanson Life starts now de Three Days Grace je savais que je me battais pas pour rien),
puis le soutien de proches (même quand on a l'impression d'être seuls on ne l'est pas)
214782- Messages : 197
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
[Nettoyage]
Dernière édition par Schremdu le Jeu 7 Avr 2022 - 9:55, édité 1 fois
Schremdu- Messages : 28
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Comme tu dis c'est "intellectualisation off", et essayer de garder cette façon de prendre la vie une fois la tête hors de l'eau
214782- Messages : 197
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je vais une fois de plus lancer un pavé dans la mare (les petits cailloux ne font que des ronds dans l'eau et puis, ils tournent trop ronds), ne serait-il pas loisible lorsque l'on se sent véritablement mal, sans qu'on ne puisse apposer sur son état un autre diagnostic que des pensées suicidaires, une dépression profonde, une désillusion existentielle incurable, d'aller consulter un médecin généraliste pour deviner si des carences véritables, ou bien une maladie rampante à ses débuts, ne nous vide pas de notre substance?
Démarche inverse de la plupart des médecins qui conviennent comme par un accord secret, qu'une fatigue existentielle n'est que le fruit de notre imagination;
Ainsi, la dépression des personnes âgées est très mal soignée car elle recouvre des pathologies thyroïdiennes ou bien un début de cancer.
Ou bien, comme dans d'autres cas, une carence grave en magnésium entraîne une nervosité excessive, des idées noires...
Remettre le somatique sur le terrain du psychologique.
Piste à ne pas négliger.
Je crois, on peut en dire ce que l'on veut, que pour éviter de plonger définitivement dans une phase suicidaire sans issue que les amis doivent être mis à contribution de façon inconditionnelle.
Et si certains vous renvoient en pestant, soupirant et n'écoutent pas vos doléances, vous aurez compris que ces personnes sont à éviter désormais.
Et à votre tour, vous devez vous dévouer pour aider autrui.
Un autre remède qui marche assez bien pour quelqu'un qui m'est chère, c'est de trouver plus malheureux que soi et lui tendre la main. "Chacun y trouve son compte", même si cette expression est terriblement commerciale.
Je vous propose de continuer ce fil.
J'aimerais que toute personne qui a envie, a eu envie et craint d'avoir envie de se tuer même plus tard, se propose d'apporter son témoignage. Qu'il ou qu'elle indique sa localisation. Et en MP pourra donner ses coordonnées plus précises à qui se montre susceptible de l'aider.
Attention, les dérives ne sont pas admises. Les au secours, au loup, les "alertes à la tombe", sont à la fois des plaisanteries douteuses et mobilisent des personnes qui auraient dû se trouver ailleurs, en présence de personne en véritable mal de vivre.
Notre rôle ici est de nous entraider.
Cette attitude nous permettra aussi d'oublier nos propres angoisses et autres joyeuses anxiétés.
***
Certains me diront: nous n'avons pas d'amis, d'amies.
Personne n'a aucune activité en dehors de sa profession, de ses études? Aucun loisir? Pas d'inscription dans une association?
Prenez le guide des loisirs-associations de votre ville et lancez-vous.
Je ne doute pas qu'il n'y ait pas de bonne volonté.
J'ai lu une affiche l'autre jour sur l'association Auxilia. Des personnes handicapées, ou prises dans le système pénitentiaire, mériteraient qu'on les aide. Ceux qui ont du temps libre, pourraient, par exemple, y participer.
D'autres associations qui gravitent dans les hôpitaux pour enfants malades, à Villejuif, par exemple, seraient ravies qu'on leur propose des visites pour des enfants souvent pris dans leur maladie.
L'hyperémotivité, l'empathie peuvent avoir donc des effets positifs.
Démarche inverse de la plupart des médecins qui conviennent comme par un accord secret, qu'une fatigue existentielle n'est que le fruit de notre imagination;
Ainsi, la dépression des personnes âgées est très mal soignée car elle recouvre des pathologies thyroïdiennes ou bien un début de cancer.
Ou bien, comme dans d'autres cas, une carence grave en magnésium entraîne une nervosité excessive, des idées noires...
Remettre le somatique sur le terrain du psychologique.
Piste à ne pas négliger.
Je crois, on peut en dire ce que l'on veut, que pour éviter de plonger définitivement dans une phase suicidaire sans issue que les amis doivent être mis à contribution de façon inconditionnelle.
Et si certains vous renvoient en pestant, soupirant et n'écoutent pas vos doléances, vous aurez compris que ces personnes sont à éviter désormais.
Et à votre tour, vous devez vous dévouer pour aider autrui.
Un autre remède qui marche assez bien pour quelqu'un qui m'est chère, c'est de trouver plus malheureux que soi et lui tendre la main. "Chacun y trouve son compte", même si cette expression est terriblement commerciale.
Je vous propose de continuer ce fil.
J'aimerais que toute personne qui a envie, a eu envie et craint d'avoir envie de se tuer même plus tard, se propose d'apporter son témoignage. Qu'il ou qu'elle indique sa localisation. Et en MP pourra donner ses coordonnées plus précises à qui se montre susceptible de l'aider.
Attention, les dérives ne sont pas admises. Les au secours, au loup, les "alertes à la tombe", sont à la fois des plaisanteries douteuses et mobilisent des personnes qui auraient dû se trouver ailleurs, en présence de personne en véritable mal de vivre.
Notre rôle ici est de nous entraider.
Cette attitude nous permettra aussi d'oublier nos propres angoisses et autres joyeuses anxiétés.
***
Certains me diront: nous n'avons pas d'amis, d'amies.
Personne n'a aucune activité en dehors de sa profession, de ses études? Aucun loisir? Pas d'inscription dans une association?
Prenez le guide des loisirs-associations de votre ville et lancez-vous.
Je ne doute pas qu'il n'y ait pas de bonne volonté.
J'ai lu une affiche l'autre jour sur l'association Auxilia. Des personnes handicapées, ou prises dans le système pénitentiaire, mériteraient qu'on les aide. Ceux qui ont du temps libre, pourraient, par exemple, y participer.
D'autres associations qui gravitent dans les hôpitaux pour enfants malades, à Villejuif, par exemple, seraient ravies qu'on leur propose des visites pour des enfants souvent pris dans leur maladie.
L'hyperémotivité, l'empathie peuvent avoir donc des effets positifs.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Vérifier, que les intelligences sont "nourries". Pas seulement la nature, ou bouger, sortir et rencontrer des gens, si je lis bien pour ceux qui disent que cela ne marche pas chez eux:
- intelligence corporelle: mouvement, bouger.
- interpersonnelle: entrer en relation avec les autres, contacts.
- intrapersonnelle: connaissance de soi.
- logique / mathématique: jouer, tactique, jeux de nombres.
- musicale / rythmique : écouter, vivre la musique, ou en créer.
- naturaliste: la Nature, s'y promener, jardiner, élever un animal, les soigner.
- verbale / linguistique: littérature, lire, écrire, parler, écouter, aborder les langues étrangères.
- visuelle / spatiale: les arts, l'architecture, la photo, créer ou prendre plaisir à en voir dans les Musées.
** Cela peut être un manque dans un domaine encore non-exploré, ou resté atrophié,
** ou bien un domaine qui était développé et qui avec le temps n'est plus assez nourri, ou qui est oublié.
Enfin, devenir ACTEUR de SA vie. De ses choix.
Décider.
Changer.
Se mettre en action, se mettre en route. S'ennuyer au sol, assis par terre dans la poussière, dans la boue, dans les horreurs, alors on lève les yeux, et se dégager de tout ceci ?
Poser une main en terre, puis poser un genou.
Et là, se lever, debout sur ses jambes. Puis faire un pas, deux pas. Que ces jambes puissent enfin sentir la sève couler dans leur chair, que ces muscles pliés puissent enfin s'ouvrir.
Décider.
- intelligence corporelle: mouvement, bouger.
- interpersonnelle: entrer en relation avec les autres, contacts.
- intrapersonnelle: connaissance de soi.
- logique / mathématique: jouer, tactique, jeux de nombres.
- musicale / rythmique : écouter, vivre la musique, ou en créer.
- naturaliste: la Nature, s'y promener, jardiner, élever un animal, les soigner.
- verbale / linguistique: littérature, lire, écrire, parler, écouter, aborder les langues étrangères.
- visuelle / spatiale: les arts, l'architecture, la photo, créer ou prendre plaisir à en voir dans les Musées.
** Cela peut être un manque dans un domaine encore non-exploré, ou resté atrophié,
** ou bien un domaine qui était développé et qui avec le temps n'est plus assez nourri, ou qui est oublié.
Enfin, devenir ACTEUR de SA vie. De ses choix.
Décider.
Changer.
Se mettre en action, se mettre en route. S'ennuyer au sol, assis par terre dans la poussière, dans la boue, dans les horreurs, alors on lève les yeux, et se dégager de tout ceci ?
Poser une main en terre, puis poser un genou.
Et là, se lever, debout sur ses jambes. Puis faire un pas, deux pas. Que ces jambes puissent enfin sentir la sève couler dans leur chair, que ces muscles pliés puissent enfin s'ouvrir.
Décider.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@ 214782
THQI... heu j'ai des doutes, sur quoi tu fondes ton hypothèse ?
Merci de prendre du temps pour m'écrire, un peu de considération ça fait du bien.
Je ne suis pas dépendante de substances néfastes, heureusement. La seule chose dont je ne pourrais me passer c'est l'activité sportive et je pense que c'est ce qui m'a sauvé dans ma vie et qui fait que je m'en sort pas trop mal avec le poids de ma famille. Contrairement à eux qui boivent beaucoup et sans limites et mon frère qui a passé par la drogue (qu'il consomme encore occasionnellement).
Le pensées je ne sais pas m'en sortir quand je suis seule, le dimanche soir chez moi. Sinon mes activités m'aident bien à tenir, mais seulement à tenir, à survivre.
"Apparemment ta grande lucidité te fait penser en permanence et voir tous les défauts du monde et de la vie et des gens qui t'entourent (et même les tiens, d'où le fait que tu te dévalorise alors que c'est ton excès d'intelligence qui te pose des problèmes), et ça t'amène vers le nihilisme: tout est vain... c'est pas totalement faux, mais c'est pas totalement vrai, Nietzsche a décrit le nihilisme pas pour qu'on le prenne pour acquis mais pour qu'on le dépasse, puis bon faut pas le mettre sur un pied d'estale non plus. Enfin ce que j'essaye de dire, c'est que c'est pas parce qu'on se rend compte que "tout est vain" (ce qui est pas totalement vrai), qu'on doit pas vivre."
Oui je vois tous les défauts, il est vrai. C'est difficile pour être avec les autres, je sens tout de suite qu'il y a qqchose qui ne va pas chez les autres et je sais très bien ce qui cloche chez moi. Et pour la société, j'en parle même pas, vaut mieux que je pense à autre chose, sinon c'est prise de tête assurée, à en faire de l'insomnie.
Pour le nihilisme, je médite tout ça, mais je comprends mieux pourquoi j'ai eu été attiré par certains auteurs....à creuser !
La vie = un cadeau, c'est un concept que je saisis très peu.
"Vaut mieux marcher avec un genou écorché que pas marcher du tout." Tout dépend de ta force mentale et physique ....
oui un caillou qui tourne sur lui même depuis des millénaires, ça n'a pas changé depuis des millénaire. L'être humain aussi il tourne en rond et pour moi il n'évolue pas. Physiquement peut-être, dans les théories aussi, mais d'un point de vue métaphysique....
Pour changer quelque chose il faut être quelqu'un, quelqu'un de pouvoir. Je vois pas en quoi certaines personnes change quoi que ce soit et moi y compris.
Chaque geste, chaque parole compte..... c'est une croyance que je trouve ridicule. Tellement de gestes passent inaperçue, des paroles s'envolent dans les airs et même des personnes qui sont complètement invisibles pour la société.
Le sculteur il taille son caillou tout seul, alors forcément quelque chose de concret se passe. Mais tant que l'on sera des milliards à vouloir faire quelque chose de différent de ce caillou (parce que chacun pense à son propre intérêt), celui-ci reste tel qu'il est à simplement s'user de toute la maltraitance (parce que l'on ne sais pas respecter)
Personnellement si on voudrait parler de cadeau, ce n'est pas nos vies qui sont des cadeaux, mais ce caillou.... C'est très égocentrique que de penser que notre vie est importante et qu'il faut en faire quelque chose. Et LA vie dans tout ça ????
Tout comme toi, je bouquine, je me cultive, j'apprends de nouvelles langues, j'écoute de la musique, je vais à la découverte de nouvelles choses de la vie pour m'enrichir.
Et après ???? Qu'est-ce que ça apporte ???
Si je le fais c'est juste pour éviter le plus possible de m'ennuyer et de vouloir en finir ! Mais je me sens pas mieux, juste moins pire.
Un exemple ???? pas dans mon entourage, puisque tout le monde à des défauts, éventuellement des personnes comme Gandhi, mais je ne les connais pas personnellement. Ce n'était peut-être pas des personnes si merveilleuses. On nous dit bien ce qu'on veut nous en dire.
Ou alors oui, j'aimerais bien être une de ces personnes sans souciances qui profitent juste de la vie, sans s'inquiéter pour quoi que ce soit et qui croit que tout ira bien. Ces personnes que j'ai cotoyé et qui disent souvent "Elle est pas belle la vie ?"
Mais je ne suis pas comme elle, parce que je suis consciente et soucieuse. Lucide qu'on me dit souvent.... oui mais ce n'est pas agréable à vivre de tout percevoir.
Laisser un exemple positif dans mon sillage ??? A qui ? A quoi ? Si on est pas une personne importante, on passe dans l'oubli. Et même les personnes importantes de notre histoire n'arrivent pas à nous faire évoluer. Je pourrais débattre une heure la-dessus, pour prouver qu'on oubli complètement les erreurs ou les bonnes choses de notre passé et dont on a fait des livres pour enseigner à l'école. On doit enseigner cette matière à notre progéniture en croyant que ça leur apporte quelque chose, sauf que parallèlement dans l'actualité, il se passe exactement les même conneries humaines. Et en plus, ce n'est pas en apprenant des noms de personnes et de dates par coeur qu'on pourra leur permettre de comprendre l'histoire de l'humanité. Enfin bon.... je ne vais pas épiloguer. Je m'emballe un peu, ce n'est pas le sujet.
Et peut-être (enfin c'est difficile à dire je te connais pas personnellement) que tu as des exemples, des "modèles", si c'est le cas tu dois t'en inspirer (si tu n'en as pas tu vas en trouver), pas pour copier la personnalité de quelqu'un d'autre, mais pour suivre un exemple positif, "profiter" de l'exemple positif que toi-même tu aimerais laisser dans ton sillage.
Quelqu'un qui croit en moi ???? Je demande à voir, mais ce que je vois chaque jour, c'est ma solitude et le peu de coup de téléphone reçu.... je ne compte pas beaucoup dans cette vie, malgré tout ce que j'ai pu faire pour exister.
Oui c'est vrai que je veux plaire à mes parents et à la société, mais je vois bien que ça ne marche pas. Je ne plais pas, même pas à moi-même. Cela me parait être impossible.
Marché avec une écorchure ou ne pas marcher ??? je ne sais pas
En tout cas merci pour ton soutien.
THQI... heu j'ai des doutes, sur quoi tu fondes ton hypothèse ?
Merci de prendre du temps pour m'écrire, un peu de considération ça fait du bien.
Je ne suis pas dépendante de substances néfastes, heureusement. La seule chose dont je ne pourrais me passer c'est l'activité sportive et je pense que c'est ce qui m'a sauvé dans ma vie et qui fait que je m'en sort pas trop mal avec le poids de ma famille. Contrairement à eux qui boivent beaucoup et sans limites et mon frère qui a passé par la drogue (qu'il consomme encore occasionnellement).
Le pensées je ne sais pas m'en sortir quand je suis seule, le dimanche soir chez moi. Sinon mes activités m'aident bien à tenir, mais seulement à tenir, à survivre.
"Apparemment ta grande lucidité te fait penser en permanence et voir tous les défauts du monde et de la vie et des gens qui t'entourent (et même les tiens, d'où le fait que tu te dévalorise alors que c'est ton excès d'intelligence qui te pose des problèmes), et ça t'amène vers le nihilisme: tout est vain... c'est pas totalement faux, mais c'est pas totalement vrai, Nietzsche a décrit le nihilisme pas pour qu'on le prenne pour acquis mais pour qu'on le dépasse, puis bon faut pas le mettre sur un pied d'estale non plus. Enfin ce que j'essaye de dire, c'est que c'est pas parce qu'on se rend compte que "tout est vain" (ce qui est pas totalement vrai), qu'on doit pas vivre."
Oui je vois tous les défauts, il est vrai. C'est difficile pour être avec les autres, je sens tout de suite qu'il y a qqchose qui ne va pas chez les autres et je sais très bien ce qui cloche chez moi. Et pour la société, j'en parle même pas, vaut mieux que je pense à autre chose, sinon c'est prise de tête assurée, à en faire de l'insomnie.
Pour le nihilisme, je médite tout ça, mais je comprends mieux pourquoi j'ai eu été attiré par certains auteurs....à creuser !
La vie = un cadeau, c'est un concept que je saisis très peu.
"Vaut mieux marcher avec un genou écorché que pas marcher du tout." Tout dépend de ta force mentale et physique ....
oui un caillou qui tourne sur lui même depuis des millénaires, ça n'a pas changé depuis des millénaire. L'être humain aussi il tourne en rond et pour moi il n'évolue pas. Physiquement peut-être, dans les théories aussi, mais d'un point de vue métaphysique....
Pour changer quelque chose il faut être quelqu'un, quelqu'un de pouvoir. Je vois pas en quoi certaines personnes change quoi que ce soit et moi y compris.
Chaque geste, chaque parole compte..... c'est une croyance que je trouve ridicule. Tellement de gestes passent inaperçue, des paroles s'envolent dans les airs et même des personnes qui sont complètement invisibles pour la société.
Le sculteur il taille son caillou tout seul, alors forcément quelque chose de concret se passe. Mais tant que l'on sera des milliards à vouloir faire quelque chose de différent de ce caillou (parce que chacun pense à son propre intérêt), celui-ci reste tel qu'il est à simplement s'user de toute la maltraitance (parce que l'on ne sais pas respecter)
Personnellement si on voudrait parler de cadeau, ce n'est pas nos vies qui sont des cadeaux, mais ce caillou.... C'est très égocentrique que de penser que notre vie est importante et qu'il faut en faire quelque chose. Et LA vie dans tout ça ????
Tout comme toi, je bouquine, je me cultive, j'apprends de nouvelles langues, j'écoute de la musique, je vais à la découverte de nouvelles choses de la vie pour m'enrichir.
Et après ???? Qu'est-ce que ça apporte ???
Si je le fais c'est juste pour éviter le plus possible de m'ennuyer et de vouloir en finir ! Mais je me sens pas mieux, juste moins pire.
Un exemple ???? pas dans mon entourage, puisque tout le monde à des défauts, éventuellement des personnes comme Gandhi, mais je ne les connais pas personnellement. Ce n'était peut-être pas des personnes si merveilleuses. On nous dit bien ce qu'on veut nous en dire.
Ou alors oui, j'aimerais bien être une de ces personnes sans souciances qui profitent juste de la vie, sans s'inquiéter pour quoi que ce soit et qui croit que tout ira bien. Ces personnes que j'ai cotoyé et qui disent souvent "Elle est pas belle la vie ?"
Mais je ne suis pas comme elle, parce que je suis consciente et soucieuse. Lucide qu'on me dit souvent.... oui mais ce n'est pas agréable à vivre de tout percevoir.
Laisser un exemple positif dans mon sillage ??? A qui ? A quoi ? Si on est pas une personne importante, on passe dans l'oubli. Et même les personnes importantes de notre histoire n'arrivent pas à nous faire évoluer. Je pourrais débattre une heure la-dessus, pour prouver qu'on oubli complètement les erreurs ou les bonnes choses de notre passé et dont on a fait des livres pour enseigner à l'école. On doit enseigner cette matière à notre progéniture en croyant que ça leur apporte quelque chose, sauf que parallèlement dans l'actualité, il se passe exactement les même conneries humaines. Et en plus, ce n'est pas en apprenant des noms de personnes et de dates par coeur qu'on pourra leur permettre de comprendre l'histoire de l'humanité. Enfin bon.... je ne vais pas épiloguer. Je m'emballe un peu, ce n'est pas le sujet.
Et peut-être (enfin c'est difficile à dire je te connais pas personnellement) que tu as des exemples, des "modèles", si c'est le cas tu dois t'en inspirer (si tu n'en as pas tu vas en trouver), pas pour copier la personnalité de quelqu'un d'autre, mais pour suivre un exemple positif, "profiter" de l'exemple positif que toi-même tu aimerais laisser dans ton sillage.
Quelqu'un qui croit en moi ???? Je demande à voir, mais ce que je vois chaque jour, c'est ma solitude et le peu de coup de téléphone reçu.... je ne compte pas beaucoup dans cette vie, malgré tout ce que j'ai pu faire pour exister.
Oui c'est vrai que je veux plaire à mes parents et à la société, mais je vois bien que ça ne marche pas. Je ne plais pas, même pas à moi-même. Cela me parait être impossible.
Marché avec une écorchure ou ne pas marcher ??? je ne sais pas
En tout cas merci pour ton soutien.
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Schremdu a écrit:214782,
ça demande une énergie incroyable de développer la volonté de croire à tout ce que tu dis. Pour avoir cette volonté, il faut une inspiration, tu le dis bien. Que faire quand on n'a pas cette inspiration ? Ou quand on la perd ?
Que faire quand la seule raison qui empêche de passer le pas du suicide est si mince qu'un simple coup de vent pourrait l’annihiler ?
L'inspiration ???
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Dark Fée-Nixe a écrit:Je vais une fois de plus lancer un pavé dans la mare (les petits cailloux ne font que des ronds dans l'eau et puis, ils tournent trop ronds), ne serait-il pas loisible lorsque l'on se sent véritablement mal, sans qu'on ne puisse apposer sur son état un autre diagnostic que des pensées suicidaires, une dépression profonde, une désillusion existentielle incurable, d'aller consulter un médecin généraliste pour deviner si des carences véritables, ou bien une maladie rampante à ses débuts, ne nous vide pas de notre substance?
Démarche inverse de la plupart des médecins qui conviennent comme par un accord secret, qu'une fatigue existentielle n'est que le fruit de notre imagination;
Ainsi, la dépression des personnes âgées est très mal soignée car elle recouvre des pathologies thyroïdiennes ou bien un début de cancer.
Ou bien, comme dans d'autres cas, une carence grave en magnésium entraîne une nervosité excessive, des idées noires...
Remettre le somatique sur le terrain du psychologique.
Piste à ne pas négliger.
Je crois, on peut en dire ce que l'on veut, que pour éviter de plonger définitivement dans une phase suicidaire sans issue que les amis doivent être mis à contribution de façon inconditionnelle.
Et si certains vous renvoient en pestant, soupirant et n'écoutent pas vos doléances, vous aurez compris que ces personnes sont à éviter désormais.
Et à votre tour, vous devez vous dévouer pour aider autrui.
Un autre remède qui marche assez bien pour quelqu'un qui m'est chère, c'est de trouver plus malheureux que soi et lui tendre la main. "Chacun y trouve son compte", même si cette expression est terriblement commerciale.
Je vous propose de continuer ce fil.
J'aimerais que toute personne qui a envie, a eu envie et craint d'avoir envie de se tuer même plus tard, se propose d'apporter son témoignage. Qu'il ou qu'elle indique sa localisation. Et en MP pourra donner ses coordonnées plus précises à qui se montre susceptible de l'aider.
Attention, les dérives ne sont pas admises. Les au secours, au loup, les "alertes à la tombe", sont à la fois des plaisanteries douteuses et mobilisent des personnes qui auraient dû se trouver ailleurs, en présence de personne en véritable mal de vivre.
Notre rôle ici est de nous entraider.
Cette attitude nous permettra aussi d'oublier nos propres angoisses et autres joyeuses anxiétés.
***
Certains me diront: nous n'avons pas d'amis, d'amies.
Personne n'a aucune activité en dehors de sa profession, de ses études? Aucun loisir? Pas d'inscription dans une association?
Prenez le guide des loisirs-associations de votre ville et lancez-vous.
Je ne doute pas qu'il n'y ait pas de bonne volonté.
J'ai lu une affiche l'autre jour sur l'association Auxilia. Des personnes handicapées, ou prises dans le système pénitentiaire, mériteraient qu'on les aide. Ceux qui ont du temps libre, pourraient, par exemple, y participer.
D'autres associations qui gravitent dans les hôpitaux pour enfants malades, à Villejuif, par exemple, seraient ravies qu'on leur propose des visites pour des enfants souvent pris dans leur maladie.
L'hyperémotivité, l'empathie peuvent avoir donc des effets positifs.
C'est vrai que je n'ai pas beaucoup percé du coté somatique, c'est peut-être une cause !
Pour les amis, justement j'ai testé et il n'y a plus d'ami. Ils étaient seulement la quand je faisais croire que tout allait bien, mais dès que j'ai montré la vrai face, il n'y avait plus personne pour soutenir.
Pour l'entraide, je reste très perplexe. N'est-ce pas un peu hypocrite de vouloir aider alors que l'on trouve même pas les pistes pour nous ? D'autre part, je ne me sens pas la capacité d'être suffisement dissociée pour soutenir qui que ce soit en souffrance. Je risque justement de jouer le rôle que j'assume le mieux depuis des années : l'éponge. Et cela n'aide en rien les autres !
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
[Nettoyage]
Dernière édition par Schremdu le Jeu 7 Avr 2022 - 9:55, édité 1 fois
Schremdu- Messages : 28
Date d'inscription : 27/03/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Les lacunes et faiblesse de nos caractères ne sont pas exactement identiques.
N'entraide que celui qui s'en est sorti.
Rien n'est demandé à personne!
N'entraide que celui qui s'en est sorti.
Rien n'est demandé à personne!
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je me sens très seule ce soir et je crains que les idées noires ne prennent trop de place une fois de plus....
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Courage coeurdekohai... Ne les pas t'entrainer...
Courage!
Courage!
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
-----> réponse en MPheu j'ai des doutes
Pour le reste, tu as confirmé certains trucs, infirmé d'autres, expliqué ta perception. Le ton de certaines de mes réponses sera peut-être un peu iconoclaste, mais je prétends pas avoir la science infuse hein, mais je voulais relancer des pistes par rapport à ce que tu as dit:
Tu confirmes que tu vois tous les défauts.
Avant j'avais tendance à dire: "la lucidité gâche tout"; tu as pris la pilule rouge, tu es passée de l'autre côté du miroir, c'est difficile à supporter, alors il faut encore aller plus loin pour dépasser cet état et "contrôler la matrice".
J'ai du mal à l'expliquer, on le voit pas tous de la même façon, ni à différentes périodes de nos vies, comme beaucoup de choses c'est une question de perception, je te souhaite donc d'arriver à révolutionner ta perception.La vie = un cadeau, c'est un concept que je saisis très peu.
"Vaut mieux marcher avec un genou écorché que pas marcher du tout." Tout dépend de ta force mentale et physique ....
Chaque geste, chaque parole compte..... c'est une croyance que je trouve ridicule.
Il a suffi que je balance un truc pas très bien ficelé, auquel je croyais pas à 100%, qui venait pas de moi mais que j'essaye d'adopter d'un pote, pour que tu renvoies l'idée dans ses 40 mètres. Je me suis dit "damn!", ça m'a presque vexé wtf une fraction de seconde, puis j'ai trouvé ça... rafraîchissant (t'es pas dans un état d'esprit facile je me moque pas, vraiment malgré cet état d'esprit sortir ça comme ça c'était rafraîchissant). Il n'y a pas que les gens "importants" qui font le monde, d'ailleurs je leur dénie leur importance, en France martin bouygues pèse des tonnes, et il a fait élire sarkozy grâce à tf1, mais en même temps c'est pas lui qui l'a fait élire, c'est 53% de crédules qui l'ont élu tous seuls comme des grands, pour moi bouygues comme sarkozy et leurs lois n'ont aucune importance, mais par exemple Adam Gontier de par son parcours dans la vie en a, comme les gens qui ont créé et qui adhèrent à la NEF ou le Crédit Coopératif façonnent le monde autrement que comme david rockefeller l'a décidé.
Le caillou wé, et t'as raison faut faire taire notre égo, mais avant de faire taire notre égo il faut quand même écouter son corps et son âme; et par exemple si ton frère arrivait à devenir sobre ça aurait de la valeur.Personnellement si on voudrait parler de cadeau, ce n'est pas nos vies qui sont des cadeaux, mais ce caillou.... C'est très égocentrique que de penser que notre vie est importante et qu'il faut en faire quelque chose. Et LA vie dans tout ça ????
LA vie oui, mais la tienne d'abord. (Attention je vais partir loin): Un chaman fusionne avec la nature, avec LA vie, mais prend soin de sa vie et "en fait quelque chose de positif", alors LA vie oui, mais la tienne d'abord.
Rien. Tout.je vais à la découverte de nouvelles choses de la vie pour m'enrichir.
Et après ???? Qu'est-ce que ça apporte ???
Paraît que Gandhi tapait sa femme, je sais pas, tu trouveras.Un exemple ???? pas dans mon entourage, puisque tout le monde à des défauts, éventuellement des personnes comme Gandhi, mais je ne les connais pas personnellement. Ce n'était peut-être pas des personnes si merveilleuses.
On y revient, ta lucidité t'empêche d'apprécier la vie, ta vie. D'où le besoin de légèreté, malgré toute la merde, en sortir avec gravité, et aller vers au moins des moments de légèreté.Ou alors oui, j'aimerais bien être une de ces personnes sans souciances qui profitent juste de la vie
A toi-même pour le futur, à ton petit frère? ta petite soeur? à la postérité, à personne, à tout le monde.Laisser un exemple positif dans mon sillage ??? A qui ? A quoi ?
C'est con ce que je vais dire mais vu que tout le monde passe son temps à essayer de se mettre en valeur et que toi ça a pas l'air d'être ton truc (humilité, dévalorisation), faudrait peut-être que tu prennes un peu plus d'espace, que tu te mettes en "dévalorisation off", "affirmation on", d'accord d'accord ça sert à rien, le schmilblick bouge pas d'un micron, mais ça sert à se sentir mieux.Quelqu'un qui croit en moi ???? Je demande à voir, mais ce que je vois chaque jour, c'est ma solitude et le peu de coup de téléphone reçu....
Laisse tomber les parents et la société, plais toi à toi-même (maintenant t'as un but)Oui c'est vrai que je veux plaire à mes parents et à la société, mais je vois bien que ça ne marche pas. Je ne plais pas, même pas à moi-même.
Dernière édition par 214782 le Ven 6 Avr 2012 - 1:01, édité 1 fois (Raison : correction de [(/)quote])
214782- Messages : 197
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci beaucoup à 214782 pour son intervention positive.
Le fait même de répondre et de se montrer concerné permet d'élargir les points de vue sur ses pensées noires.
CoeurdeKohai, il ne me servirait peut-être à rien de témoigner que la compréhension intérieure du sentiment d'anéantissement est partagée par bien des personnes, mais le dire, le préciser est déjà un pas en avant.
Si j'avais un conseil - encore un!!!- à donner, c'est d'analyser le terreau familial.
Comprendre pourquoi on est mal, affaiblit les arguments qu'il vaut mieux en finir avec sa vie, car on comprend alors qu'on est tout simplement une victime d'un engrenage.
Ainsi, la psychogénéalogie m'a été, personnellement, très utile pour démêler l'ensemble des fils qui conduisent peu à peu à un sentiment d'auto-destruction. (mais les psy, désolée, franchement, ils n'ont servi à rien de rien...)
J'ai lu "ces enfants malades de leurs parents" d'Anne Ancelin.
il est nécessaire d'enquêter sur soi, sur sa parenté, jusqu'à plusieurs générations en arrière.
Pourquoi agir ainsi?
Parce que ses sentiments douloureux ne sont qu'une expression d'une somme considérable de paramètres. Pas seulement des faits d'un jour ou d'une semaine où tout aurait été de travers.
L'analyse du passé des personnes lointaines - et cela aucun psy ne saurait le faire à ta place, car il n'a pas les réponses- peut te donner l'expression des névroses familiales récurrentes.
Ainsi, par exemple, je connais le cas qui s'est répété sur quatre générations successives (!!!) de femmes s'étant fait faire un enfant pour obtenir le mariage. Si c'est pas une névrose d'échecs, ça!!!...
Pour d'autres cas, ce sont des viols, ou bien des incestes, ou des abandons etc.
Ce type d'enquête est difficile et long, mais te permet de comprendre sur quel terrain familial tu évolues et les conditions, les non-dits qui t'ont marquée sans le savoir.
Quelqu'un aurait-il des exemples de traumatismes (pas forcément les leurs) liés à la vie de leur famille sur plusieurs générations?
Je connais le cas de quelqu'un qui ressemble -au physique et au mental- à une personne de sa famille qui a été gazée à Auschwitz. Elle n'a jamais vu la photo de cette personne, toutes les images de sa famille ont disparu, on ne sait pourquoi. Mais croyez bien que, malgré l'énorme fossé des années, elle a porté sur son dos le regard de ses grands-parents, puis de ses parents, avec une charge affective terrible.
Autre exemple: se retrouver à être si dissemblable de sa famille, qu'on finit par en être rejeté. Et peu à peu, on comprend qu'on est le fruit d'une "faute" et que sa présence est une plaie qu'on désire ne plus voir. Vous ignorez que vous ne vivez pas normalement. Le rejet devient le mode habituel de vos échanges humains. Vous allez jusqu'à le provoquer parce que vous connaissez le schéma et que vous êtes rassuré par ce fait. Mais il faut que quelqu'un vous dise que vous vivez dans une famille toxique et que mieux vaut s'en éloigner avant qu'elle ne vous induise encore plus loin dans l'auto-destruction;
On comprend pourquoi c'est si difficile de régler ses comptes avec son passé, qui est devenu trop lourd à force de porter les chimères (au sens baudelairien) des autres.
Le fait même de répondre et de se montrer concerné permet d'élargir les points de vue sur ses pensées noires.
CoeurdeKohai, il ne me servirait peut-être à rien de témoigner que la compréhension intérieure du sentiment d'anéantissement est partagée par bien des personnes, mais le dire, le préciser est déjà un pas en avant.
Si j'avais un conseil - encore un!!!- à donner, c'est d'analyser le terreau familial.
Comprendre pourquoi on est mal, affaiblit les arguments qu'il vaut mieux en finir avec sa vie, car on comprend alors qu'on est tout simplement une victime d'un engrenage.
Ainsi, la psychogénéalogie m'a été, personnellement, très utile pour démêler l'ensemble des fils qui conduisent peu à peu à un sentiment d'auto-destruction. (mais les psy, désolée, franchement, ils n'ont servi à rien de rien...)
J'ai lu "ces enfants malades de leurs parents" d'Anne Ancelin.
il est nécessaire d'enquêter sur soi, sur sa parenté, jusqu'à plusieurs générations en arrière.
Pourquoi agir ainsi?
Parce que ses sentiments douloureux ne sont qu'une expression d'une somme considérable de paramètres. Pas seulement des faits d'un jour ou d'une semaine où tout aurait été de travers.
L'analyse du passé des personnes lointaines - et cela aucun psy ne saurait le faire à ta place, car il n'a pas les réponses- peut te donner l'expression des névroses familiales récurrentes.
Ainsi, par exemple, je connais le cas qui s'est répété sur quatre générations successives (!!!) de femmes s'étant fait faire un enfant pour obtenir le mariage. Si c'est pas une névrose d'échecs, ça!!!...
Pour d'autres cas, ce sont des viols, ou bien des incestes, ou des abandons etc.
Ce type d'enquête est difficile et long, mais te permet de comprendre sur quel terrain familial tu évolues et les conditions, les non-dits qui t'ont marquée sans le savoir.
Quelqu'un aurait-il des exemples de traumatismes (pas forcément les leurs) liés à la vie de leur famille sur plusieurs générations?
Je connais le cas de quelqu'un qui ressemble -au physique et au mental- à une personne de sa famille qui a été gazée à Auschwitz. Elle n'a jamais vu la photo de cette personne, toutes les images de sa famille ont disparu, on ne sait pourquoi. Mais croyez bien que, malgré l'énorme fossé des années, elle a porté sur son dos le regard de ses grands-parents, puis de ses parents, avec une charge affective terrible.
Autre exemple: se retrouver à être si dissemblable de sa famille, qu'on finit par en être rejeté. Et peu à peu, on comprend qu'on est le fruit d'une "faute" et que sa présence est une plaie qu'on désire ne plus voir. Vous ignorez que vous ne vivez pas normalement. Le rejet devient le mode habituel de vos échanges humains. Vous allez jusqu'à le provoquer parce que vous connaissez le schéma et que vous êtes rassuré par ce fait. Mais il faut que quelqu'un vous dise que vous vivez dans une famille toxique et que mieux vaut s'en éloigner avant qu'elle ne vous induise encore plus loin dans l'auto-destruction;
On comprend pourquoi c'est si difficile de régler ses comptes avec son passé, qui est devenu trop lourd à force de porter les chimères (au sens baudelairien) des autres.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Dark Fée-Nixe a écrit:Merci beaucoup à 214782 pour son intervention positive.
Le fait même de répondre et de se montrer concerné permet d'élargir les points de vue sur ses pensées noires.
CoeurdeKohai, il ne me servirait peut-être à rien de témoigner que la compréhension intérieure du sentiment d'anéantissement est partagée par bien des personnes, mais le dire, le préciser est déjà un pas en avant.
Si j'avais un conseil - encore un!!!- à donner, c'est d'analyser le terreau familial.
Comprendre pourquoi on est mal, affaiblit les arguments qu'il vaut mieux en finir avec sa vie, car on comprend alors qu'on est tout simplement une victime d'un engrenage.
Ainsi, la psychogénéalogie m'a été, personnellement, très utile pour démêler l'ensemble des fils qui conduisent peu à peu à un sentiment d'auto-destruction. (mais les psy, désolée, franchement, ils n'ont servi à rien de rien...)
J'ai lu "ces enfants malades de leurs parents" d'Anne Ancelin.
il est nécessaire d'enquêter sur soi, sur sa parenté, jusqu'à plusieurs générations en arrière.
Pourquoi agir ainsi?
Parce que ses sentiments douloureux ne sont qu'une expression d'une somme considérable de paramètres. Pas seulement des faits d'un jour ou d'une semaine où tout aurait été de travers.
L'analyse du passé des personnes lointaines - et cela aucun psy ne saurait le faire à ta place, car il n'a pas les réponses- peut te donner l'expression des névroses familiales récurrentes.
Ainsi, par exemple, je connais le cas qui s'est répété sur quatre générations successives (!!!) de femmes s'étant fait faire un enfant pour obtenir le mariage. Si c'est pas une névrose d'échecs, ça!!!...
Pour d'autres cas, ce sont des viols, ou bien des incestes, ou des abandons etc.
Ce type d'enquête est difficile et long, mais te permet de comprendre sur quel terrain familial tu évolues et les conditions, les non-dits qui t'ont marquée sans le savoir.
Quelqu'un aurait-il des exemples de traumatismes (pas forcément les leurs) liés à la vie de leur famille sur plusieurs générations?
Je connais le cas de quelqu'un qui ressemble -au physique et au mental- à une personne de sa famille qui a été gazée à Auschwitz. Elle n'a jamais vu la photo de cette personne, toutes les images de sa famille ont disparu, on ne sait pourquoi. Mais croyez bien que, malgré l'énorme fossé des années, elle a porté sur son dos le regard de ses grands-parents, puis de ses parents, avec une charge affective terrible.
Autre exemple: se retrouver à être si dissemblable de sa famille, qu'on finit par en être rejeté. Et peu à peu, on comprend qu'on est le fruit d'une "faute" et que sa présence est une plaie qu'on désire ne plus voir. Vous ignorez que vous ne vivez pas normalement. Le rejet devient le mode habituel de vos échanges humains. Vous allez jusqu'à le provoquer parce que vous connaissez le schéma et que vous êtes rassuré par ce fait. Mais il faut que quelqu'un vous dise que vous vivez dans une famille toxique et que mieux vaut s'en éloigner avant qu'elle ne vous induise encore plus loin dans l'auto-destruction;
On comprend pourquoi c'est si difficile de régler ses comptes avec son passé, qui est devenu trop lourd à force de porter les chimères (au sens baudelairien) des autres.
Tiens ça me fait penser à un séminaire PNL que j'ai suivie sur les loyautés familiales. J'ai ressorti l'arbre généalogique d'ailleurs...
J'ai effectivement constaté cette répétition de certains schémas, que j'ai cassé très jeunes. A 12 j'affirmais que jamais j'aurai d'enfants jeunes. Et hop j'en ai 32 et ce n'est pas prêt d'arriver.....
Ces non-dits, je sais qu'ils sont présents depuis mon enfance. Des sujets tabous, on fait semblant de... etc.
Du coté maternelle, c'était faire des enfants jeunes, les divorces, les séparations, les enfants de pères différents = l'immaturité maternelle, je me demande aussi si il n'y aurait une tendance à l'indépendance et l'affirmation de la femme, mais avec des conséquences graves sur leurs enfants.
Du coté paternel, le grand cliché de la famille parfaite, le paraitre. J'ai appris qu'il y avait quelques femmes comme moi, un peu marginale, que je n'ai jamais connues d'ailleurs durant les rassemblements familliales. La position de la femme de ce coté est plutot "être la pour sa famille". Mais tout cela a caché bien des dépressions, des cancers, leucémie et de la consommation de stupéfiants. C'est effectivement l'image de ma famille. Le paraitre. A entendre ces expressions sans origine : C'est la vie ! Elle n'est pas facile ! Faut faire avec ! Et un boit un coup....... et on continue à parler de banalités, à commérer sur telle personne du village ou sur telle situation. Cela a toujours été de très mauvais moment à vivre. La dernière fois que je me suis retrouvée dans cette position, à Noël, mon frère à bien vu que cela m'ennuyait profondément et s'est permis de me faire la morale, comme quoi j'étais comme eux et que je n'avais pas les renier ainsi. C'est l'hopital qui se fout de la charité. Lui qui me dit ça ! Alors qu'il a coupé les ponts pendant 2 ans avec la famille ??
De ce fait, c'est le week-end de Paques et pour la première fois depuis 32 ans, je ne vais apparement pas le passer avec ma famille. Du fait que je n'ai pas été invitée, mais presque heureusement que je n'ai pas été appelée pour m'y joindre, parce que je serais justement en mauvaise posture de délayauté.
Je ne sais pas si je serais capable de m'affirmer. La seule idée de me retrouver au téléphone avec mon paternel et de me sentir devoir lui dire non, tout en vivant l'angoisse des conséquences.....
Pourvu qu'il n'appelle pas !!! Ou alors il ne faudra pas que je réponde !!!
Voila je suis en plein conflit intérieur que je vais devoir vivre durant ces 3 jours.... comment vais-je assumer ???
Je ne suis donnée comme mission de bouquiner, afin d'éviter les délires psychotiques.
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Un grand merci pour ta réaction et ta franchise.
Tu commences peu à peu à écarter les fils des lignes emmêlées.
Ah hypocrisies familiales! Mensonges en série! Fatalisme mortel d'un destin tout tracé!
Tu défriches ton destin sur un terrain inconnu, les autres peuvent toujours donner leur avis, mais ta vie, c'est la tienne! A toi et rien qu'à toi! Même si les circonstances peuvent influer sur ton destin au point d'en changer la direction initiale.
Si tu t'opposes, tu auras au moins choisi un sens à ta vie. Tu ne te seras pas laissée faire.
Je discute beaucoup avec des personnes âgées dans mon association d'écriture. Les plus heureuses ont choisi leur métier, leur conjoint. Les plus amères ont été des fétus transportés par les vagues et ont eu l'impression d'avoir été "flouées" par leur entourage.
Etre le jouet des autres, se trouver dans un filet familial comme dans une toile d'araignée, comment ne pas être claustrophobe, nauséeux, dépressif, voire plus...?
Tu dois prendre ta vie en main. Et puis n'oublie pas d'acheter chez Truffaut, une paire de cisailles, grand modèle, pour couper un cordon ombilical qui ressemble à une corde au cou.
***
Les trois jours à venir.
On peut toujours couper son téléphone (un autre type de sectionnement), partir en week end end quelque part -sur une île déserte?- , être invité chez des amis, sortir voir des expos, s'enfermer dans une bibliothèque ou un magasin... jusqu'à la limite horaire, traîner avant de rentrer chez soi, aller au théâtre bien tard, ou à une séance nocturne d'un musée ou de cinéma.
Ce ne sont pas les "petits trucs" qui manquent.
Pense à une sortie qui te serait agréable. Et si tu ne veux pas sortir, ni rendre visite à tes voisins par exemple, alors achète-toi un bon bouquin. Ferme tes volets et ta porte à clé. Ne réponds à personne, n'ouvre que les mails de ce site . Et bouquine! Ou bien dessine!
Si quelqu'un a des idées à ce sujet....
Tu commences peu à peu à écarter les fils des lignes emmêlées.
Ah hypocrisies familiales! Mensonges en série! Fatalisme mortel d'un destin tout tracé!
Tu défriches ton destin sur un terrain inconnu, les autres peuvent toujours donner leur avis, mais ta vie, c'est la tienne! A toi et rien qu'à toi! Même si les circonstances peuvent influer sur ton destin au point d'en changer la direction initiale.
Si tu t'opposes, tu auras au moins choisi un sens à ta vie. Tu ne te seras pas laissée faire.
Je discute beaucoup avec des personnes âgées dans mon association d'écriture. Les plus heureuses ont choisi leur métier, leur conjoint. Les plus amères ont été des fétus transportés par les vagues et ont eu l'impression d'avoir été "flouées" par leur entourage.
Etre le jouet des autres, se trouver dans un filet familial comme dans une toile d'araignée, comment ne pas être claustrophobe, nauséeux, dépressif, voire plus...?
Tu dois prendre ta vie en main. Et puis n'oublie pas d'acheter chez Truffaut, une paire de cisailles, grand modèle, pour couper un cordon ombilical qui ressemble à une corde au cou.
***
Les trois jours à venir.
On peut toujours couper son téléphone (un autre type de sectionnement), partir en week end end quelque part -sur une île déserte?- , être invité chez des amis, sortir voir des expos, s'enfermer dans une bibliothèque ou un magasin... jusqu'à la limite horaire, traîner avant de rentrer chez soi, aller au théâtre bien tard, ou à une séance nocturne d'un musée ou de cinéma.
Ce ne sont pas les "petits trucs" qui manquent.
Pense à une sortie qui te serait agréable. Et si tu ne veux pas sortir, ni rendre visite à tes voisins par exemple, alors achète-toi un bon bouquin. Ferme tes volets et ta porte à clé. Ne réponds à personne, n'ouvre que les mails de ce site . Et bouquine! Ou bien dessine!
Si quelqu'un a des idées à ce sujet....
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Dur dur....
faudrait être invitée...
expos, biblio, magasin, théatre, ciné = angoisse
du coup je fais que bouquiner, mais j'arrive pas à me concentrer.
j'ai envie de vomir
je me suis donné un coup de pied au cul pour aller à un observatoire, mais arrivé sur place, ciel couvert....
Voila, je trouve du courage pour affronter l'angoisse et déception
faudrait être invitée...
expos, biblio, magasin, théatre, ciné = angoisse
du coup je fais que bouquiner, mais j'arrive pas à me concentrer.
j'ai envie de vomir
je me suis donné un coup de pied au cul pour aller à un observatoire, mais arrivé sur place, ciel couvert....
Voila, je trouve du courage pour affronter l'angoisse et déception
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Il ne reste plus qu'à prendre une feuille blanche (ou de couleur pourquoi pas) et décrire par des traits, des lignes, ce que tu ressens et de noircir plusieurs séries de feuilles jusqu'à ce que quelque chose émerge.
Courage! Je te lirai de temps à autre. Reprends un peu de Verlaine, c'est souverain contre la nausée. Je t'embrasse.
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
--Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Courage! Je te lirai de temps à autre. Reprends un peu de Verlaine, c'est souverain contre la nausée. Je t'embrasse.
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
--Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
J'espère que tous ceux qui se sont sentis tristes de week end commencent à émerger: plus qu'aujourd'hui et la corvée est terminée!
Et si on s'inspirait du Japon et qu'on sortait admirer les cerisiers en fleur?
Il y en a deux très beaux qui étirent leurs branches en largeur au jardin des plantes, à la fanaison une traînée de pétales roses envahit les allées.
Et si on s'inspirait du Japon et qu'on sortait admirer les cerisiers en fleur?
Il y en a deux très beaux qui étirent leurs branches en largeur au jardin des plantes, à la fanaison une traînée de pétales roses envahit les allées.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Ce dur lundi vient de passer. Je souhaite à tous ceux qui sont venus sur ce fil, par curiosité ou pour être concernés par ce problème, de passer une semaine apaisée.
CoeurdeKohai, on pense tous à toi! Bises!!!
CoeurdeKohai, on pense tous à toi! Bises!!!
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Dark Feu-Nixe a écrit:
Et si on s'inspirait du Japon et qu'on sortait admirer les cerisiers en fleur?
Excellente idée.
Et sans cerisiers, ça marche aussi: laisser son regard errer dans le lointain, sans gamberge, calme l'esprit. Un quart d'heure par jour, et rapidement ça va déjà mieux. C'est une technique très sûre et très répandue en médecine "énergétique".
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Dark Feu-Nixe a écrit:Ce dur lundi vient de passer. Je souhaite à tous ceux qui sont venus sur ce fil, par curiosité ou pour être concernés par ce problème, de passer une semaine apaisée.
CoeurdeKohai, on pense tous à toi! Bises!!!
Merci tout plein de ce soutien.
Je suis restée chez moi deux jours durant à parcourir des lignes, des pages, des livres. Je me suis inspirée de Paulo Coehlo, de Maria Montessori et Boris Cyrulnik, tout en me remettant dans la PNL et dans la Gestalt-pédagogie. Cela semble faire émerger des éléments en moi, mais c'est très imprécis, surtout que régulièrement je sens mon esprit errer dans ma vie, ce qui me fait perdre ma concentration. En lisant du Cyrulnik il est donc dur de maintenir le fil rouge.
Mais je vais tenter de faire confiance à mon cerveau quand à prendre et gérer ce qui lui convient.
Pour la famille, je suis un peu dans le regret, enfin, c'est encore à y penser. J'y suis allée. APrès avoir résisté à l'appel de ma mère, je n'ai pas résisté à celui de mon petit frère (le seul que j'aime d'un amour inconditionnel). Après une petite conversation franche, il m'a convaincu de venir, surtout que ma tante préférée que je ne vous pas souvent était présente.
Arrivée, je me suis retrouvée seule un moment avec mes parents, ce qui m'a été très difficile. Je voulais éviter de faire paraitre ma rencoeur. La famille est arrivée petit à petit et enfin mon autre frère avec sa petit famille. J'ai ressenti du rejet de sa part durant tout le repas, à me parler si mal que je n'avais même plus envie de me retrouver à ses côtés. Je reviens en ayant à nouveau toutes ces questions sur "que dois-je faire pour réussir à ne plus être touchée par leur attitude malsaine ?".
Voila, pour la suite, je suis en congé deux semaines.....
Je vais retourner à mes livres.... parce que les cerisiers ne sont pas très présents dans cette région et ces jours, difficile encore de trouver quelque chose de beau dans ce paysage sous la grisaille.
Encore merci !
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
"que dois-je faire pour réussir à ne plus être touchée par leur attitude malsaine ?".
Grande question. Tu es hyperémotive, sensible. Tu ne vas pas te changer pour t'adapter à un mode de fonctionnement qui n'est pas du tout le tien. Tu as la chance d'avoir des affinités avec certains membres de ta famille.
Alors tires-en des conséquences. Rends visite à ceux que tu apprécies, et éloigne-toi des autres.
Connaissant cette problématique, je peux t'affirmer que les gens ne changent pas. Ils ne se rendent même pas compte de ton malaise. Et si tu leur en parles, ils penseront qu'ils sont innocents de cet état de fait et que tu es responsable de tout.
Apprendre à gérer les relations familiales, c'est savoir à la fois maintenir un lien avec ceux que tu aimes et une distance vis à vis des personnes manifestement désagréables (essaie de t'imaginer qu'elles te sont étrangères, resterais-tu une minute de plus face à une personne qui te ferait des remarques injustes, voire insultantes?).
Comme dans la belle chanson "on ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille", tu dois faire avec.
Et si tu souffres à cause d'eux, tu dois t'en éloigner et ne plus te conformer à l'image de la fille modèle soumise à sa famille, parce que tu as si souvent cherché à leur faire plaisir, même s'ils n'ont rien compris.
Facile à dire, pas facile à faire. Le chemin est long. Apprendre à dire non sans culpabiliser. A force de laisser leur chance aux uns et aux autres qui ne le méritent pas, tu finiras par être injuste envers ceux qui méritent ton attention, ton affection et ton amour.
On ne peut pas aimer tout le monde même avec un coeur gros comme ça! Accepte d'être moins généreuse de tes sentiments au sens que tu en donneras à moins de personnes, mais tu en donneras plus à ceux que tu aimes. Tu n'y perdras rien, je te l'assure.
Bises à toi. Voilà le cerisier du jardin des plantes auquel je faisais allusion (désolée, je ne l'ai jamais photographié, donc merci à Monsieur Gonnet sur internet pour son cliché accessible à tous les yeux...).
(Et puis n'oublie pas de faire des projets personnels, qui te regardent toi en propre et non pas ta famille.)
Grande question. Tu es hyperémotive, sensible. Tu ne vas pas te changer pour t'adapter à un mode de fonctionnement qui n'est pas du tout le tien. Tu as la chance d'avoir des affinités avec certains membres de ta famille.
Alors tires-en des conséquences. Rends visite à ceux que tu apprécies, et éloigne-toi des autres.
Connaissant cette problématique, je peux t'affirmer que les gens ne changent pas. Ils ne se rendent même pas compte de ton malaise. Et si tu leur en parles, ils penseront qu'ils sont innocents de cet état de fait et que tu es responsable de tout.
Apprendre à gérer les relations familiales, c'est savoir à la fois maintenir un lien avec ceux que tu aimes et une distance vis à vis des personnes manifestement désagréables (essaie de t'imaginer qu'elles te sont étrangères, resterais-tu une minute de plus face à une personne qui te ferait des remarques injustes, voire insultantes?).
Comme dans la belle chanson "on ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille", tu dois faire avec.
Et si tu souffres à cause d'eux, tu dois t'en éloigner et ne plus te conformer à l'image de la fille modèle soumise à sa famille, parce que tu as si souvent cherché à leur faire plaisir, même s'ils n'ont rien compris.
Facile à dire, pas facile à faire. Le chemin est long. Apprendre à dire non sans culpabiliser. A force de laisser leur chance aux uns et aux autres qui ne le méritent pas, tu finiras par être injuste envers ceux qui méritent ton attention, ton affection et ton amour.
On ne peut pas aimer tout le monde même avec un coeur gros comme ça! Accepte d'être moins généreuse de tes sentiments au sens que tu en donneras à moins de personnes, mais tu en donneras plus à ceux que tu aimes. Tu n'y perdras rien, je te l'assure.
Bises à toi. Voilà le cerisier du jardin des plantes auquel je faisais allusion (désolée, je ne l'ai jamais photographié, donc merci à Monsieur Gonnet sur internet pour son cliché accessible à tous les yeux...).
(Et puis n'oublie pas de faire des projets personnels, qui te regardent toi en propre et non pas ta famille.)
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
C'est tout de même dur de se dire qu'on aime pas ses parents et de devoir l'accepter...
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Ecoute, si tes parents ne t'aiment pas pour X raisons diverses que je ne détaillerai pas, pourquoi t'imposer?
Qui a prétendu -à part dans les cadres mentaux occidentaux - que les parents doivent aimer leurs enfants?
Combien d'enfants non désirés, non conformes, non idéaux?
***
Elizabeth Badinter a écrit sur le sujet concernant les mères. On porte en soi un enfant, on accouche et on ignore qui c'est. Au 19ème siècle, on ne se posait guère de questions sur le sujet de l'enfant désiré / non désiré ou indésirable. Dans les familles nobles, dès le 17ème, on envoyait les nourrissons à la campagne jusqu'à l'âge de 3-4 ans, les liens maternels n'étaient pas très puissants. A Tahiti, traditionnellement, les enfants étaient élevés non par leurs parents mais par leurs oncles. Lis les traités d'ethnologie et tu constateras que les enfants ne sont pas considérés de la même façon dans une société ou une autre. Parfois ils inquiètent car vus comme la réincarnation d'un grand-père décédé etc.) Ouvre ton esprit sur d'autres façons de considérer les liens familiaux.
***
On comprend avec le recul que certaines personnes ne vous aimeront jamais car vous êtes trop différente de l'image dans laquelle elles vous ont cantonné. Cette image est une prison mentale, aux murs construits avec des idées toutes faites et des préjugés.
Tu as suffisamment d'intelligence pour ne pas être piégée encore et encore. Cette fois, c'est ta raison qui te sauvera de ton coeur. Et non l'inverse.
Tu trouveras ailleurs d'autres qui t'apprécieront et qui sauront combien un coeur pur comme le tien est précieux.
Qui a prétendu -à part dans les cadres mentaux occidentaux - que les parents doivent aimer leurs enfants?
Combien d'enfants non désirés, non conformes, non idéaux?
***
Elizabeth Badinter a écrit sur le sujet concernant les mères. On porte en soi un enfant, on accouche et on ignore qui c'est. Au 19ème siècle, on ne se posait guère de questions sur le sujet de l'enfant désiré / non désiré ou indésirable. Dans les familles nobles, dès le 17ème, on envoyait les nourrissons à la campagne jusqu'à l'âge de 3-4 ans, les liens maternels n'étaient pas très puissants. A Tahiti, traditionnellement, les enfants étaient élevés non par leurs parents mais par leurs oncles. Lis les traités d'ethnologie et tu constateras que les enfants ne sont pas considérés de la même façon dans une société ou une autre. Parfois ils inquiètent car vus comme la réincarnation d'un grand-père décédé etc.) Ouvre ton esprit sur d'autres façons de considérer les liens familiaux.
***
On comprend avec le recul que certaines personnes ne vous aimeront jamais car vous êtes trop différente de l'image dans laquelle elles vous ont cantonné. Cette image est une prison mentale, aux murs construits avec des idées toutes faites et des préjugés.
Tu as suffisamment d'intelligence pour ne pas être piégée encore et encore. Cette fois, c'est ta raison qui te sauvera de ton coeur. Et non l'inverse.
Tu trouveras ailleurs d'autres qui t'apprécieront et qui sauront combien un coeur pur comme le tien est précieux.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
C'est juste !
Et ça ne fait pas très longtemps qu'un enfant est considéré et aimé, référence à Maria Montessori.
Et ça ne fait pas très longtemps qu'un enfant est considéré et aimé, référence à Maria Montessori.
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je viendrai ici régulièrement pour vous lire. Le dimanche et le lundi sont des jours particulièrement pénibles, et ne parlons pas des vacances pour certains! Bien à vous tous!
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Surtout avec un temps pluvieux depuis quelques jours. Faut trouver de quoi ne pas flancher.
Merci du soutien
coeurdekohai- Messages : 153
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Une de mes amies qui travaille en milieu hospitalier m'explique qu'il est nécessaire de mettre noir sur blanc son mal-être: l'exprimer, -et si on ne peut pas le verbaliser avec des oreilles compatissantes - au moins l'écrire, le dessiner, voire le sculpter.
On ne pense pas assez à cette dernière forme d'expression: récupération d'objets, plâtre, glaise ou même la bonne vieille pâte à modeler pour un premier essai.
Imprimer avec ses doigts, passer par un autre chemin que les mots.
Tremper sa main dans l'encre et affronter une page blanche.
S'aménager un coin réservé à ce face-à-face intérieur.
Encre ou élément solide, je serais ravie de découvrir ce que tu es capable de créer dans des moments de spleen.
Aurons-nous la chance d'en avoir un aperçu pour lundi?
Merci (avec beaucoup d'émotion).
On ne pense pas assez à cette dernière forme d'expression: récupération d'objets, plâtre, glaise ou même la bonne vieille pâte à modeler pour un premier essai.
Imprimer avec ses doigts, passer par un autre chemin que les mots.
Tremper sa main dans l'encre et affronter une page blanche.
S'aménager un coin réservé à ce face-à-face intérieur.
Encre ou élément solide, je serais ravie de découvrir ce que tu es capable de créer dans des moments de spleen.
Aurons-nous la chance d'en avoir un aperçu pour lundi?
Merci (avec beaucoup d'émotion).
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
le lundi surtout le lundi qui débute la semaine de travail j'en ai horreur,
et pourtant je ne suis pas novice pour appréhender le début de semaine mais rien n'y fait et plus j'avance dans le temps et plus j'en ai horreur même les mots ne sont pas suffisants afin de décrire ce mal aise
Bon faut ce préparer car demain c'est ........
et pourtant je ne suis pas novice pour appréhender le début de semaine mais rien n'y fait et plus j'avance dans le temps et plus j'en ai horreur même les mots ne sont pas suffisants afin de décrire ce mal aise
Bon faut ce préparer car demain c'est ........
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
et... si on arrive pas ? (et tu le sais prquoi...)
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Commencer à écrire, c'est déjà prendre du recul.
Puis relire ce qu'on a écrit, permet le dialogue entre soi et soi.
Si se préparer à demain est si douloureux, alors, c'est qu'un mécanisme intérieur nous indique qu'on souffre.
Pourquoi souffre-t-on?
Et surtout:
Pourquoi accepte-t-on de continuer de souffrir? Pourquoi parfois, comme l'indique le titre de ce fil, se propose-t-on des solutions qui font encore plus souffrir en croyant que cette solution -là est bonne car définitive alors qu'on a peut-être d'autres solutions à la portée de la main mais qui impliquent un changement de vie, de situation personnelle etc. ?
Que vaut-il mieux entre souffrir en restant dans l'état présent ou peut-être souffrir d'effectuer un changement qui, par définition, apporte avec lui des incertitudes alors que dans le premier cas, la certitude est absolue: on souffre....?
N'hésitez pas à décrire ici les termes d'une balance où on oscille. Un autre regard est important.
Puis relire ce qu'on a écrit, permet le dialogue entre soi et soi.
Si se préparer à demain est si douloureux, alors, c'est qu'un mécanisme intérieur nous indique qu'on souffre.
Pourquoi souffre-t-on?
Et surtout:
Pourquoi accepte-t-on de continuer de souffrir? Pourquoi parfois, comme l'indique le titre de ce fil, se propose-t-on des solutions qui font encore plus souffrir en croyant que cette solution -là est bonne car définitive alors qu'on a peut-être d'autres solutions à la portée de la main mais qui impliquent un changement de vie, de situation personnelle etc. ?
Que vaut-il mieux entre souffrir en restant dans l'état présent ou peut-être souffrir d'effectuer un changement qui, par définition, apporte avec lui des incertitudes alors que dans le premier cas, la certitude est absolue: on souffre....?
N'hésitez pas à décrire ici les termes d'une balance où on oscille. Un autre regard est important.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Sacré suspense ce soir. Pas le temps de penser à son malheur, j'espère, car tant d'événements passionnants à contempler.
Gardez le contact! Je suis de toute façon à votre écoute régulièrement.
Gardez le contact! Je suis de toute façon à votre écoute régulièrement.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
J'en connais qui oublie leur malheurs en faisant rire les autres... En se lâchant.
Personnellement, j'écris beaucoup, mais la plupart du temps, ce que j'écris ne suffis pas à exprimer ce que je ressent, et les mots ne me suffisent pas...
Alors, quand c'est comme ça, je dessine, mais la aussi, je ne suis pas assez bon en dessin pour réaliser ce que je souhaite, au final, j'arrive rarement à exprimer ce que j'ai de coincé dans l'estomac.
Alors, j'essaie de ne pas y penser, notamment en étant toujours "joyeux" avec les autres, faire rire et donner la bonne humeur. C'est ce qui m'a empêcher d'en finir il y a quelques années. On disait, "c'est fou ce que votre fils est souriant, toujours, en toute circonstance", alors que, personnelement, je chialais le soir dans mon lit une fois mes parents endormi, ou je priais chaque heure pour avoir une minutes de répit en plus...
Mais au final, je m'en ai suis sortie, et pourtant c'était dur!
Alors, cet apparence que j'ai, l'être toujours souriant, est toujours présente, même aux moments les plus sombres, car je me repose sur le bonheur des autres, et je n'aime pas transmettre mon malheur. Je ne l'ai d'ailleurs quasiment jamais fait. Garder pour moi, ce qui peut inquièter les autres...
Des jours, je positive, et d'autres, je suis pris d'un chagrin, pas forcément expliqué sur le moment... Mais c'est juste des morceau du passé et du présent qui remonte.
Au final, j'arrive à trouver le positif, mais je reste toujours meilleurs à donner des conseils et aider les autres à se sortir du noir, plutôt que de m'occuper de mon cas.
Dans le coup, j'écris une histoire, pas la mienne, mais elle marche avec mes émotions...
Mais, au final, si je ne pense pas, je suis bien! Mais je pense trop...
S'nul, car, je pense plus aux malheurs des autres qu'au miens, et ça n'arrange rien!
Allé, hop, hop, je fil (avec la bonne humeur tant que ça dur!) et je vous dis à bientôt!
Tat'
Personnellement, j'écris beaucoup, mais la plupart du temps, ce que j'écris ne suffis pas à exprimer ce que je ressent, et les mots ne me suffisent pas...
Alors, quand c'est comme ça, je dessine, mais la aussi, je ne suis pas assez bon en dessin pour réaliser ce que je souhaite, au final, j'arrive rarement à exprimer ce que j'ai de coincé dans l'estomac.
Alors, j'essaie de ne pas y penser, notamment en étant toujours "joyeux" avec les autres, faire rire et donner la bonne humeur. C'est ce qui m'a empêcher d'en finir il y a quelques années. On disait, "c'est fou ce que votre fils est souriant, toujours, en toute circonstance", alors que, personnelement, je chialais le soir dans mon lit une fois mes parents endormi, ou je priais chaque heure pour avoir une minutes de répit en plus...
Mais au final, je m'en ai suis sortie, et pourtant c'était dur!
Alors, cet apparence que j'ai, l'être toujours souriant, est toujours présente, même aux moments les plus sombres, car je me repose sur le bonheur des autres, et je n'aime pas transmettre mon malheur. Je ne l'ai d'ailleurs quasiment jamais fait. Garder pour moi, ce qui peut inquièter les autres...
Des jours, je positive, et d'autres, je suis pris d'un chagrin, pas forcément expliqué sur le moment... Mais c'est juste des morceau du passé et du présent qui remonte.
Au final, j'arrive à trouver le positif, mais je reste toujours meilleurs à donner des conseils et aider les autres à se sortir du noir, plutôt que de m'occuper de mon cas.
Dans le coup, j'écris une histoire, pas la mienne, mais elle marche avec mes émotions...
Mais, au final, si je ne pense pas, je suis bien! Mais je pense trop...
S'nul, car, je pense plus aux malheurs des autres qu'au miens, et ça n'arrange rien!
Allé, hop, hop, je fil (avec la bonne humeur tant que ça dur!) et je vous dis à bientôt!
Tat'
qwertyuioplkjhf- Messages : 668
Date d'inscription : 26/05/2011
Oui mais...
Écrire, peindre, dessiner, sculpter son malheur n'est malheureusement pas toujours évident. Parfois la tristesse et la lassitude s'abattent sur moi, m'enveloppent de noirceur et d'angoisse. La douleur morale se fait physique, avec un insupportable trou dans ma poitrine, un autre au niveau de l'estomac, et l'envie de me débattre, de crier, de pleurer, mais cela ne soulage rien du tout.
J'ai alors l'impression qu'arracher mon cœur serait moins douloureux. Mes mains griffent tout ce qui passe à leur portée. Je mords, je lutte contre cette vague de désespoir, mais je sais bien au fond que je ne suis pas assez forte. Je n'ai pas grand chose à quoi me raccrocher, tout simplement parce que personne ne sait, et que je suis fatalement toute seule lorsque ça arrive. Et un jour, je pense que cela me tuera.
Je n'ai pas envie de mourir, au contraire. Simplement au moindre moment de faiblesse, mon chagrin me rattrape. Lorsqu'il n'est pas trop fort, je l'exprime, je le fais sortir tout entier, sanglotant devant une feuille ou mon piano. Sinon je me recroqueville, la tête entre les genoux, et je reste comme ça, les mains crispées sur mon ventre, jusqu'à ce que ça passe. Et quand ça ne passe pas, mon esprit se détache subitement de mon corps. Je deviens froide et calculatrice, avec un seul objectif: arrêter de souffrir.
J'ai alors l'impression qu'arracher mon cœur serait moins douloureux. Mes mains griffent tout ce qui passe à leur portée. Je mords, je lutte contre cette vague de désespoir, mais je sais bien au fond que je ne suis pas assez forte. Je n'ai pas grand chose à quoi me raccrocher, tout simplement parce que personne ne sait, et que je suis fatalement toute seule lorsque ça arrive. Et un jour, je pense que cela me tuera.
Je n'ai pas envie de mourir, au contraire. Simplement au moindre moment de faiblesse, mon chagrin me rattrape. Lorsqu'il n'est pas trop fort, je l'exprime, je le fais sortir tout entier, sanglotant devant une feuille ou mon piano. Sinon je me recroqueville, la tête entre les genoux, et je reste comme ça, les mains crispées sur mon ventre, jusqu'à ce que ça passe. Et quand ça ne passe pas, mon esprit se détache subitement de mon corps. Je deviens froide et calculatrice, avec un seul objectif: arrêter de souffrir.
Aeline- Messages : 56
Date d'inscription : 07/03/2012
Age : 29
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je n'ai pas grand chose à quoi me raccrocher, tout simplement parce que
personne ne sait, et que je suis fatalement toute seule lorsque ça
arrive. Et un jour, je pense que cela me tuera.
A chaque fois que je me suis attaché à quelqu'un, je l'ai perdu... Alors, je comprend bien l'idée d'être seul quand ça ne va pas, car justement, personne ne sait.
J'ai décidé de m'attacher à quelque chose qui ne m'abandonnera pas, ce qui n'arrange rien dans mon environnement social, je deviens inintéressant, trop solitaire, ennuyant...
J'ai toujours appris a vivre "seul", sauf chez moi, ou j'ai ma famille, qui a toujours été là pour moi, malgré les nombreux problèmes, mais eux ne savent rien sur mes malheurs passé.
Il y environs 6 ans, je me suis suicidé, mais un suicide social. Me renfermant sur moi, en solitaire, toujours... J'avais des connaissances, des gens qui m'appréciaient (trop peu), mais, par ce que je les faisais rire à l'époque. J'ai toujours su faire rire... Mais, j'ai perdu ce don de faire rire, ce qui rend mon existence encore plus inutile niveau social qu'avant. Ce qui explique que je me suis plonger dans mes passions...
Aujourd'hui, je bouge de connaissances en connaissances, sans avoir de véritable base social, sauf celle de mes deux parents. Je suis "ami" avec un gars durant deux semaines, et je disparais, et c'est comme ça pour toutes les relations amical.
Alors, le coté seul, finalement, je l'aime bien, et j'en suis un peu forcé. J'ai l'impression de m'y forcer tout seul, étant donné que je suis tout de même social quand je veux...
J'ai jamais voulu de mal aux gens, aux contraires, ce qui explique tout ce qui m'est arrivé. Des fois, il faut savoir passer du coté noir. Ce que je ne sais pas faire.
Comme m'a dit un jour une amie (en voilà encore une que j'ai perdu...):
"Ton apparence forte et bonne cache une faiblesse tellement grande qu'elle te sera néfaste, et au final, te rend malheureux..."
Je ne peux pas la contre dire....
Les amis d'avant, ils me restent dans le cœurs, tout ces passages dans ma vie, mais qui ne reste que trop peu de temps, ça me manque des fois tout ça...
qwertyuioplkjhf- Messages : 668
Date d'inscription : 26/05/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je connais bien le sabotage social, mais à un autre niveau. C'est-à-dire que je m'attache très vite aux gens, et qu'en très peu de temps une relation amicale deviendra fusionnelle. Alors pendant une courte durée, un mois, parfois deux, je deviens le pilier, la meilleure amie, la confidente. Et puis à la seconde où je sens une résistance, une hésitation chez l'être aimé (je n'aime pas le mot ami, c'est différent, plus fort que l'amitié, différent de l'amour...), je m'enfuis. Je saborde le navire. Je deviens tranquillement glaciale, j'amène ceux que j'aime à me détester, à me haïr, à me planter des couteaux dans le dos.
C'est un exercice particulièrement pénible et douloureux pour moi. Chaque personne que j'ai choisie, appréciée et aimée reste dans mon cœur, coincée à jamais. Mais je sais bien que je ne suis pas aimable, au sens propre du terme, à part si je me force, et puis mon côté direct blesse constamment mon entourage. Alors je préfère rester seule que de supporter l'abandon.
Je veille à ce que chaque ami que j'ai ne soit pas blessé lorsque je m'éloigne. Je n'ai jamais voulu leur faire de mal non plus, pourtant ça m'est arrivé. Et je me déteste pour ça.
Cette solitude est pesante dans le sens où je ne peux me livrer à personne. Je n'ai personne pour m'étreindre quand ça va mal, pour me ramener au sol lorsque mon esprit s'envole trop loin. Et je me dis qu'à cause de ça je ne pourrais jamais tomber amoureuse, parce que j'ai trop peur et que je gâcherais tout.
C'est un exercice particulièrement pénible et douloureux pour moi. Chaque personne que j'ai choisie, appréciée et aimée reste dans mon cœur, coincée à jamais. Mais je sais bien que je ne suis pas aimable, au sens propre du terme, à part si je me force, et puis mon côté direct blesse constamment mon entourage. Alors je préfère rester seule que de supporter l'abandon.
Je veille à ce que chaque ami que j'ai ne soit pas blessé lorsque je m'éloigne. Je n'ai jamais voulu leur faire de mal non plus, pourtant ça m'est arrivé. Et je me déteste pour ça.
Cette solitude est pesante dans le sens où je ne peux me livrer à personne. Je n'ai personne pour m'étreindre quand ça va mal, pour me ramener au sol lorsque mon esprit s'envole trop loin. Et je me dis qu'à cause de ça je ne pourrais jamais tomber amoureuse, parce que j'ai trop peur et que je gâcherais tout.
Aeline- Messages : 56
Date d'inscription : 07/03/2012
Age : 29
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
La destruction de l'amitié et de l'amour parce qu'on croit qu'on ne la mérite pas vraiment.
Dire que je me sentais coupable quand je me faisais rejeter par des gens comme vous. Je le sentais bien que ce n'étais pas moi le problème... mais je n'ai jamais compris cette auto-destruction.
Édit: 2e post plus bas: SORRY
Dire que je me sentais coupable quand je me faisais rejeter par des gens comme vous. Je le sentais bien que ce n'étais pas moi le problème... mais je n'ai jamais compris cette auto-destruction.
Édit: 2e post plus bas: SORRY
Dernière édition par cathoo le Dim 22 Avr 2012 - 22:41, édité 1 fois
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
=> Aeline
C'est vrai que nos zébrures font que nous nous attachons à la vitesse grand V, que nous allons immédiatement à l'essentiel. Mais les autres ne suivent pas ce grand écart émotif, ce côté tout-ou-rien, et parce que tu ne trouves pas en face de toi ce même élan, tu t'éloignes en te culpabilisant car la relation est déséquilibrée. Si cela te rassure, nous sommes tous confrontés à des relations sans équilibre, quand zèbres et non-zèbres se côtoient.
Sache que ce mode de fonctionnement émotif et sentimental est identique à tout âge de la vie. Tu ne guériras pas, il faudra faire avec.
On doit en permanence se méfier de soi-même, des tentations de l'excès.
S'y greffe, comme pour tatoon56, la peur de l'abandon, et paradoxalement, on s'en va avant d'être mis sur la touche! On devance la catastrophe annoncé, prévue, planifiée car on sait qu'elle ne peut que nous arriver.
Je ne doute pas que des activités sociales en dehors de vos maillages habituels (établissements scolaires, amis, copains) peut-être dans le cadre associatif, vous permettront de rencontrer des personnes d'un autre âge, d'autres milieux et d'une maturité suffisante pour discuter.
Sortez de votre cadre habituel.
Ce symptôme où vous pleurez sans cesse indique que vous êtes mal là où vous vivez (je connais bien tout cela et je suis attristée que ce soit toujours si courant), même si vous aimez votre famille. Vous avez besoin d'un air nouveau.
Je ne peux que vous conseiller de voyager au maximum dès que vous le pourrez. La rencontre avec d'autres cultures est apaisante.
Certains de mes étudiants passent leur stage d'application au Cambodge, en Thaïlande et sont frappés par le sourire sur les visages et la sérénité dans les coeurs.
N'hésitez pas à prendre votre baluchon et sortir d'un endroit qui vous étouffe si vous sentez que vous mettez votre vie en danger. Mieux vaut partir ailleurs quelque temps que de se tuer, disons-le tout net. Partir et non pas fuguer, évidemment...
J'ai déjà eu l'occasion de regarder un volcan en éruption, la nuit. Le spectacle est si grandiose qu'on s'oublie, soi et ses souffrances. La contemplation de la beauté panse nos blessures.
C'est vrai que nos zébrures font que nous nous attachons à la vitesse grand V, que nous allons immédiatement à l'essentiel. Mais les autres ne suivent pas ce grand écart émotif, ce côté tout-ou-rien, et parce que tu ne trouves pas en face de toi ce même élan, tu t'éloignes en te culpabilisant car la relation est déséquilibrée. Si cela te rassure, nous sommes tous confrontés à des relations sans équilibre, quand zèbres et non-zèbres se côtoient.
Sache que ce mode de fonctionnement émotif et sentimental est identique à tout âge de la vie. Tu ne guériras pas, il faudra faire avec.
On doit en permanence se méfier de soi-même, des tentations de l'excès.
S'y greffe, comme pour tatoon56, la peur de l'abandon, et paradoxalement, on s'en va avant d'être mis sur la touche! On devance la catastrophe annoncé, prévue, planifiée car on sait qu'elle ne peut que nous arriver.
Je ne doute pas que des activités sociales en dehors de vos maillages habituels (établissements scolaires, amis, copains) peut-être dans le cadre associatif, vous permettront de rencontrer des personnes d'un autre âge, d'autres milieux et d'une maturité suffisante pour discuter.
Sortez de votre cadre habituel.
Ce symptôme où vous pleurez sans cesse indique que vous êtes mal là où vous vivez (je connais bien tout cela et je suis attristée que ce soit toujours si courant), même si vous aimez votre famille. Vous avez besoin d'un air nouveau.
Je ne peux que vous conseiller de voyager au maximum dès que vous le pourrez. La rencontre avec d'autres cultures est apaisante.
Certains de mes étudiants passent leur stage d'application au Cambodge, en Thaïlande et sont frappés par le sourire sur les visages et la sérénité dans les coeurs.
N'hésitez pas à prendre votre baluchon et sortir d'un endroit qui vous étouffe si vous sentez que vous mettez votre vie en danger. Mieux vaut partir ailleurs quelque temps que de se tuer, disons-le tout net. Partir et non pas fuguer, évidemment...
J'ai déjà eu l'occasion de regarder un volcan en éruption, la nuit. Le spectacle est si grandiose qu'on s'oublie, soi et ses souffrances. La contemplation de la beauté panse nos blessures.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
J'avais mal compris... mais maintenant que je le relis,
je m'excuse. J'avais lu que tu résistais toi-même soudainement après que t'es laissé emporter par la vague de l'amour. Mes excuses pour mon post qui a suivit.où je sens une résistance, une hésitation chez l'être aimé
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
je m'excuse. J'avais lu que tu résistais toi-même soudainement après que t'es laissé emporter par la vague de l'amour. Mes excuses pour mon post qui a suivi.
Aucun problème, Cathoo ^^ Et puis, il faut avouer que j'ai quand même de gros gros blocages affectifs... Mais si on ne me repousse pas un peu, je ne pars pas.
Aeline- Messages : 56
Date d'inscription : 07/03/2012
Age : 29
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Le travail sur soi est si important. Discuter entre amis par exemple? En petits groupes? N'est-ce pas un début de solution?
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@Aeline
Salut Aeline,
Je sais bien que l'astrologie c'est des conneries etc... lol
Manque de pot, ça marche très bien
En l'occurence, ce que tu décris dans ton message d'hier 19:30 raconte tout à fait une dynamique Scorpion, ton signe
Une intéressante approche d'une lecture de soi-même, une alter-voie de compréhension...
Bonne quête
Salut Aeline,
Je sais bien que l'astrologie c'est des conneries etc... lol
Manque de pot, ça marche très bien
En l'occurence, ce que tu décris dans ton message d'hier 19:30 raconte tout à fait une dynamique Scorpion, ton signe
Une intéressante approche d'une lecture de soi-même, une alter-voie de compréhension...
Bonne quête
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Mégalo..... C'est que tu as raison!!!!!!!!!!!!! (étant moi-même scorpion, je pige mieux maintenant!)
Je retrouve pas mal de similitude dans mon comportement avec celui d'Aeline...
Je retrouve pas mal de similitude dans mon comportement avec celui d'Aeline...
qwertyuioplkjhf- Messages : 668
Date d'inscription : 26/05/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Des caractéristiques similaires, certainement.
Il se trouve que vous êtes nés tous deux dans les mêmes eaux temporelles. Vu le nombre de signes de l'horoscope, la probabilité n'est pas impossible à obtenir.
Coïncidence n'est pas synonyme de relations de cause à effet, hum?
Il se trouve que vous êtes nés tous deux dans les mêmes eaux temporelles. Vu le nombre de signes de l'horoscope, la probabilité n'est pas impossible à obtenir.
Coïncidence n'est pas synonyme de relations de cause à effet, hum?
Dernière édition par Dark Feu-Nixe le Mar 24 Avr 2012 - 13:08, édité 1 fois
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
En plus, il est prouvé que les signes astrologique sont décalé! LOL.
Ouais, et ben, c'est chiant des fois tout ça! Par ce que à force, j'ai l'impression de repousser!
Ouais, et ben, c'est chiant des fois tout ça! Par ce que à force, j'ai l'impression de repousser!
qwertyuioplkjhf- Messages : 668
Date d'inscription : 26/05/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Dark Feu-Nixe a écrit: Coïncidence n'est pas synonyme de relations de cause à effet, hum?
Et le contraire.
Mais l'univers n'est pas newtonien.
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je ne peux que vous conseiller de voyager au maximum dès que vous le pourrez. La rencontre avec d'autres cultures est apaisante.
Certains de mes étudiants passent leur stage d'application au Cambodge, en Thaïlande et sont frappés par le sourire sur les visages et la sérénité dans les coeurs.
Brève petite remarque : à discuter avec des personnes qui partent beaucoup moins loin que cela, il n'y a même pas besoin d'aller au bout du monde, ni dans des pays de PIB moindre pour trouver des sourires et de la sérénité. Il y a en ce moment quelque chose de réellement propre à la France dans cette sinistrose incroyablement toxique, cette tension, cette défensive, cette agressivité, cette propension permanente à se diviser en minorités hargneuses, ce pessimisme suffocant. Pratiquement aucun autre pays ne le partage.
Si je fais la remarque, c'est pour suggérer qu'une ouverture collective des fenêtres est possible, plutôt que des fuites individuelles, car l'air frais est beaucoup moins loin que nous nous plaisons à le croire. Il y a donc quelque chose à tenter hic et nunc aussi.
Invité- Invité
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