Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
+106
May Lee
toutestpossible
paela
Opossum
scorames
Ennaétéride
Topsy Turvy
AnaSoul
quatrelle
Charv
Mille
Viscardy
biamy
Grenouillle
Mélanie6.6
Mystery
isadora
idrasil
Candy rathon
oyans
Zorglub_33
Seheyah
Pieyre
apprenti surdoué
Csilla
mouetterieusequiritpas
Nyx
ortolan
gohelette
zelle
merlindavalon
Darth Lord Tiger Kalthu
Dubble
Fikey Po Safjoyn
Kodiak
Maxim
John_95
jthom
Corsaire
zion
☘fishcake☘
lunamania
armotuste
Gabriel
nikoku74
Hakaan
Pierre de patience
Bidouille
ShineFlower
cyranolecho
Spleen
louise
CarpeDiem
Christelle
dreadglance
Chuck Tulita puu
anianka05
Ainaelin
Yoplet
the buru
filigrane
MARIE LN
Ysée
Marc-Olivier
Aethos
Fata Morgana
latypic
Gasta
RIVIERE
colargolle
bilqis
félindemars
Cyril THQI
Dauphin
Roland7
spoooky
c&d
Wise
oufy-dame
Thibaud
Carla de Miltraize VI
Albatroce
6 bouleaux
spirou
Siren
Elléane
Harpo
Musesoul
Tipule
latifolia
seltaeb
siamois93
Aeline
qwertyuioplkjhf
Mégalopin
214782
'Sphinx'
Romulus
coeurdekohai
tatiechou
GaiaXIX
Pariadoxe
Catre
Schremdu
Elmoon
Dark Feu-Nixe
110 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 10 sur 11
Page 10 sur 11 • 1, 2, 3 ... , 9, 10, 11
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
.
Dernière édition par Hirondelle78 le Mer 01 Déc 2021, 15:22, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
C'était l'hiver
Ensemble des enregistrements de Francis Cabrel
AperçuParolesÉcouterAutres versions
Elle disait "j'ai déjà trop marché"
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets
Trop lourd de peines
Elle disait "je ne continue plus"
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu
C'est plus la peine
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses 20 ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Source : Musixmatch
Paroliers : Cabrel Francis Christian
Ensemble des enregistrements de Francis Cabrel
AperçuParolesÉcouterAutres versions
Elle disait "j'ai déjà trop marché"
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets
Trop lourd de peines
Elle disait "je ne continue plus"
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu
C'est plus la peine
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses 20 ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Source : Musixmatch
Paroliers : Cabrel Francis Christian
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je suis en vie
Ensemble des enregistrements de Grégory Lemarchal
Demain, on ne sait jamais
Si c'est encore loin ou bien trop près
On se dit qu'on aura tout le temps
Demain on s'attend à tout
Devenir quelqu'un ou devenir fou
Aujourd'hui c'est moi qui grandis
Ça me plaît de plus en plus
Ça me blesse de moins en moins
Comme si l'amour avait fait le saut de l'ange
Je suis en en vie
Ça n'a pas de prix
Ça n'est pas à vendre
Je suis en vie
Je respire et j'espère
Que tu seras tendre
Demain entrer dans la ronde
Sur la planète terre
Etre un homme du monde
Ça paraît si proche de tous ces cris
Demain il sera trop tard
Comment demander de l'aide
A chaque idée noire
Je le sais
Enfin aujourd'hui
Ça me plaît de plus en plus
Et j'en laisse de moins en moins
Comme si mon âme avait saisi le mélange
Je suis en en vie
Ça n'a pas de prix
Ça n'est pas à vendre
Je suis en vie
Je respire et j'espère
Que tu seras tendre
Je suis en en vie
Ça n'a pas de prix
Ça n'est pas à vendre
Je suis en vie
Je respire et j'espère
Que tu seras tendre
Je suis en vie
Je suis en vie
Je suis en vie
Je respire et j'espère
Que tu seras tendre
Source : Musixmatch
Les points et angles de vue.
Les solutions trouvées différentes.
Vaste sujet, vaste monde. ️️️️️️
Ensemble des enregistrements de Grégory Lemarchal
Demain, on ne sait jamais
Si c'est encore loin ou bien trop près
On se dit qu'on aura tout le temps
Demain on s'attend à tout
Devenir quelqu'un ou devenir fou
Aujourd'hui c'est moi qui grandis
Ça me plaît de plus en plus
Ça me blesse de moins en moins
Comme si l'amour avait fait le saut de l'ange
Je suis en en vie
Ça n'a pas de prix
Ça n'est pas à vendre
Je suis en vie
Je respire et j'espère
Que tu seras tendre
Demain entrer dans la ronde
Sur la planète terre
Etre un homme du monde
Ça paraît si proche de tous ces cris
Demain il sera trop tard
Comment demander de l'aide
A chaque idée noire
Je le sais
Enfin aujourd'hui
Ça me plaît de plus en plus
Et j'en laisse de moins en moins
Comme si mon âme avait saisi le mélange
Je suis en en vie
Ça n'a pas de prix
Ça n'est pas à vendre
Je suis en vie
Je respire et j'espère
Que tu seras tendre
Je suis en en vie
Ça n'a pas de prix
Ça n'est pas à vendre
Je suis en vie
Je respire et j'espère
Que tu seras tendre
Je suis en vie
Je suis en vie
Je suis en vie
Je respire et j'espère
Que tu seras tendre
Source : Musixmatch
Les points et angles de vue.
Les solutions trouvées différentes.
Vaste sujet, vaste monde. ️️️️️️
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
COUCOU Hirondelle
tu sais lis plus haut hein, parce que dans le fond il s’agit pas de généralité ni de préjugés hein, nombres sont félé c'est un constat accablant, et leurs pratiques c'est une aberration plus que contestable ,les diags sont farfelu lol.(encore un ya 1 ans de ça en une séance tes bipolaire, ta cas voir, une autre aussi félé, et si tu pense pas dans les clous ya cas voir tes parano pour un autre et j'en passe, des mécréant. Pour ma part je les vire de la sécu,je fermerais leurs hôpitaux comme en italie, la ce sera des bonne économies, argent à injecter ailleurs.Et concernant les psychiatres, il y en a des bons et des mauvais, ce genre de généralités, en plus d'être une simple allégation, ne rend service à personne.
Dernière édition par scorames le Jeu 16 Sep 2021, 15:31, édité 1 fois
scorames- Messages : 201
Date d'inscription : 22/12/2019
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Ne faut-il pas être un peu fêlé quand même, pour aider tous ces pétés du casque ?
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
- Scorames:
- Tu penses bien que par "réussites", je ne ciblais pas le paquet de fric (j'ai failli écrire frites, déformation nationale)
C'était vaste, j'ai tout fait pour me donner les meilleures chances de me sentir heureuse :
- Longues et dures études qui m'assurent des jobs à vie (mais l'usure physique et mentale qu'ils engendrent...),
- Autonomie financière (oui c'est important, on ne mange pas de pierres)
- Indépendance sociale (j'adore ma solitude physique, moins la psychique mais m'entourer n'y change strictement rien),
- Pleins de capacités mentales et motrices développées par la curiosité et l'envie d'y arriver par moi-même,
- Des amis de longue date, sur qui je peux compter,
- Une famille choisie et hétéroclite,
- Quelques passions, découvertes plutôt sur le tard,
- La liberté de voyager au moins une fois par an,
- Un tas de qualités morales.
Que puis-je ajouter de plus?
Un partenaire de vie? non merci, je n'en ressens absolument pas le besoin, et je n'ai pas de besoin/envie sexuelle.
- Hirondelle:
- Oui tu as raison, vu sous cet angle, c'est tout à fait exact. Je le voyais comme un échec parce que c'est une "solution" que j'ai repoussée au maximum car si ça donne zéro amélioration (ce que je crains), ça me donnera une raison supplémentaire de me suicider. En 2006, j'ai été voir un psychologue pour la première fois, alors que je savais que c'était nécessaire bien plus tôt, j'ai repoussé en me disant "Si ça ne donne pas de résultats positifs, j'utiliserai une manière plus radicale". Et je l'ai fait, pas pressée par le temps car j'ai dit au psy (l'hypnothérapeute qui fumait comme un malade) "Je vais réussir mes examens de janvier et puis je ne promets plus rien!" je lui ai dit qu'on arrêtait là, que ça ne servait à rien. Le 30 janvier 2006, j'ai maltraité mon corps d'une manière que j'ai encore du mal à croire que j'en ai eu le sang-froid (et j'avais réussi tous mes examens, comme je l'avais "promis", juste car je ne voulais pas qu'on croit que je me serai tuée parce que je gérais pas le stress des études!). Je ne regrette pas car ça m'a appris qu'il y avait encore un peu de vie au fond de moi. Et je me le rappelle tous les jours. Seulement, ça ne suffit pas. Et cette petite lueur de vie ne grandit toujours pas. Je ne vais pas endurer jusqu'à ma mort naturelle, ça n'a pas de sens.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
SaraharaS a écrit:Ne faut-il pas être un peu fêlé quand même, pour aider tous ces pétés du casque ?
Un peu fêlé ? On l'est tous non? Pour être un bon psychiatre (et même psychologue), il faut qu'il ait connu la souffrance, un minimum, car on apprend pas avec les livres, on apprend par les vraies expériences de vie.
Les psychiatres ne traitent pas que les psychotiques (ce que je suppose tu nommes les 'pétés du casque').
Ce sont juste des médecins en plus d'être psychologues dans un second temps, c'est super non? Moi je trouve en tout cas qu'ils ont beaucoup de mérite d'avoir fait de si longues études et qu'ils tentent de soulager la souffrance d'autrui.
Ya des brebis galeuses dans tout corps de métier, je ne vois pas pourquoi on ciblerait davantage les psychiatres? A part peut-être les fêlés qui ne sont pas contents de ce que leur psychiatre leur a dit...
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je suis d'accord MyIllusion, d'ailleurs j'avais entamé des études de médecine justement pour être psychiatre...
Et nous sommes tous des fêlés, tous des pétés du casque. Y'en a juste qui le cachent mieux que d'autres, peut-être ceux qui l'assument moins.
(Mon oncle est psychiatre, carrément pété du casque, mais il a aidé malgré tout énormément de gens.)
Et nous sommes tous des fêlés, tous des pétés du casque. Y'en a juste qui le cachent mieux que d'autres, peut-être ceux qui l'assument moins.
(Mon oncle est psychiatre, carrément pété du casque, mais il a aidé malgré tout énormément de gens.)
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
mais voilàààààà, c'est terriblement faux de dire que si on va mal, on ne peut pas aider les autres. Moi aussi j'ai aidé un tas de gens (j'en aide encore d'ailleurs).
"Y'en a juste qui le cachent mieux que d'autres, peut-être ceux qui l'assument moins." Looooool tu me vises là? Je ne contesterai pas que je suis fêlée mais pourtant très très lucide, oui quand même? rhoooo.
Et tu regrettes de ne pas avoir persévéré?
"Y'en a juste qui le cachent mieux que d'autres, peut-être ceux qui l'assument moins." Looooool tu me vises là? Je ne contesterai pas que je suis fêlée mais pourtant très très lucide, oui quand même? rhoooo.
Et tu regrettes de ne pas avoir persévéré?
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Sinon, je trouve ça correct de dire que les psychiatres disent aussi n'importe quoi parfois : la mienne m'a dit que j'étais formidable, d'une grande intelligence... et je n'ai plus entendu la suite car j'ai refusé d'entendre.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je ne vise personne en particulier, j'ai une trop mauvaise vue pour tenter un tir.
Mais c'est faux de dire que si on va mal on peut aider les autres. Parce qu'il faut d'abord être conscient de ne pas aller bien et chercher à aller mieux avant d'aider autrui. ("aide-toi et le ciel t'aidera" ! ^^)
Et surtout être conscient que notre propre manière d'agir sur notre souffrance ne convient pas à tous ni à toutes les situations (ok là je te vise un peu ! ). Il faut garder en tête que malgré certaines ressemblances, nous sommes tous différents les uns des autres. C'est notre force d'ailleurs. Notre individualité.
Mais c'est faux de dire que si on va mal on peut aider les autres. Parce qu'il faut d'abord être conscient de ne pas aller bien et chercher à aller mieux avant d'aider autrui. ("aide-toi et le ciel t'aidera" ! ^^)
Et surtout être conscient que notre propre manière d'agir sur notre souffrance ne convient pas à tous ni à toutes les situations (ok là je te vise un peu ! ). Il faut garder en tête que malgré certaines ressemblances, nous sommes tous différents les uns des autres. C'est notre force d'ailleurs. Notre individualité.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Bah, je peux porter une caisse en pleurant, si ça rend service…
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Ton esprit de sacrifice t'honore. ^^
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
SaraharaS a écrit:Mais c'est faux de dire que si on va mal on peut aider les autres.
SaraharaS a écrit:Mon oncle est psychiatre, carrément pété du casque, mais il a aidé malgré tout énormément de gens.
J'essaie de comprendre, ces deux phrases ne sont-elles pas en opposition?
On peut aider en étant mal lorsqu'on met sa souffrance sous cloche... La souffrance psychologique n'est que des émotions et les émotions on peut les contrôler par le mental (pas en continu et pas en crise aiguë), c'est ce que je fais tout le temps. Et les psychiatres ont appris à faire ça aussi, non? Combien de pros parviennent à être excellents dans leur rôle d'aidant et qui décompensent en privé jusqu'au suicide (les psychiatres sont sur le haut de la liste des suicidés)
Les 10 métiers où l'on retrouve le plus de psychopathes loooool https://www.businessinsider.fr/voici-les-10-professions-ou-lon-compte-le-plus-de-psychopathes-83957#10-fonctionnaire
Et ok pour la petite pique, je l'accepte ^^ j'apprends constamment qu'il vaut mieux s'en ficher de la vie des autres pour vivre avec moins d'ennuis car tout est mal compris (la forme que j'utilise et ce que l'autre en comprend).
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
En fait ce que je voulais dire c'est qu'il ne faut pas forcément aller mal pour aider les autres. Et il ne suffit pas d'avoir souffert pour pouvoir aider les autres non plus. Et mon oncle a aidé autant de gens qu'il en a détruit peut-être, à commencer par sa famille. ^^'
Ma pique (qui ne se voulait pas blessante, j'espère que ça a été compris en ce sens) ne signifie pas qu'il vaut mieux se ficher de l'autre, au contraire. Il faut justement moins se ficher de l'autre et plus de soi quand on est dans une volonté d'écoute et d'aide/soutien. Et accepter les incompréhension sans le prendre personnellement.
Ma pique (qui ne se voulait pas blessante, j'espère que ça a été compris en ce sens) ne signifie pas qu'il vaut mieux se ficher de l'autre, au contraire. Il faut justement moins se ficher de l'autre et plus de soi quand on est dans une volonté d'écoute et d'aide/soutien. Et accepter les incompréhension sans le prendre personnellement.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
.
Dernière édition par Hirondelle78 le Mer 01 Déc 2021, 15:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@ Sarah : arf oui, souvent on aide mieux les inconnus que ses proches, ça c'est assez connu. Soit parce qu'il y a trop d'émotionnel engagé, soit... parce que les proches appuient sur les points sensibles ou poussent à bout? Le psychiatre attire souvent des oiseaux blessés et la relation de couple n'évolue pas forcément bien avec le temps.
Oui d'accord Sarah, il ne faut pas forcément aller mal pour aider, et des gens qui n'ont pas vraiment souffert aident aussi c'est vrai mais qu'une frange de la population. Lorsque tu dis que mes méthodes ne sont pas adéquates pour tous, c'est bel et bien vrai, mais c'est adéquat pour au moins quelques personnes. Je dois juste moins les imposer, ok, entendu, merci. Cela implique d'accepter aussi mon impuissance (je ne supporte pas être témoin de souffrances --> je force pour que l'autre se bouge car l'action... protège du suicide). Mais là aussi, j'exagère souvent, je crois souvent que l'autre souffre plus que ce que ses paroles n'en disent --> je me mets en panique --> je cherche une solution tangible qui peut agresser l'autre qui ne souhaite pas être dans une dynamique d'action.
@ Hirondelle : Oui, tous les psychiatres ne mettent pas dans des cases. La mienne ne m'a jamais posé un diagnostic. Même durant les deux années d'il y a 15 ans. Ici, je lui ai soumis des hypothèses et elle me dit qu'elle ne pense pas que je sois en stress post-traumatique mais elle est plutôt d'avis que ce serait un TAG (Trouble d'Angoisse Généralisée). Elle va plutôt centrer sur l'anxiété sans pathologiser.
Pour les médocs, oui c'est vrai aussi. Ici, c'est un SRI (Inhibiteur de la Recapture de la Sérotonine), je crois qu'elle a visé juste. Je n'ai jamais testé cette classe (car il faut des semaines pour que le taux sanguin soit suffisant et que je sais pas pourquoi, j'en ai une mauvaise image, genre toxicomanie...) Je ne veux pas être accoutumée à un produit exogène car j'en ai vu les ravages sur autrui.
Oui d'accord Sarah, il ne faut pas forcément aller mal pour aider, et des gens qui n'ont pas vraiment souffert aident aussi c'est vrai mais qu'une frange de la population. Lorsque tu dis que mes méthodes ne sont pas adéquates pour tous, c'est bel et bien vrai, mais c'est adéquat pour au moins quelques personnes. Je dois juste moins les imposer, ok, entendu, merci. Cela implique d'accepter aussi mon impuissance (je ne supporte pas être témoin de souffrances --> je force pour que l'autre se bouge car l'action... protège du suicide). Mais là aussi, j'exagère souvent, je crois souvent que l'autre souffre plus que ce que ses paroles n'en disent --> je me mets en panique --> je cherche une solution tangible qui peut agresser l'autre qui ne souhaite pas être dans une dynamique d'action.
@ Hirondelle : Oui, tous les psychiatres ne mettent pas dans des cases. La mienne ne m'a jamais posé un diagnostic. Même durant les deux années d'il y a 15 ans. Ici, je lui ai soumis des hypothèses et elle me dit qu'elle ne pense pas que je sois en stress post-traumatique mais elle est plutôt d'avis que ce serait un TAG (Trouble d'Angoisse Généralisée). Elle va plutôt centrer sur l'anxiété sans pathologiser.
Pour les médocs, oui c'est vrai aussi. Ici, c'est un SRI (Inhibiteur de la Recapture de la Sérotonine), je crois qu'elle a visé juste. Je n'ai jamais testé cette classe (car il faut des semaines pour que le taux sanguin soit suffisant et que je sais pas pourquoi, j'en ai une mauvaise image, genre toxicomanie...) Je ne veux pas être accoutumée à un produit exogène car j'en ai vu les ravages sur autrui.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je trouve que d'en arriver à cette vision des choses marque une belle évolution (selon ma propre échelle hein, donc c'est relatif ^^)...Je dois juste moins les imposer, ok, entendu, merci. Cela implique d'accepter aussi mon impuissance (je ne supporte pas être témoin de souffrances --> je force pour que l'autre se bouge car l'action... protège du suicide). Mais là aussi, j'exagère souvent, je crois souvent que l'autre souffre plus que ce que ses paroles n'en disent --> je me mets en panique --> je cherche une solution tangible qui peut agresser l'autre qui ne souhaite pas être dans une dynamique d'action.
Une chose que j'ai apprise grâce à la CNV : Il est légitime d'avoir des attentes envers quelqu'un ; il n'est pas légitime d'imposer à ce quelqu'un de satisfaire à nos attentes.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
j'adore ton avatar Saraharas , tu est comme ça dans la vrais vie?. hihi
scorames- Messages : 201
Date d'inscription : 22/12/2019
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Toutafé ! Avec des lunettes.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Ce sujet tombe à pic pour moi. Je ne vous ai pas tous(tes) lu(es), mais je vais tenter d'apporter de la matière également.
La mort m'a toujours fait peur. Pas une angoisse irrationnelle mais la conviction que mon caractère fougueux, irresponsable par moment, me mènera à une fin précoce. Doublé d'un mode de vie assez destructeur, paradoxalement.
J'ai eu quelques pensées suicidaires adolescentes : avec du recul, c'était plus une demande ultime d'attention maternelle. J'ai " essayé " une fois, mais la méthodologie de l'acte ne m'aurait jamais permise de mourrir.
Puis, ces idées sont parties, en même temps que le conflit familial avec ma génitrice en fait...!
Néanmoins, j'ai eu toujours eu ce " mal à la vie ", une sidération profonde devant la cruauté de celle-ci, une impossibilité handicapante de me forger une bonne carapace également.
Récemment, tout a changé. Depuis quelques mois, j'ai à la fois une acceptation plus profonde de celle-ci et de son caractère inévitable et naturel, mais également une attirance jusque là inconnue.
Je me suis rendue compte avec une cruelle lucidité et les rendez-vous chez mon psychologue, que j'ai passé dans ma vie, plus de temps à souffrir, qu'à être heureuse.
J'ai des souvenirs assez mitigé de mon enfance, à part avec ma famille, l'école étant pas loin de la torture, j'étais une adolescente révoltée et écorchée vive, en demande permanente d'affection et d'attention. Adulte, j'ai fait des mauvais choix, particulièrement amoureux, qui m'ont entrainé dans les bras d'un homme violent, très probablement PN, pendant des années. Puis d'un homme marié, avec qui la situation prend une tournure de fin inéxorable et non voulue de mon côté...
Je n'ai quasiment pas d'amis, ces dernières années m'ont isolé et j'ai l'impression perpétuel d'être cette fille à l'apéro et au bar, invisible, inintéressante, pas drôle dont le mal être se perçoit à 2 kilomètre. Donc vachement attirante. Alors que j'ai besoin immense d'affection j'imagine : cercle vicieux.
Et la douleur dans les yeux de ses parents, de voir qu'ils ont tout fait mais qu'à 28 ans, je ne vais toujours pas bien.
J'ai gâché toute ma 20aine d'année, les plus belles. Et devant tout ces constats, c'est la première fois que la mort m'apparait douce. J'en arrive à des points où je me dis que de toute façon, le corps et le mental ne sont pas fait pour vivre autant de douleurs psychiques. Qu'une vie de souffrance, n'en est pas une.
L'impression irrationnelle mais bien présente d'être toujours exclue d'un train en marche, de n'être jamais assez bien et que personne ne peut vous aimer.
Une accumulation de souffrance, de déception, de solitude qui devient intolérable. J'ai acquis comme une sorte de sidération face à toute cette souffrance : comme si un jour, j'allais me réveiller de ce cauchemar.
Voilà, j'ai conscience que c'est noir et très pessimiste ce que je viens d'écrire. Mais en parler me permet de l'extérioriser un peu. L'impression de n'avoir vraiment jamais goûter au bohneur et que je n'y aurais jamais le droit. Alors à quoi bon ?
La mort m'a toujours fait peur. Pas une angoisse irrationnelle mais la conviction que mon caractère fougueux, irresponsable par moment, me mènera à une fin précoce. Doublé d'un mode de vie assez destructeur, paradoxalement.
J'ai eu quelques pensées suicidaires adolescentes : avec du recul, c'était plus une demande ultime d'attention maternelle. J'ai " essayé " une fois, mais la méthodologie de l'acte ne m'aurait jamais permise de mourrir.
Puis, ces idées sont parties, en même temps que le conflit familial avec ma génitrice en fait...!
Néanmoins, j'ai eu toujours eu ce " mal à la vie ", une sidération profonde devant la cruauté de celle-ci, une impossibilité handicapante de me forger une bonne carapace également.
Récemment, tout a changé. Depuis quelques mois, j'ai à la fois une acceptation plus profonde de celle-ci et de son caractère inévitable et naturel, mais également une attirance jusque là inconnue.
Je me suis rendue compte avec une cruelle lucidité et les rendez-vous chez mon psychologue, que j'ai passé dans ma vie, plus de temps à souffrir, qu'à être heureuse.
J'ai des souvenirs assez mitigé de mon enfance, à part avec ma famille, l'école étant pas loin de la torture, j'étais une adolescente révoltée et écorchée vive, en demande permanente d'affection et d'attention. Adulte, j'ai fait des mauvais choix, particulièrement amoureux, qui m'ont entrainé dans les bras d'un homme violent, très probablement PN, pendant des années. Puis d'un homme marié, avec qui la situation prend une tournure de fin inéxorable et non voulue de mon côté...
Je n'ai quasiment pas d'amis, ces dernières années m'ont isolé et j'ai l'impression perpétuel d'être cette fille à l'apéro et au bar, invisible, inintéressante, pas drôle dont le mal être se perçoit à 2 kilomètre. Donc vachement attirante. Alors que j'ai besoin immense d'affection j'imagine : cercle vicieux.
Et la douleur dans les yeux de ses parents, de voir qu'ils ont tout fait mais qu'à 28 ans, je ne vais toujours pas bien.
J'ai gâché toute ma 20aine d'année, les plus belles. Et devant tout ces constats, c'est la première fois que la mort m'apparait douce. J'en arrive à des points où je me dis que de toute façon, le corps et le mental ne sont pas fait pour vivre autant de douleurs psychiques. Qu'une vie de souffrance, n'en est pas une.
L'impression irrationnelle mais bien présente d'être toujours exclue d'un train en marche, de n'être jamais assez bien et que personne ne peut vous aimer.
Une accumulation de souffrance, de déception, de solitude qui devient intolérable. J'ai acquis comme une sorte de sidération face à toute cette souffrance : comme si un jour, j'allais me réveiller de ce cauchemar.
Voilà, j'ai conscience que c'est noir et très pessimiste ce que je viens d'écrire. Mais en parler me permet de l'extérioriser un peu. L'impression de n'avoir vraiment jamais goûter au bohneur et que je n'y aurais jamais le droit. Alors à quoi bon ?
toutestpossible- Messages : 174
Date d'inscription : 23/06/2020
Age : 31
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
toutestpossible a écrit:
La mort m'a toujours fait peur. Pas une angoisse irrationnelle mais la conviction que mon caractère fougueux, irresponsable par moment, me mènera à une fin précoce. Doublé d'un mode de vie assez destructeur, paradoxalement.
« La mort est un face-à-face. Un face-à-face avec un trou. » - Alain Raymond, dit Alain Damasio
A quoi bon regarder un trou ?
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
« La mort est un face-à-face. Un face-à-face avec un trou. » - Alain Raymond, dit Alain Damasio
A quoi bon regarder un trou ?
Ah ! C'est exactement avec ce genre de discours...
...qu'on dégoûte les internes en médecine de choisir gynécologie.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
toutestpossible a écrit:Ce sujet tombe à pic pour moi. Je ne vous ai pas tous(tes) lu(es), mais je vais tenter d'apporter de la matière également.
La mort m'a toujours fait peur. Pas une angoisse irrationnelle mais la conviction que mon caractère fougueux, irresponsable par moment, me mènera à une fin précoce. Doublé d'un mode de vie assez destructeur, paradoxalement.
J'ai eu quelques pensées suicidaires adolescentes : avec du recul, c'était plus une demande ultime d'attention maternelle. J'ai " essayé " une fois, mais la méthodologie de l'acte ne m'aurait jamais permise de mourrir.
Puis, ces idées sont parties, en même temps que le conflit familial avec ma génitrice en fait...!
Néanmoins, j'ai eu toujours eu ce " mal à la vie ", une sidération profonde devant la cruauté de celle-ci, une impossibilité handicapante de me forger une bonne carapace également.
Récemment, tout a changé. Depuis quelques mois, j'ai à la fois une acceptation plus profonde de celle-ci et de son caractère inévitable et naturel, mais également une attirance jusque là inconnue.
Je me suis rendue compte avec une cruelle lucidité et les rendez-vous chez mon psychologue, que j'ai passé dans ma vie, plus de temps à souffrir, qu'à être heureuse.
J'ai des souvenirs assez mitigé de mon enfance, à part avec ma famille, l'école étant pas loin de la torture, j'étais une adolescente révoltée et écorchée vive, en demande permanente d'affection et d'attention. Adulte, j'ai fait des mauvais choix, particulièrement amoureux, qui m'ont entrainé dans les bras d'un homme violent, très probablement PN, pendant des années. Puis d'un homme marié, avec qui la situation prend une tournure de fin inéxorable et non voulue de mon côté...
Je n'ai quasiment pas d'amis, ces dernières années m'ont isolé et j'ai l'impression perpétuel d'être cette fille à l'apéro et au bar, invisible, inintéressante, pas drôle dont le mal être se perçoit à 2 kilomètre. Donc vachement attirante. Alors que j'ai besoin immense d'affection j'imagine : cercle vicieux.
Et la douleur dans les yeux de ses parents, de voir qu'ils ont tout fait mais qu'à 28 ans, je ne vais toujours pas bien.
J'ai gâché toute ma 20aine d'année, les plus belles. Et devant tout ces constats, c'est la première fois que la mort m'apparait douce. J'en arrive à des points où je me dis que de toute façon, le corps et le mental ne sont pas fait pour vivre autant de douleurs psychiques. Qu'une vie de souffrance, n'en est pas une.
L'impression irrationnelle mais bien présente d'être toujours exclue d'un train en marche, de n'être jamais assez bien et que personne ne peut vous aimer.
Une accumulation de souffrance, de déception, de solitude qui devient intolérable. J'ai acquis comme une sorte de sidération face à toute cette souffrance : comme si un jour, j'allais me réveiller de ce cauchemar.
Voilà, j'ai conscience que c'est noir et très pessimiste ce que je viens d'écrire. Mais en parler me permet de l'extérioriser un peu. L'impression de n'avoir vraiment jamais goûter au bohneur et que je n'y aurais jamais le droit. Alors à quoi bon ?
Je t'avais déjà lue mais je n'ai pas pu répondre car j'ai bloqué lorsque tu as parlé du mec marié avec qui ça va se finir et que ce n'est pas voulu de ta part. C'est pourtant un mauvais choix à la base que tu conscientises. Comme si tu choisissais des histoires amoureuses qui allaient forcément être malsaines et finir en eau de boudin. Si ce gars s'est marié, c'est qu'il tient un minimum à sa femme, ça ne devrait même pas venir à l'esprit d'approcher ou de se laisser approcher par un mec marié. S'il le cache assez longtemps pour que tu tombes amoureuse de lui, c'est une autre histoire. Mais de base, il faut fuir. Poser suffisamment de questions car mentir sur sa vie conjugale, ce n'est pas si facile (à moins qu'il soit très malin).
Le bonheur est une chose bien personnelle. Que l'on ne peut cultiver que par soi-même. Et ça commence par les choix, qui ne sont pas forcément irréversibles.
Si le bonheur n'était pas d'hier, ni d'aujourd'hui, et qu'il ne sera pas pour tout de suite, il reste possible. En théorie du moins. Ca peut demander une refonte de la plupart de ses pensées (/croyances). C'est fastidieux à faire. Garder le suicide comme le dernier recours, avant lui, il y a tant de voies à essuyer.
La vie est souvent faite de Up and Down, je l'expérimente tellement souvent. Ce qui nous arrive est souvent en partie sous-estimée de notre propre responsabilité, ce qui est une bonne nouvelle aussi, car cela veut dire qu'on peut agir dessus. Evidemment, il y aura toujours les circonstances et les gens en face mais on garde un pouvoir sur ce qui nous arrive. On ne peut pas se contenter de penser qu'on est juste des victimes chroniques.
Tu mérites de rencontrer un gars disponible et respectueux. Ce type marié il a juste eu une envie d'une bouffée d'oxygène sans se soucier du mal qu'il allait te faire, alors tu peux le jarter sans l'once d'un regret, NEXT.
Je te souhaite d'aller mieux!
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Un nouveau numéro national de prévention du suicide
Promis dans le cadre du Ségur de la santé, le 31 14 entre en fonctionnement ce vendredi 1er octobre 2021. Au bout du fil, des professionnels de la psychiatrie, disponibles sept jours sur sept, 24 heures sur 24.
[...]
https://www.gouvernement.fr/un-nouveau-numero-national-de-prevention-du-suicide
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Salut
Cet été, en juin 2021, un membre du forum a mis fin à ses jours. Je ne sais pas si il postait encore régulièrement, et si sur le forum ses amis lui ont rendu hommage sur un thread.
Il avait 47 ans, vivait à Aix.
Je ne le voyais plus depuis longtemps. Je ne voulais qu'il puisse m'oublier, qu'il puisse passer à autre chose. Ses messages étaient toujours vibrants, je ne pouvais pas lui donner ce qu'il voulait, en tout cas je ne pensais pas pouvoir.
Avant lui, une amie s'est suicidée en septembre 2020. Une autre personne intelligente, sensible, atypique. Une très belle jeune femme d'à peine 27 ans. Brillante, drôle.
Broyée par ce monde.
Ca faisait donc, cet été, deux personnes dont j'ai été proches et que j'ai aimé, qui sont parties de cette façon, en moins d'un an.
Puis récemment, c'est une l'amie d'une amie, dont j'apprends le suicide. Je ne l'avais croisée qu'une fois. Encore une personne brillante, sensible, éprise de vérité et de justice. Et jeune.
Et mardi dernier, je suis dans le métro parisien, il est 8h. On entend des cris. La rame s'arrête. Des personnes sortent sur le quai, il y a un flottement. On murmure, "elle s'est jetée".
C'est beaucoup je trouve.
Cet été, en juin 2021, un membre du forum a mis fin à ses jours. Je ne sais pas si il postait encore régulièrement, et si sur le forum ses amis lui ont rendu hommage sur un thread.
Il avait 47 ans, vivait à Aix.
Je ne le voyais plus depuis longtemps. Je ne voulais qu'il puisse m'oublier, qu'il puisse passer à autre chose. Ses messages étaient toujours vibrants, je ne pouvais pas lui donner ce qu'il voulait, en tout cas je ne pensais pas pouvoir.
Avant lui, une amie s'est suicidée en septembre 2020. Une autre personne intelligente, sensible, atypique. Une très belle jeune femme d'à peine 27 ans. Brillante, drôle.
Broyée par ce monde.
Ca faisait donc, cet été, deux personnes dont j'ai été proches et que j'ai aimé, qui sont parties de cette façon, en moins d'un an.
Puis récemment, c'est une l'amie d'une amie, dont j'apprends le suicide. Je ne l'avais croisée qu'une fois. Encore une personne brillante, sensible, éprise de vérité et de justice. Et jeune.
Et mardi dernier, je suis dans le métro parisien, il est 8h. On entend des cris. La rame s'arrête. Des personnes sortent sur le quai, il y a un flottement. On murmure, "elle s'est jetée".
C'est beaucoup je trouve.
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Le taux de suicides, aux trois quarts masculins, a baissé de façon importante : environ 40 % entre 1994 et 2016, selon les données standardisées sur l’âge disponibles sur Eurostat. Au total, près de 8 500 suicides ont été recensés en France en 2016, contre 11 994 en 1994.
C'est encore beaucoup trop, évidemment, mais on peut constater une amélioration de la prise en charge.
C'est encore beaucoup trop, évidemment, mais on peut constater une amélioration de la prise en charge.
RonaldMcDonald- Messages : 11677
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
RonaldMcDonald a écrit:Le taux de suicides, aux trois quarts masculins, a baissé de façon importante : environ 40 % entre 1994 et 2016, selon les données standardisées sur l’âge disponibles sur Eurostat. Au total, près de 8 500 suicides ont été recensés en France en 2016, contre 11 994 en 1994.
C'est encore beaucoup trop, évidemment, mais on peut constater une amélioration de la prise en charge.
D'après d'autres sources:
( https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2019/suicide-et-tentative-de-suicides-donnees-nationales-et-regionales)Les troubles psychiatriques, en particulier la dépression et les troubles anxieux, étaient surreprésentés dans les 156 910 certificats de décès mentionnant le suicide comme cause de décès entre 2000 et 2014, comparés aux autres certificats de décès. Le suicide, contrairement aux TS, concerne une forte majorité d'hommes.
Troubles psychiques : 8 000 suicides par an en France
Une personne atteinte de trouble psychique se suicide chaque heure. A l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre, Clubhouse France sort un film, "L'Impasse", pour faire entendre sa voix et surtout proposer une autre issue...
10 octobre 2018 • Par Handicap.fr / E. Dal'Secco
Selon "JAMA Psychiatry"
Les pathologies les plus à risques étaient la dépression (taux de 235 suicides pour 100 000 personnes sur 1 an), la maladie bipolaire (216), la schizophrénie (168). L’usage problématique de drogues suivi d’une hospitalisation était associé à un taux de 116 suicides pour 100 000 personnes sur 1 an, tandis que le taux de suicides sur 90 jours constaté chez les patients hospitalisés pour des causes non psychiatriques était de 11,6 pour 100 000 (14,2 dans la population générale américaine).
https://www.vidal.fr/actualites/20386-hospitalisation-en-psychiatrie-et-risque-suicidaire-importance-d-un-suivi-ambulatoire-juste-apres-la-sortie.html
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Le suicide, contrairement aux TS, concerne une forte majorité d'hommes.
Parce que par chez nous les femmes recourent souvent aux médicaments, ce qui permet de sauver bien des cas. Dans les pays moins favorisés, les toxiques utilisés sont plus redoutables (pesticides, engrais,...), les TS féminines "réussissent" mieux là-bas.
Parce que par chez nous les femmes recourent souvent aux médicaments, ce qui permet de sauver bien des cas. Dans les pays moins favorisés, les toxiques utilisés sont plus redoutables (pesticides, engrais,...), les TS féminines "réussissent" mieux là-bas.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
RonaldMcDonald a écrit:Le taux de suicides, aux trois quarts masculins, a baissé de façon importante : environ 40 % entre 1994 et 2016, selon les données standardisées sur l’âge disponibles sur Eurostat. Au total, près de 8 500 suicides ont été recensés en France en 2016, contre 11 994 en 1994.
C'est encore beaucoup trop, évidemment, mais on peut constater une amélioration de la prise en charge.
Vraiment hyper sceptique sur ces chiffres, 40% ça parait énorme et pas du tout corrélé à l'ambiance générale, à mon avis si on fouille on trouve plein de facteurs parasites, genre changement de méthode dans les comptages, disparition de certains médicaments qui permettaient ce genre de truc, amélioration des prises en charge post TS, etc
Par exemple est-ce que si un anorexique fini par dépérir de sa dénutrition c'est compté dans les S ? il y a plein de petits détails dans le genre qui peuvent modifier les chiffres
Hakaan- Messages : 1088
Date d'inscription : 30/06/2015
Age : 40
Localisation : Avec google map en général
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je ne vois pas comment on peut distinguer un zèbre qui se suicide d'un nonn-zèbre qui se suicide.
Ce qui est certain pour moi c'est que je me sens bien mieux que quand j'avais 19 ans et que si àl'époque j'avais su, pour la zébritude et tout ça, j'aurai trouvé la vie bien plus intéressante.
Ce qui est certain pour moi c'est que je me sens bien mieux que quand j'avais 19 ans et que si àl'époque j'avais su, pour la zébritude et tout ça, j'aurai trouvé la vie bien plus intéressante.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Niederkrotenthaler T, Tran U S, Gould M, Sinyor M, Sumner S, Strauss M J et al. Association of Logic’s hip hop song “1-800-273-8255” with Lifeline calls and suicides in the United States: interrupted time series analysis BMJ 2021; 375 :e067726Trad rapide a écrit:La chanson 1-800-273-8255 de Logic a entraîné une forte augmentation des appels à la ligne d'aide contre le suicide, selon une étude
Une chanson de 2017 du rappeur américain Logic - nommée d'après le numéro de téléphone de la ligne nationale de prévention du suicide des États-Unis - a entraîné une forte augmentation des appels à la ligne d'assistance, ont découvert des chercheurs.
[...]
Dans le BMJ, les chercheurs ont analysé les changements dans les volumes d'appels quotidiens à la ligne d'assistance américaine pendant les périodes où la chanson a attiré l'attention du public, notamment après que des millions de personnes ont vu Logic l'interpréter aux MTV Video Music Awards 2017 et aux Grammy Awards 2018.
Elle a constaté des pics de personnes demandant de l'aide - et une possible diminution des suicides aux États-Unis, estimée à 245 personnes.
Elle a constaté que des dizaines de milliers de personnes ont parlé de la chanson sur les médias sociaux et qu'un peu moins de 10 000 appels supplémentaires ont été passés au service d'assistance téléphonique pendant les périodes de pointe après la sortie de la chanson et les grandes représentations.
Dans la chanson, Logic chante "I want you to be alive" et "it can be so hard, but you gotta live right now", tandis que le clip montre un jeune homme appelant la ligne d'assistance.
Selon les chercheurs, les résultats de l'étude pourraient servir de preuve que la couverture médiatique qui met l'accent sur "l'espoir et le rétablissement" en cas de crise pourrait contribuer à réduire le nombre de décès par suicide.
[...]
https://www.bbc.com/news/world-us-canada-59674306
https://doi.org/10.1136/bmj-2021-067726
Un nouveau numéro national de prévention du suicide
Promis dans le cadre du Ségur de la santé, le 31 14 entre en fonctionnement ce vendredi 1er octobre 2021. Au bout du fil, des professionnels de la psychiatrie, disponibles sept jours sur sept, 24 heures sur 24.
[...]
https://www.gouvernement.fr/un-nouveau-numero-national-de-prevention-du-suicide
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Dans la même veine que le message ci-dessus, mais de ce côté de l'Atlantique, maestro Stromae.
Un nouveau numéro national de prévention du suicide
Promis dans le cadre du Ségur de la santé, le 31 14 entre en fonctionnement ce vendredi 1er octobre 2021. Au bout du fil, des professionnels de la psychiatrie, disponibles sept jours sur sept, 24 heures sur 24.
[...]
https://www.gouvernement.fr/un-nouveau-numero-national-de-prevention-du-suicide
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
- Spoiler:
- Je valide à un petit bémol près:”j’en suis peu fier”.Je vois pas au nom de quoi, en plus que d’avoir des pensées suicidaires, il faudrait se coltiner la honte de les avoir. Un peu dans la lignée du “c’est beau la vie” qui fait sonner le détecteur de connerie de delicatessen. Ça fait un peu double peine.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
- Fi Si loop:
https://personalitygrowth.com/infp-fi-si-loop-what-it-means-and-how-to-break-free/This can sometimes occur under times of stress, especially when the INFP feels like their natural behaviors and actions are not working properly. When they start to focus only on their Fi (Introverted Feeling) and Si (Introverted Sensing), the INFP becomes obsessive over the past as a means of figuring things out. They connect with mistakes and things which happened in the past and start to obsess over the details, even judging themselves harshly and feeling guilty for things they probably shouldn’t. They are searching for answers and solutions by drawing from the past. They are likely to seem very reclusive during this time, developing tunnel vision and trying to focus on things which they normally wouldn’t. While this might not seem serious at first, over long periods of time in their loop the INFP starts to experience severe guilt over their past mistakes. They start to look down on themselves and might feel like they are incapable of improving or making a better future for themselves and those around them. They can become self-critical to the point where they can only see the bad they have done, and can’t find a means of escaping this.- Spoiler:
- What I've Done Linkin Park
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
p2m, pour tout dire, j'ai eu exactement le même déclic à cette ligne, au sujet de la honte toxique. Juste ces quelques mots qui sont de trop, on n'a pas à avoir honte d'un symptome ou d'une maladie, de manière générale, surtout avec la prévalence élevée des troubles dépressifs...
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@Topsy : j'ai été frappé également de la concomitance de sortie entre la chanson de Logic et celle de Stromae. Les temps changeraient-ils?
Et à propos du "j'en suis pas fier" de Stromae : je ne l'entends absolument pas comme vous.
Déjà, vous me semblez aller vite en besogne en assimilant le "j'en suis pas fier" à "j'en ai honte". Ca me paraît pour commencer faire un peu contresens lorsqu'on écoute ses autres textes (et je ne vous ferai pas de procès si d'aventure vous ne les connaissiez que vaguement - le type est extraordinaire pour les visuels et le chorégraphique, je trouve, étonnant pour le contraste musical festivo-dépressif, mais je ne le retiens pas exactement comme un immense parolier, c'est une litote), qui, justement, ne font surtout pas dans la litote, mais au contraire dans un absolu 1er degré, un parler-cash, pour ainsi dire. Tout sauf la litote. Bref, s'il avait pensé "j'en ai honte", je pense qu'il l'aurait dit, tout simplement.
D'autre part, le type est tout de même reconnu pour sa sincérité, ne faisant pas mystère de ses angoisses et de ses noirceurs : je pense que s'il dit "j'en suis pas fier", c'est, tout simplement, qu'il le vit ainsi. Aurait-il dû, "stratégiquement", ne pas l'évoquer pour éviter la couche "honte toxique" (si tant est qu'elle soit là, ce que je ne crois pas) ? Là encore, le mérite que je trouve au texte, c'est de parler honnêtement de lui. Auteur, plutôt que prêcheur, dame patronnesse ou militant, il reste dans sa singularité plutôt que dans le message - et pour le coup, restant singulier, touche bien davantage à l'intime universel que ne l'aurait fait une "chanson à message".
Enfin, et c'est pour moi le plus important, ce "j'en suis pas fier" me semble précisément éviter l'écueil possible de la fascination morbide et mortifère pour le suicide, les cicatrices et autres auto-agressions, auquel n'échappent pas de nombreux mouvements musicaux, je ne vous fais pas la liste. Et, conséquemment, couper court une éventuelle admiration contagieuse pour une "cool-attitude".
Ecrivant ceci, il a l'honnêteté de revenir sur son propre parcours sans faire l'impasse, et au passage, peut s'avérer d'utilité publique : cool.
Ni honte, ni fierté, juste on en cause parce qu'on est humain : j'adhère.
Et à propos du "j'en suis pas fier" de Stromae : je ne l'entends absolument pas comme vous.
Déjà, vous me semblez aller vite en besogne en assimilant le "j'en suis pas fier" à "j'en ai honte". Ca me paraît pour commencer faire un peu contresens lorsqu'on écoute ses autres textes (et je ne vous ferai pas de procès si d'aventure vous ne les connaissiez que vaguement - le type est extraordinaire pour les visuels et le chorégraphique, je trouve, étonnant pour le contraste musical festivo-dépressif, mais je ne le retiens pas exactement comme un immense parolier, c'est une litote), qui, justement, ne font surtout pas dans la litote, mais au contraire dans un absolu 1er degré, un parler-cash, pour ainsi dire. Tout sauf la litote. Bref, s'il avait pensé "j'en ai honte", je pense qu'il l'aurait dit, tout simplement.
D'autre part, le type est tout de même reconnu pour sa sincérité, ne faisant pas mystère de ses angoisses et de ses noirceurs : je pense que s'il dit "j'en suis pas fier", c'est, tout simplement, qu'il le vit ainsi. Aurait-il dû, "stratégiquement", ne pas l'évoquer pour éviter la couche "honte toxique" (si tant est qu'elle soit là, ce que je ne crois pas) ? Là encore, le mérite que je trouve au texte, c'est de parler honnêtement de lui. Auteur, plutôt que prêcheur, dame patronnesse ou militant, il reste dans sa singularité plutôt que dans le message - et pour le coup, restant singulier, touche bien davantage à l'intime universel que ne l'aurait fait une "chanson à message".
Enfin, et c'est pour moi le plus important, ce "j'en suis pas fier" me semble précisément éviter l'écueil possible de la fascination morbide et mortifère pour le suicide, les cicatrices et autres auto-agressions, auquel n'échappent pas de nombreux mouvements musicaux, je ne vous fais pas la liste. Et, conséquemment, couper court une éventuelle admiration contagieuse pour une "cool-attitude".
Ecrivant ceci, il a l'honnêteté de revenir sur son propre parcours sans faire l'impasse, et au passage, peut s'avérer d'utilité publique : cool.
Ni honte, ni fierté, juste on en cause parce qu'on est humain : j'adhère.
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci pour cet éclairage éclairant, Charv, effectivement on ne l'avait pas entendu de la même manière et la nuance que tu apportes, je vais aller cogiter dessus. En tant que concerné, j'ai peut-être aussi du mal à aborder la chanson de façon totalement neutre (biais/subjectivité), mais j'apprécie sa démarche pour ce que tu écris dans la dernière phrase, ainsi que ce refus de la morbidité, oui. Hyper important.
Quant aux mouvements esthétiques qui cultivent explicitement la fascination pour la chose, on ne va pas en faire la liste... comme tu dis.
Quant aux mouvements esthétiques qui cultivent explicitement la fascination pour la chose, on ne va pas en faire la liste... comme tu dis.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
- Pour info :
- parce que ça fait plusieurs fois que je vois le mot « éclairage » mal utilisé: il faut utiliser le mot « éclaircissement » à la place…
C’est tout pour moi
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Vouloir corriger Finch sur la langue, sérieux...
Clin d'oeil à l'avatar et à la signature de Charv :
Clin d'oeil à l'avatar et à la signature de Charv :
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
- Sérieux :
- Oui sérieux ma topsy, il n’est pas le seul, je serais contente moi de savoir que j’utilise mal un mot, et ça arrive. Y’a pas de mal.
https://www.zebrascrossing.net/search?mode=searchbox&search_by=text&search_keywords=Éclairage+&show_results=posts
C’est beau non? Toute cette lumière…
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Sérieux...
ÉCLAIRAGE, subst. masc.
A.− Domaine phys.
[...]
B.− Au fig. Manière particulière de voir, de comprendre, de considérer quelque chose.
https://www.cnrtl.fr/definition/éclairage
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
- Et?:
Éclaircissement : Explication (d'une chose obscure ou douteuse) ; note explicative, renseignement.
Le but de l’éclairage est d’apporter un point de vue différent du sien pour faire entrer la lumière; le but de l’éclaircissement est… de rendre plus clair un point de vue sans connotation lumineuse, le rendre plus compréhensible, moins confus.
Le fait que Finch dise : « merci pour ton éclairage éclairant » veut dire que le point de vue de Charv lui a ouvert les yeux en ayant vu de la lumière, que ça l’a éclairé donc. C’est peut-être le cas après tout.
https://www.question-orthographe.fr/question/doit-on-dire-puis-je-avoir-un-eclaircissement-sur-ce-point-ou-puis-je-avoir-un-eclairage-sur-ce-point/
Ps: je veux bien un cours sur « la » et « l’a » car je trouve ça hard.
Invité- Invité
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Topsy, on me corrige plus souvent que tu ne le crois et je le prends très très bien
"éclairage éclairant" était un pléonasme volontaire de ma part, par ce trait d'humour je soulignais que mon entendement avait été, peut-être, fort limité aux premières écoutes de la chanson et que Charv avait raison en ce que "ne pas être fier" n'était peut-être pas égal à "avoir honte", pour autant.
Voici pour la clarification, l'éclaircissement, que la lumière soit sur vous, et bonne journée à tous !
"éclairage éclairant" était un pléonasme volontaire de ma part, par ce trait d'humour je soulignais que mon entendement avait été, peut-être, fort limité aux premières écoutes de la chanson et que Charv avait raison en ce que "ne pas être fier" n'était peut-être pas égal à "avoir honte", pour autant.
Voici pour la clarification, l'éclaircissement, que la lumière soit sur vous, et bonne journée à tous !
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci pour ta maturité et ton éclaircissement Finch ^^
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
La dépression est une maladie grave. La dépression tue. Mais on peut la traiter.
Exposé de mécanismes à différents niveaux d'organisation et d'explication ici par ex. :
LE CERVEAU A TOUS LES NIVEAUX
SYMPTÔMES, TRAITEMENTS ET CAUSES DE LA DÉPRESSION
https://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_08/i_08_p/i_08_p_dep/i_08_p_dep.html
[Navigation dans les différents niveaux par les onglets en haut à gauche et à droite.]
Exposé de mécanismes à différents niveaux d'organisation et d'explication ici par ex. :
LE CERVEAU A TOUS LES NIVEAUX
SYMPTÔMES, TRAITEMENTS ET CAUSES DE LA DÉPRESSION
https://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_08/i_08_p/i_08_p_dep/i_08_p_dep.html
[Navigation dans les différents niveaux par les onglets en haut à gauche et à droite.]
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
On ne peut pas toujours "la" traiter, il y a DES dépressions. Certaines sont réfractaires aux psychotropes et psychothérapie. Les médocs ne peuvent agir que s'il y a un désordre en neurotransmetteurs. Et la thérapie a ses limites aussi.
Et il n'y a pas forcément de terrain génétique. Une vie horrible peut suffire à déposséder de tout goût de vivre.
Voir les influences environnementales, psychologiques et facteurs génétiques de ton lien Topsy. Les trois ne jouent pas forcément de concert.
Sans parler du fait qu'on met aussi tout et n'importe quoi sous le vocable de "dépression". Il est en réalité très difficile de poser ce diagnostic. Et ce n'est pas parce qu'un médecin généraliste va le dire que c'est correct. Même les psychiatres peuvent longuement douter avant de poser ce diagnostic. Diagnostic qui n'est d'ailleurs pas à coller sur le front.
Et il n'y a pas forcément de terrain génétique. Une vie horrible peut suffire à déposséder de tout goût de vivre.
Voir les influences environnementales, psychologiques et facteurs génétiques de ton lien Topsy. Les trois ne jouent pas forcément de concert.
Sans parler du fait qu'on met aussi tout et n'importe quoi sous le vocable de "dépression". Il est en réalité très difficile de poser ce diagnostic. Et ce n'est pas parce qu'un médecin généraliste va le dire que c'est correct. Même les psychiatres peuvent longuement douter avant de poser ce diagnostic. Diagnostic qui n'est d'ailleurs pas à coller sur le front.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
En 2021, on fêtait les 700 ans de la mort de Dante.
J'ai hésité à en parler, je le fais après en avoir encore entendu parler ce matin.
Primo Levy a tenu et fructifié remarquablement longtemps, malgré les circonstances
Il disait s'être accroché, dans les camps, aux vers de Dante, qu'un ami connaissait.
[L'intrication des rimes des strophes peut aider à la mémorisation.]
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/vous-qui-entrez-laissez-toute-esperance
Accessoirement, des séries (d'émissions) autour de Dante et de son oeuvre :
https://www.franceculture.fr/emissions/series/dans-la-foret-divine-de-dante-alighieri
https://www.franceculture.fr/emissions/series/la-divine-comedie-de-dante
Ça je n'ai pas encore testé, L’Enfer de Dante par Syd matters :
https://www.franceculture.fr/emissions/latelier-fiction/lenfer-de-dante-0
J'ai hésité à en parler, je le fais après en avoir encore entendu parler ce matin.
Primo Levy a tenu et fructifié remarquablement longtemps, malgré les circonstances
Il disait s'être accroché, dans les camps, aux vers de Dante, qu'un ami connaissait.
[L'intrication des rimes des strophes peut aider à la mémorisation.]
C'était le retour de congé maternité d'Adèle Van ReethLA DIVINA COMMEDIA
di Dante Alighieri
INFERNO
CANTO I
[Incomincia la Comedia di Dante Alleghieri di Fiorenza, ne la quale tratta de le pene e punimenti de' vizi e de' meriti e premi de le virtù. Comincia il canto primo de la prima parte la quale si chiama Inferno, nel qual l'auttore fa proemio a tutta l'opera.]
Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura,
ché la diritta via era smarrita.
Ahi quanto a dir qual era è cosa dura
esta selva selvaggia e aspra e forte
che nel pensier rinova la paura!
Tant' è amara che poco è più morte;
ma per trattar del ben ch'i' vi trovai,
dirò de l'altre cose ch'i' v'ho scorte.
[...]
CANTO III
[Canto terzo, nel quale tratta de la porta e de l'entrata de l'inferno e del fiume d'Acheronte, de la pena di coloro che vissero sanza opere di fama degne, e come il demonio Caron li trae in sua nave e come elli parlò a l'auttore; e tocca qui questo vizio ne la persona di papa Cilestino.]
'Per me si va ne la città dolente,
per me si va ne l'etterno dolore,
per me si va tra la perduta gente.
Giustizia mosse il mio alto fattore
fecemi la divina podestate,
la somma sapïenza e 'l primo amore.
Dinanzi a me non fuor cose create
se non etterne, e io etterno duro.
Lasciate ogne speranza, voi ch'entrate'.
[...]
http://danteoslo.ilsegnalibro.com/archivio/Divina_Commedia.pdf
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/vous-qui-entrez-laissez-toute-esperance
Accessoirement, des séries (d'émissions) autour de Dante et de son oeuvre :
https://www.franceculture.fr/emissions/series/dans-la-foret-divine-de-dante-alighieri
https://www.franceculture.fr/emissions/series/la-divine-comedie-de-dante
Ça je n'ai pas encore testé, L’Enfer de Dante par Syd matters :
https://www.franceculture.fr/emissions/latelier-fiction/lenfer-de-dante-0
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Angelina Jolie bluffante dans Girl, Interrupted (et marrante avec sa marionnette).
Un autre, il faudrait que je mette la main sur le recueil de Parker :
RÉSUMÉ
Razors pain you,
Rivers are damp,
Acids stain you,
And drugs cause cramp.
Guns aren't lawful,
Nooses give,
Gas smells awful.
You might as well live.
― Dorothy Parker, Enough Rope
Un autre, il faudrait que je mette la main sur le recueil de Parker :
INSCRIPTION FOR THE CEILING OF A BEDROOM
Daily dawns another day;
I must up, to make my way.
Though I dress and drink and eat,
Move my fingers and my feet,
Learn a little, here and there,
Weep and laugh and sweat and swear,
Hear a song, or watch a stage,
Leave some words upon a page,
Claim a foe, or hail a friend--
Bed awaits me at the end.
Though I go in pride and strength,
I'll come back to bed at length.
Though I walk in blinded woe,
Back to bed I'm bound to go.
High my heart, or bowed my head,
All my days but lead to bed.
Up, and out, and on; and then
Ever back to bed again,
Summer, Winter, Spring, and Fall--
I'm a fool to rise at all!
― Dorothy Parker, Enough Rope
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
À toutes les personnes que j'ai vu partir en sucrette
-So Sûre 2
-So Sûre 2
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Page 10 sur 11 • 1, 2, 3 ... , 9, 10, 11
Sujets similaires
» Dépression existentielle chez petits et grands HQI
» Les petits zèbres à l'école... Comment étiez-vous au primaire ?
» Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
» A propos des tentatives de suicide
» Salut les zèbres . Pas bien saisi comment voir les gens près de chez moi . .... Quelqu'un a une idée ???
» Les petits zèbres à l'école... Comment étiez-vous au primaire ?
» Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
» A propos des tentatives de suicide
» Salut les zèbres . Pas bien saisi comment voir les gens près de chez moi . .... Quelqu'un a une idée ???
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 10 sur 11
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum