Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
+31
madouillon
sencha
Lucile11
Aethos
moi?vraiment?
Lanaka
UK09
enzèbrée
cycliste
mama zèbre
Sanseverina
thierryjanvers
Lido
tyuip
Basilice
Kyphros
Watou
Noumenie Dysnomie
Diaphane
Samaelle
lilali
Eclair Fou
GaiaXIX
Democrite
Ysée
moza
lie
Eolinne
cardamum
Corsaire
the-Art-of-Falling-Apart
35 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Les relations humaines pas facile dans le travail, la vie amoureuse, les relations amicales, sociales... Et la famille ?Avez-vous des relations correctes avec votre famille : par famille, je l'entends au sens élargi, avec oncles, tantes, cousins, etc...Le mal-être que l'on ressent vient souvent du fait de la révélation tardive mais et la famille qui est sensée être un lieu où l'on se construit pour affronter la vie... bof.
Invité- Invité
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Perso., je n'ai jamais été "famille" du tout. Je m'entends bien avec tout le monde, et de ce côté-là, mes rayures sont plutôt à mon avantage : on me demande toujours mon avis car, selon eux, j'ai souvent raison et je me trompe rarement.
Mais je ne suis pas proche de ma famille, je préfère être entouré de mes amis. Ma famille se limite à mes parents et mon frère.
Il me semble que ma mère est une zèbre, je ne sais pas si c'est vrai, elle dit se reconnaître mais n'a jamais été testée.
Je me suis toujours fait ch... dans les réunions familiales, et pour ce qui est des fêtes, je préfère faire ça avec mes amis plutôt que de me foutre un chapeau sur la tête et danser la Chenille qui Redémarre...
Quand ma famille me reproche d'être distant ou de m'éloigner, je leur réponds que j'ai 23 ans, célibataire, étudiant, sans trop d'idées sur l'avenir, donc que j'ai ma vie à faire, point barre.
Encore hier, j'ai zappé un baptême (désolé mais rien à foutre...) pour préférer aller voir un de mes amis d'enfance en train de percer dans le monde du spectacle, aller voir son one-man show et discuter du bon vieux temps...
Sans faire de psychologie de comptoir, je dirais que ma vraie famille, ce sont mes amis. (et bien évidemment parents + frère, mais pas plus).
Mais je ne suis pas proche de ma famille, je préfère être entouré de mes amis. Ma famille se limite à mes parents et mon frère.
Il me semble que ma mère est une zèbre, je ne sais pas si c'est vrai, elle dit se reconnaître mais n'a jamais été testée.
Je me suis toujours fait ch... dans les réunions familiales, et pour ce qui est des fêtes, je préfère faire ça avec mes amis plutôt que de me foutre un chapeau sur la tête et danser la Chenille qui Redémarre...
Quand ma famille me reproche d'être distant ou de m'éloigner, je leur réponds que j'ai 23 ans, célibataire, étudiant, sans trop d'idées sur l'avenir, donc que j'ai ma vie à faire, point barre.
Encore hier, j'ai zappé un baptême (désolé mais rien à foutre...) pour préférer aller voir un de mes amis d'enfance en train de percer dans le monde du spectacle, aller voir son one-man show et discuter du bon vieux temps...
Sans faire de psychologie de comptoir, je dirais que ma vraie famille, ce sont mes amis. (et bien évidemment parents + frère, mais pas plus).
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
J'ai de la chance, chez moi, à la fois il y a plein de zèbres (père, frère, sœur, beau frère, neveu, nièce, un oncle, une tante, peut être ma grand mère, amis de la famille... et ma fiancée et une bonne part de sa belle famille) et à la fois on s'entend relativement bien en général mais en plus au sein de la famille proche l'entente est tout simplement géniale, surtout dans la fratrie. (à quelques détails près, bien sûr, tout n'est pas toujours parfait mais presque)
Bon, c'est bien tout ça, mais ça n'a pas toujours été si rose... En fait, bien que né entouré de zèbres (qui s'ignoraient cela dit), j'ai peut être été trop différent ou que sais-je, en tous cas petit j'ai un peu fait exploser cette ambiance, apportant le chaos que je faisais régner à l'école jusque dans ma maison... Ce passage est heureusement terminé et on est aujourd'hui terriblement soudés.
Bon, c'est bien tout ça, mais ça n'a pas toujours été si rose... En fait, bien que né entouré de zèbres (qui s'ignoraient cela dit), j'ai peut être été trop différent ou que sais-je, en tous cas petit j'ai un peu fait exploser cette ambiance, apportant le chaos que je faisais régner à l'école jusque dans ma maison... Ce passage est heureusement terminé et on est aujourd'hui terriblement soudés.
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
moi je suis au fond ou presque...
voilà, j'ai 32 ans, 2 enfants de 4 ans et 2 ans, parcours universitaire, mais au chomage, pas besoin de vous faire m'inventaire, plusieurs boulot, je pars vite,etc.
Bref, je viens de découvrir ma zébritude, genre depuis 1 mois quoi!
et là, ben je déprime sec... en recherche d'emploi, je suis à la maison, j'en ai marre de faire à manger, faire le ménage, la cuisine, ce train train quotidien, pas d'argent pour sortir (vive Internet heureusement ), mon plus petit a une pneumonie depuis 3 mois (vive l'incompétence des médecins). je m'appauvris intellectuellement, je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie, je meurs à petit feu, je n'ai plus le gout à jouer avec mes enfants, je m'occupe d'eux tel un robot, je ne fais plus l'amour avec mon mari car si je ne suis pas à 200 % sur tous les plans, je ne peux pas, j'ai un degré d'exigence de folie!
le seul moment ou je suis bien, c'est le soir, à partir de minuit ou tout le monde est couché, le silence regne dans la maison, et je peux LIRE!!!
Mon mari me dit que d'etre "intelligente" c'est une chance, ben oui le contraire c moins marrant c sur. Mais a coté, il ne fait rien pour s'intéresser à cette particularité...
J'ai de fortes raisons de croire que mes 2 enfants prennent le même chemin que moi, et cela me déstabilise : j'arrive pas à me gérer alors comment les gérer eux???!
Ma mère quant à elle m'a bien envoyé ch..."t'es intelligente et alors, ca va changer quoi? tu devrais avoir du travail alors! ", bref, sans commentaire...
Mon pere s'en balance totalement également, il est trop occupé a vivre avec sa nouvelle copine qui le coupe de sa famille et lui pompe son argent...
voilà, donc en gros, des idées tres noires me traversent...
actuellement : mes 2 fils retournent la maison a volonté, mon mari est sur le canapé car hs? et moi je suis ici...c déprimant...
ah oui, mes amis...un ami n'est qu'un ami...et avec mes 2 monstres, je me coupe peu a peu d'eux...
cardamum- Messages : 10
Date d'inscription : 15/01/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Bonsoir Cardamum,
Je n'ai pas eu la chance d'avoir des enfants mais diplômée et au chomdu, j'ai connu pendant un long moment; d'autant que suis ce qu'on appelle une sur-diplômée. Et quand on est une gonzesse, ça fait mauvais genre pour certains(e)s. Et blonde en plus !!!!!!!!!!! c'est vrai que la vie professionnelle est difficile pour les NZ et les Z encore plus je pense( je raccourcis et j'use des abréviations car c'est plus court à écrire). Petit à petit, j'arrive à faire mon bonhomme de chemin en multipliant les jobs et les projets bénévoles, histoire d'occuper mes méninges qui réclament de l'action et sur des plans diversifiés. La révélation de ma sur-douance m'a assenée une bonne claque d'autant que ma famille était au courant depuis 35 ans....no comment. Une fois la stupeur passée, je me suis acceptée petit à petit et je vois les autres différemment. Ici, tu pourras partager tes interrogations et tes doutes sans être jugée.
C'est vrai qu'il est difficile de vivre sur la même planète en étant dans un monde parallèle, d'autant que les NZ ne sont pas toujours enclins à être compréhensifs. Mais il y en a tout de même... peut-être parce que certains sont zébrés et l'ignorent, ou ne le disent pas par pudeur, ou pour une autre raison.
Petit à petit, en multipliant les jobs ( je suis dans la formation professionnelle ), et les occupations bénévoles, je suis arrivée à me faire un CV avec des expériences que des recruteurs peuvent rechercher. Ils piochent dans ce qui les intéresse...
En tout cas, dis-toi que tu n'es pas seule dans ce cas. Certes, la non(acceptation par la famille n'est pas agréable à encaisser...( je connais aussi
A bientôt sur la toile
Marie-Laure
Je n'ai pas eu la chance d'avoir des enfants mais diplômée et au chomdu, j'ai connu pendant un long moment; d'autant que suis ce qu'on appelle une sur-diplômée. Et quand on est une gonzesse, ça fait mauvais genre pour certains(e)s. Et blonde en plus !!!!!!!!!!! c'est vrai que la vie professionnelle est difficile pour les NZ et les Z encore plus je pense( je raccourcis et j'use des abréviations car c'est plus court à écrire). Petit à petit, j'arrive à faire mon bonhomme de chemin en multipliant les jobs et les projets bénévoles, histoire d'occuper mes méninges qui réclament de l'action et sur des plans diversifiés. La révélation de ma sur-douance m'a assenée une bonne claque d'autant que ma famille était au courant depuis 35 ans....no comment. Une fois la stupeur passée, je me suis acceptée petit à petit et je vois les autres différemment. Ici, tu pourras partager tes interrogations et tes doutes sans être jugée.
C'est vrai qu'il est difficile de vivre sur la même planète en étant dans un monde parallèle, d'autant que les NZ ne sont pas toujours enclins à être compréhensifs. Mais il y en a tout de même... peut-être parce que certains sont zébrés et l'ignorent, ou ne le disent pas par pudeur, ou pour une autre raison.
Petit à petit, en multipliant les jobs ( je suis dans la formation professionnelle ), et les occupations bénévoles, je suis arrivée à me faire un CV avec des expériences que des recruteurs peuvent rechercher. Ils piochent dans ce qui les intéresse...
En tout cas, dis-toi que tu n'es pas seule dans ce cas. Certes, la non(acceptation par la famille n'est pas agréable à encaisser...( je connais aussi
A bientôt sur la toile
Marie-Laure
Invité- Invité
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Pas de famille ... Et juste 2 de mes trois enfants (l'autre rejette rejette ma zébritude)
Un ami ... vrai.
Je pense que je ne sais plus me socialiser. La différence que j'ai portée tant de temps a fini par me couvrir d'un gangue de matière si dure ...
_________________
"Il y a beaucoup de gens dont la facilité de parler ne vient que de l'impuissance de se taire." Cyrano de Bergerac
Un ami ... vrai.
Je pense que je ne sais plus me socialiser. La différence que j'ai portée tant de temps a fini par me couvrir d'un gangue de matière si dure ...
_________________
"Il y a beaucoup de gens dont la facilité de parler ne vient que de l'impuissance de se taire." Cyrano de Bergerac
Invité- Invité
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
je n'ai jamais été très "famille", et des désaccords et disputes au sein de ma famille, au sens large, ont de toute facon eu raison du peu de moments que l'on avait ensemble. Ma mère n'a plus parlé à la sienne depuis 15 ans en dehors de la présence de leurs avocats, et vu que je sousponne ma possible zébritude de venir de par là, je pense que ca a surement quelques petites choses à y voir. Coté paternel, c'est surtout une distance géographique aujourd'hui, mais des questions d'héritage ont aussi provoquer de graves conflits, à présent réglès en partie mais qui laissent néanmoins des traces.
Personnellement, j'étais très proche, enfant, de la branche maternelle de ma famille, surtout de ma grand mère, avant que le clash survienne, mais après, je n'ai pas eu la volonté de maintenir des liens, je pense que j'étais trop jeune pour ca. J'avais aussi des affinités avec une tante coté paternel, et c'est la distance qui y a mis fin à l'adolescence. Et pour le reste, rien. A présent, je n'ai aucune idée de ce que deviennent mes cousins, cousines, oncles, tantes, grands parents, et je ne me sens pas vraiment concernés par eux.
Coté famille proche, j'ai eu des relations tres conflictuelles et distantes avec mes parents et mes soeurs pendant toute l'adolescence, et la reconstruction est tout juste achevée. Aujourd'hui je suis très proche de mes parents, et de ma grande soeur, un peu moins de ma petite soeur, mais j'essaye de me rattraper pour ne pas avoir été une bonne grande soeur pendant si longtemps. Seule la distance nous sépare, Belgique -> Lyon, 800 bornes, dur. Mais Heureusement, y'a le TGV !
Enfin coté belle-famille, je m'entends assez bien avec eux, mais ils sont tout l'opposé des Z, terre à terre, très attachés au matériel, rarement intéressés, et jamais concernés, par ce qui se trouve hors de chez eux, aussi, bien que ce soit des personnes très gentilles et attentionnées, elles sont assez peu intéressantes, même si j'ai honte de reconnaitre que je pense ainsi ... Une fois sorti des banalités, la discussion est quasi impossible, quelque soit le sujet. Etant une famille italienne, ils sont tous très proches, et moi, n'étant pas très "famille", je me répète, je n'ai pas trop trouvé de place parmi eux et je m'arrange pour les voir uniquement lorsque c'est nécessaire.
Pour conclure je dirais que, en famille comme ailleurs, je privilégie la qualité plutot que la quantité, et les contacts, partages et affinités avec ma famille proche me suffisent et me conviennent tout à fait.
Personnellement, j'étais très proche, enfant, de la branche maternelle de ma famille, surtout de ma grand mère, avant que le clash survienne, mais après, je n'ai pas eu la volonté de maintenir des liens, je pense que j'étais trop jeune pour ca. J'avais aussi des affinités avec une tante coté paternel, et c'est la distance qui y a mis fin à l'adolescence. Et pour le reste, rien. A présent, je n'ai aucune idée de ce que deviennent mes cousins, cousines, oncles, tantes, grands parents, et je ne me sens pas vraiment concernés par eux.
Coté famille proche, j'ai eu des relations tres conflictuelles et distantes avec mes parents et mes soeurs pendant toute l'adolescence, et la reconstruction est tout juste achevée. Aujourd'hui je suis très proche de mes parents, et de ma grande soeur, un peu moins de ma petite soeur, mais j'essaye de me rattraper pour ne pas avoir été une bonne grande soeur pendant si longtemps. Seule la distance nous sépare, Belgique -> Lyon, 800 bornes, dur. Mais Heureusement, y'a le TGV !
Enfin coté belle-famille, je m'entends assez bien avec eux, mais ils sont tout l'opposé des Z, terre à terre, très attachés au matériel, rarement intéressés, et jamais concernés, par ce qui se trouve hors de chez eux, aussi, bien que ce soit des personnes très gentilles et attentionnées, elles sont assez peu intéressantes, même si j'ai honte de reconnaitre que je pense ainsi ... Une fois sorti des banalités, la discussion est quasi impossible, quelque soit le sujet. Etant une famille italienne, ils sont tous très proches, et moi, n'étant pas très "famille", je me répète, je n'ai pas trop trouvé de place parmi eux et je m'arrange pour les voir uniquement lorsque c'est nécessaire.
Pour conclure je dirais que, en famille comme ailleurs, je privilégie la qualité plutot que la quantité, et les contacts, partages et affinités avec ma famille proche me suffisent et me conviennent tout à fait.
Eolinne- Messages : 32
Date d'inscription : 17/01/2012
Age : 36
Localisation : Lyon / France
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Un peu comme Rémi sans famille: ma famille à moi c'est celle que j'ai choisi même au sein de ceux qui partagent mon patronyme et mes gènes. Je me sens investie d'une mission de protection envers mes frères et soeurs. Mes enfants, mon mari, mes amis ceux qui m'acceptent sans vouloir me faire rentrer dans le moule!
lie- Messages : 117
Date d'inscription : 23/12/2011
Localisation : Toulouse
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Au niveau famille, je dois avoir eu beaucoup de chance. Enfin vous me direz.
On va en éliminer la moitié : du côté de mon père je ne connais plus personne. Je connaissais ma grand mère de son vivant, et je sais qu'il y a un peintre dans mes oncles, mais pas plus.
Mon père est peut être zèbre, mais je ne le vois quasiment plus du tout, et il est trop décalé et on a plus vraiment de relation correcte depuis le divorce de mes parents.
Niveau maternel c'est tout le contraire. Je viens d'une famille qui cultive le "soyons soudés". Du coup, on se voit régulièrement, baptèmes, communions, mariages, anniversaires quand on habite pas trop loin... Cette année par exemple 4 naissances sont prévues, et là dedans je compte aussi bien mes cousins germains que les cousins de ma mère etc... C'est une grande famille.
J'ai de bons rapports avec quelques uns dans la famille. Pas des contacts fréquents, non, car on vit nos vies, mais des contacts sincères, parce qu'on se connait depuis longtemps. Ca me permet par exemple de parler de choses comme la zébritude en sachant que je ne serai pas jugée, tant que je choisis à qui j'en parle. Certains sont plus ouverts que d'autres.
Niveau zébritude, j'ai un cousin de ma mère qui est clairement zèbre. Il a du être testé petit, ses parents l'ont porté toute sa vie vers les bonnes écoles, adaptées, avec stimulation hors cours... etc. Je n'ai moi même été diagnostiquée que très tardivement, mais ayant quelques années de plus que mon zébrillon de cousin, je crois qu'ils regardaient un peu ma progression de loin. Il y a peut être d'autres zèbres, mais je ne saurais pas affirmer quoique ce soit. Ce n'est pas quelque chose dont on parlerait facilement.
Pour résumer, niveau contacts, c'est peu fréquent, mais c'est directement dans le vif avec ceux avec qui ca colle, pour des échanges souvent positifs et profonds. Avec d'autres, on est cordial sans plus, comme avec ma grand mère qui soude la famille mais qui est trop religieuse pour que j'ose lui expliquer ma vie :p
On va en éliminer la moitié : du côté de mon père je ne connais plus personne. Je connaissais ma grand mère de son vivant, et je sais qu'il y a un peintre dans mes oncles, mais pas plus.
Mon père est peut être zèbre, mais je ne le vois quasiment plus du tout, et il est trop décalé et on a plus vraiment de relation correcte depuis le divorce de mes parents.
Niveau maternel c'est tout le contraire. Je viens d'une famille qui cultive le "soyons soudés". Du coup, on se voit régulièrement, baptèmes, communions, mariages, anniversaires quand on habite pas trop loin... Cette année par exemple 4 naissances sont prévues, et là dedans je compte aussi bien mes cousins germains que les cousins de ma mère etc... C'est une grande famille.
J'ai de bons rapports avec quelques uns dans la famille. Pas des contacts fréquents, non, car on vit nos vies, mais des contacts sincères, parce qu'on se connait depuis longtemps. Ca me permet par exemple de parler de choses comme la zébritude en sachant que je ne serai pas jugée, tant que je choisis à qui j'en parle. Certains sont plus ouverts que d'autres.
Niveau zébritude, j'ai un cousin de ma mère qui est clairement zèbre. Il a du être testé petit, ses parents l'ont porté toute sa vie vers les bonnes écoles, adaptées, avec stimulation hors cours... etc. Je n'ai moi même été diagnostiquée que très tardivement, mais ayant quelques années de plus que mon zébrillon de cousin, je crois qu'ils regardaient un peu ma progression de loin. Il y a peut être d'autres zèbres, mais je ne saurais pas affirmer quoique ce soit. Ce n'est pas quelque chose dont on parlerait facilement.
Pour résumer, niveau contacts, c'est peu fréquent, mais c'est directement dans le vif avec ceux avec qui ca colle, pour des échanges souvent positifs et profonds. Avec d'autres, on est cordial sans plus, comme avec ma grand mère qui soude la famille mais qui est trop religieuse pour que j'ose lui expliquer ma vie :p
moza- Messages : 85
Date d'inscription : 09/11/2011
Localisation : Scandinavie
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
L'impression nette d'être la seule personne un peu "famille" de ma famille. Du coup je ne vois quasiment jamais personne. J'ai appris à faire le deuil de ce que je souhaitais pour profiter de ce que j'ai et à me protéger des néfastes.
Les relations sont correctes puisqu'elles me conviennent et que j'ai trouvé un équilibre. Il y a ceux que je ne vois jamais, ceux que je cadre fortement et ceux avec qui ça va très bien. Je m'intéresse uniquement au dernier groupe.
@ cardamum : bon courage ! As-tu tenté une langue étrangère via un support audio ou internet ? Un mois c'est pas beaucoup, normal que ça te chambouleverse !
Les relations sont correctes puisqu'elles me conviennent et que j'ai trouvé un équilibre. Il y a ceux que je ne vois jamais, ceux que je cadre fortement et ceux avec qui ça va très bien. Je m'intéresse uniquement au dernier groupe.
@ cardamum : bon courage ! As-tu tenté une langue étrangère via un support audio ou internet ? Un mois c'est pas beaucoup, normal que ça te chambouleverse !
Invité- Invité
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
@ cardamum : pas facile, ta situation, c'est sûr ! Accroches-toi (je sais, c'est facile à dire), j'espère que cela va aller mieux (ce que je pense), tu as un passage à vide. J'en veux pour preuve que tes petits zébrillons, tu t'en occupes comme un robot, signe que tu es très fatiguée moralement (/me trompe-je ?) et on le serait à moins. Donc, courage à toi. Je suis une mère tout comme toi et j'ai connu aussi des moments comme ça (mes enfants ont 2ans et 9 mois). Mais crois à ce que dis Marie-Laure, tu vas finir par y arriver niveau job !! C'est malheureusement un passage de M.....
Sinon, pour revenir au sujet : moi, la famille, ça va bien : on est peu : mes deux zèbres (enfin, la toute petite, je ne sais pas encore, elle n'a quand même que 9 mois, par contre pour l'autre j'ai très peu de doutes vu qu'elle parle parfaitement à 27 mois, qu'elle conjuge les verbes à plusieurs temps et qu'elle utilise déjà les adverbes et autres locutions telles que "quand même" "en tout cas" etc et qu'elle parle en "je" ou en "j'ai fait") mon mari, mon père et ??? ben personne d'autre.
Les autres (oncle, tante, cousin, etc), je les ai éliminés de ma vie car vraiment, ils me bouffaient trop d'énergie et de temps, même s'ils sont gentils. J'ai donc mis quelques gardes-fous. Ma règle, c'est "je viens aux invitations" pour autant que cela dise à mon mari, que ce soit l'occasion de rire un coup et en aucun cas un truc genre baptême ou autre (je fais une exception pour les mariages car j'aime bien les mariages, c'est mon côté midinette).
On voit aussi de temps en temps la famille de mon mari, par souci d'égalité et pour les petites qui s'entendent bien avec, après tout, elles ont le droit de développer des liens aussi.
Heureusement, mon mari et moi avons tous deux des jobs très prenants, donc on l'utilise comme excuse (oui, on est fatigués le week-end et donc on ne veut pas voir de monde... )
Des amis : trois (oui, j'ai de la chance)
voili voilou
Sinon, pour revenir au sujet : moi, la famille, ça va bien : on est peu : mes deux zèbres (enfin, la toute petite, je ne sais pas encore, elle n'a quand même que 9 mois, par contre pour l'autre j'ai très peu de doutes vu qu'elle parle parfaitement à 27 mois, qu'elle conjuge les verbes à plusieurs temps et qu'elle utilise déjà les adverbes et autres locutions telles que "quand même" "en tout cas" etc et qu'elle parle en "je" ou en "j'ai fait") mon mari, mon père et ??? ben personne d'autre.
Les autres (oncle, tante, cousin, etc), je les ai éliminés de ma vie car vraiment, ils me bouffaient trop d'énergie et de temps, même s'ils sont gentils. J'ai donc mis quelques gardes-fous. Ma règle, c'est "je viens aux invitations" pour autant que cela dise à mon mari, que ce soit l'occasion de rire un coup et en aucun cas un truc genre baptême ou autre (je fais une exception pour les mariages car j'aime bien les mariages, c'est mon côté midinette).
On voit aussi de temps en temps la famille de mon mari, par souci d'égalité et pour les petites qui s'entendent bien avec, après tout, elles ont le droit de développer des liens aussi.
Heureusement, mon mari et moi avons tous deux des jobs très prenants, donc on l'utilise comme excuse (oui, on est fatigués le week-end et donc on ne veut pas voir de monde... )
Des amis : trois (oui, j'ai de la chance)
voili voilou
Ysée- Messages : 71
Date d'inscription : 04/01/2011
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Surdiplômée, crise professionnelle. Chômage. Le monde de l'entreprise difficile à gérer.
Maintenant que je sais mon côté rayé, je comprends mieux tout ça.
J'ai rénoncé pour l'instant à faire une carrière dans mon domaine de compétences, vit plus une vie apaisée entre mes enfants, mon jardin et ma passion pour les arts. Je verrai ce qu'il en ressort (si la vie me laisse ce choix). J'ai décidé depuis qq années d'être plus dans le "carpe diem" que dans la projection des problèmes possibles dans le futur.
Côté famille, je suis loin donc peu de contacts. Ma famille proche (frères, parents) cela s'arrange, j'ai eu qq difficulté à accepter nos défauts familiaux, qui sont en fait les affres des zèbres, je le sais maintenant.
Côté famille large, il y a toujours une gêne, je ne me suis jamais sentie acceptée et comprise. Toujours en décalage, jugement de ce que j'exprime... Je sais que certains me trouvent arrogante (vocabulaire qui pour eux est de l'esbrouffe en gros...), les autres se comportent de la même façopn (grosse gêne quand je parle avec eux) mais je ne sais pas ce qu'ils ont en tête. J'ai compris que ma vie n'est plus avec eux, je vais donc aux réunions de famille par convention plus que par plaisir réel de les revoir. Peut être que la découverte de la douance va apaiser tout ça, puisque je n'ai revu personne depuis cette découverte. A suivre donc...
Maintenant que je sais mon côté rayé, je comprends mieux tout ça.
J'ai rénoncé pour l'instant à faire une carrière dans mon domaine de compétences, vit plus une vie apaisée entre mes enfants, mon jardin et ma passion pour les arts. Je verrai ce qu'il en ressort (si la vie me laisse ce choix). J'ai décidé depuis qq années d'être plus dans le "carpe diem" que dans la projection des problèmes possibles dans le futur.
Côté famille, je suis loin donc peu de contacts. Ma famille proche (frères, parents) cela s'arrange, j'ai eu qq difficulté à accepter nos défauts familiaux, qui sont en fait les affres des zèbres, je le sais maintenant.
Côté famille large, il y a toujours une gêne, je ne me suis jamais sentie acceptée et comprise. Toujours en décalage, jugement de ce que j'exprime... Je sais que certains me trouvent arrogante (vocabulaire qui pour eux est de l'esbrouffe en gros...), les autres se comportent de la même façopn (grosse gêne quand je parle avec eux) mais je ne sais pas ce qu'ils ont en tête. J'ai compris que ma vie n'est plus avec eux, je vais donc aux réunions de famille par convention plus que par plaisir réel de les revoir. Peut être que la découverte de la douance va apaiser tout ça, puisque je n'ai revu personne depuis cette découverte. A suivre donc...
Dernière édition par Democrite le Ven 2 Mar 2012 - 19:18, édité 1 fois (Raison : corrections des fautes....)
Democrite- Messages : 95
Date d'inscription : 22/02/2012
Age : 50
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Chez moi on est 2 jeunes zèbres pour deux parents normaux et on en est à une guerre de clan car nos parents ne nous comprennent pas et ils ont toujours un discours moralisateur vis-à-vis des deux zèbres que nous sommes alors que nous déplorons qu'ils ne nous comprennent pas, voilà.
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Avec ma famille, c'est juste l'horreur.
Bon, pour commencer, le climat entre mes parents n'a pratiquement jamais été au beau fixe, ce qui n'aide pas. Mon père ne cessait de me crier dessus quand j'étais malade et que, comme j'étais petite et risquait une hypoglycémie et déshydratation à cause de nombreux vomissements, il fallait me descendre à l'hôpital. Donc là, niveau confiance en soi, c'était mal parti.
Ma mère, quant à elle, elle a beau dire qu'on est très proche à cause de ma santé qui a été fragile durant 18 ans, mais j'ai toujours senti un grand fossé entre ce qu'elle dit et ce qu'elle pense. Je ne compte plus les exemples flagrants dans lesquels elle semble préférer mon frère. Il m'insulte, me frappe ? Soit il bénéficie de l'excuse qu'il était jeune ou jaloux parce que j'étais toujours à l'hôpital et qu'elle, elle était avec moi. Je refuse de lui ramener un paquet de cigarettes du centre commercial, alors que je rentre et que mes parents restent un peu plus longtemps ? Je suis méchante, la pire des filles.
Ce qui m'a le plus choquée dans son comportement, c'était une des nombreuses fois où il fréquentait de mauvaises personnes, il m'avait menacée de me tuer sur le retour de l'école. Je devais avoir une douzaine d'années. Ayant marre de la passivité de mes parents et commençant par avoir vraiment peur, j'ai décidé de me terrer dans le silence lorsque mes parents sont rentrés des commissions. Inquiète, ma mère m'a demandé si mon frère m'avait fait quelque chose. J'ai hoché pour acquiescer (oui avec les menaces, il y a toujours eu des coups et insultes qui ont plu). Voilà qu'elle commence à me demander s'il m'a touchée (sexuellement parlant donc). Je ne réagis pas, avant de répondre que je n'ai pas droit de lui dire, sinon il va se venger. Après dix minutes, je lui crache le morceau. Sa réponse ? "Oh ça, ce n'est pas grave !" et s'en va vaquer à ses occupations habituelles.
Aussi à chaque fois que l'on m'ordonne de faire quelque chose, mes parents me gueulent dessus tout de suite, alors qu'avec mon frère, soit il lui font ce qu'à moi ils me forcent à faire (ranger ce que j'ai déplacé quand j'ai mangé ou mes affaires etc...), soit ils le lui demandent tout gentiment et finissent quand même par faire la corvée puisqu'il ne la fait pas. Leur réponse quand je sors cet exemple ? "On parle de TOI et pas de ton frère. Ne prends pas exemple sur les autres."
Résultat, plus les années passent, plus je me sens comme l'enfant en trop, comme l'enfant qui n'aurait jamais dû naître. L'enfant de trop après la perte d'un frère né prématurément et qui n'a pas survécu 5 minutes.
Et bien sûr, ils ne nient pas mon intelligence, puisque pour eux, un problème en informatique et me voilà affublée de la casquette d'informaticienne. Alors qu'à contrario, quand je donne mon avis sur un choix ou une situation, ils ne l'écoutent jamais et après, viennent se plaindre parce qu'évidemment, ça leur retombe dessus et j'avais raison.
Avec ma grand-mère, c'est encore plus hypocrite. Petite, elle me disait : "Plus tard, tu seras mannequin." A 4 ans, ça fait plaisir et sourire. A 22 ans, en y repensant, on comprend que c'était du foutage de gueule. Comment une fille, aveugle d'un œil, qui louchait à l'époque, avec d'énormes lunettes et verres en cul de bouteilles et un problème de marche aurait pu monter sur les podiums ? Sa dernière vanne en date a été quand j'ai été reçue par une personne haut placée après avoir écrit une lettre de recommandation : "Tu vas devenir la prochaine présidente ! Tu vas remplacer Calmy-Rey !".
Je n'attends qu'une chose, gagner suffisamment ma vie pour prendre mon indépendance parce que ma famille me tape littéralement sur le système après toutes ces années.
Bon, pour commencer, le climat entre mes parents n'a pratiquement jamais été au beau fixe, ce qui n'aide pas. Mon père ne cessait de me crier dessus quand j'étais malade et que, comme j'étais petite et risquait une hypoglycémie et déshydratation à cause de nombreux vomissements, il fallait me descendre à l'hôpital. Donc là, niveau confiance en soi, c'était mal parti.
Ma mère, quant à elle, elle a beau dire qu'on est très proche à cause de ma santé qui a été fragile durant 18 ans, mais j'ai toujours senti un grand fossé entre ce qu'elle dit et ce qu'elle pense. Je ne compte plus les exemples flagrants dans lesquels elle semble préférer mon frère. Il m'insulte, me frappe ? Soit il bénéficie de l'excuse qu'il était jeune ou jaloux parce que j'étais toujours à l'hôpital et qu'elle, elle était avec moi. Je refuse de lui ramener un paquet de cigarettes du centre commercial, alors que je rentre et que mes parents restent un peu plus longtemps ? Je suis méchante, la pire des filles.
Ce qui m'a le plus choquée dans son comportement, c'était une des nombreuses fois où il fréquentait de mauvaises personnes, il m'avait menacée de me tuer sur le retour de l'école. Je devais avoir une douzaine d'années. Ayant marre de la passivité de mes parents et commençant par avoir vraiment peur, j'ai décidé de me terrer dans le silence lorsque mes parents sont rentrés des commissions. Inquiète, ma mère m'a demandé si mon frère m'avait fait quelque chose. J'ai hoché pour acquiescer (oui avec les menaces, il y a toujours eu des coups et insultes qui ont plu). Voilà qu'elle commence à me demander s'il m'a touchée (sexuellement parlant donc). Je ne réagis pas, avant de répondre que je n'ai pas droit de lui dire, sinon il va se venger. Après dix minutes, je lui crache le morceau. Sa réponse ? "Oh ça, ce n'est pas grave !" et s'en va vaquer à ses occupations habituelles.
Aussi à chaque fois que l'on m'ordonne de faire quelque chose, mes parents me gueulent dessus tout de suite, alors qu'avec mon frère, soit il lui font ce qu'à moi ils me forcent à faire (ranger ce que j'ai déplacé quand j'ai mangé ou mes affaires etc...), soit ils le lui demandent tout gentiment et finissent quand même par faire la corvée puisqu'il ne la fait pas. Leur réponse quand je sors cet exemple ? "On parle de TOI et pas de ton frère. Ne prends pas exemple sur les autres."
Résultat, plus les années passent, plus je me sens comme l'enfant en trop, comme l'enfant qui n'aurait jamais dû naître. L'enfant de trop après la perte d'un frère né prématurément et qui n'a pas survécu 5 minutes.
Et bien sûr, ils ne nient pas mon intelligence, puisque pour eux, un problème en informatique et me voilà affublée de la casquette d'informaticienne. Alors qu'à contrario, quand je donne mon avis sur un choix ou une situation, ils ne l'écoutent jamais et après, viennent se plaindre parce qu'évidemment, ça leur retombe dessus et j'avais raison.
Avec ma grand-mère, c'est encore plus hypocrite. Petite, elle me disait : "Plus tard, tu seras mannequin." A 4 ans, ça fait plaisir et sourire. A 22 ans, en y repensant, on comprend que c'était du foutage de gueule. Comment une fille, aveugle d'un œil, qui louchait à l'époque, avec d'énormes lunettes et verres en cul de bouteilles et un problème de marche aurait pu monter sur les podiums ? Sa dernière vanne en date a été quand j'ai été reçue par une personne haut placée après avoir écrit une lettre de recommandation : "Tu vas devenir la prochaine présidente ! Tu vas remplacer Calmy-Rey !".
Je n'attends qu'une chose, gagner suffisamment ma vie pour prendre mon indépendance parce que ma famille me tape littéralement sur le système après toutes ces années.
Eclair Fou- Messages : 429
Date d'inscription : 02/12/2011
Age : 34
Localisation : Genève, Suisse
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Ma famille : un père décédé en 2010 avec qui j'étais très complice mais pas très physique (câlins et compagnie) et qui m'adorait et que j'adorais, une mère avec qui pendant l'adolescence cela n'a jamais été l'ambiance cordiale.
Une soeur : jalouse de moi car mon père m'a préféré à elle, adore me raconter des histoires mais inlassablement soit c'est du raconté/amplifié soit du mensonge pour cacher sa misère. Pas de relation proche.
Quatre frères :
- le premier que je soupçonne d'être un THQI qui a vécu un drame et s'est enfoncé dans la drogue. Je pense également qu'il n'a pas su gérer ce THQI et que ça a ajouté de quoi le pousser vers le bas.
- le second avec qui je peux parler presque de tout et qui a un avis sur la douance mais pour lui c'est une histoire d'enfants indigos venus changer le monde (bref je ris mais lui rit pas)
- le troisième, ancien alcoolique, à fond dans sa religion, je ne le calcule pas
- le dernier, homosexuel refoulé, très inaccessible.
Ma nièce, mes neveux dont un neveu avec qui je suis hyper complice. Il est extrêmement précoce et a un mode de fonctionnement similaire au mien. Il a 7 ans et je le pense surdoué. Il n'y a pas que moi car je ne le vois pas au quotidien mais sa grande soeur et un de mes frères avons constaté des grosses différences avec les enfants de son âge. Il a déjà sauté une classe mais parait encore s'ennuyer.
Relations bizarres, tendues... j'ai toujours inconsciemment cherché à me démarquer de ma famille. Dès que j'ai pu, je les ai fuis, comme s'ils étaient un frein à mon évolution, à l'explosion du vrai moi.
Personne n'a jamais vraiment cru à mon potentiel, sauf certains profs à l'école. Pourtant, le feu de la soif d'apprendre était là et comme j'étais la petite parmi les grands, il n'a pas été écouté. J'en veux à ma famille aujourd'hui mais bon ça ne fera pas grand chose que je leur en veuille éternellement.
Ils n'ont jamais vraiment accepté mes choix de vie et ne m'ont jamais vraiment comprise. J'ai toujours été la freaky girl à leurs yeux.
4 frères et 1 soeur au chômage, je suis la seule qui a compris qu'il me fallait fuir pour gagner ma vie. Maintenant, je culpabilise de m'en sortir financièrement et pas eux. Je culpabilise d'avoir choisi MA vie, de ne pas avoir choisi LEUR religion (je ne crois que ce que je vois) et du fait de réussir alors qu'ils sont tous plus ou moins en échec. Du coup je m'en suis encore un peu plus éloigné.
Je vois une psy pour guérir les blessures du passé, parler de ces relations familiales, comprendre mon fonctionnement mais depuis que j'ai lu toutes ces choses et que je me sens 100 % zèbre, ça va surement changer les données quand j'irai la voir.
Ma famille n'a également jamais compris pourquoi je n'étais pas en CDI depuis le temps que je fais mon boulot. Je n'arrive pas à me fixer, je vois toujours les défauts du poste où je suis, je me sens pas bien à certains endroits et ça leur est impossible de me comprendre. Ils me prennent souvent pour une tarée qui mesure pas sa chance d'avoir du travail dans le contexte actuel.
Une soeur : jalouse de moi car mon père m'a préféré à elle, adore me raconter des histoires mais inlassablement soit c'est du raconté/amplifié soit du mensonge pour cacher sa misère. Pas de relation proche.
Quatre frères :
- le premier que je soupçonne d'être un THQI qui a vécu un drame et s'est enfoncé dans la drogue. Je pense également qu'il n'a pas su gérer ce THQI et que ça a ajouté de quoi le pousser vers le bas.
- le second avec qui je peux parler presque de tout et qui a un avis sur la douance mais pour lui c'est une histoire d'enfants indigos venus changer le monde (bref je ris mais lui rit pas)
- le troisième, ancien alcoolique, à fond dans sa religion, je ne le calcule pas
- le dernier, homosexuel refoulé, très inaccessible.
Ma nièce, mes neveux dont un neveu avec qui je suis hyper complice. Il est extrêmement précoce et a un mode de fonctionnement similaire au mien. Il a 7 ans et je le pense surdoué. Il n'y a pas que moi car je ne le vois pas au quotidien mais sa grande soeur et un de mes frères avons constaté des grosses différences avec les enfants de son âge. Il a déjà sauté une classe mais parait encore s'ennuyer.
Relations bizarres, tendues... j'ai toujours inconsciemment cherché à me démarquer de ma famille. Dès que j'ai pu, je les ai fuis, comme s'ils étaient un frein à mon évolution, à l'explosion du vrai moi.
Personne n'a jamais vraiment cru à mon potentiel, sauf certains profs à l'école. Pourtant, le feu de la soif d'apprendre était là et comme j'étais la petite parmi les grands, il n'a pas été écouté. J'en veux à ma famille aujourd'hui mais bon ça ne fera pas grand chose que je leur en veuille éternellement.
Ils n'ont jamais vraiment accepté mes choix de vie et ne m'ont jamais vraiment comprise. J'ai toujours été la freaky girl à leurs yeux.
4 frères et 1 soeur au chômage, je suis la seule qui a compris qu'il me fallait fuir pour gagner ma vie. Maintenant, je culpabilise de m'en sortir financièrement et pas eux. Je culpabilise d'avoir choisi MA vie, de ne pas avoir choisi LEUR religion (je ne crois que ce que je vois) et du fait de réussir alors qu'ils sont tous plus ou moins en échec. Du coup je m'en suis encore un peu plus éloigné.
Je vois une psy pour guérir les blessures du passé, parler de ces relations familiales, comprendre mon fonctionnement mais depuis que j'ai lu toutes ces choses et que je me sens 100 % zèbre, ça va surement changer les données quand j'irai la voir.
Ma famille n'a également jamais compris pourquoi je n'étais pas en CDI depuis le temps que je fais mon boulot. Je n'arrive pas à me fixer, je vois toujours les défauts du poste où je suis, je me sens pas bien à certains endroits et ça leur est impossible de me comprendre. Ils me prennent souvent pour une tarée qui mesure pas sa chance d'avoir du travail dans le contexte actuel.
lilali- Messages : 36
Date d'inscription : 08/07/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Le serveur m'ayant déconnectée pendant que j'écrivais, je recommance...
Ici aussi c'est u peu compliqué :
J'avais une relation géniale avec ma mère qui nous a malheureusement quittés suite à un cancer en 1988, elle était très probablement zébrée (parlait 5 langues courament sans avoir fini le secondaire et les quelques souvenirs qui me restent d'elle confirment mon impression, surtout la façon qu'elle avait de nous parler de tout sans tabous mais avec toujours moult explications qui auraient sans dout paumé des enfants "normaux")
Mon père est officiellement du Troupeau, mais malgré des contacts régulier et une bonne entente, j'ai toujours eu l'impression de ne connaître que son faux-self.
J'adore mon "petit" (1.98m) frère, je donnerai ma vie pour lui sans l'ombre d'une hésitation ! Je le sais zébré aussi mais il n'ira pas faire de test, il ne ressent pas le besoin de savoir est a trouvé une voie qui l'épanouït Et une petite amie très rayée et absolument adorable !
Je suis très proche malgré la distance de l'une de mes cousines maternelles, mais les autres laissent le contact se perdre et je ne fais rien pour l'en empêcher non plus...
Comme beaucoup ici, j'ai aussi choisi ma propre famille : deux frères de coeur (dont l'un a choisi de nous quitter le mois dernier) et une soeur de coeur avec qui je n'ai jamais fait de différence par rapport à mon vrai frère (qui a toujours très bien compris), même leurs parents m'ont toujours accueillie comme faisant partie de leurs familles respectives (beaucoup zébrées les trois familles).
Mon conjoint est peut-être aussi "des nôtres", disons que ça expliquerait beaucoup, mais il a bu, dans le passé, bien plus que "son verre commeuh les ôôôtreuh" et s'il a arrêté depuis bientôt 4 ans, la depression qui l'y avait mené est bien loin d'être derrière et il refuse de voir cette possibilité (pourtant les symptômes et indices ne manquent pas)... Je me demande comment amener le sujet à son psy sans savoir s'il connait/comprend les effets secondaires de la douance... Nous connaissons des clashes, comme tous les couples, mais on s'aime et on se bat pour surmonter sa dépression ensemble !
Avec mes puces, jusqu'ici, nous avons une relation presque aussi géniale qu'avec ma maman, juste dans l'autre sens Du moins, je fais tout mon possible pour et elles me le rendent à merveille Je pense qu'elles pourraient être zébrées, mais il est à mon sens trop tôt pour le dire et ça ne changera rien à l'amour que j'ai pour elles, j'espère juste que dans un cas comme dans l'autre, ça ne finira pas par créer un clivage de leur point de vue... Alors j'utilise mon empathie longtemps refoulée et qui trouve là un bon moyen d'expression !
Ici aussi c'est u peu compliqué :
J'avais une relation géniale avec ma mère qui nous a malheureusement quittés suite à un cancer en 1988, elle était très probablement zébrée (parlait 5 langues courament sans avoir fini le secondaire et les quelques souvenirs qui me restent d'elle confirment mon impression, surtout la façon qu'elle avait de nous parler de tout sans tabous mais avec toujours moult explications qui auraient sans dout paumé des enfants "normaux")
Mon père est officiellement du Troupeau, mais malgré des contacts régulier et une bonne entente, j'ai toujours eu l'impression de ne connaître que son faux-self.
J'adore mon "petit" (1.98m) frère, je donnerai ma vie pour lui sans l'ombre d'une hésitation ! Je le sais zébré aussi mais il n'ira pas faire de test, il ne ressent pas le besoin de savoir est a trouvé une voie qui l'épanouït Et une petite amie très rayée et absolument adorable !
Je suis très proche malgré la distance de l'une de mes cousines maternelles, mais les autres laissent le contact se perdre et je ne fais rien pour l'en empêcher non plus...
Comme beaucoup ici, j'ai aussi choisi ma propre famille : deux frères de coeur (dont l'un a choisi de nous quitter le mois dernier) et une soeur de coeur avec qui je n'ai jamais fait de différence par rapport à mon vrai frère (qui a toujours très bien compris), même leurs parents m'ont toujours accueillie comme faisant partie de leurs familles respectives (beaucoup zébrées les trois familles).
Mon conjoint est peut-être aussi "des nôtres", disons que ça expliquerait beaucoup, mais il a bu, dans le passé, bien plus que "son verre commeuh les ôôôtreuh" et s'il a arrêté depuis bientôt 4 ans, la depression qui l'y avait mené est bien loin d'être derrière et il refuse de voir cette possibilité (pourtant les symptômes et indices ne manquent pas)... Je me demande comment amener le sujet à son psy sans savoir s'il connait/comprend les effets secondaires de la douance... Nous connaissons des clashes, comme tous les couples, mais on s'aime et on se bat pour surmonter sa dépression ensemble !
Avec mes puces, jusqu'ici, nous avons une relation presque aussi géniale qu'avec ma maman, juste dans l'autre sens Du moins, je fais tout mon possible pour et elles me le rendent à merveille Je pense qu'elles pourraient être zébrées, mais il est à mon sens trop tôt pour le dire et ça ne changera rien à l'amour que j'ai pour elles, j'espère juste que dans un cas comme dans l'autre, ça ne finira pas par créer un clivage de leur point de vue... Alors j'utilise mon empathie longtemps refoulée et qui trouve là un bon moyen d'expression !
Samaelle- Messages : 188
Date d'inscription : 26/06/2012
Age : 43
Localisation : Les Abrets, Isère
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Avec ma famille à proprement parler, rien à redire, c'est nickel !
Ma belle-doche par contre (une Z), c'est une autre histoire.
Ma belle-doche par contre (une Z), c'est une autre histoire.
Invité- Invité
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Ton post m'a fait rire Moonlight... si je devais commencer à parler de ma belle-mère, c'est carrément un autre forum qu'il faudrait ouvrir... !!
Chez mes parents, on s'aime, on s'entend bien mais il fallait être "normal" à tout prix.
J'ai donc passé mon test toute seule comme une grande à 30 ans passés, après des années d'errance. C'est encore assez frais mais ils n'ont pas vraiment commenté le diagnostic, genre "ah oué et alors, faut pas se croire blah blah...". Il se fait des silences pesant dès qu'on parle d'intellect et / ou de sujets dont ils se sentent exclus, ce qui arrive super souvent dès qu'on nous ne sommes plus seuls.
Pour ma part, je pense avoir fait mon deuil d'une forme de complicité intellectuelle avec eux, bien avant d'envisager une quelconque douance. Ils m'aiment, sont là pour moi, c'est l'essentiel et je pense les aimer en retour pour ce qu'ils sont, ni plus, ni moins.
Je me rends compte cependant depuis le test, qu'à leur contact, je me brime systématiquement et que j'entre dans une sorte de faux self qui ne les dérange pas trop, eux et leur manière de voir le monde. C'est super douloureux à admettre mais c'est surement la seule manière que j'ai trouvé pour me protéger à l'époque En extrapolant à l'entourage malgré moi, j'ai tendance à devenir ce faux self, enfin je me comprend... pas facile hein...
Chez mes parents, on s'aime, on s'entend bien mais il fallait être "normal" à tout prix.
J'ai donc passé mon test toute seule comme une grande à 30 ans passés, après des années d'errance. C'est encore assez frais mais ils n'ont pas vraiment commenté le diagnostic, genre "ah oué et alors, faut pas se croire blah blah...". Il se fait des silences pesant dès qu'on parle d'intellect et / ou de sujets dont ils se sentent exclus, ce qui arrive super souvent dès qu'on nous ne sommes plus seuls.
Pour ma part, je pense avoir fait mon deuil d'une forme de complicité intellectuelle avec eux, bien avant d'envisager une quelconque douance. Ils m'aiment, sont là pour moi, c'est l'essentiel et je pense les aimer en retour pour ce qu'ils sont, ni plus, ni moins.
Je me rends compte cependant depuis le test, qu'à leur contact, je me brime systématiquement et que j'entre dans une sorte de faux self qui ne les dérange pas trop, eux et leur manière de voir le monde. C'est super douloureux à admettre mais c'est surement la seule manière que j'ai trouvé pour me protéger à l'époque En extrapolant à l'entourage malgré moi, j'ai tendance à devenir ce faux self, enfin je me comprend... pas facile hein...
tyuip- Messages : 93
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Dernière édition par Diaphane le Dim 11 Mai 2014 - 2:33, édité 2 fois (Raison : Moi pas parler français parfois)
Diaphane- Messages : 15
Date d'inscription : 27/09/2012
Age : 34
Localisation : Belgique
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
J'ai une famille supra éclatée.
Je connais pas ma famille en dehors de mon père, ma mère, mon frère et ma soeur, mes grands parents maternelle et d'un oncle.
Je vois plus mon père depuis des années. C'est un PN, ma mère a mis 12ans à s'en débarrasser et la fratrie a assez payé les pots cassés.
Je vois plus ma fratrie qui vivait chez mon père et qui dernièrement on fait un an alterné (un coup l'un, un coup l'une) chez ma mère.
Pas revue ma mère et les grands parents depuis plus de 6mois.
J'ai du les avoir moins d'une 10aine de fois au téléphone
Malgré tout, je sais que si besoin est, ma mère m'accueillera toujours à la maison. On a vécu des trucs horribles toutes les deux, et on s'est soudé les coudes, parce qu'il le fallait plus que par connivence.
Je connais pas ma famille en dehors de mon père, ma mère, mon frère et ma soeur, mes grands parents maternelle et d'un oncle.
Je vois plus mon père depuis des années. C'est un PN, ma mère a mis 12ans à s'en débarrasser et la fratrie a assez payé les pots cassés.
Je vois plus ma fratrie qui vivait chez mon père et qui dernièrement on fait un an alterné (un coup l'un, un coup l'une) chez ma mère.
Pas revue ma mère et les grands parents depuis plus de 6mois.
J'ai du les avoir moins d'une 10aine de fois au téléphone
Malgré tout, je sais que si besoin est, ma mère m'accueillera toujours à la maison. On a vécu des trucs horribles toutes les deux, et on s'est soudé les coudes, parce qu'il le fallait plus que par connivence.
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
papa non zèbre
Jeanne et moi avons toujours pensé que notre fille n'était pas comme les autres, par laxisme peut être nous n'avons pas cherché plus loin, (bien que Jeanne ne voit pas cette recherche d'un bon oeil...je fais le forcing sur votre site) elle poursuit ses études de façons très aisée, mais aujourd'hui elle a 16 ans, aucun ami, et nous nous sommes documentés, nous pensons comme nous l'a dit une amie qu'elle est très différente. Joëlla est dépressive, ne veut pas voir de médecin spécialisé et nous ne savons que faire. Le but de nos recherches en s'inscrivant ici car nous avons lu bien des témoignages sur ces forums et nous la retrouvons dans bien des exemples.
Merci à vous tous pour ce vécu, et nous ne manquerons pas de vous répondre si vous nous adressez des conseils.
Thierry et Jeanne
Merci à vous tous pour ce vécu, et nous ne manquerons pas de vous répondre si vous nous adressez des conseils.
Thierry et Jeanne
thierryjanvers- Messages : 6
Date d'inscription : 23/10/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Merdique, aléatoire, borné et hypocrisie
C'est de bons mots pour résumer la chose. Pour donner une idée de l'étendue de la relation avec ma famille:
cas numéro 1:
- les deux ont souvent des problèmes et je suis le premier (a l'age de 22ans, étudiant et est assez indépendant pour avoir son logement) à aider mes parents pour les problèmes qu'ils rencontrent et ce 7/7 et même quelque fois les achats (qu'on ne m'a jamais remboursé soit dit en passant). Le fait dernier quand je dois me lever à 5h pour en amener une à son boulot alors que c'est pas du tout prévu sachant que je travaillais jusqu'à 20h ce jour la pour rentrer à 21h crever.
cas numéro 2: la chose qui m'a mis en boule pour ce soir en rentrant du boulot. Drôle de surprise que j'ai eu quand j'ai découvert une maison ranger de fond en comble avec ta propre mère entrain de réaménager ta chambre pour.. accueillir ma cousine! sachant que depuis 2 jours je demande à savoir quand elle arrivera et que personne n'a daigné me répondre. Et quand je demande à juste être au courant la réponse est "on t'a rien demandé, c'est moi qui décide ici" ou encore une synthèse de "ferme ta """""".
Discours d'un hp blasé qui veut fuir le plus vite possible
PS: pardon pour les fautes d'orthographes
C'est de bons mots pour résumer la chose. Pour donner une idée de l'étendue de la relation avec ma famille:
cas numéro 1:
- les deux ont souvent des problèmes et je suis le premier (a l'age de 22ans, étudiant et est assez indépendant pour avoir son logement) à aider mes parents pour les problèmes qu'ils rencontrent et ce 7/7 et même quelque fois les achats (qu'on ne m'a jamais remboursé soit dit en passant). Le fait dernier quand je dois me lever à 5h pour en amener une à son boulot alors que c'est pas du tout prévu sachant que je travaillais jusqu'à 20h ce jour la pour rentrer à 21h crever.
cas numéro 2: la chose qui m'a mis en boule pour ce soir en rentrant du boulot. Drôle de surprise que j'ai eu quand j'ai découvert une maison ranger de fond en comble avec ta propre mère entrain de réaménager ta chambre pour.. accueillir ma cousine! sachant que depuis 2 jours je demande à savoir quand elle arrivera et que personne n'a daigné me répondre. Et quand je demande à juste être au courant la réponse est "on t'a rien demandé, c'est moi qui décide ici" ou encore une synthèse de "ferme ta """""".
Discours d'un hp blasé qui veut fuir le plus vite possible
PS: pardon pour les fautes d'orthographes
Watou- Messages : 204
Date d'inscription : 05/08/2011
Age : 34
Localisation : Ile de france
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Ce ressenti de votre vécu est attristant et éprouvant pour nous ! nous espérons que notre fille ne ressent pas de telles pensées si horribles!. Nous ne vivons pas une situation semblable avec Joella, le respect et la confiance sont les bases de l'éducation que nous lui avons donné et nous pouvons dire aisément Joella en fait retour. Depuis quelques jours Jeanne et moi venons lire bien des articles, nous en avons parlé à Joella, qui a rencontré sur ce même site une autre jeune fille de son âge mais malheureusement pas de notre région, elles sont désormais assez complices et notre fille prend peu à peu de l'envol ! quel grand bonheur pour elle ! Actuellement nous avons contact avec un membre de ce site et Joella va peut être grâce à un d'entre vous, passer un test et ENFIN ETRE HEUREUSE ! Nous vous remercions Tous et Toutes pour vos témoignages et vos explications. Nous espérons simplement que pour ceux qui en souffre (et à vous lire il y a malheureusement de nombreuses personnes) que vos maux seront apaisés car pour nous vous êtes certes Zèbres mais très gentils et respectueux.
Merci encore. Pour une fois c'était Jeanne, la maman, qui au début s'était offusquée après sa tendre moitié ! merci merci Watou nous pensons très fort à vous.
Merci encore. Pour une fois c'était Jeanne, la maman, qui au début s'était offusquée après sa tendre moitié ! merci merci Watou nous pensons très fort à vous.
thierryjanvers- Messages : 6
Date d'inscription : 23/10/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
thierryjanvers a écrit:Ce ressenti de votre vécu est attristant et éprouvant pour nous ! nous espérons que notre fille ne ressent pas de telles pensées si horribles!. Nous ne vivons pas une situation semblable avec Joella, le respect et la confiance sont les bases de l'éducation que nous lui avons donné et nous pouvons dire aisément Joella en fait retour. Depuis quelques jours Jeanne et moi venons lire bien des articles, nous en avons parlé à Joella, qui a rencontré sur ce même site une autre jeune fille de son âge mais malheureusement pas de notre région, elles sont désormais assez complices et notre fille prend peu à peu de l'envol ! quel grand bonheur pour elle ! Actuellement nous avons contact avec un membre de ce site et Joella va peut être grâce à un d'entre vous, passer un test et ENFIN ETRE HEUREUSE ! Nous vous remercions Tous et Toutes pour vos témoignages et vos explications. Nous espérons simplement que pour ceux qui en souffre (et à vous lire il y a malheureusement de nombreuses personnes) que vos maux seront apaisés car pour nous vous êtes certes Zèbres mais très gentils et respectueux.
Merci encore. Pour une fois c'était Jeanne, la maman, qui au début s'était offusquée après sa tendre moitié ! merci merci Watou nous pensons très fort à vous.
C'est bon de lire ça.
Bonne route à Joella !
Ici les relations avec ma famille sont complexes depuis bien longtemps.
Je les aime mieux à distance (au grand désespoir de ma mère qui rêve de communauté).
On m'a souvent dit caractérielle, premier degré, "gênée pour pas grand-chose" - je déteste les bruits de bouche, j'ai le droit non ? - alors j'ai eu tendance à me replier dans mes moments de colère. J'ai beaucoup culpabilisé de faire preuve d'intolérance, d'égoisme (c'est ce qui m'a été renvoyé) et je crois que j'ai décidé de vivre un peu en marge pour ça, pour ne pas blesser les autres (et surtout pas ceux que j'aime).
La période la plus heureuse avec mes parents se situe entre mes zéro et six/sept ans environ.
Après c'est une suite de séparations, de déménagements, de confiance qui s'écroule...
Alors certes mes parents ont merdé sur plein de choses.
Mais je crois aussi que j'ai été particulièrement sensible à ces événements (je m'en souviens comme si c'était hier).
Heureusement il y a mon petit frère, que j'aime de tout mon coeur.
Il vit loin (nous vivons tous seuls et loin les uns des autres) mais nous nous appelons régulièrement, nous sommes extrêmement complices et chaque appel passé/reçu met du baume au coeur.
Avec ma mère, une femme adorable aux multiples talents et qualités, c'est plus dur. Je ne la vois que de temps en temps et pas trop longtemps, pour éviter l'effet "vases communicants" inévitable (et dommageable : je suis moi, elle est elle, la fusion j'en veux plus non mais !)
J'ai mis mon père à distance depuis quelques mois parce que c'était trop dur de le voir s'auto-détruire et de ne rien pouvoir faire pour lui.
Quant à la famille éloignée, je reste très éloignée d'elle et ça me va bien.
Je fais une apparition de temps à autre, pour un Noel ou un mariage et pis voilà.
Pour revenir à Thierry et Jeanne : je pense que vous avez eu la bonne attitude avec votre fille.
Pour ma part j'ai souffert d'être niée dans ce que j'étais, ça a altéré les relations (et pourtant j'aime fort mes parents).
Je pense que mes parents m'ont niée parce qu'eux-mêmes ont été niés, et qu'ils n'ont pas pris soin de moi comme ils auraient dû parce qu'ils n'ont pas su prendre soin d'eux au préalable.
C'est un beau gâchis en définitive, et je salue vos initiatives, je suis sûre qu'elles porteront leurs fruits.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Merci Basilice de ce témoignage et des ces encouragements pour notre fillle ! ces derniers temps Joella a bien vu que nous l'avions "comprise" il est vrai que les parents ne sont pas toujours très perspicaces ... Tout comme vous elle n'est pas très "famille" mais pas avec nous, hier elle a dit ne jamais avoir parlé de ses craintes pour nous protéger, elle pensaient que nous aurions accueillis cette différence avec effroi et stress, nous lui avons expliqué que souvent nous discutions toute la nuit ! qu'elle aurai dû nous ouvrir les yeux plus tôt ! ce qui l'a fais sourire ! Je ne pense pas que nos parents respectifs nous ont niés, il est vrai que mon mari et moi avions une famille autoritaire, où le choix ne nous était pas donné et à ce titre nous nous sommes bien gardés d'avoir fait subir cela à Joella. Je vais vous faire sourire certainement : on ne comprenait pas pourquoi Joella arrachait les sucettes des autres enfants, bébé les sucettes en caoutchouc, plus grande les sucettes de bonbon, et aujourd'hui les chewing gum sont "ennemis" pour elle ! grâce à vous je viens de comprendre !! merci encore pour ce mot, cela nous aide beaucoup !!
thierryjanvers- Messages : 6
Date d'inscription : 23/10/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Comment décrire ma famille, ces "proches"
bon j'ai une soeur qui serait zébrée, c'est d'ailleurs elle qui m'a mise sur la voie. Il semblerait que cela nous rapproche quand même un peu.
J'en ai une autre qui n'a pas l'air zébrée du tout mais bon faut toujours se méfier non, les zèbres ont souvent des capacités de caméléon. Pas de dialogue possible là-dessus mais je suis pourtant sûre qu'elle serait celle qui m'encouragerait peut-être le plus.
Mon papa dont j'étais la lumière et qui était le seul de mes parents à me renvoyer une belle image de moi est mort.
Ma mère est un vrai fardeau. C'est comme si elle m'en avait toujours voulu d'être ce que je suis. Comment dire, elle doit me considérer comme un paillasson. L'image peu flatteuse que j'ai de moi même trouve un écho bien parfait en elle. Moi qui me sens déjà comme une m... et bien elle en rajoute une couche.
Je passe mon temps à essayer de protéger les autres membres de ma famille, surtout elle. Je fais ce que je peux pour être à l'écoute de ses soucis. Je ne la juge pas et ne lui fait aucun reproche. Et vous savez quoi au bout du compte elle continue à m'enfoncer.
Depuis que je suis enfant, c'est comme si j'étais un monstre : Petite j'avais un bol "la plus casse-pied", quand je me retrouvais en conflit avec les autres enfants, elle me disait que c'était de ma faute que je n'étais pas assez gentille et même encore aujourd'hui alors qu'elle me balance que franchement je lui ai mené la vie dure parce que j'ai été une adolescente "rebelle", elle me dit que c'est moi qui suis agressive vis-à-vis d'elle.
Aujourd'hui je suis maman à mon tour et franchement, même avec toute la compréhension du monde, je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse aimé son enfant de cette façon.
Le plus sournois dans cette histoire c'est qu'alors qu'elle est comme ça avec moi, elle parle de moi aux autres de manière positive et gentille. A la fin, si je me plains je passe pour une paranoïaque.
J'ai mis plus de 1000 km entre ma mère et moi et je dois dire que tant que nos rapport ne sont que téléphoniques, j'en prends plein la tronche mais j'arrive à gérer. Par contre quand elle vient nous voir ou que nous faisons le déplacement (je dis nous car en général, on se déplace en tribu) c'est la cata. Je prends sur moi mais vraiment, elle arrive à démonter tout ce que je construis.
GRRRRRRRR mais pourquoi ne peut elle pas m'aimer comme je suis. Je suis si monstrueuse que ça ?
bon j'ai une soeur qui serait zébrée, c'est d'ailleurs elle qui m'a mise sur la voie. Il semblerait que cela nous rapproche quand même un peu.
J'en ai une autre qui n'a pas l'air zébrée du tout mais bon faut toujours se méfier non, les zèbres ont souvent des capacités de caméléon. Pas de dialogue possible là-dessus mais je suis pourtant sûre qu'elle serait celle qui m'encouragerait peut-être le plus.
Mon papa dont j'étais la lumière et qui était le seul de mes parents à me renvoyer une belle image de moi est mort.
Ma mère est un vrai fardeau. C'est comme si elle m'en avait toujours voulu d'être ce que je suis. Comment dire, elle doit me considérer comme un paillasson. L'image peu flatteuse que j'ai de moi même trouve un écho bien parfait en elle. Moi qui me sens déjà comme une m... et bien elle en rajoute une couche.
Je passe mon temps à essayer de protéger les autres membres de ma famille, surtout elle. Je fais ce que je peux pour être à l'écoute de ses soucis. Je ne la juge pas et ne lui fait aucun reproche. Et vous savez quoi au bout du compte elle continue à m'enfoncer.
Depuis que je suis enfant, c'est comme si j'étais un monstre : Petite j'avais un bol "la plus casse-pied", quand je me retrouvais en conflit avec les autres enfants, elle me disait que c'était de ma faute que je n'étais pas assez gentille et même encore aujourd'hui alors qu'elle me balance que franchement je lui ai mené la vie dure parce que j'ai été une adolescente "rebelle", elle me dit que c'est moi qui suis agressive vis-à-vis d'elle.
Aujourd'hui je suis maman à mon tour et franchement, même avec toute la compréhension du monde, je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse aimé son enfant de cette façon.
Le plus sournois dans cette histoire c'est qu'alors qu'elle est comme ça avec moi, elle parle de moi aux autres de manière positive et gentille. A la fin, si je me plains je passe pour une paranoïaque.
J'ai mis plus de 1000 km entre ma mère et moi et je dois dire que tant que nos rapport ne sont que téléphoniques, j'en prends plein la tronche mais j'arrive à gérer. Par contre quand elle vient nous voir ou que nous faisons le déplacement (je dis nous car en général, on se déplace en tribu) c'est la cata. Je prends sur moi mais vraiment, elle arrive à démonter tout ce que je construis.
GRRRRRRRR mais pourquoi ne peut elle pas m'aimer comme je suis. Je suis si monstrueuse que ça ?
Lido- Messages : 10
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Non, seulement la différence peut rebuter certaines personnes parce qu'elles ne la comprennent pas.
L'homme a toujours eu peur de l'inconnu, et malgré le fait que tu sois sa fille, tu es quand même en grande partie inconnue.
L'homme a toujours eu peur de l'inconnu, et malgré le fait que tu sois sa fille, tu es quand même en grande partie inconnue.
Kyphros- Messages : 220
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 31
Localisation : Toulouse
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Kyphros a écrit:Non, seulement la différence peut rebuter certaines personnes parce qu'elles ne la comprennent pas.
L'homme a toujours eu peur de l'inconnu, et malgré le fait que tu sois sa fille, tu es quand même en grande partie inconnue.
Il y a cette possibilité, il y a aussi "le parent du même sexe pour qui l'enfant est un prolongement de lui-même et doit le rester" - pas trop haut hé oh !
Récemment j'ai discuté de la douance avec ma mère, j'ai osé émettre l'hypothèse que mon frère soit zèbre - ce dont je suis quasi convaincue, il m'épate !
Elle a approuvé.
En revanche quand j'ai osé émettre l'hypothèse que je puisse être zèbre moi aussi - ce dont je suis bien moins convaincue bien que... sinon que serais-je venue faire ici ?, ça dépend des moments, bref - ma mère m'a regardé en souriant style barre oblique et moqueuse, et elle a gardé le silence. J'ai adoré ce moment.
C'est dans ces moments-là où je me sens une moins que rien.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
juste pour dire que j'ai eu longtemps "la même" à la maison... celle qui a la phrase "Maman j'ai mal au ventre" (on conviendra que ça n'est pas une question...) répond "non..."
celle qui, lors d'une rupture après 5 ans de relation vraiment sérieuse, prend le parti de mon ex instinctivement...
hum, j'ai aussi commencé par mettre 1000km !
je rejoins complétement Basilice sur le "pas trop haut hé !", je pense vraiment qu'il y a quelque chose de cet ordre là, de la projection.
Aujourd'hui, pour une obscure raison, les choses vont vraiment beaucoup mieux. Est ce la distance qui nous oblige à rendre supportable les rares moments passés ensemble? Est ce moi qui suis plus "apaisée" (!!???!) en tous cas envers elle ? ou elle ? ou les deux ?!
Elle continue bien sûr de nier l'évidence, les tests, les résultats, et a une réponse toute faite chaque fois que le sujet tombe sur la table. La dernière fois, j'ai entendu que tous les enfants d'aujourd'hui sont "surdoués", c'est l’Évolution... (va lui faire comprendre que quand bien même, il subsiste une proportion qui...) bref... hermétique on disait ?
Toujours est il que - devenue maman à mon tour - je pense que nos rapports ont évolué. Elle est en position de me conseiller (assez judicieusement je dois dire), elle mastérise sur ce point et j'admire tous les "tricks" qu'elle a dans son sac, moi qui suis furieusement démunie devant nombre de situations pourtant courantes... son calme tranquille et ses certitudes me rassurent ! qui l'eût cru !
celle qui, lors d'une rupture après 5 ans de relation vraiment sérieuse, prend le parti de mon ex instinctivement...
hum, j'ai aussi commencé par mettre 1000km !
je rejoins complétement Basilice sur le "pas trop haut hé !", je pense vraiment qu'il y a quelque chose de cet ordre là, de la projection.
Aujourd'hui, pour une obscure raison, les choses vont vraiment beaucoup mieux. Est ce la distance qui nous oblige à rendre supportable les rares moments passés ensemble? Est ce moi qui suis plus "apaisée" (!!???!) en tous cas envers elle ? ou elle ? ou les deux ?!
Elle continue bien sûr de nier l'évidence, les tests, les résultats, et a une réponse toute faite chaque fois que le sujet tombe sur la table. La dernière fois, j'ai entendu que tous les enfants d'aujourd'hui sont "surdoués", c'est l’Évolution... (va lui faire comprendre que quand bien même, il subsiste une proportion qui...) bref... hermétique on disait ?
Toujours est il que - devenue maman à mon tour - je pense que nos rapports ont évolué. Elle est en position de me conseiller (assez judicieusement je dois dire), elle mastérise sur ce point et j'admire tous les "tricks" qu'elle a dans son sac, moi qui suis furieusement démunie devant nombre de situations pourtant courantes... son calme tranquille et ses certitudes me rassurent ! qui l'eût cru !
tyuip- Messages : 93
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Bonjour à toutes et tous, pour ceux ou celles avec qui nous avons échangé, basilice, spirou, wattou, aujourd'hui nous avons besoin d'un conseil : nous avons un rv pour Joella, une adresse que vous nous avez confié, c'est pour mi-janvier. Aujourd'hui Joella est entrée dans une grande colère suivie d'un mutisme complet ...elle a changé d'avis, elle dit avoir peur (suite à des échanges ici dont nous n'en avons pas la teneur), ne veut pas en dire plus, nous avons essayé de parler mais cela la rends irritable, agressive, des paroles violentes ..que devons nous faire ?? ce n'est pas elle, nous sommes anéantis et démunis..pouvez vous nous aider ?? Merci Jeanne
thierryjanvers- Messages : 6
Date d'inscription : 23/10/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
thierryjanvers a écrit:Bonjour à toutes et tous, pour ceux ou celles avec qui nous avons échangé, basilice, spirou, wattou, aujourd'hui nous avons besoin d'un conseil : nous avons un rv pour Joella, une adresse que vous nous avez confié, c'est pour mi-janvier. Aujourd'hui Joella est entrée dans une grande colère suivie d'un mutisme complet ...elle a changé d'avis, elle dit avoir peur (suite à des échanges ici dont nous n'en avons pas la teneur), ne veut pas en dire plus, nous avons essayé de parler mais cela la rends irritable, agressive, des paroles violentes ..que devons nous faire ?? ce n'est pas elle, nous sommes anéantis et démunis..pouvez vous nous aider ?? Merci Jeanne
Mince, désolée je n'avais pas vu votre post.
Comment va Joella depuis ?
Est-ce que la crise est passée ?
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
tyuip a écrit: La dernière fois, j'ai entendu que tous les enfants d'aujourd'hui sont "surdoués", c'est l’Évolution... (va lui faire comprendre que quand bien même, il subsiste une proportion qui...) bref... hermétique on disait ?
Je compatis !
tyuip a écrit: Toujours est il que - devenue maman à mon tour - je pense que nos rapports ont évolué. Elle est en position de me conseiller (assez judicieusement je dois dire), elle mastérise sur ce point et j'admire tous les "tricks" qu'elle a dans son sac, moi qui suis furieusement démunie devant nombre de situations pourtant courantes... son calme tranquille et ses certitudes me rassurent ! qui l'eût cru !
C'est bien, ça équilibre la balance.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
oui complétement on a beau être empathique, hypersensible blah blah... devant un tout petit comment faire !!!??? !
C'est là que toute "Mamie" intervient
Comme tu le dis, ça décérébralise un peu les choses, et pour peu qu'on s'en tienne à ça, ça rééquilibre un peu nos rapports
C'est là que toute "Mamie" intervient
Comme tu le dis, ça décérébralise un peu les choses, et pour peu qu'on s'en tienne à ça, ça rééquilibre un peu nos rapports
tyuip- Messages : 93
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Concernant cette histoire de "mamie", je pense que ça dépend vraiment des personnes. Chez moi ça n'a rien changé, ça a peut-être même empiré les choses.
Un effet miroir d'une part, voir sa maman tenir son tout petit dans les bras à quelque chose de particulier. Pour moi ça a été un électrochoc.
D'autre part, ça m'a donné envie de ne plus me laisser faire, de ne plus être la fille de... mais la mère de ...
Un effet miroir d'une part, voir sa maman tenir son tout petit dans les bras à quelque chose de particulier. Pour moi ça a été un électrochoc.
D'autre part, ça m'a donné envie de ne plus me laisser faire, de ne plus être la fille de... mais la mère de ...
Lido- Messages : 10
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
hum, oui je vois bien l'idée aussi....
tyuip- Messages : 93
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Basilice a écrit:thierryjanvers a écrit:Bonjour à toutes et tous, pour ceux ou celles avec qui nous avons échangé, basilice, spirou, wattou, aujourd'hui nous avons besoin d'un conseil : nous avons un rv pour Joella, une adresse que vous nous avez confié, c'est pour mi-janvier. Aujourd'hui Joella est entrée dans une grande colère suivie d'un mutisme complet ...elle a changé d'avis, elle dit avoir peur (suite à des échanges ici dont nous n'en avons pas la teneur), ne veut pas en dire plus, nous avons essayé de parler mais cela la rends irritable, agressive, des paroles violentes ..que devons nous faire ?? ce n'est pas elle, nous sommes anéantis et démunis..pouvez vous nous aider ?? Merci Jeanne
Mince, désolée je n'avais pas vu votre post.
Comment va Joella depuis ?
Est-ce que la crise est passée ?
Merci Basilice, N'ayez aucun souci votre aide nous a été très précieuse, Joella va mieux, elle a compris que le resultat de ce test ne changera rien à l'amour que nous lui portons, que ce n'est pas le Bac...Vos conseils ici à tous en mp comme en forum nous on été très précieux, mais Joella nous as demandé de la laisser "evoluer" dans son monde : le votre, et de nous retirer, chose que nous allons faire, elle nous as permis de passer quelques fois répondre aux messages que nous recevront et bien sur nous respectons son choix. Elle a bien changé depuis notre inscription ici, plus apaisée, petites crises mais vite dissipées, et grace à des amis de son age qui xont ici et la comprennent. Nous aussi grâce à vous tout est plus clair. Un Salut à vous tous . Jeanne sa maman
thierryjanvers- Messages : 6
Date d'inscription : 23/10/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Chez moi, c'est un peu spéciale l'ambiance, mais en soi je n'ai rien à reproché à personne : je suis le seul et unique élément perturbateur, j'en ai bien conscience (mais ça va, je le vis bien).
J'aime bien mes parents, même si j'essaie de rester assez loin de mon père puisqu'il me montre son affection en me taquinant, et que ça m'irrite au plus au point. On se parle beaucoup par provocation mutuelle, et je suis parfois très dure avec lui si on reste trop longtemps ensemble. Mais je l'apprécie beaucoup tout de même.
Je préfère le fonctionnement de ma mère, qui m'a appris que lorsqu'on a quelque chose à reprocher à quelqu'un, on va lui dire en face, on règle le problème, et dans le seconde on oublie l'histoire et on retourne à nos occupations. J'aurais aimé que ça se passe toujours comme ça, avec tout le monde, mais ça n'est malheureusement pas le cas. Je la trouve très intelligente, en ce sens qu'elle a tout ce que je n'ai pas, en particulier : un sens pratique hors du commun. Elle trouve des astuces à tout et sait les appliquer. Personnellement je sais théoriser mais je suis incapable de passer de l'intellectuel au matériel la plupart du temps. Elle a aussi réponse à toutes mes questions les plus farfelues (du type "je sais que ça ne se passe pas comme ça en réalité mais si on admet que..... alors est-ce que théoriquement il serait possible que .....?").
Les deux m'épaulent beaucoup dans la vie en général, notamment pour tout ce qui est papiers administratifs, etc, parce qu'ils savent que ça m'épuise de m'y attarder, je n'ai qu'à dire un mot et ils accourent pour m'aider à le supporter, voire pour tout gérer.
Nos relations ont quand même été distante du début de mes troubles alimentaire (il y a 9 ans) à cette année où l'on en a parlé tout simplement, qu'ils ont compris que c'était comme ça, c'est tout, que je ne changerai que si j'en ai envie et que s'ils veulent me garder près d'eux il faut l'accepter. Bref, ils me tolèrent à ce sujet, on va dire, et j'essaie de faire en sorte que ça soit le moins gênant possible pour eux.
Avec mon frère c'est moyen. On s'aime bien mais il y a des restes de conflit indéniables (il a mal supporté que je sois tellement en avance alors qu'en parallèle lui avait énormément de mal à l'école, et reste rancunier que je lui ai appris à lire alors que j'avais deux ans de moins (pourtant ça partait d'une bonne intention)).
Je ne vois pas le reste de ma famille, sauf exception. À partir de mes 11 ans mes parents m'ont laissé le choix, à chaque réunion de famille, de venir ou pas avec eux. La plupart du temps j'ai décliné : je trouve ça super qu'ils s'entendent tous si bien, mais moi ça ne m'intéresse pas. Je pense que ma famille en général doit se dire que je suis ingrate, ou quelque chose comme ça, mais si j'allais les voir ce serait pure convention, et je trouve ça terriblement hypocrite.
J'aime bien mes parents, même si j'essaie de rester assez loin de mon père puisqu'il me montre son affection en me taquinant, et que ça m'irrite au plus au point. On se parle beaucoup par provocation mutuelle, et je suis parfois très dure avec lui si on reste trop longtemps ensemble. Mais je l'apprécie beaucoup tout de même.
Je préfère le fonctionnement de ma mère, qui m'a appris que lorsqu'on a quelque chose à reprocher à quelqu'un, on va lui dire en face, on règle le problème, et dans le seconde on oublie l'histoire et on retourne à nos occupations. J'aurais aimé que ça se passe toujours comme ça, avec tout le monde, mais ça n'est malheureusement pas le cas. Je la trouve très intelligente, en ce sens qu'elle a tout ce que je n'ai pas, en particulier : un sens pratique hors du commun. Elle trouve des astuces à tout et sait les appliquer. Personnellement je sais théoriser mais je suis incapable de passer de l'intellectuel au matériel la plupart du temps. Elle a aussi réponse à toutes mes questions les plus farfelues (du type "je sais que ça ne se passe pas comme ça en réalité mais si on admet que..... alors est-ce que théoriquement il serait possible que .....?").
Les deux m'épaulent beaucoup dans la vie en général, notamment pour tout ce qui est papiers administratifs, etc, parce qu'ils savent que ça m'épuise de m'y attarder, je n'ai qu'à dire un mot et ils accourent pour m'aider à le supporter, voire pour tout gérer.
Nos relations ont quand même été distante du début de mes troubles alimentaire (il y a 9 ans) à cette année où l'on en a parlé tout simplement, qu'ils ont compris que c'était comme ça, c'est tout, que je ne changerai que si j'en ai envie et que s'ils veulent me garder près d'eux il faut l'accepter. Bref, ils me tolèrent à ce sujet, on va dire, et j'essaie de faire en sorte que ça soit le moins gênant possible pour eux.
Avec mon frère c'est moyen. On s'aime bien mais il y a des restes de conflit indéniables (il a mal supporté que je sois tellement en avance alors qu'en parallèle lui avait énormément de mal à l'école, et reste rancunier que je lui ai appris à lire alors que j'avais deux ans de moins (pourtant ça partait d'une bonne intention)).
Je ne vois pas le reste de ma famille, sauf exception. À partir de mes 11 ans mes parents m'ont laissé le choix, à chaque réunion de famille, de venir ou pas avec eux. La plupart du temps j'ai décliné : je trouve ça super qu'ils s'entendent tous si bien, mais moi ça ne m'intéresse pas. Je pense que ma famille en général doit se dire que je suis ingrate, ou quelque chose comme ça, mais si j'allais les voir ce serait pure convention, et je trouve ça terriblement hypocrite.
Sanseverina- Messages : 45
Date d'inscription : 27/03/2012
Age : 31
Localisation : Paris
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Quand j'étais petite je ne me sentais bien qu'avec des zèbres. Papa et maman l'étant, tout roulait. Par contre, en dehors de cet étroit cocon, le monde me paraissait étrange. Mes cousins me faisaient l'effet d'un troupeau d'extraterrestres (à l'exception du plus jeune, zébré lui aussi).
D'une manière générale, je ne suis pas très douée pour les relations familiales. Je les aime bien, mais j'ai tendance à oublier de leur donner des nouvelles. Par contre je suis une vraie mère poule (ou zèbre ?)...
D'une manière générale, je ne suis pas très douée pour les relations familiales. Je les aime bien, mais j'ai tendance à oublier de leur donner des nouvelles. Par contre je suis une vraie mère poule (ou zèbre ?)...
mama zèbre- Messages : 65
Date d'inscription : 26/11/2012
Age : 53
Localisation : Bruxelles
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Je voulais en faire un topic, mais c'était un peu trop narcissique. Alors zou... Gros pavé dans la mare.
Parlons de ma mère. Si j'ai tendance à toujours avoir du mal à parler de moi, de mes émotions, de mes sensations la cause provient partiellement d'elle. Elle avait une manie c'est de faire semblant de ranger la chambre de mon frère et ma sœur pour fouiller et lire les trucs intimes de ma fratrie. Je me rappelle clairement puisqu'elle me prenait en tant que confident mais sans tendresse, et je me disais en moi même que Moi, je ferais pas la même erreur de laisser des épreuves (d'autant plus que gamin j'adorais les romans policiers). De fil en aiguille donc je cachais les choses puis mes pensées. Et c'était logique... Car révéler ce que je souhaitais réellement, c'était être critiqué, forcément critiqué car elle, elle savait ce qui était bien pour moi. Et ce qui est bien pour moi, c'est généralement ce qu'elle souhaitait (truc tout bête, il y a dix minutes critique de mon voyage à Bayonne que j'ai envie de faire cet été, car il n'y a pas la plage, alors que j'ai horreur de la plage...). Je suis devenu super bon à ce jeu. La Stasi pourrait venir qu'ils trouveront rien. Ma chambre est aseptisée de truc perso. A part mes bouquins il y a rien, et des feuilles déchiffrables uniquement par Champollion.
C'est drôle, mais c'est elle qui m'a tout appris, toutes mes stratégie de défense. C'est qu'elle est un peu vicieuse vous savez, prêcher le faux pour avoir le vrai, les petites phrases innocentes du style je t'apprends la vie.. Là il y a dix secondes : "Tu sais, il faut acheter les grandes boites de petits pois, je t'apprends la vie, fais pas cette tête, je t'apprends la vie pour pas que les autres te traitent pas d’asocial, parce que les gens parlent derrière le dos. Mais bon, chacun son caractère égoïste et paresseux". J'ai 24 ans. Le rapport choucroute est inexistant mais bon.
Maintenant je suis méchant avec elle, j'ai perdu toute mon empathie à la côtoyer. Vous savez, elle se plaint tout le temps, et trouver des solutions n'y changent rien, mais par contre c'est toujours utile pour faire du chantage. Et ceci, je le garde encore dans ma vie de tous les jours. Je n'ai aucunes pitiés. Aucunes empathies. Je souris, j'hoche la tête pour avoir visage humain mais je pense très fort "mais qu'est ce que j'en ai à foutre ? Tu veux pas de conseil, alors dégage". Et pas la peine de lui demander d'arrêter quoi que ce soit... Vous savez "Je suis ta mère" "je travaille pour ta pomme connard" "ho oui, c'est ma faute, tout est ma faute, les nazi aussi c'est de ma faute...". Pourtant j'essaye d'être diplomate.
Mon père.
Ah mon père. Le perfectionniste par excellence. Pas pour lui hein, mais pour les autres sinon c'est pas drôle. Ma grand mère se moquait de moi quand j'étais pitit. On savait tout deux que le WE, toutes les demi heures on entendrait mon prénom crié pour que je trouve quelque chose (un scotch, un stylo, la télécommande, pourquoi il n'y a plus de jus de fruit). C'était drôle, parfois je me prenais pour un servant muet et dévoué, genre comme Grimaud (le plus malin des serviteurs des 3 mousquetaires). Bon, j'ai évolué malheureusement j'ai moins le goût de l'autorité mais je suis toujours tête en l'air, donc forcément il y a toujours quelque chose à redire, et vous inquiétez pas, il sera dit. Depuis que je me suis battu avec lui (une sombre histoire de lait caillé Il y en avait plus, et il m'a menacé de me foutre dehors à 12 ans si je lui apportais pas, parce que bien sûr j'aurai dû y penser. Alors je m’exécute, sauf que tous les magasins de la ville étaient fermés, et j'ai du allé dans une autre ville à pied pour trouver du lait caillé... Je reviens 1 heures après être sorti, il m'attendait comme un homme, un vrai, il avait déjà mangé, et commence à me foutre une mandale... Je trouvais ça complètement injuste, alors je lui renvoie la pareil... jusqu'au moment où comme un con je me suis dit que je lui devais respect éternel et patata) chaque jour j'ai droit à une remarque, ou une insulte. Ce qui en devient moins drôle quand c'est devant les clients de son commerce. Devant des inconnus, et que tu as plus de 20 ans, et tu sais pas trop si tu dois répondre ou pas.
C'est un peu ça qui est magique... Je me méfie maintenant de tout le monde. J'ai cette peur tenace que l'autre va toujours me demander quelque chose, profiter de moi, critiquer tout ce que je fais et surtout ne pas être patient...
Ah la patience, sa grande qualité ! Non je déconne. C'est... complètement con ce qu'il fait. Je découvre un truc, j'essaye de faire, et forcément je me rétame. Eh bien, il sera le premier à me traiter de tous les noms parce que je suis pas arrivé du premier coup. Ca a commencé par apprendre les chiffres quand j'étais petit. En un jour, je n'ai pas su les apprendre..Vous vous rendez compte. Puis le vélo. Puis... Du coup, j'ai cette croyance, fausse croyance me dit ma conscience, mais mon inconscient ne m'écoute jamais, que pour faire quelque chose il faut être tout de suite bon, même si c'est la première fois. Une maladresse est forcément une déclaration de guerre à l'URSS et que l'holocauste nucléaire n'est plus très loin. J'ai cette peur primitive, tenace... Toujours aussi tenace... Avec les amis, les filles que j'aimerais bien sauter... les collègues... Je suis tétanisé, j'ai la vague impression qu'ils vont tous se leaguer et me faire ma fête parce que j'ai oublié un stylo sur le sol... Alors ma stratégie de défense naturel, c'est de faire le je m'en foutiste, au moins extérieurement. Demandez moi de quelle couleur est le ciel, je vous dirais "Je sais pas" ou " Il est bleu bien sûr !" mais dans ma tête ça donnera plutôt ça "Non mais attends, je sais réellement pas, il peut être bleu, ou noir, ou rosé... Il est pas transparent ? Non, franchement je sais pas... si je réponds pas il va s'énerver ho non le timer arrive à zero vite vite vite réponds !!!!". Parce que oui, je dois être omniscient, tout savoir et tout connaitre. Non parce que sinon je vous assure, ça fait bizarre d'entendre 'fils de putain" ou "pourquoi j'ai des gosses aussi merdique"
Et les projets. Ah les projets. Vous savez. C'est pas le type qui croit que la vie est belle. Quelque soit le métier, même s'il s'y connait pas, lui, il sait. Le gars, il sait tout. Par exemple, dans ma branche il sait qu'il y a du chômage (alors que pas du tout) que je vais pas gagner ma vie (salaire à 5 chiffres quand même...)ect ect. Mais surtout, il sait que je suis pas fait pour faire ces projets. Comme il dit, j'vais forcément faire une connerie thermonucléaire.
Et pas la peine de lui demander d'arrêter quoi que ce soit. Vous savez "Je suis ton père" "Tu te crois un homme hein ?" " C'est qui qui te nourrit ? " "T'es chez moi, avec MES règles". Pourtant j'essaye d'être diplomate...
J'écris tout ça.. Mais je pourrais en écrire plus. J'ai pas souvenir d'avoir été soutenu depuis toutes ses années. Chaque jour, c'est la même ritournelle, on ne parle de ce que je fais mal... ou des trucs que je dois faire... ou que j'ai pas fait parce que j'ai fait autre chose qui ne seront pas vu. Continuellement. Alors, si, j'ai eu une enfance heureuse, j'avais toujours de gros cadeau pour mon anniversaire et noël. Mais vous savez, on y perd goût quand ces cadeaux sont utilisés comme prétexte à être à leur pied"attends on t'offre ça, et t'es incapable de penser à ça ?". Du coup, nouvelle stratégie, ne rien vouloir, et ne rien demander.
Et le pire, c'est que ça continue une fois jeune adulte, alors on fait l'indifférent, on dit rien, on subit plus réellement avec le sourire... Mais maintenant, je vois que ça me pourrit aussi à l'extérieur. Je fais confiance à personne, je ne me confie à personne, je ne crée pas de lien relationnel... J'aime même plus aider les gens... Je veux dire, eux, mes parents, font de grosses conneries, financière qui les pourrit, avant je les avertissais, mais bon, j'étais le jeune con qui avait oublié de fermer un tiroir alors mon avis...
Je vous jure.... Heureusement qu'il y a findus. Fiiiiiiiiiiindus.
Parlons de ma mère. Si j'ai tendance à toujours avoir du mal à parler de moi, de mes émotions, de mes sensations la cause provient partiellement d'elle. Elle avait une manie c'est de faire semblant de ranger la chambre de mon frère et ma sœur pour fouiller et lire les trucs intimes de ma fratrie. Je me rappelle clairement puisqu'elle me prenait en tant que confident mais sans tendresse, et je me disais en moi même que Moi, je ferais pas la même erreur de laisser des épreuves (d'autant plus que gamin j'adorais les romans policiers). De fil en aiguille donc je cachais les choses puis mes pensées. Et c'était logique... Car révéler ce que je souhaitais réellement, c'était être critiqué, forcément critiqué car elle, elle savait ce qui était bien pour moi. Et ce qui est bien pour moi, c'est généralement ce qu'elle souhaitait (truc tout bête, il y a dix minutes critique de mon voyage à Bayonne que j'ai envie de faire cet été, car il n'y a pas la plage, alors que j'ai horreur de la plage...). Je suis devenu super bon à ce jeu. La Stasi pourrait venir qu'ils trouveront rien. Ma chambre est aseptisée de truc perso. A part mes bouquins il y a rien, et des feuilles déchiffrables uniquement par Champollion.
C'est drôle, mais c'est elle qui m'a tout appris, toutes mes stratégie de défense. C'est qu'elle est un peu vicieuse vous savez, prêcher le faux pour avoir le vrai, les petites phrases innocentes du style je t'apprends la vie.. Là il y a dix secondes : "Tu sais, il faut acheter les grandes boites de petits pois, je t'apprends la vie, fais pas cette tête, je t'apprends la vie pour pas que les autres te traitent pas d’asocial, parce que les gens parlent derrière le dos. Mais bon, chacun son caractère égoïste et paresseux". J'ai 24 ans. Le rapport choucroute est inexistant mais bon.
Maintenant je suis méchant avec elle, j'ai perdu toute mon empathie à la côtoyer. Vous savez, elle se plaint tout le temps, et trouver des solutions n'y changent rien, mais par contre c'est toujours utile pour faire du chantage. Et ceci, je le garde encore dans ma vie de tous les jours. Je n'ai aucunes pitiés. Aucunes empathies. Je souris, j'hoche la tête pour avoir visage humain mais je pense très fort "mais qu'est ce que j'en ai à foutre ? Tu veux pas de conseil, alors dégage". Et pas la peine de lui demander d'arrêter quoi que ce soit... Vous savez "Je suis ta mère" "je travaille pour ta pomme connard" "ho oui, c'est ma faute, tout est ma faute, les nazi aussi c'est de ma faute...". Pourtant j'essaye d'être diplomate.
Mon père.
Ah mon père. Le perfectionniste par excellence. Pas pour lui hein, mais pour les autres sinon c'est pas drôle. Ma grand mère se moquait de moi quand j'étais pitit. On savait tout deux que le WE, toutes les demi heures on entendrait mon prénom crié pour que je trouve quelque chose (un scotch, un stylo, la télécommande, pourquoi il n'y a plus de jus de fruit). C'était drôle, parfois je me prenais pour un servant muet et dévoué, genre comme Grimaud (le plus malin des serviteurs des 3 mousquetaires). Bon, j'ai évolué malheureusement j'ai moins le goût de l'autorité mais je suis toujours tête en l'air, donc forcément il y a toujours quelque chose à redire, et vous inquiétez pas, il sera dit. Depuis que je me suis battu avec lui (une sombre histoire de lait caillé Il y en avait plus, et il m'a menacé de me foutre dehors à 12 ans si je lui apportais pas, parce que bien sûr j'aurai dû y penser. Alors je m’exécute, sauf que tous les magasins de la ville étaient fermés, et j'ai du allé dans une autre ville à pied pour trouver du lait caillé... Je reviens 1 heures après être sorti, il m'attendait comme un homme, un vrai, il avait déjà mangé, et commence à me foutre une mandale... Je trouvais ça complètement injuste, alors je lui renvoie la pareil... jusqu'au moment où comme un con je me suis dit que je lui devais respect éternel et patata) chaque jour j'ai droit à une remarque, ou une insulte. Ce qui en devient moins drôle quand c'est devant les clients de son commerce. Devant des inconnus, et que tu as plus de 20 ans, et tu sais pas trop si tu dois répondre ou pas.
C'est un peu ça qui est magique... Je me méfie maintenant de tout le monde. J'ai cette peur tenace que l'autre va toujours me demander quelque chose, profiter de moi, critiquer tout ce que je fais et surtout ne pas être patient...
Ah la patience, sa grande qualité ! Non je déconne. C'est... complètement con ce qu'il fait. Je découvre un truc, j'essaye de faire, et forcément je me rétame. Eh bien, il sera le premier à me traiter de tous les noms parce que je suis pas arrivé du premier coup. Ca a commencé par apprendre les chiffres quand j'étais petit. En un jour, je n'ai pas su les apprendre..Vous vous rendez compte. Puis le vélo. Puis... Du coup, j'ai cette croyance, fausse croyance me dit ma conscience, mais mon inconscient ne m'écoute jamais, que pour faire quelque chose il faut être tout de suite bon, même si c'est la première fois. Une maladresse est forcément une déclaration de guerre à l'URSS et que l'holocauste nucléaire n'est plus très loin. J'ai cette peur primitive, tenace... Toujours aussi tenace... Avec les amis, les filles que j'aimerais bien sauter... les collègues... Je suis tétanisé, j'ai la vague impression qu'ils vont tous se leaguer et me faire ma fête parce que j'ai oublié un stylo sur le sol... Alors ma stratégie de défense naturel, c'est de faire le je m'en foutiste, au moins extérieurement. Demandez moi de quelle couleur est le ciel, je vous dirais "Je sais pas" ou " Il est bleu bien sûr !" mais dans ma tête ça donnera plutôt ça "Non mais attends, je sais réellement pas, il peut être bleu, ou noir, ou rosé... Il est pas transparent ? Non, franchement je sais pas... si je réponds pas il va s'énerver ho non le timer arrive à zero vite vite vite réponds !!!!". Parce que oui, je dois être omniscient, tout savoir et tout connaitre. Non parce que sinon je vous assure, ça fait bizarre d'entendre 'fils de putain" ou "pourquoi j'ai des gosses aussi merdique"
Et les projets. Ah les projets. Vous savez. C'est pas le type qui croit que la vie est belle. Quelque soit le métier, même s'il s'y connait pas, lui, il sait. Le gars, il sait tout. Par exemple, dans ma branche il sait qu'il y a du chômage (alors que pas du tout) que je vais pas gagner ma vie (salaire à 5 chiffres quand même...)ect ect. Mais surtout, il sait que je suis pas fait pour faire ces projets. Comme il dit, j'vais forcément faire une connerie thermonucléaire.
Et pas la peine de lui demander d'arrêter quoi que ce soit. Vous savez "Je suis ton père" "Tu te crois un homme hein ?" " C'est qui qui te nourrit ? " "T'es chez moi, avec MES règles". Pourtant j'essaye d'être diplomate...
J'écris tout ça.. Mais je pourrais en écrire plus. J'ai pas souvenir d'avoir été soutenu depuis toutes ses années. Chaque jour, c'est la même ritournelle, on ne parle de ce que je fais mal... ou des trucs que je dois faire... ou que j'ai pas fait parce que j'ai fait autre chose qui ne seront pas vu. Continuellement. Alors, si, j'ai eu une enfance heureuse, j'avais toujours de gros cadeau pour mon anniversaire et noël. Mais vous savez, on y perd goût quand ces cadeaux sont utilisés comme prétexte à être à leur pied"attends on t'offre ça, et t'es incapable de penser à ça ?". Du coup, nouvelle stratégie, ne rien vouloir, et ne rien demander.
Et le pire, c'est que ça continue une fois jeune adulte, alors on fait l'indifférent, on dit rien, on subit plus réellement avec le sourire... Mais maintenant, je vois que ça me pourrit aussi à l'extérieur. Je fais confiance à personne, je ne me confie à personne, je ne crée pas de lien relationnel... J'aime même plus aider les gens... Je veux dire, eux, mes parents, font de grosses conneries, financière qui les pourrit, avant je les avertissais, mais bon, j'étais le jeune con qui avait oublié de fermer un tiroir alors mon avis...
Je vous jure.... Heureusement qu'il y a findus. Fiiiiiiiiiiindus.
Invité- Invité
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Kharmit a écrit:Je voulais en faire un topic, mais c'était un peu trop narcissique. Alors zou... Gros pavé dans la mare.
Parlons de ma mère. Si j'ai tendance à toujours avoir du mal à parler de moi, de mes émotions, de mes sensations la cause provient partiellement d'elle. Elle avait une manie c'est de faire semblant de ranger la chambre de mon frère et ma sœur pour fouiller et lire les trucs intimes de ma fratrie. Je me rappelle clairement puisqu'elle me prenait en tant que confident mais sans tendresse, et je me disais en moi même que Moi, je ferais pas la même erreur de laisser des épreuves (d'autant plus que gamin j'adorais les romans policiers). De fil en aiguille donc je cachais les choses puis mes pensées. Et c'était logique... Car révéler ce que je souhaitais réellement, c'était être critiqué, forcément critiqué car elle, elle savait ce qui était bien pour moi. Et ce qui est bien pour moi, c'est généralement ce qu'elle souhaitait (truc tout bête, il y a dix minutes critique de mon voyage à Bayonne que j'ai envie de faire cet été, car il n'y a pas la plage, alors que j'ai horreur de la plage...). Je suis devenu super bon à ce jeu. La Stasi pourrait venir qu'ils trouveront rien. Ma chambre est aseptisée de truc perso. A part mes bouquins il y a rien, et des feuilles déchiffrables uniquement par Champollion.
C'est drôle, mais c'est elle qui m'a tout appris, toutes mes stratégie de défense. C'est qu'elle est un peu vicieuse vous savez, prêcher le faux pour avoir le vrai, les petites phrases innocentes du style je t'apprends la vie.. Là il y a dix secondes : "Tu sais, il faut acheter les grandes boites de petits pois, je t'apprends la vie, fais pas cette tête, je t'apprends la vie pour pas que les autres te traitent pas d’asocial, parce que les gens parlent derrière le dos. Mais bon, chacun son caractère égoïste et paresseux". J'ai 24 ans. Le rapport choucroute est inexistant mais bon.
Maintenant je suis méchant avec elle, j'ai perdu toute mon empathie à la côtoyer. Vous savez, elle se plaint tout le temps, et trouver des solutions n'y changent rien, mais par contre c'est toujours utile pour faire du chantage. Et ceci, je le garde encore dans ma vie de tous les jours. Je n'ai aucunes pitiés. Aucunes empathies. Je souris, j'hoche la tête pour avoir visage humain mais je pense très fort "mais qu'est ce que j'en ai à foutre ? Tu veux pas de conseil, alors dégage". Et pas la peine de lui demander d'arrêter quoi que ce soit... Vous savez "Je suis ta mère" "je travaille pour ta pomme connard" "ho oui, c'est ma faute, tout est ma faute, les nazi aussi c'est de ma faute...". Pourtant j'essaye d'être diplomate.
Mon père.
Ah mon père. Le perfectionniste par excellence. Pas pour lui hein, mais pour les autres sinon c'est pas drôle. Ma grand mère se moquait de moi quand j'étais pitit. On savait tout deux que le WE, toutes les demi heures on entendrait mon prénom crié pour que je trouve quelque chose (un scotch, un stylo, la télécommande, pourquoi il n'y a plus de jus de fruit). C'était drôle, parfois je me prenais pour un servant muet et dévoué, genre comme Grimaud (le plus malin des serviteurs des 3 mousquetaires). Bon, j'ai évolué malheureusement j'ai moins le goût de l'autorité mais je suis toujours tête en l'air, donc forcément il y a toujours quelque chose à redire, et vous inquiétez pas, il sera dit. Depuis que je me suis battu avec lui (une sombre histoire de lait caillé Il y en avait plus, et il m'a menacé de me foutre dehors à 12 ans si je lui apportais pas, parce que bien sûr j'aurai dû y penser. Alors je m’exécute, sauf que tous les magasins de la ville étaient fermés, et j'ai du allé dans une autre ville à pied pour trouver du lait caillé... Je reviens 1 heures après être sorti, il m'attendait comme un homme, un vrai, il avait déjà mangé, et commence à me foutre une mandale... Je trouvais ça complètement injuste, alors je lui renvoie la pareil... jusqu'au moment où comme un con je me suis dit que je lui devais respect éternel et patata) chaque jour j'ai droit à une remarque, ou une insulte. Ce qui en devient moins drôle quand c'est devant les clients de son commerce. Devant des inconnus, et que tu as plus de 20 ans, et tu sais pas trop si tu dois répondre ou pas.
C'est un peu ça qui est magique... Je me méfie maintenant de tout le monde. J'ai cette peur tenace que l'autre va toujours me demander quelque chose, profiter de moi, critiquer tout ce que je fais et surtout ne pas être patient...
Ah la patience, sa grande qualité ! Non je déconne. C'est... complètement con ce qu'il fait. Je découvre un truc, j'essaye de faire, et forcément je me rétame. Eh bien, il sera le premier à me traiter de tous les noms parce que je suis pas arrivé du premier coup. Ca a commencé par apprendre les chiffres quand j'étais petit. En un jour, je n'ai pas su les apprendre..Vous vous rendez compte. Puis le vélo. Puis... Du coup, j'ai cette croyance, fausse croyance me dit ma conscience, mais mon inconscient ne m'écoute jamais, que pour faire quelque chose il faut être tout de suite bon, même si c'est la première fois. Une maladresse est forcément une déclaration de guerre à l'URSS et que l'holocauste nucléaire n'est plus très loin. J'ai cette peur primitive, tenace... Toujours aussi tenace... Avec les amis, les filles que j'aimerais bien sauter... les collègues... Je suis tétanisé, j'ai la vague impression qu'ils vont tous se leaguer et me faire ma fête parce que j'ai oublié un stylo sur le sol... Alors ma stratégie de défense naturel, c'est de faire le je m'en foutiste, au moins extérieurement. Demandez moi de quelle couleur est le ciel, je vous dirais "Je sais pas" ou " Il est bleu bien sûr !" mais dans ma tête ça donnera plutôt ça "Non mais attends, je sais réellement pas, il peut être bleu, ou noir, ou rosé... Il est pas transparent ? Non, franchement je sais pas... si je réponds pas il va s'énerver ho non le timer arrive à zero vite vite vite réponds !!!!". Parce que oui, je dois être omniscient, tout savoir et tout connaitre. Non parce que sinon je vous assure, ça fait bizarre d'entendre 'fils de putain" ou "pourquoi j'ai des gosses aussi merdique"
Et les projets. Ah les projets. Vous savez. C'est pas le type qui croit que la vie est belle. Quelque soit le métier, même s'il s'y connait pas, lui, il sait. Le gars, il sait tout. Par exemple, dans ma branche il sait qu'il y a du chômage (alors que pas du tout) que je vais pas gagner ma vie (salaire à 5 chiffres quand même...)ect ect. Mais surtout, il sait que je suis pas fait pour faire ces projets. Comme il dit, j'vais forcément faire une connerie thermonucléaire.
Et pas la peine de lui demander d'arrêter quoi que ce soit. Vous savez "Je suis ton père" "Tu te crois un homme hein ?" " C'est qui qui te nourrit ? " "T'es chez moi, avec MES règles". Pourtant j'essaye d'être diplomate...
J'écris tout ça.. Mais je pourrais en écrire plus. J'ai pas souvenir d'avoir été soutenu depuis toutes ses années. Chaque jour, c'est la même ritournelle, on ne parle de ce que je fais mal... ou des trucs que je dois faire... ou que j'ai pas fait parce que j'ai fait autre chose qui ne seront pas vu. Continuellement. Alors, si, j'ai eu une enfance heureuse, j'avais toujours de gros cadeau pour mon anniversaire et noël. Mais vous savez, on y perd goût quand ces cadeaux sont utilisés comme prétexte à être à leur pied"attends on t'offre ça, et t'es incapable de penser à ça ?". Du coup, nouvelle stratégie, ne rien vouloir, et ne rien demander.
Et le pire, c'est que ça continue une fois jeune adulte, alors on fait l'indifférent, on dit rien, on subit plus réellement avec le sourire... Mais maintenant, je vois que ça me pourrit aussi à l'extérieur. Je fais confiance à personne, je ne me confie à personne, je ne crée pas de lien relationnel... J'aime même plus aider les gens... Je veux dire, eux, mes parents, font de grosses conneries, financière qui les pourrit, avant je les avertissais, mais bon, j'étais le jeune con qui avait oublié de fermer un tiroir alors mon avis...
Je vous jure.... Heureusement qu'il y a findus. Fiiiiiiiiiiindus.
ouahhhhhhhhhh Kharmit : fonce lire Alice Miller, VIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITE !!!
"L'avenir du drame de l'enfant doué" (assez coton de le trouver en français pas cher).
Essaie les biblio de la capitale.
Mais vite, hein ????
Y a urgence-là.
Et tu es pile dans le profil...
Courage beau gosse.
Tu as en toi une ressource PHENOMENALE !
Invité- Invité
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Fabuliotte a écrit:"L'avenir du drame de l'enfant doué" (assez coton de le trouver en français pas cher).
Il y a une édition récente, intitulée "Le Drame de l'enfant doué" qui se trouve pour pas très cher, par exemple à la FNAC:
http://livre.fnac.com/a5715544/Alice-Miller-Le-drame-de-l-enfant-doue
Aussi ces fils ont plus d'information:
https://www.zebrascrossing.net/t10679-alice-miller-l-avenir-du-drame-de-l-enfant-doue
https://www.zebrascrossing.net/t10923-le-surdoue-et-sa-famille
cycliste- Messages : 156
Date d'inscription : 27/02/2013
Localisation : Lille
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Ben moi je m'entends super bien avec ma mère, ma grand-mère, mon frère et ma soeur. Je m'entends aussi très bien avec ma tante (soeur de ma mère). C'est-à-dire la plupart des personnes qui me sont proches. Tout le monde est au courant que mon fils aîné est zébré. Je crois que ça a joué un rôle important dans la découverte de la zébritude dans la famille. Dans ma belle-famille, je suis respectée et mes enfants le sont aussi, par mes BP. Il n'y a qu'avec leur fille que ça ne passe pas du tout. Les autres, je ne les vois que très peu. Jamais eu de souci particulier, mais ils ne sont pas au courant. Bref, ça va plutôt bien dans la famille.
J'envoie plein de courage à ceux pour qui la situation est difficile. J'imagine...
J'envoie plein de courage à ceux pour qui la situation est difficile. J'imagine...
enzèbrée- Messages : 384
Date d'inscription : 31/03/2011
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Assez d'accord avec Fabuliotte: la lecture de "Le drame de l'enfant doué" semble s'imposer pour toi Kharmit. Ton témoignage me parle, c'était ma mère dont je pourrais parler en ces termes. Ca casse bien, tout ça mais y a de l'espoir, je t'assure. Après avoir été convaincue que je n'étais qu'une moins que rien, car on me l'a dit texto, il m'a fallu longtemps pour défaire ce conditionnement, un peu comme un puzzle qu'on doit défaire et refaire d'une autre manière. Tout doucement, je le refais... L'est pas encore fini, hein! Mais ça avance. Ca avance...
Invité- Invité
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Je suis l’aîné de ma fratrie, et le plus âgé des "cousins" en métropole donc, quand on a découvert ma zébrité, c'est passé comme une lettre à La Poste. Ça rentrait dans le schéma familiale et on avait enfin une explication à toutes les problèmes que je semblais attirer à moi: de la simple mesquinerie aux véritables agressions. Ces problèmes ont toujours planné au-dessus de ma famille. Ils s'attendaient toujours à ce que je ramène une mauvaise nouvelle. Quelques mois après mon passage chez la psy, on a découvert d'autres zèbres dans la famille, en métropole et en outre-mer: ça a contribué à normaliser les choses.
Par contre, on attendait de moi que je réussisse. Ils ont fini par abandonné cette idée: je suis un compétiteur mais je n'avais aucun rival à l'école ou dans mes spécialités. Pas motivé, je me suis contenté, au mieux, du strict minimum. Que j'échoue à la fac les inquiète franchement.
En famille, on compte sur moi dés qu'il y a des enfants à garder à une soirée, aider à gérer une situation de crise à celle-ci, pour aider aux devoirs des enfants... J'ai même été le principal conseiller et le meilleur ami de ma mère lors du divorce de mes parents. [je déconseille cette position intenable!!] Un avantage de cette harmonie familiale: je tenais un rôle similaire à la faculté car j'étais plus vieux que les autres, et que j'avais déjà un très bon anglais.
En amour, c'est toujours la même chose: je m’investis trop et je prend toujours les coups à la fin. Zébre pour la science, poisson et dragon pour l'astrologie: l'enfer ce n'est pas les autres, c'est de les aimer trop. Pour la mère de mon fils, j'ai même tout abandonné. C'est très mal passé chez les miens. Encore pire maintenant.
Dans le même genre, la marraine de mon fils et la compagne de celle-ci font partie de ma famille. Une de mes ex aussi. On est ami depuis 2006 et on a une confiance mutuelle aussi forte qu'avec mes propres frères.
Aujourd’hui, j'inquiète ma famille plus qu'autre chose: ils connaissent toutes mes failles, ils savent mieux que moi quand je vais me crasher. Ils sont rassuré que j'ai des projets de "surdoué" mais ils se demandent si ce n'est pas encore un coup d'épée dans l'eau.
Mes relations avec ma maman sont tendues car je veux me débrouiller seul, comme un adulte. Sauf qu'avec mon fils - probable zèbre... - et parce que ma maman est ma maman, ça passe pas: elle veut nous protéger. Elle fait avec nous ce que je fais et ferais avec mon fils.
Mes frères me foutent la paix, mais je sais qu'ils demandent des nouvelles en douce... La discrétion incarnée ces deux là. Mes amies sont toujours présentes et je les soupçonnent de prendre un malin plaisir à me rentrer dans le lard quand il le faut.
Donc, ils m'acceptent comme je suis. Même s'ils savant que ce que je suis ne vaut rien dans le monde réel. Et ça, c'est le pied.
[attirer à soi: pléonasme:?: ]
Par contre, on attendait de moi que je réussisse. Ils ont fini par abandonné cette idée: je suis un compétiteur mais je n'avais aucun rival à l'école ou dans mes spécialités. Pas motivé, je me suis contenté, au mieux, du strict minimum. Que j'échoue à la fac les inquiète franchement.
En famille, on compte sur moi dés qu'il y a des enfants à garder à une soirée, aider à gérer une situation de crise à celle-ci, pour aider aux devoirs des enfants... J'ai même été le principal conseiller et le meilleur ami de ma mère lors du divorce de mes parents. [je déconseille cette position intenable!!] Un avantage de cette harmonie familiale: je tenais un rôle similaire à la faculté car j'étais plus vieux que les autres, et que j'avais déjà un très bon anglais.
En amour, c'est toujours la même chose: je m’investis trop et je prend toujours les coups à la fin. Zébre pour la science, poisson et dragon pour l'astrologie: l'enfer ce n'est pas les autres, c'est de les aimer trop. Pour la mère de mon fils, j'ai même tout abandonné. C'est très mal passé chez les miens. Encore pire maintenant.
Dans le même genre, la marraine de mon fils et la compagne de celle-ci font partie de ma famille. Une de mes ex aussi. On est ami depuis 2006 et on a une confiance mutuelle aussi forte qu'avec mes propres frères.
Aujourd’hui, j'inquiète ma famille plus qu'autre chose: ils connaissent toutes mes failles, ils savent mieux que moi quand je vais me crasher. Ils sont rassuré que j'ai des projets de "surdoué" mais ils se demandent si ce n'est pas encore un coup d'épée dans l'eau.
Mes relations avec ma maman sont tendues car je veux me débrouiller seul, comme un adulte. Sauf qu'avec mon fils - probable zèbre... - et parce que ma maman est ma maman, ça passe pas: elle veut nous protéger. Elle fait avec nous ce que je fais et ferais avec mon fils.
Mes frères me foutent la paix, mais je sais qu'ils demandent des nouvelles en douce... La discrétion incarnée ces deux là. Mes amies sont toujours présentes et je les soupçonnent de prendre un malin plaisir à me rentrer dans le lard quand il le faut.
Donc, ils m'acceptent comme je suis. Même s'ils savant que ce que je suis ne vaut rien dans le monde réel. Et ça, c'est le pied.
[attirer à soi: pléonasme:?: ]
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu... ]e]Je vous jure.... Heureusement qu'il y a findus. Fiiiiiiiiiiindus.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
cardamum a écrit:
voilà, j'ai 32 ans, 2 enfants de 4 ans et 2 ans, parcours universitaire, mais au chomage, pas besoin de vous faire m'inventaire, plusieurs boulot, je pars vite,etc.
Bref, je viens de découvrir ma zébritude, genre depuis 1 mois quoi!
et là, ben je déprime sec... en recherche d'emploi, je suis à la maison, j'en ai marre de faire à manger, faire le ménage, la cuisine, ce train train quotidien, pas d'argent pour sortir (vive Internet heureusement ), mon plus petit a une pneumonie depuis 3 mois (vive l'incompétence des médecins). je m'appauvris intellectuellement, je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie, je meurs à petit feu, je n'ai plus le gout à jouer avec mes enfants, je m'occupe d'eux tel un robot, je ne fais plus l'amour avec mon mari car si je ne suis pas à 200 % sur tous les plans, je ne peux pas, j'ai un degré d'exigence de folie!
le seul moment ou je suis bien, c'est le soir, à partir de minuit ou tout le monde est couché, le silence regne dans la maison, et je peux LIRE!!!
Mon mari me dit que d'etre "intelligente" c'est une chance, ben oui le contraire c moins marrant c sur. Mais a coté, il ne fait rien pour s'intéresser à cette particularité...
J'ai de fortes raisons de croire que mes 2 enfants prennent le même chemin que moi, et cela me déstabilise : j'arrive pas à me gérer alors comment les gérer eux???!
Ma mère quant à elle m'a bien envoyé ch..."t'es intelligente et alors, ca va changer quoi? tu devrais avoir du travail alors! ", bref, sans commentaire...
Mon pere s'en balance totalement également, il est trop occupé a vivre avec sa nouvelle copine qui le coupe de sa famille et lui pompe son argent...
voilà, donc en gros, des idées tres noires me traversent...
actuellement : mes 2 fils retournent la maison a volonté, mon mari est sur le canapé car hs? et moi je suis ici...c déprimant...
ah oui, mes amis...un ami n'est qu'un ami...et avec mes 2 monstres, je me coupe peu a peu d'eux...
Aie... j'aurai pu écrire la même chose que toi, mis à part que je ne suis pas testée, pas d'études universitaires et que j'ai quatre enfants (deux sont Z, on teste le troiz à la rentrée, quatrième a 18 mois). Mon homme n'en a rien à faire, mis à part la révélation de la psy concernant les enfants et ma manière de le rassurer ("ça ne change rien à la problématique, nous en tant que parents on doit lui aider à tirer meilleur parti de ses possibilités et à avoir une vie épanouie; il se trouve qu'il est surdoué mais il aurait été autiste ce serait pareil") il n'a plus posé aucune question, n'a pas lu une seule page du moindre livre parlant de la douance, pourtant ils sont abondants à la maison depuis quelque mois. Ma mère, c'est une catastrophe. Nos relations ont toujours été conflictuelles, le passé familial est difficile: mais elle est la personne qui me faut de loin le plus de mal. Et surtout, elle ne reconnait en aucun cas avoir pu se tromper ou mal agir; elle m'insulte à la moindre contrariété, cherche à imposer sa vision de choses dans tout; si je ne suis pas d'accord c'est que je suis bête, mal élevée, fille de mon père, etc... au passage, elle dit que l'éducation ne fait qu'influer très peu sur notre personne qu'on a dans ses gènes: ainsi elle a fait de son mieux mais que voulez-vous, je suis née égoïste, bête, méchante, pas douce, pas féminine, ingrate et j'en passe, on se demande bien pourquoi mon mari reste avec moi mais après tout, je lui en fais baver comme à tout le monde, je fais fuir tous les gens qui m'aiment, il va partir lui aussi. Je n'ai "jamais été sa fille", déjà toute petite je n'étais pas câline avec elle et je ne venais pas la consoler quand elle pleurait, je restais dans ma bulle à jouer comme si de rien n'était, non mais quel monstre égoïste!!! (il faut dire que quand le plafond se soulevait lors de ses engueulades avec mon père un jour sur deux et qu'elle avait des yeux qui sortaient des orbites en hurlant et proférant des insultes elle me faisait un peu peur. Mais elle, elle ne pouvait pas agir différemment vu le monstre qu'était mon père, il adorait la pousser à bout, d'après ce qu'elle m'a raconté il était sado-maso et ça le faisait triper -oui, en tant que fille, même adulte, j'avais vraiment besoin de connaitre ce détail) Je lui ai emmené le petit livre de Martin Page, elle a lu quelque lignes, s'est reconnue dedans et est allée regarder l'amour est dans le pré sans prendre la peine de le finir. Quant à Trop intelligent pour être heureux, elle n'a même pas daigné l'ouvrir.
Reste mes enfants... quelle chance, quel cadeau de les avoir eus! Et en plus les résultats des tests m'ont soulagé en quelque sorte: ils ne seront donc jamais gris et ennuyeux!! Avec eux, on lit, on apprend... mais cela reste tout de même très limité intellectuellement (l'aîné a 9 ans, le bébé dix-huit mois) et surtout, la routine est épuisante. Bien que mère au foyer, je suis loin d'être une parfaite femme d'intérieur, je m'ennuie ferme, j'ai besoin d'être stimulée et les gens et les conversations intéressantes sont si rares... sans oublier que zhom a tendance à se rendre jaloux et de mauvaise humeur dès que je m'intéresse d'un peu trop près à quelque chose d'extérieur à la famille, de peur que ça me prenne mon précieux temps que je suis supposée passer à faire le ménage. J'ai ainsi abandonné tour à tour la peinture, le scrapbooking, lecture, photo (mon appareil est tombé en panne et en racheter un est loin d'être une priorité dans la situation, où nous sommes actuellement financièrement - pour moi c'est vital, mais je ne suis pas seule n'est-ce pas...). Et puis je n'ai même pas le sentiment d'être une bonne mère. Dans des moments d'égarement je me rends compte que j'agis comme la mienne, mais je n'ai aucune idée de comment il faudrait agir... mon homme me fait souligner: "tu es incapable de garder une maison propre" et ma mère me bouffe avec ça à la moindre occasion...
Voilà pour la famille... pourtant, objectivement, on peut dire que j'ai tout pour me sentir heureuse, n'est ce pas, je dois vraiment être une ingrate..
Je me sens mal. J'ai envie de tout fiche en l'air et d'envoyer chier tout le monde. Ce qui me fait tenir, ce sont mes enfants: pour eux, je n'ai pas le droit, ils ont besoin d'une maman.
Lanaka- Messages : 207
Date d'inscription : 16/10/2012
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
est incompatible avecVoilà pour la famille... pourtant, objectivement, on peut dire que j'ai tout pour me sentir heureuse, n'est ce pas, je dois vraiment être une ingrate.
Ton compagnon ne serait-il pas un peu vieux jeu/macho? Tu l'as interroger sur son silence à propos des enfants? Tu l'assois, tu lui plante une lampe au visage et tu poses les question!mon homme me fait souligner: "tu es incapable de garder une maison propre" et ma mère me bouffe avec ça à la moindre occasion...
Coupe les ponts! Elle a un grain et de la rancune contre ton père qu'elle projette sur toi. Elle se sent seule aussi sûrement.elle dit que l'éducation ne fait qu'influer très peu sur notre personne qu'on a dans ses gènes: ainsi elle a fait de son mieux mais que voulez-vous, je suis née égoïste, bête, méchante, pas douce, pas féminine, ingrate et j'en passe, on se demande bien pourquoi mon mari reste avec moi mais après tout, je lui en fais baver comme à tout le monde, je fais fuir tous les gens qui m'aiment, il va partir lui aussi
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Hello Lanaka,
Célibataire ultra-diplomée et sans enfant, nos parcours ne ressemblent pas forcément, et pourtant...Les remarques maternelles pourraient être celle de la mienne, comme quoi... La différence dérange dans notre monde, pas seulement dans les relations sociales, mais aussi dans la famille. Percevoir une différence peut gêner au plus au point et générer de l'intolérance. Elle prétend avoir fait de son mieux, de cette manière elle te culpabilise et ne se remet pas en question, c'est plus simple pour elle!
Célibataire ultra-diplomée et sans enfant, nos parcours ne ressemblent pas forcément, et pourtant...Les remarques maternelles pourraient être celle de la mienne, comme quoi... La différence dérange dans notre monde, pas seulement dans les relations sociales, mais aussi dans la famille. Percevoir une différence peut gêner au plus au point et générer de l'intolérance. Elle prétend avoir fait de son mieux, de cette manière elle te culpabilise et ne se remet pas en question, c'est plus simple pour elle!
Invité- Invité
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
famille de m****
pere egoiste au point de tout quitter ( deux femmes et 8 enfants a son actif ) a ma naissance , mere tellement depressive que tentatives de suicide ( suspectée HP trop abimée ) dans mon enfance , freres et soeurs au choix : debiles, HP, fou ... et surtout méchants et violents.
donc maintenant la seule vraie famille qu il me reste est celle que j ai fondée: mon conjoint et nos deux petits zebres.
je suis quelqu un plein d amour, avec une âme si pure que lorsqu elle a ete piétinée de nombreuses années par les personnes qui etaient sensées m aimer sans condition, elle s est endurcie si profondément que je ne peux plus ouvrir mon coeur a ces personnes ...
heureusement il me reste encore assez d empathie pour prendre soin et aimer comme il se doit mes deux anges
la vraie famille, c est celle qu on choisie , pas celle que le hasard nous a imposé.
pere egoiste au point de tout quitter ( deux femmes et 8 enfants a son actif ) a ma naissance , mere tellement depressive que tentatives de suicide ( suspectée HP trop abimée ) dans mon enfance , freres et soeurs au choix : debiles, HP, fou ... et surtout méchants et violents.
donc maintenant la seule vraie famille qu il me reste est celle que j ai fondée: mon conjoint et nos deux petits zebres.
je suis quelqu un plein d amour, avec une âme si pure que lorsqu elle a ete piétinée de nombreuses années par les personnes qui etaient sensées m aimer sans condition, elle s est endurcie si profondément que je ne peux plus ouvrir mon coeur a ces personnes ...
heureusement il me reste encore assez d empathie pour prendre soin et aimer comme il se doit mes deux anges
la vraie famille, c est celle qu on choisie , pas celle que le hasard nous a imposé.
moi?vraiment?- Messages : 81
Date d'inscription : 22/01/2013
Age : 40
Localisation : Drôme
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Ma famille... hum... on parle de lien de sang là?
Un père... passionné, investit, qui a toujours été là à côté de son boulot pour moi...plein de loisirs...
Une mère...passionnée, investie, qui a toujours été là pour que son fils unique fasse ce qu'elle aimerait qu'il fasse et qui s'épanchait sur ses désespoir de vie depuis son mariage...
Un père, aimant, attentif, extrêmement exigeant aussi... mais qui reconnaissait mes "réussites"...
Une mère aimante, attentive, qui ne reconnaissait pas mes réussite... après 10 années passées à être dans le trio de tête de classe et à réviser des verbes irrégulier pendant mes vacances de ski...j'ai lâché l'affaire...
Un père aimant et castré par une féministe pour qui le mariage était le prix à payer pour renoncer à son indépendance et ne plus avoir à se soucier de plein de chose... rien de bien extraordinaire pour des gens écrasés par la judéo-chéritenté issus de régions rurales, et dont le rapport à la norme s'établissait sur des étapes jalonnées de la vie souvent considérées comme des rites... (un psychologues parlerait sans hésité d'objets transitionnels ;-) )
Une mère féministe, dont le rapport au corps a toujours été coupable et qui s'est targuée de fréquenter des milieux intellectuels (ce qui est vrai d'ailleurs) et de préférer le cérébral au physique (ce que je conçois aisément)...
Bref...un fils, seul, sans frère ni soeurs, entourés par les amis de ses parents (jusqu'à 50 par semaine à la maison), souvent sans enfants, en marge de la norme (artiste, poètes écrivains, musiciens, rhéteurs confirmés)....
Un fils seul surinvesti par une mère à l'imago paternelle défaillante (décès du père quand elle avait 4 ans)... qui a toute sa vie œuvré pour les autres... en s'oubliant souvent, mais quand elle se souvenait c'est à moi et à moi seul qu'elle en parlait.. son fils... de sa sexualité larvée, de son rapport conflictuel aux hommes, de la faiblesse de mon père, de son alcoolisme à elle qu'elle n'a d'ailleurs jamais appelé comme cela...de ses désespoirs...
Un fils seul avec un père qui semblait tant vouloir en donner du plaisir à cette femme qu'il a tant admiré, et qui se faisait jeter comme une merde sous prétexte de ne pas correspondre aux fantasmes idéaux et coupables de ma mère qui rêvait d'un légionnaire sentant le sable chaud.
Ma famille... des gens extraordinaire aux capacités de passion et de transport hors normes, qui on râvis ceux qu'ils ont si souvent accueillis, qui ont fait souvent le bonheur des autres par le admiration sans bornes et leur ouverture... MEs parents, ma famille... Deux personnes, un homme et une femme... qui ont rêvé et qui se sont admirés sans limite aussi pour ce qu'ils faisaient l'un et l'autre... mais dont les rapport étaient construits sur la compétition égotique et narcissique... De grandes choses en sont sorties.... un cercle d'amis comme j'en ai rarement vus, une fidélité à leurs engagements ahurissante... mais que d'incohérence...mais que de douleur sous prétexte de...
Le point d'orgue de ces dénis conflictuels et parfaitement humain a été l'annonce de mon père de ses questionnements et ambivalences sexuelles... au retour d'un voyage... Un tsunami émotionnels d'une rare intensité... que dire à une mère qui a castré mon père sexuellement durant tant d'année, qui l'accueil à bras ouverts à son retour de voyage et qui quelques moi après dans les actes et les paroles semblent lui faire payer ses "écarts" alors qu'elle a toujours s'est toujours vantée de ne rien en avoir à faire.... Oo
Un père qui à passé 60 ans réalise à tout ce qu'il a renoncé sous prétexte de ....
Des parents qui se sont toujours admirés l'un et l'autre...mais qui ne se sont jamais valorisés...
Des parents sans qui je ne serais pas là, avec une vie plutôt réussie formellement parlant, à qui je dois aussi une chose essentielle: de savoir que je ne veux pas être comme eux! Pas de déni, pas d'exigence morbide et destructrice pour ceux que l'on prétend aimer... lorsqu'on admire quelqu'un...on le valorise... faire à l'autre ce que tu aimerais qu'on te fasse... sois humble vraiment et oublie un peu de tout ce que l'on t'a appris pour toujours être ouvert aux autres... Ne parles pas de ce que tu as réalisé, parles de ce qui te reste à faire... et quand les choses sont faites ne t'en vante pas, c'est le minimum... Oublies qui a fait quoi pour te concentrer sur qui est qui... et n'oublies pas que l'autre est toujours plus que ce qu'il fait!... n'exige pas de ce que tu ne pourrait donner... et quand bien même si tu décides de donner, ne t'étonnes pas de ce que l’autre puisse le prendre et partir...
J'aime mes parents, pas parce que je le dois, mais bien parce qu'ils m'ont offert un condensé d'humanité hors normes malgré eux aussi, souvent, dans leurs errances cachées et leurs questionnements, légitimes et sains... Maintenant cependant, ce que j'ai retenu d'eux n'est sûrement pas ce qu'ils ont fait... ou pas que...
Des parents inflexibles, mais toujours généreux, méta exigeants, mais toujours présents... des parents heureux et pourtant si tristes....
Toujours ces deux faces de cette même pièce de la vie qui tournoie dans ma tête...
Des titans d'humanité qui ont toujours admirés les autres... à tel point qu'ils auraient sûrement voulu avoir un fils unique bien différent... ce qu'à priori j'étais...au point de l'oublier jusqu'à 33 ans... lors de la découverte de l'étendue des violences que je me suis imposées pour ressembler à leur vue... QI non interprétable car tellement cabossé...comme moi dedans...
Mais je ne leur en veux pas... je m'en veux à moi-même d'avoir été si faible...si faible de croire que l'on m'aimerait même si je ne faisais rien, ni contre ni pour...juste pour moi... et aujourd'hui encore, et malgré le fait de faire plein de choses, je ne suffit jamais à ce que l'autre souhaiterait...
Une famille qui m'a beaucoup appris...mais dont toute la bienveillance et le soutien est venu de l'extérieur...par leurs amis, qui à eux seuls m'ont suffisamment valorisé pour que je continue la vie que j'aimais...
Voilà... J'attends encore une famille...qui veuille bien de moi ;-)
Un père... passionné, investit, qui a toujours été là à côté de son boulot pour moi...plein de loisirs...
Une mère...passionnée, investie, qui a toujours été là pour que son fils unique fasse ce qu'elle aimerait qu'il fasse et qui s'épanchait sur ses désespoir de vie depuis son mariage...
Un père, aimant, attentif, extrêmement exigeant aussi... mais qui reconnaissait mes "réussites"...
Une mère aimante, attentive, qui ne reconnaissait pas mes réussite... après 10 années passées à être dans le trio de tête de classe et à réviser des verbes irrégulier pendant mes vacances de ski...j'ai lâché l'affaire...
Un père aimant et castré par une féministe pour qui le mariage était le prix à payer pour renoncer à son indépendance et ne plus avoir à se soucier de plein de chose... rien de bien extraordinaire pour des gens écrasés par la judéo-chéritenté issus de régions rurales, et dont le rapport à la norme s'établissait sur des étapes jalonnées de la vie souvent considérées comme des rites... (un psychologues parlerait sans hésité d'objets transitionnels ;-) )
Une mère féministe, dont le rapport au corps a toujours été coupable et qui s'est targuée de fréquenter des milieux intellectuels (ce qui est vrai d'ailleurs) et de préférer le cérébral au physique (ce que je conçois aisément)...
Bref...un fils, seul, sans frère ni soeurs, entourés par les amis de ses parents (jusqu'à 50 par semaine à la maison), souvent sans enfants, en marge de la norme (artiste, poètes écrivains, musiciens, rhéteurs confirmés)....
Un fils seul surinvesti par une mère à l'imago paternelle défaillante (décès du père quand elle avait 4 ans)... qui a toute sa vie œuvré pour les autres... en s'oubliant souvent, mais quand elle se souvenait c'est à moi et à moi seul qu'elle en parlait.. son fils... de sa sexualité larvée, de son rapport conflictuel aux hommes, de la faiblesse de mon père, de son alcoolisme à elle qu'elle n'a d'ailleurs jamais appelé comme cela...de ses désespoirs...
Un fils seul avec un père qui semblait tant vouloir en donner du plaisir à cette femme qu'il a tant admiré, et qui se faisait jeter comme une merde sous prétexte de ne pas correspondre aux fantasmes idéaux et coupables de ma mère qui rêvait d'un légionnaire sentant le sable chaud.
Ma famille... des gens extraordinaire aux capacités de passion et de transport hors normes, qui on râvis ceux qu'ils ont si souvent accueillis, qui ont fait souvent le bonheur des autres par le admiration sans bornes et leur ouverture... MEs parents, ma famille... Deux personnes, un homme et une femme... qui ont rêvé et qui se sont admirés sans limite aussi pour ce qu'ils faisaient l'un et l'autre... mais dont les rapport étaient construits sur la compétition égotique et narcissique... De grandes choses en sont sorties.... un cercle d'amis comme j'en ai rarement vus, une fidélité à leurs engagements ahurissante... mais que d'incohérence...mais que de douleur sous prétexte de...
Le point d'orgue de ces dénis conflictuels et parfaitement humain a été l'annonce de mon père de ses questionnements et ambivalences sexuelles... au retour d'un voyage... Un tsunami émotionnels d'une rare intensité... que dire à une mère qui a castré mon père sexuellement durant tant d'année, qui l'accueil à bras ouverts à son retour de voyage et qui quelques moi après dans les actes et les paroles semblent lui faire payer ses "écarts" alors qu'elle a toujours s'est toujours vantée de ne rien en avoir à faire.... Oo
Un père qui à passé 60 ans réalise à tout ce qu'il a renoncé sous prétexte de ....
Des parents qui se sont toujours admirés l'un et l'autre...mais qui ne se sont jamais valorisés...
Des parents sans qui je ne serais pas là, avec une vie plutôt réussie formellement parlant, à qui je dois aussi une chose essentielle: de savoir que je ne veux pas être comme eux! Pas de déni, pas d'exigence morbide et destructrice pour ceux que l'on prétend aimer... lorsqu'on admire quelqu'un...on le valorise... faire à l'autre ce que tu aimerais qu'on te fasse... sois humble vraiment et oublie un peu de tout ce que l'on t'a appris pour toujours être ouvert aux autres... Ne parles pas de ce que tu as réalisé, parles de ce qui te reste à faire... et quand les choses sont faites ne t'en vante pas, c'est le minimum... Oublies qui a fait quoi pour te concentrer sur qui est qui... et n'oublies pas que l'autre est toujours plus que ce qu'il fait!... n'exige pas de ce que tu ne pourrait donner... et quand bien même si tu décides de donner, ne t'étonnes pas de ce que l’autre puisse le prendre et partir...
J'aime mes parents, pas parce que je le dois, mais bien parce qu'ils m'ont offert un condensé d'humanité hors normes malgré eux aussi, souvent, dans leurs errances cachées et leurs questionnements, légitimes et sains... Maintenant cependant, ce que j'ai retenu d'eux n'est sûrement pas ce qu'ils ont fait... ou pas que...
Des parents inflexibles, mais toujours généreux, méta exigeants, mais toujours présents... des parents heureux et pourtant si tristes....
Toujours ces deux faces de cette même pièce de la vie qui tournoie dans ma tête...
Des titans d'humanité qui ont toujours admirés les autres... à tel point qu'ils auraient sûrement voulu avoir un fils unique bien différent... ce qu'à priori j'étais...au point de l'oublier jusqu'à 33 ans... lors de la découverte de l'étendue des violences que je me suis imposées pour ressembler à leur vue... QI non interprétable car tellement cabossé...comme moi dedans...
Mais je ne leur en veux pas... je m'en veux à moi-même d'avoir été si faible...si faible de croire que l'on m'aimerait même si je ne faisais rien, ni contre ni pour...juste pour moi... et aujourd'hui encore, et malgré le fait de faire plein de choses, je ne suffit jamais à ce que l'autre souhaiterait...
Une famille qui m'a beaucoup appris...mais dont toute la bienveillance et le soutien est venu de l'extérieur...par leurs amis, qui à eux seuls m'ont suffisamment valorisé pour que je continue la vie que j'aimais...
Voilà... J'attends encore une famille...qui veuille bien de moi ;-)
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Les zèbres et leur famille. C'est comment chez vous ?
Moi, j'écris ce soir, car j'ai du mal à concevoir que je puisse avoir une famille et que je ne puisse pas parler à cette famille comme je souhaiterais.
Je vais de l'avant dans la vie et je me heurte aux opinions d'une famille qui me freinent par peur que j'évolue. Je dérange avec mes idées qui ne les intéressent pas vraiment ; plutôt que d'être fiers de moi, ce sont des questionnements, des critiques.
Je ne sais plus ce que c'est qu'une famille : est-ce notre famille génétique ? Est-ce une famille que l'on se choisit ?
Pourquoi tant d'obstacles avec une famille d'origine qui reflète les peurs que l'on m'avait inculquées jusqu'à ce que je découvre que mon potentiel était plus important que je ne le pensais ?
Maintenant que je deviens moi-même et que je me libère, je ne sais plus ce que c'est qu'une famille. Je pense que c'est probablement celle que l'on choisit.
Mais il y a tellement de personnes proches de leurs parents, comment ne pas se culpabiliser de ne pas pouvoir s'entendre avec comme les autres ?
J'ai envie d'être comprise telle que je suis ; je me bats pour me faire comprendre mais je vois bien que ça ne sert à rien ; j'espère toujours, mais je crains que ça ne serve à rien. Je dois être trop différente sur un ensemble de sujets.
Quoi dire à ma famille ? De quels sujets parler ? Comment ne pas être critiquée ? Comment éviter ces conflits ?
Je vais de l'avant dans la vie et je me heurte aux opinions d'une famille qui me freinent par peur que j'évolue. Je dérange avec mes idées qui ne les intéressent pas vraiment ; plutôt que d'être fiers de moi, ce sont des questionnements, des critiques.
Je ne sais plus ce que c'est qu'une famille : est-ce notre famille génétique ? Est-ce une famille que l'on se choisit ?
Pourquoi tant d'obstacles avec une famille d'origine qui reflète les peurs que l'on m'avait inculquées jusqu'à ce que je découvre que mon potentiel était plus important que je ne le pensais ?
Maintenant que je deviens moi-même et que je me libère, je ne sais plus ce que c'est qu'une famille. Je pense que c'est probablement celle que l'on choisit.
Mais il y a tellement de personnes proches de leurs parents, comment ne pas se culpabiliser de ne pas pouvoir s'entendre avec comme les autres ?
J'ai envie d'être comprise telle que je suis ; je me bats pour me faire comprendre mais je vois bien que ça ne sert à rien ; j'espère toujours, mais je crains que ça ne serve à rien. Je dois être trop différente sur un ensemble de sujets.
Quoi dire à ma famille ? De quels sujets parler ? Comment ne pas être critiquée ? Comment éviter ces conflits ?
Lucile11- Messages : 79
Date d'inscription : 27/07/2013
Age : 52
Localisation : Paris
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Comment les jeunes zèbres envisagent-ils leur avenir de vieux zèbres?
» Famille/amis/couple...comment gérez vous les les rendez vous avec l'autre?
» Enfants rayés : leur dire / ne pas leur dire ? Comment leur dire ? Faire passer des tests ?
» Comment est votre "chez vous"?
» Maman d'enfant Z : comment avez-vous expliqué aux grands-parents, à la famille proche ?
» Famille/amis/couple...comment gérez vous les les rendez vous avec l'autre?
» Enfants rayés : leur dire / ne pas leur dire ? Comment leur dire ? Faire passer des tests ?
» Comment est votre "chez vous"?
» Maman d'enfant Z : comment avez-vous expliqué aux grands-parents, à la famille proche ?
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum