Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je ne peux que vous conseiller de voyager au maximum dès que vous le pourrez. La rencontre avec d'autres cultures est apaisante.
Certains de mes étudiants passent leur stage d'application au Cambodge, en Thaïlande et sont frappés par le sourire sur les visages et la sérénité dans les coeurs.
Brève petite remarque : à discuter avec des personnes qui partent beaucoup moins loin que cela, il n'y a même pas besoin d'aller au bout du monde, ni dans des pays de PIB moindre pour trouver des sourires et de la sérénité. Il y a en ce moment quelque chose de réellement propre à la France dans cette sinistrose incroyablement toxique, cette tension, cette défensive, cette agressivité, cette propension permanente à se diviser en minorités hargneuses, ce pessimisme suffocant. Pratiquement aucun autre pays ne le partage.
Si je fais la remarque, c'est pour suggérer qu'une ouverture collective des fenêtres est possible, plutôt que des fuites individuelles, car l'air frais est beaucoup moins loin que nous nous plaisons à le croire. Il y a donc quelque chose à tenter hic et nunc aussi.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Parfois c'est aussi un but que l'on cherche, et peu importe la difficulté pour y arriver.
Certains construisent un bateau dans leur jardin loin de la mer, certains font le tour du monde en stop, d'autres vont étudier la musique ou la botanique.
Je crois qu'autour d'un but on se crée un espace qui nous est propre et nécessaire pour l'atteindre.
Construire, que ce soit soi ou à l'extérieur de soi, c'est souvent bien agréable.
Certains construisent un bateau dans leur jardin loin de la mer, certains font le tour du monde en stop, d'autres vont étudier la musique ou la botanique.
Je crois qu'autour d'un but on se crée un espace qui nous est propre et nécessaire pour l'atteindre.
Construire, que ce soit soi ou à l'extérieur de soi, c'est souvent bien agréable.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je suis d'accord siam concernant le but à s'inventer. Notre recherche est souvent difficultueuse car nous, équidés rayés, plaçons la barre très haut.
Etat d'esprit qui est peu toléré par les chercheurs de vie médiocre, comme dans la chanson de Brel, "Chez ces gens-là" avec le pt'it manteau, la p'tite auto etc. qu'est-ce qu'on en rencontre des personnes qui ne rêvent que du week end prochain où ils iront peindre une barrière, dépoussiérer leur maison de campagne, et tondre leur pelouse! Le summum !
Le bonheur est fait de choses simples. Certes! Mais elles ne peuvent constituer un projet de vie.
J'espère que tous ceux qui suivent ce fil, s'interrogent sur ce qu'ils veulent faire vraiment de leur temps de passage sur Terre. Et puis il restera la volonté d'y mettre toutes ses forces. Assaillis par trop de projets, d'un autre côté, on peut être paralysé. On aura à bien réfléchir et réorienter sa vie suivant les courants dérivants.
On n'est pas seul à forger son destin, on affrontera aussi les vents contraires!
Etat d'esprit qui est peu toléré par les chercheurs de vie médiocre, comme dans la chanson de Brel, "Chez ces gens-là" avec le pt'it manteau, la p'tite auto etc. qu'est-ce qu'on en rencontre des personnes qui ne rêvent que du week end prochain où ils iront peindre une barrière, dépoussiérer leur maison de campagne, et tondre leur pelouse! Le summum !
Le bonheur est fait de choses simples. Certes! Mais elles ne peuvent constituer un projet de vie.
J'espère que tous ceux qui suivent ce fil, s'interrogent sur ce qu'ils veulent faire vraiment de leur temps de passage sur Terre. Et puis il restera la volonté d'y mettre toutes ses forces. Assaillis par trop de projets, d'un autre côté, on peut être paralysé. On aura à bien réfléchir et réorienter sa vie suivant les courants dérivants.
On n'est pas seul à forger son destin, on affrontera aussi les vents contraires!
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
C'est en partie le cas pour moi, sauf que je ne le vois pas comme un "passage sur terre" lolJ'espère que tous ceux qui suivent ce fil, s'interrogent sur ce qu'ils
veulent faire vraiment de leur temps de passage sur Terre.
Perso, j'essaie de lié mes passions avec mes projet professionnel, lié le tout du tout pour me permettre de m'épanouir constamment, tout en apprenant, m’améliorant, etc.
qwertyuioplkjhf- Messages : 668
Date d'inscription : 26/05/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Le seul problème est vraisemblablement qu'une seule profession ne suffit pas à remplir tout ce qu'on souhaite mener. D'où le sautillement de branche en branche...
L'épanouissement constant, idéal à espérer, pourra être atteint par ta volonté, mais aussi par ce qui est imprévisible, par ces coups du destin qui pourraient te terrasser mais qui t'envoient vers un nouveau départ si tu sais transformer tes échecs en tremplin.
Tu seras peut-être forcé d'aller dans une direction à laquelle tu ne penses pas aujourd'hui. Ça, c'est merveilleux! Du nouveau! Du suspense! De l'imprévu! J'en témoigne. On découvre d'autres mondes, d'autres milieux, des richesses humaines multiples.
Pas seulement sur ZC!
L'épanouissement constant, idéal à espérer, pourra être atteint par ta volonté, mais aussi par ce qui est imprévisible, par ces coups du destin qui pourraient te terrasser mais qui t'envoient vers un nouveau départ si tu sais transformer tes échecs en tremplin.
Tu seras peut-être forcé d'aller dans une direction à laquelle tu ne penses pas aujourd'hui. Ça, c'est merveilleux! Du nouveau! Du suspense! De l'imprévu! J'en témoigne. On découvre d'autres mondes, d'autres milieux, des richesses humaines multiples.
Pas seulement sur ZC!
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
qu'est-ce qu'on en rencontre des personnes qui ne rêvent que du week end prochain où ils iront peindre une barrière, dépoussiérer leur maison de campagne, et tondre leur pelouse! Le summum !
Au moins, ils construisent quelque chose. De simple. En ce moment, j'aimerais avoir une maison de campagne et rêver du week-end où j'irais en peindre la vieille barrière en bois pour qu'elle soit belle, dépoussiérer les vieux rayonnages pleins de livres jaunis, ne pas tondre l'herbe pour qu'il y ait plein de fleurs des champs, et puis y recevoir des amis en goûtant un repos simple, rendu disponible à l'âme de la vieille maison, au bois de la vieille barrière, aux bourdons dans l'herbe, et au calme.
C'est la différence entre rêver de construire et rêver de posséder, peut-être.
D'autres ne rêvent même pas d'un bonheur simple, tellement ils se laissent aller à la chasse stérile au shoot de plaisir : la semaine, trimer pour gagner de l'argent qu'on va flamber le samedi soir en se déchirant la gueule. "Vivre, c'est foncer en moto, boire, baiser, et recommencer", pérorait un jour un de ces toxicomanes. Malheureux comme les pierres mais trop fier de son argent pour se l'avouer...
Construire, que ce soit soi ou à l'extérieur de soi, c'est souvent bien agréable.
Construire, ou semer, pareil. Mais quelquefois, on est surpris par ce qui a germé alors qu'on avait semé sans même y prendre garde. Le chemin n'est pas toujours droit non plus. Le jardin peut avoir de nombreuses terrasses. Parfois, on consacre une énergie folle à un projet - prenez la métaphore que vous voulez : un jardin, un bateau, une maison; et puis on n'en peut plus, on cesse d'y voir du sens, il est passé ailleurs. Mais on n'a pas perdu de temps, même si de l'extérieur il ne reste rien. On l'a fait, on l'a vécu. Souvent on met du temps à comprendre le fruit que cela a porté, et pourtant ce fruit existe.
Le sens qu'on donne à sa vie peut exister en tout, et sous les formes les plus variées.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je suis bien d'accord avec vous, Fusain.
Le fait juste de démarrer une activité, peut ouvrir des perspectives inouïes, quand bien même on n'en arrive pas aux moments forts, à la conclusion, ce qui ressemble fort aux philosophies des archers chinois où le chemin est plus important que le but, le voyage plus riche et fructueux que la destination d'arrivée.
Le contraire de ce qui est demandé en permanence, avec cette société du résultat rapide sans réfléchir aux conséquences.
Le fait juste de démarrer une activité, peut ouvrir des perspectives inouïes, quand bien même on n'en arrive pas aux moments forts, à la conclusion, ce qui ressemble fort aux philosophies des archers chinois où le chemin est plus important que le but, le voyage plus riche et fructueux que la destination d'arrivée.
Le contraire de ce qui est demandé en permanence, avec cette société du résultat rapide sans réfléchir aux conséquences.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Bonjour tous , ça doit être mon premier poste hors de mon topic de présentation (je n'aime pas vraiment participer ^^" )...
Le sujet du suicide me touche beaucoup (j'ai 16 ans mais il y a pas d'âge pour commencer ! haha) et donc je voulais juste mettre le témoignage de ma propre expérience.
Quand j'était en 3ème les choses allaient de plus en plus mal pour moi , j'étais déprimé (mais je me cachais derrière un masque fait de sourires et d'hypocrisie) ... Je vivais très mal ma différence et je ne voulais qu'une chose , en finir.
Je ne sais pas comment mais avec le temps et le fait d'ignorer les autres j'ai réussi déjà à me faire passer l'envie de me suicider mais aussi à ne plus ressentir grand chose , à ne plus avoir peur du tout de la mort (de toutes façons je pars du principe que si la mort survient à la fin de la vie , c'est justement parce que c'est une récompense à la vie ... m'enfin bref !).
Je suis donc devenu une sorte d'asocial sans sentiments. Je dis "sans sentiments" mais en fait si , il y en a un qui m'est resté ... c'est surement parce qu'il m'est resté que je le considère comme le pire existant , c'est l'amour (le truc qui donne des envies d'amitié poussée et de meurtre en même temps ^^).
Avec le temps j'ai vu que de ne pas avoir de sentiments n'était pas forcément la meilleur des choses. Maintenant j'ai des sentiments mais vraiment très faibles ...
Tout ça pour dire que ma période suicidaire a été la pire de ma courte existence (pour le moment) mais qu'elle m'a permit de me trouver une sorte de place dans la société (une place discrète) et qu'elle m'a appris à ne pas voir la mort comme quelque chose de mal , au contraire. En gros l'envie de suicide n'est , pour moi , pas une mauvaise chose , juste une étape à surmonter qui peut offrir une vie plus plaisante par la suite.
Voilà , mon témoignage n'est pas très utile (voir carrément inutile) mais j'ai la flemme de l'effacer donc je le laisse
Le sujet du suicide me touche beaucoup (j'ai 16 ans mais il y a pas d'âge pour commencer ! haha) et donc je voulais juste mettre le témoignage de ma propre expérience.
Quand j'était en 3ème les choses allaient de plus en plus mal pour moi , j'étais déprimé (mais je me cachais derrière un masque fait de sourires et d'hypocrisie) ... Je vivais très mal ma différence et je ne voulais qu'une chose , en finir.
Je ne sais pas comment mais avec le temps et le fait d'ignorer les autres j'ai réussi déjà à me faire passer l'envie de me suicider mais aussi à ne plus ressentir grand chose , à ne plus avoir peur du tout de la mort (de toutes façons je pars du principe que si la mort survient à la fin de la vie , c'est justement parce que c'est une récompense à la vie ... m'enfin bref !).
Je suis donc devenu une sorte d'asocial sans sentiments. Je dis "sans sentiments" mais en fait si , il y en a un qui m'est resté ... c'est surement parce qu'il m'est resté que je le considère comme le pire existant , c'est l'amour (le truc qui donne des envies d'amitié poussée et de meurtre en même temps ^^).
Avec le temps j'ai vu que de ne pas avoir de sentiments n'était pas forcément la meilleur des choses. Maintenant j'ai des sentiments mais vraiment très faibles ...
Tout ça pour dire que ma période suicidaire a été la pire de ma courte existence (pour le moment) mais qu'elle m'a permit de me trouver une sorte de place dans la société (une place discrète) et qu'elle m'a appris à ne pas voir la mort comme quelque chose de mal , au contraire. En gros l'envie de suicide n'est , pour moi , pas une mauvaise chose , juste une étape à surmonter qui peut offrir une vie plus plaisante par la suite.
Voilà , mon témoignage n'est pas très utile (voir carrément inutile) mais j'ai la flemme de l'effacer donc je le laisse
seltaeb- Messages : 16
Date d'inscription : 07/01/2012
Age : 28
Localisation : Guadeloupe
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Mais non, aucun témoignage est inutile. Le témoignage de personnes jeunes est des plus intéressants.
Je t'en remercie vivement. Pourquoi crois-tu que j'aie ouvert ce post si je ne pensais pas qu'il concernait bien du monde ici? Il est lu, et sans doute commenté à l'intérieur des esprits.
La lecture de récits horribles comme ceux de prisonniers, de personnes dont le sort fut injuste, de rescapés de camp etc. m'a permis à ton âge de prendre du recul et de relativiser un monde extérieur des moins réjouissant.
Parler, écrire, discuter, -d'autres personnes de ton âge se retrouvent aussi sur le site- échanger les expériences indiquent combien s'épancher peut faire du bien. Je ne crois pas qu'en tuant ses sentiments, la solution soit la meilleure. Il faudra renouer peu à peu avec eux, sachant que ce ne sont pas tes sentiments qui sont responsables, mais qu'ils n'ont pas trouvé l'environnement adéquat pour s'épanouir.
Encore une fois toute ma reconnaissance pour ce message!
Je t'en remercie vivement. Pourquoi crois-tu que j'aie ouvert ce post si je ne pensais pas qu'il concernait bien du monde ici? Il est lu, et sans doute commenté à l'intérieur des esprits.
La lecture de récits horribles comme ceux de prisonniers, de personnes dont le sort fut injuste, de rescapés de camp etc. m'a permis à ton âge de prendre du recul et de relativiser un monde extérieur des moins réjouissant.
Parler, écrire, discuter, -d'autres personnes de ton âge se retrouvent aussi sur le site- échanger les expériences indiquent combien s'épancher peut faire du bien. Je ne crois pas qu'en tuant ses sentiments, la solution soit la meilleure. Il faudra renouer peu à peu avec eux, sachant que ce ne sont pas tes sentiments qui sont responsables, mais qu'ils n'ont pas trouvé l'environnement adéquat pour s'épanouir.
Encore une fois toute ma reconnaissance pour ce message!
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je sais qu'il y en a d'autres de mon âge ici , mais j'ai pas l'habitude de parler beaucoup de toutes façons ^^
Oui je sais que ce n'est pas bien de noyer ses sentiments , d'ailleurs ils reviennent petit à petit mais je porte un masque depuis tellement longtemps que c'est pas rapide de les faire revenir ... Et je sais que je ne changerait pas vraiment mon regard sur les autres (même si j'apprécie pas mal de personnes)
Oui je sais que ce n'est pas bien de noyer ses sentiments , d'ailleurs ils reviennent petit à petit mais je porte un masque depuis tellement longtemps que c'est pas rapide de les faire revenir ... Et je sais que je ne changerait pas vraiment mon regard sur les autres (même si j'apprécie pas mal de personnes)
seltaeb- Messages : 16
Date d'inscription : 07/01/2012
Age : 28
Localisation : Guadeloupe
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Parler beaucoup? Cela dépend avec qui.
Je ne moralise pas, Oh cela est bien loin de moi.
En commençant à relier peu à peu les fils de toutes mes amies zèbres qui ont des difficultés de vivre leur différence, je me rends compte que parler pour elles est un besoin fondamental. Je me charge de plus en plus de les écouter.
Tu changeras de regard avec l'expérience de la vie. il est trop tôt pour avoir des attitudes irrémédiables, irrévocables et irréversibles!
Tu as la chance d'avoir compris rapidement ta vraie nature, donc tu pourras trouver plus de sérénité par la suite.
Bien plus que manger!
Je ne moralise pas, Oh cela est bien loin de moi.
En commençant à relier peu à peu les fils de toutes mes amies zèbres qui ont des difficultés de vivre leur différence, je me rends compte que parler pour elles est un besoin fondamental. Je me charge de plus en plus de les écouter.
Tu changeras de regard avec l'expérience de la vie. il est trop tôt pour avoir des attitudes irrémédiables, irrévocables et irréversibles!
Tu as la chance d'avoir compris rapidement ta vraie nature, donc tu pourras trouver plus de sérénité par la suite.
Bien plus que manger!
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Oui , je verrais avec le temps ^^
seltaeb- Messages : 16
Date d'inscription : 07/01/2012
Age : 28
Localisation : Guadeloupe
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
La première fois que j'ai pensé sérieusement au suicide, j'avais 18 ans. J'ai halluciné tout à coup la voix de ma tante au milieu de mes pleurs. Elle me disait pleine de tristesse : "qu'est-ce qui t'arrive ? Qu'est-ce qui te manque?" Alors j'ai ressenti une douceur incomparable, puis de la honte, énormément de honte.
Depuis je n'ai plus jamais envisagé le suicide sérieusement par la raison. Par contre mon corps lui l'a refait plusieurs fois, par impulsivité. Et mon travail a été de le contrôler.
Souvent je me disais que le suicide est un choix, une porte de secours. Et je me disais ensuite que si je passais à l'acte, alors après je n'aurais plus le choix ! Plus de sortie de secours ! Et comme je peux difficilement envisager quoi que ce soit sans avoir le choix.... ben voilà gagné !
(Se) faire du mal est je pense la seule chose dont les conséquences ne s'annulent jamais totalement. C'est flippant.
Voilà des années que je n'ai plus vécu ce genre d'expérience. J'espère que c'est vraiment derrière...
Depuis je n'ai plus jamais envisagé le suicide sérieusement par la raison. Par contre mon corps lui l'a refait plusieurs fois, par impulsivité. Et mon travail a été de le contrôler.
Souvent je me disais que le suicide est un choix, une porte de secours. Et je me disais ensuite que si je passais à l'acte, alors après je n'aurais plus le choix ! Plus de sortie de secours ! Et comme je peux difficilement envisager quoi que ce soit sans avoir le choix.... ben voilà gagné !
(Se) faire du mal est je pense la seule chose dont les conséquences ne s'annulent jamais totalement. C'est flippant.
Voilà des années que je n'ai plus vécu ce genre d'expérience. J'espère que c'est vraiment derrière...
latifolia- Messages : 12
Date d'inscription : 25/04/2012
Localisation : de plus en plus souvent sur terre
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Planter des arbres fruitiers est parait-il une des activités les plus saines .
@Latifolia : Immense merci. La honte, tellement honte pour moi aussi.
@Latifolia : Immense merci. La honte, tellement honte pour moi aussi.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Vous avez tous à la fois la fragilité d'une trop grande intelligence et en revanche, la chance d'avoir les capacités à analyser les causes de votre mal-être.
D'où l'intérêt de ce fil.
Pouvez-vous expliquer plus avant ce sentiment de honte et comment vous avez réussi à le combattre pour retrouver votre dignité intérieure?
D'où l'intérêt de ce fil.
Pouvez-vous expliquer plus avant ce sentiment de honte et comment vous avez réussi à le combattre pour retrouver votre dignité intérieure?
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Chers amis, je vous rassure, ( ) pas besoin d'aller jusqu'à l'acte pour ressentir la honte de vivre, hélas, je repense toujours à la dernière phrase du roman de Frantz Kafka
"Et c'était comme si la honte dut lui survivre"
Il faudrait repenser à l'éducation que nous avons reçue, reprendre les phrases du passé, analyser leurs conséquences.
Je parie qu'en raclant dans le fond du tiroir des souvenirs, on pourrait découvrir des phrases effrayantes.
Exemple personnel: je me souviens de cette phrase glaçante que j'ai entendue, dès mon plus jeune âge, et qui me déchire toujours.
"Ah si tu n'étais pas là, qu'est-ce qu'on serait mieux! De plus, j'aurais pu faire mes études de médecine..." , de la part d'une mère, c'est le pire, le "on" désignant le reste de la famille dont j'étais par définition l'élément perturbateur, étant la dernière arrivée.
Je vous laisse juge des effets dévastateurs de certains mots sur le mental d'une enfant de cinq ans. Ils sont gravés, encore aujourd'hui, au fer rouge plus qu'une cicatrice physique sur la peau.
Voilà c'est dit. A vous!
"Et c'était comme si la honte dut lui survivre"
Il faudrait repenser à l'éducation que nous avons reçue, reprendre les phrases du passé, analyser leurs conséquences.
Je parie qu'en raclant dans le fond du tiroir des souvenirs, on pourrait découvrir des phrases effrayantes.
Exemple personnel: je me souviens de cette phrase glaçante que j'ai entendue, dès mon plus jeune âge, et qui me déchire toujours.
"Ah si tu n'étais pas là, qu'est-ce qu'on serait mieux! De plus, j'aurais pu faire mes études de médecine..." , de la part d'une mère, c'est le pire, le "on" désignant le reste de la famille dont j'étais par définition l'élément perturbateur, étant la dernière arrivée.
Je vous laisse juge des effets dévastateurs de certains mots sur le mental d'une enfant de cinq ans. Ils sont gravés, encore aujourd'hui, au fer rouge plus qu'une cicatrice physique sur la peau.
Voilà c'est dit. A vous!
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Inadapté
Inadapté : ma réponse, ma réflexion, mes comportements, moi...J'ai cherché, j'ai vraiment essayé : des buts, des "passions", l'amour, la famille, tout ! Seulement au final entre vivre et mourir : il y a survivre et pourrir. Petit détail que l'on avait oublié de me préciser, et qui du coup rend le tabou social du suicide tout à fait surmontable, dans la mesure où l'on ne craint pas de perdre la vie, puisqu'on ne vit pas. Alors, pour moi, la question, complètement surréaliste c'est que : c'est quoi vivre ? À quoi bon quand on ne trouve de plaisir à rien ? C'est un devoir pour ceux qui nous ont engendré et que l'on a engendré dans le meilleur ( ou le pire ) des cas ? Quand on a compris qu'on ne va nulle part, à quoi bon avancer ? Quand le chemin qu'il faut prendre pour ne pas se perdre n'est qu'une grande autoroute, dangereuse, sans substance et qui file à toute allure, quand les autres chemins ne peuvent que nous conduire à des impasses ( dixit le GPS social ), ou qu'ils n'existent même pas sur les cartes, si tant est qu'il y en ait, que fait-on ? J'envie celui qui ne se pose pas de question, et plus encore qui ne dépend que de ses propres choix, ceux qui n'impliquent personne d'autre que lui-même ... Existent-ils?
Tipule- Messages : 127
Date d'inscription : 27/02/2012
Age : 49
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@Tipule :
Inadapté mais pas inadaptable.
Tu as cherché, tu as vraiment essayé. Comme le disait maître Yoda : "N'essaie pas, fais-le ou le ne le fais pas."
Entre vivre et mourir, il y a aussi poursuivre et sourire.
Voici une épreuve pour découvrir si ta mission sur Terre est terminée : si tu es vivant, c'est qu'elle ne l'est pas.
Et si nous n'étions pas là pour être heureux? Si nous devions faire l'effort d'ouvrir assez notre coeur et notre conscience pour nous comprendre nous-mêmes et pour apprendre à nous créer notre propre bonheur?
Et je ne parle pas du bonheur façon "Famille Ricorée" : l'amour, la famille, la maison...
Tu as le droit de voir ton bonheur là où personne d'autre ne le voit. Tu as le droit de désirer autre chose que ce que te montrent les autres en terme de bonheur.
Mais as-tu seulement pris le temps de t'écouter? De t'écouter Toi. Pas ce qu'on te dit autour de toi. Pas ce qui est censé être, mais ce qui est.
Des désirs, on en a toujours. Ne plus avoir le désir de ces choses qu'on t'a appris à désirer ne veut pas dire que tu n'as plus aucun désir. Seulement que tu dois chercher ailleurs, désapprendre pour réapprendre.
"Il ne t'est jamais donné un désir sans que te soit donné le pouvoir de le rendre réalité.
Tu peux être obligé néanmoins de peiner pour cela." (Richard Bach)
Personne ne te demande d'aller quelque part, personne ne te demande de suivre l'autoroute dangereuse. Tu peux simplement être là. Tu as le droit de simplement être là. Et de regarder. De t'arrêter pour considérer ce moment, cette existence, pour te rendre compte du chemin parcouru et (même!) pour changer la trajectoire.
Les plus beaux endroits sont parfois justement ceux qui ne sont pas indiqués sur les cartes. Ceux qui sont vierges de toute pression sociale. Car ils permettent une réelle découverte du monde et donc, de soi.
N'envie pas ceux qui ne se posent pas de questions : ils ne s'en posent pas parce qu'ils ont tracé le chemin qui leur convient. Ne les juge pas, car leur chemin n'est pas le tien.
Sur l'arbre de la vie, il était facile de suivre au début l'ascension du tronc, qu'il soit tout à fait droit ou un peu penché, qu'il soit baigné de lumière ou qu'il doive lutter contre le vent. Lorsque les premières branches se sont formées, qu'il a fallu choisir sur laquelle tu allais grimper, c'est là que tu as fait tes premiers choix. Il s'agissait peut-être de choix éclairés, peut-être étaient-ils ombragés.
Et à chaque bifurcation, à chaque nouvelle branche, il a fallu de nouveau faire un choix : avancer pour laisser d'autres branches, d'autres futurs possibles derrière soi.
La tempête peut venir rompre les branches, faire tomber les feuilles. Elle est peut-être venue en rompre certaines.
Mais à chaque printemps, il y a de nouvelles pousses qui naissent et qui à leur tour en donneront d'autres l'année suivante. Et tu sais pourquoi? Parce que l'arbre cherche à se rapprocher toujours plus du Soleil.
Oublie ce que tu étais, deviens ce que tu es. Oui : cela demande beaucoup de courage.
"Ta seule obligation en n'importe quelle vie est d'être vrai envers toi-même." (R. Bach... again)
Inadapté mais pas inadaptable.
Tu as cherché, tu as vraiment essayé. Comme le disait maître Yoda : "N'essaie pas, fais-le ou le ne le fais pas."
Entre vivre et mourir, il y a aussi poursuivre et sourire.
Voici une épreuve pour découvrir si ta mission sur Terre est terminée : si tu es vivant, c'est qu'elle ne l'est pas.
Et si nous n'étions pas là pour être heureux? Si nous devions faire l'effort d'ouvrir assez notre coeur et notre conscience pour nous comprendre nous-mêmes et pour apprendre à nous créer notre propre bonheur?
Et je ne parle pas du bonheur façon "Famille Ricorée" : l'amour, la famille, la maison...
Tu as le droit de voir ton bonheur là où personne d'autre ne le voit. Tu as le droit de désirer autre chose que ce que te montrent les autres en terme de bonheur.
Mais as-tu seulement pris le temps de t'écouter? De t'écouter Toi. Pas ce qu'on te dit autour de toi. Pas ce qui est censé être, mais ce qui est.
Des désirs, on en a toujours. Ne plus avoir le désir de ces choses qu'on t'a appris à désirer ne veut pas dire que tu n'as plus aucun désir. Seulement que tu dois chercher ailleurs, désapprendre pour réapprendre.
"Il ne t'est jamais donné un désir sans que te soit donné le pouvoir de le rendre réalité.
Tu peux être obligé néanmoins de peiner pour cela." (Richard Bach)
Personne ne te demande d'aller quelque part, personne ne te demande de suivre l'autoroute dangereuse. Tu peux simplement être là. Tu as le droit de simplement être là. Et de regarder. De t'arrêter pour considérer ce moment, cette existence, pour te rendre compte du chemin parcouru et (même!) pour changer la trajectoire.
Les plus beaux endroits sont parfois justement ceux qui ne sont pas indiqués sur les cartes. Ceux qui sont vierges de toute pression sociale. Car ils permettent une réelle découverte du monde et donc, de soi.
N'envie pas ceux qui ne se posent pas de questions : ils ne s'en posent pas parce qu'ils ont tracé le chemin qui leur convient. Ne les juge pas, car leur chemin n'est pas le tien.
Sur l'arbre de la vie, il était facile de suivre au début l'ascension du tronc, qu'il soit tout à fait droit ou un peu penché, qu'il soit baigné de lumière ou qu'il doive lutter contre le vent. Lorsque les premières branches se sont formées, qu'il a fallu choisir sur laquelle tu allais grimper, c'est là que tu as fait tes premiers choix. Il s'agissait peut-être de choix éclairés, peut-être étaient-ils ombragés.
Et à chaque bifurcation, à chaque nouvelle branche, il a fallu de nouveau faire un choix : avancer pour laisser d'autres branches, d'autres futurs possibles derrière soi.
La tempête peut venir rompre les branches, faire tomber les feuilles. Elle est peut-être venue en rompre certaines.
Mais à chaque printemps, il y a de nouvelles pousses qui naissent et qui à leur tour en donneront d'autres l'année suivante. Et tu sais pourquoi? Parce que l'arbre cherche à se rapprocher toujours plus du Soleil.
Oublie ce que tu étais, deviens ce que tu es. Oui : cela demande beaucoup de courage.
"Ta seule obligation en n'importe quelle vie est d'être vrai envers toi-même." (R. Bach... again)
Musesoul- Messages : 73
Date d'inscription : 10/07/2012
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Localisation : Toulouse
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
ça va, t'es pas trop prise de tête comme fille
Je valide à 99,9% (le 0.1% pour l'esprit de contradiction) le coup sur l'affranchissement de la pression sociale et de se découvrir soi,
mais par contre le dernier paragraphe sur les troncs d'arbre, les branches et les feuilles, faut arrêter la fumette un peu^^
Je valide à 99,9% (le 0.1% pour l'esprit de contradiction) le coup sur l'affranchissement de la pression sociale et de se découvrir soi,
mais par contre le dernier paragraphe sur les troncs d'arbre, les branches et les feuilles, faut arrêter la fumette un peu^^
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je n'ai pas entendu parlé de ce lien avec les 5 étapes d'acceptation de la mort... j'appellerais ça les 5 étapes d'acceptation de la vie.
Les 5 étapes d'acceptations de la mort et de la douleur (quand on ne l'a pas choisie):
Etape 1 : Le refus (de mourir)
Etape 2 : La colère (de mourir)
Etape 3 : La négociation (de mourir)
Etape 4 : La dépression (de mourir)
Etape 5 : L'acceptation (de mourir)
La vie et le mort, la Nature, c'est implacable, difficilement compréhensible.
Ces 5 étapes se sont révélée aussi vrai pour la vie (en dépression par exemple):
Etape 1 : Le refus (de continuer à vivre)
Etape 2 : La colère (de continuer à vivre)
Etape 3 : La négociation (de continuer à vivre)
Etape 4 : La dépression (de continuer à vivre)
Etape 5 : L'acceptation (de continuer à vivre)
L'instinct de survie est très fort, convaincant.
Les 5 étapes d'acceptations de la mort et de la douleur (quand on ne l'a pas choisie):
Etape 1 : Le refus (de mourir)
Etape 2 : La colère (de mourir)
Etape 3 : La négociation (de mourir)
Etape 4 : La dépression (de mourir)
Etape 5 : L'acceptation (de mourir)
La vie et le mort, la Nature, c'est implacable, difficilement compréhensible.
Ces 5 étapes se sont révélée aussi vrai pour la vie (en dépression par exemple):
Etape 1 : Le refus (de continuer à vivre)
Etape 2 : La colère (de continuer à vivre)
Etape 3 : La négociation (de continuer à vivre)
Etape 4 : La dépression (de continuer à vivre)
Etape 5 : L'acceptation (de continuer à vivre)
L'instinct de survie est très fort, convaincant.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
je n'ai lu que la premiere page et je m en excuse mais... les larmes ( qui ne coulent jamais) sont deja un peu montées)
je vais tenter a mon tour de vous parler de ce sujet grave
quand j avais 8 ans j'ai voulu me jeter du 13 eme etage parce que j avais fait une betise ( genre casser un verre?) et que mon frere aine de 3 ans, me disait "papa va te tuer papa va te tuer!) Ok bha alors je prefere me tuer toute seule. J'ai pris une chaise de la cuisine j ai ouvert la porte fenêtre je suis montée et mon frère ( genre BQI) qui tournait en rigolant autour de moi " ouai vas y saute vas y saute vas y saute!) et moi je regardais en bas le vide qui commencait un peu m attirer et mon frere qui m incitait a me lancer. puis ma mere est arrivee nous a engueulé une fois et n est jamais venu m en reparler... Je sais pas is je l aurai fait mais la, debout sur ma chaise, l idee me seduisait...)
Puis, bien longtemps apres, et ce, depuis 3 ans, j ai lutté..parfois heure par heure, minute par minute. continuer ne pas penser a ce que je vais faire au dela de 60 secondes.
avancer ds un brouillard sans nom. ne pas meme se sentir soi meme. Juste un peu.
s allonger laisser partir la vie ds un long filet rouge sur ma couette blanche.. ce serait terriblement romantique et dramatique.
et puis j ai entendu parler des NDE ( experience apres la mort)
et aussi que els suicidés n avaient pas acces au "paradis" mais a une errance infinie
j ai lu des temoignage de NDE de suicides a qui "on" avait dit qu'ils avaient une mission sur terre comme nous tous.
Suis pas particulierement croyante mais j aime a croire que ca existe
alors je continue
je suis seule face a moi meme jour apres jour nuit apres nuit.
et je suis toujours là.
Pourquoi? je sais pas. mais je sens que j ai des choses a faire ici bas, du bonheur a donner.
mon medecin ma dit " vous etes pas suicidaire, vous avez juste envie d arreter de souffrir"
oui
c est ca c est vrai.
a cote de ca personne ne le sait. j souris tout le temps je suis gaie enjouée.
personne se doute de ce a cote de quoi je suis passé, de ce que j ai failli faire. enfin de ce a quoi j ai pensé vraiment.
je crois en la magie de la vie.
d ailleurs je la donne souvent aux autres.
mais jusqu a present personne ne me l a donnée encore.
ce n est peut etre pas pour moi.
mais si je peux encore un peu la donner alors pourquoi pas?
je vais tenter a mon tour de vous parler de ce sujet grave
quand j avais 8 ans j'ai voulu me jeter du 13 eme etage parce que j avais fait une betise ( genre casser un verre?) et que mon frere aine de 3 ans, me disait "papa va te tuer papa va te tuer!) Ok bha alors je prefere me tuer toute seule. J'ai pris une chaise de la cuisine j ai ouvert la porte fenêtre je suis montée et mon frère ( genre BQI) qui tournait en rigolant autour de moi " ouai vas y saute vas y saute vas y saute!) et moi je regardais en bas le vide qui commencait un peu m attirer et mon frere qui m incitait a me lancer. puis ma mere est arrivee nous a engueulé une fois et n est jamais venu m en reparler... Je sais pas is je l aurai fait mais la, debout sur ma chaise, l idee me seduisait...)
Puis, bien longtemps apres, et ce, depuis 3 ans, j ai lutté..parfois heure par heure, minute par minute. continuer ne pas penser a ce que je vais faire au dela de 60 secondes.
avancer ds un brouillard sans nom. ne pas meme se sentir soi meme. Juste un peu.
s allonger laisser partir la vie ds un long filet rouge sur ma couette blanche.. ce serait terriblement romantique et dramatique.
et puis j ai entendu parler des NDE ( experience apres la mort)
et aussi que els suicidés n avaient pas acces au "paradis" mais a une errance infinie
j ai lu des temoignage de NDE de suicides a qui "on" avait dit qu'ils avaient une mission sur terre comme nous tous.
Suis pas particulierement croyante mais j aime a croire que ca existe
alors je continue
je suis seule face a moi meme jour apres jour nuit apres nuit.
et je suis toujours là.
Pourquoi? je sais pas. mais je sens que j ai des choses a faire ici bas, du bonheur a donner.
mon medecin ma dit " vous etes pas suicidaire, vous avez juste envie d arreter de souffrir"
oui
c est ca c est vrai.
a cote de ca personne ne le sait. j souris tout le temps je suis gaie enjouée.
personne se doute de ce a cote de quoi je suis passé, de ce que j ai failli faire. enfin de ce a quoi j ai pensé vraiment.
je crois en la magie de la vie.
d ailleurs je la donne souvent aux autres.
mais jusqu a present personne ne me l a donnée encore.
ce n est peut etre pas pour moi.
mais si je peux encore un peu la donner alors pourquoi pas?
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
une Fée a écrit:je crois en la magie de la vie.
d ailleurs je la donne souvent aux autres.
mais jusqu a present personne ne me l a donnée encore.
ce n est peut etre pas pour moi.
mais si je peux encore un peu la donner alors pourquoi pas?
Donne-toi la à toi-même. C'est le secret. Après, des gens voudront t'en donner. Étrangement, ça les attirera. N'ait pas peur d'être égoïste, tu ne le seras jamais. En te donnant du bonheur à toi-même, paradoxalement, tu en donnes aux autres qui ont envie de te le rendre. C'est subtil la façon que ça se passe. Bon courage.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je m'aime trop pour y penser.
Par contre, celui des autres, de ceux qui nous sont chers, laisse un vide sidéral, brutal, et nous laisse seul avec nos interrogations. Je l'ai vécu deux fois, et je suis encore sans voix...
Par contre, celui des autres, de ceux qui nous sont chers, laisse un vide sidéral, brutal, et nous laisse seul avec nos interrogations. Je l'ai vécu deux fois, et je suis encore sans voix...
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Theo, qu est ce qui t a fait "revenir?"
Catre tu as tellement raison..mais ca reste difficle de se donner du bonheur a soi meme..je vais donc commencer par quelques petites touches..deja se respecter dans chaque gestes et paroles que l on a...
Harpo... que dire..?
Catre tu as tellement raison..mais ca reste difficle de se donner du bonheur a soi meme..je vais donc commencer par quelques petites touches..deja se respecter dans chaque gestes et paroles que l on a...
Harpo... que dire..?
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
m indifference des adultes face a la souffrance des enfants...
Moi aussi j avais pas envie d etre tabssée par mon pere c pour ca que je voulais sauter.
La violence appelle la violence... contre soi
Moi aussi j avais pas envie d etre tabssée par mon pere c pour ca que je voulais sauter.
La violence appelle la violence... contre soi
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Tipule a écrit:
J'envie celui qui ne se pose pas de question, et plus encore qui ne dépend que de ses propres choix, ceux qui n'impliquent personne d'autre que lui-même ... Existent-ils?
majorette a écrit:
Je n'ai toujours pas compris enfin si quand la souffrance est telle qu'elle te mange l'intérieur, plus rien n'existe, la fuite vers la mort est si simple.
Je n'ai jamais eu le courage de le faire, et je me remercie maintenant, car il y a du bon dans la vie.
Cela parait effectivement si beau la vie quand la situation s'est débloquée.
Mais quand on voit le fond de l'impasse, quand le chemin escarpé se réduit entre la paroi et le vide, quand on a l'impression d'avancer dans la bougie, alors, il faut une image de soi ou de son action suffisamment forte pour ne pas utiliser la fuite ultime, fuite ressentie comme une libération ultime, mais illusoire puisqu'on ne pourra en jouir. Dans ce raisonnement, on peut encore trouver à se raccrocher au fait qu'il n'y a pas de soulagement à attendre de ce geste. Atteindre le néant des sens et de la souffrance, c'est s'anéantir. La patience peut être une solution de transition, de passage.
Mais quand il vient cette perception :
J'ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire. De grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion. J'ai vu des rayons fabuleux, des rayons C briller dans l'ombre de la porte de Tannhäuser. Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme les larmes dans la pluie... Il est temps de mourir.
Comment réagir à la sensation d'avoir vu et expérimenté assez de la vie pour conclure à la logique de son terme ? Quand, tourné intimement vers son intérieur, le monde extérieur est devenu invisible ou insensible ?
Je n'ai pas de réponse si ce n'est que d'expérience, un inattendu finit toujours par se présenter qui débloque la situation. Enfin, jusqu'ici, j'y crois encore....
Invité- Invité
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
J'aurais pu mourir le 9 septembre dernier.
Le 12, j'étais tirée d'affaires et je sortais de réa.
Depuis, on n'en parle pas.
Tout comme la première fois.
Je peux comprendre les raisons, mais c'est une souffrance supplémentaire.
Je me suis risquée à en parler un peu plus loin, même silence.
J'ai de plus en plus de mal à dire que je ne vais vraiment pas bien car à quoi bon ?
Personne ne semble prendre la mesure , on minimise , toujours .
Et ce que je perçois, c'est qu'on me réduit encore et encore, je suis si petite que du coup, ma disparition passerait inaperçue. Erreur ! si ce que je vis, ce que je sens et ressens n'a pas d'importance, je me dois d'être là parce que de temps en temps, je suis quand même utile.
Ma plus grande utilité réside dans mes non-suicides, c'est peu, ou beaucoup, je ne sais pas, en tous cas, c'est fatigant.
Le 12, j'étais tirée d'affaires et je sortais de réa.
Depuis, on n'en parle pas.
Tout comme la première fois.
Je peux comprendre les raisons, mais c'est une souffrance supplémentaire.
Je me suis risquée à en parler un peu plus loin, même silence.
J'ai de plus en plus de mal à dire que je ne vais vraiment pas bien car à quoi bon ?
Personne ne semble prendre la mesure , on minimise , toujours .
Et ce que je perçois, c'est qu'on me réduit encore et encore, je suis si petite que du coup, ma disparition passerait inaperçue. Erreur ! si ce que je vis, ce que je sens et ressens n'a pas d'importance, je me dois d'être là parce que de temps en temps, je suis quand même utile.
Ma plus grande utilité réside dans mes non-suicides, c'est peu, ou beaucoup, je ne sais pas, en tous cas, c'est fatigant.
Elléane- Messages : 359
Date d'inscription : 16/11/2011
Age : 62
Localisation : Ile de France
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Elléane a écrit: J'aurais pu mourir le 9 septembre dernier.
Le 12, j'étais tirée d'affaires et je sortais de réa.
Depuis, on n'en parle pas.
Tout comme la première fois.
Je peux comprendre les raisons, mais c'est une souffrance supplémentaire.
Je me suis risquée à en parler un peu plus loin, même silence.
J'ai de plus en plus de mal à dire que je ne vais vraiment pas bien car à quoi bon ?
Personne ne semble prendre la mesure , on minimise , toujours .
Et ce que je perçois, c'est qu'on me réduit encore et encore, je suis si petite que du coup, ma disparition passerait inaperçue. Erreur ! si ce que je vis, ce que je sens et ressens n'a pas d'importance, je me dois d'être là parce que de temps en temps, je suis quand même utile.
Ma plus grande utilité réside dans mes non-suicides, c'est peu, ou beaucoup, je ne sais pas, en tous cas, c'est fatigant.
J'ai 29 ans et ça va faire 20 ans que je ne comprends pas ma présence ici...
Quelle est le but à ma p*** de vie ?!
Aucun !! Je n'apporte rien ...
Si je venais à agir ( le courage me manque depuis 3-4 ans) les gens mettraient une semaine minimum avant de s'apercevoir qu'il m 'est arrivé qqch ...
Siren- Messages : 74
Date d'inscription : 24/09/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Deux extraits d'un entretien avec Nicolas GRIMALDI (paru dans Philosophie Magazine - été 2012) qu'il me semble judicieux de "méditer".
Où comment le "faire", même virtuel, même imparfait, est contribution à la construction humaine, à la continuation, à la résonance avec l'autre (qui qu'il soit), prélude à la mutualisation de la joie et de la vie.
"Oui, il m'est arrivé de vouloir faire de ma vie une somme d'instants parfaits, tel un torero qui engage son être dans un seul geste risqué et fugace. Mais je me suis aperçu que ce culte était une sorte de suicide métaphysique. Car l'instant est par essence volatile. Sitôt passé, il n'en reste rien et c'est comme si je ne l'avais pas vécu. À présent, il me semble qu'il faut s'efforcer de continuer ce que l'on a commencé. Ne jamais laisser retomber l'élan. Se répandre, se propager, rayonner encore et toujours. Cela ne peut se faire seul. Contrairement à ce que Platon et les stoïciens nous enseignent, le sage ne saurait se suffire à lui-même. Mon éthique est une éthique de la joie, laquelle, loin d'être égoïste, tient à la communicabilité d'une ferveur. Elle survient quand je sens que mon émotion résonne en l'autre, ou lorsque la sienne retentit en moi. La joie est la mutualisation d'une fête, de conscience à conscience. Vivre, ce n'est pas se replier sur soi-même, s'obnubiler de ses petits problèmes ou de son image. Vivre, c'est tout simple. C'est se communiquer, c'est se transfuser dans une autre existence. Je ne veux plus que souffler sur les braises de la vie."
"Le travail est un besoin élémentaire de l'homme, il est la forme la plus naturelle d'expression et de communion. J'infuse tout mon être dans ce que je fais. Et quiconque utilise le produit de mon activité le fait sien, et de fait m'assimile. Le travail est la figure de la transsubstantiation, c'est-à-dire ce par quoi la substance d'un individu se diffuse au sein de la communauté et du monde. La nature y est spiritualisée, et l'esprit s'y naturalise. Alors certes, aujourd'hui, le travail est devenu beaucoup plus abstrait. L'effort lié à l'action manuelle sur la nature a été court-circuité par l'avènement de l'informatique. Pour les nouvelles générations, le virtuel tient désormais lieu de réel."
Où comment le "faire", même virtuel, même imparfait, est contribution à la construction humaine, à la continuation, à la résonance avec l'autre (qui qu'il soit), prélude à la mutualisation de la joie et de la vie.
"Oui, il m'est arrivé de vouloir faire de ma vie une somme d'instants parfaits, tel un torero qui engage son être dans un seul geste risqué et fugace. Mais je me suis aperçu que ce culte était une sorte de suicide métaphysique. Car l'instant est par essence volatile. Sitôt passé, il n'en reste rien et c'est comme si je ne l'avais pas vécu. À présent, il me semble qu'il faut s'efforcer de continuer ce que l'on a commencé. Ne jamais laisser retomber l'élan. Se répandre, se propager, rayonner encore et toujours. Cela ne peut se faire seul. Contrairement à ce que Platon et les stoïciens nous enseignent, le sage ne saurait se suffire à lui-même. Mon éthique est une éthique de la joie, laquelle, loin d'être égoïste, tient à la communicabilité d'une ferveur. Elle survient quand je sens que mon émotion résonne en l'autre, ou lorsque la sienne retentit en moi. La joie est la mutualisation d'une fête, de conscience à conscience. Vivre, ce n'est pas se replier sur soi-même, s'obnubiler de ses petits problèmes ou de son image. Vivre, c'est tout simple. C'est se communiquer, c'est se transfuser dans une autre existence. Je ne veux plus que souffler sur les braises de la vie."
"Le travail est un besoin élémentaire de l'homme, il est la forme la plus naturelle d'expression et de communion. J'infuse tout mon être dans ce que je fais. Et quiconque utilise le produit de mon activité le fait sien, et de fait m'assimile. Le travail est la figure de la transsubstantiation, c'est-à-dire ce par quoi la substance d'un individu se diffuse au sein de la communauté et du monde. La nature y est spiritualisée, et l'esprit s'y naturalise. Alors certes, aujourd'hui, le travail est devenu beaucoup plus abstrait. L'effort lié à l'action manuelle sur la nature a été court-circuité par l'avènement de l'informatique. Pour les nouvelles générations, le virtuel tient désormais lieu de réel."
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
J'ai un amis qui à manqué d'idée et qui s'est pendu dans le garage on ma dits que celas aurais pu étre éviter si j'avais réparer sont ordi.
Culpabilité écrasante et impossible à oublier.
Mais j'ai une amis très zèbre que j'aimai énormement et que jeune était intouchable socialement pour moi qui plus tard voulais bien de moi . Mais voila elle était déjas trops atteinte , l'age adulte est un cap beaucoup plus difficile car les vrais désilusion arrive et malgré mes effort elle a sombré , je n'est pas rehussi à lui faire prendre des bouffées d'air assez importante. Elle à sombré car j' ai eu peur qu'elle m’entraîne au fond de l'eau avec elle. Et la encore culpabilité car elle a fini en hôpital de jour et en chambre à l'année et puis plus de nouvelle possible. Aprés m'avoir appeler un jour pour me demander de l'aider à en finir. Je me suis poser la question si
la mort n'est pas plus doux que de penser exclusivement plus à rien en psy?
Non l’instinct de vie si il reste vous fait dire que après la pluie le beau temps. Mais personne ne dit qu' il fait plus froid quant le soleil est là car les anti-cyclone sont une masse d'air froid.
Moi ce qui ma sauvez c'est que quelqu'un ma fait comprendre que rien n'est jamais perdu et que l'on peu changer de vie radicalement.
Je l'ai fait , l'espoir ma maintenu j'ai eu une vie meilleur mais... parce qu'il y a un mais , il à fallut se batre , et combatre des chôse pas prévue.
Allez contre sont destin a un prix qu'il faut payer mais au moin je suis vivant et j'ai construit des chôses que j'amais je ne voi mais au moin quelqu'un qui m'aime me les montre et je reprend une dose d'espoir.
Culpabilité écrasante et impossible à oublier.
Mais j'ai une amis très zèbre que j'aimai énormement et que jeune était intouchable socialement pour moi qui plus tard voulais bien de moi . Mais voila elle était déjas trops atteinte , l'age adulte est un cap beaucoup plus difficile car les vrais désilusion arrive et malgré mes effort elle a sombré , je n'est pas rehussi à lui faire prendre des bouffées d'air assez importante. Elle à sombré car j' ai eu peur qu'elle m’entraîne au fond de l'eau avec elle. Et la encore culpabilité car elle a fini en hôpital de jour et en chambre à l'année et puis plus de nouvelle possible. Aprés m'avoir appeler un jour pour me demander de l'aider à en finir. Je me suis poser la question si
la mort n'est pas plus doux que de penser exclusivement plus à rien en psy?
Non l’instinct de vie si il reste vous fait dire que après la pluie le beau temps. Mais personne ne dit qu' il fait plus froid quant le soleil est là car les anti-cyclone sont une masse d'air froid.
Moi ce qui ma sauvez c'est que quelqu'un ma fait comprendre que rien n'est jamais perdu et que l'on peu changer de vie radicalement.
Je l'ai fait , l'espoir ma maintenu j'ai eu une vie meilleur mais... parce qu'il y a un mais , il à fallut se batre , et combatre des chôse pas prévue.
Allez contre sont destin a un prix qu'il faut payer mais au moin je suis vivant et j'ai construit des chôses que j'amais je ne voi mais au moin quelqu'un qui m'aime me les montre et je reprend une dose d'espoir.
spirou- Messages : 84
Date d'inscription : 29/09/2012
Age : 50
Localisation : Marche sur l'eau
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Elléane, Siren
Ce que le monde m'a donné? Des paroles, des personnages, des vraies personnes aussi, des moments délicieux. Tout est relié à on ne sait qui, souvent.
La tarte au pomme que j'ai mangé aujourd'hui: je me sens en lien avec la personne ou la nature qui planté le pommier, celle ou celui qui a cueilli les pommes, celle ou celui qui l'a cuisinée cette tarte. Tout en savourant avec ma langue et mon palais, j'embrasse tous ceux-là.
Si l'un de ceux-là se sont suicidé ou sont mort d'un accident ou d'une maladie, ils savent aujourd'hui, probablement à travers la mort, qu'ils m'ont fait passé un moment délicieux, et qu'ils ont participé à l'accumulation des petits plaisirs de la vie qui font que ma vie est belle souvent. Ils ont été importants pour moi et je veux qu'ils sachent que je le sais.
Des gens comme vous peut-être, Elléane, Siren?
Évidemment, tout le monde n'est pas aussi conscient que moi (moi et beaucoup d'entre vous) de ces choses, mais un jour ou l'autre, cette conscience s'éveille.
Et je me surprends parfois à croire que le passant qui me souris apparemment sans raison est un message pour moi.
et +1 Spirou et Ours
Ce que le monde m'a donné? Des paroles, des personnages, des vraies personnes aussi, des moments délicieux. Tout est relié à on ne sait qui, souvent.
La tarte au pomme que j'ai mangé aujourd'hui: je me sens en lien avec la personne ou la nature qui planté le pommier, celle ou celui qui a cueilli les pommes, celle ou celui qui l'a cuisinée cette tarte. Tout en savourant avec ma langue et mon palais, j'embrasse tous ceux-là.
Si l'un de ceux-là se sont suicidé ou sont mort d'un accident ou d'une maladie, ils savent aujourd'hui, probablement à travers la mort, qu'ils m'ont fait passé un moment délicieux, et qu'ils ont participé à l'accumulation des petits plaisirs de la vie qui font que ma vie est belle souvent. Ils ont été importants pour moi et je veux qu'ils sachent que je le sais.
Des gens comme vous peut-être, Elléane, Siren?
Évidemment, tout le monde n'est pas aussi conscient que moi (moi et beaucoup d'entre vous) de ces choses, mais un jour ou l'autre, cette conscience s'éveille.
Et je me surprends parfois à croire que le passant qui me souris apparemment sans raison est un message pour moi.
et +1 Spirou et Ours
Dernière édition par Catre le Sam 6 Oct 2012 - 20:15, édité 3 fois
Catre- Messages : 1984
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Bonsoir,
j’ai très peu lu, et en diagonale, (pour l’instant), de ce fil, mais le sujet me touche, comme nombre d’entre nous je crois, énormément.
Ce message pour, avec toute mon amitié, partager avec vous cette pensée :
Rendez l’exercice de leur liberté aux défunts que nous sommes tous,
Aux automates fascinés par le lac obscur,
Aux morts vivants de la défaite quotidienne,
Donnez-nous de ne pas retomber dans les profondes ténèbres,
Donnez-nous à la fois la quiétude du devenir et l’ivresse de la liberté,
La durée sage et la minute heureuse,
La paix de ce soir et la joie de ce matin.
Vladimir Jankélévitch
j’ai très peu lu, et en diagonale, (pour l’instant), de ce fil, mais le sujet me touche, comme nombre d’entre nous je crois, énormément.
Ce message pour, avec toute mon amitié, partager avec vous cette pensée :
Rendez l’exercice de leur liberté aux défunts que nous sommes tous,
Aux automates fascinés par le lac obscur,
Aux morts vivants de la défaite quotidienne,
Donnez-nous de ne pas retomber dans les profondes ténèbres,
Donnez-nous à la fois la quiétude du devenir et l’ivresse de la liberté,
La durée sage et la minute heureuse,
La paix de ce soir et la joie de ce matin.
Vladimir Jankélévitch
6 bouleaux- Messages : 545
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 22:22, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
lundi 19 novembre de 20:50 à 22:40 sur Arte
Le père de mes enfants
film de Mia Hansen-Love
je n’ai pas lu ce fil
je viens de relire le message qui l’a lancé et je ne crois pas (en tout cas) que ce film soit hors-sujet, et il me semble qu’il en est dans l’esprit
critique Télérama
Le père de mes enfants
film de Mia Hansen-Love
je n’ai pas lu ce fil
je viens de relire le message qui l’a lancé et je ne crois pas (en tout cas) que ce film soit hors-sujet, et il me semble qu’il en est dans l’esprit
critique Télérama
6 bouleaux- Messages : 545
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
UP
sinon : j’avais déjà lancé "suicide" par la recherche, et il y avait eu 2 sujets de sortis
à l’instant je réitère et il en sort plus, dont celui-ci, qui aura donc pu échapper à d’autres :
https://www.zebrascrossing.net/t5344-trousse-a-outils-prevention-de-la-detresse-morale-ou-emotionnelle-depression-deuil-suicide-etc?highlight=suicide
(merci Luc)
sinon : j’avais déjà lancé "suicide" par la recherche, et il y avait eu 2 sujets de sortis
à l’instant je réitère et il en sort plus, dont celui-ci, qui aura donc pu échapper à d’autres :
https://www.zebrascrossing.net/t5344-trousse-a-outils-prevention-de-la-detresse-morale-ou-emotionnelle-depression-deuil-suicide-etc?highlight=suicide
(merci Luc)
6 bouleaux- Messages : 545
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6 bouleaux- Messages : 545
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je me suis résigné à vivre, le jour où j'ai vu la mort et le manque de courage que j'avais face à elle.
La peur de mourir, une peur inexpliquée, irrationnelle, quelque chose que je n'avais jamais vécu avant. Une peur sans pensées, LA peur, l'Angoisse de se sentir perdre le contrôle...
La peur de mourir, une peur inexpliquée, irrationnelle, quelque chose que je n'avais jamais vécu avant. Une peur sans pensées, LA peur, l'Angoisse de se sentir perdre le contrôle...
Albatroce- Messages : 23
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Dernière édition par ♥carla_brownie_ubuntu♥ le Mar 25 Déc 2012 - 20:46, édité 1 fois
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Mon désir de mourir date de mes 12 ans, mais à cet âge je me contentais de reléguer à "plus tard", "avant 25 ans".
C'était le seul moyen que j'avais de me rassurer quand au fait que je n'aurais pas à endurer une vie à souffrir seul et incompris.
Aujourd'hui, après avoir sérieusement considéré et étudié la chose, j'ai du mal à faire le choix de la méthode. Certaines sont plus sûres et lentes tandis que d'autres sont plus rapides mais incertaines.
Et puis, passer à l'acte nécessite d'aller chercher en soi une énergie noire qui n'est pas si différente de celle utilisée par un meurtrier. Hors, n'étant pas d'un naturel violent, il est difficile pour moi, dès lors que j'intellectualise, d'aller recourir à cette énergie pour vaincre mon instinct de conservation.
Honnêtement, je préfèrerais largement bénéficier d'un kit de suicide assisté, comme un citoyen suisse qui en aurait fait la demande, pour pouvoir me faire une injection léthale tranquillement dans mon lit.
Une mort douce et paisible, sans corps démembré ou brisé et sans sang versé. Simplement s'endormir et ne jamais plus se réveiller... pour mettre un terme à ce non-sens qu'est ma vie.
Mais, évidemment, quand on est gouvernés par des attardés mentaux, il ne faut pas s'étonner que la légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie active tarde à être mise en place (si elle l'est un jour). Je suppose que nos députés croulent sous une masse écrasante de travail et qu'ils s'en chargeront dès qu'ils le pourront... oh, attendez, j'apprends à l'instant qu'ils sont trop occupés à se jeter des boulettes de pain dans l'hémicycle... Enfin, de toute façon, la majorité UMPS est bien consciente des conséquences de sa politique d'austérité et de l'impact que la casse sociale aura sur les ménages les plus pauvres. Le chômage va augmenter, on va entrer dans une période de récession, les gens perdront leur emploi et seront déprimés. Si une telle loi était votée, le taux de suicides grimperait en flèche et le gouvernement serait accusé d'encourager ses propres citoyens à mettre fin à leurs jours. La critique ardente des médias risquerait alors de provoquer un engouement populaire tel que la révolution citoyenne aurait surement lieu avant 2017. Mais ils ne sont pas idiots, ils ont bien compris tout cela et Hollande se défilera à nouveau sur ce point, comme sur tous les autres.
Je les hais.
Edit : Je suis légèrement off-topic mais en ce moment mes pulsions de mort sont plus importantes que mes pulsions de vie. Il fallait que j'évacue. Désolé !
C'était le seul moyen que j'avais de me rassurer quand au fait que je n'aurais pas à endurer une vie à souffrir seul et incompris.
Aujourd'hui, après avoir sérieusement considéré et étudié la chose, j'ai du mal à faire le choix de la méthode. Certaines sont plus sûres et lentes tandis que d'autres sont plus rapides mais incertaines.
Et puis, passer à l'acte nécessite d'aller chercher en soi une énergie noire qui n'est pas si différente de celle utilisée par un meurtrier. Hors, n'étant pas d'un naturel violent, il est difficile pour moi, dès lors que j'intellectualise, d'aller recourir à cette énergie pour vaincre mon instinct de conservation.
Honnêtement, je préfèrerais largement bénéficier d'un kit de suicide assisté, comme un citoyen suisse qui en aurait fait la demande, pour pouvoir me faire une injection léthale tranquillement dans mon lit.
Une mort douce et paisible, sans corps démembré ou brisé et sans sang versé. Simplement s'endormir et ne jamais plus se réveiller... pour mettre un terme à ce non-sens qu'est ma vie.
Mais, évidemment, quand on est gouvernés par des attardés mentaux, il ne faut pas s'étonner que la légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie active tarde à être mise en place (si elle l'est un jour). Je suppose que nos députés croulent sous une masse écrasante de travail et qu'ils s'en chargeront dès qu'ils le pourront... oh, attendez, j'apprends à l'instant qu'ils sont trop occupés à se jeter des boulettes de pain dans l'hémicycle... Enfin, de toute façon, la majorité UMPS est bien consciente des conséquences de sa politique d'austérité et de l'impact que la casse sociale aura sur les ménages les plus pauvres. Le chômage va augmenter, on va entrer dans une période de récession, les gens perdront leur emploi et seront déprimés. Si une telle loi était votée, le taux de suicides grimperait en flèche et le gouvernement serait accusé d'encourager ses propres citoyens à mettre fin à leurs jours. La critique ardente des médias risquerait alors de provoquer un engouement populaire tel que la révolution citoyenne aurait surement lieu avant 2017. Mais ils ne sont pas idiots, ils ont bien compris tout cela et Hollande se défilera à nouveau sur ce point, comme sur tous les autres.
Je les hais.
Edit : Je suis légèrement off-topic mais en ce moment mes pulsions de mort sont plus importantes que mes pulsions de vie. Il fallait que j'évacue. Désolé !
Dernière édition par Thibaud le Mer 19 Déc 2012 - 21:45, édité 2 fois
Thibaud- Messages : 2
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 32
Localisation : Yvelines (Nord)
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Ce qui remonte à la surface, est ce qui doit "sortir de nous".
On voudrait les détruire, les faire replonger dans l'obscurité, les remettre sous dix mille couches qui les feront oublier...
Mais cela doit simplement sortir de nous. Donc on nous le fait remonter, mettre au jour, c'est dur, et c'est normal. Pas simple à voir, ou à vivre ces choses flottantes.
Les laisser flotter un peu, les glisser ensuite délicatement hors de nous, les faire sortir doucement de notre être. Les laisser déborder de nous, pour que nous en soyons ensuite guéris. Cela sortira tout seul, comme un nuage qu'on laisse passer. Ne plus en avoir peur, car cela le fait rester en nous, ou nous crée des poisons qui empestent notre vie. Laisser flotter puisque cela remonte, c'est pour sortir, et doucement pousser hors de nous.
A toi de jouer.
On voudrait les détruire, les faire replonger dans l'obscurité, les remettre sous dix mille couches qui les feront oublier...
Mais cela doit simplement sortir de nous. Donc on nous le fait remonter, mettre au jour, c'est dur, et c'est normal. Pas simple à voir, ou à vivre ces choses flottantes.
Les laisser flotter un peu, les glisser ensuite délicatement hors de nous, les faire sortir doucement de notre être. Les laisser déborder de nous, pour que nous en soyons ensuite guéris. Cela sortira tout seul, comme un nuage qu'on laisse passer. Ne plus en avoir peur, car cela le fait rester en nous, ou nous crée des poisons qui empestent notre vie. Laisser flotter puisque cela remonte, c'est pour sortir, et doucement pousser hors de nous.
A toi de jouer.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Bonsoir stéphanie, ton message m'a touché, merci d'avoir pris la peine de me répondre.
J'ai du mal à croire que je pourrai un jour "faire sortir à jamais" cette souffrance et cette frustration. Il faudrait pour cela que je perde la mémoire et la lucidité qui m'habite...
Actuellement, tous les moyens qui sont en ma possession pour me sortir de ce gouffre n'ont que des vertues purgatives provisoires. Par exemple, lorsque je pleure et que mon visage se crispe, je me leurre à penser que j'expulse quelque-chose, les larmes matérialisant la souffrance qui quitte mon corps... mais en réalité la cause de cette souffrance, inhérente à mon âme, reste présente... Autre exemple, lorsque je fuis la réalité de mon existence en lisant, en écoutant de la musique, en intellectualisant ou en méditant je ne souffre plus mais je perds mon humanité et, une fois que je reviens à moi, je me sens déconnecté, je ne sais plus qui je suis...
Mon âme est noircie à sa base et c'est cette noirceur qui m'empêche de faire le moindre effort dans ma vie, n'ayant aucun espoir d'être heureux un jour. Cette absence d'efforts contribue ensuite à nourrir la haine que j'éprouve pour ma personne et la frustration induite par le gâchis et la non-mise à profit de mes capacités. J'ai vraiment du mal à me sortir de ce cercle vicieux car j'ai l'impression de me mentir à moi-même lorsque j'essaie de positiver et de croire qu'un jour je rencontrerai quelqu'un qui pourra, au quotidien, m'aider à m'équilibrer émotionnellement. Il est si facile de contempler la mort et de constater qu'elle représente une solution idéale puisque mettant un terme à la pensée douloureuse.
Enfin voilà, personnellement, je ne vis pas, j'existe simplement. Cela fait 8 ans que je suis mort, le prochain stade sera celui de la non-existence. Je ne sais pas combien de temps je tiendrai... un an... cinq ans... dix ans... mais j'y songe de plus en plus sérieusement.
J'ai du mal à croire que je pourrai un jour "faire sortir à jamais" cette souffrance et cette frustration. Il faudrait pour cela que je perde la mémoire et la lucidité qui m'habite...
Actuellement, tous les moyens qui sont en ma possession pour me sortir de ce gouffre n'ont que des vertues purgatives provisoires. Par exemple, lorsque je pleure et que mon visage se crispe, je me leurre à penser que j'expulse quelque-chose, les larmes matérialisant la souffrance qui quitte mon corps... mais en réalité la cause de cette souffrance, inhérente à mon âme, reste présente... Autre exemple, lorsque je fuis la réalité de mon existence en lisant, en écoutant de la musique, en intellectualisant ou en méditant je ne souffre plus mais je perds mon humanité et, une fois que je reviens à moi, je me sens déconnecté, je ne sais plus qui je suis...
Mon âme est noircie à sa base et c'est cette noirceur qui m'empêche de faire le moindre effort dans ma vie, n'ayant aucun espoir d'être heureux un jour. Cette absence d'efforts contribue ensuite à nourrir la haine que j'éprouve pour ma personne et la frustration induite par le gâchis et la non-mise à profit de mes capacités. J'ai vraiment du mal à me sortir de ce cercle vicieux car j'ai l'impression de me mentir à moi-même lorsque j'essaie de positiver et de croire qu'un jour je rencontrerai quelqu'un qui pourra, au quotidien, m'aider à m'équilibrer émotionnellement. Il est si facile de contempler la mort et de constater qu'elle représente une solution idéale puisque mettant un terme à la pensée douloureuse.
Enfin voilà, personnellement, je ne vis pas, j'existe simplement. Cela fait 8 ans que je suis mort, le prochain stade sera celui de la non-existence. Je ne sais pas combien de temps je tiendrai... un an... cinq ans... dix ans... mais j'y songe de plus en plus sérieusement.
Thibaud- Messages : 2
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 32
Localisation : Yvelines (Nord)
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Bonsoir Thibaud,
Je t'ai répondu en mp et j'attends que tu le lises (si tu en as envie) avant de réagir sur le forum.
Je dois goto dodo mais sache que tu pourras surement discuter sans tabou avec plusieurs personnes sur ce forum, mais peut-être seulement une fois le jour levé.
Et bienvenue à toi sur ce forum :-)
Je t'ai répondu en mp et j'attends que tu le lises (si tu en as envie) avant de réagir sur le forum.
Je dois goto dodo mais sache que tu pourras surement discuter sans tabou avec plusieurs personnes sur ce forum, mais peut-être seulement une fois le jour levé.
Et bienvenue à toi sur ce forum :-)
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Bonsoir Thibaud.
Comme toi j'ai du mal à vivre, j'ai même essayé d'en finir il y a longtemps.
Pourtant alors que j'avais décidé d'en finir, et cherchant un lieu adéquat pour mettre fin à mes jours, je me suis retrouvé à un endroit où j'étais vachement bien, tranquille, calme, apaisé. Mais j'ai trouvé ça inutile car je savais qu'en rentrant chez moi je retrouverais "l'enfer" qui me donnait envie de mourir. Tout ça pour te dire qu'à mon avis le lieu, le cadre de vie, ce qui fait que l'on n'est pas bien, ce n'est pas seulement les autres, c'est plein de choses, et que parfois il faut s'éloigner, avoir un lieu de vie adéquat, et alors ça va déjà vachement mieux.
Parfois on a aussi des bonnes idées et on les crois futiles. Alors si tu penses parfois que ceci ou cela, quoi que ce soit, te fera aller mieux, eh bien essaye. Si tu as envie d'aller à Biarritz, fais le. Même des trucs simples. Fais ce qui t'intéresse, ne te laisse pas dicter ta conduite par des gens qui ne te comprennent pas.
Ce que je raconte est bien sûr issu de mon expérience, et tu sauras je n'en doute pas, adapter à tes nécessités.
Moi ce qui me gêne beaucoup chez moi c'est aussi mon honnêteté intrinsèque qui gêne souvent les gens. Qui gêne même les autres zèbres. Et m'oblige donc à me taire.
Comme toi j'ai du mal à vivre, j'ai même essayé d'en finir il y a longtemps.
Pourtant alors que j'avais décidé d'en finir, et cherchant un lieu adéquat pour mettre fin à mes jours, je me suis retrouvé à un endroit où j'étais vachement bien, tranquille, calme, apaisé. Mais j'ai trouvé ça inutile car je savais qu'en rentrant chez moi je retrouverais "l'enfer" qui me donnait envie de mourir. Tout ça pour te dire qu'à mon avis le lieu, le cadre de vie, ce qui fait que l'on n'est pas bien, ce n'est pas seulement les autres, c'est plein de choses, et que parfois il faut s'éloigner, avoir un lieu de vie adéquat, et alors ça va déjà vachement mieux.
Parfois on a aussi des bonnes idées et on les crois futiles. Alors si tu penses parfois que ceci ou cela, quoi que ce soit, te fera aller mieux, eh bien essaye. Si tu as envie d'aller à Biarritz, fais le. Même des trucs simples. Fais ce qui t'intéresse, ne te laisse pas dicter ta conduite par des gens qui ne te comprennent pas.
Ce que je raconte est bien sûr issu de mon expérience, et tu sauras je n'en doute pas, adapter à tes nécessités.
Moi ce qui me gêne beaucoup chez moi c'est aussi mon honnêteté intrinsèque qui gêne souvent les gens. Qui gêne même les autres zèbres. Et m'oblige donc à me taire.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
bin, le Bonheur existe, c'est tout.
quand on le sait ça va nettement mieux.
et puis il faut être bien entourré, c'est le plus important.
mon bonheur c'est les autres.
quand on le sait ça va nettement mieux.
et puis il faut être bien entourré, c'est le plus important.
mon bonheur c'est les autres.
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Thibaud a écrit:Par exemple, lorsque je pleure et que mon visage se crispe, je me leurre à penser que j'expulse quelque-chose, les larmes matérialisant la souffrance qui quitte mon corps... mais en réalité la cause de cette souffrance, inhérente à mon âme, reste présente... Autre exemple, lorsque je fuis la réalité de mon existence en lisant, en écoutant de la musique, en intellectualisant ou en méditant je ne souffre plus mais je perds mon humanité et, une fois que je reviens à moi, je me sens déconnecté, je ne sais plus qui je suis...
Tu es sur la bonne voie, même si tu ne t'en rends pas compte.
Pour le début.
"Par exemple, lorsque je pleure et que mon visage se crispe, je me leurre à penser que j'expulse quelque-chose, les larmes matérialisant la souffrance qui quitte mon corps... mais en réalité la cause de cette souffrance, inhérente à mon âme, reste présente... "
Tu réalises ainsi l'étape 1, qui est d'expulser, de sentir ce qui fait mal, ou comment cela fait mal. Parfois à ce niveau on ne sait même pas ce qui en réalité nous rend malheureux au fond de nous, sous la couche superficielle de douleur, car en-dessous c'est autre chose encore de plus profond et plus ancien.
L'étape 2, est de "changer en soi" ce qui nous rend sensible à cette douleur. Si c'est une condition familiale, un réseau, un travail, une façon de fonctionner, etc... Généralement, c'est le truc qui nous paraît "impossible à changer". Au moins, une fois qu'on sait ça, on le repère vite si jamais on ne le trouvait pas. ça ne veut pas forcément dire ne plus voir les gens qui causent cet état, ce n'est pas une obligation. Mais réduire le temps d'exposition auprès d'eux, oui. Les voir moins longtemps, moins souvent.
Et si c'est ta façon de fonctionner qui répète sans cesse la douleur, la fait revenir encore et encore, alors neutraliser le moment où cela bascule, ou l'empêcher d'arriver. Rester ferme en soi, quitte à devoir se "sevrer" brutalement pour marquer le coup du changement.
Pour la suite...
"Autre exemple, lorsque je fuis la réalité de mon existence en lisant, en écoutant de la musique, en intellectualisant ou en méditant je ne souffre plus mais je perds mon humanité et, une fois que je reviens à moi, je me sens déconnecté, je ne sais plus qui je suis..."
Le début est juste. Tu ne souffres plus, cela disparaît de toi, car cela n'est pas toi. En procédant ainsi, tu t'éloignes des sources qui te nuisent, ou qui arrivent à prendre le dessus sur toi à l'heure actuelle.
Si cela s'appelle "l'humanité" ce qui te fait souffrir, à quoi bon la garder?
Est-ce réellement son véritable nom, si cela fait souffrir ?
Certains la nomment ainsi, pour que d'autres la nomment également du même nom qu'eux-mêmes lui donnent. "Humanité" n'est pas le mot correct. Humanité ne fait pas souffrir. Jamais.
Si c'est le cas, alors ce n'est pas "elle", l'humanité. C'est autre chose, déguisé en "humanité".
Suis ton Coeur, ton instinct. Il "sait" déjà où te mener, ici sur Terre, sans suicide, pour que tu sois ensuite en lieu sûr, sain et sauf. Suis-le, surtout si cela te semble "impossible" ou "contraire à l'humanité" en premier abord. C'est justement là le bon chemin. L'envie de suicide qui arrive, est une sorte de radio-parasite qui fredonne son air, pour t'empêcher d'entendre ton Coeur. Elle n'est pas "toi" cette radio-parasite.
Regarde-la. Elle disparaît dès que tu es "bien", en lisant, avec de la musique... Rien de mal à tout cela. Au contraire.
Cela te cristallise dès que tu "acceptes" et que tu préfères vivre ainsi.
Le plus merveilleux étant, que pile à ce moment, pile quand tu décides d'accepter cette autre façon de vivre qui te rend heureux, alors tu changes ta façon de vivre (étape 2 ci-dessus, sinon cela ne marche pas, tu l'as vu) et enfin tout change comme une roue qui se met en mouvement et qui va t'amener le reste.
C'est un mouvement pendulaire: tu l'amorces, tu commences seul, sans savoir au début... Puis il continue tout seul et t'apporte la suite, comme de commencer à chanter une chanson oubliée, et lorsqu'on ne sait plus les paroles suivantes, quelqu'un vient se glisser à côté de toi, et accompagner ton chant ou te donner une partition qui délivre les notes suivantes...
Tu tiens le bon bout Thibaud.
Passe à l'étape 2. "Fais"... Et change ce que tu ne veux plus. Doublé de créer ce que tu veux de nouveau, si tu ne l'as pas encore ou pas assez. Si tu ne sais pas comment, c'est bon signe. "Fais". C'est tout.
Toi, tu ne sais pas, mais ton Coeur, lui, il sait. Et il te guide vers. Ecoute-le.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Sans prétendre ajouter une quelconque pierre à l'édifice, je peux vous parler brièvement de ma propre expérience.
Cela fait une dizaine d'années que j'ai songé pour la première fois au suicide. C'est complètement paradoxal puisque la mort est quelque chose qui m'effrayait au plus haut point (et le terme d'effroi est encore faible par rapport au ressenti réel).
Je ne suis jamais passé à l'acte en lui-même. Je l'ai par contre planifié à plusieurs reprises (se procurer le matériel, organiser le truc...).
Je vais dire quelque chose d'hyper pessimiste mais, selon moi, on ne peut pas en guérir. Une fois qu'on a planifié froidement sa mort, qu'on a imaginé passer de l'autre côté, ça reste pour toujours. Alors forcément, y'a des moments où ça va mieux, où on y pense moins, où on oublie même, mais dès que la vie devient plus sombre, les pensées de suicide reviennent au galop. J'ai l'impression qu'une fois qu'on a intégré ça, ça ne sort plus jamais.
J'ai adopté un petit truc, pour ma part, quand le moral plonge et que l'envie de plonger par la fenêtre l'accompagne. C'est complètement débile, mais je me rattache à des tous petits trucs : "je dois voir mes neveux cette semaine et je peux pas leur faire ça", "je dois finir ce bouquin avant", "j'ai prévu de faire tel truc tel jour, ça va attendre après", etc. Et on repousse, petit à petit, en espérant que le goût de la vie reprenne le dessus.
(je vous avais prévenu que c'était débile)
Le plus dur, et votre pire ennemi, c'est la nuit, surtout quand elle s'accompagne d'insomnies.
La nuit (pour une raison que je ne m'explique pas), tout prend une dimension plus dramatique, tout devient plus sinistre et toutes les barrières sautent.
Cela fait une dizaine d'années que j'ai songé pour la première fois au suicide. C'est complètement paradoxal puisque la mort est quelque chose qui m'effrayait au plus haut point (et le terme d'effroi est encore faible par rapport au ressenti réel).
Je ne suis jamais passé à l'acte en lui-même. Je l'ai par contre planifié à plusieurs reprises (se procurer le matériel, organiser le truc...).
Je vais dire quelque chose d'hyper pessimiste mais, selon moi, on ne peut pas en guérir. Une fois qu'on a planifié froidement sa mort, qu'on a imaginé passer de l'autre côté, ça reste pour toujours. Alors forcément, y'a des moments où ça va mieux, où on y pense moins, où on oublie même, mais dès que la vie devient plus sombre, les pensées de suicide reviennent au galop. J'ai l'impression qu'une fois qu'on a intégré ça, ça ne sort plus jamais.
J'ai adopté un petit truc, pour ma part, quand le moral plonge et que l'envie de plonger par la fenêtre l'accompagne. C'est complètement débile, mais je me rattache à des tous petits trucs : "je dois voir mes neveux cette semaine et je peux pas leur faire ça", "je dois finir ce bouquin avant", "j'ai prévu de faire tel truc tel jour, ça va attendre après", etc. Et on repousse, petit à petit, en espérant que le goût de la vie reprenne le dessus.
(je vous avais prévenu que c'était débile)
Le plus dur, et votre pire ennemi, c'est la nuit, surtout quand elle s'accompagne d'insomnies.
La nuit (pour une raison que je ne m'explique pas), tout prend une dimension plus dramatique, tout devient plus sinistre et toutes les barrières sautent.
c&d- Messages : 27
Date d'inscription : 16/12/2012
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Localisation : Paris
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
La raison pour la nuit?
C'est que l'on doit apprendre. Tant que tu fuis ou refuses, cela te poursuit.
Dès l'instant que tu "acceptes" de... Alors cela cesse instantanément, et tu ne seras plus jamais importuné par cet aspect-là.
Si c'est une porte menaçante qui résonne avec fracas, où tout hurle pour te faire fuir, peur, et tu trembles comme jamais, ce n'est même plus "humain" de ressentir cela, surtout en songe où tout te touche sans filtre, comme tu dis...
Alors reste. Et cette fois, laisse la porte hurler, reste simplement. Reste aussi lorsque la porte est sur le point de s'ouvrir. Même si tu trembles... Sois ferme en toi, résolu même si c'est terrifiant.
La porte s'ouvrira enfin dans un fracas plus terrible encore que tous les autres cauchemars précédents. Mais parce que tu auras "accepté" en restant ferme et résolu de ne plus fuir, alors une douce paix règnera subitement après son ouverture. Et derrière elle, tu trouveras le plus beau des sourires d'ange, au regard pétillant de malice et de cette sagesse de voir que tu as franchi l'étape qui te faisait si peur ou si mal.
Les barrières sautent, oui. Pour te permettre de résoudre en toi, ce qui doit l'être.
Cela arrive par la terreur ou la douleur. Et ensuite, le plus beau dès que tu "switche" ton attitude intérieure...
En fait, dès que tu comprends que le comportement habituel ne résoud rien, alors il suffit de l'inverser. Et parce que tu inverses en toi, par exemple rester au lieu de fuir même si tout ton corps et tout ton esprit te hurle de partir... Alors rester, malgré la peur. Rester. Et attendre de pied ferme, non résigné ! La bravoure s'enclenche.
Et tu n'auras plus peur, ton ange sourit de voir qu'il a réussi à t'apprendre à enclencher cela. Et il te le montre...
Après, tu n'es plus même. L'Epreuve est franchie. Toi aussi.
J'ai toujours appelé cela "L'Epreuve de Feu"... Y compris dans mes jeux de rôle initiatiques, lorsque je suis Maître de Jeu (JDR)... Car on a peur du Feu, qu'il fait mal. Qu'il brûle, qu'il détruit. Se lier à cette peur, la tenir en respect mais sans l'affronter, sinon on perd... Cette douleur, différente pour chacun de nous... Et alors le Feu devient Feu Sacré, et non plus simple feu... Et il te donne sa flamme.
Saisis la flamme qui brûle, tiens-la... Et deviens son maître, au lieu de laisser le Feu te rendre esclave. Le Feu est fait pour être tenu, et tenu par toi.
(Feu = ta douleur, ta peur)
C'est que l'on doit apprendre. Tant que tu fuis ou refuses, cela te poursuit.
Dès l'instant que tu "acceptes" de... Alors cela cesse instantanément, et tu ne seras plus jamais importuné par cet aspect-là.
Si c'est une porte menaçante qui résonne avec fracas, où tout hurle pour te faire fuir, peur, et tu trembles comme jamais, ce n'est même plus "humain" de ressentir cela, surtout en songe où tout te touche sans filtre, comme tu dis...
Alors reste. Et cette fois, laisse la porte hurler, reste simplement. Reste aussi lorsque la porte est sur le point de s'ouvrir. Même si tu trembles... Sois ferme en toi, résolu même si c'est terrifiant.
La porte s'ouvrira enfin dans un fracas plus terrible encore que tous les autres cauchemars précédents. Mais parce que tu auras "accepté" en restant ferme et résolu de ne plus fuir, alors une douce paix règnera subitement après son ouverture. Et derrière elle, tu trouveras le plus beau des sourires d'ange, au regard pétillant de malice et de cette sagesse de voir que tu as franchi l'étape qui te faisait si peur ou si mal.
Les barrières sautent, oui. Pour te permettre de résoudre en toi, ce qui doit l'être.
Cela arrive par la terreur ou la douleur. Et ensuite, le plus beau dès que tu "switche" ton attitude intérieure...
En fait, dès que tu comprends que le comportement habituel ne résoud rien, alors il suffit de l'inverser. Et parce que tu inverses en toi, par exemple rester au lieu de fuir même si tout ton corps et tout ton esprit te hurle de partir... Alors rester, malgré la peur. Rester. Et attendre de pied ferme, non résigné ! La bravoure s'enclenche.
Et tu n'auras plus peur, ton ange sourit de voir qu'il a réussi à t'apprendre à enclencher cela. Et il te le montre...
Après, tu n'es plus même. L'Epreuve est franchie. Toi aussi.
J'ai toujours appelé cela "L'Epreuve de Feu"... Y compris dans mes jeux de rôle initiatiques, lorsque je suis Maître de Jeu (JDR)... Car on a peur du Feu, qu'il fait mal. Qu'il brûle, qu'il détruit. Se lier à cette peur, la tenir en respect mais sans l'affronter, sinon on perd... Cette douleur, différente pour chacun de nous... Et alors le Feu devient Feu Sacré, et non plus simple feu... Et il te donne sa flamme.
Saisis la flamme qui brûle, tiens-la... Et deviens son maître, au lieu de laisser le Feu te rendre esclave. Le Feu est fait pour être tenu, et tenu par toi.
(Feu = ta douleur, ta peur)
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
siamois93 a écrit:
Moi ce qui me gêne beaucoup chez moi c'est aussi mon honnêteté intrinsèque qui gêne souvent les gens. Qui gêne même les autres zèbres. Et m'oblige donc à me taire.
J'aime bien l'honnêteté et la tienne ne m'a pas gênée jusqu'à présent.
Tu dis qu'elle gêne les autres, mais ce qu'on exprime comme de l'honnêteté n'est-il pas parfois de la franchise qui fait mal à l'autre (involontairement) ?
Et la "même honnêteté" (franchise ?) des autres ne te fait-elle jamais mal ?
Dommage que tu penses que ça t'oblige à te taire.
Bon, je sors du sujet de ce fil, alors tu peux me répondre par mp ou sur le fil "que tu sais" si tu veux ;-)
Bonne soirée,
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