Reconversation (reconversion, vos témoignages, vos envies)

Bonjour,

Suite à un diagnostic de zébritude (par un psy spécialisé mais non encore confirmé par un test), je me pose de nombreuses questions... comme tout le monde.
Vient celle de la vocation et d'une éventuelle reconversion professionnelle.

Et vous ? Avez-vous eu cette envie latente durant toute votre vie ? Avez-vous fait quelque chose après la "révélation" ? Avez-vous tout plaqué, avez-vous fait une reprise d'études ? Ou au contraire, y avez-vous réfléchi puis renoncé ? Pour quelles raisons ?

Qu'avez-vous fait pour être vous-même, dans votre vie professionnelle ?

Merci pour vos témoignages. Tous les détails m'intéressent.

J'ai découvert sur le net le métier de "psychomotricien". Ça me donne carrément envie. Comme tous les metiers de "rêves" c'est difficile d'accès...

"Réconcilier le patient avec son corps, tel est l'objectif du psychomotricien. Il utilise le jeu pour rééduquer l'instabilité, les tics nerveux ou les troubles de l'orientation dans le temps ou dans l'espace de ses patients. Un métier sérieux et ludique à la fois."

y'a professeur dans des ecoles Montessori : "Elle élabore une pédagogie qui repose sur des bases scientifiques, philosophiques et éducatives. Elle utilise du matériel repris notamment aux professeurs Jean Itard et Édouard Séguin, tout en l'adaptant aux périodes sensibles de l'enfant. Elle envisage l'éducation de façon globale et holistique en définissant 4 plans de développement différents en fonction de l'âge de l'enfant de la naissance à 24 ans" ou il est oblige de passer trois ans a la fac pour apprendre enfin le metier...

et je kifferai avoir un metier au sein d'une association mais y a pas de metier y'a que du benevolat donc pour en vivre...

- (je note pour répondre plus tard)

Hello,

Bien avant mon diagnostic, je me posais déjà la question de ma place dans la vie professionnelle. Maintenant que j'en sais plus sur mon fonctionnement, on va dire que ça m'aide à mieux me comprendre (mes réactions, mes besoins, mes envies).

Toutefois, cela n'a pas agit comme un électrochoc ou une révélation. Ca m'a seulement confirmé que la société d'aujourd'hui est très exigeante et que pour les gens comme moi qui aiment prendre leur temps et creuser les choses, ça me parait bien difficile !

Du coup, je lis pas mal d'articles, de livres, de témoignages, j'observe, j'écoute et je fais mon petit chemin en essayant de rester ouvert.

Des tas de domaines m'intéressent mais j'ai surtout compris que ce n'est pas tant ce que je fais qui compte mais la manière dont je le fais et pour qui je le fais.

c est un cauchemar chomiste depuis des annees, degoute par un boulot dans la technique ou la reconnaissance et le respect n existent plus. je tente depuis 2010 de changer de boulot. j ai passe un second bts et depuis plus de boulot, je retente une seconde formation plus haute et la je me retrouve en face d administrations francaises qui me mettent des batons dans les roues. je viens de tenter une ecole d ingenieurs ou mal renseigne je me suis fait etale avec les criteres d entres. je n ai pas assez d experience dans le management, voila pourquoi on ne me veut pas. du coups je cherche en catastrophe une autre formation ou le management n est pas aussi important. d apres les renseignements glanes au long de mes errements faire une ecole d inge c est possible pour des bts sauf que bizarrement quand on demande il y a toujours un couac, pas assez d xp alors que j en ai, pas le bon diplome alors que mes diplomes entre parfaitement dans les cases. cote aides c est mort ! le pole emploi ? ils ne savent meme pas de quoi je parle. j ai tente le CNAM la ils ont fait fort discrimination sur mon age trop vieux (j ai meme pas 40 ans) et de toute maniere en rhone alpes ils n ont que quelques formations generalistes. quand je m adresse a un etablissement je me fais balader de bureau en bureau en tapant au hasard dans la foret d acronymes qui representent les formations (chacun a les siens) et quand il n y a pas un pb annuaire qui fait que je tombe pas dans sur les bonnes personnes. plus ca va plus j ai l impression qu on tente de me decourager. sauf que la vu ce que j ai vecu dans mon travail les derniers temps j ai plus envie de revivre ca. on en revient soit j y arrive soit je finis a la rue.

AKG a écrit:Merci pour vos témoignages. Tous les détails m'intéressent.

Si tu n'avais pas précisé ça, je n'aurais jamais osé répondre !

AKG a écrit:Et vous ? Avez-vous eu cette envie latente durant toute votre vie ? Avez-vous fait quelque chose après la "révélation" ? Avez-vous tout plaqué, avez-vous fait une reprise d'études ? Ou au contraire, y avez-vous réfléchi puis renoncé ? Pour quelles raisons ?

À mon avis, il est inutile d'appliquer cette question qu'aux surdoués... En tant qu'humain (notamment vivant en occident), nous sommes presque tous passés (je pense) par des phases de remise en question professionnelle ainsi que par des mauvais choix en terme d'études (surtout en France où on est particulièrement mal orientés. Et sans même rentrer dans le débat du mauvais système de l'éducation nationale).

Le fait d'avoir un diagnostic son potentiel intellectuel est un facteur parmi tant d'autres et ce, selon notre personnalité. Certains zèbres n'en n'ont rien à foutre de ce diagnostique et seront, par contre, beaucoup plus percuté par un autre événement. Tout comme une personne normale pourrait avoir une sorte de prise de conscience, peu importe l'événement.

Et, d'ailleurs, un zèbre qui est bien dans son travail et apprend qu'il est zèbre : n'aura pas vraiment de raison de passer à l'action : tout plaquer ou reprendre les études. Donc le sujet principal serait surtout à savoir comment tu te sens dans ta vie professionnelle ?

Pour ma part : je suis quelqu'un de passionné. Lorsqu'une activité me plait : je peux y passer 15 heures par jour sans jamais me lasser. Tout le reste n'importe pas. Le facteur qui m'a mené à ce genre de réflexions, c'est la découverte de nouvelles passions (notamment le Poker). Lorsque je vois l'aisance d'un domaine et le plaisir que j'ai à m'y développer, je remets tout en question et essaie de me réorienter.
Ceci dit, je ne suis peut-être pas le bon exemple : je n'ai jamais été carriériste, donc ma situation professionnelle est toujours passée en dernier dans mes priorités.

AKG a écrit:Qu'avez-vous fait pour être vous-même, dans votre vie professionnelle ?

Pour rejoindre ce que j'ai commencé à raconter sur la découverte du Poker : c'est l'accord entre toi et toi-même
Le toi qui veut travailler et le toi qui veut profiter de la vie.

Si tu veux mon propre témoignage : je n'ai jamais rien fait pour être moi-même puisque je l'ai toujours été de manière naturelle j'ai "l'avantage" de faire passer ma vie professionnelle en tout dernier : donc dès que j'ai eu affaire à des difficultés banales, communes, je n'en n'ai jamais été affecté... Que ce soit dans les tâches à réaliser ou dans les conflits de ressources-humaines : je n'ai jamais senti de difficulté puisque, justement, j'étais déjà moi-même de base. Par exemple si un de mes boss me refusais des congés lorsque j'avais décidé de partir : je ne prenais pas en considération son opinion ou sa décision : je partais quand même. Je prévenais, mais je partais. Et je n'écoutais pas les menaces.

De fil en aiguille, je suis chef de projet en informatique dans le milieu industriel et je suis content d'aller bosser.


Au delà de ça, c'est vrai qu'approchant les 30 ans, la question qui commence à m'arriver en plein visage est : "Est-ce que je m'accomplis ?"... Et ÇA, c'est prise de tête. Surtout en tant que zèbre. Aujourd'hui, je me dis : c'est bien beau de ne pas être matérialiste. C'est génial d'être satisfait de sa situation et être heureux même si on n'a pas développé sa carrière. Mais est-ce que je me sens accompli ?
Le plus dur, pour moi, personnellement, c'est ce côté "je gâche peut-être mon potentiel" ou "je pourrais être productif".

Aujourd'hui, je ne sais toujours pas si c'est mieux de passer outre, et se dire que, de toute façon, on passe toujours à côté de quelque chose et on ne peut pas se donner à 100% ou alors se dire "il n'est pas trop tard", et bouger mon cul pour faire quelque chose du niveau de mes capacités intellectuelles...

C'est quand mon corps a dit STOP que j'ai dû réfléchir. Je m'étais donné du temps (en me disant, l'année d'avant, je me donne deux ans pour voir si je continue dans ma voie ou pas) et finalement mon corps (merci lui) a eu raison de moi. J'ai pu faire un bilan de compétences qui m'a permis de retrouver de la confiance en mes capacités, j'avais le sentiment de ne savoir rien faire sauf taper sur un ordi... et finalement.. si j'ai des compétences transférables.
J'avais imaginé une étape intermédiaire pour être plus "raisonnable" mais finalement, je me lance. J'ai trouvé des fonds pour reprendre mes études, et je me lance dans la coaching de vie. Les études me servent surtout à réviser ce que j'avais appris de manière autodidacte et je suis contente de pouvoir approfondir et améliorer mon niveau (de toutes façons, je suis en apprentissage perpétuel; j'aime trop ça)
Alors voilà, je change de vie, et tout s'ouvre. Je suis contente de voir comment mon avenir se déplie au présent, et comment on croit en moi. Il n'est jamais trop tard. Et en plus je n'ai pas le sentiment de travailler. C'est top

j'ai su que j'etais sudoués à 34 ans pendant une reprise d'etudes.ça m'a aidé à me redonner confiance en moi.
mais finalment, d'autres revelations ont fait que je sais aujourd'hui qui je suis, et je ne me "cherche "plus, donc je peux envisager totu ce qui me plait, car je sais que je le peux.(avec des embuches peut etre mais quand même.)
j'avais repris mes etudes a 32 ans seule avec mes 3 enfants en bas age a l'epoque.ca ma vraiment donné l'exemple que si "on y va" , on peut.
la je suis encore en reconversion...(pour adapter avec mon autisme) .j'affine mon projet.mais j'essaie de faire coller ma future vie pro avec mes competences réelles et mes "hypercompetences" (musique, transmission, neurodiversité...) ca avance doucement.
mais finalement c'est plus de l'humain que du rapport avc la douance, on passe par des etapes, des épreuves qui donnent des réponses, ou des signes, et on change de voie selon.

Hello,

Je ne crois pas à la vocation.
Disons plutôt que très pragmatiquement, rares sont ceux qui arrivent à vivre de leur vocation ou de leur passion... et qui ne sont pas dégoûtés de ladite vocation quand l'imaginaire rencontre le réel.

Quant à la reconversion, oui ça existe et oui je l'ai fait.
C'est pas facile. C'est pas bien vu. Personne y croit. T'es tout seul et des jours, tu te demandes si tout ça en vaut la peine.

Tout ça pour dire... On se pose beaucoup de questions quand on découvre qu'on n'est pas neurotypique.
C'est normal.
On se dit que si on avait su... j'dis "on" parce que c'est le cas pour la quasi-totalité des gens.
Mais en vrai, c'est pas forcément une bonne chose de changer de vie tout de suite.

Je m'explique : toute ta vie, tu as été bloqué par tout un tas de choses. Ce qui t'a conduit chez un psy et devant un test QI.
Ces choses-là, elles disparaissent pas simplement parce que tu fais un test QI !
C'est un peu comme quand tu es malade et que tu vas chez le médecin : c'est pas parce qu'il te dit "vous avez une pneumonie" que tu vas pouvoir commencer à faire des marathons. Au contraire. D'abord, il faut te soigner bien comme il faut, ensuite il faut commencer le sport mais tout doucement, et un jour tu seras prêt pour le marathon.

Commence par régler tes problèmes.
Et tu verras que le jour où tout ça sera réglé, ta vie changera toute seule sans même que tu aies besoin de la pousser.

moi c'est un peu différent, j'ai déjà fait des tas de choses différentes, la vocation n'existe pas vraiment, la question de la réalisation ne se pose pas non plus

je suis un pragmatique , faut un job pour avoir des sous , c'est aussi basique que cela et/ou on bosse pour devenir très riche mais le prix à payer est qu'on bosse sans nécessairement se réaliser

se réaliser et devenir riche est l'exception la plus évidente, elle existe mais faut une bonne idée , de la persévérance et un facteur chance

je suis plutôt d'une nature paresseuse, donc ce que je cherche moi c'est un job financier dans lequel je peux faire plein d'autres choses

c'est la condition de base, dès que je m'ennuie, je change

ici je suis coincé dans un job qui m'ennuie mais me laisse les mains libres dans des tas d'autres champs, c'est un bon compromis

sinon se lancer comme indépendant peut être une bonne voie si on est jeune , car on peut faire ce qu'on veut en somme pour avancer, à la condition de protéger ses idées alors, mais je pense qu'il faut avoir cela dans le sang, ce besoin d'adrénaline particulier

bref c'est exigeant

le nec plus ultra est d'à la fois faire un job cool et bien payé, ça existe aussi mais ils sont assez rares forcément , un job qui reconnaisse vos talents et vous laisse carte blanche

ne rêvons pas trop :-)

ou alors vous êtes vraiment génial, hors norme dans un secteur donné , alors la question ne se pose pas, vous finirez pas vous faire remarquer et engagé dans un processus , sauf si c'est militaire, ou certaines multinationales qui vous presseront puis vous jeteront, pas gentil.. le fric le fric

reste la voie bohème baba cool, ou on se fout du système et du fric même de base mais alors on n'a plus accès aux connaisances et autres moyens d'avancer

bref tout dépend donc ce qu'on cherche dans la vie

il est important de savoir ce qu'on veut c'est la base et c'est pas le plus simple, on sait souvent ce qu'on ne veut pas, pas ce qu'on veut

si j''avais le choix , et que le fric ne serait pas un problème je ferai chercheur artiste

le fait de me savoir surdoué n'a fait qu'accélérer ces convictions déjà présentes bien avant, sans me savoir surdoué, je n'ai jamais respecté les règles parce que je les trouve finalement assez stupides la plupart du temps

mais j'ai une glande morale qui m'empêche de profiter de ce système, sinon je serai banquier , certains de mes camarades de fac sont devenus banquiers ou ont travaillé dans de grandes banques

peut on être surdoué et banquier ? peut être si on investit en high tech probablement

bref y a des tas de métiers possibles, des tas de rats et de gens biens, des tas de conditions de travail merdiques et d'autres idylliques , l'expérience permet de cibler les milieux mais ne garantit pas l'absence d'échec

avec le recul je n'aurais jamais pu me cantonner à un seul boulot et encore maintenant que je le veuille ou non , je change de sujet tous les x années avec un rythme un peu réduit

le fun c'est le critère de base, s'amuser dans la vie est fondamental surtout au boulot

ou pas ?

Je suis justement en train de préparer la mienne (la 2e).
J'ai commencé par le commerce après mes études, au bout de 2 ans j'étais sûre qu'il fallaiat que j'arrête donc je suis devenue conseillère en insertion professionnelle. Là ça fait 7 ans c'est bon j'en ai fait le tour, besoin de challenge donc je suis en train de me renseigner pour devenir orthophoniste.
Et si j'y arrive je sais que je ne m'arrêterai pas là. Il y aura certainement encore 1 ou 2 reconversions dans ma carrière...

Bon alors, j'ai pas lu les posts précédents mais je vais apporter mon témoignages et lire ensuite parce que ça m'interesse .
Pour ma part, voilà maintenant 2 ans que j'ai pris ma décision de me reconvertir dans le métier de psychothérapeute. J'ai choisi ce métier peu de temps après le passage de mon test parce que ça m'a permis de reprendre confiance en mes ressentis. J'ai choisi ce métier parce qu'il me fait vibrer de l'intérieur et que je sais que c'est dans ce rôle que je me sentirais le plus utile et en accord avec moi même. Le test a été juste un révélateur supplémentaire pour me faire passer le cap de la prise de risque. C'est une étape de plus qui venait s'ajouter au travail déjà amorcé en thérapie.

Alors la formation est longue, prend du temps, demande un investissement personnel et financier important. Mais je m'y éclate. Le plus difficile actuellement est que je suis en souffrance dans un travail qui ne me convient pas depuis le début et que je voudrais en attendant les 4 à 6 ans à venir faire quelque chose qui me plairait. Seulement, ça veut dire une reconversion intermédiaire, temporaire qui demandera un investissement perso de toute façon aussi... Et je ne veux pas que ce soit au détriment de mon projet ni de ma famille... Difficile donc...

Donc pour ma part, oui le test a changé quelque chose . Non je n'ai pas changé d'avis depuis 2 ans. Et je pense que ça a toujours été un peu au fond de moi une certitude que je changerais de travail un jour. Maintenant, reste à savoir dans combien de temps

Bonjour à toutes et tous,
J'écris pour la première fois sur ce forum dédié aux HP, j'ai bientôt 64 ans en retraite depuis 1an et demi et j'ai découvert il y a8 mois vraiment par hasard grâce à ma généraliste que je suis HP,.
Je vais essayer d'éclairer la lanterne sur la reconversion professionnelle je dois avant cela vous faire part de mon parcours professionnel chaotique et du regret de n'avoir pas fait ce que j'avais envie, l'une des raisons étant le besoin de gagner sa vie quand on a des bouches à nourrir et que vous êtes seul à ramener un salairé à la maison.
Après un parcours scolaire lamentable je me suis arrêté au bepc après la 3ieme je m'ennuyais en classe, j'ai fait de nonbreux métiers et eu pratiquement 50 employeurs je vous assure que le chiffre 50 n'est pas loin de la réalité, je vous laisse imaginer l'usine à gaz quand il a fallu faire les démarches pour finaliser ma retraite.
Donc j'ai été manutentionnaire, ajusteur mécanicien (formation afpa pour adultes), magasinier, chef comptable (reprise des études vers 27 ans, cours par correspondance et diplôme afpa), vrp, chef de chantier, chef des ventes, chef d'entreprise, formateurs en techniques de ventes, audit et organisation de sevices en tout genres en freelance ou pas, directeur commercial.
Je vous dit cela pas pour me faire mousser comme vous le savez un HP ne se met jamais en avant et ne fait pas de nombrilisme enfin en se qui me concerne tout au moins c'est même le contraire rester en retrait et faire le moins de vagues possible sauf quand j'ai pleins pouvoirs. C'est pour cette raison que inconsciemment j'ai choisi de travailler dans de petites et moyennes entreprises ou je pouvais avoir des postes à responsabilité plus facilement que dans des grosses boites, faut dire que j'ai toujours eu un problème avec la hiérarchie quand elle était compétante à mes yeux (pas tous).
La raison qui m'a fait si souvent changer d'employeurs est que je suis hyper efficace au début mais une fois que j'ai fait le tour et mis les choses en place je m'ennui ét en plus un besoin sournois de vouloir progresser notamment en terme de salaire me pousse à chercher plus encore plus.

Tout cela pour vous dire que je regrette beaucoup de n'avoir pas fait et mis en place un plan professionnel dans le domaine de la psychologie ma grande passion pour comprendre les autres avec qui j'avais et j'ai encore tant de mal à communiquer, je n'ai pas eu la chance comme beaucoup, la chance car c'est une bénédiction pour la plupart d'entre vous d'avoir été décelé même à 40 ans car à cet âge il reste pas mal de temps pour s'épanouir professionnellement parlant (en disant cela je prends un coup de vieux), c'est une bénédiction pour moi aussi mon cerveau à encore plus de grain à moudre et au fur et à mesure de mes recherches et lectures sur le sujet des reponses s'offrent à moi (ouf enfin), je croyais que tout le monde avait le même fonctionnement de cerveau et que j'etais le seul à être aussi peu performant (dévalorisation, vous savez sans doute de quoi je parle).
En découvrant que je suis HP cela m'a permis d'analyser (comme d'habitude, analyse, analyse encore et toujours) qu'il a fallu que je sois sacrément bon pour arriver à faire tout ce que j'ai fait et entrepris au cours de ma carrière (en toute modestie évidement), j'aurais pu faire beaucoup mieux si j'avais su' et su voir les opportunités qui s'offraient à moi en matière de choix de travail valorisant et interressant pour moi car pour moi être valorisé et reconnu est vital.
Les choses ont changé depuis quelques années avant les autodidactes étaient reconnus et appréciés dans le monde du travail, ce n'est plus vrai aujourd'hui sans diplôme pas de reconnaissance ' rarement tout au moins.
Conclusion prenez votre destin en main en faisant un travail que vous avez envie de faire et n'attendez pas,
J'espère que mon témoignage servera à quelque chose.
Cordialement

Vous avez du corrigé mon erreur "incompétences" bien sûr au lieu de compétences.
Je voulais ajouter également au bout d'un moment faut arrêter de cogiter et tourner en rond passer à l'action est nécessaire.

AR30 a écrit:Vous avez du corrigé mon erreur "incompétences" bien sûr au lieu de compétences.

Nan, on ne corrige rien. Tu imagines le boulot si on devait commencer à corriger ?!?
Donc, on prend tout au pied de la lettre et on se fait des noeuds dans la tête.

Bonjour,

Pour ma part, je suis en train de commencer une reconversion professionnelle. La question me taraudait depuis plusieurs années. Beaucoup de personnes pensent à la reconversion, zébrées ou pas mais je crois que le besoin de d'apprendre et de nouveauté, et d'exploiter des compétences multiples peut être beaucoup plus fort chez les zèbres. J'ai déjà bifurqué durant mes études, ai fait des études longues, j'ai mon poste définitif depuis 3 ans, et je n'en peux déjà plus de la routine, de la lenteur de la mise en place des projets, de l'incompréhension des collègues face à mes propositions nouvelles (et pourtant je travaille dans le recherche!!). Mon sentiment de frustration immense, que j'avais déjà connu à l'école et pendant mes études (tout était trop lent, trop normé) revient au galop. C'est très dur à son entourage que la démotivation guette par manque de challenge là où d'autres ont l'impression d'être submergés de travail. Les relations avec les collègues aussi sont compliquées: soit je me tais et reste transparente pour avoir la paix, soit je propose des choses et ça sort toujours trop de l'ordinaire ou ça demande trop d'efforts. Pour moi la reconversion est presque vitale car je sens que je suis de moins en moins motivée par le boulot, mais je crains de recontrer à nouveau le même genre de difficultés au cours de ma carrière pro (j'ai la trentaine (je l'ai su adulte). Savoir que je suis zébrée (je l'ai su adulte) me permet au moins de comprendre pourquoi ce besoin viscéral de nouveauté et cette soif d'apprendre que les autres trouvent bizarre ou anormale.

Bonjour Elsa-44
J'ai 63 ans eten retraite depuis 1 an, qui plus est j'ai appris par hasard que j'étais hp à forte tendance hpe, tout comme vous je sais maintenant pourquoi j'ai eu et j'ai encore des difficultés relationnel avec pratiquement tout le monde, j'ai changé au cours de ma carrière professionnelle les mêmes ressentis que vous, je devais et j'ai changé d'entreprise et carrément de travail qui n'avait rien à voir avec le précédent presque tous les 1 an car au bout d'un an j'avais atteint mes objectif j'avais fait le tour de mon boulot et je me desinvestissait surement pae ennui.
Avec le recul je pense que l'erreur majeure que j'ai fait est de ne pas avoir fait les études appropriées à mon fonctionnement de zèbre (je l'ai su trop tard).
J'aurais du faire des etudes sur un sujet qui me passionne depuis toujours et qui est inépuisable la connaissance du fonctionneme t de l'être humain, en clair la psychologie.
Le seul conseil que je peux vous donner est de faire non seulement un travail qui vous intéresse vraiment mais aussi que vous n'en n'aurez pas fait le tour en quelques mois.
J'ai 63 ballets et les regrets sont là de n'avoir pas su pas connu ma différence ma vie pro aurait été différente, vous avez la chance de connaitre votre zèbre attitude alors foncez dans le bon sens vous en avez la possibilité et le temps.
Cordialement

Merci Ar30 pour votre réponse. J'ai été passionnée par mes études, par mon travail au début, mais effectivement le fait de me savoir zébrée maintenant m'aide à m'autoriser à interroger mes choix professionnels. Ce n'est pas évident, mais comme vous le dîtes, c'est sûrement indispensable.