Si tu avais un bébé clone de toi-même
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Si tu avais un bébé clone de toi-même
J'ai lu mon horoscope de la semaine ce matin (on s'accroche à ce qu'on peut), j'y ai lu une phrase qui m'a fait cogité.
"Si tu avais un bébé clone de toi-même, comment choisirais-tu de l'élever pour l'aider à grandir et à s'épanouir ?"
Cette question me renvoit à l'éducation que j'ai reçu et ce que j'aurai aimé qu'on fasse différemment pour moi.
Ca me renvoit également à l'éducation que je donne à mes enfants, qui ne sont pas des clones de moi.
Ce qui m'a manqué le plus dans mon enfance c'est le sentiment de sécurité. Ce besoin de protection que je ressens constamment détermine mes choix. J'en ai marre d'avoir peur de tout. Et plus je vieillis et pire c'est.
J'aurai aimé qu'on me dise "ca va aller, ne t'inquiète pas".
Aujourd'hui si on me dit "ne t'inquiète pas", je rigole, c'est tellement pas possible pour moi de ne pas m'inquieter.
Mais à mes enfants, je le dis souvent "ne t'inquiète pas, on est là, on gère, fais-nous confiance".
Et vous, que vous inspire cette phrase ?
"Si tu avais un bébé clone de toi-même, comment choisirais-tu de l'élever pour l'aider à grandir et à s'épanouir ?"
Cette question me renvoit à l'éducation que j'ai reçu et ce que j'aurai aimé qu'on fasse différemment pour moi.
Ca me renvoit également à l'éducation que je donne à mes enfants, qui ne sont pas des clones de moi.
Ce qui m'a manqué le plus dans mon enfance c'est le sentiment de sécurité. Ce besoin de protection que je ressens constamment détermine mes choix. J'en ai marre d'avoir peur de tout. Et plus je vieillis et pire c'est.
J'aurai aimé qu'on me dise "ca va aller, ne t'inquiète pas".
Aujourd'hui si on me dit "ne t'inquiète pas", je rigole, c'est tellement pas possible pour moi de ne pas m'inquieter.
Mais à mes enfants, je le dis souvent "ne t'inquiète pas, on est là, on gère, fais-nous confiance".
Et vous, que vous inspire cette phrase ?
Invité- Invité
Re: Si tu avais un bébé clone de toi-même
Si j'avais un bébé clone de moi-même, je lui parlerais en le regardant bien dans les yeux. Pour qu'il ne soit pas tout seul.
Et je le mettrais presque assis pour qu'il puisse voir.
Et je me dirais profitons en on verra après.
Et je le mettrais presque assis pour qu'il puisse voir.
Et je me dirais profitons en on verra après.
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
Re: Si tu avais un bébé clone de toi-même
Ca m'évoque la presse de caniveau
Aprés bah, clone ou pas clone, c'est foutu pour l'humain, donc bon, qu'il profite du temps que le "destin" lui accordera.
Plus lyriquement :
Aprés bah, clone ou pas clone, c'est foutu pour l'humain, donc bon, qu'il profite du temps que le "destin" lui accordera.
Plus lyriquement :
Invité- Invité
Re: Si tu avais un bébé clone de toi-même
Je chercherais à lui donner une stimulation intellectuelle, à le faire sauter des classes, voire à le mettre en école spécialisée, pour lui éviter d'associer l'école à un lieu d'ennui.
Je prendrais son parti contre le corps enseignant qui le dénigre et ne le comprend pas, je ne mettrais jamais sa parole en doute, car il ne ment jamais.
Je chercherais à faire changer le comportement des professeurs à l'égard de mon fils, je leur expliquerais ses particularités, et je n'hésiterais pas à le changer d'école si nécessaire.
Je chercherais à l'aider à avoir des copains, car il y aspirera mais n'y arrivera pas, avec le recul que j'ai sur moi-même et sur mon enfance, je serais plus à même de repérer les enfants susceptibles d'avoir un mode de fonctionnement compatible avec lui, et j'essaierais de l'encourager à les approcher.
Je le soutiendrais tout particulièrement durant l'adolescence, envers ses camarades, je lui expliquerais que la maturité qu'il attend de ses camarades, qui lui est nécessaire pour envisager avoir des contacts humains intéressants, n'est pas présente au collège ni au lycée, et qu'il devra attendre les études supérieures pour l'avoir.
Ça sera douloureux pour lui, mais moins que de tenter en vain de s'intégrer et d'essuyer échec sur échec.
Si j'en avais les moyens financiers, je tenterais de l'extraire du système éducatif normal, de lui faire prendre des cours particuliers, coupé de tout contact avec les jeunes de son âge, qui ne peuvent rien lui apporter de bon. Il aurait en parallèle un développement des interactions sociales avec des adultes triés sur le volet, au courant de ses particularités, qui seraient en mesure de l'accepter, ce dont il a tellement besoin.
Plus probablement, je serais en incapacité de le sortir de l'enseignement 'standard', je chercherais alors à lui faire prendre conscience qu'il doit faire semblant d'entrer dans le moule, même si le moule en question est totalement stupide.
C'est pour son bien, c'est parce que ses 'camarades' de classe ne peuvent pas le tolérer tel qu'il est vraiment, que si il montre qu'il est hors du moule ça ne lui apportera que de la souffrance.
En gros: baisse la tête et affronte la tempête, c'est juste un mauvais moment à passer.
Il 'moutonnerait', s'habillant comme les autres, faisant semblant de rire quand les autres rient, et une fois de retour à la maison, je ferais de mon mieux pour lui offrir de vraies expériences d'interactions sociales, avec des adultes ayant la maturité qu'il attend en vain de ses petits camarades, afin qu'il puisse se construire autrement que sur un perpétuel sentiment de rejet et de décalage.
Ensuite?
C'est déjà pas mal, je serais content si j'arrive à faire la moitié de ce que j'ai écrit ici, je pense que ça lui donnerait de bonnes bases pour se lancer dans sa vie d'adulte.
Mais de toutes façons je n'ai pas d'enfant et n'en aurais jamais, comme ça pour moi le problème est réglé.
Je prendrais son parti contre le corps enseignant qui le dénigre et ne le comprend pas, je ne mettrais jamais sa parole en doute, car il ne ment jamais.
Je chercherais à faire changer le comportement des professeurs à l'égard de mon fils, je leur expliquerais ses particularités, et je n'hésiterais pas à le changer d'école si nécessaire.
Je chercherais à l'aider à avoir des copains, car il y aspirera mais n'y arrivera pas, avec le recul que j'ai sur moi-même et sur mon enfance, je serais plus à même de repérer les enfants susceptibles d'avoir un mode de fonctionnement compatible avec lui, et j'essaierais de l'encourager à les approcher.
Je le soutiendrais tout particulièrement durant l'adolescence, envers ses camarades, je lui expliquerais que la maturité qu'il attend de ses camarades, qui lui est nécessaire pour envisager avoir des contacts humains intéressants, n'est pas présente au collège ni au lycée, et qu'il devra attendre les études supérieures pour l'avoir.
Ça sera douloureux pour lui, mais moins que de tenter en vain de s'intégrer et d'essuyer échec sur échec.
Si j'en avais les moyens financiers, je tenterais de l'extraire du système éducatif normal, de lui faire prendre des cours particuliers, coupé de tout contact avec les jeunes de son âge, qui ne peuvent rien lui apporter de bon. Il aurait en parallèle un développement des interactions sociales avec des adultes triés sur le volet, au courant de ses particularités, qui seraient en mesure de l'accepter, ce dont il a tellement besoin.
Plus probablement, je serais en incapacité de le sortir de l'enseignement 'standard', je chercherais alors à lui faire prendre conscience qu'il doit faire semblant d'entrer dans le moule, même si le moule en question est totalement stupide.
C'est pour son bien, c'est parce que ses 'camarades' de classe ne peuvent pas le tolérer tel qu'il est vraiment, que si il montre qu'il est hors du moule ça ne lui apportera que de la souffrance.
En gros: baisse la tête et affronte la tempête, c'est juste un mauvais moment à passer.
Il 'moutonnerait', s'habillant comme les autres, faisant semblant de rire quand les autres rient, et une fois de retour à la maison, je ferais de mon mieux pour lui offrir de vraies expériences d'interactions sociales, avec des adultes ayant la maturité qu'il attend en vain de ses petits camarades, afin qu'il puisse se construire autrement que sur un perpétuel sentiment de rejet et de décalage.
Ensuite?
C'est déjà pas mal, je serais content si j'arrive à faire la moitié de ce que j'ai écrit ici, je pense que ça lui donnerait de bonnes bases pour se lancer dans sa vie d'adulte.
Mais de toutes façons je n'ai pas d'enfant et n'en aurais jamais, comme ça pour moi le problème est réglé.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Si tu avais un bébé clone de toi-même
Un bébé clone de moi meme bah je réalise jour après jour que j'en ai un...
Mon fils aîné me ressemble terriblement surtout en termes de questionnements et de mal etre...
Alors j'ai dit non ! L'histoire ne se répétera pas ! Et il vient d'être testé et nous allons tout faire pour qu'il vive bien cette différence et qu'il s'épanouisse.
Bébé clone oui mais adulte clone là je dis non.
Mon fils aîné me ressemble terriblement surtout en termes de questionnements et de mal etre...
Alors j'ai dit non ! L'histoire ne se répétera pas ! Et il vient d'être testé et nous allons tout faire pour qu'il vive bien cette différence et qu'il s'épanouisse.
Bébé clone oui mais adulte clone là je dis non.
DamedePique- Messages : 52
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 41
Localisation : Blois
Re: Si tu avais un bébé clone de toi-même
Je le noierais immédiatement...
Doom666- Messages : 946
Date d'inscription : 23/04/2015
Re: Si tu avais un bébé clone de toi-même
Doom666 a écrit:Je le noierais immédiatement...
Mais quelle idée
Pourquoi se priver d'une banque d'organe 100 % compatible
Invité- Invité
Re: Si tu avais un bébé clone de toi-même
Questionnement intéressant mais inquiétant car il implique que nous nous faisons déjà une idée sur ce bébé sans lui laisser la possibilité de devenir lui même, ou ce qu'il est véritablement sans que nos yeux viennent entacher sa nature et personnalite propres.
Par exemple, je me garde de regarder mes enfants par ce prisme là. J'essaie plutôt d'être extrêmement attentive aux signes qu'ils me donnent d'eux et de ce qu'ils deviennent sans m'immiscer et me miroiter en eux notamment. C'est facile car Ils sont des garçons : la tentation de les assimiler éventuellement à moi a moins ses chances
Toutefois si cette aventure venait à se produire et qu'effectivement un clone de moi viendrait à m'approcher je ne .....ferai rien.
C'est comme dans les films de cette nature (l'effet papillon par ex) où le garçon tente de secourir la fille qu'il aime ainsi que lui même. En dépit des scénarios le plus purs, les plus sécurisants et bienveillants, il échoue. À la dernière tentative il fait mine de ne pas aborder cette fille afin de ne pas influer le cours de sa vie. Je procéderai ainsi....
Par exemple, je me garde de regarder mes enfants par ce prisme là. J'essaie plutôt d'être extrêmement attentive aux signes qu'ils me donnent d'eux et de ce qu'ils deviennent sans m'immiscer et me miroiter en eux notamment. C'est facile car Ils sont des garçons : la tentation de les assimiler éventuellement à moi a moins ses chances
Toutefois si cette aventure venait à se produire et qu'effectivement un clone de moi viendrait à m'approcher je ne .....ferai rien.
C'est comme dans les films de cette nature (l'effet papillon par ex) où le garçon tente de secourir la fille qu'il aime ainsi que lui même. En dépit des scénarios le plus purs, les plus sécurisants et bienveillants, il échoue. À la dernière tentative il fait mine de ne pas aborder cette fille afin de ne pas influer le cours de sa vie. Je procéderai ainsi....
Invité- Invité
Re: Si tu avais un bébé clone de toi-même
- Spoiler:
- Je l'aurais éveillé au maximum et efficacement en essayant d'incorporer des notions de jeux de simulation sociale afin qu'il puisse s'habituer petit à petit à apprendre les codes sociaux au lieu de le laisser aller uniquement vers ce qu'il aime (jeux de construction, puzzle, casses têtes, observation de beaux objets, etc.). J'aurais cherché à le mettre très tôt en contact avec des enfants plus âgés surdoués et/ou asperger pour qu'il soit plus enclin à tolérer le contact social petit à petit autour d'activités intelligentes et amusantes. J'aurais cherché comment combler ses besoins affectifs démesurés en essayant de créer un cadre sécurisant autour de lui avec des personnes saines et intelligentes qui lui apporteraient de l'amour chacune à leur façon. Je l'aurais emmené en nature en lui demandant de me parler de ses connaissances en botanique et je l'aurais souvent emmené pêcher car c'est une activité qui l'apaise beaucoup par les aspects d'accumulation, de collecte, d'organisation, d'optimisation, d'observation et de minutie. Je l'aurais scolarisé car il aime les cadres et les environnements qui peuvent installer une routine mais l'école aurait été privée et plus libre pour certaines choses (pédagogies alternatives etc). Je ne lui aurais jamais dit, pas une seule fois, "tu verras quand tu seras grande" quand il m'aurait parlé de ses projets. Je l'aurais soutenu jusqu'au bout et je lui aurais fait rencontrer les bonnes personnes sans jamais lui infliger de social inutile qui n'occasionne que du stress et de la fatigue. je ne lui aurais pas mis la pression sur ses particularités et je ne l'aurais jamais exhibé comme un petit génie. Je l'aurais sûrement mis à l'école à mi-temps (déjà vu ça donc c'est possible) et le reste du temps il aurait eu des journées pleines d'activités artistiques et sportives. Je lui aurais fait passer le bac le plus jeune possible pour qu'il en soit débarrassé et qu'il puisse occuper les années qui le séparent de ses 17 ou 18 ans à ce qu'il aime. Je serai allée passer un an ou deux dans un pays étranger avec lui pour le déculpabiliser de ne pas parler parfaitement une langue étrangère spontanément et que le mutisme occasionné se mue progressivement en envie de parvenir à la perfection avec pour alliés le temps et les efforts. J'aurais cherché une solution saine pour qu'il ne culpabilise plus d'être qui il est vis-à-vis des autres personnes (son frère par exemple). Je ne lui aurais pas demandé de se comporter comme un adulte alors qu'il était tout petit. J'aurais construit des jouets sur mesure pour sa grandeur en taille afin qu'il ne soit pas frustré de ne jamais pouvoir utiliser les jouets pour son âge. Je l'aurais suivi dans ses envies d'aider certaines personnes sans lui dire de penser à lui. Je l'aurais encouragé à faire beaucoup de compétitions sportives, de concours artistiques et de culture afin qu'il ait souvent des sources d'accomplissement et parfois de "propreté" (la première place est assimilée à un sentiment de "aah, c'est tout propre et rangé, c'est bien"). Je lui aurais donné des choses à gérer (budget, etc) pour qu'il puisse optimiser et être content intérieurement. Je l'aurais emmené chaque année chez le photographe pour une séance photo afin qu'il ait un maximum de clichés de son enfance et adolescence. J'aurais gardé les plus belles tenues de l'âge de bébé jusqu'au temps de quitter la maison pour qu'il ait des souvenirs physiques avec certaines odeurs agréables perceptibles. J'aurais gardé les plus belles paires de chaussures pour les mettre sous un cadre pour montrer la progression de la croissance de ses pieds car il tient aux objets et il aime ce qui symbolise le souvenir et la progression dans le temps. J'aurais noté toutes les phrases et faits amusants ou intrigants (goûts alimentaires suspects, etc). J'aurais respecté ses angoisses face aux perturbations de routine et j'aurais cherché à les limiter sans jamais crier au caprice. J'aurais cherché à être un parent moteur non-étouffant et non pas un parent passif qui observe de temps en temps en diminuant sans cesse le besoin impérieux d'action de l'enfant. En bref, j'aurais traité spécialement un enfant spécial.
♚ Strigide ♚- Messages : 345
Date d'inscription : 20/09/2013
Age : 96
Localisation : Ailleurs ?
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