Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
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Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Bonjour à tous,
Je vais vous parler d'un ressenti que j'ai depuis environ deux années et qui prend de plus en plus d'ampleur : le syndrome de l'imposteur.
Je suis freelance dans le web (création de site en tout genre mais pas mal de e-commerce). Je me demande sans cesse qu'est ce que je fous là.
Je me sens nul au plus haut point. Même si je boucle mes dossiers, j'ai toujours l'impression que c'est du à un coup de pot et que les dossiers que j'ai traités ne sont franchement pas compliqués.
Quand je vois les offres d'emploi dans mon secteur genre Lead developer, developpeur full stack, engineer bla bla bla je me demande vraiment mais vraiment ce que je fous là.
Je ne suis pas un développeur, je suis un touche à tout qui bricole et réfléchis vite. J'ai un bac+3 en info / multimédia et j'ai un petit petit réseau qui me permet de bosser de temps en temps.
Je me dis souvent : "Quand vais je être dépassé ? Quand ne pourrais je plus répondre aux demandes ?".
Je vis dans un stress permanent de ne pas y arriver. Chaque nouveau dossier est une angoisse de ne pas y arriver.
On dirait que ça bug dans mon cerveau.
En tant que zèbre, je devrais adorer ça mais non. Au fond, j'ai envie de retrouver un boulot "simple" sans ce sentiment permanent d'être dépassé par les évènements.
Même si j'ai mené à bien des missions, je ne supporte plus tout ça.
J'ai voulu me reconvertir dans le métier de professeurs des écoles pour d'une partir sortir du technique / assis toute la journée et d'autre part pour donner un peu de sens à mon métier. J'ai detesté l'ESPE ! Et en stage j'ai été nul à chier. Je n'ai pas su m'imposer face aux gosses tellement je me chi*** dessus de trouille d'être ridicule.
Bref, professionnellement c'est le calvaire. Je me sens bloqué, perdu et inutile. Dans cette société de la performance, je ne trouve pas ma place. J'ai surement des qualités je ne le nie pas. Mais elles ne se marchandent surement pas.
Comment sortir de ce trou ? Si vous avez des idées...
Merci de m'avoir lu
Je vais vous parler d'un ressenti que j'ai depuis environ deux années et qui prend de plus en plus d'ampleur : le syndrome de l'imposteur.
Je suis freelance dans le web (création de site en tout genre mais pas mal de e-commerce). Je me demande sans cesse qu'est ce que je fous là.
Je me sens nul au plus haut point. Même si je boucle mes dossiers, j'ai toujours l'impression que c'est du à un coup de pot et que les dossiers que j'ai traités ne sont franchement pas compliqués.
Quand je vois les offres d'emploi dans mon secteur genre Lead developer, developpeur full stack, engineer bla bla bla je me demande vraiment mais vraiment ce que je fous là.
Je ne suis pas un développeur, je suis un touche à tout qui bricole et réfléchis vite. J'ai un bac+3 en info / multimédia et j'ai un petit petit réseau qui me permet de bosser de temps en temps.
Je me dis souvent : "Quand vais je être dépassé ? Quand ne pourrais je plus répondre aux demandes ?".
Je vis dans un stress permanent de ne pas y arriver. Chaque nouveau dossier est une angoisse de ne pas y arriver.
On dirait que ça bug dans mon cerveau.
En tant que zèbre, je devrais adorer ça mais non. Au fond, j'ai envie de retrouver un boulot "simple" sans ce sentiment permanent d'être dépassé par les évènements.
Même si j'ai mené à bien des missions, je ne supporte plus tout ça.
J'ai voulu me reconvertir dans le métier de professeurs des écoles pour d'une partir sortir du technique / assis toute la journée et d'autre part pour donner un peu de sens à mon métier. J'ai detesté l'ESPE ! Et en stage j'ai été nul à chier. Je n'ai pas su m'imposer face aux gosses tellement je me chi*** dessus de trouille d'être ridicule.
Bref, professionnellement c'est le calvaire. Je me sens bloqué, perdu et inutile. Dans cette société de la performance, je ne trouve pas ma place. J'ai surement des qualités je ne le nie pas. Mais elles ne se marchandent surement pas.
Comment sortir de ce trou ? Si vous avez des idées...
Merci de m'avoir lu
MathieuB- Messages : 79
Date d'inscription : 14/10/2016
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Ce que je vais dire est peut-être complétement à côté de la plaque mais tant pis.
Est-ce que tu as déjà pensé à un métier manuel ?
Je veux dire, ce n'est pas parce qu'on a un haut potentiel intellectuel qu'on est obligé de se tourner vers des professions dites "intellectuelles". Et d'ailleurs, beaucoup de métiers manuels permettent d'exprimer sa créativité (ébéniste, luthier, etc…)
Est-ce que tu as déjà pensé à un métier manuel ?
Je veux dire, ce n'est pas parce qu'on a un haut potentiel intellectuel qu'on est obligé de se tourner vers des professions dites "intellectuelles". Et d'ailleurs, beaucoup de métiers manuels permettent d'exprimer sa créativité (ébéniste, luthier, etc…)
Kristof- Messages : 73
Date d'inscription : 22/10/2016
Localisation : Devant l'ordi
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
c'est peut être aussi un problème d'estime de soi , un bouquin qui m'a et m'aide encore beaucoup c'est imparfaits libres et heureux de christophe andré
par ailleurs dans les domaines ntic il faut sans cesse se former ou s'adapter, c'est donc objectivement un métier plus exigeant et pas mal de gens font de burn out en ntic à cause de cette course permanente
d'autres ont une autre stratégie, s'en tenir à un produit et service qui a fait ses preuves, certes pas au top mais qui fonctionne
tout dépend donc des clients en face et de leurs exigences et/ou de la structure dans laquelle on bosse
est ce que je perd le marché si je ne suis pas up to date ? est ce ma compétence qui est en jeu ou juste que tout le monde rame à se mettre à jour mais que peu osent le dire ?
un struggle for life, une marche forcée ou on constate que de moins en moins de jeux ou de logiciels arrivent sans bugs majeurs
un exemple ? windows 10.. éloquent
ils sont combien à le coder ? des centaines ? ce n'est donc pas qu'une question de niveau mais de système
l'informatique a perdu son sens initial qui est d'être au service des gens
je passe plus de temps à essayer de piger et configurer ou compenser les disfonctionnements qu'à utiliser l'ordinateur
certains optent alors pour un mac par exemple dans cette optique de ne plus passer de temps mais dans des systèmes plus complexes avec des besoins ciblés il faut coder neuf
la creation de site demande des compétences multiples , y compris en sécurisation, en inforgraphie , en database, en protocoles , en hebergements, en marketing web ,en ergonomie etc
avant on faisait sa page sans se casser la tête, par ailleurs les browsers se sont multipliés, et certains ont leur spropres règles
une même page s'affichera différemment en ie ou firefox ou encore différemment en vivaldi par exemple, ou en safari ou autre midori konqueror
qui peut gérer cela si les règles changent tous les ans ?
donc certains se spécialisent dans certains os ou univers et/ou collaborent dans des équipes plus larges
quand on voit dans un autre domaine combien de personnes il faut pour produire un jeu...
la liste des personnes impliquées dans titanfall2 par exemple dépasse les 300.. on est loin loin loin des jeux codés à deux ou seul...
faire un job manuel ? pourquoi pas si on sait y développer ce qu'on est
mais en tant que geek je peux confirmer que je ne sais pas rester éternellement loin d'un clavier et cela me va tout à fait
voilà quelques réflexions sans prétention sur le sujet
par ailleurs dans les domaines ntic il faut sans cesse se former ou s'adapter, c'est donc objectivement un métier plus exigeant et pas mal de gens font de burn out en ntic à cause de cette course permanente
d'autres ont une autre stratégie, s'en tenir à un produit et service qui a fait ses preuves, certes pas au top mais qui fonctionne
tout dépend donc des clients en face et de leurs exigences et/ou de la structure dans laquelle on bosse
est ce que je perd le marché si je ne suis pas up to date ? est ce ma compétence qui est en jeu ou juste que tout le monde rame à se mettre à jour mais que peu osent le dire ?
un struggle for life, une marche forcée ou on constate que de moins en moins de jeux ou de logiciels arrivent sans bugs majeurs
un exemple ? windows 10.. éloquent
ils sont combien à le coder ? des centaines ? ce n'est donc pas qu'une question de niveau mais de système
l'informatique a perdu son sens initial qui est d'être au service des gens
je passe plus de temps à essayer de piger et configurer ou compenser les disfonctionnements qu'à utiliser l'ordinateur
certains optent alors pour un mac par exemple dans cette optique de ne plus passer de temps mais dans des systèmes plus complexes avec des besoins ciblés il faut coder neuf
la creation de site demande des compétences multiples , y compris en sécurisation, en inforgraphie , en database, en protocoles , en hebergements, en marketing web ,en ergonomie etc
avant on faisait sa page sans se casser la tête, par ailleurs les browsers se sont multipliés, et certains ont leur spropres règles
une même page s'affichera différemment en ie ou firefox ou encore différemment en vivaldi par exemple, ou en safari ou autre midori konqueror
qui peut gérer cela si les règles changent tous les ans ?
donc certains se spécialisent dans certains os ou univers et/ou collaborent dans des équipes plus larges
quand on voit dans un autre domaine combien de personnes il faut pour produire un jeu...
la liste des personnes impliquées dans titanfall2 par exemple dépasse les 300.. on est loin loin loin des jeux codés à deux ou seul...
faire un job manuel ? pourquoi pas si on sait y développer ce qu'on est
mais en tant que geek je peux confirmer que je ne sais pas rester éternellement loin d'un clavier et cela me va tout à fait
voilà quelques réflexions sans prétention sur le sujet
Invité- Invité
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Je vais peut être dire une bêtise mais dans un système Montessori tu ne t'y retrouverais pas plus en tant qu'enseignant ?
DamedePique- Messages : 52
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 41
Localisation : Blois
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
J'allais plutôt dire le contraire, mais c'est parce que j'en juge en fonction de mon propre cas : il n'est pas très difficile de trouver un poste au lycée en mathématique, y compris sans avoir passé un concours d'enseignant. Certes, même en lycée les élèves sont turbulents à notre époque, mais ils deviennent un peu plus conscients à cet âge de devoir faire ce qu'on leur demande pour aller au bac (enfin, en première et en terminale). Aussi la charge émotionnelle peut être moindre. Tu sais ce que tu dois faire, tu le fais, tu évalues si c'est compris... bon, ce n'est pas toujours suffisant : il faut savoir s'imposer; mais déjà, sur le plan de la compétence, tu n'as pas forcément de questions à te poser.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Hello,
Merci à tous pour vos réponses qui me font du bien. Finalement je me rend compte que c'est un peu normal ce que je ressens par rapport à l'informatique. Mais en me lisant, je me rend compte que c'est aussi moi qui ne trouve pas mon compte professionnellement dans la société actuelle. J'ai besoin (c'est vital) de pousser les choses dans le fond et de prendre du temps. Depuis mon "craquage", j'avoue ne plus arriver du tout à suivre le rythme.
@Kristof
J'y ai pensé lors d'une prestation mise en place en septembre pour faire le point sur mes envie / besoins, talents / compétences. Il s'est avéré malheureusement que je n'avais pas trop le profil. J'ai quand même mené mon enquête auprès de pros et disons que je me rapprochais plus des métiers genre électricien des trucs du genre ou la demande est correcte.
@Zebulon 3.0
Yeah je l'ai lu aussi. J'y travaille avec une psy sur cette foutue estime de moi. Car ouais visiblement chez moi ça coince pas mal.
"l'informatique a perdu son sens initial qui est d'être au service des gens"
Clairement.
Je suis pas un geek pure mais l'informatique c'est mon truc depuis que je suis gosse. J'ai démonté mon premier PC à 10 ans. Ca m'a toujours attiré les ordinateurs. Les vieux systèmes où tu pouvais bidouiller.
Je m'y retrouve un peu moins maintenant. J'ai que 30 berges et je suis déjà nostalgique.
Ensuite tu résumes assez bien la situation. Tout change tellement vite et les demandes sont de plus en plus pressantes. Le fameux "c'est pour hier". Du coup, je m'éloigne de ma vocation première qui est la qualité (limite perfection) et l'expérience utilisateur.
Je dois pondre des sites / applications à la vitesse lumière et j'ai même plus de temps pour me former. Je suis totalement dépassé et nerveusement je craque. J'aime et aimerais toujours l'informatique mais je n'arrive plus à répondre aux attentes du secteur.
@DameDePique
A l'époque j'y avais pensé Mais visiblement (dans ma région), il était fortement recommandé d'avoir une première expérience en tant qu'enseignant ou avec l'éducation de manière générale. Mais de toute façon, travailler avec les enfants, c'est pas trop mon truc du coup no regrets.
@Pieyre
Effectivement. Bon j'ai pas du tout le niveau pour les maths car à la base j'ai pas fait une filière scientifique. Mais je ne desespère pas qu'un CAPES d'informatique voit le jour. En attendant, je cherche toujours des solutions pour apprendre à m'affirmer. J'ai quelques propositions pour donner des formations en freelance. Peut-être qu'en commençant par là ça m'aidera à m'affirmer et à gérer mon stress.
Merci à tous pour vos réponses qui me font du bien. Finalement je me rend compte que c'est un peu normal ce que je ressens par rapport à l'informatique. Mais en me lisant, je me rend compte que c'est aussi moi qui ne trouve pas mon compte professionnellement dans la société actuelle. J'ai besoin (c'est vital) de pousser les choses dans le fond et de prendre du temps. Depuis mon "craquage", j'avoue ne plus arriver du tout à suivre le rythme.
@Kristof
J'y ai pensé lors d'une prestation mise en place en septembre pour faire le point sur mes envie / besoins, talents / compétences. Il s'est avéré malheureusement que je n'avais pas trop le profil. J'ai quand même mené mon enquête auprès de pros et disons que je me rapprochais plus des métiers genre électricien des trucs du genre ou la demande est correcte.
@Zebulon 3.0
Yeah je l'ai lu aussi. J'y travaille avec une psy sur cette foutue estime de moi. Car ouais visiblement chez moi ça coince pas mal.
"l'informatique a perdu son sens initial qui est d'être au service des gens"
Clairement.
Je suis pas un geek pure mais l'informatique c'est mon truc depuis que je suis gosse. J'ai démonté mon premier PC à 10 ans. Ca m'a toujours attiré les ordinateurs. Les vieux systèmes où tu pouvais bidouiller.
Je m'y retrouve un peu moins maintenant. J'ai que 30 berges et je suis déjà nostalgique.
Ensuite tu résumes assez bien la situation. Tout change tellement vite et les demandes sont de plus en plus pressantes. Le fameux "c'est pour hier". Du coup, je m'éloigne de ma vocation première qui est la qualité (limite perfection) et l'expérience utilisateur.
Je dois pondre des sites / applications à la vitesse lumière et j'ai même plus de temps pour me former. Je suis totalement dépassé et nerveusement je craque. J'aime et aimerais toujours l'informatique mais je n'arrive plus à répondre aux attentes du secteur.
@DameDePique
A l'époque j'y avais pensé Mais visiblement (dans ma région), il était fortement recommandé d'avoir une première expérience en tant qu'enseignant ou avec l'éducation de manière générale. Mais de toute façon, travailler avec les enfants, c'est pas trop mon truc du coup no regrets.
@Pieyre
Effectivement. Bon j'ai pas du tout le niveau pour les maths car à la base j'ai pas fait une filière scientifique. Mais je ne desespère pas qu'un CAPES d'informatique voit le jour. En attendant, je cherche toujours des solutions pour apprendre à m'affirmer. J'ai quelques propositions pour donner des formations en freelance. Peut-être qu'en commençant par là ça m'aidera à m'affirmer et à gérer mon stress.
MathieuB- Messages : 79
Date d'inscription : 14/10/2016
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Oui en te lisant je me disais exactement ca ! Il te faudrait de la formation adulte en informatique. Genre prof en greta ou dans les sociétés où tu débarques quand tu te fais licencier et qu'il te faut une remise à niveau.
Et c'est sur que là tu auras un retour positif et que tu trouveras au fur et à mesure la confiance.
Si je comprends bien tu as déjà fait un bilan de compétences ?
Et c'est sur que là tu auras un retour positif et que tu trouveras au fur et à mesure la confiance.
Si je comprends bien tu as déjà fait un bilan de compétences ?
DamedePique- Messages : 52
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 41
Localisation : Blois
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
J'ai voulu me reconvertir dans le métier de professeurs des écoles pour d'une partir sortir du technique / assis toute la journée et d'autre part pour donner un peu de sens à mon métier. J'ai detesté l'ESPE ! Et en stage j'ai été nul à chier. Je n'ai pas su m'imposer face aux gosses tellement je me chi*** dessus de trouille d'être ridicule.
Tu sais, on met en général des années à savoir s'occuper d'élèves et tenir une classe
ma première expérience de 2 ans, même souci de confiance en soi et syndrôme d'imposteur, s'est terminée par un burn out plus dépression.
et je suis toujours prof...
Pourquoi ne pas regarder côté lycées pro ? avec tes compétences, tu pourrais intéresser les directeurs...
sinon, ta question je l'aurais mise plutôt côté psychologie difficultés toussa...
je veux dire, quoi que tu fasses, il faut que tu (ré?)apprennes à croire en toi.
Mais j'ai pas pu m'en sortir seule, et je suis encore en thérapie. Mais ça marche au moins
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Je voulais te dire aussi que j'essaie d'être pragmatique dans mes analyses de la vie, et que si tes clients sont contents, il est clair que tu es loin d'être nul... Car aujourd'hui le monde du travail ne pardonne pas...
Mais j'ai aussi deja remarqué que parfois on a pleins de preuves mais on n'y crois pas quand meme...
Mais j'ai aussi deja remarqué que parfois on a pleins de preuves mais on n'y crois pas quand meme...
DamedePique- Messages : 52
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 41
Localisation : Blois
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
@chuna56
Je suis tout à fait d'accord : tenir une classe ça s'apprend et se travaille. Mais je pense qu'au fond de moi je n'étais pas encore prêt. Puis l'école primaire c'est pas trop mon truc.
Par contre, effectivement, quand j'aurais gagné un peu plus de confiance, je pense vraiment à enseigner l'informatique. J'espère qu'un jour l'EN va bien ouvrir un capes d'informatique (et pas un capes de maths option informatique).
Sinon oui avec le recul sur mon sujet effectivement il s'agit plus de difficultés psycho (qui jouent sur le boulot).
Qu'est ce qui t'a aidé du coup en terme de thérapie ?
@DamedePique
Yes bah là j'ai une connaissance de boulot qui me propose d'animer des formations pour adultes de temps en temps sur le domaine du web. Donc j'ai accepté. J'en ai déjà animé deux. Je ne te dis pas le stress avant. Mais bon je m'en suis pas trop mal sorti pour un débutant. Les deux personnes étaient très contentes.
Oui en fait mes clients voient ce qui est fait et ça marche puis ils ont super confiance en moi en fait car ils savent que je pratique des tarifs normaux et que je suis toujours dispo pour les aider. C'est donc beaucoup de confiance. C'est pour ça que je tiens.
C'est vraiment plus dans ma manière de gérer les dossiers. Tout va de plus en plus vite et je suis usé Et effectivement je me focalise sur ce que je n'ai pas pu faire comme j'aimerais. Je suis ultra perfectionniste.
Pour le bilan de compétences, oui c'est fait puis bilan d'orientation tout ça... Il en est ressorti un bon côté social associé à un côté investigateur. Donc l'enseignement technique semble être ma voie.
Après à moi d'arriver à avoir assez confiance pour affronter le regard des autres (au secours !!).
Je suis tout à fait d'accord : tenir une classe ça s'apprend et se travaille. Mais je pense qu'au fond de moi je n'étais pas encore prêt. Puis l'école primaire c'est pas trop mon truc.
Par contre, effectivement, quand j'aurais gagné un peu plus de confiance, je pense vraiment à enseigner l'informatique. J'espère qu'un jour l'EN va bien ouvrir un capes d'informatique (et pas un capes de maths option informatique).
Sinon oui avec le recul sur mon sujet effectivement il s'agit plus de difficultés psycho (qui jouent sur le boulot).
Qu'est ce qui t'a aidé du coup en terme de thérapie ?
@DamedePique
Yes bah là j'ai une connaissance de boulot qui me propose d'animer des formations pour adultes de temps en temps sur le domaine du web. Donc j'ai accepté. J'en ai déjà animé deux. Je ne te dis pas le stress avant. Mais bon je m'en suis pas trop mal sorti pour un débutant. Les deux personnes étaient très contentes.
Oui en fait mes clients voient ce qui est fait et ça marche puis ils ont super confiance en moi en fait car ils savent que je pratique des tarifs normaux et que je suis toujours dispo pour les aider. C'est donc beaucoup de confiance. C'est pour ça que je tiens.
C'est vraiment plus dans ma manière de gérer les dossiers. Tout va de plus en plus vite et je suis usé Et effectivement je me focalise sur ce que je n'ai pas pu faire comme j'aimerais. Je suis ultra perfectionniste.
Pour le bilan de compétences, oui c'est fait puis bilan d'orientation tout ça... Il en est ressorti un bon côté social associé à un côté investigateur. Donc l'enseignement technique semble être ma voie.
Après à moi d'arriver à avoir assez confiance pour affronter le regard des autres (au secours !!).
MathieuB- Messages : 79
Date d'inscription : 14/10/2016
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Tu as déjà identifié ce qui te gêne dans leur regard ? Je veux dire précisément...
Parce que si tu crois qu'ils vont te trouver nul, j'ai envie de rire, car en général les adultes qui vont en formation en informatique ont une trouille bleue de ne rien comprendre...
Et je suis indiscrète mais dans ta vie privée c'est pareil ? Tu te mets la pression ?
Parce que si tu crois qu'ils vont te trouver nul, j'ai envie de rire, car en général les adultes qui vont en formation en informatique ont une trouille bleue de ne rien comprendre...
Et je suis indiscrète mais dans ta vie privée c'est pareil ? Tu te mets la pression ?
DamedePique- Messages : 52
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 41
Localisation : Blois
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Mathieu : honnêtement, c'est un peu compliqué de répondre comme ça. Je peux synthétiser, mais après avoir passé des années à essayer de comprendre et de changer, à lire des livres de développement personne, je peux dire que ya qu'en prenant le taureau par les cornes qu'on peut arriver à changer les choses...
Mais bon, je suis ptèt un cas lourd et pas douée non plus ^^
en gros, gros soucis relationnels avec ma mère, qui ne m'a jamais complimenté pour rien.
harcèlement au collège et au lycée. études moyennement réussies pour cause de glandage et autre procrastination.
j'ai pris conscience, via la thérapie, que j'étais pas con (c'est ma psy qui m'a parlé de zébritude).
j'apprends à gérer mes émotions. à être moins attaquante envers moi même.
je règle les traumatismes que je me traine depuis des années (microtraumatismes, mais gros impact sur moi, vas savoir pourquoi...)
et j'accumule désormais de bonnes expériences, en apprenant à voir le positif.
Mais bon, je suis ptèt un cas lourd et pas douée non plus ^^
en gros, gros soucis relationnels avec ma mère, qui ne m'a jamais complimenté pour rien.
harcèlement au collège et au lycée. études moyennement réussies pour cause de glandage et autre procrastination.
j'ai pris conscience, via la thérapie, que j'étais pas con (c'est ma psy qui m'a parlé de zébritude).
j'apprends à gérer mes émotions. à être moins attaquante envers moi même.
je règle les traumatismes que je me traine depuis des années (microtraumatismes, mais gros impact sur moi, vas savoir pourquoi...)
et j'accumule désormais de bonnes expériences, en apprenant à voir le positif.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
@DamedePique
Disons que c'est le face à face. Dès que je me retrouve dans une situation où je sais que cela implique forcément une attente, un jugement ça me met très mal à l'aise. Pourtant au fond j'ai envie de transmettre et d'apprendre. Mais j'ai très très peur que ça se passe mal.
La veille de ma première formation, j'en ai fait une nuit blanche et j'ai chialé le matin prêt à annuler tellement j'étais mort de trouille.
Je n'arrive pas du tout à gérer mon stress. Donc tu vois dans l'éducation nationale, face à 20 gamins prêt à te tomber dessus à la moindre faute... C'est même pas la peine. Je vais me faire manger car ils vont sentir de suite que j'ai peur.
Ca me pourrit la vie d'être comme ça.
Dans ma vie perso, c'est pareil. Je me met une pression de malade pour que tout soit ok. Ca m'a déjà couté des séparations avec ma copine car des fois elle en a plus que marre.
Je sais pas ce qui a pu me rendre comme ça franchement. J'ai toujours été perfectionniste, eu la volonté de bien faire et de rendre service, mais à l'école c'était plus simple. Les consignes étaient claires. Maintenant c'est le fouillis. Au fond, j'ai besoin de la reconnaissance des autres. Comme si je devais être rassuré sans cesse sur ce que je fais. A l'école, t'avais la note donc c'était nickel. Tu pouvais te positionner.
La y'a plus de note plus rien. Faut se juger soi même. Et comme je me juge très mal...
@Chuna56
Apprendre à voir le positif Je comprend et c'est que j'essaie de faire. Malgré ton parcours, je trouve ça super que désormais tu arrives à surpasser tout ça.
Disons que c'est le face à face. Dès que je me retrouve dans une situation où je sais que cela implique forcément une attente, un jugement ça me met très mal à l'aise. Pourtant au fond j'ai envie de transmettre et d'apprendre. Mais j'ai très très peur que ça se passe mal.
La veille de ma première formation, j'en ai fait une nuit blanche et j'ai chialé le matin prêt à annuler tellement j'étais mort de trouille.
Je n'arrive pas du tout à gérer mon stress. Donc tu vois dans l'éducation nationale, face à 20 gamins prêt à te tomber dessus à la moindre faute... C'est même pas la peine. Je vais me faire manger car ils vont sentir de suite que j'ai peur.
Ca me pourrit la vie d'être comme ça.
Dans ma vie perso, c'est pareil. Je me met une pression de malade pour que tout soit ok. Ca m'a déjà couté des séparations avec ma copine car des fois elle en a plus que marre.
Je sais pas ce qui a pu me rendre comme ça franchement. J'ai toujours été perfectionniste, eu la volonté de bien faire et de rendre service, mais à l'école c'était plus simple. Les consignes étaient claires. Maintenant c'est le fouillis. Au fond, j'ai besoin de la reconnaissance des autres. Comme si je devais être rassuré sans cesse sur ce que je fais. A l'école, t'avais la note donc c'était nickel. Tu pouvais te positionner.
La y'a plus de note plus rien. Faut se juger soi même. Et comme je me juge très mal...
@Chuna56
Apprendre à voir le positif Je comprend et c'est que j'essaie de faire. Malgré ton parcours, je trouve ça super que désormais tu arrives à surpasser tout ça.
MathieuB- Messages : 79
Date d'inscription : 14/10/2016
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Je comprends que ce soit très difficile à gérer. Et c'est vrai que c'est dommage. Moi je fais un travail avec une sophrologues oui gérer mon stress mais ça reste de l'appoint.
J'ai deja suivi des formations ou à la fin on nous demande une appréciation puis une note puis les aspects négatifs positifs etc.
Une véritable évaluation. Évidemment il faut que tout le monde joue le jeu mais peut être que ça te ferait du bien. Au fond j'ai surtout l'impression que tu souhaites t'améliorer. Tout cela part de très bons sentiments de mon point de vue.
Apres n'oublie quand même pas qu'on reste humains...
J'ai deja suivi des formations ou à la fin on nous demande une appréciation puis une note puis les aspects négatifs positifs etc.
Une véritable évaluation. Évidemment il faut que tout le monde joue le jeu mais peut être que ça te ferait du bien. Au fond j'ai surtout l'impression que tu souhaites t'améliorer. Tout cela part de très bons sentiments de mon point de vue.
Apres n'oublie quand même pas qu'on reste humains...
DamedePique- Messages : 52
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 41
Localisation : Blois
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Merci DamedePique
Oui après mon bilan de surrefficience, la psy m'a noté une très grosse anxiété de performance et j'ai effectivement tendance à oublier qu'on est humain comme tu dis
Oui après mon bilan de surrefficience, la psy m'a noté une très grosse anxiété de performance et j'ai effectivement tendance à oublier qu'on est humain comme tu dis
MathieuB- Messages : 79
Date d'inscription : 14/10/2016
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Mathieu593 a écrit:
Je me dis souvent : "Quand vais je être dépassé ? Quand ne pourrais je plus répondre aux demandes ?".
Je vis dans un stress permanent de ne pas y arriver. Chaque nouveau dossier est une angoisse de ne pas y arriver.
Derrière la peur de l'échec se trouve probablement une peur (blessure) plus profonde : peur du rejet, d'être abandonné... bref manquer d'amour quoi
Mathieu593 a écrit:
j'ai envie de retrouver un boulot "simple" sans ce sentiment permanent d'être dépassé par les évènements.
Ce sentiment est-il fondé ? S'il s'agit du management ... Si ce sentiment est ancré en toi alors tout les boulots, même les plus "simples", te stresseront probablement...
Bonne continuation
raphaz- Messages : 9
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 37
Localisation : lorient
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Hello Raphaz,
Ouais c'est sur qu'il y a des vilaines blessures derrière tout ça mais heureusement elles ne m'empêchent pas d'avancer
Non ce n'est pas un souci de management étant donné que je me suis mon propre patron (enfin maintenant que tu le dis...lol) c'est vraiment le boulot en lui même. Il me pèse, me fait chier et ne correspond pas du tout à ce que je suis.
Avant de me renfermer, j'étais quelqu'un de vraiment sociable, toujours à l'écoute et j'adore aider les gens. C'est vraiment mon truc.
Donc du coup, voilà pourquoi je tente tout doucement de voir dans la formation si ça peut m'aider à répondre à ce besoin
Ouais c'est sur qu'il y a des vilaines blessures derrière tout ça mais heureusement elles ne m'empêchent pas d'avancer
Non ce n'est pas un souci de management étant donné que je me suis mon propre patron (enfin maintenant que tu le dis...lol) c'est vraiment le boulot en lui même. Il me pèse, me fait chier et ne correspond pas du tout à ce que je suis.
Avant de me renfermer, j'étais quelqu'un de vraiment sociable, toujours à l'écoute et j'adore aider les gens. C'est vraiment mon truc.
Donc du coup, voilà pourquoi je tente tout doucement de voir dans la formation si ça peut m'aider à répondre à ce besoin
MathieuB- Messages : 79
Date d'inscription : 14/10/2016
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Salut Mathieu593,
Ton sujet me touche car j'ai été et je suis potentiellement dans une situation semblable.
J'ai 31 ans, je suis développeur (en alternance car reprise de formation), avant ça j'étais technicien informatique couteau suisse sans formation scolaire, juste parce que je savais comment ça fonctionnait sans savoir trop pourquoi.
J'ai bossé dans plusieurs boites et également en auto entreprise mais ça ne collait pas, je finissais toujours pas perdre la motivation et stopper ou démissionner ou même j'ai fait un burn out pendant plus de 3 mois qui a aboutit à une autre démission.
Après ce burn out, je ne savais plus quoi faire, mon intuition me disait d'arrêter de travailler dans ce monde stressant et j'ai fait un bilan de compétences. Verdict : Développeur informatique ou Chef de projet multimédia ou Horloger de précision.
Comme j'étais déjà dans l'informatique et par pression sociale, je me suis redirigé vers le développement. Ça fait donc 2 ans que je suis en formation pour faire un bac +5 (en 4ans) et je me demande un peu quel sens ça donne à ma vie.
J'ai décidé d'aller voir un psy pour faire le point, et elle m'aurait bien vu chercheur en psychologie ou formateur (peu importe le domaine, ce qui compte c'est la pédagogie).
Il est hors de question pour moi de repartir dans une formation longue et fastidieuse pour faire de la psychologie alors je reste pour le moment, au moins le temps de finir ma formation (dans laquelle j'arrive à trouver un peu d'intérêt pour tenir encore 2 ans).
J'ai des projets plein la tête et je pense me diriger, une fois mes études terminées, vers la formation orientée pour les zèbres et autres apprenants à méthodes de réflexion alternatives, ou formateur pour apprendre aux formateurs à nous comprendre nous les "anormaux-pensants".
Est-ce que, comme moi, ne faudrait-il pas que ton travail ne soit par réellement un travail et soit utile pour ton développement personnel et pour, peut-être pas la société, mais au moins pour les autres?
La difficulté étant de pouvoir réaliser son objectif en ne bousillant pas sa vie de famille ou sa vie sociale, sachant que notre entourage ne comprend pas forcément notre façon de penser, voire même de vivre.
Ton sujet me touche car j'ai été et je suis potentiellement dans une situation semblable.
J'ai 31 ans, je suis développeur (en alternance car reprise de formation), avant ça j'étais technicien informatique couteau suisse sans formation scolaire, juste parce que je savais comment ça fonctionnait sans savoir trop pourquoi.
J'ai bossé dans plusieurs boites et également en auto entreprise mais ça ne collait pas, je finissais toujours pas perdre la motivation et stopper ou démissionner ou même j'ai fait un burn out pendant plus de 3 mois qui a aboutit à une autre démission.
Après ce burn out, je ne savais plus quoi faire, mon intuition me disait d'arrêter de travailler dans ce monde stressant et j'ai fait un bilan de compétences. Verdict : Développeur informatique ou Chef de projet multimédia ou Horloger de précision.
Comme j'étais déjà dans l'informatique et par pression sociale, je me suis redirigé vers le développement. Ça fait donc 2 ans que je suis en formation pour faire un bac +5 (en 4ans) et je me demande un peu quel sens ça donne à ma vie.
J'ai décidé d'aller voir un psy pour faire le point, et elle m'aurait bien vu chercheur en psychologie ou formateur (peu importe le domaine, ce qui compte c'est la pédagogie).
Il est hors de question pour moi de repartir dans une formation longue et fastidieuse pour faire de la psychologie alors je reste pour le moment, au moins le temps de finir ma formation (dans laquelle j'arrive à trouver un peu d'intérêt pour tenir encore 2 ans).
J'ai des projets plein la tête et je pense me diriger, une fois mes études terminées, vers la formation orientée pour les zèbres et autres apprenants à méthodes de réflexion alternatives, ou formateur pour apprendre aux formateurs à nous comprendre nous les "anormaux-pensants".
Est-ce que, comme moi, ne faudrait-il pas que ton travail ne soit par réellement un travail et soit utile pour ton développement personnel et pour, peut-être pas la société, mais au moins pour les autres?
La difficulté étant de pouvoir réaliser son objectif en ne bousillant pas sa vie de famille ou sa vie sociale, sachant que notre entourage ne comprend pas forcément notre façon de penser, voire même de vivre.
Notimret- Messages : 11
Date d'inscription : 27/12/2016
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Hello Notimret
Je vois qu'effectivement on a un peu le même parcours. La psychologie s'était également offerte à moi mais comme toi hors de question de repartir dans des études trop longues.
Du coup, je me tourne un peu vers des missions de formateur en espérant également petit à petit travailler dans la formation mais selon mes propres codes si je puis dire. J'avais pensé un temps entrer dans l'éducation nationale mais trop peu pour moi.
De mon côté, c'est vrai que ma famille a du mal à me suivre même si le fait d'être à mon compte m'a permis de me stabiliser un peu.
On peut en discuter par MP s'tu veux
Je vois qu'effectivement on a un peu le même parcours. La psychologie s'était également offerte à moi mais comme toi hors de question de repartir dans des études trop longues.
Du coup, je me tourne un peu vers des missions de formateur en espérant également petit à petit travailler dans la formation mais selon mes propres codes si je puis dire. J'avais pensé un temps entrer dans l'éducation nationale mais trop peu pour moi.
De mon côté, c'est vrai que ma famille a du mal à me suivre même si le fait d'être à mon compte m'a permis de me stabiliser un peu.
On peut en discuter par MP s'tu veux
MathieuB- Messages : 79
Date d'inscription : 14/10/2016
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Bonsoir,
Je n'ai pas lu tous les posts mais ça m'a fit sourire. J'ai un diplôme de développeur Web, j'ai enchaîne avec un diplôme pour être instit primaire et maintenant je suis une formation en cours du soir pour être ebeniste ...
J'ai toujours l'impression d'être un imposteur et de ne pas être au niveau, de ne pas être suffisamment compétent même si régulièrement je suis complimente.
Je n'ai pas de réponse, ça serait présomptueux de ma part par contre, je pense qu accepter que son travail soit correct et non super aide et cela peut importe ce qu'on fait. Bien qu'on puisse parfois/souvent/rarement/... faire des choses supers ça ne peut être 100% des cas et il faut l'accepter, nous appartenons au règne animal après tout. (Si je pouvais m'appliquer ce que je prône ça serait top ceci dit).
Bref pour ma part je me cherche encore et toujours (un peu las j'avoue )
Je n'ai pas lu tous les posts mais ça m'a fit sourire. J'ai un diplôme de développeur Web, j'ai enchaîne avec un diplôme pour être instit primaire et maintenant je suis une formation en cours du soir pour être ebeniste ...
J'ai toujours l'impression d'être un imposteur et de ne pas être au niveau, de ne pas être suffisamment compétent même si régulièrement je suis complimente.
Je n'ai pas de réponse, ça serait présomptueux de ma part par contre, je pense qu accepter que son travail soit correct et non super aide et cela peut importe ce qu'on fait. Bien qu'on puisse parfois/souvent/rarement/... faire des choses supers ça ne peut être 100% des cas et il faut l'accepter, nous appartenons au règne animal après tout. (Si je pouvais m'appliquer ce que je prône ça serait top ceci dit).
Bref pour ma part je me cherche encore et toujours (un peu las j'avoue )
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Bonjour Emen,
Ahlala comme je te comprend. Peut-être qu'au final, on ne se pose pas les bonnes questions ?
Ahlala comme je te comprend. Peut-être qu'au final, on ne se pose pas les bonnes questions ?
MathieuB- Messages : 79
Date d'inscription : 14/10/2016
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Peut être pas les bonnes, peut être trop, peut être qu'on attend trop de nous mêmes, qu'on a malgré nos doutes trop d'égo, ... franchement je ne sais pas du tout.
Je pense que pour ma part, je dois accepter que j'ai des compétences et que je dois leur laisser de temps de se développer même si je n'atteindrais jamais le degré au moins je m'en serai approché davantage.
Et puis, "Celui qui tâche de tromper, soit par de fausses apparences de piété, de sagesse, de probité, soit en voulant se faire passer pour un autre homme qu'il n'est. Il veut passer pour un homme de bien, pour un grand dévot, mais ce n'est qu'un imposteur."
D'après cette définition, je n'ai pas l'impression que je (j'aime pas parler pour les autres) rentre dedans. Vu que la volonté de tromper n'est absolument pas là.
D'ailleurs si je mets des je c'est bien pour signifier la petitesse de mon apport certainement pas autre chose, dans un échange où je doute qu'il y ait beaucoup de certitudes (comme si ça courait les rues^^)
Je pense que pour ma part, je dois accepter que j'ai des compétences et que je dois leur laisser de temps de se développer même si je n'atteindrais jamais le degré au moins je m'en serai approché davantage.
Et puis, "Celui qui tâche de tromper, soit par de fausses apparences de piété, de sagesse, de probité, soit en voulant se faire passer pour un autre homme qu'il n'est. Il veut passer pour un homme de bien, pour un grand dévot, mais ce n'est qu'un imposteur."
D'après cette définition, je n'ai pas l'impression que je (j'aime pas parler pour les autres) rentre dedans. Vu que la volonté de tromper n'est absolument pas là.
D'ailleurs si je mets des je c'est bien pour signifier la petitesse de mon apport certainement pas autre chose, dans un échange où je doute qu'il y ait beaucoup de certitudes (comme si ça courait les rues^^)
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Oui l'égo est effectivement un problème (en tout cas pour moi).
Je suis assez perdu car je me sens pour ma part en pleine contradiction d'où parfois mon incapacité à choisir.
Ce serait tellement facile de ne pas se prendre la tête mais la peur de se tromper est bien présente.
De mon côté, je pense quand même être un peu un imposteur car j'ai tendance à en rajouter comme pour me convaincre que je vaux la peine. Ou alors simplement je manque de confiance je ne sais pas trop.
Bref c'est compliqué ^^
Je suis assez perdu car je me sens pour ma part en pleine contradiction d'où parfois mon incapacité à choisir.
Ce serait tellement facile de ne pas se prendre la tête mais la peur de se tromper est bien présente.
De mon côté, je pense quand même être un peu un imposteur car j'ai tendance à en rajouter comme pour me convaincre que je vaux la peine. Ou alors simplement je manque de confiance je ne sais pas trop.
Bref c'est compliqué ^^
MathieuB- Messages : 79
Date d'inscription : 14/10/2016
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 22:51, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
Roger a écrit:Ne te fais pas de bile. Personne ne maîtrise le métier.
Même si ça va à l'encontre de ce que je croyais plus jeune, je commence à croire cette affirmation.
Avant je mettais les gens sur un piédestal, les "sachants". Parce que vu que je ne savais pas, que je doutais, que je ne pouvais atteindre la perfection que je visais, j'étais impressionné par ceux qui paraissaient si sûr d'eux & diminué dans ma propre valeur...
Puis je suis monté en qualification & j'ai toujours eu l'impression d'être entouré par des crétins (ou presque)... Au final la plupart de gens ne doutent pas ce qui est grandement différent de savoir. Ça fait partie de leur mode de pensée, mais cela ne veut pas dire qu'ils vont dans le bon sens pour autant.
Alors même si je crains encore parfois d'être un imposteur je me rassure en me disant que les autres ne valent pas mieux... ^^
Iléa- Messages : 7
Date d'inscription : 14/05/2017
Age : 35
Localisation : Landes
Re: Syndrome de l'imposteur et sentiment ultime de nullité
"Imposteur", c'est vraiment le terme que je m'attribue aussi. Comme si j'allais être démasqué, me faire attraper, qu'on allait se rendre compte... mais ça fait une éternité que ça dure, que ça passe, que j'évite, que je m'habitue. Je file tout droit vers la quarantaine et j'ai exploré diverses voies. Entre les passions et les choix de raisons, j'ai cheminé. Aujourd'hui je fais un métier qui me permet de me servir de ces passions pour "aider" des gens. Je me suis dis longtemps que ce boulot, c'était peut être par manque d'audace, une erreur. Pourtant, plus ça va, plus je me dis que c'est pas pour rien que j'en suis là aujourd'hui. Je suis éducateur spécialisé. Je bosse avec des enfants, des ados et des parents, qui pour faire court, ne s'en sortent pas, galèrent et souvent inconsciemment répètent des scénarios de vie qu'ils ont vécus.
J'ai tellement de centre d’intérêts, de passions, et ce n'est pas fini. L'impression d'avoir une vie incroyablement riche.
C'est drôle ces métiers qui reviennent dans les postes. l'éducation, le social, le bois... J'ai travaillé en classe de mer, j'ai ce diplôme d'éduc depuis 10 ans, j'ai passé deux CAP dans le bois, en charpente et charpente navale.
Aujourd'hui ça peut aller. j'ai trouvé un semblant d'équilibre entre transmettre et fabriquer. Ce boulot, ces centres d'intérêt avec lesquels j'ai la chance de pouvoir bosser, une grande maison, un hangar, des bateaux, plein d'outils et un formidable terrain de jeu entre campagne et mer.
Est ce qu'imposteur pourrait rimer avec éternel insatisfait? Ce n'est tant l'impression d'être nul ou pas au niveau mais plutôt celle de ne pas être à la bonne place, qu'il y a erreur sur la personne.
On ne m'a proposé que des cdd de remplaçant, ça peut être très inconfortable mais pour moi, c'était aussi l'assurance de ne pas rester, de boucher un trou, d'avoir le droit à l'erreur puisque nouveau et éphémère...
Le jour où le CDI pointera son nez, il faudra accepter de se poser.
Imposteur, c'est aussi et encore ce sentiment d'être un extra terrestre, de sortir du lot, l'original, l'excentrique.
Mais j'évolue dans un milieu professionnel où l'on côtoie beaucoup de pathologies psy , de hors norme et où certains travailleurs sociaux souffrent gravement , déprime névrose hystérie, alcool ou bossant comme des malades. "Au pays des aveugles, les borgnes sont rois"!
Pourtant on me garde, je fais l'affaire, je suis même apprécié.
C'est clair que la confiance en soi est primordiale pour se sentir à sa place.
Imposteur oui, c'est le terme.
J'ai tellement de centre d’intérêts, de passions, et ce n'est pas fini. L'impression d'avoir une vie incroyablement riche.
C'est drôle ces métiers qui reviennent dans les postes. l'éducation, le social, le bois... J'ai travaillé en classe de mer, j'ai ce diplôme d'éduc depuis 10 ans, j'ai passé deux CAP dans le bois, en charpente et charpente navale.
Aujourd'hui ça peut aller. j'ai trouvé un semblant d'équilibre entre transmettre et fabriquer. Ce boulot, ces centres d'intérêt avec lesquels j'ai la chance de pouvoir bosser, une grande maison, un hangar, des bateaux, plein d'outils et un formidable terrain de jeu entre campagne et mer.
Est ce qu'imposteur pourrait rimer avec éternel insatisfait? Ce n'est tant l'impression d'être nul ou pas au niveau mais plutôt celle de ne pas être à la bonne place, qu'il y a erreur sur la personne.
On ne m'a proposé que des cdd de remplaçant, ça peut être très inconfortable mais pour moi, c'était aussi l'assurance de ne pas rester, de boucher un trou, d'avoir le droit à l'erreur puisque nouveau et éphémère...
Le jour où le CDI pointera son nez, il faudra accepter de se poser.
Imposteur, c'est aussi et encore ce sentiment d'être un extra terrestre, de sortir du lot, l'original, l'excentrique.
Mais j'évolue dans un milieu professionnel où l'on côtoie beaucoup de pathologies psy , de hors norme et où certains travailleurs sociaux souffrent gravement , déprime névrose hystérie, alcool ou bossant comme des malades. "Au pays des aveugles, les borgnes sont rois"!
Pourtant on me garde, je fais l'affaire, je suis même apprécié.
C'est clair que la confiance en soi est primordiale pour se sentir à sa place.
Imposteur oui, c'est le terme.
Youkounkoun- Messages : 26
Date d'inscription : 11/04/2017
Age : 46
Localisation : finistère
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