inconscients multiples

Bonjour,

Est il possible d'adopter un modèle du psychisme à plusieurs inconscients imbriqués temporellement en couches et que chaque couche qui interagi avec notre conscience pour une prise de décision peut être modélisé par une personnalité a un instant t qui agi de telle manière en fonction de son environnement passé (influence extérieure/mimétisme, ordre pulsionnel, traumatismes/refoulements) et que comme ces "autres" qui sommeillent en nous (que l'on résumerait par inconscient) tendent tous naturellement à refaire surface en générant des tensions avec notre conscience, et y parviennent par le biais de connections (à travers l’environnement lié à notre conscience) ou par des rêves, lapsus (vocal/auditif), actes manqués lors d'états de fatigue (conscience altérée) ou à chaque fois qu'un état modifié de conscience est présent. Ne serait ce pas plus complet de voir l'inconscient sous cette multitude plutôt que d'accepter un inconscient archaïque fait de pulsions et de refoulements. Ne sentez vous pas que ces autres en nous usent et abusent de ruses qui ne peuvent provenir que d'une certaine forme d’intelligence et donc d'une personnalité réelle et qu'ils passent la majeure partie de leur temps à lutter contre notre conscience afin de refaire surface. Cette tension énergivore qui en résulte que l'on apaise toute les nuits ou lors de micro sieste étonnamment réparatrice. Sur une prise de décisions que l'on pourrait schématiser par une balance il y aurait chaque couche qui mettrait ses poids afin de faire peser la balance vers son système de valeur son mimétisme de l'époque et ses traumatismes (refoulés sur la couche conscience). Qu'en pensez vous?

Ton post est compliqué pour pourvoir donner un avis (c'est mon ressenti). Peux-tu simplifier stp ?

Merci

Ton post est compliqué

La deuxième lecture parvient à faire comprendre le texte. C'est aussi pour me faire comprendre par tous, du premier coup, que j'ai tendance à simplifier et à raccourcir mes messages sur le forum.

Ne serait ce pas plus complet de voir l'inconscient sous cette multitude plutôt que d'accepter un inconscient archaïque fait de pulsions et de refoulements.

Je verrais à titre personnel plutôt l'inconscient comme un sac fourre-tout où se mélange notre vécu, parfois de façon confuse. Ce qui expliquerait cette sensation de mélange que tu ressens en évoquant plusieurs inconscients.

Pouvoir lire l'inconscient avec un electro encéphalogramme et un ordinateur, pour savoir de quoi il est constitué, nous donnerait certainement la réponse.

Cette tension énergivore qui en résulte que l'on apaise toute les nuits ou lors de micro sieste étonnamment réparatrice

Il n y aurait pas ici une confusion de l'inconscient avec la pensée arborescente ou la fatigue intellectuelle ?


Quand à moi je ne saurai définir l'inconscient qui reste un total mystère

Wikipédia et Freud donnent une première idée de ce qu'est l'inconscient. Le vécu une seconde. L'analyse par electro encéphalogramme une troisième.

Nous sommes conscients de certaines impressions (au sens de ce qui s'imprime en nous) et inconscients d'autres. Si l'on parle de la conscience, c'est parce qu'on suppose une structure où ces impressions sont associées à des représentations, où nous les traitons et où nous nous représentons aussi certaines décisions que nous prenons en conséquence. C'est la conscience au sens de : je suis conscient de...

Mais la négation d'une notion définie et précise à un certain degré n'est pas une notion définie ou précise au même degré. Aussi la notion d'inconscient n'est pas symétrique de celle de conscient. Ce qui n'est pas conscient, c'est inconscient, certes, mais ce n'est pas du domaine de l'inconscient, terme au substantif qui ne me paraît pas clair.

Il y a certes des processus inconscients, ne serait-ce que ce qui a trait à la mémoire. Quand nous cherchons à nous rappeler quelque chose, il nous faut ramener à la conscience ce qui ne l'était pas. Normalement, cela se passe bien, mais parfois non, y compris quand cela concerne des termes courants qui, pour une raison ou une autre, nous font défaut, avant qu'on les retrouve.

Mais, la mémoire, on peut penser que c'est relativement statique. Que dire de ce qui a été intégré en nous de façon dynamique ? Ainsi, quand je trébuche et que je me rattrape, je fais appel à des processus inconscients, mais qui ne viennent jamais vraiment à ma conscience, parce que ce n'est pas nécessaire.

Et que dire de ce qui correspond à un fonctionnement plus profond encore, qui tiennent à la chimie du cerveau ? Et même à ce qui tient à l'expression des gènes dans tout le corps ?

Ils parviennent à la conscience puisque on ne tombe pas Mais oui dans ce cas la projection de revivre la douleur associé au déséquilibre fait qu'on préfère rester debout et on est inconscient de ces mécanismes.

Pour simplifier c'est une tentative de dépoussiérer les topiques freudiennes et les conflits psychiques qui en résultent. Rien que ça. Pardon d'avance si je froisse des gens ^^.

C'est plus facile et rassurant de penser que nous sommes au centre du réel.
Géocentrisme, héliocentrisme, système solaire le nombre d'exemples allant dans ce sens sont légion.

L'idée est que pourquoi dans l'inconscient il n'y aurait que des traces mnésiques d'un événement refoulé et des pulsions.
Pourquoi n'y aurait il pas aussi les consciences avec tout ce que cela englobe du vécu. Un peu comme si le cerveau était en couche d'oignons et que pour schématiser, la dernière couche consciente serait en conflit perpétuel avec les couches antérieures qui elle même fut jadis à la place de la dernière (conscience).
Là ou je veux en venir c'est qu'il y aurait non pas un inconscient avec un trauma refoulé/des pulsions qui serait en conflit avec le conscient à un moment m mais un inconscient vivant, une personnalité à part entière (la nôtre de l'époque) avec sa couche mimétique associé qui cherche à exister et dont la conscience lui barre la route.
J'entends par couche mimétique le désir mimétique girardien qui est du mimétisme comportemental et qui prend la place du surmoi freudien. Le mimétisme est d'ailleurs tellement profond qu'il n'est pas seulement présent chez l'homme mais chez la grande majorité des espèces animale de notre planète. ça nous fait déjà ça en commun. Je te mime tu survis je survis. Concernant le "ça" aucune objection votre honneur, il siège entre le matériel et le logiciel par le biais du système de récompense du cerveau (système hédonique). A noter que certaine dernières recherches confirmeraient le rôle significatif entre les neurones miroir et le mimétisme, encore du matériel la tentation d'associer le surmoi et le ça est grande (couche mimétique)

Après, tout ce fonctionnement est plus analogique que numérique mais cela me semble peut être plus juste et du moins donne une autre piste pour expliquer certains phénomènes.
Par exemple le conflit psychique naturel et perpétuel énergivore se calme avec du sommeil quand la conscience est altérée car très schématiquement la/les couche(s) en tension peuvent alors s'exprimer mais nous nous en rappelons pas sauf pendant la phase paradoxale. Et pourquoi ne pas considérer au final que nous rêvons tout le temps? Adepte des micro siestes 15 minutes suffise à me mettre en pleine forme comme si le fait d’avoir perdu conscience avait déchargé des tensions...
L'état hypnotique ne permet il pas tout simplement à ces couches de s'exprimer..

Comment expliquer que nous faisons des connections avec notre environnement social qui satisfont
des événements passé mais de manière inconsciente (piste pour les synchronicités?) je veux dire par là que dans certaine situation ou le hasard ne peut avoir sa place on sent une construction une réelle volonté qui ne peut venir que d'une intelligence.

petit exemple!

Une situation fait apparaître à la conscience de k un jolie vase de couleur bleue dans un magasin. Il regarde vite fait puis il passe au rayon suivant, là la couche de l'époque qui avait offerte à la fille dont il était éperdument amoureux (forte trace mnésique) un collier de perle bleu commence à klaxonner la dernière couche (en très très simplifiant) et attend la moindre occasion pour prendre les commandes. K continu les courses écoute la musique ambiante se relaxe (:-)) la conscience s'altère un peu l'autre couche arrive à piloter deux trois trucs. Ah tient voilà un magasin de bijoux j’achèterai bien un collier pour ma femme pour noël. ah ok c'est parti.. au même moment sur la parking du supermarché se gare une fille qui parti 2h plus tôt au ski prend l'autoroute direction la neige observe le panneau d'un jolie bleue jusqu'à quelle se laisse aller au volant.. elle décide de sortir de l'autoroute pour aller chercher des sandwichs sortie quelle connaît bien puisque elle a passé ses années collège à 10 km de là. il fait beau le soleil tape sur son visage en flânant elle s’arrête volontiers dans de ce magasin de bijou et surprise oh c'est ouf la vie. il est 13h et devinez de qu'elle couleur est le collier que le monsieur tiens dans ses mains? ^^ ce que je veux dire c'est que croiser le vase bleu est peut être un hasard que la fille décide de partir au ski à cette heure précise est peut être un hasard (heum) mais que les 2 personnes se croisent là à l'heure de la cantine n'en ai pas un, et c'est pas l'inconscient freudien qui fait ça c'est quelque chose de bien plus intelligent.

Il y a beaucoup de hasard qui ne peuvent pas être du hasard.

Et quand on a un mode de fonctionnement plus riche avec plus de connections dans le cerveau et que le propre d'un cerveau qui à beaucoup de connections et bien c'est de faire beaucoup de connections avec son environnement... voilà en espérant avoir simplifié.