Trop parfois en effet, c'est trop
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Trop parfois en effet, c'est trop
Ca y est, des que je reviens au papier, ca devient difficile, comme si ça changeait de dimension et que je n'arrivais plus à mettre en mots ce à quoi je pense dans ma tete, ces illuminations qui me viennent et probablement repartent comme des poussieres d'étoiles, sans se poser sur la terre pour y laisser leur marque.
Encore une fois, je pense à moi, à la vie, à pourquoi, pourquoi c'est comme ça, pourquoi je suis comme ça.
Si je poste aujourd'hui, c'est que j'ai envie de savoir si vous aussi vous êtes passé par là, et parce que je me sens terriblement seule avec tout ça...
C'est un post un peu long, je m'en excuse.
Je me suis rendue compte que je ne savais plus qui j'étais. J'ai passé trop de parties de ma vie à tenter d'être comme tout le monde, à me construire un faux self tellement j'avais l'impression que les autres ne me comprenaient pas. Je n'avais pas du tout les mêmes centres d'interets que ceux de mon age, j'étais trop hypersensible (et donc trop faible je me disais) et il me fallait masquer mes différences.
J'ai réussi jusqu'au collège,mais après un certain temps à faire ça, comprenant que ça ne marchait pas de toute évidence, car j'étais malheureuse quand même, (et que parfois, le masque tombe, peu importe tout ce qu'on essaie de faire,) j'ai essayé de détruire des parties de moi (les émotions, mais aussi le ressenti du corps).
J'avais décidé de me la jouer à la Rimbaud : Faire/ressentir le pire, pour arriver au meilleur
Je me disais que j'avais besoin d'intensité majeure pour annihiler toutes les parties de moi inutiles, les tuer, et pouvoir me transcender, me sublimer.
Ca tombait bien ce désir rimbauesque : je me pensais poète, et on me disait souvent que j'avais un coté Rimbaud, avec mes yeux rêveurs, mes cheveux courts, un certain anticonformisme quand je l'ouvrais, mes cavalcades dans la nature,mon besoin de liberté...
J'ai eu une période d'accalmie dans tout ce bordel, la période où j'ai commencé médecine, et ou finalement, je me suis crue guérie. Enfin, j'avais un vrai truc à penser, j'apprenais pleeeeein de choses que j'adorais, et j'ai relevé le challenge haut la main.
Je me suis crue sortie d'affaire, j'ai remangé, j'ai arreté de me faire du mal. Bref, ça a du tenir 1an en vrai...Puis, la période lune de miel a progressivement reflué.
A nouveau, je ne me sentais pas à ma place, à nouveau il manquait quelque chose, tout en ressentant parfois trop de choses que je ne voulais pas ressentir..A nouveau j'étais pas comme les autres. Au moins, en premiere année de médecine, j'avais le bonheur de bosser seule et seulement pour moi, comme je le voulais. Paf, retrouver des gens, les cotoyer : a nouveau tout revenait.
J'ai vraiment cru que j'avais guérie. J'essayais même des choses que je ne voulais pas essayer avant. Le fait de ne plus retomber dans l'anorexie me faisait vraiment croire que tout ça, c'etait du passé.
Mais à coté de ça, j'ai recommencé à me scarifier de temps à autre, quand je ne trouvais plus de sens, et pour arreter à nouveau de ressentir.
Je me suis mise dans des situations de merde, je me suis mise en danger exprès. J'ai voyagé seule, j'ai vécu des tonnes d'experiences plaisantes et des tonnes de deplaisantes/"traumatisantes" en sachant très bien que ça allait arriver, mais je voulais passer par ces épreuves pour ne plus ressentir.
Et je me suis rendue compte récemment que j'avais réussi. J'ai réussi, je suis bien anesthesiée. J'ai des moments où l'émotion peut etre extremement forte, l'angoisse aussi, mais après, je ne ressens plus rien.
Et je me rend compte maintenant que ça non plus, ça n'a pas de sens. Je ne suis pas moi, j'ai fait le mauvais choix, mes émotions servaient à quelque chose. Je me sens amputée d'une partie de moi, mais j'ai peur de retrouver les émotions, parce que je ne suis pas sure de pouvoir les gérer.
Je ne suis anesthésiée, et j'ai un faux-self tellement puissant, que je ne sais plus qui je suis vraiment.
Mon faux-self fonctionne extrêmement bien, je termine bientôt la médecine, je vais être médecin, et je fonctionne normalement au travail. Personne (quasiment) ne sait et ne pourrait deviné par quoi j'ai du passer, ce que je me suis infligée, pour pouvoir donner l'impression que je suis normale.
En faisant ce que j'ai fait, je me suis infligée une double peine : celle de m’être perdue dans mon faux-self, exactement ce que je recherchais pour enfin être acceptée par tous, avec toutes les difficultés et les avantages qu'offrent le fait d'avoir un faux self, et celle d'être passée par tellement d’extrémités atroces que j'ai l'impression d'avoir une double vie, et que j'ai honte de ce passé (depuis que je me suis rendue compte de tout ça, je m'assagie et commence un travail), et aussi que j'en ai peur.
Je crois que je voulais atteindre quelque chose, à savoir, l'anesthesie, pour sembler normale.
J'ai utilisé la mauvais méthode, je ne sais pas si une méthode peut etre bien.
Mais actuellement, je me rend compte que j'avais seulement besoin de mettre du sens à la vie, et j'avais ma théorie.
Je me rend compte en ce moment que j'ai le droit d'accepter le fait que mes centres d'interets et ma quête de sens ne sont pas forcement les mêmes que les autres.
Mais à l'époque, j'étais incapable de croire à ça. Je me sentais si anormale d'aimer la physique et l'astronomie, la poésie et la littérature,la nature, la musique classique...bref de ne pas aimer les choses que les autres aimaient.. je m'étais rendue compte que je cherchais du sens dans la théorie, je lisais tout le temps, j'écrivais, je reflechissais...
Et j'avais traversé ce moment de crise où je me disais qu'en étant si intellectuelle, je ne vivais pas, et qu'il fallait que je vive, que je me fasse des experiences, comme tout le monde...
Mais deja, j'y ai mis beaucoup trop d'intensité (justement pas comme tout le monde), et puis je me suis perdue dans tout ça. Je me suis oubliée.
Je reviens de cette longue période de brouillard depuis 1mois seulement.
J'accepte à nouveau de faire un peu tomber mon faux-self, ça peut vraiment surprendre les autres mais tant pis. Je suis à fond dans la philo en ce moment, j'essaie de reecrire, j'aimerais retrouver mes émotions, tout en ayant une crainte de me noyer dedans.
Et j'ai peur de retomber dans l'extreme de la théorie, où je ne vais plus considerer mes expériences parce que finalement, elles n'étaient pas entières,puisque je voulais me couper de moi.
Mais en faisant à nouveau ça, je risque encore autre chose, celle de refouler mes expériences, et surtout les négatives, de me dire qu'elles ne font pas parties de moi, que c'est un autre moi, et je me sens clivée, fragmentée.
Je pense que la philo peut m'aider justement, à chercher vraiment le sens de la vie.
Mais ça, c'est dans mes bons jours. Dans les mauvais, je deviens un peu nihiliste et je me dis que rien n'a vraiment d'importance ou de valeur, que tout ça c'est vain. Mes théories, mes experiences, les emotions, les autres,moi...et que je ferai mieux de ,tout simplement,ne plus exister.
Je crois que je suis folle, ou que j'ai une propension à la folie, et ça me fait peur.
Surtout que je vais devenir médecin, et je ne sais plus ce qui, chez moi, est de l'ordre du faux self et ce qui est vraiment moi.
Je ne sais pas si je vais m'en sortir dans tout ça, des fois j'ai l'impression d'avoir trop vécu et que peut-etre que j'ai un peu fait le tour. Un peu trop vite, certes, je suis jeune en age, mais n'empeche. Je me sens à nouveau en décalage de part mon mode de pensées et mes centres d'interet,et aussi de part mes expériences.
Enfin, voilà, c'est long mais je voulais partager ça, même si en effet, mis en mots, je trouve que c'est à peine la demi mesure de ce que je ressens, et que c'est seulement une partie du probleme, que les mots c'est reducteur et un post aussi ...souvent de me dire ça, c'est ce qui m'empeche de parler, mais du coup je reste seule avec tout ça en esperant que ça s'arrete. Alors je poste quand même
Encore une fois, je pense à moi, à la vie, à pourquoi, pourquoi c'est comme ça, pourquoi je suis comme ça.
Si je poste aujourd'hui, c'est que j'ai envie de savoir si vous aussi vous êtes passé par là, et parce que je me sens terriblement seule avec tout ça...
C'est un post un peu long, je m'en excuse.
Je me suis rendue compte que je ne savais plus qui j'étais. J'ai passé trop de parties de ma vie à tenter d'être comme tout le monde, à me construire un faux self tellement j'avais l'impression que les autres ne me comprenaient pas. Je n'avais pas du tout les mêmes centres d'interets que ceux de mon age, j'étais trop hypersensible (et donc trop faible je me disais) et il me fallait masquer mes différences.
J'ai réussi jusqu'au collège,mais après un certain temps à faire ça, comprenant que ça ne marchait pas de toute évidence, car j'étais malheureuse quand même, (et que parfois, le masque tombe, peu importe tout ce qu'on essaie de faire,) j'ai essayé de détruire des parties de moi (les émotions, mais aussi le ressenti du corps).
J'avais décidé de me la jouer à la Rimbaud : Faire/ressentir le pire, pour arriver au meilleur
Je me disais que j'avais besoin d'intensité majeure pour annihiler toutes les parties de moi inutiles, les tuer, et pouvoir me transcender, me sublimer.
Ca tombait bien ce désir rimbauesque : je me pensais poète, et on me disait souvent que j'avais un coté Rimbaud, avec mes yeux rêveurs, mes cheveux courts, un certain anticonformisme quand je l'ouvrais, mes cavalcades dans la nature,mon besoin de liberté...
J'ai eu une période d'accalmie dans tout ce bordel, la période où j'ai commencé médecine, et ou finalement, je me suis crue guérie. Enfin, j'avais un vrai truc à penser, j'apprenais pleeeeein de choses que j'adorais, et j'ai relevé le challenge haut la main.
Je me suis crue sortie d'affaire, j'ai remangé, j'ai arreté de me faire du mal. Bref, ça a du tenir 1an en vrai...Puis, la période lune de miel a progressivement reflué.
A nouveau, je ne me sentais pas à ma place, à nouveau il manquait quelque chose, tout en ressentant parfois trop de choses que je ne voulais pas ressentir..A nouveau j'étais pas comme les autres. Au moins, en premiere année de médecine, j'avais le bonheur de bosser seule et seulement pour moi, comme je le voulais. Paf, retrouver des gens, les cotoyer : a nouveau tout revenait.
J'ai vraiment cru que j'avais guérie. J'essayais même des choses que je ne voulais pas essayer avant. Le fait de ne plus retomber dans l'anorexie me faisait vraiment croire que tout ça, c'etait du passé.
Mais à coté de ça, j'ai recommencé à me scarifier de temps à autre, quand je ne trouvais plus de sens, et pour arreter à nouveau de ressentir.
Je me suis mise dans des situations de merde, je me suis mise en danger exprès. J'ai voyagé seule, j'ai vécu des tonnes d'experiences plaisantes et des tonnes de deplaisantes/"traumatisantes" en sachant très bien que ça allait arriver, mais je voulais passer par ces épreuves pour ne plus ressentir.
Et je me suis rendue compte récemment que j'avais réussi. J'ai réussi, je suis bien anesthesiée. J'ai des moments où l'émotion peut etre extremement forte, l'angoisse aussi, mais après, je ne ressens plus rien.
Et je me rend compte maintenant que ça non plus, ça n'a pas de sens. Je ne suis pas moi, j'ai fait le mauvais choix, mes émotions servaient à quelque chose. Je me sens amputée d'une partie de moi, mais j'ai peur de retrouver les émotions, parce que je ne suis pas sure de pouvoir les gérer.
Je ne suis anesthésiée, et j'ai un faux-self tellement puissant, que je ne sais plus qui je suis vraiment.
Mon faux-self fonctionne extrêmement bien, je termine bientôt la médecine, je vais être médecin, et je fonctionne normalement au travail. Personne (quasiment) ne sait et ne pourrait deviné par quoi j'ai du passer, ce que je me suis infligée, pour pouvoir donner l'impression que je suis normale.
En faisant ce que j'ai fait, je me suis infligée une double peine : celle de m’être perdue dans mon faux-self, exactement ce que je recherchais pour enfin être acceptée par tous, avec toutes les difficultés et les avantages qu'offrent le fait d'avoir un faux self, et celle d'être passée par tellement d’extrémités atroces que j'ai l'impression d'avoir une double vie, et que j'ai honte de ce passé (depuis que je me suis rendue compte de tout ça, je m'assagie et commence un travail), et aussi que j'en ai peur.
Je crois que je voulais atteindre quelque chose, à savoir, l'anesthesie, pour sembler normale.
J'ai utilisé la mauvais méthode, je ne sais pas si une méthode peut etre bien.
Mais actuellement, je me rend compte que j'avais seulement besoin de mettre du sens à la vie, et j'avais ma théorie.
Je me rend compte en ce moment que j'ai le droit d'accepter le fait que mes centres d'interets et ma quête de sens ne sont pas forcement les mêmes que les autres.
Mais à l'époque, j'étais incapable de croire à ça. Je me sentais si anormale d'aimer la physique et l'astronomie, la poésie et la littérature,la nature, la musique classique...bref de ne pas aimer les choses que les autres aimaient.. je m'étais rendue compte que je cherchais du sens dans la théorie, je lisais tout le temps, j'écrivais, je reflechissais...
Et j'avais traversé ce moment de crise où je me disais qu'en étant si intellectuelle, je ne vivais pas, et qu'il fallait que je vive, que je me fasse des experiences, comme tout le monde...
Mais deja, j'y ai mis beaucoup trop d'intensité (justement pas comme tout le monde), et puis je me suis perdue dans tout ça. Je me suis oubliée.
Je reviens de cette longue période de brouillard depuis 1mois seulement.
J'accepte à nouveau de faire un peu tomber mon faux-self, ça peut vraiment surprendre les autres mais tant pis. Je suis à fond dans la philo en ce moment, j'essaie de reecrire, j'aimerais retrouver mes émotions, tout en ayant une crainte de me noyer dedans.
Et j'ai peur de retomber dans l'extreme de la théorie, où je ne vais plus considerer mes expériences parce que finalement, elles n'étaient pas entières,puisque je voulais me couper de moi.
Mais en faisant à nouveau ça, je risque encore autre chose, celle de refouler mes expériences, et surtout les négatives, de me dire qu'elles ne font pas parties de moi, que c'est un autre moi, et je me sens clivée, fragmentée.
Je pense que la philo peut m'aider justement, à chercher vraiment le sens de la vie.
Mais ça, c'est dans mes bons jours. Dans les mauvais, je deviens un peu nihiliste et je me dis que rien n'a vraiment d'importance ou de valeur, que tout ça c'est vain. Mes théories, mes experiences, les emotions, les autres,moi...et que je ferai mieux de ,tout simplement,ne plus exister.
Je crois que je suis folle, ou que j'ai une propension à la folie, et ça me fait peur.
Surtout que je vais devenir médecin, et je ne sais plus ce qui, chez moi, est de l'ordre du faux self et ce qui est vraiment moi.
Je ne sais pas si je vais m'en sortir dans tout ça, des fois j'ai l'impression d'avoir trop vécu et que peut-etre que j'ai un peu fait le tour. Un peu trop vite, certes, je suis jeune en age, mais n'empeche. Je me sens à nouveau en décalage de part mon mode de pensées et mes centres d'interet,et aussi de part mes expériences.
Enfin, voilà, c'est long mais je voulais partager ça, même si en effet, mis en mots, je trouve que c'est à peine la demi mesure de ce que je ressens, et que c'est seulement une partie du probleme, que les mots c'est reducteur et un post aussi ...souvent de me dire ça, c'est ce qui m'empeche de parler, mais du coup je reste seule avec tout ça en esperant que ça s'arrete. Alors je poste quand même
etrangere- Messages : 25
Date d'inscription : 13/12/2016
Age : 33
Localisation : pluton
Re: Trop parfois en effet, c'est trop
Bienvenue !
Si ça peut te rassurer, ce que tu écris là est relativement banal.
Ce qui ne veut pas dire que tu l'es ou que ton expérience n'est pas singulière ; simplement : tu n'es pas toute seule
Si ça peut te rassurer, ce que tu écris là est relativement banal.
Ce qui ne veut pas dire que tu l'es ou que ton expérience n'est pas singulière ; simplement : tu n'es pas toute seule
Sun Simiao- Messages : 735
Date d'inscription : 04/08/2016
Localisation : ici
Re: Trop parfois en effet, c'est trop
Bonjour étrangère,
Bienvenue à toi,
Je lis ton post et me rend compte que nous sommes nombreux à ne pas être bien dans nos baskets...
Je ne sais ton âge, ni si tu es suivi par un psy, juste j'ai envie de te dire, soit toi même, si tu es là, je pense que c'est parce que tu te retrouves dans les caractéristiques des "zèbres" avec tous les conflits internes que cela peu engendrer...
Ne te mets pas en danger, mais gardes la tête haute... il y a forcément une belle personne en toi.. et ne laisse personne te dire le contraire.
Amicalement.
Bienvenue à toi,
Je lis ton post et me rend compte que nous sommes nombreux à ne pas être bien dans nos baskets...
Je ne sais ton âge, ni si tu es suivi par un psy, juste j'ai envie de te dire, soit toi même, si tu es là, je pense que c'est parce que tu te retrouves dans les caractéristiques des "zèbres" avec tous les conflits internes que cela peu engendrer...
Ne te mets pas en danger, mais gardes la tête haute... il y a forcément une belle personne en toi.. et ne laisse personne te dire le contraire.
Amicalement.
angharad- Messages : 64
Date d'inscription : 06/12/2016
Age : 56
Localisation : 81
Re: Trop parfois en effet, c'est trop
Bonjour Etrangère,
Ce que tu viens de relater, j'aurais pu l'écrire et pourtant, je n'en ai jamais eu le courage de le faire. Personnellement, je ris de ce que j'appelle "mes frasques" en oubliant parfois que j'aurais pu mourir un millier de fois et je prétends que les "aléas" de cette autodestruction n'ont eu aucunes conséquences sur moi. Ce faux-self, ce nihilisme et ce redondant "A quoi bon continuer ?" me revient sans cesse, se terminant par une lutte acharnée entre moi et moi-même (à lire finalement entre mon faux-self et moi). Bref, tu n'es effectivement pas seule dans cette ambivalence permanente. Ceci dit, si tu n'es pas encore suivie par un thérapeute, je te le recommande. Il m'a fallu de nombreuses années pour trouver quelqu'un qui comprenne et ne juge pas mon cerveau, et aujourd'hui, cela me fait un bien fou d'utiliser un autre humain consentant (et payé) comme dévidoir émotionnel.
Courage à toi.
Ce que tu viens de relater, j'aurais pu l'écrire et pourtant, je n'en ai jamais eu le courage de le faire. Personnellement, je ris de ce que j'appelle "mes frasques" en oubliant parfois que j'aurais pu mourir un millier de fois et je prétends que les "aléas" de cette autodestruction n'ont eu aucunes conséquences sur moi. Ce faux-self, ce nihilisme et ce redondant "A quoi bon continuer ?" me revient sans cesse, se terminant par une lutte acharnée entre moi et moi-même (à lire finalement entre mon faux-self et moi). Bref, tu n'es effectivement pas seule dans cette ambivalence permanente. Ceci dit, si tu n'es pas encore suivie par un thérapeute, je te le recommande. Il m'a fallu de nombreuses années pour trouver quelqu'un qui comprenne et ne juge pas mon cerveau, et aujourd'hui, cela me fait un bien fou d'utiliser un autre humain consentant (et payé) comme dévidoir émotionnel.
Courage à toi.
Mabac- Messages : 69
Date d'inscription : 16/12/2016
Age : 37
Localisation : Nantes
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