teddybear et zèbre, sans contradiction
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teddybear et zèbre, sans contradiction
Bonjour à toutes et tous,
Je ne sais pas trop par où commencer, ni s'il y a vraiment un début. Pour rédiger ce message j'ai d'abord dû coucher les idées sur le papier avant d'essayer de les trier ; le fouillis est encore largement perceptible.
J'ai grandi dans une famille où être HPI (ou zèbre comme vous l'appelez) est la norme. Parents, frères et soeur le sont tous, même si nos parents ont essayé de nous protéger de cette classification en ne la mentionnant jamais - pour qu'elle ne nous obsède pas.
A l'âge de 16 ans, j'ai tout de même voulu en avoir le cœur net et comprendre pourquoi tout le monde trouvait ma famille (et moi avec) "bizarre". Ayant des facilités scolaires mais une grosse difficulté à garder ma concentration, j'ai assez naturellement regardé dans cette direction.
Au-delà du résultat, qui a totalement confirmé mon intuition, j'ai subi ce jour-là une déception violente qui me vaut une dent toujours dure (12 ans plus tard) envers les psychologues. Plutôt que de m'orienter, me guider, me conseiller, la psy m'ayant fait passer le test a simplement jugé bon de dire à ma mère "oui votre fils a un résultat très au-dessus de la moyenne, donc il réussira".
Cette phrase est non seulement fausse, elle jette un poids sur le gâchis des années suivantes et ne répond à aucune des questions que je me posais - ou me pose toujours.
Depuis cette époque, j'ai décidé d'effectuer mes recherches par introspection ou de moi-même, pour éviter des déconvenues similaires. Par exemple, j'ai une fascination sans borne pour les tests psychométriques, que j'effectue dès que j'en ai l'occasion, quitte à refaire plusieurs fois les mêmes. Comme si, quelque part, les algorithmes - eux - me comprenaient et savaient m'analyser.
Selon mon humeur, le test MBTI me retourne un profil INFP ou INTP. Je me reconnais aisément dans les deux, sans savoir lequel prend le dessus. Au test des couleurs, je reviens systématiquement tout bleu, avec un soupçon à peine perceptible de vert. Pas de rouge, ni de jaune (pour les tests incluant cette couleur également).
Etant très introverti (introversion qui doit aussi à mon décalage - pourquoi parler de la pluie et du beau temps quand il y a urgence d'aborder des sujets importants) j'ai également essayé d'analyser par ce biais les moyens d'avoir une vie normale : vie sociale, professionnelle ou personnelle accomplie. Je me reconnais très facilement dans le TED Talk de Susan Cain. Emporté par mon enthousiasme, j'ai même contacté la société qu'elle a fondée... sans réponse à ce jour.
Dans la vie courante je n'ai pas de passion. J'ai parfois des lubies, qui se dégonflent avec le temps. Il y a trop de choses passionnantes pour moi pour me limiter à une. Résultat : je ne suis jamais excellent en rien, au mieux à peu près bon en pas mal de choses.
C'est surtout dans la vie professionnelle et sentimentale que ce problème se manifeste. Après quelques mois d'apprentissage dans un nouveau job, je m'ennuie et ne rêve que d'une chose : changer! Il arrive parfois que la même chose arrive quand j'ai une copine.
Dans les deux cas (ou trois si on parle également des passions), la conséquence est que je ne suis expert en rien, ne construis rien. Je suis en perpétuel recommencement et perpétuel doute. Je reste le nouveau qui ne gravit pas l'échelle pour les uns, le copain bizarre et instable pour l'autre. Dans les deux cas, parce que nous ne nous sommes pas compris.
Et le pire dans tout ça, c'est que j'adore ce doute et cette instabilité : ce sont mes moteurs pour apprendre toujours plus chaque jour. Car un jour sans rien apprendre, c'est le début de la vieillesse...
Je ne sais pas si je suis clair - ou si certain(e)s ont eu le courage de lire jusqu'ici. En me relisant, mon ton est particulièrement négatif alors que mon état d'esprit ne l'est pas. Bref.
Bonne lecture et ravi de faire partie des vôtres.
Je ne sais pas trop par où commencer, ni s'il y a vraiment un début. Pour rédiger ce message j'ai d'abord dû coucher les idées sur le papier avant d'essayer de les trier ; le fouillis est encore largement perceptible.
J'ai grandi dans une famille où être HPI (ou zèbre comme vous l'appelez) est la norme. Parents, frères et soeur le sont tous, même si nos parents ont essayé de nous protéger de cette classification en ne la mentionnant jamais - pour qu'elle ne nous obsède pas.
A l'âge de 16 ans, j'ai tout de même voulu en avoir le cœur net et comprendre pourquoi tout le monde trouvait ma famille (et moi avec) "bizarre". Ayant des facilités scolaires mais une grosse difficulté à garder ma concentration, j'ai assez naturellement regardé dans cette direction.
Au-delà du résultat, qui a totalement confirmé mon intuition, j'ai subi ce jour-là une déception violente qui me vaut une dent toujours dure (12 ans plus tard) envers les psychologues. Plutôt que de m'orienter, me guider, me conseiller, la psy m'ayant fait passer le test a simplement jugé bon de dire à ma mère "oui votre fils a un résultat très au-dessus de la moyenne, donc il réussira".
Cette phrase est non seulement fausse, elle jette un poids sur le gâchis des années suivantes et ne répond à aucune des questions que je me posais - ou me pose toujours.
Depuis cette époque, j'ai décidé d'effectuer mes recherches par introspection ou de moi-même, pour éviter des déconvenues similaires. Par exemple, j'ai une fascination sans borne pour les tests psychométriques, que j'effectue dès que j'en ai l'occasion, quitte à refaire plusieurs fois les mêmes. Comme si, quelque part, les algorithmes - eux - me comprenaient et savaient m'analyser.
Selon mon humeur, le test MBTI me retourne un profil INFP ou INTP. Je me reconnais aisément dans les deux, sans savoir lequel prend le dessus. Au test des couleurs, je reviens systématiquement tout bleu, avec un soupçon à peine perceptible de vert. Pas de rouge, ni de jaune (pour les tests incluant cette couleur également).
Etant très introverti (introversion qui doit aussi à mon décalage - pourquoi parler de la pluie et du beau temps quand il y a urgence d'aborder des sujets importants) j'ai également essayé d'analyser par ce biais les moyens d'avoir une vie normale : vie sociale, professionnelle ou personnelle accomplie. Je me reconnais très facilement dans le TED Talk de Susan Cain. Emporté par mon enthousiasme, j'ai même contacté la société qu'elle a fondée... sans réponse à ce jour.
Dans la vie courante je n'ai pas de passion. J'ai parfois des lubies, qui se dégonflent avec le temps. Il y a trop de choses passionnantes pour moi pour me limiter à une. Résultat : je ne suis jamais excellent en rien, au mieux à peu près bon en pas mal de choses.
C'est surtout dans la vie professionnelle et sentimentale que ce problème se manifeste. Après quelques mois d'apprentissage dans un nouveau job, je m'ennuie et ne rêve que d'une chose : changer! Il arrive parfois que la même chose arrive quand j'ai une copine.
Dans les deux cas (ou trois si on parle également des passions), la conséquence est que je ne suis expert en rien, ne construis rien. Je suis en perpétuel recommencement et perpétuel doute. Je reste le nouveau qui ne gravit pas l'échelle pour les uns, le copain bizarre et instable pour l'autre. Dans les deux cas, parce que nous ne nous sommes pas compris.
Et le pire dans tout ça, c'est que j'adore ce doute et cette instabilité : ce sont mes moteurs pour apprendre toujours plus chaque jour. Car un jour sans rien apprendre, c'est le début de la vieillesse...
Je ne sais pas si je suis clair - ou si certain(e)s ont eu le courage de lire jusqu'ici. En me relisant, mon ton est particulièrement négatif alors que mon état d'esprit ne l'est pas. Bref.
Bonne lecture et ravi de faire partie des vôtres.
teddybear- Messages : 9
Date d'inscription : 22/12/2016
Age : 36
Localisation : Région parisienne
Re: teddybear et zèbre, sans contradiction
Bienvenu Teddybear...
Effectivement, tu devrais trouver ici quelques éléments pour avancer, échanger et cheminer...
Je partage avec toi l'instabilité professionnelle et le manque d'expertise (bien loin des images d'Epinal sur les gens qui pensent comme nous qui pensent que nous sommes des génies dans un domaine soit dans tous, comme des bêtes de foire)... Je ne partage par contre par l'instabilité amoureuse... Quand je suis amoureux, je reste très amoureux, avec un amour inconditionnel qui peut me conduire à m'oublier...
Encore bienvenu,
Effectivement, tu devrais trouver ici quelques éléments pour avancer, échanger et cheminer...
Je partage avec toi l'instabilité professionnelle et le manque d'expertise (bien loin des images d'Epinal sur les gens qui pensent comme nous qui pensent que nous sommes des génies dans un domaine soit dans tous, comme des bêtes de foire)... Je ne partage par contre par l'instabilité amoureuse... Quand je suis amoureux, je reste très amoureux, avec un amour inconditionnel qui peut me conduire à m'oublier...
Encore bienvenu,
Mark Larx- Messages : 223
Date d'inscription : 03/11/2016
Age : 44
Localisation : sud deux sèvres
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