Dites-moi que je rêve ?!
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Dites-moi que je rêve ?!
J'voulais voir ce qu'il y a à la télé ce soir, juste comme ça, et je suis tombé sur cette merveilleuse émission:
http://www.programme-tv.net/programme/autre/r425718-petits-genies-a-la-decouverte-des-enfants-precoces/8814581-petits-genies-a-la-decouverte-des-enfants-precoces/#serie-header
Rassurez-moi, j'suis en train de rêver, c'est pas la sortie au zoo pour renforcer des préjugés déjà encrés à 150% dans l'esprit des randoms citoyens ?!
http://www.programme-tv.net/programme/autre/r425718-petits-genies-a-la-decouverte-des-enfants-precoces/8814581-petits-genies-a-la-decouverte-des-enfants-precoces/#serie-header
Rassurez-moi, j'suis en train de rêver, c'est pas la sortie au zoo pour renforcer des préjugés déjà encrés à 150% dans l'esprit des randoms citoyens ?!
Invité- Invité
Re: Dites-moi que je rêve ?!
Non, tu ne rêves malheureusement pas. A suivre, les femmes à barbe et autres bête de foire...
Mark Larx- Messages : 223
Date d'inscription : 03/11/2016
Age : 44
Localisation : sud deux sèvres
Re: Dites-moi que je rêve ?!
http://www.allodocteurs.fr/bien-etre-psycho/etre-tres-intelligent-ne-predispose-pas-a-des-troubles-psychologiques_21171.html#xtor=EPR-1000002224
[list=filDariane]
[*] Bien-être - Psycho
[/list]
Être très intelligent ne prédispose pas à des troubles psychologiques
TRIBUNE – Selon une idée reçue, les personnes dotées d'une intelligence élevée tendraient à développer plus de troubles psychologiques que les autres. Pourtant, les recherches menées pour explorer cette hypothèse réfutent une telle association. Si vous ou l'un de vos enfants possèdez ce que l'on nomme un "haut potentiel intellectuel", ne paniquez pas, ce n’est pas grave !
Par Nicolas Gauvrit et Franck Ramus, chercheurs en sciences cognitives
Rédigé le 23/12/2016
Être très intelligent ne prédispose pas à des troubles psychologiques (© Fotolia / Tyler Olson)
Le mythe d'une "contrepartie au génie"
On désigne comme étant "à haut potentiel intellectuel" (HPI) — ou "surdouées" — les personnes dont l’intelligence, telle que mesurée par un test de quotient intellectuel (le fameux QI), dépasse 130. Elles représentent environ 2,3 % de la population générale.
L’association de la folie et du "génie" est courante dans les œuvres littéraires ou cinématographiques. Dans Un homme d’exception, film qui relate la vie du grand mathématicien John Nash, la schizophrénie dont il était atteint semble indissociable de son intelligence... Pourtant, les faits contrastent beaucoup avec ce stéréotype.
Affiche du film "Un homme d’exception", de Ron Howard (2001)
Les individus HPI, et surtout les enfants, sont tantôt perçus comme des génies à qui aucun problème ne résiste, tantôt… comme des victimes d’un avantage dangereux qui pourrait leur causer des troubles sans fin. Depuis quelques décennies, des associations (par exemple l’AFEP) et des entreprises privées (par exemple COGITO’Z) œuvrent à faire connaître ce qu’elles pensent être des spécificités des enfants HPI afin d’améliorer leur situation et notamment leur prise en charge éducative.
L’image véhiculée par ces différents acteurs, qui s’est peu à peu diffusée par les réseaux sociaux et les médias, est exagérément négative : on envisage les personnes HPI anxieuses, dépressives, prédisposées à l’échec scolaire, à la dyslexie, ou présentant des troubles du spectre autistique. Ces caractéristiques attribuées aux individus HPI contredisent fréquemment les données factuelles, comme nous l’allons voir sur quelques exemples.
Précisons tout de suite une chose importante : nous ne prétendons pas que les HPI ne peuvent pas être dépressifs, anxieux ou dyslexiques. Cela arrive. Simplement, l’association d’un QI supérieur et d’un trouble est probablement fortuite. Il ne faut pas chercher un lien de cause à effet entre les deux.
Les individus "HPI" ne sont pas particulièrement anxieux
Le génial Adrian Monk, héros de la série policière Monk (tout court), est un personnage typique de ce qu’on peut imaginer d’un HPI. Ses idées fusent, il trouve, par des détours inattendus, des solutions à des problèmes coriaces. Mais il est aussi, entre autres troubles évidents, terriblement anxieux.
Dans la série Monk, d'Andy Breckman (2002-2009), le personnage joué par Tony Shalhoub est terriblement anxieux, et souffre de troubles obsessionnels compulsifs (TOC).
Est-il possible que cette association soit générale ? Qu’une intelligence supérieure cause l’anxiété ? Cette hypothèse est en tout cas savamment entretenue par divers médias. L’idée n’est pas absurde a priori, car on peut imaginer des mécanismes qui pourraient expliquer un tel phénomène. Mais avant d’échafauder des théories sur un lien hypothétique, mieux vaut se préoccuper de savoir s’il existe.
Nous avons dénombré 14 études scientifiques effectuées dans différents pays (France, USA, Israël, Lettonie, Canada, Pologne) dont aucune n’aboutit à la conclusion que les HPI sont plus anxieux que les autres en général. Mieux : les études les plus rigoureuses et portant sur les plus grands échantillons donnent les résultats les plus encourageants, en associant au contraire un QI supérieur à une moins grande anxiété en moyenne. Ces études ont fait l’objet d’au moins deux méta-analyses qui confirment ce résultat : rien ne suggère que le haut potentiel s’accompagne, en moyenne, d’une plus grande anxiété. [1]
Les personnes avec autisme ont rarement un haut potentiel intellectuel
Le stéréotype du génie autiste et surdoué a inspiré plusieurs auteurs et réalisateurs. On pense par exemple au film Rain Man, qui conte l’histoire de Raymond (incarné par Dustin Hoffman), un autiste génial capable de prouesses intellectuelles. De telles personnes existent en effet : haut potentiel et autisme ne sont pas incompatibles.
Affiche du film "Rain Man", de Barry Levinson (1988)
Pour autant, l’autisme s’accompagne plus souvent d’un retard mental que d’un QI très élevé. Les cas de personnes à la fois HPI et autistes sont rares, et étudiés à part dans la catégorie des individus "doublement exceptionnels", qui présentent un trouble tout en étant HPI.
Une des sources possible de la fable d’un lien entre autisme et HPI pourrait être que par certains traits de caractère — comme par exemple une propension à avoir des centres d’intérêts décalés —, les HPI peuvent quelquefois évoquer des manifestations autistiques. Des chercheurs s’inquiètent d’ailleurs d’un risque d’erreur de diagnostic qu’ils jugent important à cause de telles similitudes. [2]
Les HPI ne souffrent pas spécialement de dyslexie
Même si cette idée est sans doute un peu moins vive que celles associant HPI et autisme ou anxiété, on peut lire ici ou là qu’un QI élevé serait souvent associé à la dyslexie, un trouble spécifique des apprentissages touchant la lecture. En réalité, le QI est lié positivement aux capacités de lecture, si bien que les personnes ayant les plus haut QI sont aussi celles, en moyenne, qui ont le moins de difficultés en lecture. Un apprentissage précoce de la lecture est d’ailleurs un signe évoquant le haut potentiel intellectuel.
On pourrait sans doute en déduire que les HPI sont au contraire particulièrement peu nombreux à souffrir de dyslexie. Ce n’est pas tout à fait le cas. Une personne est dite dyslexique si elle présente des difficultés en lecture qui ne peuvent pas s’expliquer par un QI trop faible. Autrement dit, une personne ayant un QI et des capacités en lecture faibles ne sera pas considérée comme dyslexique. On interprétera alors ses difficultés comme l’effet d’un déficit plus général détecté par le QI. Une conséquence de cette définition est que, si les HPI ont un meilleur niveau de lecture que les autres en moyenne, ils sont à peu près autant concernés par la dyslexie… mais pas plus ! [3]
Pourquoi de tels mythes ?
Ce que nous avons évoqué ici sur trois exemples est encore vrai pour d’autres. Les HPI sont, par exemple, rarement en échec scolaire, contrairement à un poncif victimaire qu’aucune preuve ne semble pouvoir arrêter. Ils ne semblent pas non plus particulièrement frappés de troubles de l’attention ; en revanche, ils peuvent donner l’impression d’en souffrir, ce qui conduit sans doute à des erreurs de diagnostic.
Les légendes noires circulant sur les HPI sont délétères, car elles font croire à tort aux personnes HPI souffrant par ailleurs d’un trouble que leur problème est, en quelque sorte, un effet secondaire de l’intelligence et qu’on ne peut toucher l’un sans l’autre.
Une des raisons de la persistance de ces mythes est que des spécialistes de terrain, qui n’ont pas le recul que donne l’épidémiologie, ont cru les observer. Ces praticiens ont hélas accès à un échantillon fortement biaisé. Les HPI qui ne souffrent pas de troubles particuliers ne consultent que peu, sont rarement repérés et pour la plupart ne connaissent pas leur QI. Pour cette raison, les cliniciens voient défiler essentiellement des HPI souffrant de divers troubles, leur donnant l’impression fausse d’un lien. Lorsqu’on prend du recul et qu’on cherche un échantillon représentatif de l’ensemble des HPI, le tableau est tout à fait différent et bien plus réjouissant pour les personnes concernées.
Nicolas Gauvrit
Chercheur en sciences cognitives
Laboratoire CHArt (École Pratique des Hautes Études)
auteur de l'ouvrage Les surdoués ordinaires (PUF)
Franck Ramus
Directeur de Recherches
Département d’Études Cognitives, École Normale Supérieure
Notes et références
[1] Concernant la partie : Les individus "HPI" ne sont pas particulièrement anxieux
- Emotional, behavioral and social difficulties among high-IQ children during the preschool period: Results of the EDEN mother - child cohort. H. Peyre et al. Personality and Individual Differences, 2016. doi:10.1016/j.paid.2016.02.0140191-8869
- Mental Disorders Among Gifted and Nongifted Youth: A Selected Review of the Epidemiologic Literature. L.T. Martin et al. Gifted Child Quarterly, janv. 2010. doi: 10.1177/0016986209352684
- Les enfants intellectuellement précoces sont-ils particulièrement anxieux ? par Nicolas Gauvrit, sur le blog Raison et psychologie (Pour la science)
[2] Concernant la partie : Les personnes avec autisme ont rarement un haut potentiel intellectuel
- High “intelligence,” low “IQ”? Speed of processing and measured IQ in children with autism. K. Scheuffgen et al. Development and Psychopathology, 2000.
- IQ in children with autism spectrum disorders: data from the Special Needs and Autism Project (SNAP). T. Charman et al. Psychological Medicine, 2016.
[3] Concernant la partie : Les HPI ne souffrent pas spécialement de dyslexie
- The Relationship Between Reading and Intelligence in Primary School Aged Children: Implications for Definitional Models of Dyslexia. S. M. Cotton & S.G. Crewther. Open Education Journal, 2009
- Identification and Assessment of Gifted Students With Learning Disabilities. L.M. Ruban & S.M. Reis. Theory into Practice
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Adrien ? Monk ? Adrien monk ? c'est toi ? Et sinon toi qui l'a vu cette émission ? ils ont dit quoi ? parce que jusqu'à présent tous les doués que j'ai lu sur le net qui en parlent me donnent l'impression d'être allée au zoo Faîtes des films, des émissions, des bouquins, on vous attend depuis longtemps Si quelqu'un n'avait pas eu la brillante idée de créer ce forum alors entre deux mondes, je n'aurai jamais rien su... ça me trouble beaucoup.
Re: Dites-moi que je rêve ?!
Hum, nice pull.
Franchement, contrairement à pas mal de monde ici, je me fiche pas mal des grandes théories et des liens pouvant être faits entre X et Y spécificités.
Et, si tu me connaissais un peu (no offense, j'le dis juste), tu saurais que je déteste les généralités.
Ce que tu présentes comme pseudo-preuves irréfutables sont tout autant réfutables que l'idée contraire. On peut contrer des généralités par d'autres généralités, ça n'avance à rien, c'est stérile.
Je n'ai pas la télévision, autant être clair de suite, et je n'ai donc pas vu l'émission. Juste la bande annonce. Et ça m'a suffit. Suffit à me rappeler les idées encrées dans la tête des gens, où surdoué = génie... génie et puis c'est tout, si tu n'es pas exceptionnel alors tu n'es pas surdoué, ça ne peut pas être autrement.
Et ça, c'est non seulement complètement faux, mais c'est aussi très dangereux. Ça met en danger tous les surdoués qui n'ont de fait pas le droit à l’échec, et ça met en danger tous les surdoués déjà en situation d’échec.
Rien que le nom de l'émission me hérisse le poil: "petits génies à la découverte des enfants précoces". Tu vois en un coup d’œil qu'elle est orientée, et pas dans le bon sens.
Ça par contre tu aurais pu éviter. On est sur internet, tu ne connais pas les gens de ce forum tout comme les gens de ce forum ne te connaissent pas. Un peu de distance et de retenue ça serait pas mal à mon humble avis.
Franchement, contrairement à pas mal de monde ici, je me fiche pas mal des grandes théories et des liens pouvant être faits entre X et Y spécificités.
Et, si tu me connaissais un peu (no offense, j'le dis juste), tu saurais que je déteste les généralités.
Ce que tu présentes comme pseudo-preuves irréfutables sont tout autant réfutables que l'idée contraire. On peut contrer des généralités par d'autres généralités, ça n'avance à rien, c'est stérile.
Je n'ai pas la télévision, autant être clair de suite, et je n'ai donc pas vu l'émission. Juste la bande annonce. Et ça m'a suffit. Suffit à me rappeler les idées encrées dans la tête des gens, où surdoué = génie... génie et puis c'est tout, si tu n'es pas exceptionnel alors tu n'es pas surdoué, ça ne peut pas être autrement.
Et ça, c'est non seulement complètement faux, mais c'est aussi très dangereux. Ça met en danger tous les surdoués qui n'ont de fait pas le droit à l’échec, et ça met en danger tous les surdoués déjà en situation d’échec.
Rien que le nom de l'émission me hérisse le poil: "petits génies à la découverte des enfants précoces". Tu vois en un coup d’œil qu'elle est orientée, et pas dans le bon sens.
Faîtes des films, des émissions, des bouquins, on vous attend depuis longtemps
Ça par contre tu aurais pu éviter. On est sur internet, tu ne connais pas les gens de ce forum tout comme les gens de ce forum ne te connaissent pas. Un peu de distance et de retenue ça serait pas mal à mon humble avis.
Invité- Invité
Re: Dites-moi que je rêve ?!
Je trouve l'idée de montrer le sens commun des surdoués assez "bonne" d'un côté et comme tu l'envisages aussi dévastatrice, pour tous ceux qui ne réussissent pas de façon excellente malgré leur don.Adrien a écrit:Hum, nice pull.
Franchement, contrairement à pas mal de monde ici, je me fiche pas mal des grandes théories et des liens pouvant être faits entre X et Y spécificités.
Et, si tu me connaissais un peu (no offense, j'le dis juste), tu saurais que je déteste les généralités.
Ce que tu présentes comme pseudo-preuves irréfutables sont tout autant réfutables que l'idée contraire. On peut contrer des généralités par d'autres généralités, ça n'avance à rien, c'est stérile.
Je n'ai pas la télévision, autant être clair de suite, et je n'ai donc pas vu l'émission. Juste la bande annonce. Et ça m'a suffit. Suffit à me rappeler les idées encrées dans la tête des gens, où surdoué = génie... génie et puis c'est tout, si tu n'es pas exceptionnel alors tu n'es pas surdoué, ça ne peut pas être autrement.
Et ça, c'est non seulement complètement faux, mais c'est aussi très dangereux. Ça met en danger tous les surdoués qui n'ont de fait pas le droit à l’échec, et ça met en danger tous les surdoués déjà en situation d’échec.
Rien que le nom de l'émission me hérisse le poil: "petits génies à la découverte des enfants précoces". Tu vois en un coup d’œil qu'elle est orientée, et pas dans le bon sens.Faîtes des films, des émissions, des bouquins, on vous attend depuis longtemps
Ça par contre tu aurais pu éviter. On est sur internet, tu ne connais pas les gens de ce forum tout comme les gens de ce forum ne te connaissent pas. Un peu de distance et de retenue ça serait pas mal à mon humble avis.
J'ai un exemple tout à fait parlant de mon côté, non pas que je sois surdoué, au contraire je m'estime bêtement lambda et rien de plus. Pour en revenir au sujet, j'ai été exposé à ce même phénomène, pour aussi une particularité, une pathologie qui fait peur, la schizophrénie et j'aurais dû apporter grâce à certains dons, un certain équilibrage vis à vis du profil d'une schizophrénie inconnue (faite de gens perdus et qui souffrent souvent de la maladie d'une part et de leur image donnée au public), considéré dangereux surtout, il suffisait à cette époque, d'allumer sa TV pour voir le matraquage médiatique et quelques faits divers bien entendu causé par des schizos en décompensation (la peur fait vendre).
Donc des crimes "horribles", j'aurai dû faire l'effort d'être médiatisé pour faire comprendre la schizophrénie afin d'améliorer le regard populaire sur ce pathos si mystérieux et incompréhensible.
Aussi est-ce positif d'un côté, d'amener à la lumière ce qui est dans l'ombre.
De ce récit un peu rocambolesque, j'ai eu la même réaction que toi en refusant en bloc, cet amalgame, le trouvant injuste, sachant justement les différences qui les composent.
Et bien si j'avais été moins "pointilleux" j'aurais surement accepté certains compromis, afin de me rendre un peu utile, je pense avoir fait une erreur.
introduire une image plus "complète" des surdoués apportera du bien autant que du mal et une certaine reconnaissance populaire très intéressante, c'est comme une ouverture d'esprit
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
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