la signification des dialogues intérieurs.

Bonjour a tous,

Cela fait seulement quelques mois que je m'intéresse au sujet,et je me pose quelques questions concernant votre fonctionnement.

Êtes-vous si différents des personnes lambdas,comment çela se passe quand vous réfléchissez?

La question que je me pose le plus est la suivante...avez-vous des dialogues intérieurs.
Quand je parle de dialogues,je veux dire des vraies conversations avec un ou même plusieurs interlocuteurs,cela peut être aussi suivre une conversation avec des gens qui parlent de vous,tout ça à l 'intérieur de votre tête.

J'ai osé poser cette questions à 3 personnes,2 normales et une très certainement haut potentiel,les 2 premières m'ont répondu non,et la troisième (la hp,donc)oui.

Je me demande alors,si c'est spécifique à vous, les surdoués,ou si cela peut arriver par exemple à quelqu'un de solitaire,qui a très peu de contact avec les autres,çela serait à ce moment là une façon de pouvoir s'exprime sans risque d'être jugé.

Merci de vos réponses...

Dialogue intérieur : oui, mais pas avec plusieurs interlocuteurs, j'ai déjà assez de difficultés à me mettre d'accord moi-même.

Spoiler:

Oui moi j'ai des dialogues intérieurs, chaque fois que je réfléchis à une situation relationnelle dans laquelle je suis impliqué de près ou de loin (accord, désaccord, conflit, incompréhension, communication, organisation, collaboration etc.). C'est un peu comme un film, souvent un dialogue entre deux personnes dont je suis l'une des deux, et ça me permet de construire et de comprendre facilement mon avis sur la question (= sans devoir attendre de discuter vraiment avec la personne). ça part d'une sorte de curiosité qui me prend aux tripes, une envie de comprendre, et aussi probablement de voir les choses tourner d'une manière qui me convienne. Du coup après c'est aussi beaucoup plus facile d'exprimer mon avis sur la question, tout est déjà clair dans mon esprit.

Par contre quand je réfléchis à quelque chose de fonctionnel c'est très différent, j'imagine des éléments dans l'espace, leurs interactions, les mouvements (un peu comme une illustration animée), et souvent je trace ça sur papier quand ça devient trop compliqué pour tenir en tête.

Aucune idée si beaucoup de gens fonctionnent comme ça aussi, ni si c'est représentatif des HP ou autres... Mais pour info j'ai passé le wais 3 et je rentre visiblement dans la catégorie hp (résultats disparates, assez élevés dans les tests géométriques et numériques mais plutôt moyens dans les tests verbaux et de connaissances générales, 135 de qi total)

Je me parle consrament à moi même. C'est d'un ennui. ...

Auquel de nous parles-tu?... . On (ne) s'entend (pas) très bien et donc en général on ne parle pas trop. Certains sont même des inconnus.
Sinon c'est quand je m'ennuie ou "crise", autrement dans l'action on a pas le temps ni l'utilité.
Un psychologue m'a dit que c'était normal de décompenser schizophréniquement de temps à autres. Sinon j'évite en général, déjà que j'ai du mal à atteindre les gens (et réciproquement), si on commence à rester entre nous : je suis dedans.    Enfin c'est marrant ta question car un dialogue ne se fait pas seul, donc il y aurait la question sous-jacente de multiples personnalités.
Le psychologue C.G. Jung est un spécialiste de ce genre de choses, il a produit des textes où il à crée des dialogues entre diverses figures mythiques, qu'il s'approprie.
J'ai lu aussi "le joueur d'échecs" de Stefan Zweig à ce propos, (c'est un dialogue intérieur, entre deux joueurs d'échecs), mais inquiétant quand on connait la fin du pauvre homme et la temporalité de l'écriture du roman.
Il m'a toujours semblé aussi intéressant la manière dont les auteurs arrivent à faire exister une foule de personnages avec des "psychologies différentes", c'est là d'ailleurs un gage de qualité de l'oeuvre pour moi.

J'ai du mal à simuler un autre que moi, une sorte de bot, sinon,(comme Potiron), je ne sais pas le "limiter" et retombe sur mes pattes (ou une extrémité de ma personnalité en étoile), si je peux m'exprimer ainsi.

Je parle de vous,quand je dis vous c'est que vous me faites penser à une sorte de groupe très soudés qui auraient (peut-être)tendance à rejeter ceux dont vous pensez qu'ils ne sont pas comme vous.
Même si je sait que vous ne me connaisez-pas, que vous ne me voyez pas,ni même ne m'entendé,cela me fais presque rougir derrière mon pc,d'oser imaginer faire partie des cerveaux droits

@Marieba : ZC n'est certainement pas un groupe soudé. Même si j'ai parfois du mal à gérer émotionnellement les nombreuses frictions entre des personnalités très opposés qu'on trouve ici, je me dit que c'est au final ces différences qui conduisent aux réflexions les plus intéressantes

Pour Marieba. Quant à mon message précédent . Mea Culpa : j'ai fait une "blague" très second degré dans mon premier paragraphe. Dans mon message plus haut, dans le premier paragraphe, je voulais sous-entendre avec ma première phrase : "auquel des personnages de ma personne t'adresses-tu?" Mais c'était assez obscur, je le consens. J'ai mis comme sujet ensuite, un pronom indefini, le "on", pour faire référence implicitement a cette "galerie de personnages internes". Puis sur le reste du message après ce paragraphe, j'ai poursuivi et repris de manière normale.
P.s:Marieba, mon cerveau n'est surement pas trop droit, il est même un peu tordu peut-être, . Sinon, j'ose me considèrer presque comme caricatural de la personnalité "zèbre", (orgueil?), au lu de Jeannne Siaud-Facchin,et de son livre "Trop intelligent pour être heureux", une fois la distance du texte et du style gommée, et honni soit qui mal y pense, donc discutons ensemble ou que mes semblables le fassent si tu le désire. C'est l'annoncement de la fin pour les minorités qui discriminent.

Rohff, in \"Le Même Quartier" a écrit:J'aime bien les gens simples et humbles qui savent communiquer sympathiquement.

@1001
Effectivement,je n'ai pas tilté sur ce ce dont tu parlais,cela doit être trop complexe pour moi.

En ce qui concerne la façon dont je vous vois sur le forum,je ne peux pas vous imaginez chacun en train d'écrire derrière votre ordi.
Quand j'arrive sur une conversation,j'ai l'impression que vous êtes un groupe d'amis assis autour d'une table ,en train de converser et de rigoler,et moi je n'ose pas venir à votre table,ni m'immiscer dans votre conversation,den'y être à ma place(c'est pour cela que je ne donne pas encore mon avis,et que je préfère lancer de nouveaux sujets).

Je vous imagine chacuns,je vous attribué une voix,un physique,je ne regarde jamais vos avatars...

Désolée,je me suis un peu éloignée du sujet initial,mais c'est difficile pour moi de voir les choses d'une manière claire et nette,
Pour une chose simple,je dois toujours prendre d'autres chemins.

Tu doutes de ta légitimité à être sur ce forum. Ça rassure pas, mais c'est un grand classique.
C'est la raison pour laquelle un certain nombre d'entre nous continuons à faire des blagues à 2 balles malgré notre grande intelligence pour ne pas effrayer les plus nouveaux qui n'ont pas tout lu Lamartine (à la plage).  

Pour les certitudes, tu vas voir un psy. Zèbre ou pas, le parcours est le même : se connaître, s'accepter, progresser...

je me souviens dans ma jeunesse que un psy me demande entendez vous des voies, il ma falue 2s de réflection intérieur:
"je me parle à moi même rien à voir avec une autre voie. je vais même pas lui dir que je me parle à moi même.par précaution ferme la,mais pourquoi il me pose cette question j ai l'image d un gas complètement l'ouest qui parle à quelqu'un d invisibles. zen te pas comme sa woo engoise pas".Non je n entend pas des voie.

Je ne sais pas si on est différent des autres ou pas, aucune idée. En ce qui me concerne, depuis petite je rêve beaucoup, j'imagine des histoires, des contes, et je me parle souvent. Je pense que je garde ça de mon enfance, mais maintenant ça a un peu évolué. Disant que petite, je vivais les hisotoires, c'est -à- dire je jouais seule ou avec les autres enfants, les histoires que j'inventais. A partir de la 5ème j'ai commencé à écrire des contes et à dessiner ou illustrer mes contes.Ensuite,  j'ai commencé à lire et à écrire des romans, des livres.... Après, je m'écoute beaucoup, ma voix intérieure, depuis le matin jusqu'au soir. Je peux aussi visualiser des dialogues avec des autres personnnes, je continue la suite d'un dialogue ou je refais des dialogues, je me rememore des scènes réelles ou inventées… etc Je peux aussi me rappeler de mon vécu, à partir de quelque chose du présent, je vois des scènes du passé, ou si je vois quelqu'un que je connais, je la vois tel qu'elle était enfant, par exemple… J'ai des flash, et une mémoire très visuelle, voilà, qui m'accompagne tout au long de ma journée et de la nuit. Je rêve la nuit souvent, et je me rappelle très bien de mes rêves. En moyenne je fais 2/ 3 rêves par nuit et même lorsque je fais une sieste, je rêve.
À vrai dire, je rêve tout le temps, tout le temps… Ups...

Bonjour,

Intéressant comme sujet. Tout le monde ne se parle pas à soi-même C'est tellement intégré en moi que je n'ai même jamais envisagé que ce ne soit pas normal!
Je fais ça vraiment constamment. J'imagine des conversations avec des gens que je connais ou en fait, quand j'y réfléchis, je ne les connais pas toujours. La personne change en fonction du sujet de la "discussion". Ce qui est drôle est que j'ai des conversations avec moi-même mais dans 3 langues différentes, dépendant de mon interlocuteur imaginaire ou du sujet de la conversation. Ce qui est vraiment frustrant c'est quand je ne trouve pas le bon mot dans la langue  C'est une manière en fait de structurer mes pensées.
Whao ... quand je me relis je me rends compte que ça sonne vraiment bizarre 

Il y a une sacrée nuance entre SE parler à soi-même (ça s'appelle tout bêpetement penser) et parler avec DEUX TROIS VOIX dans sa tête !

Autant le premier a des chances de faire des progrès dans sa vie intérieure, autant l'autre a des chances d'en faire à l'asile...

Bon, je ne suis pas sure que les autres ont vraiment des voix différentes, bien donc, l'asile n'est pas pour tout de suite  . Elles ont juste des langues différentes (je dois dire que je me souviens encore clairement de la première fois où je me suis parler en anglais J'ai cru viré dingue: mais virez cet étranger de ma tête! ) mais je trouve que c'est normal de se parler dans la langue qui va avec le sujet.

Tout à fait Bridge !!!

Oui. Mais ça limite pas mal les possibilités.

Je crois avoir compris pourquoi le créateur de la conversation fait un lien entre conversations intérieures et le fait d'être surdoué. Il faut probablement un bon cerveau pour pouvoir le faire. Donc il est possible que quelqu'un qui ne soit pas surdoué ne pourrait pas faire parler autant de voix grâce à son imagination.

Je sais que la capacité à imaginer est liée à une certaine forme d'intelligence, mais je n'avais pas pensé à compter la taille, en nombre de personne, de la conversation imaginaire qu'on pouvait tenir.

Ça s'appelle la métaconsicience, la conscience se jugeant et se critiquant elle-même.
Puis la critique de la critique...

Pour cela on est contraint d'avoir une certaine culture pour être sûr de penser juste et de ne pas être dans la banale opinion et le passionnel.

Dialogues intérieurs

effet de foule, cacophonie en période d'angoisses.

mais, discussions simultanées relativement harmonieuses en période de paix, comme en ce moment.

Coucou, Bonjour.
Bien que la plus part du temps je penses et réfléchis en images...
J'avoue qu'il m'arrive aussi de pratiquer le dialogue intérieur comme tu le dit.
En 1, c'est que j'ai passé plus des deux tiers de ma vie en zèbre déguisé en loup solitaire.
En 2, selon ce que je fait ; le fait de traiter mes pensées en "dialogue" crée chez moi la "masse mécanique" pour mes créations manuelles. Voilà en espérant que je t'ai rendu service. Amitiés, bises et au plaisir de te lire.

Hello,
Je vous remerçie de vos réponses.

Je tiens à préciser que lors de ces dialogues je n'entend pas les voix,je ne me représente pas non plus la personne avec qui je dialogue d'un point de vue physique...c'est vraiment très difficile a expliquer.

Ces temps-ci ,je converse souvent avec des psys, cela peut être celle de mon fils, où un psy totalement imaginaire...je leur pose des questions pour moi ou mon enfants et ils répondent d'une façon très complexe.
Dans une conversation leurs réponses peuvent très bien aller dans mon sens, et dans une autre conversation similaire ils me diront ce que je n'ai pas envie d'entendre.
Bien sûr, mes dialogues sont également avec mes proches (les psys cela ne dâte pas de très longtemp.

Parfois aussi plusieurs personnes donnent leurs avis sur la mienne.

Je suis contente de ce post car il y a une infime possibilité que je ne sois pas totalement détraquée!

Ça m'arrive aussi très souvent ! J'ai parfois l'impression de "m'entraîner" car je suis tellement gauche avec les autres que j'échafaude des hypothèses de dialogue dans ma tête. Alors je m'imagine, comme Marieba, des dialogues avec mes proches pour essayer de voir comment amener tel ou tel sujet: je teste, j'invente les différentes réponses, ou réactions, je réajuste.... Et bien souvent je me retrouve avec l'impression d'avoir tellement fait le tour que j'ai finalement rien à en dire !
Le reste du temps, quand je suis dans des pensées sans rapport à l'autre ou avec un sujet que j'aurai envie d'aborder avec l'autre, mais plutôt d'ordre général, alors je pense plus par i-tems, mais là je bats en retraite, c'est bien trop compliqué à expliquer ! xD

Idem, c'est constant!
Je n'ai jamais le cerveau inactif.
Que ce soit des dialogues avec d'autres, des dialogues avec moi-même, ou juste des phrases que je récite comme pour les apprendre par coeur, en préparation de ce que je pourrais dire.
C'est très fatiguant d'ailleurs, et ça doit expliquer en partie ma fatigue perpétuelle.