retour de rayures après années de camouflage profond

J

chassez le naturel...
le principal est que tu te retrouves toi-même. après, faut pas se leurrer, il y a des chances que ça passe par une explosion de (certains pans de) ta vie actuelle, ça a été le cas pour de nombreuses personnes ici (séparations, réorientations professionnelles complètes etc) mais je suis sûre que tout se passera bien pr toi! (te le souhaite en tt cas)

j'

ben pas moi en tt cas...l'époque où j'avais un comportement qui se rapprochait le plus de la normale (mm si gt pas normale du tt qd mm), à savoir où je bridais (inconsciemment) au max mon espièglerie et ma créativité, où j'essayais désespérément de guérir ma folie, c quand gt en dépression profonde, sous neuroleptiques et tout. éteinte.

Circé: oui j'ai connu ça , toute ma vie: J'ai été diagnostiqué jeune, mais je ne l'ai appris qu'à 30 ans (mes parents n'ont pas su quoi faire de ce diagnostique).... J'ai toujours eu tout ce temps l'impression de "flirter" avec la folie, d'avoir quelque chose de puissant, incontrôlable au fond de moi, et qu'un jour cela allait me submerger, que je ne serai plus capable de le maintenir et que j'allais sombrer dans la folie...... Je me suis régulé toutes ces années par peur de sombrer.....
Ma femme après avoir appris de mes parents le résultat des tests, a mis huit ans a faire germer cette idée... C'est à la lecture du livre de Jeanne Siaud-Facchin que j'ai enfin compris, avec beaucoup de douleur.......
Ta "vie d'avant" et la nouvelle ne sont pas forcément incompatibles... Il va falloir réinventer ta vie... Ca n'est pas simple, je l'avoue, partir sur de nouvelles bases....... Cela remet plein de choses en perspectives..... En même temps, essaye d'oublie "le temps de la normal"..... Essaye juste d'être toi, c'est déjà bien......

Oui j'ai été un zombi, un fantôme, un ersatz de moi....
Je me suis automutilé psychologiquement, intellectuellement, chassant toute forme de savoir intuitif, ressentis etc... et ce durant plusieurs périodes entrecoupées de quelques éclaircies de zébritude.

adolescence renfermée dans mon imaginaire (livres, jeux de rôles etc...)
études à la fac : morne plaine, ennui
début de ma vie professionnelle : éclaircie pour ma vie perso à ce moment là : je créais ma vie puis retombée dans la zombification (c'est vrai que l'armée ne se prête pas forcément à la personnalisation et la différence )
vie de couple dans laquelle j'ai sombré dans la normose petit à petit pour ne plus "déranger" ma femme et mon entourage.

Heureusement pour moi, j'ai sombré dans la dépendance affective et la déprime, cela a tellement affecté mes relations de couple notamment, que ma femme m'a mis au pied du mur : séparation ou travail réel en commençant par l'acceptation que j'avais un sérieux problème.

Et pour cause !! mon problème c'était de me renier complètement et d'être persuadé que mes zébrures relevaient de l'anormal à éradiquer.

Bref après un certain travail notamment sur l'acceptation, l'identification et l'utilisation de mes émotions, j'ai pris conscience que je suis un zèbre et j'assume aujourd'hui beaucoup mieux mes divers aspects affectifs, intellectuels, émotifs et spirituels de ma zébritude.
je réapprends à étendre mes ailes....

pour mon couple, j'ai peur d'avoir épuisé la patience de ma femme hélas - je vis aujourd'hui seul dans un chouette appart mais côté affectif c'est loin de ce que je rêve....

Au moins j'ai le champ libre pour continuer de manifester ma zébritude et j'ai rencontré "par hasard" (cette notion n'existe pas dans ma compréhension de l'Univers ) plus de zèbres en 3 mois que durant toute ma vie.
J'ai le droit de penser, agir, croire différemment du reste du monde et le monde ne me lapide pas pour autant (c'était une de mes plus grandes peurs ---> grosse découverte pour moi !!)
Côté dépendance affective, le chantier demeure entier, j'ai le temps, je ne compte pas trépasser avant d'avoir atteint au moins 100 ans

De mes périodes "moldu", je garde plein d'informations précieuses qui me servent presque tous les jours aujourd'hui.
1°) changer prends du temps et chacun va à son rythme
2°) je connais les états d'âme d'une personne souffrant de déprime voire de dépression et je suis à même de les détecter ou de les écouter vraiment
3°) je connais parfaitement les mécanismes de dépendance (que ce soit à un produit ou à un comportement) et là aussi je le ressens chez les autres
4°) j'ai une foi absolue en l'être humain qui possède toutes les ressources dont il a besoin en lui
5°) c'est confortable aussi d'être dans la "normalité", c'est reposant mais pas longtemps et c'est valable pour toutes les différences, pas seulement les zébrures
6°) écouter vraiment qqn c'est se taire, il n'a, la plupart du temps, pas besoin de conseils, toutes les info dont il a besoin sont en lui

Dans ma construction d'HOMME, je suis passé par des étapes de perte de mes zébrures. Je ne sous-estime pas les dégats que je me suis causé par mon auto-mutilation, aujourd'hui je n'ai pas encore retrouvé toute ma mémoire flash, mes savoirs intuitifs (au trivial pursuit quand j'étais plus jeune, la seule question que je me posais c'était pas de savoir si j'allais gagner mais en combien de coups.... - aujourd'hui je ne gagne pas à tous les coups ) etc...
J'ai en revanche développé l'empathie, le "profilage" de mes interlocuteurs.

Alors pour finir, je suis confiant, maintenant que j'ai retrouvé mes zébrures en toute connaissance de cause, je ne serai plus jamais à terre bien longtemps.
Je vous aime tous

Je me reconnais bien dans ce topic. J'ai voulu me sentir intégrée parmi les autres. Je me suis débrouillée pour être le plus conventionnelle. Pour m'adapter à ce que l'on attendait de moi. Evidemment, je me suis sentie très mal pendant très longtemps. Mais ça ne s'est jamais vu. J'ai eu des phases dépressives (à posterio, c'est ce que je me dis), mais j'ai toujours cru que j'allais bien psychologiquement, je n'ai jamais pris conscience que ça n'allait pas. ce qui m'a aidé, ce sont les livres de développement personnel, ceux où l'auteur dit que tout le monde peut arriver à des choses formidables avec de la persévérance et de la méthode.

L'avantage de mon attrait pour la norme (si y en a), c'est qu'à chaque fois que quelqu'un faisait quelque chose de "normal", je me disais que c'était mieux que moi, donc j'imitais. Tiens, les gens "normaux" ne procrastinent pas. Ce que je fais=pas bien. Donc je vais changer (=lecture et application de 5 bouquins là dessus). Tiens les gens normaux pensent en linéraire (ce n'était pas le terme que j'ai employé mais c'était l'idée, même flou), ils n'ont pas 10 idées à la fois quand ils commencent quelque chose, donc ils avancent, et eux ne se perdent pas. Alors, faisons des listes et traitons les choses une par une. Tiens, les gens normaux ne sont pas dérangés quand les choses vont trop lentement, ils ne s'impatientent pas. Je vais m'entraîner à faire de petits exercices de méditation quand je dois attendre. Tiens, les gens sociables ont leurs petites astuces, je vais faire pareil.

Et je suis devenue parfaitement adaptée. Exactement comme il fallait que je sois. Jusqu'à ce que j'en ai marre. Et que j'envoie balader pas mal de choses. Et que je décide de faire ce que moi j'aime. Et de m'accepter (à peu près). Et ça a été encore plus fort quand j'ai découvert mes zébrures. Là, ça a été très fort. Et j'ai décidé d'être davantage moi même. Je suis toujours adaptable, mais quand je veux être pleinement moi même, et pas juste une partie, je le suis. Même si je sais que ça va faire "bizarre". Tant pis, j'assume. Et en fin de compte, tout se passe bien.

Je n'ai plus de honte à passer des heures à lire, à penser, à analyser des choses qui pour les autres n'ont pas d'importance. Et je suis plus créative, moi qui pensait n'être capable que d'imiter, sans avoir d'idées nouvelles.

Et comme pour rattraper le temps de ma longue léthargie, je suis trèèès active, je n'arrête pas. Du genre, je suis devenue incapable de rester 2 heures devant un film sans faire autre chose en même temps.

m

Circé, je comprends tes doutes et tes peurs

moi pour oser faire différemment du bon petit robot, il m'a fallu 2 tremblements de terre :
1°) ultimatum de mon épouse de bouger mon c.. ou le divorce
(pour un dépendant affectif dont le sujet d'"alimentation" est sa femme la séparation est pire que la mort ! )
GROSSE PEUR de tout perdre!! j'ai trouvé un lifecoach spécialisé dans les addictions (au début je ne me croyais que dépendant à l'autosabotage) qui m'a aidé à poser des actes concrets tout simples et à briser ma bulle de protection pour oser aller vers d'autres sources d'affection (amis, sport, groupe des Emotifs Anonymes....), donc au passage j'ai découvert ma vraie nature de zèbre mais sans oser la vivre.

2°) après 1 an de progression plus ou moins difficile mais constante, j'ai rechuté grave avec tous les travers...
Là ma femme a touché le bout de sa patience et a compris que je ne pourrais pas avancer sur ma dep affective tant que je vivrais avec elle.
Il m'a fallu des mois pour accepter cette évidence, un alocolo ne peut pas s'en sortir si une bouteille d'alcool est en permanence posé sur la table!!!
je crains que toutes les dépendances ne passent par un sevrage.

Nous nous sommes séparés pour un break d'un an il y a 4 mois environ.
Et pourtant, nous somme en accord profond sur les choses essentielles (développement personnel, spiritualité, humanisme, professionnel, éducation de notre fiston (un zèbrillon ).....)

J'en ai bavé, j'ai chialé, je tournais en rond et ce n'est pas fini.
J'ai perdu cette sécurité, cette tranquille assurance que le monde est en place que j'y ait ma place et que je ne peux/dois rien y changer, j'ai perdu mes repères, un certain nombre d'idéaux, ma foi en l'avenir, j'ai rien compris à ce qui m'arrivait, j'ai eu peur de couler, j'ai eu peur de ne pas m'en sortir un jour, j'ai peur de perdre ce qui me reste, j'ai peur de connaître la solitude.......
Des peurs j'en ai de quoi remplir un 38 tonnes !!

MAIS J'AI GAGNE !!
- la liberté de penser et d'agir sans rendre des comptes
- le développement progressif de mes qualités de zèbre et au delà celles d'Homme
- de nouveaux amis, les miens, à moi seul, choisis selon mes seuls critères
- la liberté d'envoyer ch.... tous ceux qui m'emm.... avec le "normisme"
- la liberté de vivre plein d'émotions avec toute ma force, je pleure en entendant une chanson ou en regardant une vidéo, je gueule ma colère à l'occasion, je suis intolérant parfois, JE VIS ENFIN
- j'ai gagné de l'espoir pour moi et pour les autres humains

Pour finir, je voudrais te livrer ceci, j'ai enfin compris le sens de ce passage de l'apocalypse de St truc ou machin (je ne sais plus, sans vouloir offenser ceux qui sont plus attachés à la religion catholique ou autre)(Je ne suis pas branché dans les religions mais bien plus dans la spiritualité en dehors des chemins tout tracés) .

Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

Cela me choquait à l'époque car je trouvais que la pondération, la retenue, l'analyse et le recul pris lors de l'examen de toute situation de vie - le contrôle absolu pour être le plus parfait possible était Forcément la seule voie vers le bonheur absolu et le paradis.

Maintenant, je sais qu'il n'en est rien, la VIE, ça bouge, ça fait du bruit, ça dérange, ça agace, c'est chaud, c'est froid, c'est de la tristesse, de la peur, de la joie,c'est surprenant, effrayant, plein de défis (les miens), mes certitudes d'hier ne sont plus, celles de demain pas encore là et alors !!!
Oui j'ai mal quand je pense à ma petite vie bien confortable et sécurisante d'avant, je souffre de ne pas accepter que notre mariage ne nous serve plus à grandir et nous protéger l'un l'autre, j'ai peur de ne pas être un père à la hauteur, de me faire virer de mon boulôt, de ne peut-être jamais plus oser être aimé, de ne pas être un amant, d'avoir échoué dans ce qui pour moi était le centre de mon existence jadis......

ET ALORS !!!! ça fait juste de moi un être humain comme les autres et c'est le plus grand cadeau que je me suis fait

Je t'aime très fort ainsi que tous les autres zèbres qui vivent ces moments de doutes

@Lu

@lumen2012 : très beau témoignage !

@circé : qu'est-ce qui t'empêche de te montrer telle que tu es avec ton mari (peut-être avec tes enfants aussi?), alors que tu y arrives avec d'autres? As-tu peur de perdre son amour? De créer un séisme? Il me semble que c'est ce que tu dois éclaircir avant tout : quelles sont les peurs qui t'empêchent d'être ce que tu voudrais, pour pouvoir les démonter et avancer.

Je pense que l'adaptation en soi n'est pas un problème si on sait ce qu'on fait et pourquoi on le fait, sans se renier intérieurement. Ca le devient quand on fonctionne pour se faire accepter de peur d'être rejeté. Mais le rejet n'est pas une fatalité. Et même si tu fais "semblant" depuis très longtemps, ce sont malgré tout des parties de toi qui existent réellement que tu as dû utiliser pour créer ton personnage.

Moi ce que j'ai appris c'est que c'est par le fait même de me brider que je créais les tensions les plus grandes, avec moi-même mais aussi avec mon entourage proche. J'ai abandonné mes oripeaux par petites touches, d'abord en ne laissant émerger que tout ce qui pouvait paraître excessif mais dans le positif : laisser éclater la joie, l'enthousiasme, l'envie de créer, etc. qui peuvent étonner l'entourage mais pas le blesser.

C'est vrai que c'est difficile de maintenir le couple lorsque l'un des deux "change" radicalement : il faut à l'autre bcp de compréhension et d'ouverture. Mais avec de l'amour et une communication claire et sincère, c'est possible. Le tout c'est de se donner le droit d'être soi.

Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

Ce n'est pas dans les Évangiles, mais dans une lettre aux sept églises de l'Apocalypse.
Mon intervention n'a pas d'intérêt.

c'

Merci Fata

lumen parle de sa dépendance affective... et tu reprends l'image de l'alcoolique, ça veut dire que tu es dans ce genre de schémas avec ton mari?

Si c'est le cas, c'est forcément difficile de lui parler de ce que tu ressens, parce qu'il y a un élément de contrôle des émotions de l'autre dans la dépendance affective. Que se passe-t-il quand tu vis ce que tu es, sans le dire ? A-t-il tendance à vouloir réprimer l'expression vivante de tes émotions ? Est-ce qu'il ramène tout à lui, comme si tu ne pouvais avoir d'existence en-dehors de lui? Genre, si tu es contente : "qu'est-ce qui te rend ausi heureuse ? Tu ne ris jamais autant avec moi" ou quand tu as le cafard "mais quoi, tu n'es pas bien avec moi? Je ne te suffis pas?" (Rmq : je sais de quoi je parle, c'est du vécu )

E

petite ajoute par rapport à ton mentra hypnotique : j'ai cessé d'avoir peur quand je me suis rendu compte que quoi qu'il arrive, rien ne pouvait me tuer (à part la mort bien sûr mais elle a intérêt à s'accrocher si elle veut me prendre ) et que je ne pouvais pas préjuger des événements (en l'occurence, ma mère a passé mon enfance à me dire que mon père, que j'aimais énormément et me protégeait de sa folie à elle, allait mourir et j'ai vécu dans cette crainte de le perdre chaque jour. Puis c'est ma mère qui est morte d'un accident de voiture. Ce choc m'a permis de comprendre que non seulement mes projections étaient fausses quant aux faits que j'imaginais, mais aussi quant à mes ressentis : ce que je craignais ressentir face à la mort n'a eu aucune commune mesure avec la réalité de ce que j'ai vécu...

Et voici le mentra qui m'a aidée à sortir de mes propres peurs, tirée de Dune (Herbert) :

"La litanie contre la peur :

Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur mon chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi."

Les peurs sont souvent inutiles et destructrices, mais elles ont un rôle. Pour moi il ne faut pas lutter contre ou faire mine de les ignorer, mais les laisser glisser sur soi et les prendre pour ce qu'elles sont : un simple signal qui n'a pas valeur d'oracle.

J'ai lu une analyse très intéressante sur la dépendance affective, si tu te sens concernée, je peux te l'envoyer si tu veux ?

m

J

Hi hi, mais Paul est celui qui a peur justement, alors que Leto II...

Bonjour,
Oui le passage par l'automatisme du bon petit soldat me fait écho également : on devient un zombi, on se noit dans le superficiel et tout est mensonge quand tout semble vrai.
Je suis passée par ces étapes : avoir des fréquentations "classiques", porter des lentilles pour cacher ce regard qui me gênait tant, se maquiller beaucoup pour que l'on ne voit plus que ça, travailler dans un milieu ennuyant au possible, étudier sans apprendre...
C'est comme une montée de drogue, quand on redescent ça fait très, très mal. On a des périodes où l'on oublie qui on est, et se le rappeler donne le vertige. Alors on enterre, on enterre, très vite.
Personnellement, je refuse encore les thérapies, mais j'y pense de plus en plus. Quand le masque retombe, l'hypersensibilité est à vif est c'est insupportable : est-ce que ça t'a fait ça, aussi ?
F.

Circé

je suis ravi que tu aies pu ressentir tout l'amour que j'ai placé dans ma dernière phrase, ça doit vouloir dire que ton cas n'est pas désespéré ...

je te propose de visiter ce lien sur la dépendance affective, cela t'éclairera sur ton cas
http://www.prevenirouguerir.com/addictions/dependance-affective-ou-sexuelle.htm

moi j'ai commencé par celui-ci
http://www.prevenirouguerir.com/addictions/autosabotage.htm
et quand j'ai vu mon score j'ai compris que j'avais un réel problème comportemental et j'ai passé le coup de fil qui a changé ma vie

Ce n'est pas de la pub ou quoi que ce soit d'intéressé (je précise au cas où...)

Puisque tu as l'air d'aimer ça

Je T AIME TRES TRES FORT

@

Lumen2012, mon cas n'est pas du tout désespéré, c'est bien aimable de le remarquer, et c'était pas mal ce petit coup de vif au milieu du ptit dej....merci;)

c'était de l'humour Circé

ton cas n'est évidemment pas désespéré car sinon tu ne serais même pas sur ce forum .... hihihi

j'avais bien capté...si, si, puisque je te dis que si......

je te crois maintenant

bonne nouvelle, je commence à retrouver certaines de mes "facilités", une de mes collègue m'a avoué aujourd'hui être soufflée par la vitesse à laquelle j'ai assimilé un courrier juridique.

moi j'ai rien remarqué de spécial, j'ai l'impression d'avoir toujours lu aussi vite mais apparemment ce n'était pas le cas

Lu hier à ce propos :

"Fable du caméléon de bonne volonté" : "on le mit sur un tapis vert, et il devint vert. On le mit sur un tapis rouge, et il devint rouge. On le mit sur un tapis blanc et il devint blanc. Jaune, et il devint jaune. On le plaça alors sur un tapis écossais et le pauvre caméléon éclata.

.

J'ai bien failli réussir à atteindre cet état d' "être comme tout le monde", je me suis plongée dans la normalité et je m'y suis presque noyée. C'est mon corps, étrangement, qui a réagi. Alors que je pensais que mes souffrances s'estomperaient à mesure que je me glissais dans le moule du bien-comme-il-faut, tout mon corps, mes muscles, mes os, sont devenus douloureux.

Ce rapport au corps douloureux je l'ai éprouvé moi aussi... Tentative de normalisation et d'effacement de sa sensibilité, de ses émotions => Corps qui cherche à s'effacer progressivement ou qui réagit violement par des symptômes divers...

Que de temps gâché... Zèbres, soyez vous-mêmes, on a tout à perdre à chercher à être ce qu'on n'est pas, à se transformer en un autre.

YESSSSSS

Sur , pas d'autre moyen de toute façon

pas facile tous les jours de se sentir "l'extra terrestre" de service ceci dit....

depuis qq jours je souffre d'une certaine "solitude" bien plus profonde que d'être vraiment isolé au fin fond d'un coin perdu de Tanzanie Orientale ....

Q

idem, idem................
suis en plein dedans en ce moment, parce-que pas le choix.............

longtemps la tête dans le guidon pour "être normal"( rien que le réécrire
me donne la nausée)

globalement mon processus:

1_anihiler toute emotion(table rase)
2_s'entrainer jusqu'au vertige au vide de sens (type stage commando devant sa glace à soi: ............."etquesstufaitdanslaviiiie?".......)
3_stéréotyper ses réactions(aprés enorme compilation des possibles,un travail de titan quand on y songe...............................?)
4_s'installer une serie de masques et naviguer à vue (on peut s'y perdre)
5_parfois, se créer des défauts pratiques pour installer de la confiance (ca va avec mentir sur des maladresses inexistantes)
6_ s'eteindre (sur le plan créatif et autre, on s'auto mutile, rien qui dépasse! )
7_et prétendre que tout va bien (ça c'est la cerise)

.....j'en oublie


ce, jusqu'à ce que tout groupement de personnes devienne un pur calvaire(c'est crevant, et inutile le meilleurs de toi-même le sait sans l'admettre), puis le corps s'en mèle (s'emmêle)

entre temps on se retrouve coinçé sous forme de loque dans une situation trés inextricable
(marié, un 4/4...par exemple, en effet, hmmmmmoui, je crois te comprendre.....)

je suis à un stade assez similaire( moi c'etait du déni de zebritude)
quelque super pistes de travail qui m'aident vraiment dans ce forum merveilleux
notemment ici

http://wiki.zebras-crossing.org/doku.php?id=articles:dabrowski&#theorie_de_la_desintegration_positive


perso, je prends garde à l'auto-victimisation tout en redécouvrant le droit à l'emotion à l'état sauvage (quelques compensations donc...)je prends aussi mon temps


bon courage à toi, le mot clef je crois c'est la légitimité au bonheur...................................

(ou y a d'la gène.........he oui)