Lui annoncer ma zébritude ou pas?
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-Benoit-
larybenji
6 participants
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Re: Lui annoncer ma zébritude ou pas?
Il vaut mieux lui dire.
Après quand je te lis, je me dis qu'il est un peu con ton mec lol, mais bon si ça te plaît.
Après quand je te lis, je me dis qu'il est un peu con ton mec lol, mais bon si ça te plaît.
larybenji- Messages : 108
Date d'inscription : 12/11/2012
Age : 39
Localisation : Sète
Re: Lui annoncer ma zébritude ou pas?
Salut
Notre entourage n' a pas forcément le temps ni l'envie, mais ton copain, en revanche, a tout intérêt à regarder des articles , des vidéos, des livres, ou des audios, qui parlent
-des zèbres
-des asperger
-de l'hypersensibilité
-[a toi de rajouter une ligne ]
Car si tu lui dit simplement "je suis bizarre parce que je suis zèbre, donc y a une raison, je suis pas anormale" bah ça ne servira a rien.
Les gens sont comme ils sont.
Il est important d'être curieux, d'accorder le bénéfice du doute, et d'être patient.
Si ta relation est trop "compliquée" a cause d'un manque de bonne volonté ou d'ouverture d'esprit : vas creuser plus loin (soi en introspection, soit en changeant de copain, à toi de voir cas extrême évidemment ! )
Pour l'avoir moi même vécu dans les 2 sens (celui qui est incompris, puis celui qui ne comprend pas les autres) :
-Je dirais qu'on a une facheuse tendance à penser à la place des autres, et à prendre des décisions très connes : et ce n'est pas un reproche ! Car c'est un mode de fonctionnement, et pas une mauvaise volonté !
Par exemple quand tu lui dit que tu "voulais jouer seule" :
-C'est très con de sa part d'interpréter ça comme il a envie : tu es devant lui, il suffit qu'il t'écoute. Puisque tu prends le temps de lui expliquer, il a donc la réponse sous le nez. A lui de ne pas être débile , et je pèse mes mots
-De ton côté, regarde en arrière : comment en es-tu arriver à ça :
Tu as pensé qu'il s' ennuierait (au départ c'est gentil, je ne peux pas te le reprocher) mais tu vois bien que toi aussi, tu pense à sa place. Essaie de travailler là dessus : c'est vrai que tu ne pouvais pas deviner qu'il s'emballerait, qu'il ne comprendrait pas. Et pour éviter ça, pourquoi pas être claire , en temps réel : est ce que tu crois que ça se serait bien passé si tu avais juste dit " j'ai pas forcément envie de jouer seule, mais tu vas pas t'ennuyer si tu joue sur ce niveau là ?"
D'ailleurs, quels sont les reproches qu'il ta fait ?
Le problème, dans les couples qui communiquent mal , c'est qu'au lieu de dire les choses en temps réel, on les accumule : un jour, pour un rien, le vase va déborder.
Quand à la situation de la victime : je l'ai expérimenté sans le savoir.
Regarde la situation en face : as tu une attitude de victime ?
Et si oui, ce serait intéressant que tu regarde où tu en es, dans ton équilibre...
Quelle relation entretient tu avec toi même ? As tu une bonne estime de toi ?
Etais tu heureuse avant de le connaitre ?
As tu regardé sur google : la dépendance affective ?
(Je ne sais pas comment tu me lis, mais c'est avec beaucoup de bienveillance, et sans jugement, que je me permets d'apporter ma pierre )
Essaies de regarder déjà sur quoi tu devrais travailler , individuellement, car la vie est justement un exercice d'apprentissage ! Si jamais ton couple casse (pour une raison toute con) , surtout, lâche prise, n'essaie pas de garder le controle.
ça ne pourras que t'enrichir dans ta future relation
Apprends comment tu fonctionne, fais le tour des outils disponibles pour mieux gérer ton passé, et ton mode de fonctionnement (zèbre, hypersensible, ... ) .
Tu as le droit d'avoir des zones d'ombres, des défauts, des petites cachettes dans l'inconscient qui fourmillent et qui refont surface pour te pourrir la vie quand tu ne t'y attends pas .
Je ne cautionne pas l'attitude de ton copain. Il est hostile.
Maintenant, il n'y a pas de "faute", il n'y a pas quelqu'un qui a juste, et l'autre qui a faux.
Vous avez tous les deux vos valises, et si vous ne vous entendez pas là dessus, vous avez le choix entre bosser dessus, ou vous séparer .
Veilles à ce que votre relation, ce bonheur, ne serve pas de camouflage pour te faire oublier tes "problèmes", ou ton "manque d'amour envers toi même" , car c'est assez compliqué, ce genre de relation.
Donc il n'y a pas de faute, pas de culpabilité, mais un sacré travail a faire.
Une bonne relation commence par du respect et de l'écoute. Si ton copain ne veut pas apprendre ces notions , qu'il aille se faire voir
Face à l'incompréhension de ton fonctionnement, tu finiras, avec le temps, par être heureuse, et par effacer tout ce qui a pu te poser problème dans le passer. Car effectivement, si tu as tendance a jouer la victime, ou à utiliser tel élément du passé , comme excuse (passé solitaire, hypersensiblité etc)
Et quand je parle d'être heureuse, je parle de toi, toute seule . Et idem pour lui . Sinon, c'est le syndrome de l'infirmière ! (voir youtube)
Les outils qui m'ont aidé, dans ma vie, dans ma relation avec moi même (si si , c'est important) et dans mes relations avec les autres (gens normaux, boss, copine, etc)
chaines youtube :
-super pépette
-hypersensible et heureux
-une psy a la maison
...
Astuce : télécharger uniquement l'audio , avec un logiciel (" 4k youtube to mp3 ) et comme ça, plutot que de rester planté 2 semaines devant l'ordi, il suffit d'écouter dans la voiture, ou dans le mp3 à la maison...
Bon courage
Notre entourage n' a pas forcément le temps ni l'envie, mais ton copain, en revanche, a tout intérêt à regarder des articles , des vidéos, des livres, ou des audios, qui parlent
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-des asperger
-de l'hypersensibilité
-[a toi de rajouter une ligne ]
Car si tu lui dit simplement "je suis bizarre parce que je suis zèbre, donc y a une raison, je suis pas anormale" bah ça ne servira a rien.
Les gens sont comme ils sont.
Il est important d'être curieux, d'accorder le bénéfice du doute, et d'être patient.
Si ta relation est trop "compliquée" a cause d'un manque de bonne volonté ou d'ouverture d'esprit : vas creuser plus loin (soi en introspection, soit en changeant de copain, à toi de voir cas extrême évidemment ! )
Pour l'avoir moi même vécu dans les 2 sens (celui qui est incompris, puis celui qui ne comprend pas les autres) :
-Je dirais qu'on a une facheuse tendance à penser à la place des autres, et à prendre des décisions très connes : et ce n'est pas un reproche ! Car c'est un mode de fonctionnement, et pas une mauvaise volonté !
Par exemple quand tu lui dit que tu "voulais jouer seule" :
-C'est très con de sa part d'interpréter ça comme il a envie : tu es devant lui, il suffit qu'il t'écoute. Puisque tu prends le temps de lui expliquer, il a donc la réponse sous le nez. A lui de ne pas être débile , et je pèse mes mots
-De ton côté, regarde en arrière : comment en es-tu arriver à ça :
Tu as pensé qu'il s' ennuierait (au départ c'est gentil, je ne peux pas te le reprocher) mais tu vois bien que toi aussi, tu pense à sa place. Essaie de travailler là dessus : c'est vrai que tu ne pouvais pas deviner qu'il s'emballerait, qu'il ne comprendrait pas. Et pour éviter ça, pourquoi pas être claire , en temps réel : est ce que tu crois que ça se serait bien passé si tu avais juste dit " j'ai pas forcément envie de jouer seule, mais tu vas pas t'ennuyer si tu joue sur ce niveau là ?"
D'ailleurs, quels sont les reproches qu'il ta fait ?
Le problème, dans les couples qui communiquent mal , c'est qu'au lieu de dire les choses en temps réel, on les accumule : un jour, pour un rien, le vase va déborder.
Quand à la situation de la victime : je l'ai expérimenté sans le savoir.
Regarde la situation en face : as tu une attitude de victime ?
Et si oui, ce serait intéressant que tu regarde où tu en es, dans ton équilibre...
Quelle relation entretient tu avec toi même ? As tu une bonne estime de toi ?
Etais tu heureuse avant de le connaitre ?
As tu regardé sur google : la dépendance affective ?
(Je ne sais pas comment tu me lis, mais c'est avec beaucoup de bienveillance, et sans jugement, que je me permets d'apporter ma pierre )
Essaies de regarder déjà sur quoi tu devrais travailler , individuellement, car la vie est justement un exercice d'apprentissage ! Si jamais ton couple casse (pour une raison toute con) , surtout, lâche prise, n'essaie pas de garder le controle.
ça ne pourras que t'enrichir dans ta future relation
Apprends comment tu fonctionne, fais le tour des outils disponibles pour mieux gérer ton passé, et ton mode de fonctionnement (zèbre, hypersensible, ... ) .
Tu as le droit d'avoir des zones d'ombres, des défauts, des petites cachettes dans l'inconscient qui fourmillent et qui refont surface pour te pourrir la vie quand tu ne t'y attends pas .
Je ne cautionne pas l'attitude de ton copain. Il est hostile.
Maintenant, il n'y a pas de "faute", il n'y a pas quelqu'un qui a juste, et l'autre qui a faux.
Vous avez tous les deux vos valises, et si vous ne vous entendez pas là dessus, vous avez le choix entre bosser dessus, ou vous séparer .
Veilles à ce que votre relation, ce bonheur, ne serve pas de camouflage pour te faire oublier tes "problèmes", ou ton "manque d'amour envers toi même" , car c'est assez compliqué, ce genre de relation.
Donc il n'y a pas de faute, pas de culpabilité, mais un sacré travail a faire.
Une bonne relation commence par du respect et de l'écoute. Si ton copain ne veut pas apprendre ces notions , qu'il aille se faire voir
Face à l'incompréhension de ton fonctionnement, tu finiras, avec le temps, par être heureuse, et par effacer tout ce qui a pu te poser problème dans le passer. Car effectivement, si tu as tendance a jouer la victime, ou à utiliser tel élément du passé , comme excuse (passé solitaire, hypersensiblité etc)
Et quand je parle d'être heureuse, je parle de toi, toute seule . Et idem pour lui . Sinon, c'est le syndrome de l'infirmière ! (voir youtube)
Les outils qui m'ont aidé, dans ma vie, dans ma relation avec moi même (si si , c'est important) et dans mes relations avec les autres (gens normaux, boss, copine, etc)
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-super pépette
-hypersensible et heureux
-une psy a la maison
...
Astuce : télécharger uniquement l'audio , avec un logiciel (" 4k youtube to mp3 ) et comme ça, plutot que de rester planté 2 semaines devant l'ordi, il suffit d'écouter dans la voiture, ou dans le mp3 à la maison...
Bon courage
Dernière édition par doc-pisto-colle le Lun 13 Fév 2017 - 19:27, édité 2 fois
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Lui annoncer ma zébritude ou pas?
deja a defaut de lui dire pour ta douance dit lui que tu es hypersensible (penser au bien etre des autres, s inquieter pour eux, surreagir, etc., etc.,) 20% de la population a cette particularite s il a besoin de se renseigner sur internet ca se trouve tres bien. en plus ca peut expliquer certains ratages que tu as eut avec les autres.
pour la douance a faire attention s il peut accepter ou non cette particularite. perso je l ai fait avec mes proches et je le regrette vraiment maintenant. avant de le faire demande lui innocemment ce qu il pense des surdoues histoire d etre fixee. enfin bref a toi de voir bonne chance et bienvenue ici.
pour la douance a faire attention s il peut accepter ou non cette particularite. perso je l ai fait avec mes proches et je le regrette vraiment maintenant. avant de le faire demande lui innocemment ce qu il pense des surdoues histoire d etre fixee. enfin bref a toi de voir bonne chance et bienvenue ici.
Dernière édition par boule-d-ombre le Lun 13 Fév 2017 - 19:14, édité 1 fois (Raison : ajouts divers)
boule-d-ombre- Messages : 1488
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Lui annoncer ma zébritude ou pas?
Ouaip, l'idée c'est de se méfier des préjugés : puisque "surdoué" est un terme incompris et rejeté, alors tu peux toujours te planquer derrière une autre étiquette qui te sera mieux comprise :fais valoir ton hypersensibilité !
Sinon, avec mes proches, j'ai fait le contraire : vu que j'ai une bonne estime de moi, et que je n'ai aucun préjugé, j'ai fait valoir une fausse étiquette : je leur dis que je suis autiste.
J'ai une vie normale et heureuse, donc je ne peux pas m'en servir comme prétexte pour jouer ma victime.
En revanche , si j'ai des réactions bizarres (être dans la lune, ne pas comprendre le 2nd degré etc) au moins les gens arrêtent de me couvrir de repproche : les gens qui m'aiment moyennement se disent "ok il est handicapé, je vais lui foutre la paix" (sinon ça se termine en "espèce de boulet, qu'est ce que tu fous ? ) Et pour ma famille qui m'aime bien, "autiste" attise la curiosité et ouvre le dialogue " ah bon, t'es autiste ? Pourtant t'as l'air normal" . Et là je peux remettre du charbon en expliquant comme je fonctionne. Alors que si je dis que je suis surdoué. Game over : même s'ils savent que je me la pète pas, bah ils cherchent pas à comprendre .
L'idée, c'est pas de lui dire "je suis hypersensible, c'est à cause de ça que j'ai réagit comme ça".
L'idée, c'est qu'il se documente, qu'il regarde un article sur l'hypersensibilité, et qu'à chaque ligne il fasse "mais chérie, c'est tout toi ça ! "
Après, qu'il accepte ou pas, c'est une autre affaire. Au moins , il saura, et il aura compris. (Savoir sans comprendre est beaucoup plus destructeur qu'on ne l'imagine !!! ).
Sinon, avec mes proches, j'ai fait le contraire : vu que j'ai une bonne estime de moi, et que je n'ai aucun préjugé, j'ai fait valoir une fausse étiquette : je leur dis que je suis autiste.
J'ai une vie normale et heureuse, donc je ne peux pas m'en servir comme prétexte pour jouer ma victime.
En revanche , si j'ai des réactions bizarres (être dans la lune, ne pas comprendre le 2nd degré etc) au moins les gens arrêtent de me couvrir de repproche : les gens qui m'aiment moyennement se disent "ok il est handicapé, je vais lui foutre la paix" (sinon ça se termine en "espèce de boulet, qu'est ce que tu fous ? ) Et pour ma famille qui m'aime bien, "autiste" attise la curiosité et ouvre le dialogue " ah bon, t'es autiste ? Pourtant t'as l'air normal" . Et là je peux remettre du charbon en expliquant comme je fonctionne. Alors que si je dis que je suis surdoué. Game over : même s'ils savent que je me la pète pas, bah ils cherchent pas à comprendre .
L'idée, c'est pas de lui dire "je suis hypersensible, c'est à cause de ça que j'ai réagit comme ça".
L'idée, c'est qu'il se documente, qu'il regarde un article sur l'hypersensibilité, et qu'à chaque ligne il fasse "mais chérie, c'est tout toi ça ! "
Après, qu'il accepte ou pas, c'est une autre affaire. Au moins , il saura, et il aura compris. (Savoir sans comprendre est beaucoup plus destructeur qu'on ne l'imagine !!! ).
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Lui annoncer ma zébritude ou pas?
.
Dernière édition par ortolan le Mer 13 Déc 2017 - 16:29, édité 1 fois
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Lui annoncer ma zébritude ou pas?
Je reconnais beaucoup ma relation ici, avec ma copine qui pensait que je me présentais toujours en victime à cause de mon passé douloureux.
Elle ne supporte plus que je parle du collège, du lycée, des difficultés sociales, même le mot Asperger est tabou, dès que je le sors elle dit que j'essaie de me cacher derrière un prétexte.
Et tout comme ton homme, si je ne lui fais pas part de mes ressentis, elle va s'en rendre compte.
Du genre:
-Ça va?
-Oui.
-Pourtant ça n'a pas l'air d'aller.
-Sisi, ça va.
-Arrête je te connais, je vois bien que tu vas mal ça sert à rien de mentir.
-Bon Ok c'est vrai je déprime un peu mais rien de grave.
-Pourquoi tu déprimes?
-Rien de bien important.
-Allez, diiis!
-Bon ok, je déprime parce que je repense à ma vie au collège/lycée et que j'aimerais pouvoir changer le passé.
-Encore ça? Sérieux tu me gonfles faut que t'arrêtes avec ces trucs, passe à autre chose!
Et ensuite elle fait la tête, quelques heures à plusieurs jours.
Ce scénario on l'a fait des dizaines de fois, je ne compte même plus.
Je vois venir l'issue, je souhaite l'éviter, mais je ne sais pas comment sortir de ce schéma, elle insiste jusqu'à ce qu'on aille au bout.
On n'est plus ensemble depuis un mois et demi.
Ça allait bien pendant presque 6 ans, et ça s'est mis à se dégrader rapidement quand j'ai lancé les démarches sur Asperger: d'abord elle pensait que je me faisais des films, que je me cherchais des prétextes pour justifier mon comportement, ensuite il y a eu un petit moment de mieux après l'annonce par la psy que j'étais probablement Asperger ("ah mais en fait il me faisait pas des plans foireux, il a vraiment un problème"), et ensuite on est repartis sur la mauvaise pente ("il ne fait aucun effort pour se comporter normalement"), et rupture en quelques mois à peine.
En fait elle m'acceptait, malgré mon syndrome d'Asperger...à condition que j'arrive à le surmonter et me comporter comme quelqu'un n'étant pas Asperger.
On est restés amis (ma différence ne la gêne pas pour ça), mais elle dit que c'est impossible qu'on vive en couple, et que c'est ma faute (je ne fais pas assez d'efforts, je l'ai beaucoup déçue...)
Elle me dit aussi que je ne suis tout simplement pas fait pour la vie en couple, à part éventuellement avec une femme également Asperger (ce qui montre bien que c'est le côté Asperger et les difficultés qui vont avec qui l'ont bloquée dans notre relation).
Tout ça pour dire qu'annoncer à quelqu'un qu'on est différent est assez risqué, ça peut se passer très bien, mais tu peux aussi perdre la personne en question.
Après, ce qu'il faut te demander c'est: est-ce que je veux vivre ma vie avec quelqu'un incapable de comprendre qui je suis?
Il me semble que c'est mieux de tenter sa chance, si ton homme est en mesure de comprendre ça n'en sera que très bénéfique pour votre relation, et si il ne comprend pas c'est que ce n'était pas le bon, tu trouveras quelqu'un d'autre pour le remplacer.
Mais ce n'est qu'un avis, personne d'autre que toi ne peut prendre cette décision.
Elle ne supporte plus que je parle du collège, du lycée, des difficultés sociales, même le mot Asperger est tabou, dès que je le sors elle dit que j'essaie de me cacher derrière un prétexte.
Et tout comme ton homme, si je ne lui fais pas part de mes ressentis, elle va s'en rendre compte.
Du genre:
-Ça va?
-Oui.
-Pourtant ça n'a pas l'air d'aller.
-Sisi, ça va.
-Arrête je te connais, je vois bien que tu vas mal ça sert à rien de mentir.
-Bon Ok c'est vrai je déprime un peu mais rien de grave.
-Pourquoi tu déprimes?
-Rien de bien important.
-Allez, diiis!
-Bon ok, je déprime parce que je repense à ma vie au collège/lycée et que j'aimerais pouvoir changer le passé.
-Encore ça? Sérieux tu me gonfles faut que t'arrêtes avec ces trucs, passe à autre chose!
Et ensuite elle fait la tête, quelques heures à plusieurs jours.
Ce scénario on l'a fait des dizaines de fois, je ne compte même plus.
Je vois venir l'issue, je souhaite l'éviter, mais je ne sais pas comment sortir de ce schéma, elle insiste jusqu'à ce qu'on aille au bout.
On n'est plus ensemble depuis un mois et demi.
Ça allait bien pendant presque 6 ans, et ça s'est mis à se dégrader rapidement quand j'ai lancé les démarches sur Asperger: d'abord elle pensait que je me faisais des films, que je me cherchais des prétextes pour justifier mon comportement, ensuite il y a eu un petit moment de mieux après l'annonce par la psy que j'étais probablement Asperger ("ah mais en fait il me faisait pas des plans foireux, il a vraiment un problème"), et ensuite on est repartis sur la mauvaise pente ("il ne fait aucun effort pour se comporter normalement"), et rupture en quelques mois à peine.
En fait elle m'acceptait, malgré mon syndrome d'Asperger...à condition que j'arrive à le surmonter et me comporter comme quelqu'un n'étant pas Asperger.
On est restés amis (ma différence ne la gêne pas pour ça), mais elle dit que c'est impossible qu'on vive en couple, et que c'est ma faute (je ne fais pas assez d'efforts, je l'ai beaucoup déçue...)
Elle me dit aussi que je ne suis tout simplement pas fait pour la vie en couple, à part éventuellement avec une femme également Asperger (ce qui montre bien que c'est le côté Asperger et les difficultés qui vont avec qui l'ont bloquée dans notre relation).
Tout ça pour dire qu'annoncer à quelqu'un qu'on est différent est assez risqué, ça peut se passer très bien, mais tu peux aussi perdre la personne en question.
Après, ce qu'il faut te demander c'est: est-ce que je veux vivre ma vie avec quelqu'un incapable de comprendre qui je suis?
Il me semble que c'est mieux de tenter sa chance, si ton homme est en mesure de comprendre ça n'en sera que très bénéfique pour votre relation, et si il ne comprend pas c'est que ce n'était pas le bon, tu trouveras quelqu'un d'autre pour le remplacer.
Mais ce n'est qu'un avis, personne d'autre que toi ne peut prendre cette décision.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Lui annoncer ma zébritude ou pas?
est-ce que je veux vivre ma vie avec quelqu'un incapable de comprendre qui je suis?
Quand on est dedans, c'est pas facile, on est "a fond", et on a du mal à lacher prise.
Mais avec le recul que j'ai, je ne peux qu'être d'accord là dessus :
Il est inutile d'attendre de l'autre qu'il nous accepte. Il le fera, ou pas. C'est lui que ça regarde.
Il est bien sûr ridicule que tu sois en tort asperzèbre, et idem pour Neils...
La notion de culpabilité est quelque chose que je ne saisi pas : ce n'est pas dans mon mode de fonctionnement.
Pour moi, les gens sont cons, mais peuvent changer.
ça ne veut pas dire que je vais essayer de sauver mon couple, en espérant que la fiancée se décide enfin à changer, et à ouvrir les yeux.
On ne change pas les gens.
Ils changent d'eux même, quand ils sont prêts.
La question est : souhaite -t-on s'adapter, en attendant que l'autre soit prêt , et change ?
Ou préfère-t-on se contenter des moments partagés ensembles (qui , malgré certaines disputes, restent de très bons souvenirs ) et de tourner la page , aller "voir ailleurs" .
Personnellement , je n'ai plus peur de la déception, plus peur de la rupture. Par contre je me refuse à porter un masque avec mes proches : je veux bien m'adapter pour palier à mon état , mais ça ne me dérange pas d'être "rejeté" , je sais qui je suis, et j'accepte que les autres ne me comprennent pas et ne s'adaptent pas (Je sais pas si je suis asperger mais j'en suis pas tout à fait sûr, je dirais juste que je suis "moi", sans forcément qu'il y ait de "pathologie" ni de trouble du spectre autistique .... )
Après tout : un tennisman gaucher, il joue tout le temps contre des droitiers : du coup, il s'est adapté, et il se débrouille . Il n'a jamais vu de gauchers, et même s'il serait plus a l'aise avec, il désespère d'en voir un, et appréhende de jouer avec.
En revanche, un droitier, quand il joue contre un gaucher, c'est la panique : il est complètement pris au dépourvu, et n'a aucun outil pour se débrouiller.
Vous l'aurez compris, les zèbres / aspi sont "gauchers" et les "non-zèbres" (non hypersensible, non gentils, non patients, non à l'écoute, non ouvert d'esprit....) sont droitiers.
Je ne peux pas vous soutenir beaucoup derrière mon ordi , mais courage
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Lui annoncer ma zébritude ou pas?
Il a l'air casse-bonbons d'après ce que tu décris.
Kolyma- Messages : 971
Date d'inscription : 28/01/2017
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