Colère et zébritude
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Colère et zébritude
A la demande générale de Christelle et de votre serviteur, j'ouvre ici un sujet consacré à la colère.
prjevalski- Messages : 245
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 53
Localisation : Lyon
Re: Colère et zébritude
<exercice pratique>T'aurais pas pu être un peu plus explicite ? Put* c'est vraiment n'importe quoi ce forum ! N'importe qui intervient n'importe comment !!! J'en ai marre ! Ça m'énerve, bordel.</exercice>
Blague à part, si je me rappelle bien, le sujet tournait autour des zèbres et de leur gestion de la colère et il m'intéresse pas mal, sous deux aspects :
Les origines de la colère et son expression.
Je fais partie de ceux qui on du mal à la sortir, et que j'en connais qui ont le problème exactement inverse. Dont tu es, si je ne m'abuse. Il m'a fallu sérieusement revaloriser mon estime de moi pour y parvenir.
Je ne suis pas certain que ce soit vraiment lié à la zébritude, cependant. Même si, comme d'hab, la moutarde doit nous monter plus vite au nez... ce que c'est que d'avoir l'odorat trop développé.
La mienne de colère est souvent liée à la frustration de m'en prendre plein la poire sans être fichu de dire "stop" à l'autre, parce que je le pardonne lui, mais que je ne me pardonne pas moi.
Blague à part, si je me rappelle bien, le sujet tournait autour des zèbres et de leur gestion de la colère et il m'intéresse pas mal, sous deux aspects :
Les origines de la colère et son expression.
Je fais partie de ceux qui on du mal à la sortir, et que j'en connais qui ont le problème exactement inverse. Dont tu es, si je ne m'abuse. Il m'a fallu sérieusement revaloriser mon estime de moi pour y parvenir.
Je ne suis pas certain que ce soit vraiment lié à la zébritude, cependant. Même si, comme d'hab, la moutarde doit nous monter plus vite au nez... ce que c'est que d'avoir l'odorat trop développé.
La mienne de colère est souvent liée à la frustration de m'en prendre plein la poire sans être fichu de dire "stop" à l'autre, parce que je le pardonne lui, mais que je ne me pardonne pas moi.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: Colère et zébritude
On a déjà dû en parler parce que j'avais copié-collé un petit article sur le sujet...
Qui dit colère dit éclats, qui dit éclats dit choses qui volent et peuvent blesser, parfois aveuglément... Je dirais que la colère est un mouvement intérieur qu'il faut toujours écouter, mais auquel il faut savoir tantôt obéir et tantôt pas (discernement). Même avec toute la violence des sentiments des Z, on a généralement quelques secondes pour choisir : j'ouvre les digues vers l'extérieur ou pas ? Qu'est-ce que je vais dire et comment ? Attaquer l'autre dans ce qu'il est ou ce qu'il fait ? Qu'est-ce qui me met dans cet état, vais-je être juste ou injuste ?
Si souvent, nos colères surprennent, effraient, rebutent notre entourage parce qu'elles sont à la mesure de notre ressenti, pas toujours de ce qu'ont fait (ou pensent avoir fait) les autres...
Mais la colère naît régulièrement, chaque jour même, du constat d'une injustice (quelle qu'elle soit)... celle-là, il ne faut jamais la perdre, jamais la refouler, jamais la dénigrer (genre avec les remarques du genre : satoujourétékomsa... lefrikleku mènlemondétipeurien...) De même qu'un médecin, le jour où il accepte la mort possible des patients, n'a plus qu'à chanter de métier, le jour où l'injustice ne nous met plus en colère, quelque chose est mort dans notre cerveau et non des moindres...
Qui dit colère dit éclats, qui dit éclats dit choses qui volent et peuvent blesser, parfois aveuglément... Je dirais que la colère est un mouvement intérieur qu'il faut toujours écouter, mais auquel il faut savoir tantôt obéir et tantôt pas (discernement). Même avec toute la violence des sentiments des Z, on a généralement quelques secondes pour choisir : j'ouvre les digues vers l'extérieur ou pas ? Qu'est-ce que je vais dire et comment ? Attaquer l'autre dans ce qu'il est ou ce qu'il fait ? Qu'est-ce qui me met dans cet état, vais-je être juste ou injuste ?
Si souvent, nos colères surprennent, effraient, rebutent notre entourage parce qu'elles sont à la mesure de notre ressenti, pas toujours de ce qu'ont fait (ou pensent avoir fait) les autres...
Mais la colère naît régulièrement, chaque jour même, du constat d'une injustice (quelle qu'elle soit)... celle-là, il ne faut jamais la perdre, jamais la refouler, jamais la dénigrer (genre avec les remarques du genre : satoujourétékomsa... lefrikleku mènlemondétipeurien...) De même qu'un médecin, le jour où il accepte la mort possible des patients, n'a plus qu'à chanter de métier, le jour où l'injustice ne nous met plus en colère, quelque chose est mort dans notre cerveau et non des moindres...
Invité- Invité
Re: Colère et zébritude
[mode explicite on]
Je commence en plombant l’ambiance et en vous racontant donc mes colères les plus condamnable (il y a certes de saines colères, et j’en fais aussi, mais je ne souffre pas de celles-ci, contrairement aux autres).
Il s'agit d'un dysfonctionnement qui me colle aux fesses depuis fort fort longtemps (aussi loin que je m'en souvienne en fait).
Ce dysfonctionnement faisait le désespoir de mes parents et j'ai vécu avec l'étiquette "caractériel" jusqu'à quitter le domicile familial.
Le mot maudit me pèse un peu moins aujourd'hui, mais j'ai l'impression d'avoir maintenant l'étiquette "psychopathe en puissance".
La femme avec qui je construis ma vie m’a dit plusiseurs fois avoir peur de moi (çà s'arrange un peu ; grâce aux chiatres ?).
Il faut bien que j’avoue une tendance à me mettre dans des colères noires où la violence verbale est inacceptable. Je dois même confesser
3 ou 4 gestes violents (relativisons en précisant que nous somme mariés depuis 12 ans) à son égard.
Pour être précis une gifles, une série de gifle (mon pire souvenir) et un ou deux « repoussements violents » (projection hors de mon rayon d’action, adoucies par le fait que je visais une zone d’atterrissage molle ; lit ou canapé)
Dans la majorité des cas j'ai l'impression de réagir dans le 10 ème de seconde (donc sans avoir le temps de en place une tactique intellectualisée) à une injustice ou à une agression (dans les cas d'agression physique, il s'agissait, sauf dans un cas que je n'ai toujours pas compris, de réponse disproportionné à une "attaque" ; préhension violente, menace dans ma sphère d'intimité)
[mode explicite off]
Ces comportement ne sont pas acceptable j’en suis conscient et j’essaye de m’en sortir. Je pense avoir un tabou de la violence physique et un principe de protection des faibles (femmes et enfants, pour résumer et passer pour un machiste) suffisamment cadrant pour ne pas m’inquiéter trop des baffes, mais il faut vraiment que j’arrête mes pétages de plomb « Gille de la Tourette, sors de ce corps », d’où mon introspection.
D’après mon chiatre préféré, ces colères, comme mes épisodes dépressoïdes, sont les soupapes d’évacuation de mon hyperanxiété.
Je crois de plus en plus à cette théorie, mais maintenant, il faudrait que je sache de quoi j’ai peur…
En ce moment, j'ai tendance à penser que j'ai peur d'être rejeté / de ne plus être aimé mais est-ce une bonne piste ?
Je commence en plombant l’ambiance et en vous racontant donc mes colères les plus condamnable (il y a certes de saines colères, et j’en fais aussi, mais je ne souffre pas de celles-ci, contrairement aux autres).
Il s'agit d'un dysfonctionnement qui me colle aux fesses depuis fort fort longtemps (aussi loin que je m'en souvienne en fait).
Ce dysfonctionnement faisait le désespoir de mes parents et j'ai vécu avec l'étiquette "caractériel" jusqu'à quitter le domicile familial.
Le mot maudit me pèse un peu moins aujourd'hui, mais j'ai l'impression d'avoir maintenant l'étiquette "psychopathe en puissance".
La femme avec qui je construis ma vie m’a dit plusiseurs fois avoir peur de moi (çà s'arrange un peu ; grâce aux chiatres ?).
Il faut bien que j’avoue une tendance à me mettre dans des colères noires où la violence verbale est inacceptable. Je dois même confesser
3 ou 4 gestes violents (relativisons en précisant que nous somme mariés depuis 12 ans) à son égard.
Pour être précis une gifles, une série de gifle (mon pire souvenir) et un ou deux « repoussements violents » (projection hors de mon rayon d’action, adoucies par le fait que je visais une zone d’atterrissage molle ; lit ou canapé)
Dans la majorité des cas j'ai l'impression de réagir dans le 10 ème de seconde (donc sans avoir le temps de en place une tactique intellectualisée) à une injustice ou à une agression (dans les cas d'agression physique, il s'agissait, sauf dans un cas que je n'ai toujours pas compris, de réponse disproportionné à une "attaque" ; préhension violente, menace dans ma sphère d'intimité)
[mode explicite off]
Ces comportement ne sont pas acceptable j’en suis conscient et j’essaye de m’en sortir. Je pense avoir un tabou de la violence physique et un principe de protection des faibles (femmes et enfants, pour résumer et passer pour un machiste) suffisamment cadrant pour ne pas m’inquiéter trop des baffes, mais il faut vraiment que j’arrête mes pétages de plomb « Gille de la Tourette, sors de ce corps », d’où mon introspection.
D’après mon chiatre préféré, ces colères, comme mes épisodes dépressoïdes, sont les soupapes d’évacuation de mon hyperanxiété.
Je crois de plus en plus à cette théorie, mais maintenant, il faudrait que je sache de quoi j’ai peur…
En ce moment, j'ai tendance à penser que j'ai peur d'être rejeté / de ne plus être aimé mais est-ce une bonne piste ?
prjevalski- Messages : 245
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 53
Localisation : Lyon
Re: Colère et zébritude
La colère est un sentiment ressenti par tous les humains qui existent sur cette terre.... Je ne vois pas de différence dans la manière dont je gère ma colère et dans la manière dont les autres (surdoués et non-surdoués) gèrent la leur.
Quand ses manifestations deviennent pathologiques/envahissantes/etc... et qu'on ne peut rien faire seul, c'est à dénouer chez un psy. Parce qu'elle doit nécessairement être gérée.
Quand ses manifestations deviennent pathologiques/envahissantes/etc... et qu'on ne peut rien faire seul, c'est à dénouer chez un psy. Parce qu'elle doit nécessairement être gérée.
Invité- Invité
Re: Colère et zébritude
Je suis conscient de la nécéssité de me faire aider pour gérer ce problème (en tous cas avant que la police ne vienne bécher dans mon jardin), et je suis aussi conscient du fait que les zèbres, si ils existent, sont d'abord des humains (étonnant non ?).
Pour faire mon zèbre, je préciserai qu'à mon sens la colère est une émotion, et pas un sentiment.
Je cherche à savoir si parmis vous d'autres ont un problème de gestion de la colère, en l'étouffant, ou en ne sachant pas comment la controler.
Je me demande si notre hypersensibilité ne vient pas compliquer le problème.
Je me demande si l'hyperanxiété peut-être associée à la zébritude.
Je me demande enfin si mon sentiment narcissique fragilisé (c'est bien comme çà qu'on dit quand on a pas confiance en soi de chez pas confiance en soi ?) ne rajoute pas un peu d'huile sur la poudre qui déborde du vase.
Pour faire mon zèbre, je préciserai qu'à mon sens la colère est une émotion, et pas un sentiment.
Je cherche à savoir si parmis vous d'autres ont un problème de gestion de la colère, en l'étouffant, ou en ne sachant pas comment la controler.
Je me demande si notre hypersensibilité ne vient pas compliquer le problème.
Je me demande si l'hyperanxiété peut-être associée à la zébritude.
Je me demande enfin si mon sentiment narcissique fragilisé (c'est bien comme çà qu'on dit quand on a pas confiance en soi de chez pas confiance en soi ?) ne rajoute pas un peu d'huile sur la poudre qui déborde du vase.
prjevalski- Messages : 245
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 53
Localisation : Lyon
Re: Colère et zébritude
Comme promis, je poste mon petit témoignage :
Chez moi la colère est une affaire de famille. On est colèrique depuis mon grand-père. La colère de mon grand-père je l'explique par deux aspects de sa vie
- Mon grand-père a été un garçon puis un homme entouré de femmes qui ont toujours veillé à tout autour de lui, jusqu'à, quand c'était nécessaire aussi, prendre sa place (c'était ma grand-mère qui faisait bouillir la marmite parce que mon grand-père passait son temps à démissionner).
- Je pense que mon grand-père était quelqu'un de surdoué, mais incompris très jeune : ses parents l'ont mis dans un lycée agricole alors que la famille était commerçante et que mon grand-père lui-même avait la bosse du commerce on ne l'a plus jamais vu toucher un rateau depuis. Il a ensuite au cours de sa vie inventé plusieurs objets et même déposé un brevet (ou plusieurs ? ).
Il a pourri sa vie et la vie de sa famille par ses colères. Mon père et mes oncles et tante avaient peur d'un de ses coups de colère à chaque réunion de famille (mon grand-père est allé jusqu'à giffler ma tante lors d'une fête de famille, elle avait plus de 40 ans !). Ils avaient tous tellement peur de ces colères que le décès de mon grand-père a été un soulagament pour ses enfants, qui avaient la sensation de vivre en permanence sous la menace.
Mon père est un colèreux qui se retient à peu prêt (volonté de ne pas faire revivre ça à sa propre famille). Mon premier frère est né en colère. Quand il se mettait en colère(pas contre moi), je voyais dans son regard quelque chose qui me faisait très peur (qui ressemblait à de la haine). Ma soeur elle aussi pique des colères mémorables, (elle a embroché quelq'un avec une fourchette. Encore récemment elle a démissionné sur un coup de colère). Moi aussi je traduis parfois mon mal-être par des colères (mais moins spectaculaires). La dernière, dont je me félicite (et oui ça arrive !) a permis d'assainir considérablement mes relations avec mes parents (chose curieuse, au moment où je pétais les plombs, j'ai eu la vision d'une barrière qui était sensée me retenir et qui s'escamotait !).
Pour finir, mon deuxième fils fait des colères dans les périodes où il n'est pas bien qui me rappellent celles de mon frère...et comble du comble, j'ai trouvé le moyen de me marier avec quelqu'un à qui la moutarde monte très vite au nez, comme d'ailleurs à son père et à ses soeurs.
Quelles conclusions est-ce que je tire de tout ça ?
- la colère, comme le disait Lanza n'est pas liée à la zébritude parce que dans le lot des personnes cités, il y a plus de non-zèbres que de zèbres. Par contre, la colère étant surtout lié à un manque de reconnaissance, à un sentiment d'injustice, ou d'incompréhension, je crois qu'elle peut souvent concerner les zèbres.
- la colère semble avoir une curieuse tendance à la transmision intergénérationnelle. (rôle de la génétique, transmission de type psychogénéalogique ? il est quand même intéressant de noter que toutes les personnes concernées par la colère de ma famille sont sans exception les blondes aux yeux bleus comme mon grand-père...je trouve ça troublant, pas vous ?)
Chez moi la colère est une affaire de famille. On est colèrique depuis mon grand-père. La colère de mon grand-père je l'explique par deux aspects de sa vie
- Mon grand-père a été un garçon puis un homme entouré de femmes qui ont toujours veillé à tout autour de lui, jusqu'à, quand c'était nécessaire aussi, prendre sa place (c'était ma grand-mère qui faisait bouillir la marmite parce que mon grand-père passait son temps à démissionner).
- Je pense que mon grand-père était quelqu'un de surdoué, mais incompris très jeune : ses parents l'ont mis dans un lycée agricole alors que la famille était commerçante et que mon grand-père lui-même avait la bosse du commerce on ne l'a plus jamais vu toucher un rateau depuis. Il a ensuite au cours de sa vie inventé plusieurs objets et même déposé un brevet (ou plusieurs ? ).
Il a pourri sa vie et la vie de sa famille par ses colères. Mon père et mes oncles et tante avaient peur d'un de ses coups de colère à chaque réunion de famille (mon grand-père est allé jusqu'à giffler ma tante lors d'une fête de famille, elle avait plus de 40 ans !). Ils avaient tous tellement peur de ces colères que le décès de mon grand-père a été un soulagament pour ses enfants, qui avaient la sensation de vivre en permanence sous la menace.
Mon père est un colèreux qui se retient à peu prêt (volonté de ne pas faire revivre ça à sa propre famille). Mon premier frère est né en colère. Quand il se mettait en colère(pas contre moi), je voyais dans son regard quelque chose qui me faisait très peur (qui ressemblait à de la haine). Ma soeur elle aussi pique des colères mémorables, (elle a embroché quelq'un avec une fourchette. Encore récemment elle a démissionné sur un coup de colère). Moi aussi je traduis parfois mon mal-être par des colères (mais moins spectaculaires). La dernière, dont je me félicite (et oui ça arrive !) a permis d'assainir considérablement mes relations avec mes parents (chose curieuse, au moment où je pétais les plombs, j'ai eu la vision d'une barrière qui était sensée me retenir et qui s'escamotait !).
Pour finir, mon deuxième fils fait des colères dans les périodes où il n'est pas bien qui me rappellent celles de mon frère...et comble du comble, j'ai trouvé le moyen de me marier avec quelqu'un à qui la moutarde monte très vite au nez, comme d'ailleurs à son père et à ses soeurs.
Quelles conclusions est-ce que je tire de tout ça ?
- la colère, comme le disait Lanza n'est pas liée à la zébritude parce que dans le lot des personnes cités, il y a plus de non-zèbres que de zèbres. Par contre, la colère étant surtout lié à un manque de reconnaissance, à un sentiment d'injustice, ou d'incompréhension, je crois qu'elle peut souvent concerner les zèbres.
- la colère semble avoir une curieuse tendance à la transmision intergénérationnelle. (rôle de la génétique, transmission de type psychogénéalogique ? il est quand même intéressant de noter que toutes les personnes concernées par la colère de ma famille sont sans exception les blondes aux yeux bleus comme mon grand-père...je trouve ça troublant, pas vous ?)
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Colère et zébritude
Merci pour ton témoignage,
J'espère que ma mort ne soulagera personne.
Pour rebondir sur le thème "inné et acquis en matière de colère" J'ai moi aussi des antécédents familiaux colérique.
En dehors de souvenirs moins rigolos, j'ai celui de mon père se suicidant en public en se jettant tout habillé dans la piscine (il ne fait jamais le clown, vu l'état dans lequel il était, je pense qu'il s'agissait pour lui d'un geste de colère ultime)
J'espère moi aussi un jour sublimer mes colères en happening familiaux, j'ai d'ailleurs une fois fait pipi par terre dans la cuisine , pour réagir aux persifflage de ma douce, qui m'accusait devant les enfants d'user des lieux d'aisance comme d'une planque pour feignasse n'assumant pas ses obligations familiales, mais çà n'a fait rire personne (et mes enfants m'en ont souvent reparlé )
J'espère que ma mort ne soulagera personne.
Pour rebondir sur le thème "inné et acquis en matière de colère" J'ai moi aussi des antécédents familiaux colérique.
En dehors de souvenirs moins rigolos, j'ai celui de mon père se suicidant en public en se jettant tout habillé dans la piscine (il ne fait jamais le clown, vu l'état dans lequel il était, je pense qu'il s'agissait pour lui d'un geste de colère ultime)
J'espère moi aussi un jour sublimer mes colères en happening familiaux, j'ai d'ailleurs une fois fait pipi par terre dans la cuisine , pour réagir aux persifflage de ma douce, qui m'accusait devant les enfants d'user des lieux d'aisance comme d'une planque pour feignasse n'assumant pas ses obligations familiales, mais çà n'a fait rire personne (et mes enfants m'en ont souvent reparlé )
prjevalski- Messages : 245
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 53
Localisation : Lyon
Re: Colère et zébritude
Argggh je sais pas comment commencer.
J'ai pu être très colérique, voire hystérique plus jeune. Mais le temps m'a transformé en quelqu'un n'ayant comme expression de vie que le rire. Quoiqu'il arrive ne montrer que du rire.
Je n'exprime donc plus de colère depuis des années, en tout cas c'est la sensation que j'ai.
Mais de temps en temps je perds la notion de ce que je fais et je suis et je dois avoir une colère froide, sans cri, mais juste avec des termes, des mots qui n'ont au final que comme résultat de faire du mal à la personne en face de moi. Ce n'est pas le but, mais le résultat.
bon mon témoignage n'a pas grand intérêt, mais bon.
Sinon je plussoie Lanza je suis totalement en accord avec ces écrits.
J'ai pu être très colérique, voire hystérique plus jeune. Mais le temps m'a transformé en quelqu'un n'ayant comme expression de vie que le rire. Quoiqu'il arrive ne montrer que du rire.
Je n'exprime donc plus de colère depuis des années, en tout cas c'est la sensation que j'ai.
Mais de temps en temps je perds la notion de ce que je fais et je suis et je dois avoir une colère froide, sans cri, mais juste avec des termes, des mots qui n'ont au final que comme résultat de faire du mal à la personne en face de moi. Ce n'est pas le but, mais le résultat.
bon mon témoignage n'a pas grand intérêt, mais bon.
Sinon je plussoie Lanza je suis totalement en accord avec ces écrits.
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 44
Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: Colère et zébritude
+1Christelle a écrit:
Par contre, la colère étant surtout lié à un manque de reconnaissance, à un sentiment d'injustice, ou d'incompréhension, je crois qu'elle peut souvent concerner les zèbres.
L.Lune- Messages : 623
Date d'inscription : 18/04/2010
Re: Colère et zébritude
bon mon témoignage n'a pas grand intérêt, mais bon
Il ne faut pas écrire çà, c'est mal. (je suis tenté de l'écrire une ligne sur deux, surtout quand je raconte ma vie, mais pourquoi lirions nous les textes que d'autres écrivent si ceux-ci n'avaient aucun intérêt).
Il m'arrive d'essayer d'être drôle, mais dans ce cas je réfléchi souvent quelques nanosecondes à la connerie que je vais sortir. C'est souvent insuffisant et je fais des fours, mais pour moi c'est très différent de cette impression de "passer du coté obscure de la force" en étant impuissant à controler cette émotion et les paroles qui s'en suivent pour en faire une réaction positive (au pire une colère froide, beaucoup plus efficace et socialement plus acceptable).
prjevalski- Messages : 245
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 53
Localisation : Lyon
Re: Colère et zébritude
Je suis sobre depuis que j'ai fini ma thérapie. Sobre de colère, je veux dire. De cette colère qui était la seule émotion que je m'autorisais à exprimer, voire à ressentir. Elle venait de loin (atavisme familial, aussi), et il m'a fallu du temps pour la comprendre, accéder aux autres émotions. Puis du temps pour les accepter et apprendre à les exprimer. Aujourd'hui, si j'ai une bouffée de colère, je la regarde passer, et je peux la dire simplement, calmement, sans tempêter, sans être submergée. Je suis aussi capable de m'éloigner le temps que l'émotion me quitte. Rien à voir en tout cas avec ce que j'ai vécu (et fait vivre !) dans le passé.
Et puis avoir accès à ses autres émotions, ne plus tout confondre, ressentir l'apaisement, quel pied !
Avant de rencontrer mon psy, je ne savais même pas que j'étais en colère, que j'étais construite là-dessus (et aussi sur l'anxiété)... alors, cette thérapie... même s'il fallait repasser par toute la douleur qu'elle a causé, je resignerais sans hésiter.
Et puis avoir accès à ses autres émotions, ne plus tout confondre, ressentir l'apaisement, quel pied !
Avant de rencontrer mon psy, je ne savais même pas que j'étais en colère, que j'étais construite là-dessus (et aussi sur l'anxiété)... alors, cette thérapie... même s'il fallait repasser par toute la douleur qu'elle a causé, je resignerais sans hésiter.
Re: Colère et zébritude
Moi je pense que les colériques sont avant tout des égoïstes.
Dernière édition par pacman le Mer 7 Juil 2010 - 18:00, édité 1 fois
pacman- Messages : 115
Date d'inscription : 24/06/2010
Re: Colère et zébritude
Et tu te bases sur quoi pour dire cela pacman?
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 44
Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: Colère et zébritude
à cause de ce qu'elle dit...La Laie a écrit:Je suis aussi capable de m'éloigner le temps que l'émotion me quitte. Rien à voir en tout cas avec ce que j'ai vécu (et fait vivre !) dans le passé.
elle s'est déchargée sur d'autres à ce que je vois.
pacman- Messages : 115
Date d'inscription : 24/06/2010
Re: Colère et zébritude
Moi je pense que c'est le principal défaut de Bernard
prjevalski- Messages : 245
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 53
Localisation : Lyon
Re: Colère et zébritude
Sinon quelque chose de constructif ?
Expérience personnelle ?
Réflexion argumentée ?
Expérience personnelle ?
Réflexion argumentée ?
prjevalski- Messages : 245
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 53
Localisation : Lyon
Re: Colère et zébritude
PacMan, je regrette que tu te permettes un jugement sur une situation qui t'échappe complètement (parce que tu as mal lu, parce que je n'ai pas donné de détail et que tu ignores la façon dont se manifestait ma colère, parce que peut-être, et tant mieux pour toi, la colère est une émotion que tu as bien sous contrôle...), et à propos d'une personne dont tu ne sais rien que ce qu'elle veut bien écrire sur un forum anonyme.
Mais derrière le pseudonyme, il y a une personne, et je trouve que tes propos à l'emporte-pièce (aucun argument construit, aucun développement, tu n'expliques pas ton ressenti sauf en engraissant 3 mots, qui sortis de leur contexte, n'ont que peu d'intérêt) sont blessants, bien que je sache pertinemment qu'ils ne s'adressent pas à moi en tant que personne.
Je ne sais pas ce qui dans ta vie personnelle t'amène à penser ainsi, mais ce serait intéressant que tu développes ton point de vue de façon un peu plus étayée de façon à apporter ta pierre à une discussion, qui, jusqu'ici, était plutôt constructive.
Bien à toi, Pacman, au plaisir de te lire...
Mais derrière le pseudonyme, il y a une personne, et je trouve que tes propos à l'emporte-pièce (aucun argument construit, aucun développement, tu n'expliques pas ton ressenti sauf en engraissant 3 mots, qui sortis de leur contexte, n'ont que peu d'intérêt) sont blessants, bien que je sache pertinemment qu'ils ne s'adressent pas à moi en tant que personne.
Je ne sais pas ce qui dans ta vie personnelle t'amène à penser ainsi, mais ce serait intéressant que tu développes ton point de vue de façon un peu plus étayée de façon à apporter ta pierre à une discussion, qui, jusqu'ici, était plutôt constructive.
Bien à toi, Pacman, au plaisir de te lire...
Re: Colère et zébritude
excuse moi La Laie, j'ai parlé trop vite je suis désolée
je vous avais prévenu que je postais trop vite
je vous avais prévenu que je postais trop vite
pacman- Messages : 115
Date d'inscription : 24/06/2010
Re: Colère et zébritude
Ma mansuétude est immense, je te pardonne
Cela, dit, plutôt que de poster "trop vite", il serait peut-être souhaitable que tu prennes le temps de lire
ça
et que tu écrives un peu plus longuement...
Cela, dit, plutôt que de poster "trop vite", il serait peut-être souhaitable que tu prennes le temps de lire
ça
et que tu écrives un peu plus longuement...
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Colère et zébritude
+1 pour la douleur que crée a posteriori la colère.
Je ne crois pas qu'on puisse asservir qui que ce soit par la colère. Je rapprocherai plutôt çà d'une espèce d'épilepsie (la comparaison est hasardeuse, mais évoque pour moi l'image de cette perte de contrôle).
A l'exact opposé d'un calcul ou d'une stratégie visant à l'asservissement de quelqu'un si tant est qu'on puisse consciemment viser l'asservissement de quelqu'un (en ce qui me concerne je fais beaucoup plus de colère avec les gens que j'aime qu'avec mon entourage professionnel, dans lequel la lute pour le pouvoir est malheureusement présente).
Dans cette perte de controle totale, on emet plutôt l'image au mieux d'un enfant de 3 ans, au pire d'un fou dangereux.
C'est dévastateur pour l'estime de soi.
Je ne crois pas qu'on puisse asservir qui que ce soit par la colère. Je rapprocherai plutôt çà d'une espèce d'épilepsie (la comparaison est hasardeuse, mais évoque pour moi l'image de cette perte de contrôle).
A l'exact opposé d'un calcul ou d'une stratégie visant à l'asservissement de quelqu'un si tant est qu'on puisse consciemment viser l'asservissement de quelqu'un (en ce qui me concerne je fais beaucoup plus de colère avec les gens que j'aime qu'avec mon entourage professionnel, dans lequel la lute pour le pouvoir est malheureusement présente).
Dans cette perte de controle totale, on emet plutôt l'image au mieux d'un enfant de 3 ans, au pire d'un fou dangereux.
C'est dévastateur pour l'estime de soi.
prjevalski- Messages : 245
Date d'inscription : 02/07/2010
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Re: Colère et zébritude
Colère... devenue sentiment de rage...contre moi et le monde aussi parfois. C'est lui qui en fait les frais aussi. Mais je ne parlerai pas d'émotion : je la ressens, physiquement aussi donc, j'insiste sur le "sentiment" de rage. La psychothérapie m'a juste fait passer de l'une (colère) à l'autres (rage).
J'explose littéralement, pour des "riens" comme diraient certains, mais des riens qui à force de s'accumuler constituent, à mes yeux mais surtout à mon être, d'insupportables, voire d'insurmontables tas d'immondices à dégager. Alors si après plusieurs tentatives pour les faire bouger "gentiment" rien ne se passe... le volcan crache ses boulets et déverse sa lave... au risque de pétrifier ou faire réagir de manière aussi excessive ses "victimes".
Dans le même temps, j'ai quand même un peu plus de facilité à poser un gros bouchon tout en haut du cratère mais j'avoue que j'ai beaucoup de mal à museler cette espèce de hargne qui monte de temps en temps (moins fréquemment qu'avant ...). L'alerte est aussi donnée avant que la catastrophe ne survienne. L'explication "rationnelle" précède et suit le cataclisme. Est-ce dans ma nature d'être "comme ça"? Je n'en sais rien.
Par contre, les gens coléreux font aussi partie de l'arbre dont je descends. Mes zoulous sont pas mal non plus, à moindre échelle (mais comment leur en vouloir avec le volcan qui sommeille et s'éveille auprès d'eux?). Cela dit, les éruptions sont nées simultanément...de leur bord comme du mien... elles sont liées... se nourrissent. PAS bien!
Je crois que ça a quand même un côté égoïste aussi, dans le sens où la "crise" permet de vider un trop plein et "fait du bien" en tout cas à soi-même... sur le moment!!! Après, c'est culpabilité et compagnie.
J'apprends à mieux gérer les montées de lave, à les repousser aussi, à les tempérer et à les verbalilser plus sereinement mais c'est un "travail" quotidien. Frustration? Mal être? Angoisse? Anxiété? J'avoue ne pas avoir encore identifié les origines du mal... mais j'y bosse, dur même.
Voilà.Allez-y, jeter la pierre!
AH! zut! j'avais pas tout lu... ou vu!
Vague, je te rejoins ...si, si... contraindre, ou expliquer, si l'on peut le dire ainsi. Quand l'explication "échoue" à atteindre son but (mettre en garde contre un danger, une possible attaque d'aliens et j'en passe ...). Quand la voix monte dans les aigus (ou les graves ,si, si...) et que le souffle devient plus hard aussi. Le besoin de faire entendre son point de vue sans pour autant nier celui de l'autre mais la nécessité de savoir qu'on a été entendu.
Prjevalski : oui, il y a aussi de ça : le fait de se mettre en colère avec les proches plutôt qu'avec les relations pros ou amicales... Bizarre, quelque part. S'agit-il de "cacher" une facette de soi? De ne montrer qu'une "belle" image de soi? Ou bien les sentiments et les émotions sont-ils exacerbés par nos proches et le fait que l'on tient justement à eux et qu'ils sont les seuls à "bénéficier" de nos colères???
"Qui aime bien châtie bien"??? Bof! Ca ne me plaît pas du tout ça... Il faut qu'elle me quitte, que j'arrive à la tenir à distance et qu'à la fin elle se casse tout court! non mais!!!
J'explose littéralement, pour des "riens" comme diraient certains, mais des riens qui à force de s'accumuler constituent, à mes yeux mais surtout à mon être, d'insupportables, voire d'insurmontables tas d'immondices à dégager. Alors si après plusieurs tentatives pour les faire bouger "gentiment" rien ne se passe... le volcan crache ses boulets et déverse sa lave... au risque de pétrifier ou faire réagir de manière aussi excessive ses "victimes".
Dans le même temps, j'ai quand même un peu plus de facilité à poser un gros bouchon tout en haut du cratère mais j'avoue que j'ai beaucoup de mal à museler cette espèce de hargne qui monte de temps en temps (moins fréquemment qu'avant ...). L'alerte est aussi donnée avant que la catastrophe ne survienne. L'explication "rationnelle" précède et suit le cataclisme. Est-ce dans ma nature d'être "comme ça"? Je n'en sais rien.
Par contre, les gens coléreux font aussi partie de l'arbre dont je descends. Mes zoulous sont pas mal non plus, à moindre échelle (mais comment leur en vouloir avec le volcan qui sommeille et s'éveille auprès d'eux?). Cela dit, les éruptions sont nées simultanément...de leur bord comme du mien... elles sont liées... se nourrissent. PAS bien!
Je crois que ça a quand même un côté égoïste aussi, dans le sens où la "crise" permet de vider un trop plein et "fait du bien" en tout cas à soi-même... sur le moment!!! Après, c'est culpabilité et compagnie.
J'apprends à mieux gérer les montées de lave, à les repousser aussi, à les tempérer et à les verbalilser plus sereinement mais c'est un "travail" quotidien. Frustration? Mal être? Angoisse? Anxiété? J'avoue ne pas avoir encore identifié les origines du mal... mais j'y bosse, dur même.
Voilà.Allez-y, jeter la pierre!
AH! zut! j'avais pas tout lu... ou vu!
Vague, je te rejoins ...si, si... contraindre, ou expliquer, si l'on peut le dire ainsi. Quand l'explication "échoue" à atteindre son but (mettre en garde contre un danger, une possible attaque d'aliens et j'en passe ...). Quand la voix monte dans les aigus (ou les graves ,si, si...) et que le souffle devient plus hard aussi. Le besoin de faire entendre son point de vue sans pour autant nier celui de l'autre mais la nécessité de savoir qu'on a été entendu.
Prjevalski : oui, il y a aussi de ça : le fait de se mettre en colère avec les proches plutôt qu'avec les relations pros ou amicales... Bizarre, quelque part. S'agit-il de "cacher" une facette de soi? De ne montrer qu'une "belle" image de soi? Ou bien les sentiments et les émotions sont-ils exacerbés par nos proches et le fait que l'on tient justement à eux et qu'ils sont les seuls à "bénéficier" de nos colères???
"Qui aime bien châtie bien"??? Bof! Ca ne me plaît pas du tout ça... Il faut qu'elle me quitte, que j'arrive à la tenir à distance et qu'à la fin elle se casse tout court! non mais!!!
V.O- Messages : 1018
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Re: Colère et zébritude
Derrière chacune de mes colères, il y a un sentiment d'impuissance... et comme bien sûr je devrais être tout-puissant si ce monde était bien fait alors autant dire que la colère est le moteur de mon existence.
Ca me donne l'impression parfois d'être un fléau pour mes proches, mais si je coupais ce moteur qu'est-ce qui me ferait encore avancer dans cette vie ?
Ca me donne l'impression parfois d'être un fléau pour mes proches, mais si je coupais ce moteur qu'est-ce qui me ferait encore avancer dans cette vie ?
Kraken- Messages : 116
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Re: Colère et zébritude
Ah ! je l'ai déjà entendu celle-là...
En y réfléchissant, c'est plutôt l'inverse qui s'est passé : c'est lorsqu'on a tué l'envie en moi qu'est née la colère. C'était il y a si longtemps maintenant.
En y réfléchissant, c'est plutôt l'inverse qui s'est passé : c'est lorsqu'on a tué l'envie en moi qu'est née la colère. C'était il y a si longtemps maintenant.
Kraken- Messages : 116
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Localisation : IdF
Re: Colère et zébritude
je trouve tout ce qui as été dit très interessant, surtout dans la mesure ou la colère est une "émotion" qui ne me concerne pas souvent...
jusqu'a il y a quelques mois je me disais "je ne me met jamais en colère, c'est bien en fait. etre agressive, c'est mal. et puis, ce n'est pas constructif. il vaut bien mieux raisonner, et au pire, laisser couler : c'est le moins douloureux pour toutes les parties."
puis j'ai commencé a comprendre des choses, et je me suis dis "je ne me met jamais en colère, c'est peut etre un peu domage. il y a de bonnes raisons, parfois. le raisonement ca ne marche que si tout le monde est de bonne foi. parfois, je devrais me défendre. je le mérite peut être."
je me suis rendu compte a peu près en même temps que, si, en fait, ca m'arrivait de me mettre en colère... mais seulement pour les autres. pour ma famille ou mes amis les plus chers, surtout pour mon petit frere. il y a 2 ou 3 ans j'ai menacé un gosse de 10 ou 11 ans parce qu'il harcellait mon frère. c'est une colère froide, comme le décrit noumi, mais avec beaucoup de violence. je lui ai dit très calmement que si il s'en prenait encore une fois a mon frere ou a un autre gosse, il allait vraiment le regretter amèrement. je devais avoir une tête assez effrayante parce qu'il a eu peur, je l'ai vu dans son regard. il a essayé de se rassurer, de rationaliser en disant que j'avais pas le droit, qu'il allait le dire a ses parents ou au surveillant si je lui faisais quelque chose ; je lui ai répondu "non, je crois que tu ne m'as pas compris... je m'en fout de ca. je m'en fout. je ne te conseille vraiment pas d'essayer."
et je l'aurait fait. je ne sais pas vraiment ce que j'aurait fait, mais je le lui aurait fait regretter.
une autre crise de colère qui ne s'est pas déclenchée (j'attendais de voir comment les choses allaient évoluer) c'etait recement aussi, contre un adulte qui harcellait mon petit frere (encore!). petites remarques, jamais en paix, il se déchargeait de ses frustrations en lui mettant une sale pression malsaine.
j'ai eu parfois envie de lui sauter dessus toutes griffes dehors, et de lui planter mes pouces dans les carotides.... je vous passe le reste des détails de ma vision.
vous allez me dire, ce n'est pas de la colère, plutot une pulsion de violence physique. peut être.
tout ca pour dire que je pense que la colère a fortement a voir avec l'amour propre et l'estime de soi meme, car je remarque que je me met facilement en colère pour d'autres, mais que moi, c'est normal qu'on me traite mal. je le mérite, c'est l'autre qui a raison.
il me semble que savoir parfois se mettre en colère, c'est un peu devenir son propre ami. c'est une preuve d'amour et de tendresse envers sois même. c'est de la protection...
jusqu'a il y a quelques mois je me disais "je ne me met jamais en colère, c'est bien en fait. etre agressive, c'est mal. et puis, ce n'est pas constructif. il vaut bien mieux raisonner, et au pire, laisser couler : c'est le moins douloureux pour toutes les parties."
puis j'ai commencé a comprendre des choses, et je me suis dis "je ne me met jamais en colère, c'est peut etre un peu domage. il y a de bonnes raisons, parfois. le raisonement ca ne marche que si tout le monde est de bonne foi. parfois, je devrais me défendre. je le mérite peut être."
je me suis rendu compte a peu près en même temps que, si, en fait, ca m'arrivait de me mettre en colère... mais seulement pour les autres. pour ma famille ou mes amis les plus chers, surtout pour mon petit frere. il y a 2 ou 3 ans j'ai menacé un gosse de 10 ou 11 ans parce qu'il harcellait mon frère. c'est une colère froide, comme le décrit noumi, mais avec beaucoup de violence. je lui ai dit très calmement que si il s'en prenait encore une fois a mon frere ou a un autre gosse, il allait vraiment le regretter amèrement. je devais avoir une tête assez effrayante parce qu'il a eu peur, je l'ai vu dans son regard. il a essayé de se rassurer, de rationaliser en disant que j'avais pas le droit, qu'il allait le dire a ses parents ou au surveillant si je lui faisais quelque chose ; je lui ai répondu "non, je crois que tu ne m'as pas compris... je m'en fout de ca. je m'en fout. je ne te conseille vraiment pas d'essayer."
et je l'aurait fait. je ne sais pas vraiment ce que j'aurait fait, mais je le lui aurait fait regretter.
une autre crise de colère qui ne s'est pas déclenchée (j'attendais de voir comment les choses allaient évoluer) c'etait recement aussi, contre un adulte qui harcellait mon petit frere (encore!). petites remarques, jamais en paix, il se déchargeait de ses frustrations en lui mettant une sale pression malsaine.
j'ai eu parfois envie de lui sauter dessus toutes griffes dehors, et de lui planter mes pouces dans les carotides.... je vous passe le reste des détails de ma vision.
vous allez me dire, ce n'est pas de la colère, plutot une pulsion de violence physique. peut être.
tout ca pour dire que je pense que la colère a fortement a voir avec l'amour propre et l'estime de soi meme, car je remarque que je me met facilement en colère pour d'autres, mais que moi, c'est normal qu'on me traite mal. je le mérite, c'est l'autre qui a raison.
il me semble que savoir parfois se mettre en colère, c'est un peu devenir son propre ami. c'est une preuve d'amour et de tendresse envers sois même. c'est de la protection...
miwako- Messages : 369
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bepo- Messages : 2704
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Re: Colère et zébritude
Là, je te suis complétement Vague... sauf pour Dieu parce que si je le rencontre celui-là, la discussion risque d'être assez tendue !
Kraken- Messages : 116
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bepo- Messages : 2704
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Re: Colère et zébritude
Anecdote . Une nuit au services des urgences d'un hôpital. Les malades qui affluent, affluent, affluent car c'est le week-end, et dans ce pays-là (un de ceux où j'ai roulé ma bosse ), les gens aiment bien attendre la fin de semaine pour aller soigner les maladies qu'ils ont trainé en semaine. Donc c'est bondé. Les malades et leurs familles vocifèrent, insultent le personnel de l'hôpital, qui les insultent tout aussi copieusement en retour.
Un membre du personnel me demande comment moi je fais, je ne me mets jamais en colère malgré l'indiscipline, les cris et les insultes des malades et leurs accompagnateurs. Je me contente de lui répondre sans un mot, par un sourire. Je me dis : " S'il savait..."
Je suis sujette à la colère comme tout le monde. Mais je me suis rendue compte, quand j'étais petite (6, 7 ans ?) que quand je me mettais en colère, après je me sentais mal physiquement : coeur qui bat très vite, vertige. Et même peut-être aussi un remords de m'être mise en colère. Alors j'ai appris très tôt, toute seule, à ne pas me laisser aller à la colère. Tout simplement pour ne pas me sentir mal ensuite.
Mais ça aurait été trop long à expliquer à ce pauvre employé des urgences n'est-ce pas ?
Mais aussi, les sujets qui peuvent me mettre en colère sont limités (je me demande bien pourquoi d'ailleurs) : l'injustice subie par les autres, et par moi ; la méchanceté volontaire des gens. Peut-être que je vais en trouver d'autres ?
Un membre du personnel me demande comment moi je fais, je ne me mets jamais en colère malgré l'indiscipline, les cris et les insultes des malades et leurs accompagnateurs. Je me contente de lui répondre sans un mot, par un sourire. Je me dis : " S'il savait..."
Je suis sujette à la colère comme tout le monde. Mais je me suis rendue compte, quand j'étais petite (6, 7 ans ?) que quand je me mettais en colère, après je me sentais mal physiquement : coeur qui bat très vite, vertige. Et même peut-être aussi un remords de m'être mise en colère. Alors j'ai appris très tôt, toute seule, à ne pas me laisser aller à la colère. Tout simplement pour ne pas me sentir mal ensuite.
Mais ça aurait été trop long à expliquer à ce pauvre employé des urgences n'est-ce pas ?
Mais aussi, les sujets qui peuvent me mettre en colère sont limités (je me demande bien pourquoi d'ailleurs) : l'injustice subie par les autres, et par moi ; la méchanceté volontaire des gens. Peut-être que je vais en trouver d'autres ?
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
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Localisation : Hémisphère sud
Re: Colère et zébritude
Kraken : ... sauf pour Dieu parce que si je le rencontre celui-là, la discussion risque d'être assez tendue !
Vague : Avec moi aussi elle le serait !
Hum ! On dirait que les zèbres ont comme point commun d'avoir beaucoup de choses à... "dire" au Créateur. ça pourrait peut-être aussi devenir un critère de plus: " Si vous envisager d'avoir une discussion plutôt tendue avec Dieu, alors il se pourrait que vous soyez un z".
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Colère et zébritude
Je plussoie avec cette excellente remarque.
prjevalski- Messages : 245
Date d'inscription : 02/07/2010
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bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Colère et zébritude
J'aime bien les rebellions !
Mon plussoiement provient du constat suivant : les références à l'être suprême sont beaucoup plus nombreuses sur ce forum que dans les discussions de mes collègues à la machine à café...
D'où vient cette mystique zèbre ?
Un esprit athé mal intentionné (que je n'ai pas) pourrait y voir un signe de notre besoin de sens, ou pire, de notre crédulité.
Les zèbres, peuple élu ou cible idéale pour les Gilbert Bourdin de tout poil ?
En ce qui me concerne, je garde le peu de foi qui me reste, mais je continue à me poser des questions à la c..
Mon plussoiement provient du constat suivant : les références à l'être suprême sont beaucoup plus nombreuses sur ce forum que dans les discussions de mes collègues à la machine à café...
D'où vient cette mystique zèbre ?
Un esprit athé mal intentionné (que je n'ai pas) pourrait y voir un signe de notre besoin de sens, ou pire, de notre crédulité.
Les zèbres, peuple élu ou cible idéale pour les Gilbert Bourdin de tout poil ?
En ce qui me concerne, je garde le peu de foi qui me reste, mais je continue à me poser des questions à la c..
prjevalski- Messages : 245
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 53
Localisation : Lyon
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Colère et zébritude
la quête de sens ou la faculté à réfléchir sur les questions existentielles ?
Parce qu'à la machine à café... à part la victoire de l'Espagne aujourd'hui... mhmm !
Parce qu'à la machine à café... à part la victoire de l'Espagne aujourd'hui... mhmm !
Kraken- Messages : 116
Date d'inscription : 08/07/2010
Age : 56
Localisation : IdF
Re: Colère et zébritude
Si, si l'image de l'epilepsie, ça me parle tout à fait! Les quelques fois où j'ai été submergé par la colère, ça ressemblait bien à quelque chose comme ça: incapacité à articuler la moindre phrase, tremblements, réduction de la conscience. Un peu l'impression d'être une bête aux abois. D'ailleurs je fuis avant si je peux. C'est lorsque le contexte ne permet pas la fuite que je perds le contrôle.prjevalski a écrit:Je ne crois pas qu'on puisse asservir qui que ce soit par la colère. Je rapprocherai plutôt çà d'une espèce d'épilepsie (la comparaison est hasardeuse, mais évoque pour moi l'image de cette perte de contrôle).
J'ai énormément de mal à m'imaginer une colère dite saine. Bon déjà, je ne sais pas faire: soit je suis vraiment en colère et totalement inapte à quoi que ce soit, soit je joue la colère mais ce n'est pas convaincant. (Mes tentatives en tant qu'animateur de colonie de vacances faisaient doucement rigoler les enfants.)
Bon mais même en supposant que c'est quelque chose qui peut s'apprendre. De fait, je vois autour de moi des gens qui semblent utiliser leur colère à bon escient tout en la maitrisant. Mais l'efficacité de la colère, es ce que ça consiste à autre chose qu'a faire peur à l'autre? Je n'aime pas l'idée. Par exemple le fait d'obtenir gain de cause à une demande légitime en étant obligé de passer par la colère, je trouve que c'est totalement insatisfaisant. Es ce qu'on en pouvait pas aboutir au même résultat sans la colère?
Merci en tout cas à tous pour vos témoignages, c'est très instructif.
braifs- Messages : 257
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Re: Colère et zébritude
moi aussi quand je me mets en colère, je suis ingérable, je hurle, je tremble, j'insulte, je crache du fiel, des fois je vomis et ma tête tourne à 180°... bon peut-être pas jusque là mais c'est limite, et quand l'adrénaline est redescendue je me sens honteuse, faible, et à la merci de ceux que j'ai agressés. J'essaye de maitriser ma colère à tout prix surtout au niveau du travail, pour l'instant, mon seul exutoire c'est l'alcool (à petite dose) mais je ne désespère pas de trouver un moyen plus sain.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Colère et zébritude
melanieontherocks a écrit:moi aussi quand je me mets en colère, je suis ingérable, je hurle, je tremble, j'insulte, je crache du fiel, des fois je vomis et ma tête tourne à 180°...
"(soupir) Mélanie? Voudrais-tu descendre du plafond et cesser de parler le Mésopotamien? Je vois bien que quelquechose te contrarie..."
braifs- Messages : 257
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Montreal
Re: Colère et zébritude
Ok je descends l'escalier à 4 pattes et j'arrive !
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Colère et zébritude
WiseSpirit30 a écrit:je suis contre la colère, et je suis contre l'usage de la peur.
Comment peut-on être contre la colère? c'est comme si tu disais "je suis contre la tristesse"... ça se contrôle mais c'est un sentiment trop fort pour que tu puisse juger en disant "je suis contre". Bref ça fait un mois et 3 jours que tu l'as posté mais quand même...
melanieontherocks a écrit:moi aussi quand je me mets en colère, je suis ingérable, je hurle, je tremble, j'insulte, je crache du fiel, des fois je vomis et ma tête tourne à 180°... bon peut-être pas jusque là mais c'est limite, et quand l'adrénaline est redescendue je me sens honteuse, faible, et à la merci de ceux que j'ai agressés. J'essaye de maitriser ma colère à tout prix surtout au niveau du travail
Tout pareil, surtout que ce genre de comportement fait fuir et celui ou celle qu'on a en face, nous prend pour un(e) taré(e) et croit qu'il a eu raison. Le pire, en ce qui me concerne c'est que je deviens violent dans les mots, et on m'a souvent dit que je m'énervais de la même manière pour des trucs grave comme anodins... chiante cette colère ingérable, qu'est-ce-que je m'en veux!!! Mais personne ne me croit, oui personne ne croit que je me remet en cause et ça c'est super frustrant, et je n'ai pas envie d'entendre que ça peut facilement se changer, c'est pas vrai. En fin de compte tout vient d'une susceptibilité exacerbée et de la peur de ne pas être pris au sérieux. Je fais un travail énorme pour me contenir, mais j'avoue que je ne sais pas comme commencer ce travail. Tout en faisant peur à l'autre, vous vous faites peur quand vous êtes énervé(e)s? Ou alors après?
strad- Messages : 177
Date d'inscription : 16/08/2010
Age : 40
Re: Colère et zébritude
Moi je me fais peur pendant parce que je me sens capable de franchir des limites et faire marche arrière serait impossible. D'ailleurs, à partir du moment où j'ai piqué une colère sur mon lieu de travail, il ne me reste plus qu'à démissionner. Heureusement, ma famille est plus souple, peut être parce que quand j'ai envie de donner, je suis aussi généreuse qu'expansive dans mes colères.
Après, ce n'est que du remords et/ou de la honte.
Après, ce n'est que du remords et/ou de la honte.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Colère et zébritude
Je ressors un vieux sujet des tréfonds du forum parce que j'ai besoin d'aide.
Cela a été bien résumé ici.
Les déclencheurs: l'injustice, la méchanceté, la bêtise et la violence.
Les causes profondes: l'anxiété, la dépression, une estime de soi basse etc.
En attendant que ma confiance en moi remonte, je voudrais (si possible) un coup de main pour gérer ces "crises" d'une façon où d'une autre.
Mes colères ne sont pas des "je pourrais" mais concrètement, des "j'ai fait", je deviens, bête, méchant et hors de contrôle. Quand mes mots ne sont plus compris, la violence physique prend le pas. J'ai perdu quelques emplois comme ça en frappant (pour être concret) mes chefs. Et certains de mes amis (passé) on reçu des coups. Je n'ai eu qu'une seule plainte contre moi.
Cette violence s'est retourné contre moi, un jour et je me suis retrouvé avec une fracture du crane.
Jamais de femmes ou d'enfants (manquerait plus que ça) mais j'ai peur, pour les autres surtout et pour moi.
En note positive, avec le temps j'arrive à éviter où contrôler ma violence physique, et je casse des objets plutôt que des nez ce qui me semble un progrès.
Mais ce contrôle m'épuise, et la colère reste au fond en suspend, constante et me pousse à prendre des décisions imbéciles, et ne fond que repousser à plus tard l'explosion.
Bref, j'ai peur de ce que je pourrais encore faire, au regard de ce que j'ai déjà pu faire.
Et je voudrais pouvoir "réduire" cette colère.
Pour ceux qui auront des conseils, je précise que je fais déjà beaucoup de sport (et que ça me fait du bien). Je n'arrive pas à avoir accès à la méditation ou au yoga, ça m'agite beaucoup ce genre d'activité. C'est de toute façon une colère permanente.
Comment ne plus être constamment en colère ?
Je suis certain qu'il y'a des solutions et que je suis capable de ne plus m'énerver. Mais comment ?
Cela a été bien résumé ici.
Les déclencheurs: l'injustice, la méchanceté, la bêtise et la violence.
Les causes profondes: l'anxiété, la dépression, une estime de soi basse etc.
En attendant que ma confiance en moi remonte, je voudrais (si possible) un coup de main pour gérer ces "crises" d'une façon où d'une autre.
Mes colères ne sont pas des "je pourrais" mais concrètement, des "j'ai fait", je deviens, bête, méchant et hors de contrôle. Quand mes mots ne sont plus compris, la violence physique prend le pas. J'ai perdu quelques emplois comme ça en frappant (pour être concret) mes chefs. Et certains de mes amis (passé) on reçu des coups. Je n'ai eu qu'une seule plainte contre moi.
Cette violence s'est retourné contre moi, un jour et je me suis retrouvé avec une fracture du crane.
Jamais de femmes ou d'enfants (manquerait plus que ça) mais j'ai peur, pour les autres surtout et pour moi.
En note positive, avec le temps j'arrive à éviter où contrôler ma violence physique, et je casse des objets plutôt que des nez ce qui me semble un progrès.
Mais ce contrôle m'épuise, et la colère reste au fond en suspend, constante et me pousse à prendre des décisions imbéciles, et ne fond que repousser à plus tard l'explosion.
Bref, j'ai peur de ce que je pourrais encore faire, au regard de ce que j'ai déjà pu faire.
Et je voudrais pouvoir "réduire" cette colère.
Pour ceux qui auront des conseils, je précise que je fais déjà beaucoup de sport (et que ça me fait du bien). Je n'arrive pas à avoir accès à la méditation ou au yoga, ça m'agite beaucoup ce genre d'activité. C'est de toute façon une colère permanente.
Comment ne plus être constamment en colère ?
Je suis certain qu'il y'a des solutions et que je suis capable de ne plus m'énerver. Mais comment ?
nans- Messages : 67
Date d'inscription : 01/06/2011
Age : 46
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Re: Colère et zébritude
Nans,
Quelques pistes peut-être... La colère est une émotion en réaction à un stimuli. La comprendre est une des façons de la contrôler, mais je pense que comme toute émotion il ne sert pas à grand chose de vouloir les contrôler (effet cocotte minute en conséquence). J'ai toujours à l'esprit cette idée que les émotions ne font que nous traverser, comme un courant plus ou moins violent, une énergie, qu'on ne peut par définition pas contrôler mais plutôt canaliser pour qu'elle puisse nous traverser sans trop de dégâts. Travailler à la canaliser (comme tu le fais par exemple en la déplaçant sur des objets plutôt que sur des gens, c'est un premier pas), ne pas lutter contre, tu perds à chaque fois, elle peut te submerger. Prendre cette émotion comme un fluide (torrent violent, ou eau calme, tempête en pleine mer, ou ruisseau vivifiant...). Il y a quelques mesures d'urgence pour "contenir" et canaliser pour déverser plus loin sans destruction des autres et de soi (ne pas la retourner contre soi). Pour ne pas la retourner contre soi, une fois "endiguée" temporairement, je pense que la piste créative est un bon chemin à emprunter : déverser cette émotion par tous les moyens créatifs à ta disposition, un façon de sublimer et transformer cette émotion en richesse (énergie).
Ta colère est puissante, sers toi de cette puissance pour avancer, mettre en mouvement, mais pas de façon destructrice, plutôt constructive (ou abattre un mur pour construire ensuite une jolie pièce harmonieuse...).
Perso, le yoga ça m'énerve aussi (ce sont plus des crises de rire nerveux que cela déclenche...), mais ton boulot, c'est de trouver les moyens les plus appropriés pour toi, cela passe par la recherche de ce qui te plait, tout ce qui colle avec tes désirs profonds...
Ensuite pour revenir à ta colère...et pour la comprendre (ça aide à avancer) il y a tous les travaux thérapeutiques, consulter un tiers neutre pour cela peut t'aider à faire ce travail, à toi de le choisir en faisant confiance à ton ressenti.
Bon, j'arrête là, je n'aime pas trop donner de conseils (les conseilleurs, ne sont pas les payeurs)...bon courage dans ta quête, il y a beaucoup à lire ici, tu trouveras bien des pistes pour t'en sortir.
Quelques pistes peut-être... La colère est une émotion en réaction à un stimuli. La comprendre est une des façons de la contrôler, mais je pense que comme toute émotion il ne sert pas à grand chose de vouloir les contrôler (effet cocotte minute en conséquence). J'ai toujours à l'esprit cette idée que les émotions ne font que nous traverser, comme un courant plus ou moins violent, une énergie, qu'on ne peut par définition pas contrôler mais plutôt canaliser pour qu'elle puisse nous traverser sans trop de dégâts. Travailler à la canaliser (comme tu le fais par exemple en la déplaçant sur des objets plutôt que sur des gens, c'est un premier pas), ne pas lutter contre, tu perds à chaque fois, elle peut te submerger. Prendre cette émotion comme un fluide (torrent violent, ou eau calme, tempête en pleine mer, ou ruisseau vivifiant...). Il y a quelques mesures d'urgence pour "contenir" et canaliser pour déverser plus loin sans destruction des autres et de soi (ne pas la retourner contre soi). Pour ne pas la retourner contre soi, une fois "endiguée" temporairement, je pense que la piste créative est un bon chemin à emprunter : déverser cette émotion par tous les moyens créatifs à ta disposition, un façon de sublimer et transformer cette émotion en richesse (énergie).
Ta colère est puissante, sers toi de cette puissance pour avancer, mettre en mouvement, mais pas de façon destructrice, plutôt constructive (ou abattre un mur pour construire ensuite une jolie pièce harmonieuse...).
Perso, le yoga ça m'énerve aussi (ce sont plus des crises de rire nerveux que cela déclenche...), mais ton boulot, c'est de trouver les moyens les plus appropriés pour toi, cela passe par la recherche de ce qui te plait, tout ce qui colle avec tes désirs profonds...
Ensuite pour revenir à ta colère...et pour la comprendre (ça aide à avancer) il y a tous les travaux thérapeutiques, consulter un tiers neutre pour cela peut t'aider à faire ce travail, à toi de le choisir en faisant confiance à ton ressenti.
Bon, j'arrête là, je n'aime pas trop donner de conseils (les conseilleurs, ne sont pas les payeurs)...bon courage dans ta quête, il y a beaucoup à lire ici, tu trouveras bien des pistes pour t'en sortir.
Manou- Messages : 1894
Date d'inscription : 01/05/2010
Age : 56
Localisation : Pas loin de Paname
Re: Colère et zébritude
Pour faire rebondir le sujet, j'ai été aussi sujet à des crises de colères, avant de m'identifier "zebre"
Je ne sais pas si j'en suis sorti (il semblerait que oui, mais on ne sait jamais) , mais c'était lié à une frustration permanente envers moi-même... Quelque chose d'indéfinissable, qui me gêne, qui m'agace, comme quelque chose qui m'échappait en permanence.....
Je tournais avec ça des journées entières, et le premier incident familiale ouvrait la digue.... Rien de grave, que du verbal, des mots cassants, mais j'éprouvais le besoin de blesser émotionnellement la personne en face.... Après analyse, je faisais payer à mes proches le fait d'être incompris.
Avant de me savoir "zebre" je pensais être quelqu'un de fragile, toujours à la limite de la folie... Je me suis auto-régulé pendant des années, freiné ce mode de pensée multidirectionnel, ainsi que mes émotions (ne plus ressentir la douleur si vive).... D'où la création de cette frustration (de ne pas être moi-meme)
Depuis la prise de conscience, je peux me reconnecter à moi-même , à mes émotions... C'est parfois douloureux, mais il semblerait que je ne projette plus de colère autour de moi.
Je ne sais pas si j'en suis sorti (il semblerait que oui, mais on ne sait jamais) , mais c'était lié à une frustration permanente envers moi-même... Quelque chose d'indéfinissable, qui me gêne, qui m'agace, comme quelque chose qui m'échappait en permanence.....
Je tournais avec ça des journées entières, et le premier incident familiale ouvrait la digue.... Rien de grave, que du verbal, des mots cassants, mais j'éprouvais le besoin de blesser émotionnellement la personne en face.... Après analyse, je faisais payer à mes proches le fait d'être incompris.
Avant de me savoir "zebre" je pensais être quelqu'un de fragile, toujours à la limite de la folie... Je me suis auto-régulé pendant des années, freiné ce mode de pensée multidirectionnel, ainsi que mes émotions (ne plus ressentir la douleur si vive).... D'où la création de cette frustration (de ne pas être moi-meme)
Depuis la prise de conscience, je peux me reconnecter à moi-même , à mes émotions... C'est parfois douloureux, mais il semblerait que je ne projette plus de colère autour de moi.
Ender- Messages : 80
Date d'inscription : 31/05/2011
Age : 51
Localisation : Région Parisienne
Re: Colère et zébritude
Ma colère me fait peur.
Pour l'instant je ne la laisse pas s'exprimer, je la ressent comme une violente flamme froide qui me parcourt et j'essaie simplement de ne pas la laisser s'exprimer, je la maîtrise.J'essaie de comprendre ce qui dans la conversation a pu appuyer sur ce bouton mais je ne sais pas.C'est très récent comme sensation, toujours dans les discussions avec mon mari, a des moments inattendus.Je file au plus loin car ma violence me fait peur.J'ai peur de ne pas pouvoir canaliser ma colère et de me transformer en chien enragé.Y a-t-il quelque chose à comprendre?Suis-je en train d'accumuler les colères?J'en ai l'impression car c'est l'escalade en moi.La prochaine est plus intense que la dernière, et je ne sais absolument pas quoi faire de tout ça.J'en ai parlé en thérapie mais pas de voie trouvée de ce côté là.
Je me sens comme une bombe à retardement.
Alors dites-moi?Trouver du sens désarme-t-il la bombe?La laisser exploser?La dévier?Aller la jeter à la mer pour limiter les dégâts?Couper le fil rouge ou le fil bleu.?Bleu?Rouge?Rouge ?Bleu?
Pour l'instant je ne la laisse pas s'exprimer, je la ressent comme une violente flamme froide qui me parcourt et j'essaie simplement de ne pas la laisser s'exprimer, je la maîtrise.J'essaie de comprendre ce qui dans la conversation a pu appuyer sur ce bouton mais je ne sais pas.C'est très récent comme sensation, toujours dans les discussions avec mon mari, a des moments inattendus.Je file au plus loin car ma violence me fait peur.J'ai peur de ne pas pouvoir canaliser ma colère et de me transformer en chien enragé.Y a-t-il quelque chose à comprendre?Suis-je en train d'accumuler les colères?J'en ai l'impression car c'est l'escalade en moi.La prochaine est plus intense que la dernière, et je ne sais absolument pas quoi faire de tout ça.J'en ai parlé en thérapie mais pas de voie trouvée de ce côté là.
Je me sens comme une bombe à retardement.
Alors dites-moi?Trouver du sens désarme-t-il la bombe?La laisser exploser?La dévier?Aller la jeter à la mer pour limiter les dégâts?Couper le fil rouge ou le fil bleu.?Bleu?Rouge?Rouge ?Bleu?
Eloïse- Messages : 216
Date d'inscription : 05/04/2011
Age : 46
Localisation : Belgique
Re: Colère et zébritude
circé: cela fait suite à l'autre post auquel j'ai répondu.... Tu n'as pas à tricher... Ta colère vient surement du fait que tu t'oblige à être ce que l'on attend de toi....
Tu peux toujours trouver un échappatoire, pour endiguer cette escalade.... Pour moi, je me suis retrouvé avec moi meme (avant de savoir que j'étais zebre) pendant deux ou trois ans quand j'ai étudié les arts......
La colère est revenue quand j'ai abandonné.... J'ai réussi à canaliser ça un temps avec la photo, mais elle tournait en moi, très sourde.....
Cela a l'air de se calmer, depuis que j'ai pris conscience de ma zebritude, que j'en ai parlé à mes parents (qui ont cru que je leur faisait des reproches), le fait d'être accompagné aussi par ma compagne.... Je ne dis pas que je ne ressens plus rien, mais il y a un seuil où j'ai l'impression d'être désormais capable de transformer ça en energie créatrice..... Quand je peignais, j'étais capable de "m'absenter" 5 ou 6 heures sur la création d'un tableau... En photo c'est pareil.... Je suis ailleurs, concentré, et à l'arrivée c'est libérateur, je me sens vidé de cette frustration/colère....
J'ai eu un temps aussi avec les arts martiaux qui m'ont aidé... avant de m'énerver encore plus (activité de groupe)
Tu peux toujours trouver un échappatoire, pour endiguer cette escalade.... Pour moi, je me suis retrouvé avec moi meme (avant de savoir que j'étais zebre) pendant deux ou trois ans quand j'ai étudié les arts......
La colère est revenue quand j'ai abandonné.... J'ai réussi à canaliser ça un temps avec la photo, mais elle tournait en moi, très sourde.....
Cela a l'air de se calmer, depuis que j'ai pris conscience de ma zebritude, que j'en ai parlé à mes parents (qui ont cru que je leur faisait des reproches), le fait d'être accompagné aussi par ma compagne.... Je ne dis pas que je ne ressens plus rien, mais il y a un seuil où j'ai l'impression d'être désormais capable de transformer ça en energie créatrice..... Quand je peignais, j'étais capable de "m'absenter" 5 ou 6 heures sur la création d'un tableau... En photo c'est pareil.... Je suis ailleurs, concentré, et à l'arrivée c'est libérateur, je me sens vidé de cette frustration/colère....
J'ai eu un temps aussi avec les arts martiaux qui m'ont aidé... avant de m'énerver encore plus (activité de groupe)
Ender- Messages : 80
Date d'inscription : 31/05/2011
Age : 51
Localisation : Région Parisienne
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