Écrire son prénom
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Écrire son prénom
Il y a des prénoms anciens qui reviennent en grâce. Je réfléchissais à cela en constatant qu'il y avait des pseudos de ce forum qui en témoignent. Je me demandais comment c'était accepté à l'école par les camarades quand on était petit... comme n'importe quel prénom sans doute. Ainsi, en consultant les prénoms les plus donnés actuellement, il y en a certains qui me paraissent beaux mais tellement anciens...
Mais c'est autre chose sur quoi je m'interroge principalement. Comment est-ce qu'on s'investit dans un prénom ? Que les autres l'acceptent, c'est finalement naturel : on identifie autrui parce que c'est important, et on le reconnaît en le désignant. Mais, relativement à soi-même, qu'en est-il ? Je ne me souviens pas tellement de m'être posé de questions relativement à mon prénom, à ce qu'il disait de moi, au seul fait qu'il me représentait, ou pas de façon précoce (même s'il était plutôt rare). Je l'ai écrit ainsi que mon nom à l'école, mais je ne me souviens pas d'avoir dû l'assumer, ni oralement ni surtout par écrit pour la première fois (alors que j'ai des souvenirs qui datent d'avant l'âge où je savais écrire). Bon, je ne me souviens pas de grand-chose de ma petite enfance qui témoignerait d'une certaine maîtrise de soi, notamment pas des premières fois où je me suis habillé tout seul, mais je me souviens pourtant d'une fois à l'école où je devais remettre mes chaussures et faire mes lacets...
Alors, ma question est celle-ci : vous souvenez-vous de cette sorte d'épreuve initiatique d'avoir formé votre prénom (ou votre nom) par écrit ? Est-ce que c'était important pour vous affirmer vous-mêmes ? Ou alors est-ce que c'est un souvenir qui n'est tellement présent chez personne ?
Mais c'est autre chose sur quoi je m'interroge principalement. Comment est-ce qu'on s'investit dans un prénom ? Que les autres l'acceptent, c'est finalement naturel : on identifie autrui parce que c'est important, et on le reconnaît en le désignant. Mais, relativement à soi-même, qu'en est-il ? Je ne me souviens pas tellement de m'être posé de questions relativement à mon prénom, à ce qu'il disait de moi, au seul fait qu'il me représentait, ou pas de façon précoce (même s'il était plutôt rare). Je l'ai écrit ainsi que mon nom à l'école, mais je ne me souviens pas d'avoir dû l'assumer, ni oralement ni surtout par écrit pour la première fois (alors que j'ai des souvenirs qui datent d'avant l'âge où je savais écrire). Bon, je ne me souviens pas de grand-chose de ma petite enfance qui témoignerait d'une certaine maîtrise de soi, notamment pas des premières fois où je me suis habillé tout seul, mais je me souviens pourtant d'une fois à l'école où je devais remettre mes chaussures et faire mes lacets...
Alors, ma question est celle-ci : vous souvenez-vous de cette sorte d'épreuve initiatique d'avoir formé votre prénom (ou votre nom) par écrit ? Est-ce que c'était important pour vous affirmer vous-mêmes ? Ou alors est-ce que c'est un souvenir qui n'est tellement présent chez personne ?
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Écrire son prénom
Yep, mais pas forcément la première fois - juste quand je commençais à l'écrire en lettres capitales, maternelle.vous souvenez-vous de cette sorte d'épreuve initiatique d'avoir formé votre prénom (ou votre nom) par écrit ?
Pas spécialement important.
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Il ne me semble pas avoir de souvenir précis de l'écriture de mon nom ou de mon prénom et n'avais aucune envie de m'affirmer, car même aujourd'hui, je ne me suis pas approprié de réelle "identité".
Pourtant, par la suite, dans l'écheveau de ma vie d'enfance, j'en suis par je ne sais quel processus été amené à y réfléchir, mon prénom est celui d'un très célèbre arbre du sud, donnant de l'huile et symbolise la paix dans la Grèce antique, il fallait pour me définir qu'il y est corrélation entre mon être et ce prénom, devant à tout jamais, du moins jusqu'à la mort, me définir.
Par la suite et assez tôt; je vis bien, ne pas en posséder les valeurs.
Si je fus un être passif en ma petite enfance, je devins par la suite plutôt un être de fureur d'un style assez flegmatique, si on arrive à se représenter une personne violente et calme à la fois.
Pour ce qui est de mon nom, ce fut bien plus tard qu'il y eut un déclic, bien qu'il m'expliquât plus de faits quant au passé de ma famille, je devins d'un être absolument athée, quelqu'un de plus ecclésiaste dans la moulure; période à laquelle mes aïeuls devaient professer l'orthographe et le calcul.
Pourtant, par la suite, dans l'écheveau de ma vie d'enfance, j'en suis par je ne sais quel processus été amené à y réfléchir, mon prénom est celui d'un très célèbre arbre du sud, donnant de l'huile et symbolise la paix dans la Grèce antique, il fallait pour me définir qu'il y est corrélation entre mon être et ce prénom, devant à tout jamais, du moins jusqu'à la mort, me définir.
Par la suite et assez tôt; je vis bien, ne pas en posséder les valeurs.
Si je fus un être passif en ma petite enfance, je devins par la suite plutôt un être de fureur d'un style assez flegmatique, si on arrive à se représenter une personne violente et calme à la fois.
Pour ce qui est de mon nom, ce fut bien plus tard qu'il y eut un déclic, bien qu'il m'expliquât plus de faits quant au passé de ma famille, je devins d'un être absolument athée, quelqu'un de plus ecclésiaste dans la moulure; période à laquelle mes aïeuls devaient professer l'orthographe et le calcul.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Écrire son prénom
Ma mère voulait une fille: "véronique".
C'est ma sœur à la maternité qui a dit pourquoi pas "..."?
Et c'est devenu mon prenom.
C'est ma sœur à la maternité qui a dit pourquoi pas "..."?
Et c'est devenu mon prenom.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Écrire son prénom
Merci Brume : c'est qu'on peut s'en souvenir. Moi je n'ai pas ça, alors que tous mes premiers souvenirs correspondent à une situation où j'ai l'impression rétrospectivement de me rendre compte de ce que je suis ou de me demander ce qui m'arrive en situation, comme en arrêt dans une prise de conscience... enfin il pourrait s'agir d'étapes de la construction de soi. Or, j'ai souvent entendu dire que le fait qu'un enfant sache écrire son nom était important, que cela lui conférait une identité formelle... Et d'ailleurs, par la suite, quand on a un accident, les secouristes ne commencent-ils pas par demander comment on s'appelle ?
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Écrire son prénom
Oyans, je ne me souviens pas vraiment d'avoir voulu m'affirmer de ce point de vue, mais tout m'y portait par ailleurs, notamment le fait que j'étais l'aîné dans ma famille.
Alors, je me souviens qu'assez tôt j'ai été assez fier de mon prénom, Emmanuel, même si à d'autres moments j'aurais pu souhaiter qu'il soit un peu plus passe partout; c'est-à-dire que c'était entre contentement de soi et volonté de ne pas se faire remarquer. Mais je n'ai de souvenir de l'avoir écrit, ainsi que mon nom, qu'à partir du collège, ce qui est bien tard. C'est étrange, parce que je me souviens d'un jour, sans doute en cours préparatoire, où il s'agissait de copier quelques mots écrits au tableau alors que nous ne savions pas encore lire, – juste de les reproduire, et que ça ne me déplaisait pas mais que je trouvais ça bizarre...
Alors, je me souviens qu'assez tôt j'ai été assez fier de mon prénom, Emmanuel, même si à d'autres moments j'aurais pu souhaiter qu'il soit un peu plus passe partout; c'est-à-dire que c'était entre contentement de soi et volonté de ne pas se faire remarquer. Mais je n'ai de souvenir de l'avoir écrit, ainsi que mon nom, qu'à partir du collège, ce qui est bien tard. C'est étrange, parce que je me souviens d'un jour, sans doute en cours préparatoire, où il s'agissait de copier quelques mots écrits au tableau alors que nous ne savions pas encore lire, – juste de les reproduire, et que ça ne me déplaisait pas mais que je trouvais ça bizarre...
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Écrire son prénom
mon identité n'y est pas spécialement reliée , non que je ne l'aime pas mais ce n'est pas ce qui me touche
manque d'amour toussa.. une convention comme une autre
ma signature par contre je me rappelle est venue en un seul jet spontané , c'est un truc perso , elle occupe tous le cadran et en graphologie que j'ai un peu étudié dans une des mes mille vies, en dit bcp sur moi à qui sait lire ces choses
manque d'amour toussa.. une convention comme une autre
ma signature par contre je me rappelle est venue en un seul jet spontané , c'est un truc perso , elle occupe tous le cadran et en graphologie que j'ai un peu étudié dans une des mes mille vies, en dit bcp sur moi à qui sait lire ces choses
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Question intéressante...
Je ne me rappelle pas des premières fois où j'ai écrit mon prénom. Par contre, par la suite, il a été un fardeau pour moi.
A l'école primaire, puisque il contient le prénom d'une présentatrice célèbre d'émission d'enfants de l'époque. Du coup, les copains se moquaient. ça m'énervait, il me semble (mais je ne me souviens pas plus).
Plus tard, au lycée, les copains le déformaient (j'ai eu droit à MacDo, et à Maridoraté) (aujourd'hui ça me fait rire, ado boutonneuse et complexée, ça me fait pas rire du tout ^^)
Aujourd'hui, j'en suis plutôt fière, on doit être une quinzaine à le porter en France. Il fait partie de moi, de mon identité.
Pourtant, vu qu'il est long, personne ne m'appelle avec, c'est toujours des raccourcis, et ce qui est rigolo, c'est que les gens choisissent toujours eux-même.
Ce que je constate parmi mes élèves, c'est que c'est très important pour eux qu'on connaisse leur prénom, et surtout qu'on l'écrive correctement.
J'ai par ex des Mathéo, ou bien Matthéo, ou encore Matéo (en fait cette année j'ai les 3 ), mais faut pas que je me trompe!...
Ceci dit, pour le nom de famille, c'est pareil. Indissociable.
et j'ai toujours réagis pareil ayant un nom landais pas évident à prononcer si on ne connait pas (on dit toutes les lettres dans les Landes, à par quelques exception comme Saint-Sever, qui se prononce saint-Sevé, et non Saint-Sévère, comme disent les "étrangers" qui essaient de bien faire )
Bref, notre prénom et notre nom, c'est notre identité, même si on n'en est pas forcément conscient...
Je ne me rappelle pas des premières fois où j'ai écrit mon prénom. Par contre, par la suite, il a été un fardeau pour moi.
A l'école primaire, puisque il contient le prénom d'une présentatrice célèbre d'émission d'enfants de l'époque. Du coup, les copains se moquaient. ça m'énervait, il me semble (mais je ne me souviens pas plus).
Plus tard, au lycée, les copains le déformaient (j'ai eu droit à MacDo, et à Maridoraté) (aujourd'hui ça me fait rire, ado boutonneuse et complexée, ça me fait pas rire du tout ^^)
Aujourd'hui, j'en suis plutôt fière, on doit être une quinzaine à le porter en France. Il fait partie de moi, de mon identité.
Pourtant, vu qu'il est long, personne ne m'appelle avec, c'est toujours des raccourcis, et ce qui est rigolo, c'est que les gens choisissent toujours eux-même.
Ce que je constate parmi mes élèves, c'est que c'est très important pour eux qu'on connaisse leur prénom, et surtout qu'on l'écrive correctement.
J'ai par ex des Mathéo, ou bien Matthéo, ou encore Matéo (en fait cette année j'ai les 3 ), mais faut pas que je me trompe!...
Ceci dit, pour le nom de famille, c'est pareil. Indissociable.
et j'ai toujours réagis pareil ayant un nom landais pas évident à prononcer si on ne connait pas (on dit toutes les lettres dans les Landes, à par quelques exception comme Saint-Sever, qui se prononce saint-Sevé, et non Saint-Sévère, comme disent les "étrangers" qui essaient de bien faire )
Bref, notre prénom et notre nom, c'est notre identité, même si on n'en est pas forcément conscient...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Écrire son prénom
"Bref, notre prénom et notre nom, c'est notre identité, même si on n'en est pas forcément conscient..."
sauf quand on n'a pas d'identité ou qu'au contraire on en a trop
sauf quand on n'a pas d'identité ou qu'au contraire on en a trop
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Pour moi aussi le prénom c'est très important.
J'aime bien regarder l'origine des prénoms et les bêtes sites du style: http://www.signification-prenom.com
Et pareil j'ai un prénom peu courant, j'ai rencontré une seule personne qui s'appelle comme moi (par contre il est très courant dans d'autres pays).
Enfant je l'aimais pas trop, j'aurais bien voulu m'appeler Nicolas ou Sébastien ou un truc normal mais maintenant j'en suis fier.
Je me souviens pas la première fois que je l'ai écris.
J'aime bien regarder l'origine des prénoms et les bêtes sites du style: http://www.signification-prenom.com
Et pareil j'ai un prénom peu courant, j'ai rencontré une seule personne qui s'appelle comme moi (par contre il est très courant dans d'autres pays).
Enfant je l'aimais pas trop, j'aurais bien voulu m'appeler Nicolas ou Sébastien ou un truc normal mais maintenant j'en suis fier.
Je me souviens pas la première fois que je l'ai écris.
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Zeb : c'est pas parce qu'on ne sait pas qui on est qu'on est personne
Si on me demande aujourd'hui quelle est mon identité, je ne saurai toujours pas répondre ^^
et je pense que je suis pas seule dans ce cas
Si on me demande aujourd'hui quelle est mon identité, je ne saurai toujours pas répondre ^^
et je pense que je suis pas seule dans ce cas
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Écrire son prénom
Ben je crois qu'on comprend assez tôt qu'on n'est pas seul à porter ce prénom (surtout quand il est relativement courant) - et donc ce prénom n'est qu'un identifiant, dans le sens où il ne détient pas l'essence de ce qu'on est. Le moment ou j'ai compris que d'autres avaient le même prénom que le mien, je m'en souviens par contre (à l'entrée en maternelle).Pieyre a écrit:Merci Brume : c'est qu'on peut s'en souvenir. Moi je n'ai pas ça, alors que tous mes premiers souvenirs correspondent à une situation où j'ai l'impression rétrospectivement de me rendre compte de ce que je suis ou de me demander ce qui m'arrive en situation, comme en arrêt dans une prise de conscience... enfin il pourrait s'agir d'étapes de la construction de soi. Or, j'ai souvent entendu dire que le fait qu'un enfant sache écrire son nom était important, que cela lui conférait une identité formelle... Et d'ailleurs, par la suite, quand on a un accident, les secouristes ne commencent-ils pas par demander comment on s'appelle ?
Et pour l'écriture, je crois que ça ne tombe pas d'un coup non plus. Avant ça il me semble qu'on apprend à reconnaître son prénom, on le voit souvent (et quand on est gamin il est un peu écrit partout) donc l'écrire... bah je ne crois pas que ça soit une nouveauté extraordinaire, ce n'est pas une rupture dans l'ordre des choses.
C'est bête, mais je me souviens plus de ma période rebelle, lorsque je venais d'apprendre à écrire "pipi" et "caca". Pour moi c'était magique, j'avais l'impression de transgresser les règles, de faire quelque chose d'interdit en les écrivant (je devais avoir vers les 2-3 ans)
Je me souviens aussi qu'il y avait des endroits où les clients pouvaient donner leurs avis et remarques à carrefour - et mon papa m'avait autorisé (ça faisait un moment que je demandais) à y écrire "pipi caca", il m'avait porté pour que j'écrive tout ça, et ensuite on était parti en vitesse. C'était chouette.
Et pour les prénoms, je me souviens plus du moment où j'ai écrit celui de celui dont j'étais amoureuse en CP (Anthony). J'avais peur d'oublier un jour mon amour pour lui, alors j'avais écrit son prénom des tonnes de fois sur des chutes de linoleum (sur le dos, côté blanc) que j'avais coupé en rectangles. Et ça a marché puisque pendant des années j'ai retrouvé ces traces un peu partout.
Et j'étais quand même un peu bizarre pour avoir des délires comme ça
M'enfin du coup je me souviens bien du moment ou j'écrivais son nom, avec un feutre orange.
Dernière édition par Brume le Sam 1 Avr 2017 - 11:52, édité 6 fois
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
C'est curieux car je me souviens très bien de la première fois où j'ai écrit mon prénom sur une feuille. C'était bruyant et on était tous regroupés autour d'une table ronde la langue entre les dents . Mon prénom me plaisait mis à l'écrit : sa verticalité, sa longueur, c'était comme m'étaler sur une page blanche. Un très bon moment en ce qui me concerne.
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Après peut-être que les choses sont différents lorsqu'on a un prénom un peu plus rare...
Parce que de mon côté on était bien 3-4 avec le même dans l'école, et ça a été un gros choc pour moi lorsque je l'ai découvert.
Je crois que c'est suite à ça que j'ai réfléchi au fait que je n'étais qu'une conscience parmi tant d'autres - après je m'emmêle un peu parfois dans la chronologie, parce que ça date.
Je me souviens juste de ce moment, avant de m'endormir, ou j'ai compris que les autres étaient le même type de moi que moi... est-ce que c'était avant ou après, j'ai pas de certitude. Mais choc.
Et après je me demandais si le monde continuerait d'exister si je mourrais, si ma conscience mourrait, comment je pourrais avoir la preuve que le monde continue d'exister... me suis résignée assez vite... juste une conscience parmi d'autres consciences.
Parce que de mon côté on était bien 3-4 avec le même dans l'école, et ça a été un gros choc pour moi lorsque je l'ai découvert.
Je crois que c'est suite à ça que j'ai réfléchi au fait que je n'étais qu'une conscience parmi tant d'autres - après je m'emmêle un peu parfois dans la chronologie, parce que ça date.
Je me souviens juste de ce moment, avant de m'endormir, ou j'ai compris que les autres étaient le même type de moi que moi... est-ce que c'était avant ou après, j'ai pas de certitude. Mais choc.
Et après je me demandais si le monde continuerait d'exister si je mourrais, si ma conscience mourrait, comment je pourrais avoir la preuve que le monde continue d'exister... me suis résignée assez vite... juste une conscience parmi d'autres consciences.
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Étant d'un naturel à la fois timide et turbulent, le mien avait un caractère un peu trop précieux, même si je ne me souviens pas de la moindre réflexion à son sujet, que ce soit en positif ou en négatif. Aussi je me laissais appeler Manu par mon plus proche copain, alors que je n'aimais pas du tout cette forme.chuna56 :
Je ne me rappelle pas des premières fois où j'ai écrit mon prénom. Par contre, par la suite, il a été un fardeau pour moi.
En effet c'est ce que j'ai souvent constaté. Mais, à part s'il s'était agit d'une faute de langue, je crois que je n'aurais pas repris la personne, ni sur mon prénom ni sur mon nom. Ainsi j'ai souvent trouvé ridicules les gens adultes qui montraient beaucoup de susceptibilité à cet égard. D'ailleurs il m'est arrivé dans un groupe où quelqu'un d'autre avait le même prénom, de proposer qu'on m'appelle par mon deuxième. Et j'accepte tout à fait que les gens qui m'ont connu sur un forum m'appellent, au moins dans les premiers temps, par le pseudo que j'ai sur ce forum, puisque je choisis toujours un prénom possible.Ce que je constate parmi mes élèves, c'est que c'est très important pour eux qu'on connaisse leur prénom, et surtout qu'on l'écrive correctement.
Maintenant il est vrai que mon premier souvenir concernant mon prénom a trait à une contestation de ma part, mais c'était plus important qu'une simple question d'orthographe. C'était dans ce qu'on appelait encore une garderie. Il était question de mon prénom affiché sur un tableau dans l'entrée. Je ne suis pas sûr de qui avait contesté en premier mais, entre une petite fille de mon âge et moi il y eut un désaccord : elle soutenait une orthographe et moi une autre; elle était sûre d'elle et moi aussi... Et puis elle eut un argument définitif : je le sais puisque je m'appelle comme ça ! J'allais répondre : moi aussi ! et puis je me suis rendu compte d'une chose... Il aurait fallu dire : j'ai compris, c'est parce tu es une fille et moi un garçon. Mais ça, je n'aurais pas osé le dire.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Écrire son prénom
J'imagine l'épreuve que ça a dû être pour la (presque) célèbre Rhoshandiatellyneshiaunneveshenk Koyaanisquatsiuth Williams...
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
En effet, je ne crois pas avoir jamais pris mon prénom pour autre chose qu'un identifiant. Mon frère a un prénom qui était très courant à l'époque, ce qui fait qu'il a souvent eu dans sa classe des camarades qui avaient le même. Je n'aurais pas forcément apprécié, mais je n'en suis pas sûr. Quand, pour la seule fois dans ma scolarité, en seconde, il y eut un autre Emmanuel, cela ne pas posé de problème. Et, quand j'ai constaté qu'à Mensa il y en avait une grande quantité, j'ai trouvé cela plutôt amusant.Brume :
Ben je crois qu'on comprend assez tôt qu'on n'est pas seul à porter ce prénom (surtout quand il est relativement courant) - et donc ce prénom n'est qu'un identifiant, dans le sens où il ne détient pas l'essence de ce qu'on est. Le moment ou j'ai compris que d'autres avaient le même prénom que le mien, je m'en souviens par contre (à l'entrée en maternelle).
Ah, oui, bien sûr... Il n'était question dans mon interrogation que de l'écrit, de l'expérience d'écrire son prénom. J'étais content de mon prénom et de son côté spécial. Le 24 décembre au matin ma mère me rappelait que c'était mon anniversaire, et le soir c'était la célébration de Celui dont en quelque sorte je portais le prénom...Et pour l'écriture, je crois que ça ne tombe pas d'un coup non plus. Avant ça il me semble qu'on apprend à reconnaître son prénom, on le voit souvent (et quand on est gamin il est un peu écrit partout) donc l'écrire... bah je ne crois pas que ça soit une nouveauté extraordinaire, ce n'est pas une rupture dans l'ordre des choses.
Oh, là ! Je n'aurais pas osé écrire le prénom des filles dont j'ai été amoureux. Mais une fois une amie m'a dit qu'elle ne souviendrait peut-être pas des hommes qu'elle avait connus. J'ai trouvé cela terrifiant.Et pour les prénoms, je me souviens plus du moment où j'ai écrit celui de celui dont j'étais amoureuse en CP
Dernière édition par Pieyre le Sam 1 Avr 2017 - 12:39, édité 1 fois (Raison : orthographe)
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Écrire son prénom
À vrai dire c'est bien possible pour moi aussi, en cours préparatoire. Je ne m'en souviens pas vraiment, mais ça me dit vaguement quelque chose... Voilà, c'est justement le genre d'événements que j'aurais pu retenir précisément, alors que j'en ai plutôt retenu d'autres, qui étaient sans doute davantage chargés d'émotion.izo :
C'est curieux car je me souviens très bien de la première fois où j'ai écrit mon prénom sur une feuille. C'était bruyant et on était tous regroupés autour d'une table ronde la langue entre les dents.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Écrire son prénom
Merci, c'est très intéressant ! Moi aussi je me suis posé des questions existentielles très tôt. Mais pas au sujet de mon prénom ou de mon nom : cela devait me paraître assez contingent.Brume :
Après peut-être que les choses sont différents lorsqu'on a un prénom un peu plus rare...
Parce que de mon côté on était bien 3-4 avec le même dans l'école, et ça a été un gros choc pour moi lorsque je l'ai découvert.
Je crois que c'est suite à ça que j'ai réfléchi au fait que je n'étais qu'une conscience parmi tant d'autres - après je m'emmêle un peu parfois dans la chronologie, parce que ça date.
Je me souviens juste de ce moment, avant de m'endormir, ou j'ai compris que les autres étaient le même type de moi que moi... est-ce que c'était avant ou après, j'ai pas de certitude. Mais choc.
Et après je me demandais si le monde continuerait d'exister si je mourrais, si ma conscience mourrait, comment je pourrais avoir la preuve que le monde continue d'exister... me suis résignée assez vite... juste une conscience parmi d'autres consciences.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Écrire son prénom
Comme Chuna, j'ai un prénom composé. Du coup, je l'ai toujours trouvé trop long, difficile à écrire, pas facile à dire. Artificiel quelque part, car il faut s'appliquer un peu pour ne pas l'écorcher, ça casse les élans de sympathie. Il est plus porté à être scandé pour un reproche, qu'à être susurré à l'oreille.
Je ne demande pas aux gens de m'appeler par mon prénom entier. J'ai toujours eu l'impression que c'était pénible. Quand ce sont des amis, je leur propose un surnom que je me suis choisi. Mon vrai moi, c'est mon surnom en gros. L'autre, c'est le machin administratif.
Souvent, il dépasse des cases d'ailleurs. Les plateformes étrangères qui me téléphonent pour me vendre un truc n'ont pas le "e" final, et ça m'agace d'emblée. Z'ont droit à la Marie Grognon d'entrée, et ça se conclue en 3 secondes.
Je ne demande pas aux gens de m'appeler par mon prénom entier. J'ai toujours eu l'impression que c'était pénible. Quand ce sont des amis, je leur propose un surnom que je me suis choisi. Mon vrai moi, c'est mon surnom en gros. L'autre, c'est le machin administratif.
Souvent, il dépasse des cases d'ailleurs. Les plateformes étrangères qui me téléphonent pour me vendre un truc n'ont pas le "e" final, et ça m'agace d'emblée. Z'ont droit à la Marie Grognon d'entrée, et ça se conclue en 3 secondes.
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Écrire son prénom
J'ai un ami plus âgé que moi qui a un prénom composé. J'ai rencontré ses sœurs et certains de ses anciens camarades de lycée qui utilisent le deuxième prénom de cette forme (un peu comme autrefois les gens qui avaient deux prénoms séparés à l'État Civil étaient appelés par le premier de façon administrative et par le second en pratique ?) Ceux qui le connaissent de plus fraîche date l'appellent par le premier ou par son nom de famille, ou alors par un diminutif qui tient des deux. Et, là où ça se complique, c'est que les gens qui l'ont connu sur des forums l'appellent plutôt par le pseudo qu'il avait alors. J'ai l'impression que cette indifférenciation ne lui déplaît pas. De mon côté, je n'ai jamais vraiment choisi. Éventuellement je pourrais l'appeler par ses initiales qui lui tenaient lieu de pseudo quand je l'ai croisé pour la première fois. Mais, quand je parle de lui à d'autres personnes qui le connaissent, j'emploie les formes qu'ils ont choisi eux, ou de façon plus formelle son prénom complet. Enfin, c'est compliqué, quoi...
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Écrire son prénom
bonjour , le miens je le trouve trop longs , j'aime pas se prénoms surtout qu'un homme politique l'a et que je supporte pas qu'on mette le noms de famille rattaché à lui ,au moins j'ai l'avantage d'avoir un raccourci J-M , je trouve sa sonorité moyens.
à l'école , c'étais galère déjà pour écrire lisiblement , ça prends du temps alors un prénoms à rallonge ses horribles.
à l'école , c'étais galère déjà pour écrire lisiblement , ça prends du temps alors un prénoms à rallonge ses horribles.
anoki88888- Messages : 202
Date d'inscription : 06/08/2015
Age : 32
Re: Écrire son prénom
Je me souviens toute petite on devait faire des bricoles pour la fête des mères (genre collier de nouille). Bon la on fabriquait un dessous de plat et on devait dessiner et écrire son prénom dessus.
Ça devait être la première fois que je devais devoir l'écrire parce que j'ai demandé à ma mère comment il s'orthographiait.
J'ai donc écrit "Marylin". Tout le monde après m'appelait "marylain" pour se moquer. Bref, bien des années plus tard, quand j'ai du avoir ma carte d'identité ou je ne sais plus comment, j'ai vu que je n'avais jamais bien écrit mon prénom. Pas Marylin, mais Marilyn.
Merci maman...
Sinon me semble pas avoir galéré sauf pour le y peut-être. Puis j'avais un surnom qui comptait aussi à l'école.
Ça devait être la première fois que je devais devoir l'écrire parce que j'ai demandé à ma mère comment il s'orthographiait.
J'ai donc écrit "Marylin". Tout le monde après m'appelait "marylain" pour se moquer. Bref, bien des années plus tard, quand j'ai du avoir ma carte d'identité ou je ne sais plus comment, j'ai vu que je n'avais jamais bien écrit mon prénom. Pas Marylin, mais Marilyn.
Merci maman...
Sinon me semble pas avoir galéré sauf pour le y peut-être. Puis j'avais un surnom qui comptait aussi à l'école.
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Je ne me souviens pas de camarades de classe qui aient été moqué pour leur prénom. C'est peut-être aussi que la vogue des prénoms originaux n'avait pas encore pris, et que les enfants d'immigrés ne se distinguaient pas tellement de ce point de vue. Et même en dehors de la classe, je n'ai pas de souvenir de cette sorte. J'avais bien un copain d'origine espagnole, Bernard, qui parfois se disait Bernardo, et un autre d'origine portugaise, que tout le monde appelait Paulo, dont j'ai été étonné d'apprendre un jour qu'officiellement il s'appelait Jean-Paul. Il y avait bien aussi une famille dont les parents venaient d'Algérie, où les trois garçons avaient des prénoms arabes mais au moins une des trois filles un prénom espagnol. Mais pour aucun d'entre eux je ne me souviens de remarques quant à leur prénom.
Dernière édition par Pieyre le Dim 23 Avr 2017 - 8:56, édité 1 fois (Raison : souvenir défaillant)
Pieyre- Messages : 20908
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Re: Écrire son prénom
Ils sont assez méchants en campagne avec les étrangers, c'est à dire avec ceux qui ne viennent pas du même département.
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Et si en plus ils ont un accent (comme celui du sud). Je me souviens y'avait eu un belge et aussi un enfant africain adopté, sont pas restés...
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
En effet, j'oubliais la campagne. Il faut dire que j'habitais une banlieue de province, et dans une région où il n'y avait pas une identité régionale forte.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Écrire son prénom
C'était l'accent de Toulon, bien plus joli que celui de Marseille !
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Bah, il y en a un paquet de différents... Et puis, les enfants d'immigrés que j'ai connus n'en avaient pas.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
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Re: Écrire son prénom
Pareil. Après le gamin dont parle narkyss avait été adopté, donc c'était sans doute pas son accent d'origine.
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
À vrai dire je me rattache assez peu à mon prénom et j'ai toujours un sentiment étrange à l'écrire. Est-ce vraiment moi ? Je ne le ressens pas comme ça, c'est un personnage comme Circé, sauf que Circé je l'ai choisie et que son nom me correspond sans doute bien mieux que celui de cet apôtre trop humble... Du moins dans l'être que j'incarne, aux yeux des autres.
Je ne pense jamais à moi en tant que tel, à travers ce prénom, c'est un signal pour me signifier quand on oublie qui je suis. C'est un mot-code, comme pour me rappeler à la réalité dans un jeu relationnel trop enivrant. Quand en bas d'un courrier j'en viens à le griffer, j'éprouve un semblable décrochage, je m'interroge toujours du coup si c'est réellement moi qui ai écrit ou le personnage que mon interlocuteur attend qui a rédigé la lettre.
Paul
Je ne pense jamais à moi en tant que tel, à travers ce prénom, c'est un signal pour me signifier quand on oublie qui je suis. C'est un mot-code, comme pour me rappeler à la réalité dans un jeu relationnel trop enivrant. Quand en bas d'un courrier j'en viens à le griffer, j'éprouve un semblable décrochage, je m'interroge toujours du coup si c'est réellement moi qui ai écrit ou le personnage que mon interlocuteur attend qui a rédigé la lettre.
Paul
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Ça m'arrive à moi aussi de ressentir un tel décalage quand il s'agit de courriers indifférents : j'inscris mon prénom et mon nom comme un simple matricule. Reste que, dans les rares correspondances privées que j'ai entretenues, comme avec des membre de ce forum, c'était une façon de me départir d'un pseudo qui, tout en étant choisi et investi d'une certaine identité intellectuelle, pouvait apparaître comme un masque.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Écrire son prénom
Je le conçois Pieyre, mais le prénom reste un autre masque selon moi. Que je signe Circé ou Paul, je ne resterai que celui qu'on voudra percevoir parmi ce que je dévoilerai.
Après où je peux éventuellement te rejoindre c'est que signer avec son prénom cela aide à sortir du cadre forumesque, cela montre à son interlocuteur qu'on l'invite à découvrir son soi (ou encore une fois ce qu'on en dévoile) en dehors du cadre limité qu'est celui de ZC. Il y a là une portée symbolique.
Mais où j'accorderai encore plus d'importance c'est à la formule de politesse ou à une signature définissante. Signer "Ton Ami", par exemple, cela montre vraiment que je souhaite passer à une nouvelle relation avec mon interlocuteur (hypothèse de travail, les *zèbres* n'ont pas d'amis !)
Après où je peux éventuellement te rejoindre c'est que signer avec son prénom cela aide à sortir du cadre forumesque, cela montre à son interlocuteur qu'on l'invite à découvrir son soi (ou encore une fois ce qu'on en dévoile) en dehors du cadre limité qu'est celui de ZC. Il y a là une portée symbolique.
Mais où j'accorderai encore plus d'importance c'est à la formule de politesse ou à une signature définissante. Signer "Ton Ami", par exemple, cela montre vraiment que je souhaite passer à une nouvelle relation avec mon interlocuteur (hypothèse de travail, les *zèbres* n'ont pas d'amis !)
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Tiens, c'est curieux : j'étais persuadé que tu étais un homme... Faut dire que "L'Individu", en même temps, ça oriente le jugement.L'individu a écrit:Ma mère voulait une fille: "véronique".
C'est ma sœur à la maternité qui a dit pourquoi pas "..."?
Et c'est devenu mon prenom.
Pour ma part, ce fut exactement le contraire : un événement décisif, en CP. J'avais modelé avec application mon prénom désuet (Gilles – lequel demandait sans doute un effort supplémentaire pour l'entendement du gosse que j'étais, avec cette seconde moitié superfétatoire – "Gil" suffisait parfaitement à la prononciation, et aurait économisé de la pâte à modeler ), ce qui m'avait valu l'unique « bon point » de ma carrière d'écolier. Et je crois pouvoir dire, rétrospectivement, que cette modeste gratification m'a coûté la conscience lancinante de mes premiers symptômes HP, avec l'émergence concomitante du syndrome de l'imposteur. Faut dire que j'avais alors été le seul à recevoir l'insigne distinction, sans raison apparente.Brume a écrit:Yep, mais pas forcément la première fois - juste quand je commençais à l'écrire en lettres capitales, maternelle.vous souvenez-vous de cette sorte d'épreuve initiatique d'avoir formé votre prénom (ou votre nom) par écrit ?
Pas spécialement important.
Bref.
Kadjagoogoo- Messages : 900
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Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: Écrire son prénom
Circé, signer « Ton ami » ce serait pour moi excessif, et même déjà « Amicalement » auquel je me résous quand on m'en gratifie, parce que je n'oserais pas invoquer l'amitié envers quelqu'un que je ne connais pas depuis longtemps et avec qui c'est devenu évident. Mais je peux employer la formule « Bien à toi », qui peut signifier des sentiments mais sans en supposer de réciproques.
Kadjagoogoo, eh bien voilà un événement décisif qui correspond à ce que je demandais, merci ! En fait, dans ces conditions, je m'en serais peut-être souvenu aussi.
Kadjagoogoo, eh bien voilà un événement décisif qui correspond à ce que je demandais, merci ! En fait, dans ces conditions, je m'en serais peut-être souvenu aussi.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Écrire son prénom
Huhu, merci ! Par contre, c'est limite traumatique, pour moi, de satisfaire ainsi à l'exercice ici sollicité. En effet, mon enfant intérieur se révolte encore face à ce "bon point" virtuel que tu lui adresses là, nonobstant ta réelle bienveillance et ton souci sincère de me remercier !Pieyre a écrit:Kadjagoogoo, eh bien voilà un événement décisif qui correspond à ce que je demandais, merci ! même si, dans ces conditions, je m'en serais peut-être souvenu aussi.
L'instit aussi, à l'époque, elle était certainement persuadée de me combler en me félicitant devant mes petits camarades (envieux ?) de m'être excellemment acquitté de cette activité plastique. Va comprendre pourquoi j'ai résisté/somatisé à tant d'égards (illégitimes ?)...
Paie ta mise en abîme, tiens.
Nan mais je suis content de t'agréer, en fait.
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: Écrire son prénom
Je me suis toujours posé la question du rapport entre
l'Etre
et le Nom (Prénom, ou Nom.)
..................................................................................................................
Je précise : en tant que totalement français, de prénom et de nom.
(Nom ou prénom exo : autre pb. La compagne de mon fils se nomme Kropacz, prononcez "cropatch", apparemment elle l'a bien vécu )
Je me prénomme.........
Je me nomme.......... (problème à redéfinir aussi pour les épouses ayant changé de patronyme, pour les mères ayant à donner à leurs enfants un patronyme)
Mon prénom, et mon nom, ne peuvent être un "masque", comme dit Pieyre.
Pourtant, ils en sont un.
Là est le mystère.
Masque de quoi ?
Identité de quoi ?
J'aime bien, à force d'utilisation, mon pseudo .
Mon auteur de SF préféré avait bien pensé, ma foi.
If.
l'Etre
et le Nom (Prénom, ou Nom.)
..................................................................................................................
Je précise : en tant que totalement français, de prénom et de nom.
(Nom ou prénom exo : autre pb. La compagne de mon fils se nomme Kropacz, prononcez "cropatch", apparemment elle l'a bien vécu )
Je me prénomme.........
Je me nomme.......... (problème à redéfinir aussi pour les épouses ayant changé de patronyme, pour les mères ayant à donner à leurs enfants un patronyme)
Mon prénom, et mon nom, ne peuvent être un "masque", comme dit Pieyre.
Pourtant, ils en sont un.
Là est le mystère.
Masque de quoi ?
Identité de quoi ?
J'aime bien, à force d'utilisation, mon pseudo .
Mon auteur de SF préféré avait bien pensé, ma foi.
If.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Écrire son prénom
Pour ma part je ne me souviens pas du moment où j'ai écris mon prénom la première fois mais comme il a déjà été dit par quelqu'un d'autre, mon prénom est tellement commun que je ne l'assumais pas vraiment... Le sentiment de ne pas exister en temps qu'individu différent de tout autre... En même temps, déjà marginalisée à l'époque alors que je voulais rentrer dans le moule...mais pas trop quand même !
Puis j'ai noté que mon prénom était un bel anagramme...et me suis "forçée" à l'accepter (m'accepter??)
Par contre le nom de famille... Est-ce ce qui nous définit réellement? Ce qui nous identifie formellement ? C'est ma grande question de ces quelques mois, étant en plein divorce, avec retour, de fait, de mon nom de jeune fille (qui est le nom de ma mère) et la possibilité que j'ai d'en changer encore, et prendre enfin le nom de mon père...
Puis j'ai noté que mon prénom était un bel anagramme...et me suis "forçée" à l'accepter (m'accepter??)
Par contre le nom de famille... Est-ce ce qui nous définit réellement? Ce qui nous identifie formellement ? C'est ma grande question de ces quelques mois, étant en plein divorce, avec retour, de fait, de mon nom de jeune fille (qui est le nom de ma mère) et la possibilité que j'ai d'en changer encore, et prendre enfin le nom de mon père...
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Du coup, j'ai relu tout le fil. Merci camél'( ton pseudo est long, fort heureusement tu ne nommes pas la C°)
..........................................
En fait, je ne sais pas. Cela reste sous forme de ?
Pour répondre à Pieyre (sors de ce pseudo, Macron !), non, pas d'importance de l'avoir écrit.
(pas non plus subi de "syndrome du réfugié", pasque je pense qu'alors, se faire faire des paiers étouétou, ça doit marquer autrement)
En fait, c'est plutôt quand on t'interpelle, que tu es "nommé" : et là, jeune, j'étais plutôt interpellé par mon nom de famille.
J'ai un prénom composé mais de 2 syllabes : c'est bon. Enseignant, j'ai remarqué que souvent les élèves raccourcissaient à 2 syllabes (ou réinterprétaient) le prénom des autres à 2 syllabes. Mon ami Pierre devint Peter, ou Pedro. Marie-Angélique se disait Marie. Dans le choix des prénoms de mes/nos enfants, nous avons fait attention à ça.
Amusant : ma fille Sarah (grande brune aux traits affirmés) s'est vue souvent demander si elle était juive, bien sûr, ou arabe. Moi je voyais plutôt ce prénom comme très commun en anglo-saxonnie.
N'empêche qu'à l'âge de 13 ans il m'a fallu m'inventer un pseudo...de plume. Mes nom et prénom ne convenaient pas pour un écrivain.
Je comprends, camél'.
- J'ai connu pas mal de cas de femmes dans ton cas. Chacun répond à sa manière à la problématique. Même sans divorce, beaucoup de femmes ont réintégré leur nom de jeune fille. C'était leur identité, faut croire, donc. Ou réaccollé celui-ci.
Après divorce, d'autres ont laissé accollé leur nom d'épouse : on les avait connues longtemps sous ce nom, qu'elles n'exécraient pas, et c'était aussi le nom de leurs enfants.
-Mon propre nom de famille : oui, c'est plutôt lui mon identifiant global, il est rare, plutôt long, géographiquement marqué (j'habite dans le sud désormais et je dois le répéter et l'épeler, il est normand d'origine, ET il commence par "De......")
Donc un identifiant fort. Je n'ai jamais su départager : encombrant, ou identifiant fort ?
Quant à mon prénom, je le "pense" souvent selon la formule "le petit ...-...", preuve que dans ma tête il est mon nom d'enfant. Fait amusant : une paire de femmes "amoureuses" ont tenu à s'adresser à moi sous le même nom-doux "Loulou", pourtant pas très proche de mon prénom réel, Jean-Luc (anagramme Jean-Cul, jamais employé à mon égard : les gens manquent d'imagination), le même surnom que celui qu'employait mon père lorsque j'étais enfant (et ma mère lorsque de bonne humeur )
En grec : Ioannès (ou Yannis) Loukas, ça fait très judéo-grec évangélique... Mais chuis bien vu en la Grèce très orthodoxe
Sur ces considérations...
@léonne : j'en profiterais pour faire selon mon désir. Ceci dit, exercice de liberté ou enfermement psycho-machin, quoiqu'on le (ne) veuille (pas) ???
Identité ? Vous avez dit "identité" ? Tes papiers !
..........................................
En fait, je ne sais pas. Cela reste sous forme de ?
Pour répondre à Pieyre (sors de ce pseudo, Macron !), non, pas d'importance de l'avoir écrit.
(pas non plus subi de "syndrome du réfugié", pasque je pense qu'alors, se faire faire des paiers étouétou, ça doit marquer autrement)
En fait, c'est plutôt quand on t'interpelle, que tu es "nommé" : et là, jeune, j'étais plutôt interpellé par mon nom de famille.
J'ai un prénom composé mais de 2 syllabes : c'est bon. Enseignant, j'ai remarqué que souvent les élèves raccourcissaient à 2 syllabes (ou réinterprétaient) le prénom des autres à 2 syllabes. Mon ami Pierre devint Peter, ou Pedro. Marie-Angélique se disait Marie. Dans le choix des prénoms de mes/nos enfants, nous avons fait attention à ça.
Amusant : ma fille Sarah (grande brune aux traits affirmés) s'est vue souvent demander si elle était juive, bien sûr, ou arabe. Moi je voyais plutôt ce prénom comme très commun en anglo-saxonnie.
N'empêche qu'à l'âge de 13 ans il m'a fallu m'inventer un pseudo...de plume. Mes nom et prénom ne convenaient pas pour un écrivain.
Je comprends, camél'.
- J'ai connu pas mal de cas de femmes dans ton cas. Chacun répond à sa manière à la problématique. Même sans divorce, beaucoup de femmes ont réintégré leur nom de jeune fille. C'était leur identité, faut croire, donc. Ou réaccollé celui-ci.
Après divorce, d'autres ont laissé accollé leur nom d'épouse : on les avait connues longtemps sous ce nom, qu'elles n'exécraient pas, et c'était aussi le nom de leurs enfants.
-Mon propre nom de famille : oui, c'est plutôt lui mon identifiant global, il est rare, plutôt long, géographiquement marqué (j'habite dans le sud désormais et je dois le répéter et l'épeler, il est normand d'origine, ET il commence par "De......")
Donc un identifiant fort. Je n'ai jamais su départager : encombrant, ou identifiant fort ?
Quant à mon prénom, je le "pense" souvent selon la formule "le petit ...-...", preuve que dans ma tête il est mon nom d'enfant. Fait amusant : une paire de femmes "amoureuses" ont tenu à s'adresser à moi sous le même nom-doux "Loulou", pourtant pas très proche de mon prénom réel, Jean-Luc (anagramme Jean-Cul, jamais employé à mon égard : les gens manquent d'imagination), le même surnom que celui qu'employait mon père lorsque j'étais enfant (et ma mère lorsque de bonne humeur )
En grec : Ioannès (ou Yannis) Loukas, ça fait très judéo-grec évangélique... Mais chuis bien vu en la Grèce très orthodoxe
Sur ces considérations...
@léonne : j'en profiterais pour faire selon mon désir. Ceci dit, exercice de liberté ou enfermement psycho-machin, quoiqu'on le (ne) veuille (pas) ???
Identité ? Vous avez dit "identité" ? Tes papiers !
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Écrire son prénom
ifness a écrit:Du coup, j'ai relu tout le fil. Merci camél'( ton pseudo est long, fort heureusement tu ne nommes pas la C°)
..........................................
Amusant : ma fille Sarah (grande brune aux traits affirmés) s'est vue souvent demander si elle était juive, bien sûr, ou arabe. Moi je voyais plutôt ce prénom comme très commun en anglo-saxonnie.
Amusant oui parce que c'est justement mon second prénom, que j'avais pensé utiliser au moment où mon premier prénom me sortait par les yeux parce que trop partagé..! Mais mon nom de jeune fille est déjà très juif du coup j'ai préféré de pas trop insister
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
ifness a écrit:Je comprends, camél'.
- J'ai connu pas mal de cas de femmes dans ton cas. Chacun répond à sa manière à la problématique. Même sans divorce, beaucoup de femmes ont réintégré leur nom de jeune fille. C'était leur identité, faut croire, donc. Ou réaccollé celui-ci.
Après divorce, d'autres ont laissé accollé leur nom d'épouse : on les avait connues longtemps sous ce nom, qu'elles n'exécraient pas, et c'était aussi le nom de leurs enfants.
@léonne : j'en profiterais pour faire selon mon désir. Ceci dit, exercice de liberté ou enfermement psycho-machin, quoiqu'on le (ne) veuille (pas) ???
Au moment de la séparation, je pensais aussi garder mon nom d'épouse afin d'avoir le même nom de famille que mes enfants...mais gros conflits avec mon ex qui ne souhaite pas que je le conserve...donc Acte!
Sauf que je me suis mariée et pas pacsée en partie à cause de cet aspect-là : je voulais me débarrasser de ce nom de jeune fille qui me pesait tant, parce qu'il "appartenait" à ma mère (personne TRES toxique) et avant ça à mon grand-père tout aussi toxique (les chiens font pas des chats...!) Du coup quoi..?
Je n'ai jamais eu l'occasion de porter le nom de mon père (il ne m'a reconnu qu'à l'âge de 8 ans) et je me pose la question maintenant : "ne serait-ce pas le bon moment pour reconnaître ton père toi aussi ?" Et du coup porter enfin son nom...marquer mon appartenance à sa famille que je connais peu...
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Merci pour l'expli.
je me doutais d'un truc dans le genre (le "ton" de l'écriture, si je puis m'exprimérinci laissait transparaître quelque chose), mais je n'aime pas "cuisiner", chuis pas flic.
Oui, s'il t'a reconnue, donc (je m'étais posé la question).
Maintenant : marquer ton appartenance à... Oui, c'est toi qui vois. Tu n'appartiens qu'à toi, en fait. Mais p-ê qu'il a une famille + sympa, ou "normale"... (???)
Et qu'en pense(rait) ton père ? Et est-ce que ça vous plairait, à l'un comme à l'autre ?
Mais je m'immisce, je m'immisce, ça ne me plaît pas.
Ceci dit (facile! de causer...) faut bien que tu fasses un choix. Et ce choix est limité.
PS. Il est gonflé, ton ex. Non ? (Scuse, ça me regarde pas, mais y'a toujours un truc pour que les bonshommes imposent un truc aux femmes, ça m'énerve.)
:--))
Silence dans les rangs ! Le petit De......machin, là, zêtes rangé avec qui ?
if
je me doutais d'un truc dans le genre (le "ton" de l'écriture, si je puis m'exprimérinci laissait transparaître quelque chose), mais je n'aime pas "cuisiner", chuis pas flic.
Oui, s'il t'a reconnue, donc (je m'étais posé la question).
Maintenant : marquer ton appartenance à... Oui, c'est toi qui vois. Tu n'appartiens qu'à toi, en fait. Mais p-ê qu'il a une famille + sympa, ou "normale"... (???)
Et qu'en pense(rait) ton père ? Et est-ce que ça vous plairait, à l'un comme à l'autre ?
Mais je m'immisce, je m'immisce, ça ne me plaît pas.
Ceci dit (facile! de causer...) faut bien que tu fasses un choix. Et ce choix est limité.
PS. Il est gonflé, ton ex. Non ? (Scuse, ça me regarde pas, mais y'a toujours un truc pour que les bonshommes imposent un truc aux femmes, ça m'énerve.)
:--))
Silence dans les rangs ! Le petit De......machin, là, zêtes rangé avec qui ?
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ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Écrire son prénom
En fait le peu de la famille de mon père que je connais a vraiment l'air super et prête à m'accueillir en leur sein avec beaucoup d'enthousiasme et de gentillesse..!! Une famille qui a l'air "normale" oui ! Ce à quoi je ne suis absolument pas habituée! ça fait tout drôle, c'est pas désagréable
Mon père lui rêve que je prenne son nom depuis le début mais ma mère ne voulait pas donc... Il est ravi que je l'envisage maintenant!
Et pour mon ex ne m'en parle pas!! Gonflé est un mot beaucoup trop gentil pour ce qu'il nous fais subir aux enfants et moi mais bon.... En ce qui concerne le nom de famille j'en ai pris mon parti, j'ai expliqué aux enfants que changer mon nom ne changeait rien à notre lien indéfectible et ils ont l'air de ne pas y accorder trop d'importance.
Mon père lui rêve que je prenne son nom depuis le début mais ma mère ne voulait pas donc... Il est ravi que je l'envisage maintenant!
Et pour mon ex ne m'en parle pas!! Gonflé est un mot beaucoup trop gentil pour ce qu'il nous fais subir aux enfants et moi mais bon.... En ce qui concerne le nom de famille j'en ai pris mon parti, j'ai expliqué aux enfants que changer mon nom ne changeait rien à notre lien indéfectible et ils ont l'air de ne pas y accorder trop d'importance.
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Et pour en revenir au sujet du prénom, mon fils de 8 ans a un prénom peu usuel, donc souvent mal écrit par les autres, et ça l'énerve assez pour en faire systématiquement la remarque, même aux amis. Il est très important pour lui que son prénom s'écrive de cette manière et pas d'une autre! sinon ce n'est plus lui!
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Mon fils Matthieu râlait quand on orthographiait Mathieu.
Bien, tu es donc au clair en ce qui concerne ton nom de famille.
Et si la famille est "normale", que ton père est ravi.... Fonce !
Moi, c'est Jules. Enfin Julius. De la famille des Julia (ou Iulia).
César est mon surnom.
Mon petit nom est Caïus. Mignon.
Mais appelez-moi César (ou Caesar, comme la sauce )
Bien, tu es donc au clair en ce qui concerne ton nom de famille.
Et si la famille est "normale", que ton père est ravi.... Fonce !
Moi, c'est Jules. Enfin Julius. De la famille des Julia (ou Iulia).
César est mon surnom.
Mon petit nom est Caïus. Mignon.
Mais appelez-moi César (ou Caesar, comme la sauce )
ifness- Messages : 3028
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Re: Écrire son prénom
Si j'ai eu au moins une chance c'est celle d'avoir un prénom qui me plaît, et qui m'a servi d'une certaine manière à créer mon identité. Je m'appelle Xavier, je trouve ce prénom magnifique et mystérieux, je m'interrogeais plus jeune sur les rapports qu'il y avait entre les lettres, et les liens que je voyais entre le X, le A, le V, le I et le E, et le R qui semble différent de toutes les autres lettres. J'ai toujours eu l'impression qu'il y avait comme un code caché dans ce prénom. Comme un mystère mathématique, ou une règle de construction, une réponse à des choses que je ne sais pas encore. C'est un prénom qui reste un mystère comme l'est ma vie. J'ai toujours eu conscience de la chance d'aimer mon prénom, et cela a probablement contribué d'une certaine manière à mon indépendance de caractère. Je n'aime pas trop croiser d'autres personnes qui le portent mais ça n'arrive pas souvent, et ce sont des gens qui le portent bien. J'aime bien être unique
Certains n'arrivent pas à prononcer le X, quelques-uns prononcent Z, d'autres le prononcent à l'espagnol, chaque prononciation a un charme différent qui identifie aussi celui qui le prononce. C'est comme un mot magique qui détient mon identité et révèle celle des autres.
Certains n'arrivent pas à prononcer le X, quelques-uns prononcent Z, d'autres le prononcent à l'espagnol, chaque prononciation a un charme différent qui identifie aussi celui qui le prononce. C'est comme un mot magique qui détient mon identité et révèle celle des autres.
Invité- Invité
Re: Écrire son prénom
Je comprends que tu ne t'étendes pas a priori sur les rapports que tu as trouvé entre les lettres de ton prénom, parce que cela pourrait être perçu comme nombriliste. Mais, si c'est moi qui te le demande ?
En effet, ce que tu dis m'a intrigué et j'ai trouvé en effet un certain nombre de symétries dans ton prénom :
— trois voyelles et trois consonnes, c'est le plus évident;
— les trois voyelles dans la première moitié de l'alphabet; les trois consonnes dans la seconde;
— et même trois voyelles et trois consonnes qui ne tiennent de façon proche (1, 5 et 9 pour les voyelles, avec un espacement constant mais pas dans l'ordre, et 24, 22 et 18 pour les consonnes, avec un espacement pas si régulier mais dans l'ordre, fin l'ordre inverse);
— une consonne, le R, non prononcée en français, mais bien en espagnol; une voyelle, le I, qui joue quasiment le rôle de consonne (même on appelle le plus souvent semi-voyelle dans ce cas);
— une consonne, le X, qui en français correspond à l'association de deux phonèmes, qu'on peut transcrire en gz; une voyelle, le E, qui est ici associée avec une consonne, le R, pour la prononcer autrement qu'elle ne s'énonce habituellement;
— en phonétique : ɡʒavje, c'est-à-dire deux motifs de la forme : 2 consonnes + 1 voyelle, une forme d'anapeste élémentaire pourrait-on dire en référence à la métrique grecque.
Et tout ça dans un prénom qui paraît tout simple, sinon sa lettre initiale introduite tardivement dans l'alphabet français...
Par ailleurs, de mon côté, je me demande si ma première rencontre avec ce prénom ne correspond pas au professeur Xavier de l'univers Marvel, que j'ai découvert au milieu des années 1970 dans le magazine Strange : un super-héros dont l'idéal le pousse à croire que les mutants seront un jour acceptés dans la société et qu'en attendant il leur faut apprendre à maîtriser leurs dons, enfin à ce que je lis aujourd'hui sur Wikipédia...
En effet, ce que tu dis m'a intrigué et j'ai trouvé en effet un certain nombre de symétries dans ton prénom :
— trois voyelles et trois consonnes, c'est le plus évident;
— les trois voyelles dans la première moitié de l'alphabet; les trois consonnes dans la seconde;
— et même trois voyelles et trois consonnes qui ne tiennent de façon proche (1, 5 et 9 pour les voyelles, avec un espacement constant mais pas dans l'ordre, et 24, 22 et 18 pour les consonnes, avec un espacement pas si régulier mais dans l'ordre, fin l'ordre inverse);
— une consonne, le R, non prononcée en français, mais bien en espagnol; une voyelle, le I, qui joue quasiment le rôle de consonne (même on appelle le plus souvent semi-voyelle dans ce cas);
— une consonne, le X, qui en français correspond à l'association de deux phonèmes, qu'on peut transcrire en gz; une voyelle, le E, qui est ici associée avec une consonne, le R, pour la prononcer autrement qu'elle ne s'énonce habituellement;
— en phonétique : ɡʒavje, c'est-à-dire deux motifs de la forme : 2 consonnes + 1 voyelle, une forme d'anapeste élémentaire pourrait-on dire en référence à la métrique grecque.
Et tout ça dans un prénom qui paraît tout simple, sinon sa lettre initiale introduite tardivement dans l'alphabet français...
Par ailleurs, de mon côté, je me demande si ma première rencontre avec ce prénom ne correspond pas au professeur Xavier de l'univers Marvel, que j'ai découvert au milieu des années 1970 dans le magazine Strange : un super-héros dont l'idéal le pousse à croire que les mutants seront un jour acceptés dans la société et qu'en attendant il leur faut apprendre à maîtriser leurs dons, enfin à ce que je lis aujourd'hui sur Wikipédia...
Dernière édition par Pieyre le Mar 18 Sep 2018 - 17:52, édité 1 fois (Raison : expression)
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