Bons souvenirs
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Bons souvenirs
Fréquemment nous exprimons sur ce forum des difficultés inhérente à notre condition réelle ou supposée de zèbres. J'admets volontiers expérience faite que bien souvent ce statut envié et peu enviable peut-être à l'origine de bien des frustrations et de bien des mésaventures. Cependant pour être honnête il y a des beaux moments dans nos vies, en lien ou non avec nos QI
respectifs, auxquels nous aimons repenser et que nous pourrions avoir SOUS LE SIGNE DE LA BONNE HUMEUR envie de partager.
Pour moi tout se passe en 2006 si ma mémoire est bonne, alors que je traverse une dépression étalée sur plusieurs années ! Au plus fort d'un mal être qui inquiète mon entourage, j'ai acquis le jeu Final Fantasy XII, avec l'idée de pouvoir me concentrer sur autre chose que ma souffrance morale continue.
Vers la fin du jeu, il y a un boss avec un ou plusieurs millions de point de vie à combattre, ce à quoi je m'attèle avec force détermination. Les heures passent et durant toute la durée de ce combat épique, la dépression est muselée, reste en retrait.
Suite à quoi j'obtiens l'accès à un temple gigantesque, ténébreux et opressant, qui surmultiplie les occasions de combats dans
une atmosphère extrêmement inquiétante et lourde d'un mysticisme ténébreux. Cela correspond assez exactement à l'humeur globale dans laquelle je me débats à cause de cette dépression, et pourtant, serrant des dents dans ces salles obscures peuplées d'adversaires effrayants, j'éprouve une sorte de plaisir imprévu de voir là sur l'écran une illustration aussi fidèle de mes propres tourments. Ce genre de jeu a un avantage c'est que l'on peut s'y plonger pendant des centaines d'heures.
Complêtement impliqué dans le déroulement des évènements, du moins pour le temps du gaming, ma depression reste en arrière-plan et est tenue en respect. Je garde juqu'à aujourd'hui le souvenir de cette adéquation entre mon humeur et l'ambiance ténébreuse de l'aventure, et je lui suis reconnaissant de m'avoir ainsi permis de vivre de nombreuses heures à distance de cet épisode dépressif majeur.
Le plus curieux, c'est l'effet cathartique qu'ont permis ces heures passées entre les squelettes, les fantômes et les animaux terrifiants, alors même que j'étais dans une période où j'aurais été effrayé par l'aile d'un papillon...C'est assez inexplicable, mais je garde le souvenir très vivant d'une aventure virtuelle épique, car surmultipliée par le ressenti "adéquat" causé par ma maladie.
Je m'en étonne encore.
Je vous mets en lien le walktrough entier.respectifs, auxquels nous aimons repenser et que nous pourrions avoir SOUS LE SIGNE DE LA BONNE HUMEUR envie de partager.
Pour moi tout se passe en 2006 si ma mémoire est bonne, alors que je traverse une dépression étalée sur plusieurs années ! Au plus fort d'un mal être qui inquiète mon entourage, j'ai acquis le jeu Final Fantasy XII, avec l'idée de pouvoir me concentrer sur autre chose que ma souffrance morale continue.
Vers la fin du jeu, il y a un boss avec un ou plusieurs millions de point de vie à combattre, ce à quoi je m'attèle avec force détermination. Les heures passent et durant toute la durée de ce combat épique, la dépression est muselée, reste en retrait.
Suite à quoi j'obtiens l'accès à un temple gigantesque, ténébreux et opressant, qui surmultiplie les occasions de combats dans
une atmosphère extrêmement inquiétante et lourde d'un mysticisme ténébreux. Cela correspond assez exactement à l'humeur globale dans laquelle je me débats à cause de cette dépression, et pourtant, serrant des dents dans ces salles obscures peuplées d'adversaires effrayants, j'éprouve une sorte de plaisir imprévu de voir là sur l'écran une illustration aussi fidèle de mes propres tourments. Ce genre de jeu a un avantage c'est que l'on peut s'y plonger pendant des centaines d'heures.
Complêtement impliqué dans le déroulement des évènements, du moins pour le temps du gaming, ma depression reste en arrière-plan et est tenue en respect. Je garde juqu'à aujourd'hui le souvenir de cette adéquation entre mon humeur et l'ambiance ténébreuse de l'aventure, et je lui suis reconnaissant de m'avoir ainsi permis de vivre de nombreuses heures à distance de cet épisode dépressif majeur.
Le plus curieux, c'est l'effet cathartique qu'ont permis ces heures passées entre les squelettes, les fantômes et les animaux terrifiants, alors même que j'étais dans une période où j'aurais été effrayé par l'aile d'un papillon...C'est assez inexplicable, mais je garde le souvenir très vivant d'une aventure virtuelle épique, car surmultipliée par le ressenti "adéquat" causé par ma maladie.
Je m'en étonne encore.
Dernière édition par L'individu le Ven 07 Avr 2017, 09:20, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Bons souvenirs
On entend encore (trop) souvent à mon avis, que le jeu vidéo, au lieu de rendre les gens fous, introvertis, violents et autres adjectifs négatifs (de la bouche de gens qui n'ont jamais joué évidemment). Il a été montré au contraire, qu'il contribuerait plutôt au contraire (amélioration de la perception, des réflexes...). Et comme ton exemple l'illustre très bien, il joue aussi ce rôle d’échappatoire (que les gens ont tendance à associer à la lecture), de catharsis...
Je ne me souviens pas comme toi d'un moment en particulier, mais j'ai toujours pas mal joué aux jeux vidéos aussi. Durant ma dépression, je jouais pas mal à Minecraft. Je pense que cela m'aidait à garder un certain esprit créatif, sans quoi je me laissais couler.
Je ne me souviens pas comme toi d'un moment en particulier, mais j'ai toujours pas mal joué aux jeux vidéos aussi. Durant ma dépression, je jouais pas mal à Minecraft. Je pense que cela m'aidait à garder un certain esprit créatif, sans quoi je me laissais couler.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Bons souvenirs
Salut Scilla, et merci pour ta réponse.
Cette depression est allée crescendo sur plusieurs années. Et bien objectivement ce jeu m'a drôlement aidé.
Cette depression est allée crescendo sur plusieurs années. Et bien objectivement ce jeu m'a drôlement aidé.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Bons souvenirs
Excellente initiative que ce topic valorisant les plages harmonieuses que peut encore nous réserver notre HP.
Ton récit, Fata (désolé : « L'Individu », c'est le surnom que se plaît à me donner mon frangin ! ), m'a vraiment touché, et si j'aurais bien des témoignages à apporter - car la vie de zèbre est fort heureusement aussi un chapelet de grâces inestimables dans l'adversité d'une lucidité lancinante – je vais relater ici une expérience analogue à la tienne.
Mai 2005 : je me fracture bêtement le majeur de la main droite au travail, ce qui me vaut royalement un mois d'arrêt – car je suis droitier, en effet. Et comme je ne peux pas faire grand-chose avec cette main handicapée, et que le hasard a voulu qu'un collègue m'ait présenté peu de temps auparavant un jeu vidéo en ligne : Wolfenstein : Enemy Territory, je vais passer un mois entier à m'adonner à cette addiction qui sera totale et fulgurante – car je n'ai pas pour habitude de faire les choses à moitié !
Je n'avais plus versé dans le gaming depuis une bonne dizaine d'années, et jusqu'alors, j'avais essentiellement joué à des jeux de sports (foot, tennis, basket, hockey). Et jamais en ligne, donc. Et ce fut ainsi une plongée dans une univers étranger, inquiétant – le jeu avait pour décor la Seconde Guerre Mondiale – et je vais m'y prendre totalement, à ce jeu, m'y investir et m'en imprégner jusqu'à suspendre toutes mes autres activités, même celles, vitales ou salutaires, ayant trait à la base de la Pyramide de Maslow – se nourrir, dormir, se laver...
Les enjeux n'étaient alors pas les mêmes que ceux mobilisés par ta quête salvatrice, Fata, car je n'étais pas encore dépressif à l'époque (je ne suis tombé en dépression que trois ans après cet épisode compulsif). Il s'agissait davantage d'un pur vertige, d'une dérive hors de la réalité, laquelle s'était brusquement mise à m'intéresser moins que la prospection ludique, la recréation de scènes de guerre historiques, avec force réalisme et violence armée. D'un côté, cette compulsion morbide, vaine et dérisoire, qui m'occupait là m'évoque 365 jours ouvrables, cette chanson de Diabologum à la poésie infectieuse :
« […] Il n'y a rien à gagner ici / à part tourner en rond dans l'atmosphère / frayer avec pour seuls frères / P.E.T.E.R / à grands coups de métal pour faire sauter la caisse / pour voir dans quel état ça nous laisse [...] la mort dans les jeux vidéos / trois fois par pièce... […] A part gâcher sa vie / il n'y a rien à gagner ici. »
Mais d'autre part, je me dis que j'ai vécu des choses assez inouïes dans l'espace et le temps de cette expérience circonscrite à ce mois de mai. 30 jours au pays de la guerre virtuelle, à affronter les soldats de l'armée de l'Axe, avec la bonne conscience de faire partie des Alliés, qui plus en qualité de médecin militaire, m'exposant courageusement sur le champ de bataille, prompt à porter secours à mes camarades blessés. Et c'est cette logique de récompenses, de skills gratifiants, à mesure d'exploits sur le terrain, dont chaque interruption, chaque déconnexion nous prive cruellement, qui nous fait nous accrocher à notre bécane, adhérer à notre mission en dépit de la fatigue, de la faim, de l'aliénation, même ; la hantise de devoir repartir de zéro – alors même que c'est notre fantasme IRL...
Sans parler du roulement infernal des acolytes, à l'internationale, le jeu des fuseaux horaires nous faisant côtoyer les belligérants des quatre coins de la planète, la fascination pour l’ultra-violence n'ayant pas de frontières physiques ou culturelles, que ce soit sous couvert (hygiéniste) ludique, ce prétexte, ou non. C'est grisant, ce combat reconstitué pour notre plus grand plaisir : on joue à la guerre. Et cela dure depuis l'enfance !
Et puis un jour, c'est la drôle de synchronicité, du genre glauque, qui te fout les boules : tandis que tu vois les premières lueurs du jour filtrer au travers des volets, le jeu t'invite à participer à une reconstitution criante de vérité de l'opération Neptune, fraction de la fameuse opération Overlord, aux premières heures du 6 juin 1944 sur Omaha Beach, plage normande tristement célèbre que les mitrailleuses allemandes balaient implacablement depuis des bunkers aveugles et menaçants. Effrayant.
Et tu comprends brutalement que la guerre n'est pas un jeu, qu'elle est irréductible à une plate-forme, à un joystick, un moteur de jeu, des modalités ludiques ou je ne sais quelle instrumentalisation commerciale. Et tu stoppes là soudainement ta carrière embryonnaire de joueur, tes états d'âme et ta sensibilité HP t'invitant à une nécessaire décence.
Mon témoignage mitigé s'achève là sur une note amère et sordide, mais je maintiens pourtant que ce fut une expérience riche et édifiante, avec la découverte d'une vraie belle solidarité entre gamers, les plus expérimentés venant au secours des plus aguerris (c'est le cas de le dire...). Mon rôle de toubib, si adéquat avec ma personnalité zébrée, m'aura permis d'appréhender ces missions comme autant d'occasions de concilier la violence et l'entraide, la réparation immédiate de ces dégâts insensés – des interventions à découvert qui me valaient de me faire tirer comme un lapin par le feu nourri de l'ennemi. Plutôt que d'être vigilant quant à mes victimes potentielles, j'étais à l'affût de mes camarades au sol, dans l'urgence du soin à apporter. Et même si l'enjeu était infime – épargner à un joueur de repartir de zéro – le fait est que je prenais ma mission à cœur, motivé par l'intérêt collectif (un compagnon disparaissant du champ d'action pour ressusciter ailleurs, sur la ligne de départ, ferait défaut à l'équipe), cette préoccupation prédominante. Mais je dois dire que c'était aussi une question d'humanisme qui me travaillait là. Car enfin, même sur un plan symbolique, galvaudée dans un univers virtuel, la vie m'a toujours paru précieuse, inestimable et digne d'être préservée.
Et si je suis sorti de cette immersion totale avec la conscience d'avoir modestement œuvré à préserver la jauge de vie de mes collègues suppliciés, en suivant mon instinct protecteur et mon empathie de zèbre, alors je n'ai pas totalement perdu mon temps, à écouter ma nature humaniste jusque sur ce terrain miné, saturé d'obscénité.
Ton récit, Fata (désolé : « L'Individu », c'est le surnom que se plaît à me donner mon frangin ! ), m'a vraiment touché, et si j'aurais bien des témoignages à apporter - car la vie de zèbre est fort heureusement aussi un chapelet de grâces inestimables dans l'adversité d'une lucidité lancinante – je vais relater ici une expérience analogue à la tienne.
Mai 2005 : je me fracture bêtement le majeur de la main droite au travail, ce qui me vaut royalement un mois d'arrêt – car je suis droitier, en effet. Et comme je ne peux pas faire grand-chose avec cette main handicapée, et que le hasard a voulu qu'un collègue m'ait présenté peu de temps auparavant un jeu vidéo en ligne : Wolfenstein : Enemy Territory, je vais passer un mois entier à m'adonner à cette addiction qui sera totale et fulgurante – car je n'ai pas pour habitude de faire les choses à moitié !
Je n'avais plus versé dans le gaming depuis une bonne dizaine d'années, et jusqu'alors, j'avais essentiellement joué à des jeux de sports (foot, tennis, basket, hockey). Et jamais en ligne, donc. Et ce fut ainsi une plongée dans une univers étranger, inquiétant – le jeu avait pour décor la Seconde Guerre Mondiale – et je vais m'y prendre totalement, à ce jeu, m'y investir et m'en imprégner jusqu'à suspendre toutes mes autres activités, même celles, vitales ou salutaires, ayant trait à la base de la Pyramide de Maslow – se nourrir, dormir, se laver...
Les enjeux n'étaient alors pas les mêmes que ceux mobilisés par ta quête salvatrice, Fata, car je n'étais pas encore dépressif à l'époque (je ne suis tombé en dépression que trois ans après cet épisode compulsif). Il s'agissait davantage d'un pur vertige, d'une dérive hors de la réalité, laquelle s'était brusquement mise à m'intéresser moins que la prospection ludique, la recréation de scènes de guerre historiques, avec force réalisme et violence armée. D'un côté, cette compulsion morbide, vaine et dérisoire, qui m'occupait là m'évoque 365 jours ouvrables, cette chanson de Diabologum à la poésie infectieuse :
« […] Il n'y a rien à gagner ici / à part tourner en rond dans l'atmosphère / frayer avec pour seuls frères / P.E.T.E.R / à grands coups de métal pour faire sauter la caisse / pour voir dans quel état ça nous laisse [...] la mort dans les jeux vidéos / trois fois par pièce... […] A part gâcher sa vie / il n'y a rien à gagner ici. »
Mais d'autre part, je me dis que j'ai vécu des choses assez inouïes dans l'espace et le temps de cette expérience circonscrite à ce mois de mai. 30 jours au pays de la guerre virtuelle, à affronter les soldats de l'armée de l'Axe, avec la bonne conscience de faire partie des Alliés, qui plus en qualité de médecin militaire, m'exposant courageusement sur le champ de bataille, prompt à porter secours à mes camarades blessés. Et c'est cette logique de récompenses, de skills gratifiants, à mesure d'exploits sur le terrain, dont chaque interruption, chaque déconnexion nous prive cruellement, qui nous fait nous accrocher à notre bécane, adhérer à notre mission en dépit de la fatigue, de la faim, de l'aliénation, même ; la hantise de devoir repartir de zéro – alors même que c'est notre fantasme IRL...
Sans parler du roulement infernal des acolytes, à l'internationale, le jeu des fuseaux horaires nous faisant côtoyer les belligérants des quatre coins de la planète, la fascination pour l’ultra-violence n'ayant pas de frontières physiques ou culturelles, que ce soit sous couvert (hygiéniste) ludique, ce prétexte, ou non. C'est grisant, ce combat reconstitué pour notre plus grand plaisir : on joue à la guerre. Et cela dure depuis l'enfance !
Et puis un jour, c'est la drôle de synchronicité, du genre glauque, qui te fout les boules : tandis que tu vois les premières lueurs du jour filtrer au travers des volets, le jeu t'invite à participer à une reconstitution criante de vérité de l'opération Neptune, fraction de la fameuse opération Overlord, aux premières heures du 6 juin 1944 sur Omaha Beach, plage normande tristement célèbre que les mitrailleuses allemandes balaient implacablement depuis des bunkers aveugles et menaçants. Effrayant.
Et tu comprends brutalement que la guerre n'est pas un jeu, qu'elle est irréductible à une plate-forme, à un joystick, un moteur de jeu, des modalités ludiques ou je ne sais quelle instrumentalisation commerciale. Et tu stoppes là soudainement ta carrière embryonnaire de joueur, tes états d'âme et ta sensibilité HP t'invitant à une nécessaire décence.
Mon témoignage mitigé s'achève là sur une note amère et sordide, mais je maintiens pourtant que ce fut une expérience riche et édifiante, avec la découverte d'une vraie belle solidarité entre gamers, les plus expérimentés venant au secours des plus aguerris (c'est le cas de le dire...). Mon rôle de toubib, si adéquat avec ma personnalité zébrée, m'aura permis d'appréhender ces missions comme autant d'occasions de concilier la violence et l'entraide, la réparation immédiate de ces dégâts insensés – des interventions à découvert qui me valaient de me faire tirer comme un lapin par le feu nourri de l'ennemi. Plutôt que d'être vigilant quant à mes victimes potentielles, j'étais à l'affût de mes camarades au sol, dans l'urgence du soin à apporter. Et même si l'enjeu était infime – épargner à un joueur de repartir de zéro – le fait est que je prenais ma mission à cœur, motivé par l'intérêt collectif (un compagnon disparaissant du champ d'action pour ressusciter ailleurs, sur la ligne de départ, ferait défaut à l'équipe), cette préoccupation prédominante. Mais je dois dire que c'était aussi une question d'humanisme qui me travaillait là. Car enfin, même sur un plan symbolique, galvaudée dans un univers virtuel, la vie m'a toujours paru précieuse, inestimable et digne d'être préservée.
Et si je suis sorti de cette immersion totale avec la conscience d'avoir modestement œuvré à préserver la jauge de vie de mes collègues suppliciés, en suivant mon instinct protecteur et mon empathie de zèbre, alors je n'ai pas totalement perdu mon temps, à écouter ma nature humaniste jusque sur ce terrain miné, saturé d'obscénité.
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
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