Adieu boulot.
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Adieu boulot.
Adieu boulot.
Ca y est, j'ai fait le tour, jpeux plus rien faire, tu m'étouffe boulot... Tu m'étouffes boulot, rien que penser à toi, me fait avoir la boule au bide.
Tu sais, ça fait mtn 3 ans qu'on se connaît... Quand on s'est rencontrés, jme suis dit que t'avais l'air super, non sérieux, t'avais vraiment l'air de qqn d'bien.. Jme suis tout de suite sentie prête à me dépasser, jme sentais appréciée... Je pensais que tu m'appréciais aussi boulot...
Le temps a passé...
Tu m'as présenté " les collègues ". Je les aimais bien au début, mais là beaucoup trop de choses m'ont soulée... J'les trouve mou ces collègues, jles trouve trop simples ces collègues, jles trouve trop soumis ces collègues...
avec le temps, j'ai vite cernés les gens... J'y ai senti toutes ces énergies boulot, toutes les cachoteries, les hypocrisies, les manipulation de la hiérarchie, les mensonges, j'ai senti tout ça, et jsuis pas comme ça moi boulot...
J'ai commencé à me sentir appart dans le groupe... Comme si les choses que j'apportais au début, étaient devenus des choses insupportables... Au début, on aimait ma grande gueule boulot, puis après.. on m'a dit gentiment qu'il fallait que j'arrête, que j'arrête de vouloir changer les choses, de vouloir mettre à tout prix un coup d'pied dans la fourmilière...
On aimait bien mon sourire, ma joie de vivre, pis après, j'ai senti que iles agaçait boulot. Qu'ils me jalousaient...sans que je fasse rien, sans qu'je fasse exprès..
On aimait bien mon jeune âge au début boulot,on était impressionné par ma maturité. Aujourd'hui on me dit que je suis trop jeune pour comprendre, qu'avec le temps j'apprendrai à me calmer, à ne plus autant idéaliser...
Bref la directrice a une fois de plus abusé de ses droits, une fois de plus manipuler la foule, cette foule de moutons trop peureux pour riposter...C'est fini boulot, toi et moi on se quitte. Tu m'déçois, tu m'as vendu du rêve, et une fois que j'ai creuser et qu'jai compris toutes ces merdes au fond, tu m'as dégouté... Vraiment, tu m'as dégouté. Jme sens incomprise, seule et super énervée...
J'ai 24 ans. Jsuis jeune, j'ai des valeurs boulot, jsuis idéaliste boulot, jveux changer les choses moi boulot, tu peux pas m'demander d'oublier mes valeurs, comment peux-tu me demander à ce point de changer ? C'est fini boulot. j'ai choisi de te quitter. Certains prendront mon départ comme une fuite, mais ils n'ont rien compris boulot... J'ai tout gagné boulot. J'assume que j'ai des valeurs et jme suis rendue compte que même du cash ne pourra pas me les enlever. Je m'assois sur ton argent moi, jveux rester entière tu comprends ? J'étouffe boulot... Tu me dégoutes, j'ai postulé ailleurs, et dès qu'ils me prendront, jte lâcherai comme une merde. Vas-t'en. Jte quitte, de nouveaux horizons m'attendent... Si j'ai peur ? Biensure que j'ai peur, mais malgré ma peur, moi au moins, j'ai bonne conscience. Jpeux pas rester dans qqch d'aussi éloigné de moi.. Ils me répètent à longueur de journée que j'apprendrai plus tard à me calmer.. Jveux pas être comme eux boulot, jveux pas arrivé à 55 ans et regretter de ne pas être partie plus tot... J'ai peur boulot, mais c'est pas d'être sans toi qui m'fais peur, mais de rencontrer " inconnu. " Voilà, je t'ai tous dit, t'as pas réussi à me changer, 3 ans après j'ai toujours ma grande gueule, ça y est boulot, je te quitte. Mon nouveau mec c'est " inconnu" et je t'interdis de lui faire la bise.
Ca y est, j'ai fait le tour, jpeux plus rien faire, tu m'étouffe boulot... Tu m'étouffes boulot, rien que penser à toi, me fait avoir la boule au bide.
Tu sais, ça fait mtn 3 ans qu'on se connaît... Quand on s'est rencontrés, jme suis dit que t'avais l'air super, non sérieux, t'avais vraiment l'air de qqn d'bien.. Jme suis tout de suite sentie prête à me dépasser, jme sentais appréciée... Je pensais que tu m'appréciais aussi boulot...
Le temps a passé...
Tu m'as présenté " les collègues ". Je les aimais bien au début, mais là beaucoup trop de choses m'ont soulée... J'les trouve mou ces collègues, jles trouve trop simples ces collègues, jles trouve trop soumis ces collègues...
avec le temps, j'ai vite cernés les gens... J'y ai senti toutes ces énergies boulot, toutes les cachoteries, les hypocrisies, les manipulation de la hiérarchie, les mensonges, j'ai senti tout ça, et jsuis pas comme ça moi boulot...
J'ai commencé à me sentir appart dans le groupe... Comme si les choses que j'apportais au début, étaient devenus des choses insupportables... Au début, on aimait ma grande gueule boulot, puis après.. on m'a dit gentiment qu'il fallait que j'arrête, que j'arrête de vouloir changer les choses, de vouloir mettre à tout prix un coup d'pied dans la fourmilière...
On aimait bien mon sourire, ma joie de vivre, pis après, j'ai senti que iles agaçait boulot. Qu'ils me jalousaient...sans que je fasse rien, sans qu'je fasse exprès..
On aimait bien mon jeune âge au début boulot,on était impressionné par ma maturité. Aujourd'hui on me dit que je suis trop jeune pour comprendre, qu'avec le temps j'apprendrai à me calmer, à ne plus autant idéaliser...
Bref la directrice a une fois de plus abusé de ses droits, une fois de plus manipuler la foule, cette foule de moutons trop peureux pour riposter...C'est fini boulot, toi et moi on se quitte. Tu m'déçois, tu m'as vendu du rêve, et une fois que j'ai creuser et qu'jai compris toutes ces merdes au fond, tu m'as dégouté... Vraiment, tu m'as dégouté. Jme sens incomprise, seule et super énervée...
J'ai 24 ans. Jsuis jeune, j'ai des valeurs boulot, jsuis idéaliste boulot, jveux changer les choses moi boulot, tu peux pas m'demander d'oublier mes valeurs, comment peux-tu me demander à ce point de changer ? C'est fini boulot. j'ai choisi de te quitter. Certains prendront mon départ comme une fuite, mais ils n'ont rien compris boulot... J'ai tout gagné boulot. J'assume que j'ai des valeurs et jme suis rendue compte que même du cash ne pourra pas me les enlever. Je m'assois sur ton argent moi, jveux rester entière tu comprends ? J'étouffe boulot... Tu me dégoutes, j'ai postulé ailleurs, et dès qu'ils me prendront, jte lâcherai comme une merde. Vas-t'en. Jte quitte, de nouveaux horizons m'attendent... Si j'ai peur ? Biensure que j'ai peur, mais malgré ma peur, moi au moins, j'ai bonne conscience. Jpeux pas rester dans qqch d'aussi éloigné de moi.. Ils me répètent à longueur de journée que j'apprendrai plus tard à me calmer.. Jveux pas être comme eux boulot, jveux pas arrivé à 55 ans et regretter de ne pas être partie plus tot... J'ai peur boulot, mais c'est pas d'être sans toi qui m'fais peur, mais de rencontrer " inconnu. " Voilà, je t'ai tous dit, t'as pas réussi à me changer, 3 ans après j'ai toujours ma grande gueule, ça y est boulot, je te quitte. Mon nouveau mec c'est " inconnu" et je t'interdis de lui faire la bise.
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Adieu boulot.
J'ai rencontré boulot quand j'avais 25 ans, mais nous ne sommes pas restés copains longtemps. Alors je me suis davantage lié avec son frère, petit boulot, que j'ai fréquenté de temps à autre. Il apportait davantage de variété dans nos échanges. Mais j'ai tout de même un problème avec cette famille : au début on est bien accueilli, et puis ça m'étouffe. Pourtant, chez leur cousin allocation ou leur voisin débrouille, ce n'est pas idéal non plus. Alors le problème vient de moi sans doute.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Adieu boulot.
non.. je suis sure que le problème ne vient pas de toi... C'est boulot jte dis... Jcrois qu'il faut le prendre par surprise ce con, et se le crée nous-même... Et si boulot était un menteur ? Et s'il faisait tout pour nous faire peur ?
Ne pourrait-on pas se le crée ? Il essaie d'imposer ses règles du jeux... Mais qui a dit qu'on pouvait pas se les inventer ? Faudrait que j'appelle " courage " peut-être lui pourra me renseigner ..
Ne pourrait-on pas se le crée ? Il essaie d'imposer ses règles du jeux... Mais qui a dit qu'on pouvait pas se les inventer ? Faudrait que j'appelle " courage " peut-être lui pourra me renseigner ..
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Adieu boulot.
Idem pour moi...
Je poste ça là, j'ai trouvé ces réflexions intéressantes, et peut-être même un début de solution :
https://medium.com/les-zatypiques/le-syndr%C3%B4me-de-limposteur-mal%C3%A9diction-des-multipotentiels-28c91ec2827c
et
https://medium.com/france/les-d%C3%A9fis-du-travail-en-solo-quelques-notes-sur-mes-d%C3%A9buts-de-solo-preneure-en-2014-2cedd3913ab4
Je poste ça là, j'ai trouvé ces réflexions intéressantes, et peut-être même un début de solution :
https://medium.com/les-zatypiques/le-syndr%C3%B4me-de-limposteur-mal%C3%A9diction-des-multipotentiels-28c91ec2827c
et
https://medium.com/france/les-d%C3%A9fis-du-travail-en-solo-quelques-notes-sur-mes-d%C3%A9buts-de-solo-preneure-en-2014-2cedd3913ab4
Flifla- Messages : 835
Date d'inscription : 23/08/2016
Re: Adieu boulot.
La question n'est pas "quel métier veux tu faire", mais "qu'est ce que tu as envie de faire, dans la vie" .
Je suis sûr que tu trouvera très vite un peu de répit pour te poser, bouquiner, puis voyager un peu, histoire de rester en mouvement.
J'aime les enfants car j'aime leur innocence, leur esprit critique, leur créativité, que les adultes perdent peu à peu.
Si tu travaille là dedans, peut être que ton métier te plairait dans un autre contexte ... Pourquoi pas faire la même chose, sans institution, sans collègues ...
Je suis sûr que tu trouvera très vite un peu de répit pour te poser, bouquiner, puis voyager un peu, histoire de rester en mouvement.
J'aime les enfants car j'aime leur innocence, leur esprit critique, leur créativité, que les adultes perdent peu à peu.
Si tu travaille là dedans, peut être que ton métier te plairait dans un autre contexte ... Pourquoi pas faire la même chose, sans institution, sans collègues ...
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Adieu boulot.
tiens, j'ai fait un rêve où j'étais déjà à la retraite, hier :p
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Adieu boulot.
Boulot m'a tuer . Des années de labeur , des hectolitres de sueur, et toujours ce coeur, à l'ouvrage, au partage. Les premiers pas furent chancelants : je n'avais pas encore de voix, et je rasais les murs. Un agneau boitillant au milieu d'une faune bondissante. Les rugissements couvraient mes bêlements frêles et monocordes. Rendez-vous en terre inconnue, acte I, scène 1 : Au secours !
J'avais déjà goûté à l'hypocrisie version collège, grandeur nature ce fut la lie dans le calice dosage maxi. L’écœurement à chaque gorgée. Ça pue le faux, l'aigreur, les coups bas, l'intolérance. Je me fraye un passage, l'hébétude chaque jour renouvelée. Je suis la "nouvelle", la stagiaire, la petite main, celle qui ne cause pas mais bosse dur. Celle qui apprend à bredouiller, entre deux silences. Kesskejfoula devient mon meilleur ami. Son cousin Zavépavulasortie m'épaule aussi, quand chépluc'kejfoula justement. La cour des grands, ou des miracles, c'est selon. Un microcosme dûment représenté : y a la vieille toute vibrante de rancœur, la jalousie c'est sa marotte. Y a toujours à critiquer, ça fait pas avancer mais ça soulage les frustrations. Puis y a aussi les péronnelles,qui dédaignent du coin des cils, l’œillade assassine. Les rapporteurs quinquagénaires, qui collaborent en temps de paix : la délation, c'est dans leurs veines. Maturité, quand les tiendras-tu ? Ceux qui pensent que valeurs rime avec candeur, et qui s'accommodent des pis-aller. Monsieur et Madame Yapire, qui courbent l'échine en rêvant secrètement d'un ailleurs. Les couards, ceux qui font d'autrui un tremplin ou un tapis, les grandes gueules, les petits effets. Et dans le fond du couloir, louvoyant entre Gonades-atrophiées et YakaFokon, passe une autre raseuse de crépi. Elle parle peu,mais elle travaille d'arrache pied. Ou d'arrache cœur. Celle-là, tu la scrutes du regard, parce qu'il se pourrait bien qu'elle devienne ta plus fidèle compagne d'infortune . Ah non, voici qu'elle rejoint le camp adverse, Miss Veste Retournée en peau de girouette. Kesskejfoula refait une entrée fracassante, cependant que la sortie me tend les bras.
Boulot, mon Amour. Après le mutisme, la dissidence. Ouvrir sa gueule, cracher ses idées, porter les faiblards, taper du pied, défoncer les portes scellées. Ça bêle à tue tête, ça combat à mains nues, ça mord du bout des quenottes, ça croche-patte les injustices et la bêtise . L'agneau se fait bélier. Et tant pis pour les ecchymoses et l'exclusion programmée. Le miroir lui ne ment pas, et le reflet des autres ne m'importe plus. Attention danger, murmure le troupeau en sourdine. Je fonce dans le tas, on me respecte ou on me déteste, même pas mal. J'ai un grand jardin de valeurs, où je cultive le Bio. Garanti sans Obéissance Génétiquement Modulable. Attrape-moi si tu peux, je cours vite entre les bouquetins qui se cachent dans les fourrés en tremblant au loup.
Boulot, c'est fini ! Lessivée, vidée, laminée, burn-outée. Tu peux te les garder tes manigances, tes chefaillons arrivistes et désempathiques, ton laminoir à âmes sensibles, ton broyeur à déchets humains, ton podium à l'orgueil, ta coupe m'est pleine. Je reprends mes Bics, mes claques et je me barre ! Merci pour le chauffage en hiver, la clim' estivale et les deux ou trois cœurs en écho. Ceux-là, je les conserve précieusement. On boira l'apéro à ta santé, mais ne m'attends pas pour le dessert, j'ai mieux à grailler ailleurs. Embrasse M'ame Hystérico-pervertico-narcissique pour moi . Oh et puis non, j'fricote pas avec le diable. Dis lui juste merde et bon vent. La roue tourne, et l'Inquisition guette. Gniark gniark.
( Pardon pour le pavé, mais ça soulage. Courage Paradoxa, l'inconnu bientôt te sera familier ).
J'avais déjà goûté à l'hypocrisie version collège, grandeur nature ce fut la lie dans le calice dosage maxi. L’écœurement à chaque gorgée. Ça pue le faux, l'aigreur, les coups bas, l'intolérance. Je me fraye un passage, l'hébétude chaque jour renouvelée. Je suis la "nouvelle", la stagiaire, la petite main, celle qui ne cause pas mais bosse dur. Celle qui apprend à bredouiller, entre deux silences. Kesskejfoula devient mon meilleur ami. Son cousin Zavépavulasortie m'épaule aussi, quand chépluc'kejfoula justement. La cour des grands, ou des miracles, c'est selon. Un microcosme dûment représenté : y a la vieille toute vibrante de rancœur, la jalousie c'est sa marotte. Y a toujours à critiquer, ça fait pas avancer mais ça soulage les frustrations. Puis y a aussi les péronnelles,qui dédaignent du coin des cils, l’œillade assassine. Les rapporteurs quinquagénaires, qui collaborent en temps de paix : la délation, c'est dans leurs veines. Maturité, quand les tiendras-tu ? Ceux qui pensent que valeurs rime avec candeur, et qui s'accommodent des pis-aller. Monsieur et Madame Yapire, qui courbent l'échine en rêvant secrètement d'un ailleurs. Les couards, ceux qui font d'autrui un tremplin ou un tapis, les grandes gueules, les petits effets. Et dans le fond du couloir, louvoyant entre Gonades-atrophiées et YakaFokon, passe une autre raseuse de crépi. Elle parle peu,mais elle travaille d'arrache pied. Ou d'arrache cœur. Celle-là, tu la scrutes du regard, parce qu'il se pourrait bien qu'elle devienne ta plus fidèle compagne d'infortune . Ah non, voici qu'elle rejoint le camp adverse, Miss Veste Retournée en peau de girouette. Kesskejfoula refait une entrée fracassante, cependant que la sortie me tend les bras.
Boulot, mon Amour. Après le mutisme, la dissidence. Ouvrir sa gueule, cracher ses idées, porter les faiblards, taper du pied, défoncer les portes scellées. Ça bêle à tue tête, ça combat à mains nues, ça mord du bout des quenottes, ça croche-patte les injustices et la bêtise . L'agneau se fait bélier. Et tant pis pour les ecchymoses et l'exclusion programmée. Le miroir lui ne ment pas, et le reflet des autres ne m'importe plus. Attention danger, murmure le troupeau en sourdine. Je fonce dans le tas, on me respecte ou on me déteste, même pas mal. J'ai un grand jardin de valeurs, où je cultive le Bio. Garanti sans Obéissance Génétiquement Modulable. Attrape-moi si tu peux, je cours vite entre les bouquetins qui se cachent dans les fourrés en tremblant au loup.
Boulot, c'est fini ! Lessivée, vidée, laminée, burn-outée. Tu peux te les garder tes manigances, tes chefaillons arrivistes et désempathiques, ton laminoir à âmes sensibles, ton broyeur à déchets humains, ton podium à l'orgueil, ta coupe m'est pleine. Je reprends mes Bics, mes claques et je me barre ! Merci pour le chauffage en hiver, la clim' estivale et les deux ou trois cœurs en écho. Ceux-là, je les conserve précieusement. On boira l'apéro à ta santé, mais ne m'attends pas pour le dessert, j'ai mieux à grailler ailleurs. Embrasse M'ame Hystérico-pervertico-narcissique pour moi . Oh et puis non, j'fricote pas avec le diable. Dis lui juste merde et bon vent. La roue tourne, et l'Inquisition guette. Gniark gniark.
( Pardon pour le pavé, mais ça soulage. Courage Paradoxa, l'inconnu bientôt te sera familier ).
Re: Adieu boulot.
Flifla a écrit:Idem pour moi...
Je poste ça là, j'ai trouvé ces réflexions intéressantes, et peut-être même un début de solution :
https://medium.com/les-zatypiques/le-syndr%C3%B4me-de-limposteur-mal%C3%A9diction-des-multipotentiels-28c91ec2827c
et
https://medium.com/france/les-d%C3%A9fis-du-travail-en-solo-quelques-notes-sur-mes-d%C3%A9buts-de-solo-preneure-en-2014-2cedd3913ab4
Merci pour ces liens ! Dans ton premier lien je suis tombée sur ça :
Je me reconnais beaucoup dans les deux éléments de cette phrase ! Non seulement c'est profondément ennuyeux, mais en plus j'ai l'impression de me faire voler ma vie, et chaque jour il ne reste que la soirée pour : progresser dans les activités qui me tiennent le plus à cœur, me détendre, faire du sport, voir des amis. C'est infaisable, et pourquoi ? Parce que notre temps est volé par le boulot...Le temps semble interminable, et en même temps je suis écrasée par ce sentiment que je perds du temps.
Paradoxa (et les autres d'ailleurs !), j'espère que tu trouveras un job qui te conviendra mieux !
mango-woman- Messages : 172
Date d'inscription : 11/01/2017
Re: Adieu boulot.
I am so sure a écrit:
- Spoiler:
- Spoiler:
Tokamak- Messages : 3004
Date d'inscription : 24/05/2017
Localisation : Wonderland
Re: Adieu boulot.
Orphane : Au contraire tu as bien fait d'écrire ce si joli pavé ! Ca soulage hein ? hahaha.
J'ai demissioné il y a maintenant une semaine Jour pour jour.
Inconnu bonjour, on fait connaissance ? Tu m'fous grave la trouille j'avoue, tu m'angoisses même presque... C'est paradoxal car d'un côté j'aime me sentir libre et ne pas être prise par des contraintes et maintenant que j'en ai plus, j'ai la trouille, ouais.. j'ai la trouille de t'connaitre inconnu... Il y a aussi cette espèce de frontière... Ce petit " warning " dans ma tête qui me dit ouh laaaa attention, ne te laisse pas tenter par le RIEN FOUTRE, a glander toute la journée... D'un coté j'ai des fois envie, et de l'autre... Rien faire me laisse trop le temps de cogiter..
Merci pour vos réponses
J'ai demissioné il y a maintenant une semaine Jour pour jour.
Inconnu bonjour, on fait connaissance ? Tu m'fous grave la trouille j'avoue, tu m'angoisses même presque... C'est paradoxal car d'un côté j'aime me sentir libre et ne pas être prise par des contraintes et maintenant que j'en ai plus, j'ai la trouille, ouais.. j'ai la trouille de t'connaitre inconnu... Il y a aussi cette espèce de frontière... Ce petit " warning " dans ma tête qui me dit ouh laaaa attention, ne te laisse pas tenter par le RIEN FOUTRE, a glander toute la journée... D'un coté j'ai des fois envie, et de l'autre... Rien faire me laisse trop le temps de cogiter..
Merci pour vos réponses
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Adieu boulot.
Moi je suis démoralisé, j'ai testé le privé, le public, les PME, les groupes gigantesques et l'associatif. Au final, toujours pareil :
- guerres politiques,
- supporter les egos de chacun
- travail lent
- tout le monde se fout du travail
J'ai un copain dans l'armée, qui aimerait la quitter, car trop politique, trop sclérosé. Et une fois un entrepreneur m'a dit que s'il n'avait plus à supporter la hiérarchie, il avait à supporter les clients, tous aussi pénibles et qui sont en quelque sort sa nouvelle hiérarchie...
Mais que faire?
- guerres politiques,
- supporter les egos de chacun
- travail lent
- tout le monde se fout du travail
J'ai un copain dans l'armée, qui aimerait la quitter, car trop politique, trop sclérosé. Et une fois un entrepreneur m'a dit que s'il n'avait plus à supporter la hiérarchie, il avait à supporter les clients, tous aussi pénibles et qui sont en quelque sort sa nouvelle hiérarchie...
Mais que faire?
Invité- Invité
Re: Adieu boulot.
Coucou, si en lisant ce post certains hésitent et que leur ptite voix intérieure leur dit ... vaut mieux un tiens que deux tu l'auras. Vaut mieux un boulot alimentaire qu'une situation inconnue. Vaut mieux un salaire qu'un flou artistique d'aide sociale. (et de l'administration à haute dose - ouais ça fait réfléchir ... ) Je suis venue vous dire qu'il faut que vous écoutiez votre petite voix intérieure.
Parce que Boulot il a pas été sympa avec moi. Certains diront que je l'ai bien provoqué aussi. J'ai insisté. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour m'adapter. J'ai même senti cracker à l'intérieur à un moment donné. J'ai du briser quelque chose parce que je ne me retrouve plus comme avant ... J'ai essayé de le convaincre que je ne voulais que son bonheur j'ai failli réussir !!! Et puis les autres se sont dit holala surtout pas !!!!!!!! dégage !
J'ai quelqu'un de formidable qui m'a appris une leçon incroyable dans ma vie.
Un matin je pris un appel d'un client. J'étais libraire. La règle étant la même pour tout le monde, je dis à ce père de famille que je ne pouvais pas mettre de côté un livre que je n'avais pas sous la main et que j'allais hypothétiquement recevoir l'après midi. Il insista sous prétexte qu'il était un bon client et que son nom de famille était De... quelque chose ... bref. La règle étant la même pour tout le monde je lui rétorquai gentillement que je ne pouvais pas mettre un livre que je n'avais pas en main de côté. Il parla si fort que tous mes collègues autour s'arrêtèrent choqués.
"Mais espèce de connasse d'autiste !! Passez moi votre putain de patron !!!!!!!!"
J'étais toute tremblante mais je tenais bon car j'étais dans mon droit et outrée d'un tel comportement. Je passai donc l'appel à mon patron qui était juste à côté et qui avait tout suivit depuis le départ. Il dit au monsieur : " Mon employée a des consignes à respecter. Des consignes qui sont dictées par moi et que je ne vais surement pas bafouer pour vous. Vous seriez aimable de faire comme elle vous a dit et de rappeler cet après midi afin que nous puissions à ce moment mettre un vrai livre de côté pour vous. Cela évitera un oubli pour x ou y raison. Merci au revoir." Il raccrocha sans attendre de réponse."
Rassurée je pus reprendre mon travail.
Quelques minutes plus tard mon patron me fit convoquer dans la réserve et il me dit ceci:
" Tu avais raison mais tu as fait une grosse erreur. Jamais tu ne dois laisser quelqu'un s'emporter au point de te faire insulter. "
Je viens seulement de comprendre cette leçon essentielle. Ne laissez pas Boulot vous insulter.
Parce que Boulot il a pas été sympa avec moi. Certains diront que je l'ai bien provoqué aussi. J'ai insisté. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour m'adapter. J'ai même senti cracker à l'intérieur à un moment donné. J'ai du briser quelque chose parce que je ne me retrouve plus comme avant ... J'ai essayé de le convaincre que je ne voulais que son bonheur j'ai failli réussir !!! Et puis les autres se sont dit holala surtout pas !!!!!!!! dégage !
J'ai quelqu'un de formidable qui m'a appris une leçon incroyable dans ma vie.
Un matin je pris un appel d'un client. J'étais libraire. La règle étant la même pour tout le monde, je dis à ce père de famille que je ne pouvais pas mettre de côté un livre que je n'avais pas sous la main et que j'allais hypothétiquement recevoir l'après midi. Il insista sous prétexte qu'il était un bon client et que son nom de famille était De... quelque chose ... bref. La règle étant la même pour tout le monde je lui rétorquai gentillement que je ne pouvais pas mettre un livre que je n'avais pas en main de côté. Il parla si fort que tous mes collègues autour s'arrêtèrent choqués.
"Mais espèce de connasse d'autiste !! Passez moi votre putain de patron !!!!!!!!"
J'étais toute tremblante mais je tenais bon car j'étais dans mon droit et outrée d'un tel comportement. Je passai donc l'appel à mon patron qui était juste à côté et qui avait tout suivit depuis le départ. Il dit au monsieur : " Mon employée a des consignes à respecter. Des consignes qui sont dictées par moi et que je ne vais surement pas bafouer pour vous. Vous seriez aimable de faire comme elle vous a dit et de rappeler cet après midi afin que nous puissions à ce moment mettre un vrai livre de côté pour vous. Cela évitera un oubli pour x ou y raison. Merci au revoir." Il raccrocha sans attendre de réponse."
Rassurée je pus reprendre mon travail.
Quelques minutes plus tard mon patron me fit convoquer dans la réserve et il me dit ceci:
" Tu avais raison mais tu as fait une grosse erreur. Jamais tu ne dois laisser quelqu'un s'emporter au point de te faire insulter. "
Je viens seulement de comprendre cette leçon essentielle. Ne laissez pas Boulot vous insulter.
Maboroshi- Messages : 9
Date d'inscription : 08/08/2017
Re: Adieu boulot.
Maboroshi a écrit:Je viens seulement de comprendre cette leçon essentielle. Ne laissez pas Boulot vous insulter.
Notamment pour ça que j'avais lâché l'éducation nationale...
Re: Adieu boulot.
Bonjour
Depuis 14 ans dans la même boite, je me rend compte que je suffoque depuis bien longtemps... depuis que j'ai découvert ce qui s'apparente à des rayures paraît-il, je suffoque encore plus. Alors j'ai décidé pour me ranimer de reprendre mes pinceaux mes crayons et rouvrir les portes de l'atelier. J'ai écouté ce qui me plait celle que l'on appelle "joie", j'ai découvert que j'aimais sculpter, modeler le monde et les objets... comme je les imaginais.
Comment maintenant retourner voir boulot quand joie attend là sans pouvoir m'y accompagner ?
Depuis 14 ans dans la même boite, je me rend compte que je suffoque depuis bien longtemps... depuis que j'ai découvert ce qui s'apparente à des rayures paraît-il, je suffoque encore plus. Alors j'ai décidé pour me ranimer de reprendre mes pinceaux mes crayons et rouvrir les portes de l'atelier. J'ai écouté ce qui me plait celle que l'on appelle "joie", j'ai découvert que j'aimais sculpter, modeler le monde et les objets... comme je les imaginais.
Comment maintenant retourner voir boulot quand joie attend là sans pouvoir m'y accompagner ?
Arthemy- Messages : 11
Date d'inscription : 29/06/2017
Localisation : Aux frontières du réel
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