Le doute gendarme de nos pensées ?

Bonjour,

Puis ce que le doute est en chacun de nous, j'ai envie d'avoir vos analyses sur ce que représente le doute pour vous.
Pour ma part c'est le gendarme de la pensée. C'est comme cela que je le vois. (Avertissement : pour les gendarmes, policiers, crs... rien de péjoratif, merci).

C'est le mec qui te stop en plein élan pour te demander tes papiers. Tu sais que tu n'as rien à te reprocher mais tu stresses quand même. Ou tu as fais une petite entorse (grosse) au règlement et là, c'est le drame : impossible d'aller plus loin. Il commence à te sortir le code civil, pénal, du travail, du commerce... Il te submerge, et tu ne sais plus alors si ton idée était bien.

Il est celui qui va te dire qu'à partir de ce moment tu franchis la ligne jaune et te demande si tu vas pouvoir en revenir.

Merci à vous !

Pour moi, le doute n'est pas un gendarme, c'est un gyroscope.
Il se met en branle dès que je ne suis pas sure et certaine de quelque chose.

Quelqu'un que je ne connais pas ? Une attitude qui me surprend ? Hop, le gyroscope se met à tourner. Peut être qu'il a voulu dire ça et qu'il a paniqué pour x raisons. Peut être que j'ai moi même fait quelque chose qui l'a dérouté, ou il a l'habitude de faire comme ça parce que tout petit déjà, il faisait ça. Ou une fois il a fait autrement, et il s'est pris une tuile. Est ce qu'il avait froid ou il avait faim ? Est ce que la personne à coté y est pour quelque chose et que je ne l'aurais pas vu ? Je valide ou pas mes interrogations au fur et à mesure.

Voila. Je fais tourner et la fois d'après je reprendrai son gyroscope à lui, et mes hypothèses..
Quand je sens que ça "clic", je garde en mémoire la position pour ne pas refaire tourner pour la même chose. Ça me rassure aussi.
Si ça clique beaucoup, je peux trouver ça un peu ennuyeux. Je vais me désintéresser. Quand ça clique jamais, j'aime pas trop ça non plus. Je vais rester en observatrice et je vais faire tourner beaucoup, jusqu'à ne plus trop savoir ce qui est vrai du faux bien souvent...

Au titre du fil, à ton pseudo et à ta localisation, je ne doute pas que tu as un problème avec le verrouillage des lettres capitales.

Circé a écrit:Au titre du fil, à ton pseudo et à ta localisation, je ne doute pas que tu as un problème avec le verrouillage des lettres capitales.

Mon titre : A été choisi pour comprendre les mécanismes de la pensée ou des pensées face au doute. (voir comment chez vous cela s'articule)
Mon pseudo : en référence à mon adaptation aux autres (un peu trop, sûrement, mais peut être pour éviter tout préjugé sur des personnes que ne connais pas)
Ma localisation : Ne suis pas d'origine Savoyarde, mais pour moi peu importe (je suis OPEN)
Mes lettres majuscules : Juste parce que j'ai la flemme et que déverrouiller et réécrire en minuscule ne me paraissais pas important. Pour moi, le fond des Hommes est important, pas leurs apparences.

Bien à toi, qui passe.

Le bon côté des choses, c'est un peu de culture; merci.

"Circé dont le nom en grec signifie "oiseau de proie" était douée de pouvoirs extraordinaires, capable de faire descendre les étoiles du ciel, mais elle excellait dans la préparation de philtres, de poisons et de breuvages de toutes sortes, propres à transformer les êtres humains en animaux.
Elle habitait avec ses nymphes sur l'île Æaea (ou trouve aussi les graphies Aeaea, Aiaia, Ééa) qui se situerait vers l'Occident, près des côtes tyrrhéniennes. En revanche les romains identifièrent Æaea avec Circeli (monte Circello).
Selon Homère elle s'était réfugiée sur l’île d'Aeaea après avoir empoisonné son mari, le roi des Sarmates. Elle habitait un palais magnifique où tous les ustensiles étaient d'or, les tables d’argent et les tapis teints de pourpre; des loups et des lions qu'elle avait apprivoisés, pauvres navigateurs qu'elle avait transformés par ses breuvages magiques, se promenaient à l’intérieur sans faire montre d'agressivité. Elle chantait en tissant sur un immense métier à tisser magique de riches étoffes.
Le poète Denys de Milet raconte une histoire identique: elle essaya sur son époux, le roi des Sarmates, un sort maléfique qui l'empoisonna. Détestée par ses sujets, elle dut s'enfuir sur le char de son père. Mais il faut remarquer que les auteurs romains la font beaucoup plus terrible."