Le doute
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Le doute
C'est un de mes problèmes récurrent, il faut qu'à chaque fois que j'entreprends une action, dans un milieu artistique auquel je me suis adonné, corps et âme, il faille que je sois le meilleur.
En effet en mon esprit, je n'arrive à retenir que ce qui pour moi d'origine excellente, aussi bien en peinture, qu'en littérature. J'ai échafaudé au cours du temps mon style tant bien dans ma façon d'être que réflexive et ceux-ci se retrouvent dans chaque entreprise, la poésie fut une réussite, après avoir examinée à la lecture, deux de mes auteurs préférés: Baudelaire qui est d'un style impeccable et peut-être tout autant, Saint John perse, car leurs écritures sont impeccables et miraculeusement géniale, donc il m'a fallu accéder au même niveau, voire même les dépasser, sans en rester à un état subjectif! en mêlant le style impeccable de l'un et l'inventivité très originale de l'autre, seul bémol mes connaissances culturelles sont un peu moindres que celles de ses deux génies.
Mais voilà, je ne pense pas avoir assez vécu, ou alors je n'ai pas su rétrospectivement, tirer le jus de mes anciennes années, certes dans certaines de mes proses et peut-être dans toutes, il y a l'agrégat d'expérience passée et en effet cela fut d'un grand secours lorsqu'il fallu créer des canards, tout aussi originaux que véridiques, en fait il est difficile de moi-même de discerner, le faux du vrai, peut-être d'ailleurs n'y avait il que du vrai, mais la façon d'agencer,de répertorier les événements et d'inclure mes propres réflexions, différèrent aussi le seul but, la seule vision statique à la conclusion maladive, tant le monde, lorsqu'il n'est pas oxygéné par la beauté, devient chose beaucoup moins attrayante que ne fut n'importe quelle œuvre d'art bien composée (nous pouvons facilement retrouver certaines de ces règles, aussi bien en peinture, qu'en littérature, même si je le concède, le travail pictural sera toujours moindre dans le développement de la vérité, que celui de la littérature, lorsqu'elle s'accorde à sa mission première).
J'en suis donc à quelques problèmes, dont je peux en résoudre certains, par la force de la grande persuasion née de la nécessité, comme l'absence aigüe de lumière, d'ailleurs comment peindre dans un pays aux caractéristiques nordiques, je n'en connais pas, puisque à la vérité, il eut toujours fallu remédier à cette absence de beauté, si naturelle et envoûtante dans les contrées du sud, à la profusion imaginative dont les grands peintres du nord se sont servis.
Mais et même si j'ai entre autre abusé de ce procédé spéculatif, lors des deux premières années suivant mon déménagement, j'en ai éprouvé les limites et puis mes goûts personnels n'étaient pas du tout de suivre ce chemin...
En effet, il fallait maintenir le goût aux choses simples, ainsi que le non-sens indéductible à toute bonne foi: comme vous le savez j'ai maintenu ce cap, pendant plus de 20 ans et il ne sera pas trop onéreux de dire que je suis fier de ce travail accomplit.
Il faudra pourtant bien se résoudre à stopper net, cette quête, faute de lumière, d'attrait pour le paysage et de ces faits d'envies.
Me restait donc l'écriture; il faut bien avouer que ce climat d'Auvergne gorgé d'eau et de mélancolie laissait à ma personne que le goût inexpugnable de l'écrit, car il est vrai que, si cette région n'est pas profitable aux véritables peintres, elles restent le ferment prolixe à l'éclosion d'idées, tirée de l'ennui meurtrier que seul peut prévaloir cette terre peu raffermissente au niveau de la santé physique, mais à l'évidence et comme j'essaie de vous l'expliquer dans cette expression bien maladroite, je suis dans l'obligation de m'en contenter, il va donc de soi que je ne cherche gère plus la lutte, malgré mon caractère malmené, mais que j'accepte avec dépit mon sort.
Si je veux entreprendre d'écrire il va falloir échafauder et construire une nouvelle façon d'aborder des thèmes mille fois abordés, ce qui n'est pas pour me déplaire, c'est là que tout se complique et pourrait devenir attrayant: comment élaborer une nouvelle façon d'extérioriser ceci? Il faut bien le dire, eje compte sur la subjectivité, une somme de défauts bien importante, contribuera a donner un petit coup de pouce à mon originalité, qui, depuis quelques temps est au repos.
Avant j'avais la très bonne habitude de noter chacune de les idées en des textes assez longs, mais la forme n'était pas convenable, trop bâclée et j'en visn alors à surmonter ce problème par la correction assidue de ces textes et le résultat fut bon. Heureusement aujourd'hui, je pense ne plus avoir besoin de me relire, les formulation de phrases n'étant pas devenue trop mauvaise, j'en tire un bénéfice: celui de la rapidité d'exécution!
Maintenant, alors que ma santé s'abime(je ne suis plus tout jeune), le temps presse, l'envie est grande et le choix de mes sujets n'est pas encore établi, j'aurais bien donné dans l'aphorisme acerbe et froid, reluqué la société, afin d'en définir les défauts, les malveillances, coups montés et j'en passe, mais mon choix se reporte avant tout, à faire rêver les gens, par l'invention tout à fait inutile, d'un genre de beauté nouveau, ouvrant l'âme à la contemplation de l'image, que je voudrai adroitement insinuer au travers du langage, il va donc de soi que la métaphore et l'allégorie seront mes aides de camp, si je puis dire, car pour bien camper un paysage, qu'il soit de nature psychologique ou géographique il faudra bien s'exercer à trouver des correspondances et c'est un jeu, où, déjà j'excelle, bien que l'arrêt de toute œuvre littéraire sonna peut-être le glas de mon aventure littéraire (le futur est si incertain).
Notamment l'écriture est l'asile des âmes déchues de ces rebus de la société dont je fais partie intégrante, sans omettre que mon vœu le plus cher est de m'en sortir de façon honorable, j'ai comme cette ambition de réussir ma vie en étant tourné vers un objectif, celui de devenir un génie!
Je ne professe pas cette façon d'être, car il est des opportunités bizarres comme il est des lac sans vagues, néanmoins, et je ne sais pas si je vais réussir, mais comme je suis touché par la plus terrible affliction, celle de s'ennuyer outrageusement, je ne vois de ce destin de malade, déjà en dehors de la vie, que le plaisir quasi-mortel de percuter sans but l'île désirée.
Pas de contrition ici, mais une volonté assez noble de m'en sortir d'une façon des plus respectueuses qui soit.
C'est vrai que ce genre de caractères, surtout à notre époque font légion, mais ce qui est vrai aussi, c'est que c'est en toute ingénuité que je me propose à accomplir cette mission, tirant attrait de l'abstrait.
Veuillez me pardonnez ma sincérité, mais la vie n'est pas simple, j'ai des handicaps et eux sont bien réels et ne s'allient guère avec cette réalité mortellement ennuyeuse et si décevante. J'espère et pour l'instant je pense avoir raison, même si ma vie en sera écourtée, qu'il s'agisse du choix le plus raisonnable, que la vie puisse m'offrir.
Les oeuvres de pures imaginations me seront je le pense d'un grand secours.
voilà, je pense qu'en écrivant ceci, la complexité du doute est mise en exergue et miroite aux abords de mes congestions cérébrales, aussi plats que ce fameux lac, dont j'en ai parlé tantôt.
Je sais qu'à ce problème, il n'y est pas de solution miraculeuse, néanmoins l'avoir exprimé de façon si entreprenante, m'a fait un bien fou.
Si je pouvais être toujours aussi prolixe...
En effet en mon esprit, je n'arrive à retenir que ce qui pour moi d'origine excellente, aussi bien en peinture, qu'en littérature. J'ai échafaudé au cours du temps mon style tant bien dans ma façon d'être que réflexive et ceux-ci se retrouvent dans chaque entreprise, la poésie fut une réussite, après avoir examinée à la lecture, deux de mes auteurs préférés: Baudelaire qui est d'un style impeccable et peut-être tout autant, Saint John perse, car leurs écritures sont impeccables et miraculeusement géniale, donc il m'a fallu accéder au même niveau, voire même les dépasser, sans en rester à un état subjectif! en mêlant le style impeccable de l'un et l'inventivité très originale de l'autre, seul bémol mes connaissances culturelles sont un peu moindres que celles de ses deux génies.
Mais voilà, je ne pense pas avoir assez vécu, ou alors je n'ai pas su rétrospectivement, tirer le jus de mes anciennes années, certes dans certaines de mes proses et peut-être dans toutes, il y a l'agrégat d'expérience passée et en effet cela fut d'un grand secours lorsqu'il fallu créer des canards, tout aussi originaux que véridiques, en fait il est difficile de moi-même de discerner, le faux du vrai, peut-être d'ailleurs n'y avait il que du vrai, mais la façon d'agencer,de répertorier les événements et d'inclure mes propres réflexions, différèrent aussi le seul but, la seule vision statique à la conclusion maladive, tant le monde, lorsqu'il n'est pas oxygéné par la beauté, devient chose beaucoup moins attrayante que ne fut n'importe quelle œuvre d'art bien composée (nous pouvons facilement retrouver certaines de ces règles, aussi bien en peinture, qu'en littérature, même si je le concède, le travail pictural sera toujours moindre dans le développement de la vérité, que celui de la littérature, lorsqu'elle s'accorde à sa mission première).
J'en suis donc à quelques problèmes, dont je peux en résoudre certains, par la force de la grande persuasion née de la nécessité, comme l'absence aigüe de lumière, d'ailleurs comment peindre dans un pays aux caractéristiques nordiques, je n'en connais pas, puisque à la vérité, il eut toujours fallu remédier à cette absence de beauté, si naturelle et envoûtante dans les contrées du sud, à la profusion imaginative dont les grands peintres du nord se sont servis.
Mais et même si j'ai entre autre abusé de ce procédé spéculatif, lors des deux premières années suivant mon déménagement, j'en ai éprouvé les limites et puis mes goûts personnels n'étaient pas du tout de suivre ce chemin...
En effet, il fallait maintenir le goût aux choses simples, ainsi que le non-sens indéductible à toute bonne foi: comme vous le savez j'ai maintenu ce cap, pendant plus de 20 ans et il ne sera pas trop onéreux de dire que je suis fier de ce travail accomplit.
Il faudra pourtant bien se résoudre à stopper net, cette quête, faute de lumière, d'attrait pour le paysage et de ces faits d'envies.
Me restait donc l'écriture; il faut bien avouer que ce climat d'Auvergne gorgé d'eau et de mélancolie laissait à ma personne que le goût inexpugnable de l'écrit, car il est vrai que, si cette région n'est pas profitable aux véritables peintres, elles restent le ferment prolixe à l'éclosion d'idées, tirée de l'ennui meurtrier que seul peut prévaloir cette terre peu raffermissente au niveau de la santé physique, mais à l'évidence et comme j'essaie de vous l'expliquer dans cette expression bien maladroite, je suis dans l'obligation de m'en contenter, il va donc de soi que je ne cherche gère plus la lutte, malgré mon caractère malmené, mais que j'accepte avec dépit mon sort.
Si je veux entreprendre d'écrire il va falloir échafauder et construire une nouvelle façon d'aborder des thèmes mille fois abordés, ce qui n'est pas pour me déplaire, c'est là que tout se complique et pourrait devenir attrayant: comment élaborer une nouvelle façon d'extérioriser ceci? Il faut bien le dire, eje compte sur la subjectivité, une somme de défauts bien importante, contribuera a donner un petit coup de pouce à mon originalité, qui, depuis quelques temps est au repos.
Avant j'avais la très bonne habitude de noter chacune de les idées en des textes assez longs, mais la forme n'était pas convenable, trop bâclée et j'en visn alors à surmonter ce problème par la correction assidue de ces textes et le résultat fut bon. Heureusement aujourd'hui, je pense ne plus avoir besoin de me relire, les formulation de phrases n'étant pas devenue trop mauvaise, j'en tire un bénéfice: celui de la rapidité d'exécution!
Maintenant, alors que ma santé s'abime(je ne suis plus tout jeune), le temps presse, l'envie est grande et le choix de mes sujets n'est pas encore établi, j'aurais bien donné dans l'aphorisme acerbe et froid, reluqué la société, afin d'en définir les défauts, les malveillances, coups montés et j'en passe, mais mon choix se reporte avant tout, à faire rêver les gens, par l'invention tout à fait inutile, d'un genre de beauté nouveau, ouvrant l'âme à la contemplation de l'image, que je voudrai adroitement insinuer au travers du langage, il va donc de soi que la métaphore et l'allégorie seront mes aides de camp, si je puis dire, car pour bien camper un paysage, qu'il soit de nature psychologique ou géographique il faudra bien s'exercer à trouver des correspondances et c'est un jeu, où, déjà j'excelle, bien que l'arrêt de toute œuvre littéraire sonna peut-être le glas de mon aventure littéraire (le futur est si incertain).
Notamment l'écriture est l'asile des âmes déchues de ces rebus de la société dont je fais partie intégrante, sans omettre que mon vœu le plus cher est de m'en sortir de façon honorable, j'ai comme cette ambition de réussir ma vie en étant tourné vers un objectif, celui de devenir un génie!
Je ne professe pas cette façon d'être, car il est des opportunités bizarres comme il est des lac sans vagues, néanmoins, et je ne sais pas si je vais réussir, mais comme je suis touché par la plus terrible affliction, celle de s'ennuyer outrageusement, je ne vois de ce destin de malade, déjà en dehors de la vie, que le plaisir quasi-mortel de percuter sans but l'île désirée.
Pas de contrition ici, mais une volonté assez noble de m'en sortir d'une façon des plus respectueuses qui soit.
C'est vrai que ce genre de caractères, surtout à notre époque font légion, mais ce qui est vrai aussi, c'est que c'est en toute ingénuité que je me propose à accomplir cette mission, tirant attrait de l'abstrait.
Veuillez me pardonnez ma sincérité, mais la vie n'est pas simple, j'ai des handicaps et eux sont bien réels et ne s'allient guère avec cette réalité mortellement ennuyeuse et si décevante. J'espère et pour l'instant je pense avoir raison, même si ma vie en sera écourtée, qu'il s'agisse du choix le plus raisonnable, que la vie puisse m'offrir.
Les oeuvres de pures imaginations me seront je le pense d'un grand secours.
voilà, je pense qu'en écrivant ceci, la complexité du doute est mise en exergue et miroite aux abords de mes congestions cérébrales, aussi plats que ce fameux lac, dont j'en ai parlé tantôt.
Je sais qu'à ce problème, il n'y est pas de solution miraculeuse, néanmoins l'avoir exprimé de façon si entreprenante, m'a fait un bien fou.
Si je pouvais être toujours aussi prolixe...
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Date d'inscription : 13/04/2014
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