Really : borderline.

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Message par ifness Mer 14 Juin 2017 - 0:14

..........
Oui, le "titre" anglais m'a fait sourire, voire douter. Question

Une mienne ex-amie m'avait "classé" ainsi. J'en avais aussi souri. Cool

Pourtant : oui, l'étude est pertinente.
On est borderline si on se situe à la lisière du névro et du psycho.
Mais  : ni névro, ni psycho.

J'ai RV à Montpellier pour une consult' dans un service spé.

Oui. On peut se savoir Z.
Mais être Border.

Je me suis depuis mes 8 ans su Z. Confirmé adulte.

Border : non.
Les psys m'ont toujours "roulé",
à force de silence, à force de ne jamais me définir. Twisted Evil
Qui étais-je ?
Qui suis-je ?

Il m'a fallu trouver seul :
Z
et
borderline.

Merci à eux.

Merci à toute cette fucking society  de m'avoir ignoré, méprisé, marginalisé, culpabilisé,
merci à toutes et à tous.

Je suis Z, et borderline.
Peut-être me suiciderai-je un jour, mais
au moins saurai-je qui je suiciderai.... Laughing

So long, friends.
(I love you, C I love you )

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Message par ISIS75 Mer 2 Aoû 2017 - 1:09

hello ifness. Pourquoi te dis-tu border ?
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Message par Surfi Mer 2 Aoû 2017 - 8:39

J'aurais bien parlé de mon xp perso, mais je vais attirer L'ATTENTION, et passer un ATTENTION WHORE.

J'aurais bien donné mon point de vue, mais cela va passer pour un JUGEMENT.

J'aurais bien tenté une reflexion, mais je vais devoir encore me BATTRE et je n'en ai plus la FORCE.

Je m'exclue donc tous seul de ce fil, je me met au bord.
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Message par Surfi Mer 2 Aoû 2017 - 8:41

Bordel je me suis trompé de fil, mais spa grave.



https://www.zebrascrossing.net/t31851-difference-hpe-borderline
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Message par souris Mer 2 Aoû 2017 - 20:32

quand on sait qu'on est borderline, ca se vit peut etre moins mal?
mais vrai que difficile d'etre spécifié borderline,
j'ai travaillé ds un service ou j'en ai rencontré pas mal qui était nommés tels quels entre professionnels mais ca na pas été révélé a eux

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Message par ISIS75 Jeu 3 Aoû 2017 - 13:13

qqpart, je me dis que vaut mieux que la personne le sache pour qu'elle puisse trouver un thérapeute qui s'y connaît dans ce trouble. Idem pour un HP...
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Message par ifness Jeu 3 Aoû 2017 - 15:41

La personne
aime savoir QUI elle est.
[i]Elle[i] a eu bien de la peine à SE trouver (si tant est qu'elle se soit trouvée!).

Quoiqu'il en fût, en soit, ce n'est pas la société ni les proches qui m'y ont beaucoup aidé.

Désormais, it's too last. Je ne suis plus de thérapie. Je ne bosse plus sur des bouquins de psycho. Je suis las.

Je me tourne vers la philosophie, et d'une certaine manière, me retire du monde.
Pas spirituellement (je ne nourris en moi aucune spriritualité au sens généralement admis) mais décidément.
Parce j'aspire néanmoins à une certaine paix, une certaine sérénité,
et que ce monde ne m'a apporté que le feu ou la glace.

C'est une lutte de chaque instant, chaque jour, chaque mois.
Je pense que ça en vaut la peine : le bonheur d'être soi.

(NB. Je ne suis pas fermé aux autres, mon caractère plutôt heureux me l'interdit, mais la solitude m'attire chaque seconde. Elle est ma petite putain intime.)

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Message par Invité Mar 1 Jan 2019 - 20:13

hey ifness, je me suis auto-diag borderline (c'était une hypothèse perso, mais pas de confirmation officielle de la part des psychiatres, qui ne sont de toute façon pas d'accord entre eux sur l'étiquette qu'il faudrait poser sur ma souffrance évidente) à l'âge de 16 ans.

je peux résumer, beaucoup de sévices, beaucoup de séquelles. après l'étiquette d'un diag est-elle bien utile ? n'est pas juger et enfermer celui qui souffre ?

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Message par ifness Mar 1 Jan 2019 - 20:22

Je t'ai envoyé un message sur autre site.

Suis en total accord avec toi, Beauty.

Ai souffert, et auprès de mes "proches".
Beaucoup de séquelles, donc.
Mais aussi beaucoup de réflexions.
De philosophies.

Nous sommes en lien, Beauty.

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Message par ifness Jeu 3 Jan 2019 - 19:14

J'ai relu les posts, du coup (ça se dit beaucoup , du coup, actuellement...)
Et, du coup, j'ai vu qu'il y a un an et demi, je n'ai même pas répondu à Isis.

En fait, je n'aime plus trop parler de moi. Sauf dans mon petit auto-roman que je ne nourris même pas.
Plus les années passent, et plus je suis sans espoir de ? plus je me sens seul dans ma peau, dans mon histoire, dans mon récit, dans mes relations proches ou dans mes contacts médicaux.
Sauf exceptions. 
Cela dit, ces exceptions suffisent-elles ?

J'ai réagi à Beautymist, que je ne connais pas par ailleurs (sauf par des posts...normaux), même si ma vie n'est pas/n'a pas été comparable à la sienne.
Simplement, pourquoi me sentir une "parenté" avec elle, avec sa révolte ?

Oui, je me suis toujours senti, au sens premier, "borderline", sur la frontière, sur le fil. Avant même d'avoir entendu ou lu la moindre analyse sur cette pathologie, assez nouvellement introduite dans le corpus psychiatrique français.

Bon, pour être bref, j'ai toujours (mais à quel prix? en quelles souffrances?) réussi à m'intégrer (plus ou moins, plutôt plus) dans la "société". (je fais bref, disais-je).
A un point tel que "les autres" , quand bien même me voyaient-ils comme un brin "original" (mais ce peut être un charme...), ont toujours voulu m'intégrer dans leur "normalité", et fait juste semblant de m'entendre lorsque j'ai (parfois, ben oui, quand-même) exprimé ma souffrance.(Sinon, je fuis. Je prends un congé. Je me cache. )
Je ressentais ce qu'on nomme ici le "syndrome de l'imposteur", mais au sens où je n'étais pas ce qu'ils voulaient voir.

Je ne suis pas suicidaire.
Je ne suis pas (pas suffisamment) ambitieux au sens où j'ai toujours préféré qu'on me foute la paix, plutôt que d'avoir à me battre dans la jungle.
Comme le Robinson de Michel Tournier, j'ai (souvent) creusé ma bauge.
Me suis éloigné.
Etre insatiable de cultures et réflexions en tous genres, voire d'évasion en SF, m'a permis de survivre. 

Donc, me déclarant borderline, je n'ai pas la sensation de me mettre dans une case.
(Pas davantage que de me savoir HP, ou plutôt : nettement moins !)
Je mets juste un mot 
(qui me plaît, et qui renvoie psychologiquement vers des symptômes assez proches de ce que je ressens, même si j'enfouis, dans la boue de la bauge )
 sur mon incongruité, mot qui (pour moi, éventuellement pour de rares empathiques) dit aussi "souffrance ".

En écho à tes propos, Beauty, "on" ne m'a jamais jugé ni enfermé.
Tu sais d'ailleurs de quoi je parle : à part l'identification de passages dépressifs, à part une paire d'addictions que j'ai dû combattre pour sauver ma vie, à part le "if est un angoissé" , "on" n'a posé aucun diag !  Laughing Laughing
Bande de nuls !
C'est donc moi, moi tout seul, qui , par exemple, mais ici c'est un lieu commun, ai "trouvé" que, étant HQI, p-ê ben que...
Et moi tout seul qui me suis en permanence demandé pourquoi, en ma jeunesse, j'avais décidé que je finirai ma vie en HP.
(NB. Maintenant, j'veux plus ! Ouh la !)

Voilà.
Extension du domaine de l'expression,
 1 an 1/2 plus tard.
(Je vais me plonger dans le dernier Houellebecq, tiens, ça va me ragaillardir !)

Bisous.
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Message par ifness Sam 5 Jan 2019 - 20:07

J'ai rêvé.
Un belge de Nam Ur avait écrit un texte...
Y'a plus de texte...
Ou chuis vraiment grave (symptôme dissociatif ?), ou...

Je voudrais répondre à la fois à ISIS et à Surfi.

Les "maladies psychiatriques" ou "troubles mentaux" ont été revus (publication revue et complétée en France en 2018) dans le DSM 5.
 Le DSM est LA référence de diagnostic de la psychiatrie.
Si, pour certaines pathologies, l'aide est correcte, pour d'autres, elle est très contestée.
(Il est bien reconnu que "les experts", par exemple, dans les tribunaux, bien que se référant souvent aux DSM, ne sont absolument pas fiables.)

Les troubles borderline font partie de ceux-ci.
Une ZC m'a écrit que c'était une "catégorie-poubelle", c'est à dire un fourre-tout quand on ne sait pas trop.
Moi, je ne l'ai pas vécu ainsi. Le hasard a fait que je suis tombé sur une interview du Dr Ducasse, que j'ai creusé, et ainsi de suite.
En France, seule recherche sérieuse : l'équipe de ce médecin à Montpellier.
Avec soins (groupes de partage et thérapie ACT, pour l'essentiel) réservés aux femmes...
Thérapie TCD probablement limitée à Toulouse.

Ensuite, comme le déplore B., on peut parfois trouver un psy à 75 E la séance, c'est assez lamentable, les borderline sont souvent désocialisés.(Et quid de la crédibilité du ou des psys consultés ?)

Ensuite, entendre dans les services ou les couloirs "borderline" n'équivaut pas à un diagnostic sérieux !
Et chacun sait que la psychiatrie française est en piteux (et pauvre) état.

Je poursuis en rappelant que (et c'est valable dans la plupart des troubles mentaux, de l'autisme à la schizo, en passant par les bipolarités ou même simplement l'épilepsie)
on peut être
ici, donc, borderline,
un peu, beaucoup, passionnément, à la folie...pas du tout si on s'a gourré.
Et si on l'est un peu... allez vous faire f....e , on a autre chose à faire. 
(Même chose en ce qui concerne les addictions, alcoolique par ex. Sympathique accueil, et puis suivi... on n'a pas le temps, ou bien payez. Bon, ou les A.A.)
(En quelque sorte, on se situe aux limites de la symptomatologie de l'état-limite.  Embarassed Smile )

Voilà la (triste) réalité.

Pour terminer : tiens, la "simple" dépression, quelle prise en charge gratuite, hors médocs ?
(Sans évoquer la souffrance sociale consécutive au regard posé par "les autres"...)


So long, friends & friends.
Et bonne année quand-même, enfin, pas trop suicidaire, quoi. 


if


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Message par siamois93 Dim 6 Jan 2019 - 0:14

Salut ifness.
L'if n'est peut-être pas l'arbre le plus chaleureux.
Borderline, kézako ? De quelle ligne s'agit-il ? Du passage à l'acte du suicide ?
Ou alors d'être à la limite d'une normalité ?

Je n'ai été entre les mains des psychiatres qu'un ou deux jours après une ts, mais ils ont facilement accepté ma demande de mise en liberté. J'aurais peut-être mieux fait de m'en abstenir et d'aller au bout du problème avec ma famille.

J'ai surtout envie de te dire : «trouve des trucs qui te font rire» . Les blagues d'esteban par exemple Smile
Des fois, survivre est déjà une grande victoire, et ça passe par accumuler les trucs qui nous font du bien même si on croit que le top ce serait de nous débarrasser de ce qui nous gêne. Bon d'accord, ok, ça va ensemble, mais enlever le négatif ou ajouter du positif ce n'est pas la même démarche. Je te propose tu l'as compris d'ajouter du positif.
«Love what you do and do what you love», devise que j'ai vue sur un sac dans une boutique de laines à Lyon, me plaît beaucoup.
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Message par ifness Dim 6 Jan 2019 - 19:35

Salut, siam, 

-if n'est pas l'arbre ! if est si. Accessoirement, Ifness est un personnage d'un "cycle" de SF.

-La thérapie ACT est intéressante. Le livre "Le piège du bonheur" du Dr Russ Harris, que m'a recommandé ma thérapeute (en me disant bien " ne vous basez pas sur ce titre maladroit") est un bon instrument de réflexion (en même temps qu'une méthode d'approche), j'en recommande la lecture.

-La "ligne", c'est amusant, j'ai commencé à l'imaginer (à la "voir")...
.....non, je vais écrire ça dans "L'histoire du Petit Pierre", ça me fera un prétexte pour y écrire quelque chose.

J'ai 3 ou 4 moyens de survivre à ma tristesse (moyens à ma portée; par exemple, avoir une amoureuse n'est pas actuellement à ma portée) :
- pratiquer une addiction. C'est destructeur, mais ça marche. Mais c'est suicidaire, donc il faut en sortir, bref, on n'en sort pas, de cette histoire.
- étudier très sérieusement un sujet sérieux et documenté (en ce moment, exégèses de textes religieux). J'aime passionnément apprendre, réfléchir, bosser. 
- partir "Sur la route". Pays/paysages.
- rêver sous ma couette, avec une bouillotte (important, la bouillotte !)
- faire des projets à la con. Risque : engager de l'argent pour rien.

Rire est sympa. Je m'arrange pour rire. Mais passé le rire : what else ? Laughing

Borderline, tu vas sur google > borderline > La réponse du Psy. Bref mais exact et assez complet.

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Message par Invité Dim 6 Jan 2019 - 19:56

c'est bien la bordure, c'est une espèce de large appréciable. N'est pas le bienvenu celui qui me ressemble, j'accueille le divers, l'ondoyant. J'accueille ma joie et ma tristesse, j'accueille mon être là, je n'utilise pas ma pensée pour prendre une revanche (Cioran), je l'utilise pour comprendre et vous prendre. ça prend, tant mieux, ça ne pend pas, je me permets de réessayer encore et encore. C'est usant, mais parfois une brillance m'appelle et me console. Quant au rire il est un beau chemin qu'on n'emprunte pas suffisamment. On se prend et on prend tout au sérieux alors que non rien n'est sérieux, tout est une farce. Bon la peur nous enraye bien aussi, nous grise (enivre) et nous grise (couleur). Soit soit, faisons au mieux.

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Message par ifness Dim 6 Jan 2019 - 21:00

Rien n'est sérieux, non.

Le monde est une farce, comme si l'on pénétrait dans le Château en compagnie de K.

Rire : "Le livre du rire et de l'oubli"  , de Kundera.

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Message par siamois93 Dim 6 Jan 2019 - 21:56

Il y a également «le château de ma mère» de Marcel Pagnol. Ou l’Hôtel Transylvania
Les addictions ce n'est pas forcément destructeur, tu peux faire des puzzles, de la peinture, des maquettes, faire de la musique.
De ce que j'ai lu tu n'as pas l'air très manuel Ifness.
Tu sais, l'if, c'était évidemment pour rire. C'est l'arbre des cimetières également. C'est également un arbre qui peut servir à créer des alignements, des bordures libres entre deux arbres re-pères, pour s'y perdre un peu et se retrouver libre.
Tiens, au fait, en parlant de traduction, if - si, il y a également le cas de The Hobbit, Bilbo Baggins.
Baggins c'est des petits sacs, des bourses en fait. Bref une traduction pourrait être également Bilbo le couillu. On pourrait dire le chanceux puisque c'est son cas. Je ne sais pas si Baggins est utilisé dans ce sens en anglais, mais j'aime inventer des traductions, juste pour le fun.
Borderline ça me fait penser également au bord d'attaque d'une aile...
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Message par St'ban Dim 6 Jan 2019 - 23:14

Ou le soir quand tu vas border lyne :
Un ange
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Message par ifness Dim 6 Jan 2019 - 23:25

Peut-être le bord d'attaque de l'aile d'un avion de la Border Line.

Un avion de lyne, bien entendu.

(La ligne Moscow-Vladivostok, le long du fleuve Amour)

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Message par Invité Dim 6 Jan 2019 - 23:33

Au diable les lignes, que vivent les zigzags, les trucs impossibles. Être sur l’extrême bord de l’aile pour sentir le vent nous lisser, et au diable les lignes vertes, rouges ou bleues. Bon sur les bords on se sent seul, les mains dans le vide, les joues en manque de baisers. Faut tendre le cou et ça peut faire mal. Bon avoir mal un instant parfois vaut la chandelle. Oui le monde est une farce mais une merveille aussi. Faut se farcir de merveille. Du merveilleux et faire du temps un copain. Faut faut faut, mais non mais non mais non, il y a pas de règles, ça se saurait sinon, on trafique notre trafic le moteur a plein régime ou parfois à l’arrêt. Avant d’entrer dans le château de K, retrouver les clés du sien propre (purée où sont elles ?). Le premier qui les trouve aura droit à un cou cou de ma part, je le tends bien.

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Message par siamois93 Lun 7 Jan 2019 - 1:21

Ici le ciel nocturne est magnifique et toutes ces étoiles réinventent des milliers de lignes.
Bonne nuit à tous en ce premier jour de certains calendriers. Tiens, ça aussi c'est une ligne, changer de culture/langue, d'un seul coup en un ou deux mots on est ailleurs.


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Message par St'ban Lun 7 Jan 2019 - 1:23

La magie de l'imaginaire.

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 11:14

j'avais écris un texte en effet

je l'ai édité un peu par honte ou quelque chose comme cela, d'assez ridicule en fait , peur du jugement sans doute, intéressant de s'y confronter

je n'en ai pas vraiment peur, c'est assez ridicule finalement

essayons de reconstituer quelques bribes

border line , en ce qui me concerne je suis sur la frontière régulièrement, haut bas, parfois avec des amplitudes hors sentiers

suis je malade psychologiquement ou est ce que le fait que je sois doué et sensible provoque des états proches des états psychiatriques

je ne sais pas très bien

j'avais regardé la définition de border line

https:// fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalit%C3%A9_borderline

j'avais retenu l'aspect relationnel

"Relations interpersonnelles
Les individus souffrant de TPB sont particulièrement sensibles à la manière dont les autres agissent à leur égard ; la gentillesse perçue leur fera ressentir une joie et une gratitude intenses, et des agissements perçus comme négatifs leur feront ressentir une tristesse et une colère intense23. Leurs sentiments vis-à-vis des autres varient du positif au négatif après une déception, une menace ressentie d'avoir perdu quelqu'un, ou une perte perçue d'estime de quelqu'un qu'ils apprécient. Ce phénomène, parfois appelé clivage du moi, exprime une idée perçue de l'autre variant du positif (admiration et amour) au négatif (colère et haine)24. Mélangée aux troubles de l'humeur, cette idéalisation peut poser des problèmes relationnels avec la famille, les amis et ou collègues de travail25. L'image de soi peut également et rapidement changer du positif au négatif.

"

pourtant chez moi cette sensibilité là ne s'exprime pas par un dysfonctionnement maladif, je suis très bien intégré si je veux et ne provoque pas de clash ou de perte de controle du à ces états

pourtant je me retrouve dans cette sensibilité particulière et cette capacité de réagir , over réagir, au moins intérieurement

c'est cela, c'est intériorisé chez moi

sous controle de mon intelligence qui comprend parfaitement la blessure mais la gère en quelque sorte

un border line civilisé quelque part

l'idée est d'être moins touché par le monde et par les autres mais je suis codé sensible voire hypersensible

'javais trouvé aussi un texte sur la notion de durée de perception

une émotion dure plus longtemps , prends plus d'ampleur, fait plus souffrir et il ya bien une notion de mémoire longue, voir de répétition , je me rappelle ou peut revivre une émotion longtemps après le stimulus en ce qui me concerne

la répétition servant à la fois de leçon ou de réactivation de la douleur

cette sensibilité de long terme est assez complexe à gérer , il faut apprendre à vivre avec

la capacité d'oublier chez moi est plus complexe, c'est un effort de mon intelligence que de me forcer à relativiser ou mettre l'information de coté

un choix conscient , maitrisé

alors que je suppose que chez la plupart des gens c'est rapidement oublié

dans l'autre sens un sentiment , émotion positive travaillera elle aussi plus longtemps

cette sensibilité là peut amener parfois des comportements hors sentiers mais je ne me considère pas comme inadapté en vertu de ces fonctionnements

j'ai appris à gérer et maitriser ces traits et à en faire une force, j'ai eut mille vie et j'ai notamment fait de la sculpture en aca , de la musique, de l'impro theatrale en amateur , du chant choral etc etc

cette sensibilité là particulière m'a aidé dans ces domaines

on peut donc isntrumentaliser son border line en quelque sorte, le faire sien, je sais que je peux passer du bas en haut et inversément , d'avoir envie de refaire le monde et de tout revoir et dans la même journée de n'en avoir pas envie du tout

appelons cela une instabilité créatrice


pour ce qui est des règles et des limites, j'ai appris ou su intuitivement depuis longtemps qu'elles étaient très relativesà lair du temps, des sociétés, de la culture etc

mais qu'il pouvait exister quelques règles qu'on fait siennes par choix, par envie, par adoption, je les prends volontier sous mes ailes

parfois cela évolue dans un système de valeurs personnelles, la valeur pouvant trrès bien par ailleurs être universelle ou absolument pas

on picore, on apprends, on com-prends, prendre avec

la capacité de remise en cause des règles est saine, y compris les siennes, après tout pourquoi cela serait il figé sans cesse ? on y opposera une certaine morale , des valeurs jugées collectivement comme s'imposant

sans doute faut il quand même rester fidèle à ce qu'on est, son propre système

comme chante goldman ..sinon nous t'aurions tout à fait perdu



être aux bords des gouffres du monde ou aux portes du chateau de kundera, l'important est de rester soi

on peut affronter les titans et les géants du monde, n'avoir aucune crainte de les tanser, de remettre en cause ce que eux portent

pour autant en ce qui me concerne a liberté a une contre partie , contrairement à nietzsche je refuse d'y opposer un vide et un chaos, si je détruit quelque chose, je dois être suffisamment fort pour proposer autre chose

je veux être un créateur et non un destructeur, je refuse d'engluer le monde et les autres dans mes propres nuages noirs quand je suis au sol ou dans les abimes

je suis heureux de pouvoir partager les odeurs, les senteurs subtiles quand je suis au sommet ou proche des nuages

j'ai le border line actif en ce sens précis du partage

ooo bien sur je n'y arrive pas toujours.. la négativité peut engluer, plus l'amplitude est forte plus il est compliqué d'en faire du beau

c'est humain

je ne suis ni un dieu ni un saint, mais quelqu'un qui sent , ressent et pense comme un roseau penchant

au gré des vents des émotions et des rencontres, des jugements et des soutiens

je suis un être chaud





Dernière édition par corteXone le Lun 7 Jan 2019 - 11:27, édité 1 fois

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 11:22

donc borderline pourrait être défini comme une excitabilité permanente qui intervertirait les pôles de l'être constamment modifiés à partir de qui et quoi les frôlent. Pour s'en prémunir, la marge serait vue comme un refuge afin d'éviter de trop grandes perturbations et de préserver le noyau dur (stabilité tangente certes, mais au moins selon une amplitude la lus restreinte possible) si tant est cela est en effet possible.

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 11:29

en ce qui me concerne, je ne m'en préserve pas, j'instrumentalise ce que cela a généré

mais j'admets volontiers que il faut prendre garde de ne pas devenir fou

comme chante seal pour survivre il faut être un petit peu fou

mon prof de latin me disait, ait un grain de folie.. pas un pavé

il avait raison



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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 11:39

mais que se passerait il si on devenait fou ? A quel moment le devient on ? qu'est ce qui fiat dire que l'on est (quand en se nuit ?) Sinon oui, il y a les manies, les lubies. Mais celles-ci ne sont-elles pas des petits instruments de préservation ?
Ensuite oui instrumentaliser, à moindre énergie alors.

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 12:00

izo a écrit:mais que se passerait il si on devenait fou ?

Argh.... bon allez..
Quand un fou dit à quelqu'un qu'il est fou, qui est le fou ?

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 12:06

Comment être sure que l'on est pas fou ?

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 12:12

Wich a écrit:Comment être sure que l'on est pas fou ?

C'est bien ça le souci, on ne peut pas savoir qu'on l'est, si on l'est..... gloups Shocked

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 12:29

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 13:15

la folie est basé sur la comparaison à la normalité et on sait que la normalité varie en fonction des lieux et des époques

un type du moyen âge qui débarque en 2019 nous prendrait pour des fous de regarder des petites boites lumineuses

dans 150 ans quand toute électronique aura disparu on se demandera aussi ce qui nous avait pris de regarder des écrans une grande partie de nos vies sans nous occuper de la terre et des végétaux

à une époque et à un lieu donné, il faut donc avoir acquis ou conscience des règles en vigueur

l'excentrique, or ...hors du centre lui les connait mais ne les applique pas, le créateur ou l'artiste en joue parfois, les connaissant, s'en moquant ou les détournant

le vrai fou lui est dans son monde, déconnecté des mondes des autres , possède sa propre logique, ses propres règles et ses propres lois à des degrés divers

c'est donc à la fois l'écart et le manque de communication qui définit un fou

en règle générale il ya incompréhension du fonctionnement du fou

sauf si subtilement on parvient à comprendre qu'elles sont ses règles

ou pire s'il n'en a pas, alors la folie est plus profonde, imprévisible

on peut aussi restreindre son champs de vision par chocs successifs, développer des phobies, des craintes, des comportements qui répondent à des menaces anciennes et non existantes dans le réel

cette perte de réalité ou du temps , cet enfermement mental en somme à cause souvent d'une trop grande charge émotionnelle ou affective, un choc, un deuil , une guerre

et l'on s'enferme soi même dans un endroit vaguement plus sur ou supposé tel ou malgré soi on y est plongé

les fous de la guerre 14 18 sont un exemple terrifiant

et de tous les conflits d'ailleurs

la folie du génie est sans doute différente, focalisé sur ses idées et ses réflexions, il en oublie le monde et même s'il en connait les règles ,ce n'est plus sa préoccupation

il avance parfois si loin dans son univers qu'il ne prend plus soin de lui, tout englouti dans son cheminement

cette folie là est différente, moins asociale si elle reconnecte au monde de temps en temps, même si le décallage peut faire rire ou faire peur selon

sorte de jet lag mental , quel jour sommes nous déjà ? et pourquoi pleut il.. sorti de la brume de ses pensées

certains écrivains ainsi ecrivent leur chef d'oeuvre en quelques heures non stop, totalement absorbé dans leur monde

certains musiciens transcendent aussi

je suppose dans tous les domaines de la science et des arts

il ya donc des folies enfermantes et des folies ouvertes ou plus positives, certains fous internés sont des peintres incroyables ou des mathématiciens de génie

mais il ont perdu ce lien, cette attache, ou cette volonté de communiquer

sorte d'autisme imposé , tu échangeais, tu n'echangeras plus

c'est souvent pénible pour les proches qui ne savent pas quoi faire, mais cela peut l'être pour le fou lui même s'il retrouve quelques instants sa lucidité

puis il ya la sénilité et les maladies dégénératives, cette folie là est physique en quelque sorte, le réseau a des fuites, les cables se touchent , ils n'ont plus toutes les frites dans le même sachet dit on chez nous avec humour

jele vois avec ma mère qui perd parfois la tête, mélange souvenirs et idées, il faut avoir cette délicatesse de comprendre que peut être derrière demeure une lucidité , que l'esprit ne controle plus le corps ou la parole dites

mais que on peut lire ce qui est dit autrement

j'ai caressé le chien, elle n'a pas de chien, manière de dire qu'elle vous aime

c'est parfois éprouvant , souvent.. travailler dans un hopital psy demande des qualités humaines que hélas tous et toutes n'ont pas

je connais un peu cet univers parce que mon frère,paix à son âme,  le fréquentait pour des problèmes de santés physique et mentaux

j'ai vu la violence et la sagesse, l'humanité et le désespoir

cela sert de garde fou pour soi même, savoir jusq'ou ne pas aller trop loin

puis y a le fou du roi, le fou aux grelots du smiley ci desssus, c'est autre chose, cela se rapproche des conseils avisés ou de l'impertinence

nécessitant une grande intelligence des gens et des situations, n'est pas bouffon qui veut, il faut comprendre tant de choses et posséder cette capacité d'en rire sans blesser

c'est l'art denombreux humoristes et acterus comiques qui sont souvent des gens fracassés par la vie et qui sont alors capables de transcender les épreuves et en rire

du rire aux larmes tant les limites sont minces

ils elles ne sont pas si nombreux à posséder ce talent

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 13:30

Il y a longtemps déjà, j'écrivais dans un courrier des lecteurs d'un hebdomadaire local que je ne comprenais pas de quels côtés des murs de l’hôpital psychiatrique se trouvait la folie.
Ça m'a valu une mise au ban.
Oui, je croyais encore en la liberté d'expression.
Aujourd'hui, la folie je sais où elle est. Elle n'est pas plus d'un côté des murs que de l'autre, elle est en chacun de nous, prête à germer. Je vois le psychisme comme détenteur de mille ressources pour supporter l'insupportable : l'addiction aux drogues, aux jeux, la dépression, la paranoïa, l'exaltation de l'humeur, l'histrionisme hystérique, le repli autistique, l'éveil anxiolytique, les petites manies obsessionnelles, que sais je encore... la quête de pouvoir (?), l'amour de l'argent (?)... oups pardon, ces dernières ne sont pas (encore) répertoriées par le DSM... Peut-être un jour... qui sait...
Bref, la folie me semble être comme une défaite de notre psychisme quand il se contente d'un seul moyen de défense. Parfois j'ai envie. Envie de me laisser démissionner mais je ne sais pas laquelle des modalités choisir.
Aucune d'entre elles ne me semble suffisamment efficace pour lutter contre l'angoisse de l'insupportable, aussi je préfère continuer avec mon patchwork coloré de tous les germes de folie.

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 14:01

D'après vous, nous serions donc tous des fous en puissance ?

Nous porterions tous ce potentiel en nous, plus ou moins qui pourrait s'exprimer (violemment) à tout moment, "à cause souvent d'une trop grande charge émotionnelle ou affective, un choc, un deuil , une guerre" ?

j'avoue y croire (comme Saint Thomas).

ahem... et .... donc, on en revient comment ?

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 15:03

oui c45 exposant 2 :-) marrant le pseudo c45c45 c-c-

bref oui la folie est en germe à de multiples étages

le savoir est je pense signe d'une excellente santé mentale

la plupart des gens l'ignorent et je me rappelle régulièrement de ce vieux livre ces malades qui nous gouvernent

comme quoi les peuples acceptent que leurs meneurs soient un peu , bcp fous, ou en présentent différents signes plus ou moins évidents

le dsm est donc relatif, un catalogue parmi d'autres plus ou moins complets

et cela ne dit rien de ce qui est accepté, acceptable par la société ou les individus

après tout les gens acceptent de voir des gens s'humilier dans les télé réalités et débats

quand est ce inacceptable , malsain, fou ?

on peut tolérer je pense une certaine dose de folie des autres et de soi même tant qu'on y est pas trop entrainé je suppose

peut être même peut on s'amuser de cette kermesse humaine, voire parfois de s'en attendrir

on en finirait par se demander qui est vraiment sain dans nos sociétés modernes, mais n'est ce pas la société elle même qui génère cela qu'on ne voit pas nécessairement aux mêmes niveaux , aux mêmes maux dans d'autres sociétés et pays aux fonctionnements un peu différents ?

même si le globalisme hélas harmonise les peurs

border line, près des frontières du monde, prêt à apprendre des autres fonctionnements

ou à perdre pied incapable de retrouver un centre dans un monde éclaté de partout

existe t il même un centre ? au moins le sien propre, un peu comme dans les graphes stat ou l'on regroupe les points dans des zones communes, le centre est dans sa zone à soi, celle à laquelle on pense appartenir

la folie est celle de la zone d'a coté

le financier trouvera l'artiste fou, l'artiste trouvera le financier fou etc

comment aller à cette soirée sans costume mais jean edouaaaarddddd vous n'y pensez pas voyons !

peut être que cette décomposition en univers , en clans, en groupes et sous groupes est le témoin d'une bonne santé mentale de la société dans son ensemble, ce retour aux choses simples et aux clans permettant aux gens de ne pas sombrer dans la folie collective ou montre comme telle

oui le monde est fou mais pas mon clan, pas ma famille, pas mes proches

le border line se verra comme un exclu de bcp de groupes et n'a pas nécessairement ces bouées là

sans doute parfois parvient il à les construire tout seul

les autres coulent dans divers dépendances mentales ou physiques, drogues, manies etc

à force de vivre sur les frontières ils en oublient les territoires que les frontières sont censé dessiner

tout cela est sans doute aussi une idée de controle de soi et des choses, on peut déraper, lacher prise, toute prise et se laisser voguer

se laisser aller aux exces de toutes sortes, à cette absence de sens, comme une libération de la douleur des questionnements permanents

merde aux gens et merde au monde !

jouissif, tentant, comme une revanche

prends ça dans ta gueule le monde ! bordel !

lol

j'ai lu un livre salutaire il ya quelques années

rien à foutre ,l'ultime voie spirituelle

https:// ww w.amazon.fr/Rien-%C3%A0-foutre-Lultime-spirituelle/dp/284933183X

sinon y a ou est le bec et quelques autres oseurs de l'impossible

border line oui on peut dire cela d'eux aussi

https:// ww w.7sur7.be/7s7/fr/1531/Culture/article/detail/3511979/2019/01/04/Le-retour-de-Michel-Houellebecq-radiographie-d-une-France-troublee.dhtml

est il fou lui ?

https:// ww w.20minutes.fr/arts-stars/culture/2408175-20190104-niort-villes-plus-laides-habitants-defendent-ville

j'adore !

les gens capables de foutre un boxon pareil sont assez rares

en plus si ça se trouve il l'a fait exprès pour qu'on cause précisément de cette ville

mdrrrr

ni ort, absence de lieu ceci dit, symbolisme plus profond ?

j'adore l'excentricité parfois

mais revenons

"Le terme anglais borderline (« cas-limite » ou « état-limite ») est issu de l'expression utilisée par le psychiatre américain Charles Hamilton Hugues, en 1884, « the borderland of insanity », et s'est ensuite appliqué aux hypothèses psychanalytiques dans lesquelles le terme désigne un type frontière entre « l'organisation névrotique » et « l'organisation psychotique ». D'après cette théorie, il reposerait sur l'angoisse de perte d'objet et se traduirait par une insécurité interne constante et des attitudes de mise à l'épreuve de l'entourage incessantes. Les personnes atteintes souffrent fréquemment de dysphorie. "

https:// fr.wikipedia.org/wiki/Dysphorie

"En somme, le trouble de personnalité limite est principalement caractérisé par :

la peur du rejet et de l'abandon ;
l'instabilité de l'humeur ;
la difficulté à contrôler les pulsions, les actions, les réactions, les actes impulsifs souvent néfastes ;
les relations interpersonnelles instables ;
une difficulté avec l'intimité ;
une dissociation et une méfiance importante en présence de stress."

j'ai cette chance de n'avoir que quelques signes border

j'aurais pu plonger bien plus bas, je suppose que le surdon et ma résilience liée ont été de bons outils pour m'en dégager

c'est un peu comme l'autisme

quand on est doué on présente des signes ou des symptomes de tas de choses à tel point qu'on nous médicaliserai facilement, certains n'hésitant pas àle faire comme ce crétin us qui voudrait traiter tous les génies ou inventeurs comme des fous à soigner...

tout se passe comme si on aurait pu développer ces maladies mais que l'on ne développe tout au plus que quelques facettes sans impacts identiques parce que contrairement à une personne typique on a en soi la capacité de résilience pour la gérer ?

"« Avoir une personnalité borderline n'est pas un drame en soi… car après avoir acquis une bonne conscience de ses vulnérabilités, les traits de personnalité d'hier générateurs de difficultés (trouble relationnel, chaos intense, sentiment de vide, rage, etc.) deviennent des générateurs de potentialités (intelligence émotionnelle, hypersensibilité, passion, authenticité, spontanéité, compassion, etc.). » (Pr Évens Villeneuve, chef du programme de traitement des troubles sévères de personnalité, Institut universitaire en santé mentale de Québec (CA)). "

anakin ne devient pas nécessairement vador

"Selon une étude publiée dans la revue Psychiatry Research, le personnage de fiction d'Anakin Skywalker, futur Dark Vador dans la série cinématographique Star Wars, présente plusieurs symptômes indiquant un trouble de la personnalité limite30. Selon les auteurs de l'étude, cette observation pourrait se révéler utile dans l'enseignement des symptômes de ce trouble, le personnage faisant partie du fond culturel de la plupart des étudiants. "




























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Message par ifness Lun 7 Jan 2019 - 15:49

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 17:59

Y'aurait-il un miracle à ce qu'on arrive à n'être ni fou, ni dans les clous ?

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Message par St'ban Lun 7 Jan 2019 - 18:03

Oui dans le flou.
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Message par ifness Lun 7 Jan 2019 - 19:46

J'ai envie de réagir vis à vis de chacun.e.
Merci de vos contributions à ce fil.

Notre nam-Urien  alien préféré écrit long et détaillé, il est précis et riche en expés,  on aurait tendance à lui répondre en premier.
Mais en aurai-je le temps ce jour ?

Aussi commencerai-je par autre chose.

Je n'aime pas DU TOUT  les termes fou/folie.
Ils sont d'ailleurs médicalement d'un autre temps.
Lorsqu'on se met à écrire à partir de ces termes, on dérape, ou on n'en sort pas, ou voici arrivée la démence sénile (dont les causes sont multiples, il y a DES démences séniles, celle de ma mère, due à de micro-AVC n'était pas du tout un Altzheimer, mais lui a fait perdre sa "mémoire de travail", l'idée de passage du temps, et a aggravé des symptômes préexistants, tels que manques d'affects et paranoïa.)

Tout le monde a quelque chose de bizarre.
Qu'est-ce qu'un cerveau "normal" ?
Est-ce le cerveau d'Eichmann, qui fonctionnait totalement à plat, et a inspiré à Hannah Arendt sa thèse sur "la banalité du mal" ?
Un cerveau "banal" ?
La thèse n'est pas défendable.

Ensuite je lis : 
1) "le borderline...se verra comme exclu..."
2) "...une défaite de notre psychisme..."

Non.
1) Le borderline s'exclut. Il N'EST PAS EXCLU.
Je me vois comme : je m'exclus (quasi-délibérément) du/des groupe.s.
Pourquoi ? parce que, et ce dès l'abord, je suis à l'extérieur
je suis un observateur, pas un participant.
Et je le sais, en toute conscience. 
Il y a là un dysfonction sociale que les Autres ont peine à assimiler : je participe (à grands frais d'angoisses et d'infarctus) à une société que je n'ai pas cessé d'observer, comme de l'extérieur.

2) Oui et non.
Oui, si, fragile quelque part, je cède, comme un loup exclu de la harde, à un moment donné de mon parcours, et sous l'influence de tel ou tel événement.
Non, parce que la plupart des dysfonctions sont intrinsèques, quand bien même elles n'apparaissent que tardivement (la schizophrénie par ex) ou se tiennent cachées (la paranoïa, les différents syndromes de perversion -qui ne s'expriment qu'à un moment opportun, et sont légion -).

En ce qui concerne mon petit Moi, j'ai très vite conscientisé que je me tenais "à la marge", c'est à dire en observateur.
Sorry, @izo, mais la marge n'est pas confortable. Lorsque, par exemple, on "se voit" constamment aimer, voire faire l'amour, en lieu et place d'aimer et de faire l'amour : hé bien tout est gâché, et l'on se voit a-normal, et les Autres nous débusquent tôt ou tard.
C'est aussi selon ce process que je ne me suis pas (HQI) inclus dans une filière de réussite quelconque, puisque je me serais alors "vu" réussir, comme un étranger à moi-même. J'étais voué à la marge. ET J'EN AI SOUFFERT, ET EN SOUFFRE.

@ wich : Rassure-toi, tu es fou/folle. C'est plutôt bon signe.

@ hirondelle : oui, j'ai toujours su (de mémoire d'introspectif) que je portais en moi des tas de germes, plus ou moins dangereux, de "folie".
(Vous avez lu que je refuse ce terme, mais.)
Ce sujet me semble quelque peu tabou.
Il m'a "permis" de me sentir a-normal, alors que, peut-être...

@izo : tu as tapé "fiat" en place de "fait".

"FIAT LUX". 
(Perso, j'ai une Hyundai   Razz )

L'humour me semble une bonne réponse à la "folie", tant qu'on peut le pratiquer, tant que notre "folie" n'a pas envahi notre espace mental.
L'humour, tant qu'on peut le pratiquer, me semble le signe d'une santé mentale préservée.
(Je me suis récemment porté à l'aide d'une personne qui était "limite" (-suicidaire-)
sans illusion, simplement en me portant à l'écoute.
Elle a demandé à entrer en HP.
Si j'en tire quelque enseignement, et sans violer son intime existentiel ou psychique, je vous tiendrai au courant.)


So long.
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Message par ifness Lun 7 Jan 2019 - 20:04

@ cortex-zone, mon ami de longue date

Passionnant à lire.
Mais
voilà ce que je pense, et très très amicalement (fraternellement) : 

tu décris TON PROCESS.

Je fais sans doute erreur, mais tu le suggères souvent, tes difficultés sont
sans doute dues davantage à ton (t)HQI qu'à une pathologie quelconque.
Tes récents textes, ici, enfoncent ce clou.

Ta sensibilité te permet d'accéder à des symptomatologies qui laissent les "autres" dubitatifs ou indifférents, ou incompréhensifs.

Tu es passionnant à lire.
Avoue aussi que tu as des "périodes" de communication, sur Zc, et des périodes de retrait.
Niveau com', tu es difficile à suivre.
(Ne serait-ce que parce que tu publies des textes longs, non-structurés en paragraphes ou chats-pitres.)

Moi aussi. il m'arrive de ne pas publier de suite,
de disparaître,
de réapparaître...

Mais, j'admets a priori ma maladie psychique.
Dans ton récent logos, sur ce fil, tu es pertinent,
mais tu en arrives à mélanger un peu tout (je dis ça sous protection policière !)
La (les) démence.s sénile.s sont un sujet à part.
Elles ont une cause différente. (Même si ce qui s'exprime alors a lien avec le passé psychique des personnes.)

Je pense que la faute en est : 
l'emploi du mot "FOLIE".

Evitons décidément : "folie".
(Cela éviterait même des analyses familiales biaisées : j'en ai lues récemment de pas très agréables)

if
(chat-pitre)

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 22:12

Mais quand on est à la marge on y est entier et pas dissocié sinon quoi c’est le grand bazar à être écartelé comme un archipel d’où en effet les dissonances et distorsions désagréables qui convoquent l’échec car ce dont tu parles n’est pas un écart d’avec les autres mais plutôt celui qui réside à l’intérieur de toi à la façon d’un être double, un doppelganger peut être, qui ne se résout pas à émerger sommé de demeurer confiné tout en toi pour quel motif ?

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Message par siamois93 Lun 7 Jan 2019 - 22:36

La folie ne me dérange pas, le monde est à créer. Se promener sans arme aurait passé pour de la folie il y a quelques siècles. Nos bizarreries d'aujourd'hui seront la norme demain.
Je vous suggère à TOUS de faire du taijiquan, les exercices à deux non-martiaux sont très intéressants car on développe d'autres modes de réaction qui permettent au cerveau ou au je-ne-sais-quoi qui gère d'habitude d'être moins sollicité, les réactions se faisant ailleurs.
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Message par ifness Lun 7 Jan 2019 - 23:03

Merci, izo.
Heureusement que tu existes.

"doppelganger"
j'ignorais.
J'ai recherché, et, oui, le concept (mythique ou mythologique, ça me plaît) est assez proche de ce que j'ai vécu et vis.
Je retiens : confiné tout en moi et pour quel motif ?
Tu es limpide, y compris dans tes questions.

La mienne sera celle-ci (un brin candide, étant donné que je n'ai pas bossé le sujet) :
si le doppelganger est devenu mythe, ou s'est inséré dans le mythe, 
c'est qu'il existe, ne serait-ce qu'en esprit.
Et s'il existe, il existe en qui ?
En moi, en quelques personnes, ou en tous ?

Ce qui m'a toujours semblé étrange, c'est que, tentant de me consoler, en fait, j'ai pensé que ce doppelganger, donc, vivait en chacun.e, mais que,
par peur ou lâcheté, on n'en parlait pas.
Que j'étais bien seul à le voir, ce double, ce fantôme.

Le premier motif, donc, est la crainte, le secret, la peur d'être (différent).

Pour le reste, je méditerai.

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 23:53

Justement, il y a la clé des songes de Magritte comme il y a celle d’Alexandre Grothendieck qui s’ouvre sur un chapitre utilement intitulé « Premières retrouvailles » sciemment mises au pluriel et qu’il serait instructif que tu ailles voir.

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Message par Invité Lun 7 Jan 2019 - 23:56

http://matematicas.unex.es/~navarro/res/clefsonges.pdf

Le lienpour accéder à l’integralité du texte.

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Message par Invité Mar 8 Jan 2019 - 13:49

J'ai une grande affinité pour les mots fou et folie. Ils sont doux à mon oreille.
Ne dit-on pas douce folie ?

Je ne connais qu'un seul remède vraiment efficace à la folie douloureuse, mais je n'en connais pas la recette et il semblerait que nombreux soient ceux qui peinent à en trouver la source ou tout simplement à en ajuster la posologie quand ils viennent à le croiser. Il faut l'avoir connu pour le reconnaître mais parfois les fées censées nous le livrer à notre berceau se perdent en route.
Tous les cabossés de la vie qui ne sont pas morts de leurs accidents et qui jouissent encore de cette chienne de vie, vous le diront.
Aimer et être aimé.

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Message par Invité Mar 8 Jan 2019 - 14:11

c45c45 a écrit:J'ai une grande affinité pour les mots fou et folie. Ils sont doux à mon oreille.
Ne dit-on pas douce folie ?

Je ne connais qu'un seul remède vraiment efficace à la folie douloureuse, mais je n'en connais pas la recette et il semblerait que nombreux soient ceux qui peinent à en trouver la source ou tout simplement à en ajuster la posologie quand ils viennent à le croiser. Il faut l'avoir connu pour le reconnaître mais parfois les fées censées nous le livrer à notre berceau se perdent en route.
Tous les cabossés de la vie qui ne sont pas morts de leurs accidents et qui jouissent encore de cette chienne de vie, vous le diront.
Aimer et être aimé.
Se prosterne Se prosterne 
Et izo, merci pour le lien. 

Après sa lecture, je ne sais pas quoi penser de mon dernier rêve mais en me réveillant, je devais appeler ma fille.  Un ange
Pour Toi

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Message par ifness Sam 12 Jan 2019 - 19:18

Veuille m'en excuser, izo, j'avais abandonné ce fil en chemin (quelle terrible distraction ! effet de mon esprit digressif et obsessionnel.)

Je vais aller ce WE sur le lien.

Oui, C5H4N7(OH), plus facile à écrire qu'à vivre. Tu me fais un peu sourire, quand-même ! Smile Suspect

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Message par ifness Lun 14 Jan 2019 - 19:34

Une participation.

Je sais que ce fonctionnement n'est pas partagé par tou.te.s,
c'est pourquoi je tente brièvement de l'expliciter.

Non, je n'ai pas 20 000 vies !
Néanmoins, en mon présent j'en ai beaucoup.
Et j'accuse ma mémoire.

je suis l'enfant de 5 ans qui écoutait chanter l'oiseau.
Je suis l'enfant de 8 ans qui allait à l'école en tenant avec fierté la main de son père.
Je suis le collégien entrant en 6 ème, assis à côté de celui qui deviendra un ami et qui lui dit "Ne regarde pas ta montre, c'est impoli."
Je suis le collégien de 4 ème qui suivait dans la rue J.H., la fille frêle dont il était amoureux.
Je suis le lycéen ...
Je suis l'étudiant...
Je suis....

Je le suis.
Si je m'amuse, je peux redevenir tous ces êtres, en tous ces passés dans ces rues, ces classes, ces campagnes. 
Je peux revivre leur regard, suivre leur pensée, retrouver leurs désirs, leurs peurs, leurs craintes.

Il est difficile de rassembler toutes ces personnes en un même être, un même cerveau.
Alors : doppelganger ?
Non, une personne multiple.

Je me demande : comment ai-je fait pour ne pas perdre la raison ?


Je me dis aussi : c'est richesse.


Mais vivre le présent m'a toujours été un rude travail .
Aujourd'hui, après des décennies de labeur, j'entr'aperçois, sans rien renier de ce que je suis, une certaine quiétude. 
Je remercie mon cerveau (en particulier mon inconscient) de me permettre cette évolution que, je l'avoue, je n'attendais plus.


Dura lex, sed lex.
Dura vita, sed vita.

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Message par Invité Mar 15 Jan 2019 - 10:25

Oui, C5H4N7(OH), plus facile à écrire qu'à vivre. Tu me fais un peu sourire, quand-même ! Smile Suspect

Souris. Moque-toi aussi si tu le veux.
Je ne l'écris que parce que je l'ai vécu et sans l'homme qui est devenu le père de mes enfants, sans mes amours auparavant de lui, je ne serai pas là à jacter de nawak avec des inconnus. Je connaitrais le goût des racines de pissenlit sans les avoir cueillis.

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Message par ifness Mar 15 Jan 2019 - 15:03

Je souris affectueusement, C2H6 ! Je suis taquin.

"Plus facile à écrire qu'à vivre", écrivis-je avec le plus grand sérieux.
Car tu écris depuis Toi, ce qui est excellent témoignage, 
et je souris (tristement, en fait) depuis Moi, ce qui est aussi trace courte d'une survie.

Mets-toi bien dans la tête que j'aime et respecte les autres.
Mais, oui, un de mes petits plaisirs est de sourire. Ce qui n'est en aucun cas moquerie.

Heureux de te lire, NaCl.   Bisous
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Message par CaroDW Jeu 17 Jan 2019 - 13:30

Bonjour à tous,

Ce post m'a bien fait sourire:

Je suis moi même Hp (confirmé à 12 et à 30 ans), diagnostiquée en parallèle Bipo (deux fois aussi) et borderline... C'est très très rock and roll dans ma tête et ça me fait plaisir de savoir que je ne suis pas la seule de cette espèce!

Pour ceux qui veulent en savoir plus : vous avez le forum Quora que j'affectionne particulièrement, (et où toute espèce zèbrique et névrosée est représentée), et également juste prendre connaissance des critères fixés par le DSM.

Courage en tout cas, il ne faut pas se laisser noyer.

Malgré mon tableau de chasse psychopathologique, je m'en sors pour ma part pas trop mal même si j'ai des jours noirs ^^

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