Perles de connaissances
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Perles de connaissances
Bonjour,
un petit sujet pour nous, avides de toutes les connaissances, tout le temps, mais ayant du mal à approfondir.
Ici j'aimerais poster de petites synthèses sur l'actualité des sciences en général et découvertes. Je me contraint à la synthèse en me posant les questions de base : qui, quoi, quand, ou, pourquoi, comment et en essayant de résumer au maximum en une dizaine ou quinzaine de lignes, pour eveiller la curiosité sans être indigeste.
Je vous invite a faire de même en respectant cette petite méthodologie autant que possible s'il vous plait.
Et je débute :
La transmission héréditaire des effets du stress (cellulaire)
Qui : l’équipe de Shunsuke ISHII, du Riken Tsukuba Institute, dans la revue « Cell ».
Ou : au Japon.
Quand : ces 20 dernières années, travaux sur les levures et les mouches drosophiles.
Comment-Pourquoi : le gène ATF-2 est présent chez les levures, les mouches drosophiles et l’humain. ATF-2 assure la formation de l’hétérochromatine. L’hétérochromatine est l’enveloppe complexe entourant l’ADN. Elle neutralise certaines séquences indésirables qui ne doivent pas s’exprimer. Dans un milieu « stressant » l’émission de certaines protéines altère ATF-2. L’altération due au stress d’ATF-2 est transmissible aux descendants.
Conclusion : les effets néfastes du stress sur l’expression des gènes sont transmissibles.
Sources : Site MaxiSciences 27/06/11
un petit sujet pour nous, avides de toutes les connaissances, tout le temps, mais ayant du mal à approfondir.
Ici j'aimerais poster de petites synthèses sur l'actualité des sciences en général et découvertes. Je me contraint à la synthèse en me posant les questions de base : qui, quoi, quand, ou, pourquoi, comment et en essayant de résumer au maximum en une dizaine ou quinzaine de lignes, pour eveiller la curiosité sans être indigeste.
Je vous invite a faire de même en respectant cette petite méthodologie autant que possible s'il vous plait.
Et je débute :
La transmission héréditaire des effets du stress (cellulaire)
Qui : l’équipe de Shunsuke ISHII, du Riken Tsukuba Institute, dans la revue « Cell ».
Ou : au Japon.
Quand : ces 20 dernières années, travaux sur les levures et les mouches drosophiles.
Comment-Pourquoi : le gène ATF-2 est présent chez les levures, les mouches drosophiles et l’humain. ATF-2 assure la formation de l’hétérochromatine. L’hétérochromatine est l’enveloppe complexe entourant l’ADN. Elle neutralise certaines séquences indésirables qui ne doivent pas s’exprimer. Dans un milieu « stressant » l’émission de certaines protéines altère ATF-2. L’altération due au stress d’ATF-2 est transmissible aux descendants.
Conclusion : les effets néfastes du stress sur l’expression des gènes sont transmissibles.
Sources : Site MaxiSciences 27/06/11
Dernière édition par HariSeldon le Mer 29 Juin 2011 - 7:11, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
Hello !
what a good idea !
Je pensais à ouvrir un topic de la même sorte, mais c'est ainsi déjà fait !
Cool !
( on peut mettre le lien en plus, c'est toujours utile )
what a good idea !
Je pensais à ouvrir un topic de la même sorte, mais c'est ainsi déjà fait !
Cool !
( on peut mettre le lien en plus, c'est toujours utile )
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
Culture du palmier Arenga pour produire du biofuel et préserver la forêt tropicale indonésienne
Qui : Willie Smits, spécialiste de la forêt, écologiste et militant des droits des animaux.
Où :Tomohon (Île de Sulawesi, Indonésie).
Quand : l'année dernière.
Quoi/pourquoi : L'Europe, pour commencer le passage pétrole/ biocarburants, a envisagé, cette dernière décennie de se lancer dans la monoculture du palmier afin de produire massivement de l'huile de palme. Le problème ? Déforestation massive, donc bilan carbone très négatif. La solution ? Le palmier Arenga. Un arbre aux multiples qualités environnementales dont le sucre, produit à de très forts rendements, peut être transformé en éthanol. Comme il lui faut pousser, non en monoculture mais dans la forêt tropicale, ce serait un bon moyen pour la préserver et en même temps, en développant sa culture, de rendre l'économie de la région plus prolifique, en créant des emplois autour de cette production d'éthanol.
Sources : National geographic http://news.nationalgeographic.com/news/energy/2011/06/110623-tapergie-sugar-palm-biofuel/
wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Willie_Smits
Qui : Willie Smits, spécialiste de la forêt, écologiste et militant des droits des animaux.
Où :Tomohon (Île de Sulawesi, Indonésie).
Quand : l'année dernière.
Quoi/pourquoi : L'Europe, pour commencer le passage pétrole/ biocarburants, a envisagé, cette dernière décennie de se lancer dans la monoculture du palmier afin de produire massivement de l'huile de palme. Le problème ? Déforestation massive, donc bilan carbone très négatif. La solution ? Le palmier Arenga. Un arbre aux multiples qualités environnementales dont le sucre, produit à de très forts rendements, peut être transformé en éthanol. Comme il lui faut pousser, non en monoculture mais dans la forêt tropicale, ce serait un bon moyen pour la préserver et en même temps, en développant sa culture, de rendre l'économie de la région plus prolifique, en créant des emplois autour de cette production d'éthanol.
Sources : National geographic http://news.nationalgeographic.com/news/energy/2011/06/110623-tapergie-sugar-palm-biofuel/
wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Willie_Smits
Dernière édition par Jehol le Mar 28 Juin 2011 - 19:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
ouaip mais ne pas trop simplifier pour ne pas perdre les nuances essentielles
@hariseldon: dans ce cas on parle de conditions de stress cellulaire (thermique ou osmotique ici) mais qui n'a rien à voir avec l'état de "stress nerveux" d'une personne
@hariseldon: dans ce cas on parle de conditions de stress cellulaire (thermique ou osmotique ici) mais qui n'a rien à voir avec l'état de "stress nerveux" d'une personne
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Perles de connaissances
@Jehol : merci de ton soutient et de ton apport Jehol.
@Bluecat :Je ne vois nulle part le fait que je parle de stress "nerveux". Mais tu fais bien de préciser. Je précise que je ne modifies en rien les informations que je trouve, je synthétise, je résume, mais je n'extrapole pas, surtout dans des domaines ou je ne suis pas spécialiste. Toutefois, vu les effets nombreux sur l'organisme à différents niveaux, du sur-stress (qui est un meilleur terme que stress tout court), je me demande si le sur-stress n'engendre pas aussi un stress excessif de certaines cellules (cardiaque, musculaire autre que cardiaque, pulmonaires, sanguines etc.. ). Après tout le sur-stress est une contrainte exercée sur l'organisme du certaine façon, est ce que le stress cellulaire n'est pas la même chose ?
Sinon ma foi, développe un peu la nuance que tu apportes, cela ne peut faire de mal à personne mais en terme simples et synthétiques si possible. Tu en dis trop ou trop peu
@Elle devrait te plaire celle là Jehol :
Les mangroves enterrées : une protection para-sismique naturelle.
Qui : Philippe GUEGUEN, chercheur à la Joseph Fourier University.
Ou : les anciennes mangroves des Caraïbes.
Quoi : les bâtiments para-sismiques sont construits avec des couches souples, souvent en caoutchouc entre le sol et le bâtiment. Les anciennes mangroves enterrées produisent le même effet : en cas de tremblement de terre, le bâtiment se déplace d'un bloc, ce qui limite les dommages.
Comment : la flexibilité du caoutchouc comme des mangroves, réduisent la déformation du sol. Les couches des mangroves sont secouées selon une fréquence stable, en connaissant cette fréquence et celle du bâtiment on peut adapter le bâti lors de la construction.
Pourquoi : cette protection naturelle permettrait de construire dans les zones côtières à risque à un coût bien plus abordable.
Source : le Bulletin of Seismological Society of America, scidev.net dans MaxiSciences 26/06/11
@Bluecat :Je ne vois nulle part le fait que je parle de stress "nerveux". Mais tu fais bien de préciser. Je précise que je ne modifies en rien les informations que je trouve, je synthétise, je résume, mais je n'extrapole pas, surtout dans des domaines ou je ne suis pas spécialiste. Toutefois, vu les effets nombreux sur l'organisme à différents niveaux, du sur-stress (qui est un meilleur terme que stress tout court), je me demande si le sur-stress n'engendre pas aussi un stress excessif de certaines cellules (cardiaque, musculaire autre que cardiaque, pulmonaires, sanguines etc.. ). Après tout le sur-stress est une contrainte exercée sur l'organisme du certaine façon, est ce que le stress cellulaire n'est pas la même chose ?
Sinon ma foi, développe un peu la nuance que tu apportes, cela ne peut faire de mal à personne mais en terme simples et synthétiques si possible. Tu en dis trop ou trop peu
@Elle devrait te plaire celle là Jehol :
Les mangroves enterrées : une protection para-sismique naturelle.
Qui : Philippe GUEGUEN, chercheur à la Joseph Fourier University.
Ou : les anciennes mangroves des Caraïbes.
Quoi : les bâtiments para-sismiques sont construits avec des couches souples, souvent en caoutchouc entre le sol et le bâtiment. Les anciennes mangroves enterrées produisent le même effet : en cas de tremblement de terre, le bâtiment se déplace d'un bloc, ce qui limite les dommages.
Comment : la flexibilité du caoutchouc comme des mangroves, réduisent la déformation du sol. Les couches des mangroves sont secouées selon une fréquence stable, en connaissant cette fréquence et celle du bâtiment on peut adapter le bâti lors de la construction.
Pourquoi : cette protection naturelle permettrait de construire dans les zones côtières à risque à un coût bien plus abordable.
Source : le Bulletin of Seismological Society of America, scidev.net dans MaxiSciences 26/06/11
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
ben voui, g bien vu que tu ne parles pas de stress nerveux mais parler de stress tout court y fait penser d'où ma rectification préalable. alors certes, le stress nerveux nous fait souffrir les cellules du coeur entre autres via adrénaline, cortisol etc...qui peuvent sérieusement amocher la santé. mais un stress osmotique p.ex. quand on parle de cellules, c les mettre dans un milieu hypo ou hyperosmolaire qui les amoche sérieusement. au niveau de l'individu, la déshydratation p.ex. peut donner des soucis de pression osmotique mais l'équilibre ionique et hydrique est si finement régulé que ton corps souffre avant d'avoir atteint le genre de concentration (haute ou basse) utilisée in vitro pour induire un stress cellulaire "individuel donc ce n'est pas comparable. et le stress nerveux ne modifie pas les équilibres ioniques
une autre cause de stress cellulaire c'est l'excès d'acide lactique, ce qui cause des crampes et destructions cellulaires (infarctus au sens strict, = zone de nécrose hypoxique) en cas de métabolisme anaérobie (effort physique supérieur à la capacité d'oxygénation) or ça par exemple, n'est pas un effet d'un stress nerveux. sauf si stress extrême et que tu t'agites comme un malade ou as des soucis cardiaques et que l'adrénaline suffit à faire faire un effort excessif à ton coeur
une autre cause de stress cellulaire c'est l'excès d'acide lactique, ce qui cause des crampes et destructions cellulaires (infarctus au sens strict, = zone de nécrose hypoxique) en cas de métabolisme anaérobie (effort physique supérieur à la capacité d'oxygénation) or ça par exemple, n'est pas un effet d'un stress nerveux. sauf si stress extrême et que tu t'agites comme un malade ou as des soucis cardiaques et que l'adrénaline suffit à faire faire un effort excessif à ton coeur
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Perles de connaissances
Et concrètement cela change quoi au juste dans l'article que j'ai posté ? Question innocente, promis.
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
ben en soi pas grand chose lol g expliqué pcq tu m'as demandé d'expliquer. mais sinon comme je t'ai dit c juste le titre qui parlait de stress tt court qui pouvait prêter à confusion avec la "tension nerveuse simple" et dc je précise au cas où. je m'aperçois par contre que la façon dont g formulé mon premier post laisse penser que tu aurais toi-même créé cette confusion possible par excès de résumé ce qui n'est pas le cas, je mettais juste en garde contre le risque de cibler une info et en éliminer d'autres peut-être nécessaires. oui je sais je vois tjs venir des problèmes bien avant qu'ils n'aient l'air de commencer à pouvoir éventuellement arriver arf!
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Perles de connaissances
@faute avouée a demi-pardonnée Bluecat Le désir de précision dans les termes à encore frappé ! L’approximation n'est pas acceptable, très HQ ça parait-il
Je modifies un peu le titre comme ça plus de doute possible.
Je modifies un peu le titre comme ça plus de doute possible.
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
Identification d’un gène majoritairement responsable de l’épilepsie.
Qui : Christophe Bernard, neurobiologiste à l’INSERM, en collaboration avec un laboratoire de l’université de Californie.
Ou : Marseille et Californie.
Quoi : identification d’un gène « interrupteur » sur l ‘épilepsie du lobe frontal (la forme la plus courante chez l’adulte).
Comment : en neutralisant l’activité de ce gène, effet positif immédiat chez les rats, diminution de la fréquence et de l’intensité des crises.
Pourquoi : dans un cerveau sein, ce gène est en position « off ». Il passe en position « on » lors d’un choc (traumatisme crânien, méningite, accident de naissance..) qui force le réseau neural du cerveau à se réorganiser.
Rappel : l’épilepsie est une maladie neurologique concernant 1 à 2% de la population mondiale. La forme d’épilepsie ici concernée résiste à tous les traitements pharmacologiques dans 30% des cas. Elle entraine des troubles de la mémoire, de l’apprentissage, des états dépressifs et anxieux.
Prudence : le gène identifié est l’acteur majeur mais pas le seul, de plus il agit aussi sur 1800 autres gènes.
Sources : Annals of Neurology dans MaxiSciences 27/06/11
Qui : Christophe Bernard, neurobiologiste à l’INSERM, en collaboration avec un laboratoire de l’université de Californie.
Ou : Marseille et Californie.
Quoi : identification d’un gène « interrupteur » sur l ‘épilepsie du lobe frontal (la forme la plus courante chez l’adulte).
Comment : en neutralisant l’activité de ce gène, effet positif immédiat chez les rats, diminution de la fréquence et de l’intensité des crises.
Pourquoi : dans un cerveau sein, ce gène est en position « off ». Il passe en position « on » lors d’un choc (traumatisme crânien, méningite, accident de naissance..) qui force le réseau neural du cerveau à se réorganiser.
Rappel : l’épilepsie est une maladie neurologique concernant 1 à 2% de la population mondiale. La forme d’épilepsie ici concernée résiste à tous les traitements pharmacologiques dans 30% des cas. Elle entraine des troubles de la mémoire, de l’apprentissage, des états dépressifs et anxieux.
Prudence : le gène identifié est l’acteur majeur mais pas le seul, de plus il agit aussi sur 1800 autres gènes.
Sources : Annals of Neurology dans MaxiSciences 27/06/11
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
Le cerveau affecté par la vie urbaine
Qui : le chercheur allemand Jens PRUESSNER, de l’Institut Universitaire de Santé Mentale Douglas (Montréal, Québec).
Comment : étude sur 159 personnes saines sans antécédents de maladies mentales, de 18 à 80 ans, leur lieu de naissance et l’environnement de leurs 15 premières années de vie. Leur cerveau passé à l’IRM.
Quoi : la vie citadine augmente de 29% les risques de troubles de l’anxiété, 39% les risques de troubles de l’humeur et double le risque de schizophrénie.
Pourquoi : la vie urbaine affecte les amygdales du cervelet, participant à la régulation des émotions et de l’humeur. Chez les personnes nées en ville, accroissement de l’activité du cortex cingulaire, régulant le stress.
Conclusion : naître à la campagne, y grandir, puis emménagé en ville rend moi sensible au stress urbain. Naître en ville et y vivre rend plus sensible au stress.
Bémol : les chercheurs ne peuvent pas indiquer pour le moment aux urbanistes les éléments à modifier dans le milieu urbain, mais la nécessité est là.
Qui : le chercheur allemand Jens PRUESSNER, de l’Institut Universitaire de Santé Mentale Douglas (Montréal, Québec).
Comment : étude sur 159 personnes saines sans antécédents de maladies mentales, de 18 à 80 ans, leur lieu de naissance et l’environnement de leurs 15 premières années de vie. Leur cerveau passé à l’IRM.
Quoi : la vie citadine augmente de 29% les risques de troubles de l’anxiété, 39% les risques de troubles de l’humeur et double le risque de schizophrénie.
Pourquoi : la vie urbaine affecte les amygdales du cervelet, participant à la régulation des émotions et de l’humeur. Chez les personnes nées en ville, accroissement de l’activité du cortex cingulaire, régulant le stress.
Conclusion : naître à la campagne, y grandir, puis emménagé en ville rend moi sensible au stress urbain. Naître en ville et y vivre rend plus sensible au stress.
Bémol : les chercheurs ne peuvent pas indiquer pour le moment aux urbanistes les éléments à modifier dans le milieu urbain, mais la nécessité est là.
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
On pense connaître la cause de la disparition des abeilles :
Qui : Natacha Calestrémé (journaliste, environnementaliste, écrivain).
Quoi : depuis 2007 les abeilles disparaissent massivement dans le monde.
Quand : 2007 (prise de conscience du phénomène), 2011 (une réponse ?).
Ou : les États-Unis, le Monde.
Comment : l’examen d’un échantillon de pollen prélevé aux États-Unis.
Pourquoi : l’échantillon contient 25 pesticides, 30 fongicides, de nombreux herbicides. L’épandage se fait aux heures ou les abeilles butinent, les semences sont enrobées de pesticides. Effets secondaires de l’agriculture intensive.
Source : 20 Minutes.fr 28/06/11, citant e documentaire : « La disparition des abeilles : la fin du mystère ». DVD aux éditions du Montparnasse.
Problématique : les abeilles sont peut être en mesure de s’adapter. Nous, consommateurs en fin de la chaîne alimentaire, le pouvons nous ?
Note personnelle : problématique à rapprocher des causes possibles à la diminution de la fertilité chez l’homme, constaté dans les pays riches.
Qui : Natacha Calestrémé (journaliste, environnementaliste, écrivain).
Quoi : depuis 2007 les abeilles disparaissent massivement dans le monde.
Quand : 2007 (prise de conscience du phénomène), 2011 (une réponse ?).
Ou : les États-Unis, le Monde.
Comment : l’examen d’un échantillon de pollen prélevé aux États-Unis.
Pourquoi : l’échantillon contient 25 pesticides, 30 fongicides, de nombreux herbicides. L’épandage se fait aux heures ou les abeilles butinent, les semences sont enrobées de pesticides. Effets secondaires de l’agriculture intensive.
Source : 20 Minutes.fr 28/06/11, citant e documentaire : « La disparition des abeilles : la fin du mystère ». DVD aux éditions du Montparnasse.
Problématique : les abeilles sont peut être en mesure de s’adapter. Nous, consommateurs en fin de la chaîne alimentaire, le pouvons nous ?
Note personnelle : problématique à rapprocher des causes possibles à la diminution de la fertilité chez l’homme, constaté dans les pays riches.
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
La Serbie s’équipe d’une centrale solaire.
Qui : Dragomir Markovic, directeur général d’EPS (Elektro Privreda Sibije).
Quoi : le début de la construction de la première centrale solaire serbe.
Ou : Serbie, montagne de Zlatibor (200km au sud-ouest de Belgrade).
Comment : financement par EPS, entreprise publique d’électricité et la compagnie d’assurance DUNAV. Cout : 15 millions d’euros. Production d’énergie attendue : 5 mégawatts. EPS annonce qu’elle investira pour 45 millions d’euros dans le solaire et l’éolien en Serbie durant les prochaines années.
Pourquoi : le flanc de la montagne Zlatibor dispose de 250 jours d’ensoleillement par an. La Serbie veut investir dans les énergies renouvelables.
Sources : l’agence d’information Beta. Cité dans Maxisciences 28/06/11
Qui : Dragomir Markovic, directeur général d’EPS (Elektro Privreda Sibije).
Quoi : le début de la construction de la première centrale solaire serbe.
Ou : Serbie, montagne de Zlatibor (200km au sud-ouest de Belgrade).
Comment : financement par EPS, entreprise publique d’électricité et la compagnie d’assurance DUNAV. Cout : 15 millions d’euros. Production d’énergie attendue : 5 mégawatts. EPS annonce qu’elle investira pour 45 millions d’euros dans le solaire et l’éolien en Serbie durant les prochaines années.
Pourquoi : le flanc de la montagne Zlatibor dispose de 250 jours d’ensoleillement par an. La Serbie veut investir dans les énergies renouvelables.
Sources : l’agence d’information Beta. Cité dans Maxisciences 28/06/11
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
HariSeldon a écrit:Le cerveau affecté par la vie urbaine
Qui : le chercheur allemand Jens PRUESSNER, de l’Institut Universitaire de Santé Mentale Douglas (Montréal, Québec).
Comment : étude sur 159 personnes saines sans antécédents de maladies mentales, de 18 à 80 ans, leur lieu de naissance et l’environnement de leurs 15 premières années de vie. Leur cerveau passé à l’IRM.
Quoi : la vie citadine augmente de 29% les risques de troubles de l’anxiété, 39% les risques de troubles de l’humeur et double le risque de schizophrénie.
Pourquoi : la vie urbaine affecte les amygdales du cervelet, participant à la régulation des émotions et de l’humeur. Chez les personnes nées en ville, accroissement de l’activité du cortex cingulaire, régulant le stress.
Conclusion : naître à la campagne, y grandir, puis emménagé en ville rend moi sensible au stress urbain. Naître en ville et y vivre rend plus sensible au stress.
Bémol : les chercheurs ne peuvent pas indiquer pour le moment aux urbanistes les éléments à modifier dans le milieu urbain, mais la nécessité est là.
Merci pour ces perles !
Et ça, ça m'intéresse vivement (je suis dans ma période neurosciences), vais creuser. Tu as d'autres infos à conseiller sur le sujet ?
Undefined- Messages : 348
Date d'inscription : 27/05/2010
Localisation : IDF
Re: Perles de connaissances
Je dirais livre de Goleman sur l'Intelligence Emotionnelle et le livre de Bost sur les adultes surdoué (il y a un chapitre sur les aspects neurologiques particuliers du cerveau des surdoués), il y a aussi le livre de Dominique Servan Schreiber sur comment soigné le stress sans médicament, le stress au travail de Patrick Légeron... c'est bien sûre orienté sur la question du sur-stress mais cela fait partie des neuro-sciences. l y a aussi un documentaire très interessant trouvable sur le net a propos du LSD.
En tout cas cela fait plaisir de voir quelqu'un intervenir ici de tant à autre, sinon on se sent seul
Tiens , celle là aussi relève un peu des neuro-sciences :
Les Orangs-outans heureux vivent plus vieux.
Qui : l’équipe du docteur Alex Weiss de l’université d’Edimbourg et le professeur Byrne, expert en primates de l’université de Saint Andrews.
Quoi : il existe un rapport net entre bien être et longévité chez les orangs-outans captifs.
Comment : sur 7 ans, auprès de soigneurs en contact permanent avec des orangs-outans, adaptation et application d’un questionnaire propre aux humains pour évaluer personnalité, attitude, degrés de bien être apparent.
Résultat : entre un orang-outan classé « très heureux » et un autre « très malheureux » il y a un écart de 11 années d’espérance de vie.
Pourquoi : pour l’instant, on ignore si c’est le moral qui influe sur la santé et la longévité ou si la bonne santé induit un sentiment de bonheur apparent.
Objectif : entre autre, améliorer le sort des orangs-outans captifs, comme ceux des centres de réintroduction, par exemple en se souciant de la santé de ceux qui semblent malheureux.
Source : une étude anglo-américaine à long terme publiée dans la revue Biology Letters.
Complément d’informations : Orang-outan est un mot malais signifiant « homme de la forêt ». C’est un anthropoïde de la famille de hominidae. Son génome a été séquencé en janvier 2011. Il ne diffère du nôtre que de 3à 4% et son espèce dispose d’une grande diversité génétique .Il a divergé de nous il y a 12 à 14 millions d’années et a évolué plus lentement que le chimpanzé et l’homme. De 1.10 à 1.40 mètre pour 40 à 80 kg, il vit 30 à 40 ans. Il est très arboricole, omnivore, très intelligent, sait utiliser des outils pour s’alimenter, il a sa propre culture. Son cri s’entend à 1km. Solitaire et monogame, les femelles n’ont qu’un seul petit tous les 8 ans.
Les mâles mûrs peuvent parfois violer les femelles plus jeunes et fragiles. Les femelles plus âgées elles cherchent les mâles d’âge mûr. Il y a des cas d’homosexualité masculine (rapports dominant/dominé ? Apprentissage de la sexualité par des jeux ? Test de virilité ?). Ils sont pacifiques mais très territoriaux.
Note personnelle : j’aime beaucoup les orangs-outans même si je ‘en ai vu que dans des zoo ou des documentaires (colle mes bonobos d’ailleurs), je les trouve sympathiques avec leur démarche chaloupée assez comique et leur mimiques. Je pense toujours à « Clyde » dans le film « Dur, doux, dingue » avec Clint Eastwood. Ceux qui connaissent Terry Pratchett et ses Annales du Disque-Monde connaissent aussi le bibliothécaire de l’université de l’invisible. Ooook ! Quelqu’un aurait une banane ?
En tout cas cela fait plaisir de voir quelqu'un intervenir ici de tant à autre, sinon on se sent seul
Tiens , celle là aussi relève un peu des neuro-sciences :
Les Orangs-outans heureux vivent plus vieux.
Qui : l’équipe du docteur Alex Weiss de l’université d’Edimbourg et le professeur Byrne, expert en primates de l’université de Saint Andrews.
Quoi : il existe un rapport net entre bien être et longévité chez les orangs-outans captifs.
Comment : sur 7 ans, auprès de soigneurs en contact permanent avec des orangs-outans, adaptation et application d’un questionnaire propre aux humains pour évaluer personnalité, attitude, degrés de bien être apparent.
Résultat : entre un orang-outan classé « très heureux » et un autre « très malheureux » il y a un écart de 11 années d’espérance de vie.
Pourquoi : pour l’instant, on ignore si c’est le moral qui influe sur la santé et la longévité ou si la bonne santé induit un sentiment de bonheur apparent.
Objectif : entre autre, améliorer le sort des orangs-outans captifs, comme ceux des centres de réintroduction, par exemple en se souciant de la santé de ceux qui semblent malheureux.
Source : une étude anglo-américaine à long terme publiée dans la revue Biology Letters.
Complément d’informations : Orang-outan est un mot malais signifiant « homme de la forêt ». C’est un anthropoïde de la famille de hominidae. Son génome a été séquencé en janvier 2011. Il ne diffère du nôtre que de 3à 4% et son espèce dispose d’une grande diversité génétique .Il a divergé de nous il y a 12 à 14 millions d’années et a évolué plus lentement que le chimpanzé et l’homme. De 1.10 à 1.40 mètre pour 40 à 80 kg, il vit 30 à 40 ans. Il est très arboricole, omnivore, très intelligent, sait utiliser des outils pour s’alimenter, il a sa propre culture. Son cri s’entend à 1km. Solitaire et monogame, les femelles n’ont qu’un seul petit tous les 8 ans.
Les mâles mûrs peuvent parfois violer les femelles plus jeunes et fragiles. Les femelles plus âgées elles cherchent les mâles d’âge mûr. Il y a des cas d’homosexualité masculine (rapports dominant/dominé ? Apprentissage de la sexualité par des jeux ? Test de virilité ?). Ils sont pacifiques mais très territoriaux.
Note personnelle : j’aime beaucoup les orangs-outans même si je ‘en ai vu que dans des zoo ou des documentaires (colle mes bonobos d’ailleurs), je les trouve sympathiques avec leur démarche chaloupée assez comique et leur mimiques. Je pense toujours à « Clyde » dans le film « Dur, doux, dingue » avec Clint Eastwood. Ceux qui connaissent Terry Pratchett et ses Annales du Disque-Monde connaissent aussi le bibliothécaire de l’université de l’invisible. Ooook ! Quelqu’un aurait une banane ?
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
Le mystère des comètes élucidé :
Qui : la NASA et des chercheurs du CNRS.
Quoi : les comètes peuvent contenir des matériaux qui ne se forment qu’a très haute température (la comète WILD 2 contient des silicates cristallins et des C.A.R.I. : Calcium Aluminium Rich Inclusion. Hors les comètes sont largement composées de glace et de poussières et se forment à des températures très basses (-220°).
Quand : 2006 : retour de la mission « Stardust » avec des échantillons de la comète WILD 2. Juillet 2011 : une explication fournie par le CNRS.
Pourquoi-Comment : le phénomène de photophorèse : à la naissance du système solaire, le Soleil était environné d’un disque de grains solides dans un gaz dilué laissant passer le rayonnement solaire. Selon leur position, les grains avaient ainsi une face exposée chaude et une face non exposée froide. Les molécules de gaz à la surface des grains étaient plus agitées coté exposé que coté froid. Ce déséquilibre a éloigné les grains du Soleil. C’est à la périphérie que se sont formées les comètes, récoltant des grains formés dans la partie chaude proche du Soleil.
Source : un communiqué du CNRS dans la revue Astronomy & Astrophysics.
Complément d’informations :
La mission « Stardust » ( : poussière d’étoile) est une mission interplanétaire du programme Discovery de la NASA. La sonde « Stardust » a été lancée le 7 février 1999 par une fusée Delta II. Elle a usé de l’effet de « fronde gravitationnelle » de la Terre pour économiser le carburant et atteindre la comète WILD 2 (découverte par l’astronome Paul Wild en 1978). Stardut collecte de la poussière interstellaire et des échantillons de la chevelure de WILD 2. Elle atteint sa cible le 24 janvier 2004. La capsule de retour des échantillons est revenue le 15 janviers 2006 dans l’Utah (en battant le record de vitesse de rentrée dans l’atmosphère d’Apollo X : 12.8 km/s contre 11.11 km/s).
Stardust a détecté et ramené des traces d’un acide aminé, la glycine, venant de WILD 2. Cela confirme la possibilité d’un rôle des comètes dans l’apparition de la vie sur Terre.
Le 15 février 2011, dans le cadre de la mission « Stardut Next », la sonde survol le cratère d’impact de la sonde « Deep impact » sur la comète Tempel 1. Le 24 mars 2011 « Stardust » est désactivée. Elle a été la première sonde à ramener des échantillons de particules cométaires.
Quelques données techniques sur la sonde :
Masse : 385kg, propulsion à ergols liquides (85kg de carburant), panneaux solaires fixes produisant 0.8 Kw à 1 U.A. (Unité Astronomique) du Soleil, au delà de cette distance, en l’absence d’un GTR (Générateur Thermoélectrique à Radio-isotope), « Stardust » fait appel à différents programmes d’économie d’énergie pour compenser la perte de puissance qui peut tomber à 0.170 Kw.
A noter la présence de boucliers « Whipple » à l’avant de la sonde pour la protéger des particules cométaires fonçant à une vitesse relative de 6.12 Km/s. Ils peuvent stopper des particules de 1 cm.
Qui : la NASA et des chercheurs du CNRS.
Quoi : les comètes peuvent contenir des matériaux qui ne se forment qu’a très haute température (la comète WILD 2 contient des silicates cristallins et des C.A.R.I. : Calcium Aluminium Rich Inclusion. Hors les comètes sont largement composées de glace et de poussières et se forment à des températures très basses (-220°).
Quand : 2006 : retour de la mission « Stardust » avec des échantillons de la comète WILD 2. Juillet 2011 : une explication fournie par le CNRS.
Pourquoi-Comment : le phénomène de photophorèse : à la naissance du système solaire, le Soleil était environné d’un disque de grains solides dans un gaz dilué laissant passer le rayonnement solaire. Selon leur position, les grains avaient ainsi une face exposée chaude et une face non exposée froide. Les molécules de gaz à la surface des grains étaient plus agitées coté exposé que coté froid. Ce déséquilibre a éloigné les grains du Soleil. C’est à la périphérie que se sont formées les comètes, récoltant des grains formés dans la partie chaude proche du Soleil.
Source : un communiqué du CNRS dans la revue Astronomy & Astrophysics.
Complément d’informations :
La mission « Stardust » ( : poussière d’étoile) est une mission interplanétaire du programme Discovery de la NASA. La sonde « Stardust » a été lancée le 7 février 1999 par une fusée Delta II. Elle a usé de l’effet de « fronde gravitationnelle » de la Terre pour économiser le carburant et atteindre la comète WILD 2 (découverte par l’astronome Paul Wild en 1978). Stardut collecte de la poussière interstellaire et des échantillons de la chevelure de WILD 2. Elle atteint sa cible le 24 janvier 2004. La capsule de retour des échantillons est revenue le 15 janviers 2006 dans l’Utah (en battant le record de vitesse de rentrée dans l’atmosphère d’Apollo X : 12.8 km/s contre 11.11 km/s).
Stardust a détecté et ramené des traces d’un acide aminé, la glycine, venant de WILD 2. Cela confirme la possibilité d’un rôle des comètes dans l’apparition de la vie sur Terre.
Le 15 février 2011, dans le cadre de la mission « Stardut Next », la sonde survol le cratère d’impact de la sonde « Deep impact » sur la comète Tempel 1. Le 24 mars 2011 « Stardust » est désactivée. Elle a été la première sonde à ramener des échantillons de particules cométaires.
Quelques données techniques sur la sonde :
Masse : 385kg, propulsion à ergols liquides (85kg de carburant), panneaux solaires fixes produisant 0.8 Kw à 1 U.A. (Unité Astronomique) du Soleil, au delà de cette distance, en l’absence d’un GTR (Générateur Thermoélectrique à Radio-isotope), « Stardust » fait appel à différents programmes d’économie d’énergie pour compenser la perte de puissance qui peut tomber à 0.170 Kw.
A noter la présence de boucliers « Whipple » à l’avant de la sonde pour la protéger des particules cométaires fonçant à une vitesse relative de 6.12 Km/s. Ils peuvent stopper des particules de 1 cm.
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
Quelque chose de très rassurant :
D'après le professeurs en psychologie Paul Babiak et le professeur Bob Hare (expert en psychologie et psychopathie) qui ont réalisé un questionnaire permettant de détecter un psychopathe, la population américaine compterait environ 1% de personnes pouvant être considérées comme psychopathes et 1 dirigeant d'entreprise sur 25 serait dans le même cas.
Ils ne parlent pas du très connu psychopathe "tueur en série", non ils parlent des psychopathes qui "réussissent", ceux dont les talents de charmeur, de manipulateur, le charisme, l'intimidation et parfois une certaine agressivité en affaire, font qu'on ne les remarque pas spécialement. Il savent penser comme vous, user de vos faiblesses, comprendre vos émotions, mais sont incapables d'empathie, ils ne sympathisent aucunement et ne connaissent pas la culpabilité (d'ailleurs pour les tueurs en série psychopathes, les menacer des pires sévices physiques ne sert à rien, ils n'ont pas non plus la moindre empathie envers eux même). Il "réussissent" en affichant une grande confiance en eux même si ils ne sont pas spécialement compétents ils trouvent toujours le moyen de faire payer par d'autres leurs échecs donc ils gravissent tout de même les échelons de la hiérarchie.
Vous pouvez passer 20 ans de mariage et avoir des enfants avec un psychopathe sans le savoir.
Les 2 spécialistes se défendent de vouloir faire une "chasse au sorcière" ils reconnaissent même que les entreprises peuvent valoriser par exemple le caractère impitoyable de ces individus.
Avis personnel : c'est curieux je trouve qu'on dirait, encore une fois, que les psychopathes sont un peu la face inversée des Zèbres par certaines aspects.
D'ailleurs, vu la persévérance, la construction intellectuelle, les moyens à long terme mis en oeuvre par l'individu en question qui d'ailleurs prétendait agir par altruisme, je me demande si le responsable de la tuerie en Norvège n'a pas été zèbre durant un moment avant de franchir la limite, de faire sauter ses propres critère moraux pour virer psychopathe. Avoir entre les mains son rapport psychiatrique pourrait être intéressant, d'un point de vue purement scientifique bien sûre. Ses actes demeurent inacceptables, condamnables.
D'après le professeurs en psychologie Paul Babiak et le professeur Bob Hare (expert en psychologie et psychopathie) qui ont réalisé un questionnaire permettant de détecter un psychopathe, la population américaine compterait environ 1% de personnes pouvant être considérées comme psychopathes et 1 dirigeant d'entreprise sur 25 serait dans le même cas.
Ils ne parlent pas du très connu psychopathe "tueur en série", non ils parlent des psychopathes qui "réussissent", ceux dont les talents de charmeur, de manipulateur, le charisme, l'intimidation et parfois une certaine agressivité en affaire, font qu'on ne les remarque pas spécialement. Il savent penser comme vous, user de vos faiblesses, comprendre vos émotions, mais sont incapables d'empathie, ils ne sympathisent aucunement et ne connaissent pas la culpabilité (d'ailleurs pour les tueurs en série psychopathes, les menacer des pires sévices physiques ne sert à rien, ils n'ont pas non plus la moindre empathie envers eux même). Il "réussissent" en affichant une grande confiance en eux même si ils ne sont pas spécialement compétents ils trouvent toujours le moyen de faire payer par d'autres leurs échecs donc ils gravissent tout de même les échelons de la hiérarchie.
Vous pouvez passer 20 ans de mariage et avoir des enfants avec un psychopathe sans le savoir.
Les 2 spécialistes se défendent de vouloir faire une "chasse au sorcière" ils reconnaissent même que les entreprises peuvent valoriser par exemple le caractère impitoyable de ces individus.
Avis personnel : c'est curieux je trouve qu'on dirait, encore une fois, que les psychopathes sont un peu la face inversée des Zèbres par certaines aspects.
D'ailleurs, vu la persévérance, la construction intellectuelle, les moyens à long terme mis en oeuvre par l'individu en question qui d'ailleurs prétendait agir par altruisme, je me demande si le responsable de la tuerie en Norvège n'a pas été zèbre durant un moment avant de franchir la limite, de faire sauter ses propres critère moraux pour virer psychopathe. Avoir entre les mains son rapport psychiatrique pourrait être intéressant, d'un point de vue purement scientifique bien sûre. Ses actes demeurent inacceptables, condamnables.
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
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Dernière édition par TheCorsican le Dim 4 Sep 2011 - 9:14, édité 1 fois (Raison : Doublon)
TheCorsican- Messages : 291
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Re: Perles de connaissances
HariSeldon a écrit:Quelque chose de très rassurant :
D'après le professeurs en psychologie Paul Babiak et le professeur Bob Hare (expert en psychologie et psychopathie) qui ont réalisé un questionnaire permettant de détecter un psychopathe, la population américaine compterait environ 1% de personnes pouvant être considérées comme psychopathes et 1 dirigeant d'entreprise sur 25 serait dans le même cas.
Ils ne parlent pas du très connu psychopathe "tueur en série", non ils parlent des psychopathes qui "réussissent", ceux dont les talents de charmeur, de manipulateur, le charisme, l'intimidation et parfois une certaine agressivité en affaire, font qu'on ne les remarque pas spécialement. Il savent penser comme vous, user de vos faiblesses, comprendre vos émotions, mais sont incapables d'empathie, ils ne sympathisent aucunement et ne connaissent pas la culpabilité (d'ailleurs pour les tueurs en série psychopathes, les menacer des pires sévices physiques ne sert à rien, ils n'ont pas non plus la moindre empathie envers eux même). Il "réussissent" en affichant une grande confiance en eux même si ils ne sont pas spécialement compétents ils trouvent toujours le moyen de faire payer par d'autres leurs échecs donc ils gravissent tout de même les échelons de la hiérarchie.
+1 HariSeldon.
J'ai "travaillé" sur ce sujet seul et avec ma psy. Le profil que tu décris ici est très proche de celui que d'autres auteurs appellent le pervers-manipulateur. Certains fonctionnements d'entreprise (de nombreux ? La majorité ? Je parle en tout cas de celle que je connais) favorisent l'émergence telles personnes, c'est un processus darwinien : les plus pervers dominent, "réussissent" et éliminent les autres, en mettant en place, à différents niveau de l'organisation, des "clônes". A titre personnel, j'ai acquis la conviction très profonde que le zèbres ne peuvent pas durablement s'adapter à ce type d'environnement, et sont bien entendu des proies idéales pour ce type de prédateur. Je ne développe pas plus dans ce topic pour ne pas faire un hors-sujet.
TheCorsican- Messages : 291
Date d'inscription : 27/07/2011
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Localisation : En transit
Re: Perles de connaissances
Réponse au topic Le cerveau affecté par la vie
Les conclusions sont intéressantes:
sauf qu'à la campagne, le taux de pesticides est tel que des enfants sont affectés dès leur naissance. Le taux d'enfants ayant de graves problèmes de santé (retard psycho-moteur) est bien plus élevé chez les agriculteurs que chez les citadins. Je me rends compte de l'imprécision de mes données, alors voir le livre
Pesticides, révélations sur un scandale français
http://www.pesticides-lelivre.com/
Cet ouvrage aurait dû devenir un best-seller: dommage.
Il faudrait recenser les cas de cancers chez les agriculteurs et les jardiniers utilisant des produits "classiques". Avis à un médecin qui cherche une étude à faire!
Les conclusions sont intéressantes:
sauf qu'à la campagne, le taux de pesticides est tel que des enfants sont affectés dès leur naissance. Le taux d'enfants ayant de graves problèmes de santé (retard psycho-moteur) est bien plus élevé chez les agriculteurs que chez les citadins. Je me rends compte de l'imprécision de mes données, alors voir le livre
Pesticides, révélations sur un scandale français
http://www.pesticides-lelivre.com/
Cet ouvrage aurait dû devenir un best-seller: dommage.
Il faudrait recenser les cas de cancers chez les agriculteurs et les jardiniers utilisant des produits "classiques". Avis à un médecin qui cherche une étude à faire!
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Perles de connaissances
@TheCorsican
Le fatalisme ne semble pas avoir atteint Robert Sutton, professeur à Stanford, puisqu'il explique comment identifier, se protéger, voir virer ou du moins limiter au maximum les effets négatifs des "sales cons" et que sont les psychopathes en entreprise si ce n'est des sales cons suprêmes ?
De plus, je ne suis pas sûre que dans de telles situations le zèbre soit démunie. Je m'explique.
Le zèbre en principe est empathique, il peut développer ses talents pour créer des relations avec ses collègues ou il sera perçu par la majorité comme quelqu'un de bienveillant, fiable, efficace voir un confident. On peut parfaitement envisager qu'un zèbre puisque créer un réseau de solidarité, une sorte de filet qui neutralise les sales cons et psychopathes, qui mieux qu'un zèbre peux comprendre, analyser et donc neutraliser son opposé ?
Car un psychopathe n'est pas forcément doué, alors qu'un zèbre l'est toujours pour quelque chose. Un zèbre peut être en mesure de démystifier l'incompétence d'un psychopathe, voir la nuisance qu'il représente pour le groupe. Ce n'est ni facile, ni sans risque, mais un zèbre, au nom de ses principes moraux élevés, de son amour de la vérité, de la justice et de son perfectionnisme peut trouver la motivation pour le faire. En plus c'est valorisant de neutraliser quelqu'un de nuisible et coriace.
Enfin un psychopathe comme décrit ici, n'est certes pas empathique, mais il n'est pas invulnérable pour autant, il est forcément attaquable quelque part.
Un psychopathe sera ambitieux, peut être narcissique, sans scrupule, insouciant de la souffrance d'autrui, mystificateur et sans doute trop sûre de lui voir agressif. On peut aussi considérer cela comme des points faibles : il n'attirera pas la sympathie au contraire, il aura tendance a liguer les gens contre lui, il pourra être démystifié au niveau de ses compétences, il ne se remettra pas en cause et pourra être poussé à la faute par excès de confiance.
Un zèbre lui sera vraiment compétent, il mettra un point d'honneur a ne pas vouloir être pris en défaut par perfectionnisme, il pourra susciter la sympathie comme victime ou consolateur, il se remettra en cause, s'améliorera, apprendra.
Le fatalisme ne semble pas avoir atteint Robert Sutton, professeur à Stanford, puisqu'il explique comment identifier, se protéger, voir virer ou du moins limiter au maximum les effets négatifs des "sales cons" et que sont les psychopathes en entreprise si ce n'est des sales cons suprêmes ?
De plus, je ne suis pas sûre que dans de telles situations le zèbre soit démunie. Je m'explique.
Le zèbre en principe est empathique, il peut développer ses talents pour créer des relations avec ses collègues ou il sera perçu par la majorité comme quelqu'un de bienveillant, fiable, efficace voir un confident. On peut parfaitement envisager qu'un zèbre puisque créer un réseau de solidarité, une sorte de filet qui neutralise les sales cons et psychopathes, qui mieux qu'un zèbre peux comprendre, analyser et donc neutraliser son opposé ?
Car un psychopathe n'est pas forcément doué, alors qu'un zèbre l'est toujours pour quelque chose. Un zèbre peut être en mesure de démystifier l'incompétence d'un psychopathe, voir la nuisance qu'il représente pour le groupe. Ce n'est ni facile, ni sans risque, mais un zèbre, au nom de ses principes moraux élevés, de son amour de la vérité, de la justice et de son perfectionnisme peut trouver la motivation pour le faire. En plus c'est valorisant de neutraliser quelqu'un de nuisible et coriace.
Enfin un psychopathe comme décrit ici, n'est certes pas empathique, mais il n'est pas invulnérable pour autant, il est forcément attaquable quelque part.
Un psychopathe sera ambitieux, peut être narcissique, sans scrupule, insouciant de la souffrance d'autrui, mystificateur et sans doute trop sûre de lui voir agressif. On peut aussi considérer cela comme des points faibles : il n'attirera pas la sympathie au contraire, il aura tendance a liguer les gens contre lui, il pourra être démystifié au niveau de ses compétences, il ne se remettra pas en cause et pourra être poussé à la faute par excès de confiance.
Un zèbre lui sera vraiment compétent, il mettra un point d'honneur a ne pas vouloir être pris en défaut par perfectionnisme, il pourra susciter la sympathie comme victime ou consolateur, il se remettra en cause, s'améliorera, apprendra.
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Re: Perles de connaissances
Oui, en théorie, si on se base sur l'idée que la compétence et la solidarité sont valorisées dans les entreprises, qu'elles en ont besoin. Or, ce n'est majoritairement pas le cas. Au contraire, le plus souvent, la compétence gêne, elle peut être utilisée, mais ne sera pas valorisée, et la solidarité est une menace pour l'emprise hiérarchique.
Hélas, je suis d'accord avec TheCorsican. Le fonctionnement de la majorité des entreprises valorisent les plus pervers, qui mettent en place des personnes suffisamment ambitieuses pour reproduire sur l'échelon inférieur le management qu'elles subissent. Le mieux est que les managers intermédiaires ne soient pas trop compétents, et suscitent un manque de confiance de leur équipe. Ce qui évitera des relations de solidarité entravant le bon fonctionnement du management par la pression. S'il commet des fautes, ce sera un moyen de pression supplémentaire à son égard, et il aura tendance à réparer en appliquant à la lettre les consignes.
Démystifier l'incompétence du manager suscite le plus souvent une réaction de solidarité du groupe hiérarchique, qui ne peut lâcher un de ses membres sans que tous les autres soient remis en question : pourquoi avoir recruté l'incompétent ? Comment personne n'a pu se rendre compte de ses insuffisances à ce poste ? Et si elles sont connues, pourquoi l'avoir maintenu à un poste qui ne lui convient pas ?
Je n'ai pas d'étude à citer à ce sujet Je me base sur mon expériences et des discussions avec collègues et amis.
Hélas, je suis d'accord avec TheCorsican. Le fonctionnement de la majorité des entreprises valorisent les plus pervers, qui mettent en place des personnes suffisamment ambitieuses pour reproduire sur l'échelon inférieur le management qu'elles subissent. Le mieux est que les managers intermédiaires ne soient pas trop compétents, et suscitent un manque de confiance de leur équipe. Ce qui évitera des relations de solidarité entravant le bon fonctionnement du management par la pression. S'il commet des fautes, ce sera un moyen de pression supplémentaire à son égard, et il aura tendance à réparer en appliquant à la lettre les consignes.
Démystifier l'incompétence du manager suscite le plus souvent une réaction de solidarité du groupe hiérarchique, qui ne peut lâcher un de ses membres sans que tous les autres soient remis en question : pourquoi avoir recruté l'incompétent ? Comment personne n'a pu se rendre compte de ses insuffisances à ce poste ? Et si elles sont connues, pourquoi l'avoir maintenu à un poste qui ne lui convient pas ?
Je n'ai pas d'étude à citer à ce sujet Je me base sur mon expériences et des discussions avec collègues et amis.
Invité- Invité
Re: Perles de connaissances
Cette analyse pessimiste est valable jusqu’à un certain point : a partir du moment ou le profit de l'entreprise est mis dans la balance et ou il est démontré qu'un sale con/psychopathe provoque des pertes financières mesurables pour l'entreprise, je ne suis pas sûre que la "solidarité" hiérarchique joue toujours, après tout les autres dirigeants souhaiteront peut être éliminer la brebis galeuse pour se préserver eux mêmes sous le prétexte que celle ci n'a pas été assez maline pour masquer ses erreurs.
Quitte a faire dans le cynisme autant aller jusqu'au bout du fonctionnement "chacun pour soi" des managers que l'on retrouve sans ce genre de boite.
Quitte a faire dans le cynisme autant aller jusqu'au bout du fonctionnement "chacun pour soi" des managers que l'on retrouve sans ce genre de boite.
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