Le travail de groupe, souffrance ou richesse ?
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Le travail de groupe, souffrance ou richesse ?
Je relance ce sujet parce que je me suis posé beaucoup de questions cette année (reprise d'études et très grande difficulté à travailler en groupe) et je crois avoir trouvé des pistes de solutions.
En fait j'ai vécu deux expériences en groupe très différentes l'une de l'autre (l'une très négative et l'autre très positive), alors j'aimerais les partager ici.
1ère expérience, trop nulle
Pour la première, il s'agissait d'un travail de fac de longue haleine (plusieurs mois, en mode projet) en groupe de quatre dans un domaine nouveau pour nous (la conception d'une interface centrée utilisateurs), étape par étape, avec acquisition rapide d'une méthode qui normalement (d'après le "prof") prenait des années à maîtriser.
Je ne connaissais personne dans ma promo, j'ai donc atterri dans un groupe au hasard. Groupe de filles (par expérience c'est pire).
J'ai très vite identifié les rôles de chacune de mes trois collègues, qui avaient l'habitude de travailler ensemble. Une était leader, les deux autres suiveuses.
Pour moi, ce travail de groupe a été une souffrance de chaque instant.
D'abord, j'ai un peu honte de le dire comme ça mais de mon point de vue ces trois nanas étaient de vraies quiches qui n'avaient pas grand chose à faire en master 2 (pour vous donner un exemple représentatif de ce qu'elles ont pu me sortir, elles trouvaient notre dossier trop long par rapport aux autres groupes, et m'ont donc proposé de supprimer tout ce qui permettait d'alléger la mise en page et d'aérer le texte pour raccourcir le truc. OMG).
Conflit larvé mais permanent avec la leader dont je prenais la place et qui n'a pas su le gérer (moi non plus, j'avoue, laisser leur place aux autres dans ces conditions, j'ai du mal).
Différence ÉNORME de rythme de travail. J'avais besoin de beaucoup plus de temps qu'elles pour poser les problèmes avant de commencer à travailler. Comme les retours de notre prof étaient souvent élogieux, elles se sont dit que quand même, je devais pas dire que des conneries, et donc elles venaient toujours quémander mon avis sur des questions sur lesquelles je commençais à peine à réfléchir, ce à quoi je leur répondais systématiquement "je sais pas, je dois réfléchir (seule dans mon coin)", ce qu'elles prenaient pour de la rétention d'information. Quand j'avais les réponses à leurs questions, je leur en faisais part, je leur expliquais comment procéder, je proposais une répartition du travail, ce à quoi elles me répondaient "ah non mais trop tard on n'a plus le temps là, il faut passer à l'étape suivante".
Bilan : je me suis retrouvée à tout faire seule dans mon coin (quantité de travail hallucinante) après avoir dépensé mon temps et mon énergie à leur expliquer des trucs dont elles se foutaient ou qu'elles ne comprenaient pas. Pour me voir à la fin reprocher de ne jamais prendre en compte leur avis et d'avoir tout fait seule. Et d'être en retard pour le rendu (mea culpa, perfectionnisme quand tu nous tiens).
A l'issue de ce travail, je me suis dit que décidément, j'allais avoir beaucoup de mal à intégrer le monde du travail dans ces conditions.
2ème expérience, géniale
A l'issue de cette expérience, j'en ai tenté une autre qui s'est révélée purement géniale.
J'ai participé à un mix (marathon créatif) de 3 jours pour inventer l'école du futur (Edumix, pour ceux que ça intéresse). 1er jour formation des équipes et idéation, 2ème jour approfondissement des idées, 3ème jour prototypage et présentation des projets.
Nous étions environ 60 participants sélectionnés sur la base des compétences et de la motivation, surtout. Les équipes se sont formées naturellement sur la base des projets qui nous plaisaient le plus, avec toutefois la contrainte de former des équipes pluridisciplinaires : tous les participants avaient une couleur (parmi 6) correspondant à son profil (designer, artiste, professionnel de l'éducation, chercheur...). Les équipes étaient composées de 6 participants avec 6 profils différents.
Et bien là, illumination ! Tout s'est déroulé le mieux du monde, chacun trouvant facilement sa place dans le groupe en apportant aux autres ce qui leur manquait. Nous alternions les phases de discussion (réflexion, prises de décision) et d'action avec une fluidité incroyable. Pas de leader, pas de suiveur, juste des coéquipiers mus par le même objectif et un facilitateur garant du respect des délais imposés.
Tout le monde avait des idées intéressantes. Moi qui suis bonne (mais lente) en réflexion mais nulle pour passer à l'action, mettre en pratique et respecter les délais, j'ai été portée par la dynamique de groupe qui m'a permis de dépasser mes blocages liés au perfectionnisme (tendance à vouloir maîtriser tous les tenants et les aboutissants avant de pondre un truc).
Ce que je retire de ces expériences
J'ai retiré de ces expériences ma petite recette de cuisine. Pour qu'un travail en groupe fonctionne (ou plutôt, pour que je me sente à l'aise dans un groupe), il faut :
- des gens MOTIVÉS et COMPÉTENTS
- un objectif commun
- des compétences transversales
- des aptitudes complémentaires (les points forts des uns compensant les points faibles des autres)
- des projets qui demandent de la créativité ! Super important. C'est prétentieux de ma part mais tristement réaliste : j'ai beaucoup de mal à voir l'apport des autres quand les projets ne demandent que réflexion, compréhension et rigueur. Alors que dès que la créativité est en jeu, la quantité des idées devient plus importante que leur qualité pendant un moment, et là il devient évident qu'on est plus efficaces à plusieurs que seul. Bien sûr cette réflexion est à relativiser avec le niveau de compétence de chacun : plus les gens sont compétents dans leur domaine, et plus leur apport au groupe est évident, indépendamment de la créativité que le projet requiert. En d'autres termes, plus la compétence des participants est faible dans un domaine donné, plus le projet doit requérir de la créativité pour que le travail de groupe soit productif (l'inverse n'étant pas vrai).
- je pressens qu'il me reste encore à approfondir la question des personnalités de chacun, mais ça c'est ce qui est le plus aléatoire...
Voilà, je serais ravie de partager avec vous ces quelques réflexions au sujet travail de groupe.
Et si quelqu'un pouvait mettre ma recette en équation, ça serait cool !
En fait j'ai vécu deux expériences en groupe très différentes l'une de l'autre (l'une très négative et l'autre très positive), alors j'aimerais les partager ici.
1ère expérience, trop nulle
Pour la première, il s'agissait d'un travail de fac de longue haleine (plusieurs mois, en mode projet) en groupe de quatre dans un domaine nouveau pour nous (la conception d'une interface centrée utilisateurs), étape par étape, avec acquisition rapide d'une méthode qui normalement (d'après le "prof") prenait des années à maîtriser.
Je ne connaissais personne dans ma promo, j'ai donc atterri dans un groupe au hasard. Groupe de filles (par expérience c'est pire).
J'ai très vite identifié les rôles de chacune de mes trois collègues, qui avaient l'habitude de travailler ensemble. Une était leader, les deux autres suiveuses.
Pour moi, ce travail de groupe a été une souffrance de chaque instant.
D'abord, j'ai un peu honte de le dire comme ça mais de mon point de vue ces trois nanas étaient de vraies quiches qui n'avaient pas grand chose à faire en master 2 (pour vous donner un exemple représentatif de ce qu'elles ont pu me sortir, elles trouvaient notre dossier trop long par rapport aux autres groupes, et m'ont donc proposé de supprimer tout ce qui permettait d'alléger la mise en page et d'aérer le texte pour raccourcir le truc. OMG).
Conflit larvé mais permanent avec la leader dont je prenais la place et qui n'a pas su le gérer (moi non plus, j'avoue, laisser leur place aux autres dans ces conditions, j'ai du mal).
Différence ÉNORME de rythme de travail. J'avais besoin de beaucoup plus de temps qu'elles pour poser les problèmes avant de commencer à travailler. Comme les retours de notre prof étaient souvent élogieux, elles se sont dit que quand même, je devais pas dire que des conneries, et donc elles venaient toujours quémander mon avis sur des questions sur lesquelles je commençais à peine à réfléchir, ce à quoi je leur répondais systématiquement "je sais pas, je dois réfléchir (seule dans mon coin)", ce qu'elles prenaient pour de la rétention d'information. Quand j'avais les réponses à leurs questions, je leur en faisais part, je leur expliquais comment procéder, je proposais une répartition du travail, ce à quoi elles me répondaient "ah non mais trop tard on n'a plus le temps là, il faut passer à l'étape suivante".
Bilan : je me suis retrouvée à tout faire seule dans mon coin (quantité de travail hallucinante) après avoir dépensé mon temps et mon énergie à leur expliquer des trucs dont elles se foutaient ou qu'elles ne comprenaient pas. Pour me voir à la fin reprocher de ne jamais prendre en compte leur avis et d'avoir tout fait seule. Et d'être en retard pour le rendu (mea culpa, perfectionnisme quand tu nous tiens).
A l'issue de ce travail, je me suis dit que décidément, j'allais avoir beaucoup de mal à intégrer le monde du travail dans ces conditions.
2ème expérience, géniale
A l'issue de cette expérience, j'en ai tenté une autre qui s'est révélée purement géniale.
J'ai participé à un mix (marathon créatif) de 3 jours pour inventer l'école du futur (Edumix, pour ceux que ça intéresse). 1er jour formation des équipes et idéation, 2ème jour approfondissement des idées, 3ème jour prototypage et présentation des projets.
Nous étions environ 60 participants sélectionnés sur la base des compétences et de la motivation, surtout. Les équipes se sont formées naturellement sur la base des projets qui nous plaisaient le plus, avec toutefois la contrainte de former des équipes pluridisciplinaires : tous les participants avaient une couleur (parmi 6) correspondant à son profil (designer, artiste, professionnel de l'éducation, chercheur...). Les équipes étaient composées de 6 participants avec 6 profils différents.
Et bien là, illumination ! Tout s'est déroulé le mieux du monde, chacun trouvant facilement sa place dans le groupe en apportant aux autres ce qui leur manquait. Nous alternions les phases de discussion (réflexion, prises de décision) et d'action avec une fluidité incroyable. Pas de leader, pas de suiveur, juste des coéquipiers mus par le même objectif et un facilitateur garant du respect des délais imposés.
Tout le monde avait des idées intéressantes. Moi qui suis bonne (mais lente) en réflexion mais nulle pour passer à l'action, mettre en pratique et respecter les délais, j'ai été portée par la dynamique de groupe qui m'a permis de dépasser mes blocages liés au perfectionnisme (tendance à vouloir maîtriser tous les tenants et les aboutissants avant de pondre un truc).
Ce que je retire de ces expériences
J'ai retiré de ces expériences ma petite recette de cuisine. Pour qu'un travail en groupe fonctionne (ou plutôt, pour que je me sente à l'aise dans un groupe), il faut :
- des gens MOTIVÉS et COMPÉTENTS
- un objectif commun
- des compétences transversales
- des aptitudes complémentaires (les points forts des uns compensant les points faibles des autres)
- des projets qui demandent de la créativité ! Super important. C'est prétentieux de ma part mais tristement réaliste : j'ai beaucoup de mal à voir l'apport des autres quand les projets ne demandent que réflexion, compréhension et rigueur. Alors que dès que la créativité est en jeu, la quantité des idées devient plus importante que leur qualité pendant un moment, et là il devient évident qu'on est plus efficaces à plusieurs que seul. Bien sûr cette réflexion est à relativiser avec le niveau de compétence de chacun : plus les gens sont compétents dans leur domaine, et plus leur apport au groupe est évident, indépendamment de la créativité que le projet requiert. En d'autres termes, plus la compétence des participants est faible dans un domaine donné, plus le projet doit requérir de la créativité pour que le travail de groupe soit productif (l'inverse n'étant pas vrai).
- je pressens qu'il me reste encore à approfondir la question des personnalités de chacun, mais ça c'est ce qui est le plus aléatoire...
Voilà, je serais ravie de partager avec vous ces quelques réflexions au sujet travail de groupe.
Et si quelqu'un pouvait mettre ma recette en équation, ça serait cool !
Caribou- Messages : 55
Date d'inscription : 04/09/2014
Age : 42
Re: Le travail de groupe, souffrance ou richesse ?
Je me reconnais assez bien dans certains aspects de ce fonctionnement en groupe, notamment le fait d'avoir besoin de plus de temps que d'autres quand il s'agit de prendre en compte des éléments globaux du projet, de devoir travailler seul avant de revenir vers les autres avec des solutions, et même des solutions complètes, et a contrario d'être assez réactif quand chacun est à sa place et qu'il y a une bonne dynamique. Maintenant, cette impression reste assez qualitative, dans la mesure où je n'ai pas vraiment connu de projet de groupe où il y avait un enjeu si important de terminer.
Je me contente de ça pour le moment, même si mon objectif principal était de commenter ta petite recette de cuisine. Mais il me faudrait du temps. Déjà je considère que ton sujet est suffisamment important pour qu'on le relance.
Je me contente de ça pour le moment, même si mon objectif principal était de commenter ta petite recette de cuisine. Mais il me faudrait du temps. Déjà je considère que ton sujet est suffisamment important pour qu'on le relance.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Le travail de groupe, souffrance ou richesse ?
Je vis le même genre de difficulté, et je dois avouer que cela m'arrive assez souvent. Effectivement, le fait que je pense rapidement et de façon globale, en ayant des idées qui fusent de toutes parts, m'amène à a voir des idées rapidement. Même si je laisse la place aux autres, j'ai souvent droit à des «Je ne sais pas...», et j'ai l'impression que certaines personnes peuvent se sentir «pas à la hauteur» car nous fonctionnons différemment. Je ne sais plus quoi faire pour mobiliser les gens dans une telle situation, d'autant plus que j'ai l'impression d'être souvent trop contrôlant. J'ai l'impression que quoique je fasse, ce sera toujours cauchemardesque pour moi.
Caribou, est-ce que tu as trouvé des manières de faire qui t'ont aidé à gérer le travail de groupe avec des personnes peu motivées et compétentes? Temporairement, je me dois de travailler avec certaines personnes comme cela, mais plus pour longtemps, heureusement.
Caribou, est-ce que tu as trouvé des manières de faire qui t'ont aidé à gérer le travail de groupe avec des personnes peu motivées et compétentes? Temporairement, je me dois de travailler avec certaines personnes comme cela, mais plus pour longtemps, heureusement.
Zebre123- Messages : 9
Date d'inscription : 08/09/2016
Re: Le travail de groupe, souffrance ou richesse ?
Salut Zebre123,
Ben non, pas vraiment... je me retrouve souvent face à un dilemme : faire passer la diplomatie ou le projet en premier...
Je crois que le choix des personnes qui constituent l'équipe projet est capital car il revêt un enjeu fort pour l'atteinte des objectifs, or il requiert à mon avis une réflexion qui n'est que trop rarement menée.
Généralement, lorsque je me suis trouvée dans un groupe de personnes peu motivées et peu compétentes, j'ai fait le gros du boulot, en tentant d'attribuer à mes coéquipiers soit des tâches de créativité (type brainstorming), soit des tâches ne nécessitant que peu de réflexion.
Les gens ont besoin de gratifications quand ils bossent. Ce dont mes coéquipières ont souffert, c'est de ressentir que je ne prenais pas en compte leurs idées. Le problème, c'est que selon moi elles n'étaient pas souvent bonnes...
J'essayais d'en faire 3 tonnes dans la valorisation quand elles faisaient un truc chouette, mais ça n'a pas vraiment suffi. À la fin j'ai carrément lâché sur un gros truc pour éviter le conflit et je m'en suis mordu les doigts après...
Bref, j'en suis arrivée à me dire que tout dépend des priorités. Si le fait de maintenir des liens cordiaux avec les autres est essentiel, lâche du lest et laisse leur place aux autres. Si c'est la réussite du projet qui est capitale, prends les rênes et tant pis pour les susceptibilités des uns et des autres...
A vrai dire, je ne perds pas espoir d'apprendre à être plus diplomate tout en ne lâchant pas mes objectifs pour autant.
Ben non, pas vraiment... je me retrouve souvent face à un dilemme : faire passer la diplomatie ou le projet en premier...
Je crois que le choix des personnes qui constituent l'équipe projet est capital car il revêt un enjeu fort pour l'atteinte des objectifs, or il requiert à mon avis une réflexion qui n'est que trop rarement menée.
Généralement, lorsque je me suis trouvée dans un groupe de personnes peu motivées et peu compétentes, j'ai fait le gros du boulot, en tentant d'attribuer à mes coéquipiers soit des tâches de créativité (type brainstorming), soit des tâches ne nécessitant que peu de réflexion.
Les gens ont besoin de gratifications quand ils bossent. Ce dont mes coéquipières ont souffert, c'est de ressentir que je ne prenais pas en compte leurs idées. Le problème, c'est que selon moi elles n'étaient pas souvent bonnes...
J'essayais d'en faire 3 tonnes dans la valorisation quand elles faisaient un truc chouette, mais ça n'a pas vraiment suffi. À la fin j'ai carrément lâché sur un gros truc pour éviter le conflit et je m'en suis mordu les doigts après...
Bref, j'en suis arrivée à me dire que tout dépend des priorités. Si le fait de maintenir des liens cordiaux avec les autres est essentiel, lâche du lest et laisse leur place aux autres. Si c'est la réussite du projet qui est capitale, prends les rênes et tant pis pour les susceptibilités des uns et des autres...
A vrai dire, je ne perds pas espoir d'apprendre à être plus diplomate tout en ne lâchant pas mes objectifs pour autant.
Caribou- Messages : 55
Date d'inscription : 04/09/2014
Age : 42
Re: Le travail de groupe, souffrance ou richesse ?
Malheureusement, on m'a imposé une personne coéquipière à la va-vite et je n'ai pas eu mon mot à dire. Et j'admet que le manque de motivation et d'initiative de certaines personnes avec qui j'ai été appelé à bosser est très difficile à vivre pour moi.
Pourtant, je bosse en parallèle avec une autre équipe qui a plein d'idées et dans un tel cas, je préfère même parfois travailler en équipe plutôt que seul. Le fait d'avoir eu accès à des coéquipiers compétents ayant de l'initiative me permet de douter beaucoup moins de moi-même !
J'apprécie ta réflexion, et d'ailleurs, comme je ne suis pas autorisé à envoyer des messages privés à cause de mon nombre de messages trop bas, je t'invite à m'écrire en MP si tu souhaites discuter davantage sur le sujet.
Pourtant, je bosse en parallèle avec une autre équipe qui a plein d'idées et dans un tel cas, je préfère même parfois travailler en équipe plutôt que seul. Le fait d'avoir eu accès à des coéquipiers compétents ayant de l'initiative me permet de douter beaucoup moins de moi-même !
J'apprécie ta réflexion, et d'ailleurs, comme je ne suis pas autorisé à envoyer des messages privés à cause de mon nombre de messages trop bas, je t'invite à m'écrire en MP si tu souhaites discuter davantage sur le sujet.
Caribou a écrit:Salut Zebre123,
Ben non, pas vraiment... je me retrouve souvent face à un dilemme : faire passer la diplomatie ou le projet en premier...
Je crois que le choix des personnes qui constituent l'équipe projet est capital car il revêt un enjeu fort pour l'atteinte des objectifs, or il requiert à mon avis une réflexion qui n'est que trop rarement menée.
Généralement, lorsque je me suis trouvée dans un groupe de personnes peu motivées et peu compétentes, j'ai fait le gros du boulot, en tentant d'attribuer à mes coéquipiers soit des tâches de créativité (type brainstorming), soit des tâches ne nécessitant que peu de réflexion.
Les gens ont besoin de gratifications quand ils bossent. Ce dont mes coéquipières ont souffert, c'est de ressentir que je ne prenais pas en compte leurs idées. Le problème, c'est que selon moi elles n'étaient pas souvent bonnes...
J'essayais d'en faire 3 tonnes dans la valorisation quand elles faisaient un truc chouette, mais ça n'a pas vraiment suffi. À la fin j'ai carrément lâché sur un gros truc pour éviter le conflit et je m'en suis mordu les doigts après...
Bref, j'en suis arrivée à me dire que tout dépend des priorités. Si le fait de maintenir des liens cordiaux avec les autres est essentiel, lâche du lest et laisse leur place aux autres. Si c'est la réussite du projet qui est capitale, prends les rênes et tant pis pour les susceptibilités des uns et des autres...
A vrai dire, je ne perds pas espoir d'apprendre à être plus diplomate tout en ne lâchant pas mes objectifs pour autant.
Zebre123- Messages : 9
Date d'inscription : 08/09/2016
Re: Le travail de groupe, souffrance ou richesse ?
Aïe, aïe, aïe, vos témoignages me rappellent des souvenirs douloureux, pendant une formation où nous devions faire une grosse étude de cas, nous étions 4, moi, un meneur médiocre et deux suiveurs complètement à la ramasse. Ben ça a fini en clash, ils ont (mal) fait leur truc et moi de mon côté j'ai présenté mon truc tout seul, boulot énorme mais valorisant et sans conflit, j'avais eu une excellente note.
Pareil en entreprise, j'ai beaucoup, beaucoup de mal... et cela avec les collègues comme avec des interlocuteurs externes (archis, bureaux d'études, fournisseurs...)
Pareil en entreprise, j'ai beaucoup, beaucoup de mal... et cela avec les collègues comme avec des interlocuteurs externes (archis, bureaux d'études, fournisseurs...)
Ganaim56- Messages : 119
Date d'inscription : 27/06/2017
Age : 57
Localisation : Ploemeur
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