Loli ...que et qui suis-je ??? Besoin de vous ;-) vous retrouvez vous un peu là dedans?

Bonjour à tous, (navrée de la longueur, ça présente bien mon problème...trop de pensées, j'ennuie...mais SVP j'ai besoin de vous)

Je suis nouvelle sur ce forum. Je me retrouve içi suite à une succession d’événements ; pour synthétiser :
Mal être depuis de nombreuses années, phases de déprime et dépression, burn out en juin qui m’a poussé à aller consulter en CMP (je projetais d’y aller depuis de nombreuses années, à chaque période « bad » mais finalement , à force de me faire des « consultation psychologique » à moi-même, mes propres analyses , le mal être se dissipait …pour revenir plus tard, durant des années)

Donc me voilà en CMP, suspicion de bipolarité mais visiblement ce n’est pas ça… on me parle de mon hypersensibilité, ca colle …
Hier, avant ma consultation, je passe faire des courses et me dis « tiens, je vais regarder si, par hasard, il n’y aurait pas un livre sur l’hypersensibilité. Je cherche … et tombe sur un livre dont le titre m’assomme ! Enfin ! Un livre dont le titre résume à lui seul ce que je ressens (et ai dit aux psys) depuis tellement de temps : « Je pense trop » Je l’achète et me plonge dedans illico (et, pour une fois, j’arrive à suivre ma lecture ! chose compliquée si le sujet ne m’intéresse pas)

Ce livre, je n’en ai pas parlé lors de ma consultation d’hier après midi…cependant, les questions m’ayant été posées ont un lien troublant avec lui puisque l’on m’a demandé comment était ma scolarité, si j’étais studieuse, avec de bons résultats au fil de la conversation où j’évoque mes difficultés relationnel, le souci avec ma susceptibilité, ma mémoire qui a stocké beaucoup trop (tous) les événements cassant mon estime de moi … je pense que le CMP commence à se poser des questions autant que moi sur mon cerveau.

En attendant ma prochaine consultation, j’aurais réellement besoin de votre avis, ce midi, je me suis décidée à écrire mes « handicaps » (réalisant que cela fait des années que j’en ai l’idée de le en me disant « à quoi bon, je ne les ferai jamais lire on me prendrait encore plus pour une farfelue » il n’y avait pas de sens à les exprimer, car je ne savais pas que cela pouvait faire partie de la compréhension de ma cervelle)

Mais ce midi j’ai donc pris papier et crayon et là…ca a fusé…dans tous les sens. J’aimerais donc que les courageux qui en sont arrivés içi me disent ce qu’ils pensent de cette « liste », j’attends l’avis « médical, officiel » pour intégrer ou non l’idée mais j’ai besoin de votre avis. Ces écris sont dans l’ordre d’arrivée sous mon stylo (enfin, l’ordre dans lequel j’ai réussi à les écrire)

-Usée, fatiguée par un cerveau toujours « au taquet »

- Le temps d’écrire une idée sur les 2/3 que j’ai en tête et j’oublie les autres …mais d’autres arrivent.

- Difficile de faire cette liste car tout arrive en vrac pendant que j’écris, j’essaye de les retenir mais mon stylo est trop lent

- Dans les moments où je vais « bien » je parle vite, pour tenter de dire tout ce qui arrive dans ma tête : sensation d’ennuyer les gens, de leur couper la paroles (ce qui me fait culpabiliser , me dire qu’ils vont me détester et penser que je veux me rendre intéressante, alors que c’est juste pour exprimer tout ce qui me vient à l’esprit)

-Quand ca ne va pas fort, je parle beaucoup moins, je m’isole et cogite seule : cela me semble difficile d’arriver à m’exprimer, que c’est peine perdue, désespérée et sensation que les autres ne m’apprécient pas et ne me comprennent pas, échanger avec les autres me demande alors beaucoup d’efforts)

- Je me sens très mal , la pire situation pour moi, après un « échec relationnel » (une critique, un regard ou une intonation que j’interprète (mal ??)) je me sens alors en marge du groupe, incomprise et mal aimée)

-Je me pose des questions à la con sur tout : impossible de profiter de l’instant simplement avec mes yeux, de « faire le vide » (j’sais pas ce que c’est en réalité mais j’imagine que c’est ce que je n’arrive pas a faire) par exemple : si j’écoute de la musique à la radio, je peux passer de l’analyse des paroles en y cherchant des sens cachés, à l’analyse de l’instrumental puis me mettre à la place du chanteur et me demander ce qu’est la différence entre voix de tête et celle provenant de plus bas, respiration haute et basse …infos que j’irai chercher sur internet des que possible)

-Impression que cette liste ne sera jamais complète car j’ai déjà oublié des choses que je pensais devoir écrire tout à l’heure

-Sur internet je jongle d’une info à l’autre, l’idée de lire un article me donne l’idée d’aller chercher d’autres infos, souvent plusieurs en même temps, que j’oublie et je dois donc relire l’article pour retrouver de l’ordre (si je passe à autre chose, cette idée reste en arrière plan et j’ai la sensation de n’avoir pas achevé ma recherche)

-Incapable de suivre film ou série. Seules les émissions « intéressantes » (c’est relatif, je sais lol) me gardent attentive (mais en même temps déclenchent en moi des questionnements, des pensées, je « me donne mon avis » et cherche des infos complémentaire sur le net)

-Le fait de réaliser que ma pensée est embrouillée m’embrouille encore plus et c’est le serpent qui se mord la queue. Ce concept, ce ressenti, est difficile à exprimer, comme si je ne contrôlais pas mon cerveau, ca tourne en rond très vite et me désespère de ne pas arriver à décrire fidèlement ce phénomène pour savoir si d’autres le vivent aussi.

-J’aime la philo, les débats d’idées, argumenter, chercher à comprendre les différents points de vue …je réprime souvent ça et me tais devant mes interlocuteurs, de peur des les ennuyer et de les faire fuir.

-J’aime les tâches solitaires qui me permettent de réfléchir, de penser. Impression de « penser »à quelque chose dans un premier temps et cette pensée qui s’est dressée provoque la réflexion pour comprendre.

-Besoin de travailler pour me sentir utile, un but, une reconnaissance et gagner la confiance. Perfectionniste, prendre le temps pour respecter les procédures.

-Trouve certaines choses inutiles et causes qui me tiennent à cœur (exemple au mac do, on nous demandait de sortir des pâtisseries qui étaient emballées en sachets individuels plastiques pour les placer dans d’autre sachet mais en papier, juste pour qu’il y ai marqué « mac donalds », ca me faisait bondir et je refusais de le faire (pas écolo, perte de temps et risque de contamination inutile) ca paraissant être peu important pour beaucoup d’autres …

-Du mal à dire non car sensation d’être reconnue uniquement grâce à ces services, peur de perdre ma place.

-Je vis mal le fait que l’on me donne un ordre, une tache à réaliser, à laquelle j’avais déjà penser par anticipation mais pas encore eu le temps de faire : sensation d’échec, que l’on pense que je suis incapable de prendre des initiatives (j’adore en prendre et penser à tout avant qu’il y ai besoin )

-J’aimerais être partout pour aider le monde à aller mieux mais réaliser que c’est impossible me désespère.

-Me mets à pleurer à la simple lecture de « mes symptômes » et en réalisant que ce que je vis et ressens « existe »

-Honte que les gens que je côtoie sachent comment je raisonne et réfléchis : je fais le caméléon et essaye de les copier (en faisant genre de rigoler lors de moqueries, mais culpabilité)

-Sensation de faire des « bides », d’être décalée

-Les gens doivent parler de moi, comme ils le font des autres en se moquant(le grand divertissement), et les rires et regards dans mon dos m’atteignent à un tel point que c’est difficile à décrire, souvent les phases de déprime partent de là.

-Je converse avec moi-même et m’imagine des conversations avec d’autres, soit pour débattre de sujets et ainsi exposer différents points de vue (la « personne » qui me réponds provoque le fait que j’expose mes arguments, mais comme c’est moi qui gère les 2 personnages, au final, les différents points de vue proviennent de moi-même, de mon cerveau) soit pour répéter et anticiper une conversation future et me préparer aux différents possibilités de scenarios, soit pour rêver de conversation que j’aimerais réelles avec des personnes proches .

-Ne supporte que difficilement la critique directe, ou le fait de me dire que ce que je fais n’est pas bon. Il faut prendre des pincettes où je me bloque et me mets à pleurer de frustration et de honte que l’on me voit si nulle comme je pense déjà l’être. M’ « afficher » en faisant « de la merde » est insupportable. Je préfère travailler seule et cachée

-Je perçois fort l’émotion des gens, quelqu’un retenant ses larmes en parlant me bouleverse.

-Petite quand je me faisais gronder par mon père, je savais que parfois c’est parce qu’il n’écoutait pas ce que j’avais à lui dire, je me sentais frustrée et incomprise, certaine d’avoir raison et que je ne méritais pas la punition

-Pour moi, la relation est plus simple et vraie en « binôme », j’ai beaucoup de mal avec les groupes car je ressens que la personne qui semble m’apprécier lorsque l’on est seuls est en réalité plus proches des autres, sensation de trahison, d’abandon, d’isolement par rapport au groupe.

-Sensation que mes états d’âme, mon mal être, ma tristesse, me manquerait si je devais « guérir », j’ai toujours vécu avec ça.

Voilà je m’arrête pour ce soir et pourtant, j’ai l’impression d’avoir pensé à plus de choses …mais cela donne déjà matière à analyser ma perception à mon avis.

Merci à ceux qui ont eu le courage de tout lire.

Lolimuche a écrit:

-Sensation que mes états d’âme, mon mal être, ma tristesse, me manquerait si je devais « guérir », j’ai toujours vécu avec  ça.

?

Chuna ?

Bonsoir !

Je ne suis en aucun cas un professionnel, donc ce que je dis n'engage que moi, c'est ma façon de voir les choses, donc à prendre avec des pincettes.

Quel était ton "but" quand tu as liste ce que tu prends pour des défauts ? Je suis assez curieux, généralement, si j'ai envie de mettre ce genre de choses sur un papier, c'est pour essayer de peser le "pour et le contre", d'essayer de faire une balance, ce qui va, ce qui ne va pas. Là, tu te contentes de lister les choses que tu n'aimes pas chez toi, les choses dures, celles qui te font mal, pourquoi ? J'suis pas vraiment du genre à dire qu'il faut voir le bon côté des choses (Même si c'est vrai, dans une certaine mesure.) mais j'ai tout de même du mal à comprendre en quoi se plomber comme ça peut t'aider à aller mieux.

Et si, au lieu de voir ça comme des défauts, tu voyais ça comme ta façon d'être, ta façon de faire ? Tu le dis toi même, si tu n'étais plus tout ça, ça te manquerait. Le bonheur ne réside donc pas dans la suppression de tes "défauts" qui te caractérisent, mais alors, qu'est-ce qu'il te manque/faut pour être heureuse, pour te sentir bien ? Je pense que tu devrais probablement creuser de ce côté, qu'est-ce que tu veux, qu'est-ce que tu cherches, qu'est-ce qui te manque ?

Tout ce que tu dis, ça fait partie de toi, c'est ta façon d'être, ta façon de faire, si tu veux changer, tu le peux, et c'est ton choix, mais ne pense pas que c'est la seule chose à faire, changer qui tu es pour coller aux demandes des autres n'est pas toujours bénéfique sur la durée, tu te sentirais oppressée.

J'ai pas particulièrement envie de trop développer sur le premier message, j'aimerais bien avoir un retour avant de continuer, je trouve ça plus intéressant, ça oriente un peu la suite ! Dans tous les cas, bienvenue à toi, je pense que tu devrais te sentir bien ici, tu trouveras des gens qui pensent comme toi, qui font comme toi, qui réagissent comme toi, tu seras à l'aise, ça semblera plus naturel. (:

Bon, ce sont des symptômes, reste à toi à trouver de quoi si tu veux les atténuer et les faire disparaître.

Mais "Sensation que mes états d’âme, mon mal être, ma tristesse, me manquerait si je devais « guérir », j’ai toujours vécu avec ça." Peur courante du changement, de l'évolution, de la transformation... Pour moi, ça vaut le coup de dépasser cette peur, mais à toi d'en décider

Oui, il y a tout cela dans nos têtes.

Avec l'âge et la maturité, s'apaisent les passions, les emballements, les engouements, les colères. Personnellement cela m'attriste quelque peu : j'étais mal quand cela hurlait dans ma tête mais j'étais moi. Avec le recul pris par rapport à ces crises, le plus souvent profondément intériorisées chez moi, m'a permis d'établir 3 actions-pensées simples pour canaliser cette énergie et la positiver :
1 - il n'y a que sur moi pour m'aimer et me respecter
2 - je ne peux être aux autres (un peu, beaucoup, ...) que si je suis à moi-même d'où le point 1
3 - ce qui hurle en moi et hors de moi, à quelque propos que ce soit, me blesse ou me déplait. Ce hurlement se nourrit d'une faiblesse et d'une blessure qui réside en moi et qui me rend humain. L'identifier renforce mon humanité et donc ma dignité et donc retour au point 1

Ainsi les 28 points que tu soulignes peuvent être intégralement retournés en points positifs, points bizarres quelque fois au regard de ce qui fait la normalité mais "qui est normal ?".

Dans une autre version de ce que j'écris ici, tu pourrais lire les 4 accords toltèques. Bouquin simple, un peu trop new-age à mon goût mais qui aboutit à 4 mantras à "réciter" à chaque éruption. Cela marche bien aussi. Cela m'a beaucoup aidé dans la voie de l'apaisement.

Sache simplement que tu es formidable et tu vas peu à peu en être persuadée.
Pourquoi ?
Parce que nous le sommes tous !
Parce que nous sommes vivants !

Ours de la MAZ a écrit:

Sache simplement que tu es formidable et tu vas peu à peu en être persuadée.
Pourquoi ?
Parce que nous le sommes tous !
Parce que nous sommes vivants !

Merci pour ça

BIENVENUE !

Je me reconnais beaucoup dans les caractéristiques que tu décris.
Sont-elles des handicaps? Ce n'est pas à nous de juger de ton ressenti, bien sûr, et je pense que personne ne le ferait ici.

J'avoue que ça m'arrive de voir toutes ces caractéristiques comme des faiblesses, ou du moins des choses qui me compliquent la vie. Parfois, je dis que j'aimerais échanger mon cerveau contre celui d'une personne normale. Mais en fait, est-ce que je le voudrais vraiment?

Je suis persuadée que l'on peut faire de tout cela une force. Je ne sais pas encore comment hein, mais j'ai bon espoir (la plupart du temps)

Globalement, je me reconnais dans tout ce que tu dis.
Notamment: je déteste aussi les "échecs relationnels", j'ai du mal à dire non (--> burn-out, salut!), l'idée que les gens parlent sur mon dos m'est aussi insupportable, j'ai tendance à me fixer sur des détails et petites causes (comme ce que tu racontes pour le McDo)...

En soi, le fait que la malhonnêteté et l'injustice nous touchent, c'est aussi lié à une qualité non?
Besoin d'authenticité, d'honnêteté, de transparence. Essayer de vivre sa vie en se sentant juste, équitable... En respectant les autres. C'est même plutôt des qualités rares, non?

En fait, il y a toujours deux faces de la médaille...

[J'ai aussi fait un burn out récemment, qui a remis pas mal de choses en perspective... On peut en parler en mp si tu veux.]

Merci bcp pour votre accueil.

Mon but? Cette prise de conscience "reelle"(car je me sens bizarre par rapport à la majorité des personnes depuis longtemps) étant nouvelle et pas "certifiee" par un spécialiste (mais les discussions et questionnements lors des consultations font ressortir ce côté hypersensible , mal à l aise en groupe et sensation de souvent être à côté de la plaque et d'être la "relou qui ramène sa science") j'aimerais avoir l avis de personnes connaissant bien ces aspects pr me dire si objectivement je rentre dans les "criteres"(est ce adapté comme terme?) des zebres.
Je ne suis vraiment pas sûre qu en passant un test il en ressortirait un résultat positif, j'me sens pas forcement capable de résoudre des problèmes mieux que les autres. Parfois j'me sens même plus bête. Alors que parfois je m'étonne de trouver un truc évident et d etre la seule.
Je sens cependant que mon cerveau va très vite si bien que je m'y perds, qu une idée ou une recherche d info m'en apport d'autres, que je suis incapable de me concentrer sur une serie ou un film sans décrocher et partir dans mes pensées (si ca ce ne m accroche pas je pars sur autres chose, je reflechis et si cest un film ou série qui demande de la réflexion j accroche mais cogite à fond) enfant je brocolis, dessinait.. jamais seul à seul avec l'écran.
Je sens aussi un malaise en groupe dont les sujets et discussions, si ils restent superficiels, m ennuient et me mettent mal à l'aise (les gens ensemble adorent critiquer les autres, se moquer ... Je passe mon temps à me dire "mais comment se permettre de se moquer ainsi? Ils aimeraient que l'on fasse cela en parlant deux ? Ils se sentent si parfaits eux, pr critiquer?"


En gros voilà, je me demande : si je ne ressosmrs pas "positive" au test quantitatif ....je suis quoi? Ya une maladie mentale qui regroupe ces "symptomes" sans être supérieurement intelligent?

t'as regardée du coté des asperger?

Euh non... mais tu trouves que j'en ai des facettes? En rigolant je dis souvent que j'aime bien faire des boulots d autiste (seule et répétitifs pr avoir le loisir de penser tranquille) mais vraiment je ne pense pas quand même. Je n'ai pas de facultés spécifiquespécifiques et même si ca me coûte bcp en énergie je suis (parait) sociable (mais je préfère être seule avec une personne.)

je suis autiste asperger de haut niveau,

en gros c'est asperger mais en plus t'es pas con.

google un peu pour voir les caractéristiques/parler a un psy (ne serait ce que pour faire un point)

il y a pas mal de traits ou je me retrouve et surtout il ne faut pas avoir peur d'aller mieux.

pour aller mieux j'ai du abandonner un mode de fonctionnement que j'avais depuis plusieurs années.J'avais peur de ne plus etre le même après les thérapies.(bon c'est pas finis j'en ai encore pour 2/3 ans encore).

Oulala ok... asperger ca existe sans être hyper intelligent?
As tu des difficultés à saisir les intentions des gens? Les sourires etc? (DSL ce sont des idées peut être erronees)
Car moi j'ai l impression au contraire de cerner la moindre expression, le moindre regard en coin entre 2 personnes (après jsuis s peut être parano car c'est tjr contre moi que je ressens ces réactions qui me rendent si malheureuse)

Je suis une éponge a émotion donc je ressent pas mal de chose.
Apres j'observe bcp pour ne pas dire tout (meme si je ne traite pas tout ce que je visualise)
Et j ai lu pas mal de bouquin sur les emotions et mechanisme du visage.
Apres ca depend pas mal de l'humeur parfois tout est lucide d'autre fois incapable de comprendre des trucs simples.
Par contre je bloque sur l'ironie,le sarcasme et les sous-entendus.

Ok. Merci pr tes précisions.
J'ai ete regarder un peu sur le net. Je ne pense pas entrer dans les spécificités du syndrome.

Et je suis la reine de l'ironie et des sous entendus. J'ai un humour assez fin parait il.

Autre truc qui se dresse face à moi: j'ai la sensation, depuis hier, que je converse avec vous (et un groupe sur fb) que ma syntaxe et mon vocabulaire s enrichissent, comme si d ordinaire (j aurais mis "d habitude ) , je me retenais (briguais lol) d utiliser tout ce "potentiel"
Normal?

Il y a une difference entre faire et reconnaitre.C'est pas instinctif.
J'adore les jeux de mots,l'ironie et tout tourner en derision sinon va tout de meme chez un (e) pqy pour faire les test.
Prend une personne qui fais principalement les test .Certains les font juste passer et apres s'en fiche un peu

Je vais lui en parler alors merci

Loli, relax

Fais ton chemin petit à petit...

On en est là aussi. Même si certains ont parcouru plus de kilomètres que d'autres

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Chaque individu asperger développe des traits qui lui sont spécifiques. Le syndrome, s'il peut être typique dans certains cas, à savoir conforme sur les critères principaux, est aussi un continuum. La douance est un facteur probablement corrélé mais pas nécessairement.

Je te suggère les vidéos du professeur Mottron (Québec) sur YouTube et celle-ci https://www.ted.com/talks/steve_silberman_the_forgotten_history_of_autism/transcript?language=fr (avec les sous-titres si nécessaire)

En dernier lieu, quand on est concerné par ce sujet, on devient vite plus informés et compétent que la plus part du corps médical spécialisé, quelque fois resté sur des schémas typiques, limites caricaturaux. Donc, ne pas se formaliser des réponses péremptoires.

Salut Lolimuche et bienvenue

Lolimuche a écrit:-Je me pose des questions à la con sur tout : impossible de profiter de l’instant simplement avec mes yeux, de « faire le vide » (j’sais pas ce que c’est en réalité mais j’imagine que c’est ce que je n’arrive pas a faire) par exemple : si j’écoute de la musique à la radio, je peux passer de l’analyse des paroles en y cherchant des sens cachés, à l’analyse de l’instrumental puis me mettre à la place du chanteur et me demander ce qu’est la différence entre voix de tête et celle provenant de plus bas, respiration haute et basse …infos que j’irai chercher sur internet des que possible)

[…]

-Je converse avec moi-même et m’imagine des conversations avec d’autres, soit pour débattre de sujets et ainsi exposer différents points de vue (la « personne » qui me réponds  provoque le fait que j’expose mes arguments, mais comme c’est moi qui gère les 2 personnages, au final, les différents points de vue proviennent de moi-même, de mon cerveau)  soit pour répéter et anticiper une conversation future et me préparer aux différents possibilités de scenarios, soit pour rêver de conversation que j’aimerais réelles avec des personnes proches .

Ces deux remarques résonnent fortement en moi, et je crois que c'est cela que l'on doit appeler «sentiment d'incomplétude». J'ai souvent l'impression que mes pensées et mes sentiments sont à l'état brut une sorte de magma informe qu'il m’incombe de réagencer et d'ordonner. Toutes les cravaches sont alors bonnes à prendre pour les discipliner: lectures, films ou documentaires, réflexions personnelles dans la solitude ou échanges sur le forum par le recours à l'écrit pour mettre au propre ce "brouillon mental". C'est parfois très fatiguant!

"En dernier lieu, quand on est concerné par ce sujet, on devient vite plus informés et compétent que la plus part du corps médical spécialisé, "

Je suis pas tout a fait d'accord un avis neutre et avec du recul c'est important.Il est dommage de mettre tout le corps médical dans le meme panier.
Surtout que sur internet on peut tomber sur tout et n'importe quoi.Cela reste un exercice tres difficile que de s'autodiagnostiquer

Merci pour votre accueil.

J'ai 29ans je suis à côté de Nantes mais originaire de Bordeaux.
Je suis .... alors... J'ai des diplômes dans plusieurs branches
Bac pro CGEA productions animales (par correspondance)
CAP Petite enfance (aussi par correspondance)
BJEPS mention équitation

Je suis enseignante d'équitation indépendante et je bossais au Mac do pr compléter et rencontrer du monde "en dehors des chevaux " Mais je suis en arrêt depuis 2 mois pr cause de burn-out (dont je comprends désormais la raison) et commence fin août une nouvelle aventure; une élève cavalière chef ( c est le bon terme?) d une start-up de création d applications mobiles ouvre une deuxieme entreprise et lance un object connecté visant à assurer la sécurité du cheval et du cavalier dont je serai chef de projet. J'ai peur, après mon burn-out j appréhende beaucoup...mais cela bien plus enrichissant pour moi et je serai seule à gérer,réfléchir,innover,communiquer...sur ce projet. Le genre de truc sur lequel je peux m éclater et me donner à fond...si ma confiance refait surface

Je suis aussi groom , jai passé 8 ans à suivre les chevaux en concours, gérer leur bien être, je continue aujourd'hui pour un ami. Cets ce qui m a sauvee lorsque j'étaischevaux ado (j'ai commencé a groomer à 15 ans) j'avais arrêté pr tenter une vie plus rangée mais j'y suis revenue. Je ne peux m'en passer. C'est le domaine dans lequel je suis le plus expérimenté et heureuse et cest un réel besoin pr moi. Je ne me sens vraiment utile que lorsque l on me confie des chevaux.

Ça cets pour le concret car niveau aspirations ... Je me suis imaginée etre: sage femme,Véto, sociologue,sellier,dessinatrice,monitrice d équitation, instit/prof, chocolatiere.... J'en oublie certainement...
Et je me suis deja demandé si avocate ou psychologue ne me correspondraient pas..

En fait j'aime énormément de choses et aimerait tout faire...un de mes soucis est. de réaliser que ce n'est pas faisable...

J'ai fini par passer un BPJEPS pr enseigner l'équitation . J'ai fait un mix entre instit/prof (passin d'enseigner, c est de famille) et ma passion des chevaux

Voilà voilà

Salut,

J'avais lu ton message à la création du sujet et je me suis imaginé plusieurs fois y apporter une réponse, j'ai même commencé plusieurs fois à écrire une réponse à ta question (vous retrouvez vous un peu là dedans?) par un "oui totalement" sans allez jusqu'au bout craignant de rédiger une réponse creuse et sans intérêt.

En fait ce qui m'a donné le déclic, c'est quand tu as annoncé ton age. Ne le prends pas mal car c'est absolument pas une critique, mais j'aurais juré avoir lu quelqu'un de plus jeune ! genre 18/20ans (suis-je le seul avoir été à côté de la plaque ?). Du coup ça m'a fait un effet "dormeur du val" quand j'ai relu le fil de discussion une nouvelle fois sous un nouvel angle (si si, tout relu !).

Je me garderais bien de te donner des conseils car je dirais que je me reconnais dans ce que tu décris mais que j'ai pris un chemin différent, sans pour autant dire ni penser que c'est le bon.

Tout d'abord je dirais que c'est une bonne chose que tu sollicite un avis médical en te rapprochant de professionnels du domaine. J'espère vivement que tu tombera sur des gens compétents capables d'engendrer un déclic. Je ne pense pas un jour pouvoir être capable de faire ça.

Ensuite concernant ton projet professionnel, normalement la confiance viendra en faisant, c'est ce qui m'est arrivé en tout cas. Tout comme toi, j'ai bien du mal avec l'autorité, surtout lorsqu'elle n'a aucune légitimité, alors les choses sont allées très vite et j'en arrive aujourd'hui à prendre la direction d'une partie de l'activité de mon entreprise. Crois-moi, c'est vraiment grisant d'avoir sous sa responsabilité une dizaine de salariés, c'est un petit monde dans lequel règne ton harmonie, la logique à suivre est la tienne, les méthodes sont les tiennes.
Il n'y a qu'une seule chose que je peux dire à ce sujet pour en avoir fait l'expérience, si tu as tendance quand tu t’investis dans quelque chose à y aller à 800% (et je crois comprendre que c'est le cas), c'est pas viable humainement sur le long terme.

En tout cas je te souhaite la bienvenue sur le forum.

PS : ça fait un peu médium à deux balles de dire ça, mais je pense que tu es à tournant de ta vie.

PS n°2 : Bon, ce message me plait toujours pas, me celui-ci je l'envoi il y aura sans doute aussi un effet "dormeur du val" à prendre en compte avec d'éventuels prochains messages.

Merci bcp pour l'intérêt porté à ma présentation.
Effectivement, je me sens être à un tournant de ma vie, cependant toujours pavé de doutes.

Il me tarde de retourner chez ma psy pour avoir des réponses à toutes les interrogations

Loli, bienvenue, je suis nouvelle aussi et ...wow tellement de points dans lesquels je me reconnais, j'aime particulièrement la partie Mac Do qui me rappelle comme j'a pu maintenir a un directeur que jamais je ne ferai ce qu'il demande parce que ca n'avait aucun sens et que ca ne servirait à rien.
Même ressemblance sur tellement d'autres points...et je me suis interrogée sur Asperger parce qu'on me l'a déjà évoqué.
Seul soucis à date: ou et comment consulter a ce sujet pour "savoir"

En tout cas rien d’inquiétant bien au contraire

Salut le CRA sinon adapei