Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
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Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
En étudiant de près le cerveau de nourrissons, des chercheurs ont voulu déterminer la précocité de l'apparition des premiers signes d'autisme au niveau du cerveau. Ils affirment qu'ils apparaissent d’abord dans les réseaux cérébraux intervenant dans le traitement des informations sensorielles.
L’autisme est un trouble neuro-développemental précoce qui dure toute la vie et pour lequel il n’existe pas, à l’heure actuelle, de médicament spécifique. Par ailleurs, si l’état des connaissances progresse continuellement, il ne permet pas encore de comprendre précisément toutes ses causes. Quelles sont les régions du cerveau touchées et à quel moment les premiers signes se manifestent-ils ? Des chercheurs de l'université McGill (Canada) ont voulu « retracer » les origines de l'autisme dans une étude, pour permettre aux scientifiques de mieux comprendre les mécanismes pathologiques de ce trouble, et le moment où il commence à prendre forme dans le cerveau humain.
Pour cela, ils ont eu recours à un type d’imagerie par résonance magnétique (IRM) appelé “IRM de diffusion” afin de mesurer la connectivité cérébrale chez 260 nourrissons à l’âge de 6 et de 12 mois, exposés à un risque faible ou élevé d’autisme. En mesurant la longueur et la force des connexions entre diverses régions du cerveau, ils ont estimé l’efficacité de ses “réseaux”. Un paramètre qui permet de déterminer dans quelle mesure chaque région est connectée aux autres. Les chercheurs ont mis en lumière que des altérations de l’efficacité des réseaux existaient déjà au niveau du cortex auditif chez des nourrissons de 6 mois, chez qui un diagnostic d’autisme a par la suite été posé.
Restreindre le nombre de facteurs de risque
Ils ont également découvert que l’importance des altérations observées à 6 mois était corrélée à la gravité des symptômes autistiques à 24 mois. Et plus les enfants grandissaient, plus des altérations observées dans les régions responsables de la vision, du toucher ainsi que celles intervenant dans l’audition et le langage, étaient également corrélées à la gravité des symptômes. Selon les chercheurs, le fait de découvrir que les dysfonctionnements neuronaux liés à l’autisme surviennent d’abord dans les régions du cerveau qui participent au traitement des informations sensorielles, permet aux scientifiques de restreindre le nombre de mécanismes génétiques susceptibles de causer ce trouble.
La présence de signes neurologiques dès l’âge de 6 mois permet également d’exclure certains facteurs environnementaux en tant que causes possibles de l'autisme. « Les résultats indiquent qu’il existe des anomalies dès l’âge de 6 mois dans le cerveau des nourrissons qui présenteront un trouble du spectre de l’autisme, et que ces anomalies précoces touchent les régions participant au traitement des informations sensorielles, et non dans celles intervenant dans les fonctions cognitives supérieures », expliquent-ils. Les chercheurs espèrent que leur étude permettra de mieux comprendre les mécanismes à l’origine du trouble du spectre de l’autisme, et de mettre au point des interventions efficaces.
http://www.parents.fr/actualites/enfant/autisme-ou-et-quand-se-manifestent-les-premiers-signes-des-chercheurs-trouvent-la-reponse-169038?lipi=urn%3Ali%3Apage%3Ad_flagship3_feed%3Bg1scM1QpSAS3ckMAgTuXWw%3D%3D
L’autisme est un trouble neuro-développemental précoce qui dure toute la vie et pour lequel il n’existe pas, à l’heure actuelle, de médicament spécifique. Par ailleurs, si l’état des connaissances progresse continuellement, il ne permet pas encore de comprendre précisément toutes ses causes. Quelles sont les régions du cerveau touchées et à quel moment les premiers signes se manifestent-ils ? Des chercheurs de l'université McGill (Canada) ont voulu « retracer » les origines de l'autisme dans une étude, pour permettre aux scientifiques de mieux comprendre les mécanismes pathologiques de ce trouble, et le moment où il commence à prendre forme dans le cerveau humain.
Pour cela, ils ont eu recours à un type d’imagerie par résonance magnétique (IRM) appelé “IRM de diffusion” afin de mesurer la connectivité cérébrale chez 260 nourrissons à l’âge de 6 et de 12 mois, exposés à un risque faible ou élevé d’autisme. En mesurant la longueur et la force des connexions entre diverses régions du cerveau, ils ont estimé l’efficacité de ses “réseaux”. Un paramètre qui permet de déterminer dans quelle mesure chaque région est connectée aux autres. Les chercheurs ont mis en lumière que des altérations de l’efficacité des réseaux existaient déjà au niveau du cortex auditif chez des nourrissons de 6 mois, chez qui un diagnostic d’autisme a par la suite été posé.
Restreindre le nombre de facteurs de risque
Ils ont également découvert que l’importance des altérations observées à 6 mois était corrélée à la gravité des symptômes autistiques à 24 mois. Et plus les enfants grandissaient, plus des altérations observées dans les régions responsables de la vision, du toucher ainsi que celles intervenant dans l’audition et le langage, étaient également corrélées à la gravité des symptômes. Selon les chercheurs, le fait de découvrir que les dysfonctionnements neuronaux liés à l’autisme surviennent d’abord dans les régions du cerveau qui participent au traitement des informations sensorielles, permet aux scientifiques de restreindre le nombre de mécanismes génétiques susceptibles de causer ce trouble.
La présence de signes neurologiques dès l’âge de 6 mois permet également d’exclure certains facteurs environnementaux en tant que causes possibles de l'autisme. « Les résultats indiquent qu’il existe des anomalies dès l’âge de 6 mois dans le cerveau des nourrissons qui présenteront un trouble du spectre de l’autisme, et que ces anomalies précoces touchent les régions participant au traitement des informations sensorielles, et non dans celles intervenant dans les fonctions cognitives supérieures », expliquent-ils. Les chercheurs espèrent que leur étude permettra de mieux comprendre les mécanismes à l’origine du trouble du spectre de l’autisme, et de mettre au point des interventions efficaces.
http://www.parents.fr/actualites/enfant/autisme-ou-et-quand-se-manifestent-les-premiers-signes-des-chercheurs-trouvent-la-reponse-169038?lipi=urn%3Ali%3Apage%3Ad_flagship3_feed%3Bg1scM1QpSAS3ckMAgTuXWw%3D%3D
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Cela rejoint très exactement mes propres impressions et théories personnelles, à savoir que la principale cause des TSA se situe au niveau du traitement des informations sensorielles.
Savoir maintenant si c'est bien ça... on suit l'affaire...
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Invité- Invité
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Lainie a écrit:L’autisme est un trouble neuro-développemental précoce qui dure toute la vie et pour lequel il n’existe pas, à l’heure actuelle, de médicament spécifique.
Rien ne justifie la médicamentation de l'autisme.
Lainie a écrit:Pour cela, ils ont eu recours à un type d’imagerie par résonance magnétique (IRM) appelé “IRM de diffusion” afin de mesurer la connectivité cérébrale chez 260 nourrissons à l’âge de 6 et de 12 mois, exposés à un risque faible ou élevé d’autisme.
Je croyais qu'on en avait fini avec la thèse environnementale sur l'autisme !
Seule une prévalence génétique a été constatée, de mémoire. J'espère que c'est l'interprétation entendue de l'article.
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♔ Je ne suis pas un zèbre, je suis autiste Asperger. Mes compétences sociales sont vraiment limitées.
Castiel- Messages : 156
Date d'inscription : 27/01/2016
Age : 26
Localisation : Royaume des Nuages.
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
"Exposés à" ça peut effectivement avoir plusieurs sens.
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
"J'espère que c'est l'interprétation entendue de l'article."
C est comme ca que je le comprends. Je n imagine pas comment ils pourraient faire autrement qu en prenant des nourrissons de familles à risque.
C est comme ca que je le comprends. Je n imagine pas comment ils pourraient faire autrement qu en prenant des nourrissons de familles à risque.
Maxim- Messages : 222
Date d'inscription : 20/04/2016
Age : 41
Localisation : Dans la lune
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Castiel a écrit:[justify]Lainie a écrit:L’autisme est un trouble neuro-développemental précoce qui dure toute la vie et pour lequel il n’existe pas, à l’heure actuelle, de médicament spécifique.
Rien ne justifie la médicamentation de l'autisme.
Certains continuent pourtant à chercher des manières de "soigner" l'autisme :
Nous sommes convaincus qu’il faut parler de « maladie » multifactorielle comportant des composantes génétiques et neurologiques qui génèrent un handicap cognitif sévère, dont toutes les causes ne sont pas encore découvertes. Ce qui appelle au développement de programmes de recherche avec les moyens nécessaires pour découvrir les causes et les nouveaux traitements pour lutter contre cette maladie.
Après plusieurs années de combat, nous sommes convaincus qu’on ne trouvera pas un traitement unique pour les TSA mais des thérapies qui traiteront certains symptômes, les réduiront et les feront disparaitre, comme cela a été le cas pour d’autres maladies graves. Les TSA nécessitent que des hommes et des femmes s’impliquent, s’allient et catalysent leurs efforts pour mener de front un combat contre cette maladie. Nous avons le devoir de faire ce qui est vital pour ne pas laisser les TSA détruire des millions de personnes. La recherche sur les TSA en France comme à l’international progresse et nous donne chaque jour de nouveaux espoirs. Les découvertes récentes de la mélatonine, l’ocytocine pour n’en citer que quelques unes, montrent déjà qu’il est possible de réduire les souffrances et d’aider les personnes atteintes d’autisme à se développer.
source : Neurodiversité : l'avis du président de Vaincre l'Autisme (l'express, octobre 2014)
Vincenz'- Messages : 11411
Date d'inscription : 31/10/2012
Age : 30
Localisation : Pau
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Prévenir : http://www.oveo.org/violence-subie-et-augmentation-du-risque-davoir-un-enfant-autiste/
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Vous le saviez peut être ? problèmes psychologiques, bipolarité ou autismes, on dirait que nos microbiotes aient une influence.
J'ai même entendu à la radio hier, que les phénomènes d'allergie viendraient de là.
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
@VincenZ ;
Ça n'en rend pas la chose moins inepte.
Certains prédicateurs sont également convaincus par la terre plate et de la saignée.
L'autisme n'est pas une maladie, le débat n'existe même plus au niveau de la neuroscience. Mais bon, pour une association qui s'appelle « Vaincre l'Autisme », on dira qu'il n'y a pas de surprises.
Ça n'en rend pas la chose moins inepte.
Certains prédicateurs sont également convaincus par la terre plate et de la saignée.
L'autisme n'est pas une maladie, le débat n'existe même plus au niveau de la neuroscience. Mais bon, pour une association qui s'appelle « Vaincre l'Autisme », on dira qu'il n'y a pas de surprises.
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Castiel- Messages : 156
Date d'inscription : 27/01/2016
Age : 26
Localisation : Royaume des Nuages.
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
je suis bimbang dont j'ai toujours aimé les interventions. J'ai aussi connue une autiste peu "atteinte" car elle avait bénéficié d'un suivi dès son enfance. Je connais aussi une personne se disant autiste qui a dit avoir tiré parti de TCC...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
l'article est un peu plus développé là (d'où cette reprise vient): http://mcgill.ca/newsroom/fr/channels/news/retracer-les-origines-de-lautisme-269891
avec en outre :
" Lorsque les enfants vieillissaient, l’importance des altérations de l’efficacité observées dans les régions cérébrales responsables de la vision et du toucher ainsi que dans un plus grand nombre de régions intervenant dans l’audition et le langage était également corrélée à la gravité des symptômes."
un petit complément de Temple Grandin :
--
a parte :
des chercheurs auraient identifié l'eau comme intervenant / ayant un lien avec l'autisme.
En effet, ils ont constaté que les cas de personnes autistes qui ne recevaient pas d'eau allaient plus mal, et cette absence d'eau pouvait même présenter des effets très néfastes.
Il fut constaté par cette étude que dès que de l'eau était proposée aux personnes autistes, elles allaient nettement mieux !
La corrélation est nette : l'eau intervient dans l'autisme.
source : rechercheautisme.bl
(le ".bl" ne provient pas d'une source bulgare ou biélorusse, mais d'un portail "blague")
inspiré de qq interventions sur ce fil !
entre les femmes battues, vaincre l'autisme, les allergies, les "on dirait que" !
avec en outre :
" Lorsque les enfants vieillissaient, l’importance des altérations de l’efficacité observées dans les régions cérébrales responsables de la vision et du toucher ainsi que dans un plus grand nombre de régions intervenant dans l’audition et le langage était également corrélée à la gravité des symptômes."
un petit complément de Temple Grandin :
- Spoiler:
- Sensibilité auditive et visuelle
J’ai un système auditif qui fonctionne comme un amplificateur au maximum de sa puissance. Mes oreilles se comportent comme un microphone qui ramasse et amplifie le son. J'ai deux choix : (1) je poursuis l'écoute et me laisse envahir par un déluge de sons, ou (2) je me coupe de la source des sons. Ma mère me disait que j'agissais comme une sourde. Mais les examens d'audition indiquait que mon ouïe était normale. Je ne peux pas moduler les stimuli auditifs qui m'arrivent. Alors j'ai découvert que je pouvais me fermer à ces sons douloureux en inventant un comportement autistique, rythmique et stéréotypé. Parfois je « rêvassais ». Par exemple, après l'audition d'une chanson favorite à la radio de la voiture, je réalisais plus tard que j'avais coupé le contact et manqué la moitié de la chanson. Au collège, je devais prendre constamment des notes pour me prévenir de cette rêverie.
Je suis incapable de parler au téléphone dans un bureau ou un aéroport bruyant, alors que d'autres gens peuvent le faire. Moi, je ne peux pas. Si j'essaie d'éliminer les bruits de fond, je détruis la voix au téléphone. Des personnes autistes souffrant de problèmes auditifs encore plus sévères seront incapables d'entendre une conversation dans un hall d'hôtel assez tranquille. Il faut protéger ces gens des bruits qui agressent leurs oreilles. Les bruits bruyants et soudains me blessent les oreilles comme la foreuse d'une dentiste qui frappe un nerf (Grandin 1992a). Un Portugais doué, autiste, écrivait : « Je sors de mes gonds dès qu'un animal fait du bruit » (Blanc et Blanc 1987). Un enfant autiste doit se couvrir les oreilles parce que certains sons le blessent. C'est comme un sursaut excessif. Un bruit soudain (même relativement faible) peut souvent m'accélérer le cœur.
Je déteste aussi les endroits où l'on trouve des bruits de toutes sortes, tels que les centres commerciaux et les arènes sportives. Le bruit continu et aigu, tel celui des ventilateurs de salle de bain ou des séchoirs de cheveux, me dérange. Je peux me couper des sons et me soustraire de la plupart des bruits mais ne peux éviter certaines fréquences. Il est impossible qu'un enfant autiste se concentre dans une classe où toutes sortes de bruit lui bombardent le cerveau comme un moteur à propulsion. Les pires bruits, ce sont les sons très aigus de perceuse. Un bruissement, plus bas, n'a pas d'effet, mais l'explosion d'un pétard me blesse les oreilles. Enfant, ma gouvernante avait l'habitude de crever un sac de papier pour me punir. Ce bruit soudain, bruyant, me torturait.
La peur d'un bruit qui blesse les oreilles est souvent la cause de beaucoup de mauvais comportements et de crises de colère. Quelques enfants autistes vont tenter de briser le téléphone parce qu'ils craignent sa sonnerie. L'anticipation d'un bruit douloureux provoque beaucoup de comportements inadéquats. Ces comportements peuvent se produire des heures avant le bruit lui-même. Quand j'étais enfant, je redoutais le traversier qui nous amenait à notre maison de villégiature estivale. Quand le cornet du bateau se mettait à siffler, je me jetais par terre et ne cessais de crier. Les enfants et adultes autistes peuvent craindre les chiens qui aboient. Les nourrissons qui pleurent agressent souvent leurs oreilles. Tant ces situations, imprévisibles, produisent un bruit qui blesse l'oreille.
Les enfants et les adultes ayant une sensibilité extrême aux sons peuvent aussi avoir peur des bruits d'écoulement de l'eau ou des vagues (Stehli 1991). Des enfants moins sensibles vont rechercher des stimuli visuels ou auditifs que d'autres vont fuir. Moi, j'aimais le son d'écoulement de l'eau, et j'aimais transvaser l'eau entre des boîtes de jus d'oranges ; alors qu'un autre enfant évitera ce son d'écoulement. J'aimais la stimulation visuelle de regarder les portes coulissantes, automatiques ; alors qu'un autre enfant peut courir et se mettre à crier quand il fait face à cette porte. Un stimulus sensoriel qui provoque la peur chez un enfant autiste peut devenir une fixation très agréable chez un autre enfant. Quand je vois une porte coulissante, je ressens la même sensation très agréable qui se produisait quand je me basculais ou que j'avais d'autres mouvements autistes stéréotypés.
[...]
Cognitif versus sensoriel
Dans cet article, je me suis concentrée sur les aspects sensoriels de l'autisme, et n'ai pas discuté des facteurs (de pensée) comportementaux et cognitifs. Les aspects cognitifs et comportementaux sont importants, mais je me suis concentrée sur les aspects sensoriels, parce que ceux-ci sont souvent négligés.
Les problèmes de traitement sensoriel peuvent expliquer certains comportements autistiques, et les différences dans les processus cognitifs peuvent en expliquer d'autres. Les anomalies cérébelleuse et du tronc cérébral sont une explication probable à beaucoup de problèmes sensoriels, mais elles n'expliqueraient pas des différences cognitives, telles que la pensée concrète et les compétences visuelles spatiales inusuelles. Les différences cognitives entre les enfants autistes et les enfants normaux sont probablement dues à d'autres anomalies de cerveau. Les autopsies de neuf cerveaux d'autistes ont révélé des anomalies dans le cervelet, l'hippocampe, l'amygdale, et d'autres parties du système limbique (Bauman 1991, et Bauman et Kemper 1994). Ces secteurs sont impliqués dans l'apprentissage et la mémorisation. Les études des ondes cérébrales (EEG) ont montré que les enfants autistes ont des anomalies graves dans leur capacité à basculer leur attention entre les stimuli visuels et auditifs (Courchesne et al. 1989). Les structures du cerveau qui commandent le décalage d'attention sont reliées aux vermis cérébelleux. Les anomalies dans le décalage d'attention peuvent être au fondement du comportement (réitéré) de persévérance, ainsi que de quelques déficits sociaux. Ceci peut probablement expliquer pourquoi les traitements qui stimulent le cervelet, ainsi que certains traitements sensoriels, améliorent souvent le comportement global. Des recherche plus poussées ont montré que l'amygdale (centre d'émotions) dans le cerveau est sous-développée. Ceci peut expliquer certains des déficits sociaux de l'autisme. Des scanners de cerveaux ont révélé que certains des circuits entre le cortex frontal et l'amygdale ne fonctionnent pas normalement (Haznader et al. 1997). Ceci peut forcer une personne autiste à se servir de son intellect et de sa logique pour prendre des décisions sociales au lieu de suivre ses émotions.
https://www.asperansa.org/prob_sensoriels.html
--
a parte :
des chercheurs auraient identifié l'eau comme intervenant / ayant un lien avec l'autisme.
En effet, ils ont constaté que les cas de personnes autistes qui ne recevaient pas d'eau allaient plus mal, et cette absence d'eau pouvait même présenter des effets très néfastes.
Il fut constaté par cette étude que dès que de l'eau était proposée aux personnes autistes, elles allaient nettement mieux !
La corrélation est nette : l'eau intervient dans l'autisme.
source : rechercheautisme.bl
(le ".bl" ne provient pas d'une source bulgare ou biélorusse, mais d'un portail "blague")
inspiré de qq interventions sur ce fil !
entre les femmes battues, vaincre l'autisme, les allergies, les "on dirait que" !
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
complément:
la mention relevée de l'article (reprise pour partie de l'autre article = la source) sur les histoires de médicaments
ne fait pas partie des mots des chercheurs, de cette étude.
vous y verrez ce vous voulez y voir !
seulement il y a désordre, dissonance, hors-propos !
cf:
« Notre objectif était de déterminer le moment et l’endroit où les altérations de l’efficacité des réseaux cérébraux se manifestent en premier lieu », souligne John Lewis. « Les résultats que nous avons obtenus indiquent qu’il existe des anomalies dès l’âge de six mois dans le cerveau des nourrissons qui présenteront plus tard un trouble du spectre de l’autisme, et que ces anomalies précoces touchent les régions participant au traitement des informations sensorielles et non dans les régions intervenant dans les fonctions cognitives supérieures. Nous espérons que les résultats de notre étude permettront de mieux comprendre les mécanismes à l’origine du trouble du spectre de l’autisme et de mettre au point des interventions efficaces. »
la mention relevée de l'article (reprise pour partie de l'autre article = la source) sur les histoires de médicaments
ne fait pas partie des mots des chercheurs, de cette étude.
vous y verrez ce vous voulez y voir !
seulement il y a désordre, dissonance, hors-propos !
cf:
« Notre objectif était de déterminer le moment et l’endroit où les altérations de l’efficacité des réseaux cérébraux se manifestent en premier lieu », souligne John Lewis. « Les résultats que nous avons obtenus indiquent qu’il existe des anomalies dès l’âge de six mois dans le cerveau des nourrissons qui présenteront plus tard un trouble du spectre de l’autisme, et que ces anomalies précoces touchent les régions participant au traitement des informations sensorielles et non dans les régions intervenant dans les fonctions cognitives supérieures. Nous espérons que les résultats de notre étude permettront de mieux comprendre les mécanismes à l’origine du trouble du spectre de l’autisme et de mettre au point des interventions efficaces. »
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
J'ai aussi connue une autiste peu "atteinte" car elle avait bénéficié d'un suivi dès son enfance. Je connais aussi une personne se disant autiste qui a dit avoir tiré parti de TCC...
On n'utilise pas le terme « atteint » pour parler d'autisme, ce n'est pas une maladie ou un dysfonctionnement.
Les nuances lexicales sont importantes sur ce genre de sujets !
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Castiel- Messages : 156
Date d'inscription : 27/01/2016
Age : 26
Localisation : Royaume des Nuages.
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
On n'utilise pas le terme « atteint » pour parler d'autisme, ce n'est pas une maladie ou un dysfonctionnement.
C'est quoi une maladie ou un dysfonctionnement ?
Invité- Invité
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
À mon avis, c'est une notion relative : ce qui pose davantage de difficultés à certains individus d'un groupe qu'à d'autres, en relation donc avec un cadre social : ce qui leur permet des performances moindres ou une reconnaissance moindre. Plus spécifiquement, cela correspond à une souffrance physique ou une souffrance sociale.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Cuicui a écrit:C'est quoi une maladie ou un dysfonctionnement ?
Maladie a écrit:Altération de l'état de santé se manifestant par un ensemble de signes et de symptômes perceptibles directement ou non, correspondant à des troubles généraux ou localisés, fonctionnels ou lésionnels, dus à des causes internes ou externes et comportant une évolution.
Ceci est la définition de maladie. http://www.cnrtl.fr/definition/maladie.
Dysfonctionnement a écrit:Trouble fonctionnel (d'un organe, d'une glande, d'un système organique) pouvant avoir une origine pathogène.
Ceci est la définition de dysfonctionnement. http://www.cnrtl.fr/definition/dysfonctionnement.
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Castiel- Messages : 156
Date d'inscription : 27/01/2016
Age : 26
Localisation : Royaume des Nuages.
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
effectivement on n'utilise pas le terme "atteint" pour parler d'une personne autiste
en revanche, à en croire cette ressource scientifique et cet article :
http://www.bilboquet-magazine.fr/un-virologue-americain-met-au-point-un-vaccin-contre-la-connerie/
on peut bien être atteint de connerie, dixit
mais la science et la recherche avancent apparemment !
en revanche, à en croire cette ressource scientifique et cet article :
http://www.bilboquet-magazine.fr/un-virologue-americain-met-au-point-un-vaccin-contre-la-connerie/
on peut bien être atteint de connerie, dixit
mais la science et la recherche avancent apparemment !
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Léo Kanner doit se retourner dans sa tombe...
HAS : Le point sur les TSA
HAS : Le point sur les TSA
Invité- Invité
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Cela tombe bien puisque Kanner n'est pas une référence en matière d'autisme et que ses travaux n'ont pas été forcément respectueux de celles-ci. https://fr.wikipedia.org/wiki/Leo_Kanner#Ambivalence_de_Kanner_concernant_l.27influence_des_parents. Notamment pour avoir contribué à faire penser que la mère était responsable de l'autisme.
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Castiel- Messages : 156
Date d'inscription : 27/01/2016
Age : 26
Localisation : Royaume des Nuages.
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Prend la peine de lire le rapport de l'HAS... certains toubibs bossent pour offrir autre chose que des polémiques stériles telle que celle que tu soulèves. As-tu une idée du sort de ces enfants avant que des médecins comme Kanner essayent de comprendre leurs troubles et leurs dysfonctionnements ?
Invité- Invité
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Qu'est ce que l'on utilise alors Côme terme ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Il me semble que Kanner était partisan de l'aspect inné de l'autisme, et que ce sont des psychanalystes (Bruno Bettelheim en particulier) qui ont interprété certaines observations de Kanner, provoquant - dogme psychanalytique oblige - une culpabilisation des parents, en particulier des mères "pas assez chaleureuses" (= pas assez mères), alors considérées comme responsables des troubles de leur enfant (le plus souvent un garçon) autiste.
En cela, les travaux de Kanner ne me semblent pas fondamentalement critiquables sur ce point précis. Je peux néanmoins me tromper. Et puis ses travaux datent, et doivent aussi être pris dans leur contexte.
En cela, les travaux de Kanner ne me semblent pas fondamentalement critiquables sur ce point précis. Je peux néanmoins me tromper. Et puis ses travaux datent, et doivent aussi être pris dans leur contexte.
Dernière édition par Aube le Sam 9 Sep 2017 - 18:47, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Cuicui : Je suis très au fait des actualités sur l'autisme, je ne sais pas ce pour quoi tu en doutes. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi tu dis que je fais des polémiques stériles, je me contente de bien distinguer ce qui est un trouble neurodéveloppemental, d'une maladie. Ce sont deux choses très différentes, puisque la maladie implique d'être soignée. L'autisme n'implique pas d'être soigné. Il ne pourra jamais exister de médicaments pour soigner l'autisme puisqu'il s'agit d'un fonctionnement cérébral différent — https://spectrumnews.org/ (pléthore d'articles existent sur ce site).
En outre, nous savons que l'étude de l'autisme en France a plus de cinquante ans de retard. Les théories psychanalytiques à ce sujet sont encore très souvent utilisées, notamment en psychiatrie où le diagnostic de « psychose infantile » est encore utilisé. Le packing ne travaille en rien dans l'intérêt des personnes concernées, et je ne comprends pas spécialement où tu veux en venir.
Nous savons depuis longtemps que Kanner a tort lorsqu'il pense que l'autisme vient de la responsabilité des mères. Leur responsabilité n'est pas du tout engagée, et la recherche en la matière l'a déjà démontré. Cela a beaucoup influencé et influence encore une frange de la psychiatrie française.
À peine plus enviable que ceux qui passent leur vie institutionnalisée parce qu'ils ont été traumatisés par des pratiques psychanalytiques moyen-âgeuses.
Hans Asperger a accompli un travail autrement plus intéressant auprès d'enfants Asperger, dans des dimensions qui sont encore bien plus d'actualités que Kanner l'a fait.
Autisme, troubles du spectre de l'autisme, Asperger, personne avec autisme, personnes autistes. En fait, rien qui ne renvoie à l'idée que c'est une maladie (souffre d'autisme, atteint d'autisme, malade d'autisme...). .
Enfin, je n'ai jamais critiqué les personnes qui se sont penchées sur l'autisme. Il faut bien un début à tout, et Kanner a initié un pan intéressant de la recherche. Or, s'y référer encore en 2017 est anachronique.
En outre, nous savons que l'étude de l'autisme en France a plus de cinquante ans de retard. Les théories psychanalytiques à ce sujet sont encore très souvent utilisées, notamment en psychiatrie où le diagnostic de « psychose infantile » est encore utilisé. Le packing ne travaille en rien dans l'intérêt des personnes concernées, et je ne comprends pas spécialement où tu veux en venir.
Nous savons depuis longtemps que Kanner a tort lorsqu'il pense que l'autisme vient de la responsabilité des mères. Leur responsabilité n'est pas du tout engagée, et la recherche en la matière l'a déjà démontré. Cela a beaucoup influencé et influence encore une frange de la psychiatrie française.
Cuicui a écrit: As-tu une idée du sort de ces enfants avant que des médecins comme Kanner essayent de comprendre leurs troubles et leurs dysfonctionnements ?
À peine plus enviable que ceux qui passent leur vie institutionnalisée parce qu'ils ont été traumatisés par des pratiques psychanalytiques moyen-âgeuses.
Hans Asperger a accompli un travail autrement plus intéressant auprès d'enfants Asperger, dans des dimensions qui sont encore bien plus d'actualités que Kanner l'a fait.
chuna56 a écrit:Qu'est ce que l'on utilise alors Côme terme ?
Autisme, troubles du spectre de l'autisme, Asperger, personne avec autisme, personnes autistes. En fait, rien qui ne renvoie à l'idée que c'est une maladie (souffre d'autisme, atteint d'autisme, malade d'autisme...). .
Enfin, je n'ai jamais critiqué les personnes qui se sont penchées sur l'autisme. Il faut bien un début à tout, et Kanner a initié un pan intéressant de la recherche. Or, s'y référer encore en 2017 est anachronique.
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♔ Je ne suis pas un zèbre, je suis autiste Asperger. Mes compétences sociales sont vraiment limitées.
Castiel- Messages : 156
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Tu réfutes le handicap, alors, Castiel ? Ou rien à voir ?
Chuna- Messages : 22222
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Soigner n'a jamais été réduit à la seule prise de médicament. Je ne comprends pas que tu restreignes autant le champ thérapeutique et ce que ce soit pour une maladie, un handicap ou un trouble neuro-developpemental.
Invité- Invité
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
chuna56 a écrit:Tu réfutes le handicap, alors, Castiel ? Ou rien à voir ?
Non, du tout. L'autisme est une situation de handicap avérée, je perçois moi-même l'AAH à ce dessein.
Cependant, ce handicap se perçoit en fonction de la société. Je ne suis pas toujours en situation de handicap, c'est d'ailleurs pour cela qu'il s'agit de la dénomination officielle. De la même manière qu'un paraplégique ne serait pas handicapé s'il vivait dans une société où tout le monde serait paraplégique, un autiste n'est en situation de handicap que parce qu'il vit dans un monde où les neurotypiques placent le social au centre de l'intégration sociale.
Par ailleurs, l'autonomie est parfois un vrai problème et il est nécessaire de ne pas le minimiser. D'ailleurs, je ne minimise rien, mais ceci n'en crée pas une maladie.
Cuicui a écrit:Soigner n'a jamais été réduit à la seule prise de médicament. Je ne comprends pas que tu restreignes autant le champ thérapeutique et ce que ce soit pour une maladie, un handicap ou un trouble neuro-developpemental.
http://www.cnrtl.fr/definition/soigner. Dans le contexte clinique, c'est la définition 3 qui s'applique et elle est en effet hors propos.
Je ne comprends pas trop tes interventions.
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Castiel- Messages : 156
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
@Castiel : ton discours me renvoie à ce que j'ai vécu avec personnes ayant un handicap.
Le besoin d'être reconnu pour le handicap et les souffrances qu'il peut engendrer, et le besoin de ne pas être vu comme un handicapé.
Ceci dit, c'est peut-être tout simplement chez un besoin absolu d'être précis sur les termes employés. Pour le coup, avec le net, pas évident de savoir l'émotion qui se cache derrière (et si j'ai bien compris, en face d'un autiste, je ne serais pas plus avancée ^^)
Je me sens obligée de préciser. La personne qui va dire que l'autisme est une maladie n'est en rien insultante, elle est éventuellement imprécise. Même s'il y aura bien entendu des abrutis pour te "traiter d'autiste".
(et la personne lambda se moque que ça soit un trouble neurologique ou bien un dysfonctionnement, pour le coup je trouve que dysfonctionnement me semble plutôt adapté dans ce que j'ai lu pour le moment sur l'autisme, mais je ne suis pas au fait des dernières découvertes)
Moi, ça me met toujours dans une position délicate dans ma façon de m'exprimer.
Que faire ? prendre en compte ou non ce handicap ? Ou bien laisser l'autiste décider tout seul ?
(yen a un ici qui comprendra peut-être ^^)
Le besoin d'être reconnu pour le handicap et les souffrances qu'il peut engendrer, et le besoin de ne pas être vu comme un handicapé.
Ceci dit, c'est peut-être tout simplement chez un besoin absolu d'être précis sur les termes employés. Pour le coup, avec le net, pas évident de savoir l'émotion qui se cache derrière (et si j'ai bien compris, en face d'un autiste, je ne serais pas plus avancée ^^)
Je me sens obligée de préciser. La personne qui va dire que l'autisme est une maladie n'est en rien insultante, elle est éventuellement imprécise. Même s'il y aura bien entendu des abrutis pour te "traiter d'autiste".
(et la personne lambda se moque que ça soit un trouble neurologique ou bien un dysfonctionnement, pour le coup je trouve que dysfonctionnement me semble plutôt adapté dans ce que j'ai lu pour le moment sur l'autisme, mais je ne suis pas au fait des dernières découvertes)
Moi, ça me met toujours dans une position délicate dans ma façon de m'exprimer.
Que faire ? prendre en compte ou non ce handicap ? Ou bien laisser l'autiste décider tout seul ?
(yen a un ici qui comprendra peut-être ^^)
Chuna- Messages : 22222
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
peut-être pourrais-tu prendre la peine de transmettre qq éléments de ce doc de 186 pages, pour la qualité de l'échange sur un forum, pour les lectures / compréhensions de tout le monde, et dans un mode non polémiste,Cuicui a écrit:Prend la peine de lire le rapport de l'HAS... certains toubibs bossent pour offrir autre chose que des polémiques stériles telle que celle que tu soulèves. As-tu une idée du sort de ces enfants avant que des médecins comme Kanner essayent de comprendre leurs troubles et leurs dysfonctionnements ?
car dire et accuser autrui de créer des polémiques et soi-même envoyer tous les ingrédients dans la machine ne suffit pas à créer un semblant d'illusion.
Sinon, des contenus de la HAS : expressions, forme, et contenu :
https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1224096/fr/autisme-la-has-et-l-anesm-recommandent-un-projet-personnalise-d-interventions-pour-chaque-enfant
Là on ne parle pas de guérison, de personnes maladesUn diagnostic et une évaluation précoces : pré-requis indispensables aux interventions
L’hétérogénéité des profils cliniques et de l’évolution des enfants/adolescents avec TED impose une évaluation régulière au minimum une fois par an par l’équipe d’interventions, afin d’ajuster les interventions proposées. Cette évaluation vise à mettre en avant les potentialités et les capacités adaptatives de l’enfant et à déterminer ses besoins. Elle explore l’ensemble des « domaines de vie » de l’enfant : domaines de la communication et du langage, des interactions sociales, des émotions et du comportement, domaines cognitif, sensoriel et moteur, somatique, ainsi que l’autonomie dans les activités quotidiennes et les apprentissages, notamment scolaires et préprofessionnels.
Proposer un projet personnalisé d’interventions précoces, globales et coordonnées
La HAS et l’Anesm recommandent que le projet personnalisé d’interventions couvre tous ces domaines et soit élaboré en partenariat avec les parents et leur enfant. Des interventions globales et coordonnées sont recommandées particulièrement si elles sont débutées avant 4 ans et dans les 3 mois suivant le diagnostic. Les interventions seront fondées sur une approche éducative, comportementale et développementale qu’il y ait ou non retard mental associé. Les familles et les enfants pourront par exemple adopter, avec l’ensemble des professionnels concernés, des interventions fondées sur l’analyse appliquée du comportement dites ABA, des interventions développementales telles que mises en œuvre dans les programmes TEACCH ou des prises en charge intégratives, type thérapie d’échange et de développement.
mais d'apports visant à un progrès.
On parle de soins
mais pas de soigner
on parle de méthodes, d'exercices, pour améliorer les zones faibles à très faibles à très très faibles
qui vont être dans tous les champs des zones faibles
(on parlera de niveau de sévérité de l'autisme dans l'intégration de toutes ces zones)
l'on pourrait y rajouter les cours d'habilité sociale par exemple pour certains autistes, plutôt légers.
Et suivre des cours, des exercices divers
(ou que tout seul ou accompagné, dans la vie, en pratiques et situations, en grandissant, on va aussi apprendre des trucs, à force)
est un ordre de situation qui serait largement partagé.
Aussi, il faut intégrer que l'autisme est plutôt assez rarement isolé chez une personne
les comorbidités associées sont nombreuses (et/ou multiplicités)
et ce sont les mêmes comorbidités susceptibles de concerner bien d'autres personnes (comme les multiplicités : par exemple être muet),
là en revanche, sur ces comorbidités, différentes voies, dont éventuellement des médicaments s'ils s'avèrent utiles, bienvenus ou pas trop mal venus, peuvent être utilisés. Mais ce n'est pas pour l'autisme à proprement parler mais pour ce qui peut concerner un peu tout un chacun.; et concernant qqchose qui devra être contenu dans le temps si toxicité significative.
Sinon Hélène Nicolas http://culturebox.francetvinfo.fr/arts/rencontre-helene-nicolas-alias-babouillec-ecrivain-autiste-sans-parole-249215
en rapportait des choses : https://vimeo.com/54757784
" Moi j'ai pas grandit au Nestlé donc j'ai vite oublié ma naiveté
Je sais qu'en France, si tu es autiste que tu ne parles pas,
que tu aies l'air de l'idiot du village comme moi, tu te retrouves enfermée et shootée aux médoc "
shooter aux médoc ne veut pas dire soigner
et elle ne revendique nullement ce type de traitement;
et elle parle de son handicap qu'elle désigne de "mental"
noir- Messages : 2447
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Je réponds (en ce qui me concerne) à chuna sur ces points
(sinon ça picote, ça chafouine, ça irrite ^)
D'ailleurs (m'a bien marré), j'avais anticipé la même réponse que Castiel à cette interpellation::
"
C'est quoi une maladie ou un dysfonctionnement ?
"
Alors tout ça ça irrite,
accessoirement ça peut blesser aussi.
Par exemple ici (ZC), pendant belles lurettes, le volet asperger, TSA était dans une section " Pathologies zèbresques ",
ça a mis du temps à bouger, via ExistenZ, Parisette et bibi aussi (bibi c'est moi) - de l'ordre de 2 ans je pense
et pour atterrir dans cette section (quand je venais, et sur le forum et cette section d'alors) il me fallait mettre un sacré couvercle : fermer les yeux, ma conscience. Sinon et quand même, c'étaient décharges assurées.
Et même à se dire que c'est de l'imprécision, ou du " ce point n'est pas si important, faut relativiser mon gars ! " et bien l'irritation est là.
Finalement, ZC, a vu sortir l'alliance "pathologie et autisme "
après, bah faut se farcir encore des trucs du genre qui ne valent que par l'ignorance ou l'à peu près d'usage.
zut et crotte
(une crotte de renne)
mais rien à voir,perso:
oui, c'est un besoin absolu d'être précis.chuna56 a écrit:Ceci dit, c'est peut-être tout simplement chez un besoin absolu d'être précis sur les termes employés. Pour le coup, avec le net, pas évident de savoir l'émotion qui se cache derrière (et si j'ai bien compris, en face d'un autiste, je ne serais pas plus avancée ^^)
(sinon ça picote, ça chafouine, ça irrite ^)
D'ailleurs (m'a bien marré), j'avais anticipé la même réponse que Castiel à cette interpellation::
"
C'est quoi une maladie ou un dysfonctionnement ?
"
(1) elle montre aussi qu'elle n'est pas informée, quelle parle de choses sans connaître grand chose (pour un autiste, si on connait pas on a tendance à se taire et aller s'informer le cas échéant) - on partage pas du flan, de l'à peu près ou des "on dit". Pas de besoin non plus de faire son beau ou son intéressant histoire de.Je me sens obligée de préciser. La personne qui va dire que l'autisme est une maladie n'est en rien insultante, elle est éventuellement imprécise (1). Même s'il y aura bien entendu des abrutis pour te "traiter d'autiste".
(et la personne lambda se moque que ça soit un trouble neurologique ou bien un dysfonctionnement, pour le coup je trouve que dysfonctionnement me semble plutôt adapté dans ce que j'ai lu pour le moment sur l'autisme, mais je ne suis pas au fait des dernières découvertes)
Alors tout ça ça irrite,
accessoirement ça peut blesser aussi.
Par exemple ici (ZC), pendant belles lurettes, le volet asperger, TSA était dans une section " Pathologies zèbresques ",
ça a mis du temps à bouger, via ExistenZ, Parisette et bibi aussi (bibi c'est moi) - de l'ordre de 2 ans je pense
et pour atterrir dans cette section (quand je venais, et sur le forum et cette section d'alors) il me fallait mettre un sacré couvercle : fermer les yeux, ma conscience. Sinon et quand même, c'étaient décharges assurées.
Et même à se dire que c'est de l'imprécision, ou du " ce point n'est pas si important, faut relativiser mon gars ! " et bien l'irritation est là.
Finalement, ZC, a vu sortir l'alliance "pathologie et autisme "
après, bah faut se farcir encore des trucs du genre qui ne valent que par l'ignorance ou l'à peu près d'usage.
zut et crotte
(une crotte de renne)
je sais pas si je suis dans celui-là ?Moi, ça me met toujours dans une position délicate dans ma façon de m'exprimer.
Que faire ? prendre en compte ou non ce handicap ? Ou bien laisser l'autiste décider tout seul ?
(yen a un ici qui comprendra peut-être ^^)
mais rien à voir,perso:
- Spoiler:
- concernant le truc d'un dimanche j'ai fait une erreur sociale, j'ai pas demandé, j'ai mis devant des choix courts (proposition) mais sans suggérer vraiment autre directement, trop chiant d'être derrière l'ordi et pas bien savoir, et pas envie de faire trainer à l'externe des trucs derriere ordi quand on habite sur la même ville; bref, ça risque de capoter en ce que j'en pressens : un chouia à cause de moi, à chouia à cause d'elle, un chouia à cause peut-être d'un point de dissonance majeure - rien de dramatique !
noir- Messages : 2447
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Je pensais entre autre à toi, oui, noir ^^
J'en ai fait les frais aussi, d'un jour parler d'un truc que je ne connaissais pas (enfin plus exactement c'était plutôt un bout de réflexion non abouti, qui illustrait une réflexion plus aboutie mais ld drame à été le même lol)
Faut juste se dire que 99% de la population n'a pas vraiment idée de ce qu'est l'autisme... et s'en fiche.
Donc forcément il y a des tonnes d'idées préconçues qu'on énonce dans l'air, ce qui n'est pas grave, sauf qd on tombe sur qq1 concerné et que ça le fait souffrir.
J'en ai fait les frais aussi, d'un jour parler d'un truc que je ne connaissais pas (enfin plus exactement c'était plutôt un bout de réflexion non abouti, qui illustrait une réflexion plus aboutie mais ld drame à été le même lol)
Faut juste se dire que 99% de la population n'a pas vraiment idée de ce qu'est l'autisme... et s'en fiche.
Donc forcément il y a des tonnes d'idées préconçues qu'on énonce dans l'air, ce qui n'est pas grave, sauf qd on tombe sur qq1 concerné et que ça le fait souffrir.
Chuna- Messages : 22222
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
- Spoiler:
- excuse toi de ta maladresse. Tout simplement.
Moi je croise les doigts.
Puis si ça se trouve la dissonance est fictive? J'espère en tout cas.
Chuna- Messages : 22222
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
la précision c'est plus sur les données, les mots;chuna56 a écrit:J'en ai fait les frais aussi, d'un jour parler d'un truc que je ne connaissais pas (enfin plus exactement c'était plutôt un bout de réflexion non abouti, qui illustrait une réflexion plus aboutie mais ld drame à été le même lol)
une réflexion c'est différent, en principe cette réflexion pourra se préciser ou être reprise, repenser / ré-éclairée , c'est mouvant quand même;
perso, mon père m'a toujours fait remarquer dans un sens péjoratif (une chiantise, un défaut) que j'étais pointilleux.
rapport au spoiler,
- Spoiler:
- je vais (me) reposer (essayer de mettre en application) / me détendre et profiter de mon dimanche
pour peu j'irai faire tout seul ce que je lui ai suggérée : prendre un café au port (au bout, bar "lounge", avec les petits bateaux qui vont sur l'eau ! ) j'avais apprécié tout seul l'endroit alors je rééditerai, en plus cela m'y aura fait penser !
aussi à aller chez le coiffeur, ouch faisait bien 2 mois que je devais y aller - c'est chose faite !
et parait-il que le prochain dimanche est dans 7 jours,
alors d'ici-là ????
noir- Messages : 2447
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Cette réponse que j'ai fait ici :
Je trouve vos propos potentiellement dangereux car affirmer avec aussi peu de nuances ce que vous dites sur l'autisme risque d'éloigner d'un circuit de soins ceux qui pourraient en avoir besoin. Alors oui, la France a du retard en matière d'aides apportées aux autistes. Et ce n'est pas le seul domaine dans lequel elle a eu du retard, pour de nombreux point tant médicaux que sociétaux, elle est une mauvaise élève. Que vous soyez insatisfaits de la prise en charge offerte est une chose mais cessez de généraliser car des progrès ont été faits, des autistes en ont bénéficié quand bien même vous n'en feriez pas partie et j'en suis désolée pour vous.
Je crois qu'il faut aussi parfois faire l'effort de comprendre que le langage n'est pas aussi figé que le rapport que vous entretenez avec lui à travers les définitions qu'il vous plait à sortir du dictionnaire. Le langage est un système vivant qui évolue depuis qu'il a été créé, qui est circonstancié, qui est construit aussi de nuances et de subtilités. Si vous le lisez, le dictionnaire historique de la langue française Robert est à ce propos très instructif. Je sais que cela fait partie des considérations difficiles pour beaucoup d'entre vous.
Je n'ai jamais compris la propension à discutailler si elle ne conduit pas à faire avancer le schmilblik. Pour exemple, cela fait plus de 30 ans que j'entends la dépression maternelle remise en cause et pourtant il suffit d'un peu d'empathie et d'un peu d'analyse basique pour comprendre le désarroi d'une mère qui n'arrive pas à accrocher le regard de son bébé, qui ne voit pas poindre les premiers sourires de son enfant (cf les signes précoces de l'autisme infantile précoce) pour comprendre que dans cette période de fragilité de l'humeur qui suit la naissance d'un enfant, une femme puisse se sentir désemparée et sombrer dans un état dépressif qui augure parfois d'un cercle vicieux délétère. Alors oui, parfois on trouve liés dépression maternelle et autisme. Ce n'est pas une règle mais il y a peut-être des leçons à en tirer comme le simple constat qu'elles ont besoin d'un soutien plus attentif de la part d'une équipe plutôt que d'être "accusées" d'être en cause.
Le monde n'est pas comme chacun le souhaiterait et cela induit parfois bien des souffrances. Mais il est ainsi car c'est ainsi qu'il permet l'expression de la plus grande diversité.
Bon dimanche.
était une réponse à ça :Cuicui a écrit:
Soigner n'a jamais été réduit à la seule prise de médicament. Je ne comprends pas que tu restreignes autant le champ thérapeutique et ce que ce soit pour une maladie, un handicap ou un trouble neuro-developpemental.
Je n'ai pas lu la suite de la discussion et je m'en tiens à cette dernière réflexion que je peux faire avant de m'en aller sous des cieux plus lumineux :Castiel a écrit:Ce sont deux choses très différentes, puisque la maladie implique d'être soignée. L'autisme n'implique pas d'être soigné. Il ne pourra jamais exister de médicaments pour soigner l'autisme puisqu'il s'agit d'un fonctionnement cérébral différent — https://spectrumnews.org/ (pléthore d'articles existent sur ce site).
Je trouve vos propos potentiellement dangereux car affirmer avec aussi peu de nuances ce que vous dites sur l'autisme risque d'éloigner d'un circuit de soins ceux qui pourraient en avoir besoin. Alors oui, la France a du retard en matière d'aides apportées aux autistes. Et ce n'est pas le seul domaine dans lequel elle a eu du retard, pour de nombreux point tant médicaux que sociétaux, elle est une mauvaise élève. Que vous soyez insatisfaits de la prise en charge offerte est une chose mais cessez de généraliser car des progrès ont été faits, des autistes en ont bénéficié quand bien même vous n'en feriez pas partie et j'en suis désolée pour vous.
Je crois qu'il faut aussi parfois faire l'effort de comprendre que le langage n'est pas aussi figé que le rapport que vous entretenez avec lui à travers les définitions qu'il vous plait à sortir du dictionnaire. Le langage est un système vivant qui évolue depuis qu'il a été créé, qui est circonstancié, qui est construit aussi de nuances et de subtilités. Si vous le lisez, le dictionnaire historique de la langue française Robert est à ce propos très instructif. Je sais que cela fait partie des considérations difficiles pour beaucoup d'entre vous.
Je n'ai jamais compris la propension à discutailler si elle ne conduit pas à faire avancer le schmilblik. Pour exemple, cela fait plus de 30 ans que j'entends la dépression maternelle remise en cause et pourtant il suffit d'un peu d'empathie et d'un peu d'analyse basique pour comprendre le désarroi d'une mère qui n'arrive pas à accrocher le regard de son bébé, qui ne voit pas poindre les premiers sourires de son enfant (cf les signes précoces de l'autisme infantile précoce) pour comprendre que dans cette période de fragilité de l'humeur qui suit la naissance d'un enfant, une femme puisse se sentir désemparée et sombrer dans un état dépressif qui augure parfois d'un cercle vicieux délétère. Alors oui, parfois on trouve liés dépression maternelle et autisme. Ce n'est pas une règle mais il y a peut-être des leçons à en tirer comme le simple constat qu'elles ont besoin d'un soutien plus attentif de la part d'une équipe plutôt que d'être "accusées" d'être en cause.
Le monde n'est pas comme chacun le souhaiterait et cela induit parfois bien des souffrances. Mais il est ainsi car c'est ainsi qu'il permet l'expression de la plus grande diversité.
Bon dimanche.
Invité- Invité
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Cuicui a écrit:Je trouve vos propos potentiellement dangereux
Ton message a tout de même un contenu des plus validistes au possible. Je suis diagnostiqué du syndrome d'Asperger depuis plusieurs années, et j'ai été très investi aux côtés de l'association Asperansa afin d'entretenir un espace dédié à l'autisme sous toutes ses formes, pour les premiers concernés d'une part, et pour les parents d'autre part. Un serveur Discord a aussi été créé en ce but.
Cuicui a écrit:ce que vous dites sur l'autisme risque d'éloigner d'un circuit de soins ceux qui pourraient en avoir besoin. Alors oui, la France a du retard en matière d'aides apportées aux autistes. Et ce n'est pas le seul domaine dans lequel elle a eu du retard, pour de nombreux point tant médicaux que sociétaux, elle est une mauvaise élève. Que vous soyez insatisfaits de la prise en charge offerte est une chose mais cessez de généraliser car des progrès ont été faits, des autistes en ont bénéficié quand bien même vous n'en feriez pas partie et j'en suis désolée pour vous.
Quel est le circuit de soins français actuellement ?
Des Centre de Ressources Autisme, dont certains sont dirigés par des psychanalystes, au sein desquels le temps d'attente est en moyenne de deux ans. Des moyens financiers absents, et des psychiatres en libéral qui font payer assez cher l'accès ne serait-ce qu'à la démarche de diagnostic.
Le circuit de soins dont tu te fais le chantre, c'est aussi l'institutionnalisation poussée des personnes du spectre autistiques, dont la seule réponse offerte est la prise de médicaments inadaptés à leurs troubles, quand il ne s'agit pas de les enfermer dans des draps glaciaux puis des draps brulants afin de leur faire avoir un peu d'empathie.
https://www.dailymotion.com/video/x16d4fv Il existe pléthore d'enquêtes et de documentaires menés à ce sujet, et tu viens dire, à des personnes qui sont concernées par surcroît, que leurs propos sont dangereux ? Soit tu ne connais pas la situation de la psychiatrie française en matière d'autisme, soit tu y consens. Dans les deux cas, sur ce sujet c'est irresponsable.
Le travail associatif en matière d'autisme n'est pas, dans mon cas, un travail de militantisme. Je ne considère pas que l'autisme doive être reconnu comme une différence. L'autisme reste un handicap, et une aide doit être portée à ces personnes dont je fais partie pour les intégrer en société.
Du progrès a été fait, notamment dans le secteur libéral, où il existe de plus en plus de neuropsychologue, de psychiatres, qui se forment et qui se détachent des dogmes psychanalytiques. Où ai-je remis cela en cause ?
Aucun expert de la santé sérieux ne continue à perpétuer le champ lexical de la maladie en matière d'autisme. L'autisme n'est pas une maladie mentale. L'autisme n'a pas à être soignée, encore moins à être vaincue. Il n'y a pas de circuit de soins, comparé à ce que ta vision extensive des mots semble en comprendre, parce qu'il n'y a rien à guérir.
Tu m'as demandé de te définir des termes, ce que j'ai fait, puis tu me dis maintenant que le langage ne veut pas vraiment dire ce qu'il veut dire, navré mais cela ne fonctionne pas ainsi. Il existe des définitions précises sur les mots employés, et la phase finale du soin, c'est la guérison.
Si nous voulons rattraper notre retard sur la question un jour, cela passe aussi par le langage utilisé. Si on continue d'utiliser le mot maladie au lieu de troubles et de syndromes, les gens penseront toujours qu'il s'agit d'un état à soigner.
Pourtant, on ne guérit pas de l'autisme et on continue de faire croire que des facteurs environnementaux — comme l'affection de la mère ou les vaccins — sont responsables de notre état, et que par culture il peut donc changer. Ceci est erroné, et on peut le répéter comme un mantra en permanence, il n'en deviendra pas plus vrai.
Aujourd'hui la prise en charge de l'autisme consiste à aider les personnes autistes à s'intégrer en société, pour qu'elles puissent comprendre les codes de la société dans laquelle elles vivent, et qu'elles s'en adaptent autant que possible. Il s'agit cependant de former autant l'entourage d'un autiste que la personne en question, parce que ce n'est pas à elle de toujours devoir s'adapter aux autres quand elle ne maîtrise pas de manière innée, ce que la plupart font depuis leur naissance.
Cuicui a écrit:Je n'ai jamais compris la propension à discutailler si elle ne conduit pas à faire avancer le schmilblik.
Mais ce point est aussi le plus intéressant, qu'est-ce que tu en sais qu'une telle discussion ne sert à rien ? Si à la fin de cette conversation, toi, mais plutôt les gens qui lisent, comprennent que c'est problématique d'utiliser des termes qui ne reflètent pas la réalité de la condition des troubles du spectre autistique, cela fera avancer les choses.
De plus, je suis engagé dans des associations, je contribue à des discussions et des débats sur ces sujets, je suis l'actualité du quatrième plan autisme mis en place avec le gouvernement précédent, et que le gouvernement actuel poursuivra. Je ne discutaille pas, à la rigueur j'informe, ou je débats.
http://handicap.gouv.fr/focus/l-autisme D'ailleurs tu peux chercher tant que tu veux sur ce site, tu ne verras pas une fois le mot maladie ou soin utilisé pour qualifier l'autisme, preuve que les choses progressent, même sur le plan du vocabulaire qui connote, qui dénote.
Asperger, autistes de bas niveau, autistes de haut niveau, c'est de besoins qu'ils ont, pas de soins. Le soin, il intervient quand il s'agit de traiter les comorbidités associées, comme le trouble de l'attention, la dyspraxie. Là, oui, un soin peut être proposé, parce qu'il existe des solutions. Cependant, dans le cas de l'autisme, il n'y a rien à soigner parce qu'on ne peut pas rendre quelqu'un neurotypique.
Cuicui a écrit:(cf les signes précoces de l'autisme infantile précoce)
Ton vocabulaire est obsolète, si tu souhaites ne pas perpétuer le retard français, il faudra en revenir aux troubles du spectre autistiques. Enfin au moins tu n'as pas utilisé le mot psychose. Il n'y a pas de signes précoces, puisque l'autisme est un état inné. La seule prise en charge possible, c'est de préparer l'enfant à une meilleure intégration et veiller à ses besoins pour qu'il ne finisse pas interné comme un légume à trente ans parce qu'on ne lui a pas donné de prise en charge adaptée. .
Cuicui a écrit:pour comprendre que dans cette période de fragilité de l'humeur qui suit la naissance d'un enfant, une femme puisse se sentir désemparée et sombrer dans un état dépressif qui augure parfois d'un cercle vicieux délétère. Alors oui, parfois on trouve liés dépression maternelle et autisme.
http://handicap.gouv.fr/focus/l-autisme/qu-est-ce-que-l-autisme/Ministère de la santé a écrit:L’état des connaissances ne permet pas encore de comprendre précisément toutes les causes de l’autisme, mais il est essentiel de préciser d’emblée que, contrairement à une idée reçue, les scientifiques sont unanimes sur le fait que « les caractéristiques psychologiques des parents n’entrent pas en compte dans la survenue de l’autisme » (cf. article « État des connaissances, rapport de la HAS 2010 »)
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Castiel- Messages : 156
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Elle dit qu'il peut y avoir un lien entre les deux, autisme et dépression maternelle, que l'un peut causer l'autre, et qu'ensuite le comportement inadapté de la mère dépressive entraine une dégradation de la relation (et donc des conséquences potentielles sur le comportement de l'enfant).
L'autisme est source de mal-être, stress, tristesse (solitude), et probablement dépression (tu parles d'enfermer un autiste légume à 30 ans), donc en ce sens, moi je comprends qu'il y a besoin de soins pour les personnes autistes.
Qu'est-ce donc si ce n'est des soins ?
Je comprends pas trop...
C'est un handicap mais pas une différence.
????
Moi je trouve justement essentiel de faire reconnaitre l'autisme comme une différence potentiellement handicapante.
Si tu veux faire comprendre aux gens qu'ils doivent par moment s'adapter à la personne en face, il faut qu'ils comprennent que le fonctionnement est différent.
Sinon ils viennent t'expliquer que c'est à l'autre de s'adapter (alors qu'il ne peut parfois tout simplement pas).
L'autisme est source de mal-être, stress, tristesse (solitude), et probablement dépression (tu parles d'enfermer un autiste légume à 30 ans), donc en ce sens, moi je comprends qu'il y a besoin de soins pour les personnes autistes.
Qu'est-ce donc si ce n'est des soins ?
Je comprends pas trop...
C'est un handicap mais pas une différence.
????
Moi je trouve justement essentiel de faire reconnaitre l'autisme comme une différence potentiellement handicapante.
Si tu veux faire comprendre aux gens qu'ils doivent par moment s'adapter à la personne en face, il faut qu'ils comprennent que le fonctionnement est différent.
Sinon ils viennent t'expliquer que c'est à l'autre de s'adapter (alors qu'il ne peut parfois tout simplement pas).
Chuna- Messages : 22222
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
chuna56 a écrit:Qu'est-ce donc si ce n'est des soins ?
Oui, ce n'est pas l'autisme qui est soigné en soi, mais les comorbidités de l'autisme. En l'espèce, tu évoques la dépression, c'est la dépression qui est soignée parce qu'elle est apparue en comorbidité de difficultés autistiques, qui, si elles sont prévenues et intégrées avant dans la vie de l'enfant, ne surviennent tout simplement pas.
J'ai évoqué cela dans mon précédent message.
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Castiel- Messages : 156
Date d'inscription : 27/01/2016
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Localisation : Royaume des Nuages.
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Si je puis me permettre une petite question... Castiel, dans le cas précis (sans doute concernant une minorité d'autistes) où, comme tu le dis, les difficultés autistiques ne surviennent pas parce qu'elles sont prévenues, ne peut-on pas finir avec un groupe de personne pour lequel l'autisme est une différence ?
Je parle d'une situation utopique bien entendu, la réalité sera toujours plus compliqué que ça, mais le fait que tu dises ne pas vouloir que l'autisme soit reconnu comme une différence me fait me poser des questions à ce sujet, ça va à l'encontre de ce que disait Temple Grandin sur les autistes (en tout cas, autant que je m'en souvienne)...
Je parle d'une situation utopique bien entendu, la réalité sera toujours plus compliqué que ça, mais le fait que tu dises ne pas vouloir que l'autisme soit reconnu comme une différence me fait me poser des questions à ce sujet, ça va à l'encontre de ce que disait Temple Grandin sur les autistes (en tout cas, autant que je m'en souvienne)...
Vincenz'- Messages : 11411
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Vincenz' a écrit:comme tu le dis, les difficultés autistiques ne surviennent pas parce qu'elles sont prévenues, ne peut-on pas finir avec un groupe de personne pour lequel l'autisme est une différence ?
Je pense que l'autisme est un trouble neurodéveloppemental qui provoque une différence de fonctionnement, et vu la société actuelle, des situations de handicaps nombreuses.
Ce faisant, je suis d'accord avec ce que tu dis. Dans une utopie parfaite, l'autisme est juste une différence de fonctionnement parce que le cerveau fonctionne différemment. . Je me suis mal exprimé plus haut.
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Castiel- Messages : 156
Date d'inscription : 27/01/2016
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
chuna56 a écrit:L'autisme est source de mal-être (1), stress (2), tristesse (solitude) (3), et probablement dépression (4) (tu parles d'enfermer un autiste légume à 30 ans), donc en ce sens, moi je comprends qu'il y a besoin de soins pour les personnes autistes.
(1) il semble qu'il puisse y avoir ici, en contexte surdoués assez de mal-être exprimé.
Doivent-ils recevoir des soins pour traiter la surdouance ?
déclinaisons possibles /
une personne autiste avec et dans un environnement qui lui convient et avec des occupations qui lui plaisent n'est pas en situation de mal-être du fait de son autisme à proprement parler;
(2) une personne autiste avec et dans un environnement qui lui convient n'est pas particulièrement stressée;
seulement pour bcp, une grande part des environnements ne sont pas autisto-compatibles et généreront un stress en retour, possiblement très marqué.
il y a le stress lié à l'environnement physique (environnemental) et d'ordres autres : organisation visuelle ou temporelle, relationnel variable/
Le stress n'est pas l'apanage des personnes autistes, sur les différents plans,
au plus il s'agira de curseurs placés différemment.
(3) tristesse (solitude)
l'assemblage des deux ne peut être direct;
les personnes autistes vivront souvent bien ou pas trop mal ou très bien de la solitude (à en peu douter bien mieux que la majorité des autres personnes) et bien souvent ils la recherchent : besoin de s'isoler, activités ou intérêts souvent solitaires, etc
et ne vont pas nécessairement en être tristes, ou pas du tout s'ils font un truc qui leur plait !
en revanche, ce sont quand arrivent des situations d'isolement où là ça peut-être différent, encore que ça dépendrait de l'acceptation / capacité de gestion personnelle de la situation, en ce qui concerne non le fait d'être isolé mais de gérer les conditions qui permettent d'être en cette situation; en simple : gérer tout seul tout ce qu'il y aurait à gérer tout seul pour pouvoir vivre tout seul !
Aussi, il y a plutôt un intérêt / envie d'autres ou de choses avec d'autres ou rapport à d'autres mais j'aurai du mal à bien m'exprimer et le développer (en ce qui me concerne) ; mais ça ne passe pas nécessairement directement à la case tristesse.
(4) et sur la dépression, Castiel a répondu
--
en suivant ta logique de raisonnement,
alors un peu tout le monde aurait besoin de soins
(et si on ne prend ce mot que dans l'orientation de "soigner")
--
il y a surtout besoin de conditions qui vont en ce qui concerne la personne elle-même
et d'autres choses aussi niveau de l'entourage en ce qui concerne les débuts étendus
(et c'est aussi le cas pour tout un chacun)
noir- Messages : 2447
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Oui, potentiellement, tout le monde a besoin de soins.
Tu vois, je ne suis pas très à l'aise avec cette histoire de douance. Pour moi les surdoués sont des personnes ordinaires, et pas ordinaires à la fois.
Je pense que ceux qui vont mal ont besoin d'une thérapie qui prend en compte la douance. Il y a assez de témoignages ici sur le forum, et ailleurs sur le net pour en attester.
De mon point de vue, l'autisme c'est pareil. Tu ne traites pas l'autisme comme tu ne traites pas la douance. Mais il faut que les soins soient adaptés à ces particularités.
Et probablement que tu peux éduquer (dans une certaine limite) et donc changer le comportement (favoriser les comportements adaptés, et éteindre les inadaptés, comme on le fait pour chaque être humain sur terre, afin qu'il s'adapte à la société dans laquelle il vit).
En soit, être pointilleux sur les termes, c'est surtout intéressant pour le grand public.
Si tu veux que les gens commencent à faire des efforts vis à vis des particularités de l'autisme, c'est pas en leur disant que c'est pas différent, et que dans un monde d'autistes, les autistes seraient adaptés.
C'est en leur montrant les souffrances que cela peut engendrer d'être autiste.
Pas besoin de préciser dans ce monde, puisque les gens ils vivent dans ce monde uniquement, ici et maintenant. Pas dans l'hypothétique.
"une personne autiste avec et dans un environnement qui lui convient et avec des occupations qui lui plaisent"
est-ce que concrètement ça existe ce genre d'environnement pour le commun des mortels ? Non, ou alors très rarement.
Autant je suis d'accord sur le titre inadapté "vaincre l'autisme" de l'association, autant je ne suis pas certaine que vouloir absolument faire comprendre que l'autisme n'est qu'une différence comme une autre serve la cause des autistes.
Je parle uniquement de stratégie "marqueting", là.
Après, c'est un point de vue, je ne milite pour rien du tout, et du coup, j'ai tendance à rejoindre Cuicui sur la stérilité du débat.
Par contre, en juin dernier, quand j'ai demandé à mes élèves de me faire un compte rendu de la vidéo "le cerveau d'Hugo" et qu'une élève m'a expliqué (source internet ?) que l'autisme était une maladie mentale, ça m'a choquée.
Mais je crois que le fait d'expliquer que c'est un dysfonctionnement (maladie, ça je peux pas, je crois pas que les aspies que j'ai croisés sont malades), ben ça les a plus aidés à comprendre qu'ils devaient faire attention au petit M et à ne pas le bousculer, que si j'avais dis que c'était même pas une différence...
C'est un truc que vous allez probablement pas apprécier, mais de mon point de vue, la fin justifie les moyens.
Il faut se dire que l'humain lambda, ben il fait pas dans la finesse. A moins d'être directement touché, il a mieux à faire. Alors aborder moins finement, pour ensuite aller dans le détail, ben ça me parait bien plus judicieux.
Tu vois, je ne suis pas très à l'aise avec cette histoire de douance. Pour moi les surdoués sont des personnes ordinaires, et pas ordinaires à la fois.
Je pense que ceux qui vont mal ont besoin d'une thérapie qui prend en compte la douance. Il y a assez de témoignages ici sur le forum, et ailleurs sur le net pour en attester.
De mon point de vue, l'autisme c'est pareil. Tu ne traites pas l'autisme comme tu ne traites pas la douance. Mais il faut que les soins soient adaptés à ces particularités.
Et probablement que tu peux éduquer (dans une certaine limite) et donc changer le comportement (favoriser les comportements adaptés, et éteindre les inadaptés, comme on le fait pour chaque être humain sur terre, afin qu'il s'adapte à la société dans laquelle il vit).
En soit, être pointilleux sur les termes, c'est surtout intéressant pour le grand public.
Si tu veux que les gens commencent à faire des efforts vis à vis des particularités de l'autisme, c'est pas en leur disant que c'est pas différent, et que dans un monde d'autistes, les autistes seraient adaptés.
C'est en leur montrant les souffrances que cela peut engendrer d'être autiste.
Pas besoin de préciser dans ce monde, puisque les gens ils vivent dans ce monde uniquement, ici et maintenant. Pas dans l'hypothétique.
"une personne autiste avec et dans un environnement qui lui convient et avec des occupations qui lui plaisent"
est-ce que concrètement ça existe ce genre d'environnement pour le commun des mortels ? Non, ou alors très rarement.
Autant je suis d'accord sur le titre inadapté "vaincre l'autisme" de l'association, autant je ne suis pas certaine que vouloir absolument faire comprendre que l'autisme n'est qu'une différence comme une autre serve la cause des autistes.
Je parle uniquement de stratégie "marqueting", là.
Après, c'est un point de vue, je ne milite pour rien du tout, et du coup, j'ai tendance à rejoindre Cuicui sur la stérilité du débat.
Par contre, en juin dernier, quand j'ai demandé à mes élèves de me faire un compte rendu de la vidéo "le cerveau d'Hugo" et qu'une élève m'a expliqué (source internet ?) que l'autisme était une maladie mentale, ça m'a choquée.
Mais je crois que le fait d'expliquer que c'est un dysfonctionnement (maladie, ça je peux pas, je crois pas que les aspies que j'ai croisés sont malades), ben ça les a plus aidés à comprendre qu'ils devaient faire attention au petit M et à ne pas le bousculer, que si j'avais dis que c'était même pas une différence...
C'est un truc que vous allez probablement pas apprécier, mais de mon point de vue, la fin justifie les moyens.
Il faut se dire que l'humain lambda, ben il fait pas dans la finesse. A moins d'être directement touché, il a mieux à faire. Alors aborder moins finement, pour ensuite aller dans le détail, ben ça me parait bien plus judicieux.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
edit: j'ai écrit avant le post de chuna (que je vais lire maintenant )
--
encore un mot
ça concerne assez directement nos points de définition et de cadre; en l'occurrence le cadre de l'autisme à proprement parler
ça concerne aussi directement le sujet sur le sensoriel
et doit se trouver au moins dans mes pensées de mon précédent post;
à savoir que dans le DSM 5, le volet du sensoriel est entré dans les critères diagnostics, et donc rentre dans le champ de l'autisme; c'est une coche non exclusive mais elle s'intègre dans le champ de l'autisme, sous cette forme :
--
encore un mot
ça concerne assez directement nos points de définition et de cadre; en l'occurrence le cadre de l'autisme à proprement parler
ça concerne aussi directement le sujet sur le sensoriel
et doit se trouver au moins dans mes pensées de mon précédent post;
à savoir que dans le DSM 5, le volet du sensoriel est entré dans les critères diagnostics, et donc rentre dans le champ de l'autisme; c'est une coche non exclusive mais elle s'intègre dans le champ de l'autisme, sous cette forme :
http://www.aboutkidshealth.ca/Fr/HealthAZ/ConditionsandDiseases/BehaviouralandEmotionalProblems/Pages/autism-spectrum-disorder-new-diagnostic-criteria.aspxHyperréactivité (réaction excessive) ou hyporéactivité (indifférence) aux images, aux sons ou aux sensations, ou intérêt inhabituel pour les éléments visuels et sonores du milieu environnant, entre autres :
indifférence apparente à la douleur ou à la chaleur et au froid;
fortes réactions négatives à des textures ou à des sons donnés;
tendance excessive à sentir ou à toucher des objets;
fascination visuelle pour les lumières ou le mouvement
noir- Messages : 2447
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
ouch, je vais déjà essayer de répondre sur 2 points minimum
il y a un test de QI, une barre de 130
au plus tu y mets / mettras un chouia (qq points) à la baisse en fonction de Pierre, Paul ou Jacques et de son appréciation et basta.
Et on en revient bien au fait de la non-distinction alors de l'autisme sous cet angle " maladie ";
tout un chacun peut avoir situation, moment ou raison d'avoir un soutien d'un pro, psy, etc pour des tas trucs
Et je rejoins, un pro qui prenne en compte certains aspects est bienvenu : autisme, douance, etc
même si une organisation de pizza !
et on se dit pas tiens, tout d'un coup je vais être pas précis et pas pointilleux ^
c'est dans la nature, des fois ça lâche la bride, fait dans le néologisme ou autre
et même dans la pizza déstructurée pour essayer !)
à intégrer la part de rigidité chez bcp d'autistes, qui peut concerner pas mal de choses
à la base je veux pas des masses vis à vis des gens, font bien ce qu'ils veulent, je n'ai aucune place ni importance, et c'est pas en échangeant entre nous sur ce forum avec qq personnes qui suivent que ça impactera grand chose
s'il y a 2-3 restes, tant mieux
et pas mal des particularités de l'autisme j'en montre via Hélène Nicolas, qu'ils comprennent, qu'ils aillent l'entendre, qu'ils aillent la lire, qu'ils voient à quel point des autistes peuvent être grands, beaux, solaires, lumineux, altruistes, guidant, touchants, magnifiques, avec leurs bombes sensorielles et émotionnelles, le regard lucide et dur parfois
qu'ils comprennent que les autistes sont souvent froids dehors mais super chauds dedans
et ça ça a mis des décennies à se comprendre, à se percevoir
si une ou qq personnes supplémentaires comprend cela et bien ce sera cool, déjà !
et peut-être aussi que des personnes se diront, bah l'autisme je croyais que ça me concernait un peu, bah en fait non, suis pas du tout comme ça !
pour moi il n'y a pas d'histoire :chuna56 a écrit:Tu vois, je ne suis pas très à l'aise avec cette histoire de douance. Pour moi les surdoués sont des personnes ordinaires, et pas ordinaires à la fois.
Je pense que ceux qui vont mal ont besoin d'une thérapie qui prend en compte la douance. Il y a assez de témoignages ici sur le forum, et ailleurs sur le net pour en attester.
il y a un test de QI, une barre de 130
au plus tu y mets / mettras un chouia (qq points) à la baisse en fonction de Pierre, Paul ou Jacques et de son appréciation et basta.
Et on en revient bien au fait de la non-distinction alors de l'autisme sous cet angle " maladie ";
tout un chacun peut avoir situation, moment ou raison d'avoir un soutien d'un pro, psy, etc pour des tas trucs
Et je rejoins, un pro qui prenne en compte certains aspects est bienvenu : autisme, douance, etc
c'est surtout qu'on est comme ça je crois,En soit, être pointilleux sur les termes, c'est surtout intéressant pour le grand public.
même si une organisation de pizza !
et on se dit pas tiens, tout d'un coup je vais être pas précis et pas pointilleux ^
c'est dans la nature, des fois ça lâche la bride, fait dans le néologisme ou autre
et même dans la pizza déstructurée pour essayer !)
à intégrer la part de rigidité chez bcp d'autistes, qui peut concerner pas mal de choses
Tout le monde ou presque est en souffrance dans ce monde,Si tu veux que les gens commencent à faire des efforts vis à vis des particularités de l'autisme, c'est pas en leur disant que c'est pas différent, et que dans un monde d'autistes, les autistes seraient adaptés.
C'est en leur montrant les souffrances que cela peut engendrer d'être autiste.
à la base je veux pas des masses vis à vis des gens, font bien ce qu'ils veulent, je n'ai aucune place ni importance, et c'est pas en échangeant entre nous sur ce forum avec qq personnes qui suivent que ça impactera grand chose
s'il y a 2-3 restes, tant mieux
et pas mal des particularités de l'autisme j'en montre via Hélène Nicolas, qu'ils comprennent, qu'ils aillent l'entendre, qu'ils aillent la lire, qu'ils voient à quel point des autistes peuvent être grands, beaux, solaires, lumineux, altruistes, guidant, touchants, magnifiques, avec leurs bombes sensorielles et émotionnelles, le regard lucide et dur parfois
qu'ils comprennent que les autistes sont souvent froids dehors mais super chauds dedans
et ça ça a mis des décennies à se comprendre, à se percevoir
si une ou qq personnes supplémentaires comprend cela et bien ce sera cool, déjà !
et peut-être aussi que des personnes se diront, bah l'autisme je croyais que ça me concernait un peu, bah en fait non, suis pas du tout comme ça !
noir- Messages : 2447
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
pour moi il n'y a pas d'histoire :
il y a un test de QI, une barre de 130
ça serait compliqué à expliquer, c'est surtout ce qu'on met derrière la douance que je vais des fois trouver foireux.
Mais c'est hors sujet.
Tout le monde ou presque est en souffrance dans ce monde,
A différents degrés, qd même.
Ya des gens très heureux, et bien dans leur peau. Accomplis, fiers d'eux même, bien entourés... et avec des emmerdements mineurs.
à la base je veux pas des masses vis à vis des gens, font bien ce qu'ils veulent, je n'ai aucune place ni importance, et c'est pas en échangeant entre nous sur ce forum avec qq personnes qui suivent que ça impactera grand chose Wink
s'il y a 2-3 restes, tant mieux
Toi non, mais Castiel, lui, milite.
Et je comprends pourquoi.
Mais du coup, pour faire passer son message, amha, il est obligé d'adapter, dans une certaine mesure son discours au public en face.
S'il n'a pas la souplesse nécessaire, il risque de ne pas être entendu.
C'est tout ce je voulais dire (et qu'il l'ait pas ou pas, j'en sais rien, je l'ai pas vu à l’œuvre IRL)
il y a un test de QI, une barre de 130
ça serait compliqué à expliquer, c'est surtout ce qu'on met derrière la douance que je vais des fois trouver foireux.
Mais c'est hors sujet.
Tout le monde ou presque est en souffrance dans ce monde,
A différents degrés, qd même.
Ya des gens très heureux, et bien dans leur peau. Accomplis, fiers d'eux même, bien entourés... et avec des emmerdements mineurs.
à la base je veux pas des masses vis à vis des gens, font bien ce qu'ils veulent, je n'ai aucune place ni importance, et c'est pas en échangeant entre nous sur ce forum avec qq personnes qui suivent que ça impactera grand chose Wink
s'il y a 2-3 restes, tant mieux
Toi non, mais Castiel, lui, milite.
Et je comprends pourquoi.
Mais du coup, pour faire passer son message, amha, il est obligé d'adapter, dans une certaine mesure son discours au public en face.
S'il n'a pas la souplesse nécessaire, il risque de ne pas être entendu.
C'est tout ce je voulais dire (et qu'il l'ait pas ou pas, j'en sais rien, je l'ai pas vu à l’œuvre IRL)
Chuna- Messages : 22222
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Castiel a écrit:Le travail associatif en matière d'autisme n'est pas, dans mon cas, un travail de militantisme. Je ne considère pas que l'autisme doive être reconnu comme une différence. L'autisme reste un handicap, et une aide doit être portée à ces personnes dont je fais partie pour les intégrer en société.
Ce n'est pas parce que je rectifie des informations erronées sur un sujet que je suis un militant. Scientifiquement, les propos de Cuicui n'étaient tout simplement pas en phase avec les dernières avancées de la recherche. .
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Castiel- Messages : 156
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Chuna : Castiel a répondu me semble-t-il
----
sinon
L'anglais, l'original des noms et classifications, fait "mieux" les choses que notre traduction française sur sa dénomination :
Autism Spectrum Disorders
et disorders qui se traduit en désordres.
On peut débattre sur le mot de "désordres" ?
en tout ças, je le préfère, il m'apparait plus pertinent, plus indicatif
et visuellement plus parlant (que celui de "trouble")
----
sinon
L'anglais, l'original des noms et classifications, fait "mieux" les choses que notre traduction française sur sa dénomination :
Autism Spectrum Disorders
et disorders qui se traduit en désordres.
On peut débattre sur le mot de "désordres" ?
en tout ças, je le préfère, il m'apparait plus pertinent, plus indicatif
et visuellement plus parlant (que celui de "trouble")
Dernière édition par noir le Dim 10 Sep 2017 - 22:41, édité 1 fois
noir- Messages : 2447
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
En fait, on s'en sortira jamais, en effet, vous prenez les définitions au pied de la lettre, ce qui n'est pas le cas de la majorité des gens ^^
Les mots ont un sens issu du dico, ainsi que celui que l'on lui attribue implicitement
Je rejoins Cuicui en tant que neurotypique lol
Les mots ont un sens issu du dico, ainsi que celui que l'on lui attribue implicitement
Je rejoins Cuicui en tant que neurotypique lol
Chuna- Messages : 22222
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
les implicites et l'autisme ne font pas bon ménage ensemble
(c'est aussi dans des "particularités" assez établies)
(c'est aussi dans des "particularités" assez établies)
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
Admettre qu'il y a des implicites et qu'on ne les perçoit pas, c'est déjà un grand pas, je trouve
Chuna- Messages : 22222
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Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
il convient d'en faire d'autres pour se comprendre un peuchuna56 a écrit:Admettre qu'il y a des implicites et qu'on ne les perçoit pas, c'est déjà un grand pas, je trouve
(pour le coup, mon contenu est un peu décalé à ironique)
mais disons que c'est "normal"
c'est ta formulation qui me chafouine, et qui me donne du fil à retordre entre ces 3 "sous-ensembles".
mais je dirai que la non maîtrise (ou difficulté) avec les implicites entre dans les difficultés sociales pleinement, dans les incompréhensions, toussa.
Et sur la notion de "admettre", passées certaines rigidités parfois, des fois un peu temps, variable selon les selon
il n'y a tant de difficultés d'admettre des choses, se remettre en question et trucs du genre, enfin c'est possible !
bonne soirée à tout le monde
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Autisme : où et quand se manifestent les premiers signes ? Des chercheurs trouvent la réponse
- chuna:
- ce qui n'allait pas dans ma lecture
était que pour admettre qqchose il faut le percevoir,
donc c'est pas possible d'admettre qu'il y a des implicites si on ne les a pas perçus;
accessoirement on peut nous le dire ou faire remarquer mais ce n'est plus de l'ordre de la perception, mais de l'information
Exemple concret sur ce fil :
chuna a écrit:Moi, ça me met toujours dans une position délicate dans ma façon de m'exprimer.
Que faire ? prendre en compte ou non ce handicap ? Ou bien laisser l'autiste décider tout seul ?
(yen a un ici qui comprendra peut-être ^^)
ma réponse (de celui qui n'a pas compris l'implicite)noir a écrit:je sais pas si je suis dans celui-là ?
et suite:chuna a écrit:Je pensais entre autre à toi, oui, noir ^^
inclusion dont j'aurai pu me douter, vus les échanges et intervenants,
j'aurai du saisir l'implicite, je ne l'ai spontanément pas saisi parce que c'était pas dit.
De ces choses là, je peux m'en rendre compte après
et ça peut avoir un côté drôle, comme ce cas ici
--
ensuite, en rapport à mon dernier message,
j'aurai pu te demander de repréciser, réexpliquer ton contenu puisque je ne le comprenais pas
chose que je n'ai pas fait (sur ce coup là)
je pourrais alors te le demander mais nous sommes aussi dorénavant assez dans le HS du fil ^
alors ??
bon, les spoiler sont faits pour ça mais quand même ^
ah, après 2 jours aurai-je compris ?
peux-être, mais c'est un noeud cette affaire-là ^
aussi ne vais-je plus loin
--
et sur le fond de mon 1er quote, en m'incluant dans les "entre autre"
je pourrais développer du truc
mais je dirai qu'il faut maitriser le concept de proximité à distance
et sinon, comme avec tout le monde, en un cadre partagé, si c'est bien dont il s'agit, ne pas laisser décider seul, ou unilatéralement, ça mène à la goujaterie ces choses là ^ mais étudier le truc avec la personne
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
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