Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
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Re: Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
hmpf... peut-être qu'on en fait simplement parce que c'est une tradition dans le vivant depuis quelques centaines de millions d'années... ah, mais cette explication est sans doute trop simple pour les partisans de "l'humain, cet être si différent" ^^
Evidemment un homme "trop abimé" (comme votre serviteur ^^) ne trouvera pas l'autre moitié du moule pour en fabriquer, mais bon c'est le jeu ma pauv' Lucette (et faut reconnaitre qu'on s'en remet ^^)
Evidemment un homme "trop abimé" (comme votre serviteur ^^) ne trouvera pas l'autre moitié du moule pour en fabriquer, mais bon c'est le jeu ma pauv' Lucette (et faut reconnaitre qu'on s'en remet ^^)
Invité- Invité
Re: Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
Ben moi je suis une horrible bonne femme. Jai fait un enfant sans me poser de questions et en le desirant et quand il est arrivé jai trouvé ca terriblement dur. Il a fallu tout revoir et apprendre la patience petit a petit.
Il n'y a aucune bonne facon d'avoir des enfants, desirés ou pas, decidés ou pas. En fait tout ca cest que des conneries, comme le prince charmant et la bonne fée. Quoi qu'il arrive cela ne se passe jamais comme prevu et cest bien fait pour nous !
Il n'y a aucune bonne facon d'avoir des enfants, desirés ou pas, decidés ou pas. En fait tout ca cest que des conneries, comme le prince charmant et la bonne fée. Quoi qu'il arrive cela ne se passe jamais comme prevu et cest bien fait pour nous !
Merule- Messages : 36
Date d'inscription : 09/08/2017
Localisation : 72
Re: Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
Quelle est ta question? Tu veux juste témoigner ou tu attends une avis...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
Merule a écrit:Ben moi je suis une horrible bonne femme. Jai fait un enfant sans me poser de questions et en le desirant et quand il est arrivé jai trouvé ca terriblement dur. Il a fallu tout revoir et apprendre la patience petit a petit.
Il n'y a aucune bonne facon d'avoir des enfants, desirés ou pas, decidés ou pas. En fait tout ca cest que des conneries, comme le prince charmant et la bonne fée. Quoi qu'il arrive cela ne se passe jamais comme prevu et cest bien fait pour nous !
C’est ça qui me kiffe. La surprise, l'imprévisible et c’est super pour nous.
Invité- Invité
Re: Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
discussion très intéressante.
Oui faire un enfant, c'est un sacré investissement pour nous, pour la planète entière.
je pense aussi que la nature est mal faite dans le sens que par exemple, je me sens beaucoup mieux maintenant qu'avant.
Donc mes enfants mieux lotis si je les faisais maintenant.
Il y a la maturité mais la façon de penser, de mieux me connaitre etc
enfin c'est fait, j'ai fait ce que j'ai pu, avec les moyens du bord.
si vous avez l'impression de ne pas avoir eu, ni pu avoir ce que vous vouliez, n'investissez pas dans la création d'un enfant. Pensez d'abord à vous chouchoutez, personne ne le fera à votre place encore moins un enfant
c'est un peu comme jouer à la loterie, vous ne serez pas forcément gagnant et la planète non plus.
c'est certain que les cours parentaux avant de faire un enfant est une excellente idée.
Je vous invite à lire le livre "no kid" de Corinne Maier
Oui faire un enfant, c'est un sacré investissement pour nous, pour la planète entière.
je pense aussi que la nature est mal faite dans le sens que par exemple, je me sens beaucoup mieux maintenant qu'avant.
Donc mes enfants mieux lotis si je les faisais maintenant.
Il y a la maturité mais la façon de penser, de mieux me connaitre etc
enfin c'est fait, j'ai fait ce que j'ai pu, avec les moyens du bord.
si vous avez l'impression de ne pas avoir eu, ni pu avoir ce que vous vouliez, n'investissez pas dans la création d'un enfant. Pensez d'abord à vous chouchoutez, personne ne le fera à votre place encore moins un enfant
c'est un peu comme jouer à la loterie, vous ne serez pas forcément gagnant et la planète non plus.
c'est certain que les cours parentaux avant de faire un enfant est une excellente idée.
Je vous invite à lire le livre "no kid" de Corinne Maier
ZEBRE MASQUE- Messages : 137
Date d'inscription : 03/03/2017
Age : 64
Localisation : NANTES
Re: Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
Mon fils de 23 ans ne veut pas avoir d'enfant.
Ma fille de 9 ans trouvait déjà il y a quelques années " horrible de faire venir des enfants dans notre monde "...
Même si le premier m'a assuré que ne lui ayant rien caché de mes émotions , je suis juste sa mère pas une icône sur un piédestal...
Même si la seconde m'a affirmé devant mes excuses que " non toi ça va ! Tu as tout ce qu'il faut pour comprendre les enfants !"....
Ce sont deux "bébés d'amour" ...
Même si après mon fils je ne voulais plus d'enfant.
Je les comprends.
Je comprends leur choix de ne pas mettre au monde un enfant, le jugement de trouver inhumain de faire venir au monde un enfant actuellement dans notre univers....
Parfois je regarde l'eau couler au robinet et je me demande si dans leur futur mes enfants auront toujours de l'eau potable ...dans le futur que nous leur avons créé...
Abîmés ou pas abîmés... c'est une question réaliste que se posent la "jeune génération" to be or not to be parents....
Ma fille de 9 ans trouvait déjà il y a quelques années " horrible de faire venir des enfants dans notre monde "...
Même si le premier m'a assuré que ne lui ayant rien caché de mes émotions , je suis juste sa mère pas une icône sur un piédestal...
Même si la seconde m'a affirmé devant mes excuses que " non toi ça va ! Tu as tout ce qu'il faut pour comprendre les enfants !"....
Ce sont deux "bébés d'amour" ...
Même si après mon fils je ne voulais plus d'enfant.
Je les comprends.
Je comprends leur choix de ne pas mettre au monde un enfant, le jugement de trouver inhumain de faire venir au monde un enfant actuellement dans notre univers....
Parfois je regarde l'eau couler au robinet et je me demande si dans leur futur mes enfants auront toujours de l'eau potable ...dans le futur que nous leur avons créé...
Abîmés ou pas abîmés... c'est une question réaliste que se posent la "jeune génération" to be or not to be parents....
Invité- Invité
Re: Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
riendautre a écrit:Se réparer et se rendre heureux sans...
Se réparer avant oui. Car la babythérapie ça ne fonctionne pas.
Tôt ou tard, ce qui n'a pas été réparé va ressortir. Transmission transgénérationnelle qu'on appelle ça. Le symptôme de l’enfant agit comme révélateur du traumatisme enfoui de son parent.
Mais un parent peut se réparer en parallèle (bien qu'il ait moins de temps et d'énergie à se consacrer à lui-même car un enfant demande un parent pleinement présent). C'est juste plus compliqué.
Donc oui, c'est mieux de se réparer avant.
Se répare-t'on toujours de tout?
Mettre un enfant au monde est une lourde responsabilité. Sous-estimée avant d'y être confrontés (et je parle pas au moment de la naissance, des premiers mois-années) c'est une responsabilité sur 18 ans minimum, c'est long 18 années ;-)
Au moins ces parents brisés ont au moins ce doute-là de se demander s'ils seront ou non à la hauteur, c'est déjà un bon début. D'autant que tous les parents commettent des erreurs, c'est inévitable
Invité- Invité
Re: Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
Rhaaaaa a écrit:Mon fils de 23 ans ne veut pas avoir d'enfant.
Ma fille de 9 ans trouvait déjà il y a quelques années " horrible de faire venir des enfants dans notre monde "...
Même si le premier m'a assuré que ne lui ayant rien caché de mes émotions , je suis juste sa mère pas une icône sur un piédestal...
Même si la seconde m'a affirmé devant mes excuses que " non toi ça va ! Tu as tout ce qu'il faut pour comprendre les enfants !"....
Ce sont deux "bébés d'amour" ...
Même si après mon fils je ne voulais plus d'enfant.
Je les comprends.
Je comprends leur choix de ne pas mettre au monde un enfant, le jugement de trouver inhumain de faire venir au monde un enfant actuellement dans notre univers....
Parfois je regarde l'eau couler au robinet et je me demande si dans leur futur mes enfants auront toujours de l'eau potable ...dans le futur que nous leur avons créé...
Abîmés ou pas abîmés... c'est une question réaliste que se posent la "jeune génération" to be or not to be parents....
Voilà exactement la culpabilité que je ressentirais si je mettais des enfants au monde. Savoir que je vais les mettre en danger, les intoxiquer par l'eau, la terre, et l'air... ça me rend malade rien que de l'imaginer. Et pourtant, j'adore les enfants. Pour les enfants, je ferai tout ce que je peux... mais par pitié qu'on fasse une pause dans ces mises au monde, juste une pause sur quelques 20-30 ans. Histoire de mieux penser l'avenir de l'humanité... Je rêve ;-)
Invité- Invité
Re: Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
My_illusion a écrit:riendautre a écrit:Se réparer et se rendre heureux sans...
Se réparer avant oui. Car la babythérapie ça ne fonctionne pas.
Tôt ou tard, ce qui n'a pas été réparé va ressortir. Transmission transgénérationnelle qu'on appelle ça. Le symptôme de l’enfant agit comme révélateur du traumatisme enfoui de son parent.
Mais un parent peut se réparer en parallèle (bien qu'il ait moins de temps et d'énergie à se consacrer à lui-même car un enfant demande un parent pleinement présent). C'est juste plus compliqué.
Donc oui, c'est mieux de se réparer avant.
Se répare-t'on toujours de tout?
Mettre un enfant au monde est une lourde responsabilité. Sous-estimée avant d'y être confrontés (et je parle pas au moment de la naissance, des premiers mois-années) c'est une responsabilité sur 18 ans minimum, c'est long 18 années ;-)
Au moins ces parents brisés ont au moins ce doute-là de se demander s'ils seront ou non à la hauteur, c'est déjà un bon début. D'autant que tous les parents commettent des erreurs, c'est inévitable
Je m'étais toujours dit plus jeune que je serais père avant mes 30 ans. La descendance était pour moi essentielle. C'est arrivé à 29 ans. Il y eu une décision avec sa mère de le garder ou pas. J'ai fait l'erreur sur l'instant de penser qu'il me permettrait de balayer les souvenirs du passé. J'ai plutôt senti qu'il viendrait au milieu d'un couple qui marchait ma foi plutôt bien. Ne plus être l'attention de mon ex, m'a fait chuter.
Rien avait été réparé et c'est sa venue qui l'a mis en avant. Il a en quelque sorte été malgré lui (car un enfant doit apporter la joie), le déclencheur d'une période anxio-dépressive qui aura duré 4 ans. Mon père a souffert, m'a transmis ses doutes et ses faiblesses...le cycle allait se répéter....avec un autre garçon. Une transmission générationnelle, un lourd héritage de mal-être.
J'ai donc décidé de quitter mon amie peu après la naisance, ne voulant pas la laisser gérer à la fois mon fils et mon état se dégradant rapidement. J'ai eu la "chance" de pouvoir me réparer en parallèle, sans trop le voir au départ. Et au fur et à mesure, j'ai commencé à le voir plus souvent, l'accepter, l'aimer, au point qu'aujourd'hui c'est plutôt sa mère qui est entre lui et moi.
2018 est censée être l'année où je reprends le contrôle de ma vie définitivement, la dépression un mot/maux à conjuguer au passé. Cela a commencé par un traitement psychiatrique innovant et qui fonctionne sur moi, et bientôt la médiation avec mon ex-femme qui jusqu'à présent allait dans une impasse de m'interdire de voir notre enfant, mais a compris que le mot séparation ne rimait pas forcément avec une seule parentalité. Il a besoin de moi, j'ai besoin de lui.
Donc est-ce qu'il faut forcément ne plus être abîmé avant d'en avoir un ? De part mon histoire, je pense que quelque part, ces doutes, cette fuite, cette maladie, m'ont permis aujourd'hui de revenir avec un amour plus grand que jamais pour mon fils de 4 ans. La démarche de guérison, je l'ai fait pour moi d'abord...mais dans l'optique de remplir mes fonctions paternelles plus tard. Si je n'avais pas gardé mon fils, j'aurais sans doute eu le traumatisme de son avortement, et j'aurais continué à errer dans cette vie, à chercher mon rôle à remplir ici-bas. Pour moi, son arrivée, la rencontre au préalable avec sa mère, qui aurait pu ne jamais avoir lieu si j'avais annulé notre rendez-vous...c'était le destin. Encore fallait-il le prendre comme un cadeau plutôt qu'une punition.
Deux décennies à souffrir depuis l'enfance, mais je crois que ça valait la peine d'en faire un, ne serait-ce que pour la possibilité aujourd'hui de lui montrer les chemins à emprunter et ceux à éviter. Mais c'est lui qui fera les choix.
Je serai simplement son guide. La transmission de la sagesse plutôt que celle de la fatalité, tout simplement.
Invité- Invité
Re: Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
Bravo Sebraz d'avoir remonté la pente !
Ça demande beaucoup de courage. Ça aurait pu très mal se passer. Je dis souvent qu'on a deux parents pour en avoir au moins un qui pourra assumer si l'un défaille. Bien sûr que l'idéal est d'en avoir d'eux qui s'aiment. Au final, si les deux parents aiment leur enfant et ne se tirent pas trop mutuellement dans les pattes par rancœur, ça le fait (Y)
Ça demande beaucoup de courage. Ça aurait pu très mal se passer. Je dis souvent qu'on a deux parents pour en avoir au moins un qui pourra assumer si l'un défaille. Bien sûr que l'idéal est d'en avoir d'eux qui s'aiment. Au final, si les deux parents aiment leur enfant et ne se tirent pas trop mutuellement dans les pattes par rancœur, ça le fait (Y)
Invité- Invité
Re: Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
J'ai cru lire une réponse ce matin d'une membre, à laquelle je m'apprêtais à répondre, mais celle-ci a visiblement disparu... Dommage, ça apportait un point de vue féminin en rien offensant pourtant.
Invité- Invité
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