En plein néant
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En plein néant
Je ne sais pas si c'est la bonne section pour poster. Qu'importe.
Je suis en plein néant, je ne sais plus qui je suis. Je fluctue entre des moments d'ivresse et des moments de profondes déprimes. Je le confesse : les moments d'ivresse se font rares. Je sens bien qu'il n'y a plus que le gouffre devant moi et j'ai le choix : me battre ou succomber.
J'ai passé un temps d'apaisement, celui qui correspond à mes deux premières années aux études supérieures. J'ai lâché prise et j'ai renvoyé aux autres une image totalement artificielle de moi, je me suis oublié. Alors oui, j'avais des amis, je sortais le soir et quelques fois, je me suis bourré la gueule, comme on dit vulgairement. Sauf que ça ne marche plus. L'artifice tombe et ne laisse qu'un champ de ruines derrière lui. Je n'arrive même plus à discuter avec les personnes autour de moi, j'ai l'impression d'être dans un dialogue à sens unique, un dialogue de sourds, de brasser continuellement du vent ... Pour pallier à ça je me replie sur moi-même, dans ma bulle, je reste chez moi, tout le temps.
Les études ne m'apportent plus rien de bon, cette année universitaire qui débute sème la discorde dans mon esprit. Je ne parviens même plus à aller en amphithéâtre, à quoi bon ? J'ai l'impression d'écouter des robots qui entrent dans une transe hypnotique qui ne laisse aucune place à l'épanouissement. Logorrhée verbale à répétition qui me donne l'envie de fuir le plus loin possible. Ça me rappelle une lettre de St Exupéry, celle au général X : "Aujourd’hui que nous sommes plus desséchés que des briques, nous sourions de ces niaiseries". Je ne sais pas vraiment si je vais poursuivre, je suis fatigué, à bout de nerfs, prêt à craquer à n'importe quel moment. J'en conviens : je ne sais pas si j'ai réussi le pari d'écrire d'une manière claire et intelligible sur mon "sentiment". Qu'importe, je livre quelque chose de vivant. Ce monde ne souhaite que l'abdication de l'esprit. Si je devais le résumer en me pliant aux mots : c'est le vide face à la vie. Et face à ce vide, je n'entrevois aucune solution.
Mais que faut-il faire ?
Je suis en plein néant, je ne sais plus qui je suis. Je fluctue entre des moments d'ivresse et des moments de profondes déprimes. Je le confesse : les moments d'ivresse se font rares. Je sens bien qu'il n'y a plus que le gouffre devant moi et j'ai le choix : me battre ou succomber.
J'ai passé un temps d'apaisement, celui qui correspond à mes deux premières années aux études supérieures. J'ai lâché prise et j'ai renvoyé aux autres une image totalement artificielle de moi, je me suis oublié. Alors oui, j'avais des amis, je sortais le soir et quelques fois, je me suis bourré la gueule, comme on dit vulgairement. Sauf que ça ne marche plus. L'artifice tombe et ne laisse qu'un champ de ruines derrière lui. Je n'arrive même plus à discuter avec les personnes autour de moi, j'ai l'impression d'être dans un dialogue à sens unique, un dialogue de sourds, de brasser continuellement du vent ... Pour pallier à ça je me replie sur moi-même, dans ma bulle, je reste chez moi, tout le temps.
Les études ne m'apportent plus rien de bon, cette année universitaire qui débute sème la discorde dans mon esprit. Je ne parviens même plus à aller en amphithéâtre, à quoi bon ? J'ai l'impression d'écouter des robots qui entrent dans une transe hypnotique qui ne laisse aucune place à l'épanouissement. Logorrhée verbale à répétition qui me donne l'envie de fuir le plus loin possible. Ça me rappelle une lettre de St Exupéry, celle au général X : "Aujourd’hui que nous sommes plus desséchés que des briques, nous sourions de ces niaiseries". Je ne sais pas vraiment si je vais poursuivre, je suis fatigué, à bout de nerfs, prêt à craquer à n'importe quel moment. J'en conviens : je ne sais pas si j'ai réussi le pari d'écrire d'une manière claire et intelligible sur mon "sentiment". Qu'importe, je livre quelque chose de vivant. Ce monde ne souhaite que l'abdication de l'esprit. Si je devais le résumer en me pliant aux mots : c'est le vide face à la vie. Et face à ce vide, je n'entrevois aucune solution.
Mais que faut-il faire ?
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
Cette logorrhée n'est pas ta vie, contente toi d'y assister en observateur neutre, sans jugement, prouves toi qiue tu es capable de l'assimiler , puis pour la dépasser, de construire sur ce néant , de faire des briques de vide sur lesquelles tu saura t'appuyer .
Tout cela ne t'empêche pas par ailleur de construire autrement, de te construire défférement, le tout est de touver un équilibre entre acceptation de ce qui est offert et toi même. Pour cela il te faut te détacher, t'énerver en te fixant sur ce qui te déplait pour te le répeter ne t'apportera que perte de temps, de sesn , de toi même., regarde de plus haut ton propre comportement
Tout cela ne t'empêche pas par ailleur de construire autrement, de te construire défférement, le tout est de touver un équilibre entre acceptation de ce qui est offert et toi même. Pour cela il te faut te détacher, t'énerver en te fixant sur ce qui te déplait pour te le répeter ne t'apportera que perte de temps, de sesn , de toi même., regarde de plus haut ton propre comportement
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: En plein néant
Cette logorrhée n'est pas ta vie, contente toi d'y assister en observateur neutre, sans jugement, prouves toi qiue tu es capable de l'assimiler , puis pour la dépasser, de construire sur ce néant , de faire des briques de vide sur lesquelles tu saura t'appuyer a écrit:
J'en conviens. Ça me semble complexe ce que tu dis là mais je perçois bien l'idée générale. Je pense qu'il peut s'agir d'une manière de faire que je vais tenter de mettre en pratique dès demain.
Pour cela il te faut te détacher, t'énerver en te fixant sur ce qui te déplait pour te le répeter ne t'apportera que perte de temps, de sesn , de toi même., regarde de plus haut ton propre comportement a écrit:
Devrais-je tenter de faire preuve d'un regard critique vis à vis de mes propres actions ? C'est de cela dont il est question ? En d'autres termes, la remise en cause en tentant d'analyser objectivement mes propres blocages.
Désolé de ces réponses très vagues. J'ai peut-être besoin d'y réfléchir encore un peu plus pour livrer une réponse adéquate. Dans tous les cas je te remercie d'avoir pris le temps de me lire.
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
Tu n'a a être désolé de rien , tu a bien perçu que je te propose à défaut de partir à changer le monde ( ce qui nous en conviendrons demanderais à être bien réfléchi avant d'être entammé vu l'effort à y consentir), que je te propose de te changer, plus précisement de te regarder réagir au monde, te connaissant mieux, tu pourra alors repenser ta manière d'appréhender la façon dont tu es capable de supporter ce que ce monde ne t'offre pas.
L'important étant dans un premier temp d'accepter, en toute théorie, que ceci est une possibilitée réelle dont nous sommes capables, à partir de là, le monde, pas celui qui est mais celui que tu désire, est possible car tu ne restera pas bloqué sur tes propres limites.
Pour l'imager noslimites cognitives, enfermées dans un cadre rigide auto-maintenu, peuvent parfois nosu ammener à pester chaque jour faisant contre une marche trop haute alors que nous pourrions souvent juste considérer que lever un peu plus la jambe sera plus rapide ou fructueux que d'attaquer la voirie en incompétence dans l'immédiat. Ce qui bien sur ne nous exclus pas à tenter d'améliorer la chose demain, mais sans en être affecté, émotivé... Sans jouer ni ocntre sois même -la non acceptation- ni son but -faire évoluer sera plus facile apaisé qu'énervé-
L'important étant dans un premier temp d'accepter, en toute théorie, que ceci est une possibilitée réelle dont nous sommes capables, à partir de là, le monde, pas celui qui est mais celui que tu désire, est possible car tu ne restera pas bloqué sur tes propres limites.
Pour l'imager noslimites cognitives, enfermées dans un cadre rigide auto-maintenu, peuvent parfois nosu ammener à pester chaque jour faisant contre une marche trop haute alors que nous pourrions souvent juste considérer que lever un peu plus la jambe sera plus rapide ou fructueux que d'attaquer la voirie en incompétence dans l'immédiat. Ce qui bien sur ne nous exclus pas à tenter d'améliorer la chose demain, mais sans en être affecté, émotivé... Sans jouer ni ocntre sois même -la non acceptation- ni son but -faire évoluer sera plus facile apaisé qu'énervé-
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: En plein néant
Bonsoir Orion, est-ce que tu as une idée de l'origine de ton mal-être ?
Invité- Invité
Re: En plein néant
C'est difficile à dire. J'ai bien l'impression que c'est un tout.
Je pourrais remonter relativement loin : les vexations subies étant enfant, l'expatriation de mon frère, la maladie de ma mère, un ennui mortifère durant l'adolescence, la haine de ce que je suis. Bref, la liste pourrait s'allonger je présume. C'est une conjonction de facteurs qui fait qu'aujourd'hui je n'éprouve qu'un seul désir : que cela cesse ! Le moment actuel est plutôt paisible, j'ai trop de choses à faire pour me focaliser là dessus mais j'appréhende la prochaine fluctuation, celle ou je serai de nouveau en prise avec mes démons.
Bonjour l'enthousiasme ...
Je pourrais remonter relativement loin : les vexations subies étant enfant, l'expatriation de mon frère, la maladie de ma mère, un ennui mortifère durant l'adolescence, la haine de ce que je suis. Bref, la liste pourrait s'allonger je présume. C'est une conjonction de facteurs qui fait qu'aujourd'hui je n'éprouve qu'un seul désir : que cela cesse ! Le moment actuel est plutôt paisible, j'ai trop de choses à faire pour me focaliser là dessus mais j'appréhende la prochaine fluctuation, celle ou je serai de nouveau en prise avec mes démons.
Bonjour l'enthousiasme ...
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
Bonjour, Orion, je te lis, et je m'inquiète...
Ce que tu écris montre une déprime, une dépression peut-être, je ne suis pas médecin, mais je pense qu'il ne faut pas prendre la chose à la légère.
Le fait de venir en parler est une bonne chose. C'est un début.
Mais je crois qu'il faudrait que tu ailles voir ton médecin de famille pour commencer, et lui en parler.
Dans ton dernier post, je retrouve des choses que je connais : parents malmenant (vexations d'enfant, à moins que ça soit une personne extérieure), gros problème d'estime de soi, probablement anxiété.
Tu es jeune, perds pas de temps à chercher seul, à aller moins bien, plus mieux, puis moins bien...
Il doit y avoir de bonnes adresses de psy sur Toulouse, sinon via la fac tu as toujours un psy gratuit si les finances manquent.
On peut t'écouter ici, ça te fera ptèt du bien, mais ça ne suffira pas...
Ce que tu écris montre une déprime, une dépression peut-être, je ne suis pas médecin, mais je pense qu'il ne faut pas prendre la chose à la légère.
Le fait de venir en parler est une bonne chose. C'est un début.
Mais je crois qu'il faudrait que tu ailles voir ton médecin de famille pour commencer, et lui en parler.
Dans ton dernier post, je retrouve des choses que je connais : parents malmenant (vexations d'enfant, à moins que ça soit une personne extérieure), gros problème d'estime de soi, probablement anxiété.
Tu es jeune, perds pas de temps à chercher seul, à aller moins bien, plus mieux, puis moins bien...
Il doit y avoir de bonnes adresses de psy sur Toulouse, sinon via la fac tu as toujours un psy gratuit si les finances manquent.
On peut t'écouter ici, ça te fera ptèt du bien, mais ça ne suffira pas...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: En plein néant
Salut Chuna,
Merci pour ton message qui offre une certaine dose de réconfort, celle de se sentir un temps soit peu compris.
Les vexations c'était les enfants, je n'ai rien à reprocher à mes parents. Ils sont aimants, ils sont magnifiques. C'est moi qui ne suis pas à la hauteur. Les enfants de cet âge exercent une violence, qu'elle soit symbolique ou non ne change rien et le fait est que ça laisse des marques, encore aujourd'hui. Quant au problème d'estime de soi, oui j'imagine que je ne m'aime pas, j'abhorre ce que je suis, que ce soit extérieurement ou intérieurement.
Je vais mettre en pratique ta recommandation, celle d'avoir voir un psy, à défaut le médecin familial. Je vais me rapprocher de l'Université car l'argent manque et file entre les doigts comme du sable.
Je suis conscient que ce forum n'est pas la solution, j'avais simplement besoin d'exprimer ce cri que j'étouffe depuis maintenant trop longtemps.
Merci pour ton message qui offre une certaine dose de réconfort, celle de se sentir un temps soit peu compris.
Les vexations c'était les enfants, je n'ai rien à reprocher à mes parents. Ils sont aimants, ils sont magnifiques. C'est moi qui ne suis pas à la hauteur. Les enfants de cet âge exercent une violence, qu'elle soit symbolique ou non ne change rien et le fait est que ça laisse des marques, encore aujourd'hui. Quant au problème d'estime de soi, oui j'imagine que je ne m'aime pas, j'abhorre ce que je suis, que ce soit extérieurement ou intérieurement.
Je vais mettre en pratique ta recommandation, celle d'avoir voir un psy, à défaut le médecin familial. Je vais me rapprocher de l'Université car l'argent manque et file entre les doigts comme du sable.
Je suis conscient que ce forum n'est pas la solution, j'avais simplement besoin d'exprimer ce cri que j'étouffe depuis maintenant trop longtemps.
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
Salut Orion4.
Ce que tu décris semble correspondre, dans une certaine mesure, à ce que j'ai pu vivre.
Chuna à raison va consulter. Peut-être pas un psy, un généraliste peut déjà pas mal t'aider et t'orientera peut-être plus efficacement vers le bon spécialiste (surement pour finir chez un psy ;-) ).
Tu fais quoi comme étude?
Ce que tu décris semble correspondre, dans une certaine mesure, à ce que j'ai pu vivre.
Chuna à raison va consulter. Peut-être pas un psy, un généraliste peut déjà pas mal t'aider et t'orientera peut-être plus efficacement vers le bon spécialiste (surement pour finir chez un psy ;-) ).
Tu fais quoi comme étude?
Fulgrim- Messages : 393
Date d'inscription : 03/06/2017
Re: En plein néant
Salut Fulgrim,
Je suis en master de Science Po.
J'ai trouvé des liens relatifs aux consultations dans le cadre de la prévention santé à l'université. Y'a bien un numéro de téléphone, j'ai composé les chiffres et je me suis ravisé. C'est le cœur qui scande son boum-boum à tout va .. J'ai peur. Peut-être devrai-je directement me rendre au secrétariat afin de ne pas avoir le choix.
Je suis en master de Science Po.
J'ai trouvé des liens relatifs aux consultations dans le cadre de la prévention santé à l'université. Y'a bien un numéro de téléphone, j'ai composé les chiffres et je me suis ravisé. C'est le cœur qui scande son boum-boum à tout va .. J'ai peur. Peut-être devrai-je directement me rendre au secrétariat afin de ne pas avoir le choix.
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
C'est toi qui vois.
Cherche plutôt à comprendre pourquoi cela te fais peur.
Cherche plutôt à comprendre pourquoi cela te fais peur.
Fulgrim- Messages : 393
Date d'inscription : 03/06/2017
Re: En plein néant
Je me pose déjà trop de questions, est-ce un homme ? Une femme ? De quel âge ? Dois-je parler de la douance ou non ? Ça m'angoisse. Je vais franchir le pas, je suis intimement persuadé que ça peut aider maintenant. Je vais prendre de plus amples renseignements à la fin d'un cours, repérer aussi le bâtiment en question dans ce labyrinthe.
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
c'est toujours angoissant d'aller voir un psy. Moi j'ai mis 15 ans à me décider, j'ai perdu un temps fou, ça m'a tellement aidé, que je me dis que les autres doivent pas faire la même erreur que moi.
On a peur d'être jugé, pris pour un fou, ou je ne sais quoi d'autre, mais un psy il est juste là pour écouter, pas pour juger.
Ton discours me peine; ça me peine toujours de voir des gens avoir de la violence en leur encontre. C'est pourtant ce que j'ai fait pendant des années.
Tant mieux si tes parents sont chouettes.
Mais pourquoi donc ne serait tu pas à la hauteur pour eux ? Ils attendent quelque chose de toi que tu peux pas donner ?
On a peur d'être jugé, pris pour un fou, ou je ne sais quoi d'autre, mais un psy il est juste là pour écouter, pas pour juger.
Ton discours me peine; ça me peine toujours de voir des gens avoir de la violence en leur encontre. C'est pourtant ce que j'ai fait pendant des années.
Tant mieux si tes parents sont chouettes.
Mais pourquoi donc ne serait tu pas à la hauteur pour eux ? Ils attendent quelque chose de toi que tu peux pas donner ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: En plein néant
Je pense comprendre ton prédicament. Beaucoup de gens vont simplement nommer cet état par le terme "dépression", et bien que ce ne soit pas faux, ça semble aller au delà des diverses appellations, que même la littérature psychologique ne peut illustrer. C'est un état ineffablement profond, qui regroupe de nombreux sentiments, qui eux-mêmes viennent de réalisations conscientes ou subconscientes sur le monde, la vie, l'univers, soi-même, les gens autour de soi. C'est comme ci tu avais déconstruis toute la signification des choses qui t'ont été enseignées, au point où ces choses sont réduites à un statut où elles ne qualifient même plus de quoi que ce soit.
C'est un état douloureusement solitaire. Tu penses que personne ne peut te comprendre, car le ressentis est extrêmement subjectif, et trop profond pour être résumé. Les gens qui pourrons le mieux comprendre sont ceux qui ont vécus un état similaire, mais encore, chaque expérience est différente. Manifestement, c'est beaucoup plus qu'un simple état émotionnel, c'est une aventure épuisante durant laquelle il faut souvent tomber au plus bas pour arriver à se reconstruire.
Malheureusement, il n'y a pas une solution qui va "corriger" ce que tu vis rapidement. Habituellement, c'est surtout question d'assembler plusieurs éléments qui peuvent aider; thérapie & médicaments, s'entourer de gens qui te comprennent, te distraire - surtout en faisant des tâches actives et répétitives (celui là est plus difficile à dire qu'à faire, c'est dur de se forcer lorsque les choses n'ont plus de valeurs, mais parfois cela peut agir comme un engrenage de positivité progressive). Dernièrement, il y a une branche de la philosophie qui aborde ce problème si ça t'intéresses, il s'agit de l'Existentialisme. Il se peut que tu trouves un certain réconfort en lisant "Le mythe de Sisyphe" d'Albert Camus.
C'est un état douloureusement solitaire. Tu penses que personne ne peut te comprendre, car le ressentis est extrêmement subjectif, et trop profond pour être résumé. Les gens qui pourrons le mieux comprendre sont ceux qui ont vécus un état similaire, mais encore, chaque expérience est différente. Manifestement, c'est beaucoup plus qu'un simple état émotionnel, c'est une aventure épuisante durant laquelle il faut souvent tomber au plus bas pour arriver à se reconstruire.
Malheureusement, il n'y a pas une solution qui va "corriger" ce que tu vis rapidement. Habituellement, c'est surtout question d'assembler plusieurs éléments qui peuvent aider; thérapie & médicaments, s'entourer de gens qui te comprennent, te distraire - surtout en faisant des tâches actives et répétitives (celui là est plus difficile à dire qu'à faire, c'est dur de se forcer lorsque les choses n'ont plus de valeurs, mais parfois cela peut agir comme un engrenage de positivité progressive). Dernièrement, il y a une branche de la philosophie qui aborde ce problème si ça t'intéresses, il s'agit de l'Existentialisme. Il se peut que tu trouves un certain réconfort en lisant "Le mythe de Sisyphe" d'Albert Camus.
Mystery- Messages : 47
Date d'inscription : 25/05/2014
Age : 32
Re: En plein néant
@Chuna : J'imagine qu'ils attendent mon bonheur. J'imagine qu'ils pensent que je suis heureux, voilà tout. Je ne sais guère l'exprimer, je m'en veux de ne rien dire. Je m'en veux terriblement. Mais je veux épargner une chose à mes parents (et particulièrement à ma mère) : la souffrance. Ils n'ont pas besoin de ça. Je continuerai à tout faire afin de les préserver, même si cela doit passer par l'abnégation de soi. C'est en gardant ce mensonge éhonté que, paradoxalement, j'ai la sensation de ne pas être à la hauteur.
@Mystery : J'ai beaucoup aimé ton message. C'est chirurgical, précis, concis. C'est pourquoi je ne vois pas ce que je peux ajouter. Je vais m'empresser d'acheter cet ouvrage du divin Camus.
@Mystery : J'ai beaucoup aimé ton message. C'est chirurgical, précis, concis. C'est pourquoi je ne vois pas ce que je peux ajouter. Je vais m'empresser d'acheter cet ouvrage du divin Camus.
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
@Fulgrim : J'ai vu une réponse mais celle-ci a disparu, pas eu le temps de tout lire. Normal ?
Nb : Désolé pour le double-post.
Nb : Désolé pour le double-post.
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
Oui normal. Je racontais ma vie et ça n'apportait rien de plus. Courage mec!
Fulgrim- Messages : 393
Date d'inscription : 03/06/2017
Re: En plein néant
Je suis dans un peu près dans le même état que toi. A savoir, une passivité totale envers les relations sociales et la vie en général.
Pour en sortir, personnellement je ne conseil rien de mieux que le travail sur soi.
Il faut trouver le noeuds du problème et s'adapter. Si tu décide de faire plier ton univers au lieu de plier sous son poids tu peux reprendre rapidement confiance en toi et ta destiné. Mais ça demande un travail philosophique conséquent.
Pour en sortir, personnellement je ne conseil rien de mieux que le travail sur soi.
Il faut trouver le noeuds du problème et s'adapter. Si tu décide de faire plier ton univers au lieu de plier sous son poids tu peux reprendre rapidement confiance en toi et ta destiné. Mais ça demande un travail philosophique conséquent.
Arsène- Messages : 19
Date d'inscription : 25/09/2017
Re: En plein néant
Pourquoi lorsqu'on évoque un vide un néant survient l'hypothèse de la déprime, (j'aime bien le sens étymologique du mot d'ailleurs : chuter de la première place). C'est alors supposer une constante en nous, un truc qui doit se remplir coute que coute, transformant notre être en un déversoir permanent. Il est vrai que nos vies sont bien remplies; les études (chouette un agenda scolaire !), la vie professionnelle (enfin un agenda pour les pro !), unmariage (chouette un agenda partagé !), des enfants, la bagnole, la maison etc etc. qui fait que au dedans on est bien occupés, jusqu'au jour où lassés de cette valse à mille temps on se consulte pour s'apercevoir combien on ne se créé pas, ou si peu, (on suit un parcours finalement terriblement balisé) d'où ce vide évident qui surgit, impérial ! Dès qu'on l'énonce, s'élèvent des voix pour s'inquiéter et augurer un état sombre.
Personnellement, je le vois tout autrement, plutôt comme une étape nécessaire qui brasse certes des idées noires mais qui se surmonte parce que peut être que s'en rendant d'ores et déjà compte on chemine déjà vers sa propre création. On se détache de, et de, et encore de. Or est douloureux l'acte de se détacher. On tranche parfois dans le vif de soi, et des autres, on ouvre , on s'ouvre sur des vides affolants. Le boulot de terrassement à faire est colossal et forcement décourageant. Je pense aussi qu'on a le droit de ne pas être bien et longtemps si je peux pousser le bouchon plus loin. C'est peu admis car on est passif, reclus, malade, tout ce que le monde social a en horreur.
Quand on est désynchronisé de soi, pour retrouver le tempo qui nous convient il faut du temps et cette tempérance est nécessaire pour accéder à soi, un soi fait par soi même et non par tout un système de lois implicites. Fonctionner suivant ses propres codes n'est pas évident. Mais qui a parlé d'évidence ?
Enfin je dirais que c'est sain comme attitude; car on se considère enfin, on ne se compare pas et on s'adresse à soi enfin comme à une personne qu'on est finalement. C'est une façon de dire clairement non à tout les schémas parfois aidants qu'on nous impose ça et là. Or dire non c'est affirmer notre puissance d'être, qu'il convient donc de considérer pour durer ensuite.
Personnellement, je le vois tout autrement, plutôt comme une étape nécessaire qui brasse certes des idées noires mais qui se surmonte parce que peut être que s'en rendant d'ores et déjà compte on chemine déjà vers sa propre création. On se détache de, et de, et encore de. Or est douloureux l'acte de se détacher. On tranche parfois dans le vif de soi, et des autres, on ouvre , on s'ouvre sur des vides affolants. Le boulot de terrassement à faire est colossal et forcement décourageant. Je pense aussi qu'on a le droit de ne pas être bien et longtemps si je peux pousser le bouchon plus loin. C'est peu admis car on est passif, reclus, malade, tout ce que le monde social a en horreur.
Quand on est désynchronisé de soi, pour retrouver le tempo qui nous convient il faut du temps et cette tempérance est nécessaire pour accéder à soi, un soi fait par soi même et non par tout un système de lois implicites. Fonctionner suivant ses propres codes n'est pas évident. Mais qui a parlé d'évidence ?
Enfin je dirais que c'est sain comme attitude; car on se considère enfin, on ne se compare pas et on s'adresse à soi enfin comme à une personne qu'on est finalement. C'est une façon de dire clairement non à tout les schémas parfois aidants qu'on nous impose ça et là. Or dire non c'est affirmer notre puissance d'être, qu'il convient donc de considérer pour durer ensuite.
Invité- Invité
Re: En plein néant
Salut,
Le (gros) problème c'est que l'univers m’apparaît comme trop efficace. Comme Atlas soutenant le monde et ne pouvant se libérer de ce poids. La société n'est qu'une farce, une mise en scène permanente, une pièce de théâtre qui se propage dans le temps. Je regarde les autres, ils sont obnubilés par cette mise en scène. Ne pas voir l'absurdité de l'ordre, ne pas voir l'ordre dans le désordre, ne pas voir en dessous de la couche de vernis, miroir grossissant à perpétuité.
Oulà, je souffle. Point envie de me perdre dans des élucubrations dantesque.
Je ne sais pas si je suis véritablement prêt pour ce travail philosophique. J'ai peur de me perdre dans lui.
Après relecture j'ai bien le sentiment de n'être de moins en moins clair ... Je reprendrai le fil plus tard ...
Le (gros) problème c'est que l'univers m’apparaît comme trop efficace. Comme Atlas soutenant le monde et ne pouvant se libérer de ce poids. La société n'est qu'une farce, une mise en scène permanente, une pièce de théâtre qui se propage dans le temps. Je regarde les autres, ils sont obnubilés par cette mise en scène. Ne pas voir l'absurdité de l'ordre, ne pas voir l'ordre dans le désordre, ne pas voir en dessous de la couche de vernis, miroir grossissant à perpétuité.
Oulà, je souffle. Point envie de me perdre dans des élucubrations dantesque.
Je ne sais pas si je suis véritablement prêt pour ce travail philosophique. J'ai peur de me perdre dans lui.
Après relecture j'ai bien le sentiment de n'être de moins en moins clair ... Je reprendrai le fil plus tard ...
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
Bonsoir Orion4!
Je me retrouve complètement dans tout ce que tu décris. Je ne sais pas si j'ai quoi que ce soit à t'apporter sinon ma compassion, mon soutien et ma compréhension; je n'ai pas de solutions à ce que je vis.
Mais je t'ai compris. Ça fait du bien, non?
Personnellement je me suis construit une personnalité de façade pour satisfaire les autres, mon entourage, juste pour qu'on laisse en paix mon moi profond qui ne pouvait pas être compris. C'était juste plus simple d'être ce qu'on attendait que je sois. Pas de danger, on ne pouvait pas me rejeter, j'étais telle qu'on avait envie, et je me modulais selon mon interlocuteur. Ça a duré tellement longtemps (euh,toute ma vie en fait) que maintenant je ne sais plus qui je suis. Ai-je déjà été moi, d'ailleurs? De quoi ai-je envie? Quel sens donner à ma vie? Jusque là, pour moi aussi ça fonctionnait. Plus maintenant. Des fois, je pense que je n'existe plus, et ça me soulage. Je me dis que je ne souffrirais plus, et ça m'apaise.
Je n'ai pas encore trouvé mes réponses. Mais j'ai de l'espoir. Je crois que c'est peut-être ce qu'il te manque. Continuer d'y croire, de chercher. Tu vas te trouver, tu vas sortir de cette sale période. Ça va aller. Je n'ai pas trouvé le bonheur, mais je sais qu'il existe, et ça vaut la peine de le chercher, encore peu. Et de le trouver!
Je ne parle pas non plus de ce que je ressens. Surtout pas à ma mère, je la protège. Je ne veux pas la décevoir, je sais qu'elle veut que je m'en sorte, que je sois heureuse. Ça la décevrait tellement, ça lui causerait tellement de chagrin.
Je ne veux pas qu'on s'inquiète pour moi, je ne veux pas créer de problèmes, je ne veux pas déranger avec mes petits soucis que personne ne comprend de toute façon. Pour qu'on me dise quoi de toute façon? " Ressaisis-toi! " Je ne sais pas expliquer mon mal-être, alors à quoi bon? Mais j'ai le sentiment qu'ici, peut-être...?
Bon, je suis désolée pour la piètre qualité de mon intervention. Je voulais juste te dire que je comprends et que je ressens aussi ce que tu vis. Si tu as envie de le partager avec moi, n'hésite pas
En attendant, raccroche-toi aux choses qui te font ( un peu? ) envie, raccroche-toi à l'espoir de jours meilleurs.
Courage! Mes pensées t'accompagnent.
Je me retrouve complètement dans tout ce que tu décris. Je ne sais pas si j'ai quoi que ce soit à t'apporter sinon ma compassion, mon soutien et ma compréhension; je n'ai pas de solutions à ce que je vis.
Mais je t'ai compris. Ça fait du bien, non?
Personnellement je me suis construit une personnalité de façade pour satisfaire les autres, mon entourage, juste pour qu'on laisse en paix mon moi profond qui ne pouvait pas être compris. C'était juste plus simple d'être ce qu'on attendait que je sois. Pas de danger, on ne pouvait pas me rejeter, j'étais telle qu'on avait envie, et je me modulais selon mon interlocuteur. Ça a duré tellement longtemps (euh,toute ma vie en fait) que maintenant je ne sais plus qui je suis. Ai-je déjà été moi, d'ailleurs? De quoi ai-je envie? Quel sens donner à ma vie? Jusque là, pour moi aussi ça fonctionnait. Plus maintenant. Des fois, je pense que je n'existe plus, et ça me soulage. Je me dis que je ne souffrirais plus, et ça m'apaise.
Je n'ai pas encore trouvé mes réponses. Mais j'ai de l'espoir. Je crois que c'est peut-être ce qu'il te manque. Continuer d'y croire, de chercher. Tu vas te trouver, tu vas sortir de cette sale période. Ça va aller. Je n'ai pas trouvé le bonheur, mais je sais qu'il existe, et ça vaut la peine de le chercher, encore peu. Et de le trouver!
Je ne parle pas non plus de ce que je ressens. Surtout pas à ma mère, je la protège. Je ne veux pas la décevoir, je sais qu'elle veut que je m'en sorte, que je sois heureuse. Ça la décevrait tellement, ça lui causerait tellement de chagrin.
Je ne veux pas qu'on s'inquiète pour moi, je ne veux pas créer de problèmes, je ne veux pas déranger avec mes petits soucis que personne ne comprend de toute façon. Pour qu'on me dise quoi de toute façon? " Ressaisis-toi! " Je ne sais pas expliquer mon mal-être, alors à quoi bon? Mais j'ai le sentiment qu'ici, peut-être...?
Bon, je suis désolée pour la piètre qualité de mon intervention. Je voulais juste te dire que je comprends et que je ressens aussi ce que tu vis. Si tu as envie de le partager avec moi, n'hésite pas
En attendant, raccroche-toi aux choses qui te font ( un peu? ) envie, raccroche-toi à l'espoir de jours meilleurs.
Courage! Mes pensées t'accompagnent.
Louly- Messages : 9
Date d'inscription : 09/10/2017
Age : 30
Localisation : Savoie
Re: En plein néant
Bonjour Louly,
Merci pour ces mots rassurants et ô combien sympathiques. Non, la qualité de cette intervention est manifeste, point de doute là-dessus
C'est une bonne chose d'avoir pu te lire sur ton expérience, je te souhaite bien évidemment le meilleur
Merci pour ces mots rassurants et ô combien sympathiques. Non, la qualité de cette intervention est manifeste, point de doute là-dessus
C'est une bonne chose d'avoir pu te lire sur ton expérience, je te souhaite bien évidemment le meilleur
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
En réfléchissant sur mon expérience personnelle, que je retrouve en te lisant, je n'ai pu m'empêcher de voir quelques similitudes avec les septs étapes deuil.
1 - le choc
2 - le déni
3 - la colère
4 - marchandage
5 - dépression et douleur (t'en est là )
6 - reconstruction
7- acceptation
Généralement, ces étapes se produisent lors du deuil d'un proche (certe) mais aussi pour le deuil d'une idée extrêmement ancrée (une croyance, religieuse ou pas).
Chez moi, elle se sont toutes faites.
Bon après, c'est peut être aussi une théorie fumeuse de mon cerveaux malade. Tu es totalement libre de ne pas en prendre compte. Mais, on s'habitue à tout, on apprend de tout et finis TOUJOURS par tout accepter. Alors je crois que tu peux avoir de l'espoir sur l'amélioration de ta situation.
1 - le choc
2 - le déni
3 - la colère
4 - marchandage
5 - dépression et douleur (t'en est là )
6 - reconstruction
7- acceptation
Généralement, ces étapes se produisent lors du deuil d'un proche (certe) mais aussi pour le deuil d'une idée extrêmement ancrée (une croyance, religieuse ou pas).
Chez moi, elle se sont toutes faites.
Bon après, c'est peut être aussi une théorie fumeuse de mon cerveaux malade. Tu es totalement libre de ne pas en prendre compte. Mais, on s'habitue à tout, on apprend de tout et finis TOUJOURS par tout accepter. Alors je crois que tu peux avoir de l'espoir sur l'amélioration de ta situation.
Arsène- Messages : 19
Date d'inscription : 25/09/2017
Re: En plein néant
Comment tu te sens en ce moment, Orion ? T'en es où ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: En plein néant
Bon je vais tenter une brève réponse.
@Arsène : Merci de ces pistes qui méritent d'être considérées. Si je reprends le schéma de ta pensée, je pense pour ma part qu'il s'agit d'un deuil d'une idée ancrée. Je n'ose pourtant (pas encore) me prononcer sur une terminologie acceptable.
@Chuna56 : Je me sens plutôt vide mais dans un sens différent de la fois dernière. Je pense toujours autant (l'inéluctable pensée !) mais je ne m'émeus pas de cette situation. Phase de transition à l'aide de la méthode des petits pas. J'avance, doucement, lentement mais j'avance. Je me suis notamment replongé dans une lecture intensive (dont le Mythe de Sisyphe de Camus que m'avait conseillé Mystery) qui me soulage quelque peu. Je suis bien désolé de la platitude de ces propos quelques peu fugaces.
@Sebraz : Chienne de vie ! (et absurdité latente !).
@Arsène : Merci de ces pistes qui méritent d'être considérées. Si je reprends le schéma de ta pensée, je pense pour ma part qu'il s'agit d'un deuil d'une idée ancrée. Je n'ose pourtant (pas encore) me prononcer sur une terminologie acceptable.
@Chuna56 : Je me sens plutôt vide mais dans un sens différent de la fois dernière. Je pense toujours autant (l'inéluctable pensée !) mais je ne m'émeus pas de cette situation. Phase de transition à l'aide de la méthode des petits pas. J'avance, doucement, lentement mais j'avance. Je me suis notamment replongé dans une lecture intensive (dont le Mythe de Sisyphe de Camus que m'avait conseillé Mystery) qui me soulage quelque peu. Je suis bien désolé de la platitude de ces propos quelques peu fugaces.
@Sebraz : Chienne de vie ! (et absurdité latente !).
Dernière édition par Orion4 le Jeu 12 Oct 2017 - 16:33, édité 1 fois
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
J'ai oublié de vous remercier. C'est intolérable. Inacceptable. Alors merci à toutes et à tous de vos réponses.
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
Je me reconnais un peu dans ton histoire, au lycée j'étais sociable et intégré (tout en restant un peu différent) mais je me mettais trop de pression (après chaque soirée je pensais plus à l'image que j'avais renvoyé qu'à si je m'étais amusé etc). Petit à petit, à la fac, j'ai arrêté de faire des efforts pour être sociable en me disant "je n'ai plus rien à prouver". J'ai commencé à ne plus aller en cours, à ne plus sortir de chez moi, à ne plus voir personne et à réfléchir sur le monde dans mon coin. Maintenant je suis obligé de voir des gens à cause de mon travail et j'ai l'impression de ne plus être dans le train de la sociabilité, mon esprit à déconstruit ce qui semble normal pour les autres. J'alterne les phases de déprime et de joie/euphorie mais j'ai l'impression que la joie est de plus en plus rare car je suis frustré de ne pas pouvoir exprimer mon potentiel.
Je ne sais pas si je dois chercher à être moi quitte à être seul dans mon monde ou alors si je dois me formater pour partager avec les gens.
Cette vidéo m'a beaucoup fait réfléchir et j'espère qu'elle pourra te servir :
https://youtu.be/FCYlKPcyj8A?t=385
Je ne sais pas si je dois chercher à être moi quitte à être seul dans mon monde ou alors si je dois me formater pour partager avec les gens.
Cette vidéo m'a beaucoup fait réfléchir et j'espère qu'elle pourra te servir :
https://youtu.be/FCYlKPcyj8A?t=385
Sambabrazil- Messages : 16
Date d'inscription : 05/10/2017
Re: En plein néant
Salut Sambabrazil (j'aime bien ton pseudo en passant).
Oh tiens ! C'est bien moi ça. J'étais spectateur des soirées comme dans un jeu vidéo à la troisième personne. J'appuyais un peu sur les boutons pour comprendre le fonctionnement de la mécanique sociale.
Merci pour la vidéo, on peut dire ce qu'on veut sur Soral mais comme dirait ma grand-mère c'est un "débrouillard".
Oh tiens ! C'est bien moi ça. J'étais spectateur des soirées comme dans un jeu vidéo à la troisième personne. J'appuyais un peu sur les boutons pour comprendre le fonctionnement de la mécanique sociale.
Merci pour la vidéo, on peut dire ce qu'on veut sur Soral mais comme dirait ma grand-mère c'est un "débrouillard".
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
Re: En plein néant
@orion4
Tu as bien fait de lancer le sujet, je croix que les HP étant une minorité, on forcément un moment où on prend conscience de notre différence et de tous les efforts que l'on a fait pour la maintenir caché à nous même et aux autres.
Personnellement j'ai beaucoup haï pour cela. Je suis aller jusqu'à avoir des pensées meurtrière tous les jours au lycée. Des trucs que si je disais à quiconque il y avait de grande chance pour que l'on me mette sous traitement.
( bon ok ça fait un peu bizarre dit comme ça ).
Mais bon, au final, le problème c'est que tu ne sais pas où s'arrête ta ressemblance avec les autres et où elle commence.
Alors tu peux soit envoyer tout le monde se faire voir, soit aller avec des gens qui respecte tes pensées (HP c'est pas mal aussi)
Mais UN truc, lit ça http://2.bp.blogspot.com/-F3df_Zhx7HE/VFmu_OjFUqI/AAAAAAAAMyA/5imDLC96gDQ/s1600/Calvin-et-Hobbes--extrait-de-l-album---Gare-au-psychopathe-.jpg
Tu as bien fait de lancer le sujet, je croix que les HP étant une minorité, on forcément un moment où on prend conscience de notre différence et de tous les efforts que l'on a fait pour la maintenir caché à nous même et aux autres.
Personnellement j'ai beaucoup haï pour cela. Je suis aller jusqu'à avoir des pensées meurtrière tous les jours au lycée. Des trucs que si je disais à quiconque il y avait de grande chance pour que l'on me mette sous traitement.
( bon ok ça fait un peu bizarre dit comme ça ).
Mais bon, au final, le problème c'est que tu ne sais pas où s'arrête ta ressemblance avec les autres et où elle commence.
Alors tu peux soit envoyer tout le monde se faire voir, soit aller avec des gens qui respecte tes pensées (HP c'est pas mal aussi)
Mais UN truc, lit ça http://2.bp.blogspot.com/-F3df_Zhx7HE/VFmu_OjFUqI/AAAAAAAAMyA/5imDLC96gDQ/s1600/Calvin-et-Hobbes--extrait-de-l-album---Gare-au-psychopathe-.jpg
Arsène- Messages : 19
Date d'inscription : 25/09/2017
Re: En plein néant
Certes mais ce n'est pas vivre que de passer son temps à chercher le pourquoi du comment de tout parce que c'est sans fin.
Sambabrazil- Messages : 16
Date d'inscription : 05/10/2017
Re: En plein néant
Bonjour Orion, tu demandes '' que faut-il faire ?''., je vais te le dire, après quelques remarques, sachant que j'ai 77ans et que, depuis toujours, je suis définitivement athée.
Tu dis : « j’ai le choix : me battre ou succomber ». Lorsqu'un animal est attaqué, il évalue son agresseur et, soit il se bat, soit il tente de fuir. Pour les animaux humains, la fuite ce peut être la drogue, l'art et l'imaginaire, le mysticisme, le suicide ou la navigation en solitaire à la recherche d'une île accueillante (ce qui inconsciemment est tout autant suicidaire, j'en sais quelque chose). On peut aussi adhérer à un groupe qui cherche à améliorer les choses, mais cela est vain, parce qu' on ne peut pas changer la société. Ce monde ne souhaite pas une abdication de l'esprit, il souhaite seulement des consolations, le confort, le progrès, la richesse, son seul idéal est le profit et la dominance ( H.Laborit, ''Éloge de la fuite''). Oui, la société n'est qu'une farce, une mise en scène permanente, un paquebot sans pilote, sans objectif, un cloaque dont le destin est le naufrage. Contre qui, contre quoi se battre ? Il n'y a personne à qui s'en prendre, la société d’aujourd’hui résulte d'un engrenage que personne n'a voulu ni décidé. Que faut-il faire ? Mettre une chaloupe à la mer ? Mais seul, c'est impossible, et pour aller où ? Il faut un but ! Alors, alors ? Eh bien tu vas voir qu'il y a une solution.
Tu hais ce que tu es, dis-tu. Peut-être tu as honte de t’être laissé berné, d'avoir été assez bête pour croire en de belles paroles et de fausses consolations, de t’être laissé persuadé que tu es coupable de ne pas être ''comme tout le monde'', de ne pas avoir su dire ''non''. Manque de confiance en soi, complexe d'infériorité sans doute. Mais cela va vite s'arranger, ce n'est pas un problème, je le sais.
* Fabrice te dit des sottises : tu ne peux pas te contenter d'assister à cette logorrhée, parce que justement, être neutre cela t' est impossible. Et puis, tu sais très bien que tu es capable d'assimiler, tu n'as nul besoin de prouver quoi que ce soit , ni à toi, ni aux autres. ''...dépasser la logorrhée'' ça ne veut rien dire... ''construire sur du néant, faire des briques de vide sur lesquelles s'appuyer'', ça n'a pas de sens. ''Il faut te détacher'' dit-il, mais de quoi, de qui, comment ? Des biens de ce monde ? Tu lui réponds : ''Ça me semble complexe ce que tu dis là'', le mot complexe est trop gentil ! Mais tu n'aimes pas déplaire et n'oses pas dire que c'est absurde (''des briques de vide'', voyez vous ça !). En fait il te dit d'accepter et de te résigner... et puisque tu ne peux pas changer la société, tu dois te changer toi, soi-disant pour ''être capable de supporter ce que ce monde ne t'offre pas !''.. Quoi quoi quoi !? Supporter de ne jamais pouvoir être heureux ?? Mais c'est insensé ! Ce n'est pas toi qui est malade ! C'est la société actuelle qui est malade grave, maladie mortelle, inguérissable, soignée seulement avec des camisoles chimiques !... Comment ne pas avoir un blocage face à l'incohérence, la bêtise et l'absurdité ! Ce qui est sûr, c'est que l'on ne peut plus avancer avec des ''On ne peut pas savoir !''.
* Je ne pense pas que tu souffres de dépression. C'est une maladie grave dans laquelle le malade n'a plus de volonté, est incapable d'affronter la moindre difficulté et ne prend aucune initiative. Ce n'est pas encore tout à fait ton cas.?
* Izo dit des choses très justes : «... Or est douloureux l'acte de se détacher....on se considère,.on ne se compare pas et on s'adresse à soi comme à une personne qu'on est finalement, façon de dire ''non'' à tous les schémas qu'on nous impose. Dire ''non'' c'est affirmer notre puissance d'être ». Oui, le manque de considération durant l'enfance est peut-être bien ce dont ensuite un adulte souffre le plus et, toute sa vie, il cherche inconsciemment, mais en vain, à compenser ce qui lui a manqué, parce que les blessures psychiques de la petite enfance sont indélébiles. Se sentir important par le seul fait d’exister est VITAL. Il est sidérant de voir comment des enfants peuvent être considérés seulement comme des objets de dressage et même souvent comme des gêneurs, et non pas comme les personnes qu'ils sont finalement. Mais il ne faut pas dire ''se détacher'', il faut dire ''prendre de la distance''. Il ne s'agit pas de se détacher comme les mystiques, mais de dire ''non'' à l' intolérable. Ce qui est douloureux, c'est de s'apercevoir que ce que l'on avait toujours cru bon, bien et juste, ne l'était peut-être pas tant que ça, que l'on s'était laissé hypnotisé, bercé par des illusions et que l'on s'était seulement efforcé d’être ce que les autres voulaient que l'on soit. (C'était vivre une ''vie d'occasion'', celle de quelqu'un d'autre, dit Krishnamurti, on n'avait jamais été ''soi-même'', on avait vécu de compromissions pour se sentir exister, Louly, hélas, l'a très bien compris).
* Quant aux psychothérapies, ne te presse pas, prend plusieurs avis, ne fais confiance à personne, et jette un coup d’œil aux pages ''trouble psychique'' et ''psychothérapies'' de wikipédia. Dis-toi bien que les thérapeutes sont payés pour te faire rentrer dans le moule, et non pour t'aider à en sortir. La sophrologie, ça ne peut pas faire de mal. Il y a aussi la technique de décontraction du yoga, c'est facile, tu peux appendre par toi-même (très utile en cas d'insomnie, puisque cela équivaut presque au sommeil). Mais ne te laisse pas abuser par les personnes qui soi-disant enseignent la méditation, c'est de l'arnaque. Méditer, c'est réfléchir intensément, tu le fais sans aide, la difficulté est de se discipliner pour mettre de l'ordre dans ses pensées et ne pas s'égarer ''hors sujet''.
* Je n'arrive pas à imaginer Sisyphe heureux, en tous les cas seul avec lui-même. Camus n'a rien de ''divin'', ni personne, oublie !. Ce n'est pas chez les existentialistes qu'il faut aller chercher du réconfort, leur néant, moi me donne la nausée. N'oublie pas que'' Plus grande est la statue, plus grande est l'illusion ''.
* Le témoignage de Louly est poignant «...je n'ai pas de solutions à ce que je vis... je me suis construit une personnalité de façade pour satisfaire mon entourage, pour qu'on laisse en paix mon moi profond qui ne pouvait pas être compris...plus simple d'être ce qu'on attendait que je sois. On ne pouvait pas me rejeter, j'étais telle qu'on avait envie et je me modulais selon mon interlocuteur. Ça a duré tellement longtemps... que je ne sais plus qui je suis. D'ailleurs ai-je déjà été moi ? De quoi ai-je envie? Quel sens donner à ma vie? ....le bonheur, je sais qu'il existe .... espoir... Continuer d'y croire, de chercher... ici, peut-être...? ». Oui le bonheur ça peut exister, mais il n'existe plus sur cette planète. Pour le faire de nouveau exister, il vous faut le redécouvrir et le construire vous-même, mais pas seul, ni même à deux, parce que c'est encore être seul que se regarder seulement l'un l'autre. Et commencer par vous instruire. ''...ici, peut-être ? '' demande Louly, mais oui, mais c'est bien sûr ! c'est la seule solution, ensemble avec d'autres zèbres vrais et sincères, qui prennent le temps de réfléchir, avant de dire n'importe quoi !
* Arsène dit un peu trop vite : « on s'habitue à tout, on finit ''toujours'' par ''tout'' accepter ». Certes, on peut s'habituer à plein de choses, mais il y a des choses auxquelles je ne m’habituerai jamais, la détresse d'un enfant par ex, ou la suffisance d’un pédant ignorant.... Et je n'accepterai jamais que l'on me dise ce que je dois penser. Mais Arsène est un faux zèbre, un zèbre résigné, retourné au niveau1 au sens de Dabrowski. Un être humain digne de ce nom, fait face et ne se résigne jamais. Il cherche et il trouve.
* Sambabrazil ne se rend pas compte qu'il a déjà choisi. Il a sans doute compris qu'on ne pouvait être soi-même seul et finir comme Chris, seul ''into the wild'', mais il est déjà formaté pour partager la samba, puisqu'il répète la pensée toute faite des '' bien pensant'' : « ce n'est pas vivre que passer son temps à chercher le pourquoi du comment de tout parce que c'est sans fin. » Il n' imagine pas la troisième solution, un ''into the wild'' de zèbres ensemble sur la même longueur d'onde. ''Mais les gens n'aiment pas que ...l'on suive une autre route qu'eux'', à la queue leu leu, comme les loups et les moutons ! En tous les cas, non, ce n'est pas sans fin et c'est vivre vraiment que passer son temps à chercher le pourquoi du comment de tout. En l’occurrence, à 20ans, alors que je me demandais si la vie valait la peine d’être vécue, chercher le pourquoi du comment, c'est ce qui m'a incité à continuer de vivre, parce que me suicider n'aurait pas fait disparaître la question. Je m'y suis consacré toute ma vie et j'ai le sentiment d'avoir vraiment vécu ! Je devrais alors être satisfait d'avoir compris, mais je ne peux être satisfait quand je vois qu'il y a de vrais zèbres en détresse qui ne savent pas ce qu'il faudrait faire pour être réconciliés, non pas avec cette société, mais avec l'Univers et la Nature. Parce que, vous le savez, on ne peut pas être heureux lorsque l'on est intelligent, lucide et que l'on est dépourvu de Foi, sauf à vivre comme un animal domestique soumis, ou de fuir dans les paradis artificiels. Mais Stig Dagerman était un animal solitaire et avait une vision partielle de la réalité.
Tu dis : « j’ai le choix : me battre ou succomber ». Lorsqu'un animal est attaqué, il évalue son agresseur et, soit il se bat, soit il tente de fuir. Pour les animaux humains, la fuite ce peut être la drogue, l'art et l'imaginaire, le mysticisme, le suicide ou la navigation en solitaire à la recherche d'une île accueillante (ce qui inconsciemment est tout autant suicidaire, j'en sais quelque chose). On peut aussi adhérer à un groupe qui cherche à améliorer les choses, mais cela est vain, parce qu' on ne peut pas changer la société. Ce monde ne souhaite pas une abdication de l'esprit, il souhaite seulement des consolations, le confort, le progrès, la richesse, son seul idéal est le profit et la dominance ( H.Laborit, ''Éloge de la fuite''). Oui, la société n'est qu'une farce, une mise en scène permanente, un paquebot sans pilote, sans objectif, un cloaque dont le destin est le naufrage. Contre qui, contre quoi se battre ? Il n'y a personne à qui s'en prendre, la société d’aujourd’hui résulte d'un engrenage que personne n'a voulu ni décidé. Que faut-il faire ? Mettre une chaloupe à la mer ? Mais seul, c'est impossible, et pour aller où ? Il faut un but ! Alors, alors ? Eh bien tu vas voir qu'il y a une solution.
Tu hais ce que tu es, dis-tu. Peut-être tu as honte de t’être laissé berné, d'avoir été assez bête pour croire en de belles paroles et de fausses consolations, de t’être laissé persuadé que tu es coupable de ne pas être ''comme tout le monde'', de ne pas avoir su dire ''non''. Manque de confiance en soi, complexe d'infériorité sans doute. Mais cela va vite s'arranger, ce n'est pas un problème, je le sais.
* Fabrice te dit des sottises : tu ne peux pas te contenter d'assister à cette logorrhée, parce que justement, être neutre cela t' est impossible. Et puis, tu sais très bien que tu es capable d'assimiler, tu n'as nul besoin de prouver quoi que ce soit , ni à toi, ni aux autres. ''...dépasser la logorrhée'' ça ne veut rien dire... ''construire sur du néant, faire des briques de vide sur lesquelles s'appuyer'', ça n'a pas de sens. ''Il faut te détacher'' dit-il, mais de quoi, de qui, comment ? Des biens de ce monde ? Tu lui réponds : ''Ça me semble complexe ce que tu dis là'', le mot complexe est trop gentil ! Mais tu n'aimes pas déplaire et n'oses pas dire que c'est absurde (''des briques de vide'', voyez vous ça !). En fait il te dit d'accepter et de te résigner... et puisque tu ne peux pas changer la société, tu dois te changer toi, soi-disant pour ''être capable de supporter ce que ce monde ne t'offre pas !''.. Quoi quoi quoi !? Supporter de ne jamais pouvoir être heureux ?? Mais c'est insensé ! Ce n'est pas toi qui est malade ! C'est la société actuelle qui est malade grave, maladie mortelle, inguérissable, soignée seulement avec des camisoles chimiques !... Comment ne pas avoir un blocage face à l'incohérence, la bêtise et l'absurdité ! Ce qui est sûr, c'est que l'on ne peut plus avancer avec des ''On ne peut pas savoir !''.
* Je ne pense pas que tu souffres de dépression. C'est une maladie grave dans laquelle le malade n'a plus de volonté, est incapable d'affronter la moindre difficulté et ne prend aucune initiative. Ce n'est pas encore tout à fait ton cas.?
* Izo dit des choses très justes : «... Or est douloureux l'acte de se détacher....on se considère,.on ne se compare pas et on s'adresse à soi comme à une personne qu'on est finalement, façon de dire ''non'' à tous les schémas qu'on nous impose. Dire ''non'' c'est affirmer notre puissance d'être ». Oui, le manque de considération durant l'enfance est peut-être bien ce dont ensuite un adulte souffre le plus et, toute sa vie, il cherche inconsciemment, mais en vain, à compenser ce qui lui a manqué, parce que les blessures psychiques de la petite enfance sont indélébiles. Se sentir important par le seul fait d’exister est VITAL. Il est sidérant de voir comment des enfants peuvent être considérés seulement comme des objets de dressage et même souvent comme des gêneurs, et non pas comme les personnes qu'ils sont finalement. Mais il ne faut pas dire ''se détacher'', il faut dire ''prendre de la distance''. Il ne s'agit pas de se détacher comme les mystiques, mais de dire ''non'' à l' intolérable. Ce qui est douloureux, c'est de s'apercevoir que ce que l'on avait toujours cru bon, bien et juste, ne l'était peut-être pas tant que ça, que l'on s'était laissé hypnotisé, bercé par des illusions et que l'on s'était seulement efforcé d’être ce que les autres voulaient que l'on soit. (C'était vivre une ''vie d'occasion'', celle de quelqu'un d'autre, dit Krishnamurti, on n'avait jamais été ''soi-même'', on avait vécu de compromissions pour se sentir exister, Louly, hélas, l'a très bien compris).
* Quant aux psychothérapies, ne te presse pas, prend plusieurs avis, ne fais confiance à personne, et jette un coup d’œil aux pages ''trouble psychique'' et ''psychothérapies'' de wikipédia. Dis-toi bien que les thérapeutes sont payés pour te faire rentrer dans le moule, et non pour t'aider à en sortir. La sophrologie, ça ne peut pas faire de mal. Il y a aussi la technique de décontraction du yoga, c'est facile, tu peux appendre par toi-même (très utile en cas d'insomnie, puisque cela équivaut presque au sommeil). Mais ne te laisse pas abuser par les personnes qui soi-disant enseignent la méditation, c'est de l'arnaque. Méditer, c'est réfléchir intensément, tu le fais sans aide, la difficulté est de se discipliner pour mettre de l'ordre dans ses pensées et ne pas s'égarer ''hors sujet''.
* Je n'arrive pas à imaginer Sisyphe heureux, en tous les cas seul avec lui-même. Camus n'a rien de ''divin'', ni personne, oublie !. Ce n'est pas chez les existentialistes qu'il faut aller chercher du réconfort, leur néant, moi me donne la nausée. N'oublie pas que'' Plus grande est la statue, plus grande est l'illusion ''.
* Le témoignage de Louly est poignant «...je n'ai pas de solutions à ce que je vis... je me suis construit une personnalité de façade pour satisfaire mon entourage, pour qu'on laisse en paix mon moi profond qui ne pouvait pas être compris...plus simple d'être ce qu'on attendait que je sois. On ne pouvait pas me rejeter, j'étais telle qu'on avait envie et je me modulais selon mon interlocuteur. Ça a duré tellement longtemps... que je ne sais plus qui je suis. D'ailleurs ai-je déjà été moi ? De quoi ai-je envie? Quel sens donner à ma vie? ....le bonheur, je sais qu'il existe .... espoir... Continuer d'y croire, de chercher... ici, peut-être...? ». Oui le bonheur ça peut exister, mais il n'existe plus sur cette planète. Pour le faire de nouveau exister, il vous faut le redécouvrir et le construire vous-même, mais pas seul, ni même à deux, parce que c'est encore être seul que se regarder seulement l'un l'autre. Et commencer par vous instruire. ''...ici, peut-être ? '' demande Louly, mais oui, mais c'est bien sûr ! c'est la seule solution, ensemble avec d'autres zèbres vrais et sincères, qui prennent le temps de réfléchir, avant de dire n'importe quoi !
* Arsène dit un peu trop vite : « on s'habitue à tout, on finit ''toujours'' par ''tout'' accepter ». Certes, on peut s'habituer à plein de choses, mais il y a des choses auxquelles je ne m’habituerai jamais, la détresse d'un enfant par ex, ou la suffisance d’un pédant ignorant.... Et je n'accepterai jamais que l'on me dise ce que je dois penser. Mais Arsène est un faux zèbre, un zèbre résigné, retourné au niveau1 au sens de Dabrowski. Un être humain digne de ce nom, fait face et ne se résigne jamais. Il cherche et il trouve.
* Sambabrazil ne se rend pas compte qu'il a déjà choisi. Il a sans doute compris qu'on ne pouvait être soi-même seul et finir comme Chris, seul ''into the wild'', mais il est déjà formaté pour partager la samba, puisqu'il répète la pensée toute faite des '' bien pensant'' : « ce n'est pas vivre que passer son temps à chercher le pourquoi du comment de tout parce que c'est sans fin. » Il n' imagine pas la troisième solution, un ''into the wild'' de zèbres ensemble sur la même longueur d'onde. ''Mais les gens n'aiment pas que ...l'on suive une autre route qu'eux'', à la queue leu leu, comme les loups et les moutons ! En tous les cas, non, ce n'est pas sans fin et c'est vivre vraiment que passer son temps à chercher le pourquoi du comment de tout. En l’occurrence, à 20ans, alors que je me demandais si la vie valait la peine d’être vécue, chercher le pourquoi du comment, c'est ce qui m'a incité à continuer de vivre, parce que me suicider n'aurait pas fait disparaître la question. Je m'y suis consacré toute ma vie et j'ai le sentiment d'avoir vraiment vécu ! Je devrais alors être satisfait d'avoir compris, mais je ne peux être satisfait quand je vois qu'il y a de vrais zèbres en détresse qui ne savent pas ce qu'il faudrait faire pour être réconciliés, non pas avec cette société, mais avec l'Univers et la Nature. Parce que, vous le savez, on ne peut pas être heureux lorsque l'on est intelligent, lucide et que l'on est dépourvu de Foi, sauf à vivre comme un animal domestique soumis, ou de fuir dans les paradis artificiels. Mais Stig Dagerman était un animal solitaire et avait une vision partielle de la réalité.
jeandelamer- Messages : 64
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Re: En plein néant
Les zèbres ne peuvent pas être apprivoisés, il doivent trouver par eux-mêmes leur propre chemin, un chemin qui se sépare de la grand route des idées toutes faites. Il ne s'agit pas de haïr, d’être contre cette société, ni d'essayer de la changer, c'est impossible (même si ce mot déplaît ). Il faut l'oublier, se désolidariser et vivre ''à coté''. Le zèbre en bonne santé est lucide, c'est lui qui est ''normal''. Presque tout le monde pourrait être zèbre si les conditions de développement durant l'enfance étaient satisfaisantes, cohérentes avec les lois de la nature qui ont permis aux chimpanzés des savanes de survivre pendant 7 millions d'années et de devenir ''humains''...( j'ai beaucoup à dire à ce sujet)
Les mots ''déconstruction'' et ''désintégration'' ne me plaisent pas. Déconstruire, c'est enlever tout. Or on ne peut pas se laver son cerveau et gommer ses souvenirs. C'est la connaissance d'autres faits et d'autres idées jusque là ignorés qui permettent d'avoir un nouveau regard et de construire son propre ''soi'', sa propre opinion. En ce qui me concerne, il y a 35ans, c'est en lisant ''La psychologie sociale'' de Jean Stoetzel et en assistant à un exposé de l'expérience de Milgram, que j'ai commencé à comprendre que je n'avais encore jamais rien compris. J'avais alors 42ans. Ensuite, ces 35 dernières années, je n'ai plus cessé d'explorer, d'étudier, de réfléchir et de trouver.
Il s'agit de prendre du recul, de la distance pour être lucide. Il faut construire son cerveau avec des pensées saines et solides. Mais c'est très difficile parce que les pensées qui l'encombrent (''à l’insu de son plein gré''), elles sont fabriquées par les souvenirs. Il faut beaucoup d'années pour atténuer ces souvenirs et les regarder comme s'ils étaient ceux de quelqu'un d'autre, cet enfant que l'on avait été. On ne peut pas se changer ni refaire son enfance mal faite, ça il faut s'y résigner ! Et puis, c'est difficile et douloureux de renoncer au cocon rassurant des idées reçues.
Sans aller jusqu'à se crever les yeux comme Démocrite, on peut s'efforcer d'ignorer la société actuelle, ses nuisances et aussi ses bienfaits. On peut arriver à voir les gens comme des chimpanzés habillés avec qui l'on a rien de commun. Ce qu'ils peuvent jacasser, faire, penser et vouloir, ça n' importe plus puisqu' ils ont tout faux (individualisme, égalité, propriété privée, cellule monogame, progrès, croissance, profit, records, divertissements, frites, bière et chocolat...) On peut devenir ''transparent'' et les ignorer, comme si l'on déambulait dans un immense zoo où ils sont en semi-liberté, nourris, gardés, amusés et récompensés. On peut alors ne plus avoir besoin de s'efforcer de plaire et ne plus craindre de déplaire.
Les mots ''déconstruction'' et ''désintégration'' ne me plaisent pas. Déconstruire, c'est enlever tout. Or on ne peut pas se laver son cerveau et gommer ses souvenirs. C'est la connaissance d'autres faits et d'autres idées jusque là ignorés qui permettent d'avoir un nouveau regard et de construire son propre ''soi'', sa propre opinion. En ce qui me concerne, il y a 35ans, c'est en lisant ''La psychologie sociale'' de Jean Stoetzel et en assistant à un exposé de l'expérience de Milgram, que j'ai commencé à comprendre que je n'avais encore jamais rien compris. J'avais alors 42ans. Ensuite, ces 35 dernières années, je n'ai plus cessé d'explorer, d'étudier, de réfléchir et de trouver.
Il s'agit de prendre du recul, de la distance pour être lucide. Il faut construire son cerveau avec des pensées saines et solides. Mais c'est très difficile parce que les pensées qui l'encombrent (''à l’insu de son plein gré''), elles sont fabriquées par les souvenirs. Il faut beaucoup d'années pour atténuer ces souvenirs et les regarder comme s'ils étaient ceux de quelqu'un d'autre, cet enfant que l'on avait été. On ne peut pas se changer ni refaire son enfance mal faite, ça il faut s'y résigner ! Et puis, c'est difficile et douloureux de renoncer au cocon rassurant des idées reçues.
Sans aller jusqu'à se crever les yeux comme Démocrite, on peut s'efforcer d'ignorer la société actuelle, ses nuisances et aussi ses bienfaits. On peut arriver à voir les gens comme des chimpanzés habillés avec qui l'on a rien de commun. Ce qu'ils peuvent jacasser, faire, penser et vouloir, ça n' importe plus puisqu' ils ont tout faux (individualisme, égalité, propriété privée, cellule monogame, progrès, croissance, profit, records, divertissements, frites, bière et chocolat...) On peut devenir ''transparent'' et les ignorer, comme si l'on déambulait dans un immense zoo où ils sont en semi-liberté, nourris, gardés, amusés et récompensés. On peut alors ne plus avoir besoin de s'efforcer de plaire et ne plus craindre de déplaire.
jeandelamer- Messages : 64
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Re: En plein néant
Votre seule maladie, au regard de la société, c'est d’être sortis du moule, le seul objectif de la société est de vous y faire rentrer pour en être des bons serviteurs. Mais c'est vrai qu'il est très difficile et douloureux de se détacher de '' l'habitus '' sociologique. La pression de conformité du groupe à ce qui est ''normal'' est insidieuse, terrible et ''massive''. C'est ce que Bateson et Mead ont mis en évidence à Bali, comme Stoetzel le relate au §4 du chapitre5. C'est stupéfiant !
Boris Cyrulnik dit : ''on ne peut devenir soi-même qu'en appartenant à un groupe, mais en s'appartenant à un groupe on devient ce que veut le groupe''. Soit ! C'est vrai qu'il n'y a qu'une seule liberté, celle de choisir de qui et de quoi l'on va dépendre, mais vous pouvez constituer des groupes de zèbres qui réfléchissent et qui ont tous le même objectif, celui de devenir soi-même en se faisant sa propre opinion, la même chez tous bien sûr, une secte au sens propre du terme, mais sans gourou ! Et qui décidera elle-même de ce qu'elle veut et de ce qu'elle doit faire.
Pour pouvoir devenir ''soi-même'' en se faisant sa propre opinion, il faut se fonder sur des repères solides, des FAITS qui ne se discutent pas. Le zèbre est assoiffé de connaître et de comprendre. Cela implique de s'instruire des faits qu'il ignore.(vous les ignorez parce qu'on ne vous les a pas enseignés, pardi, ou parce que vous ne les avez pas vécus). Il s'agit de comprendre pourquoi l' Univers, la vie, la société sont ce qu'ils sont et, en premier lieu, ce qu'est vraiment un être humain et ce qui le fait dérailler.
Les réponses aux questions que vous vous posez, je peux vous dire où et comment les chercher et vous les découvrirez par vous-même, comme je l'ai fait. C'est à vous de faire votre propre chemin et vous le pouvez. Vous pouvez le faire avec la certitude que absolument tout est explicable par la raison et la logique humaine, parce qu' il ne peut pas y avoir d'autre logique. Ma certitude est encore plus forte aujourd'hui, puisque j'ai trouvé l'essentiel. Il est permis de penser l'impensable (des briques de vide dansant la samba par ex !). Ceux qui disent qu'il pourrait y avoir une ''autre logique'' surnaturelle sont restés au stade de la pensée magique des petits enfants sages et soumis.
Je ne connaîtrai pas le bonheur, parce qu' à mon âge maintenant il est trop tard, mais cela me serait une consolation de savoir que des zèbres s'efforcent d' y parvenir, même si cela semble quasi impossible dans la société tentaculaire d'aujourd'hui. Je les y aiderai, parce que pour moi, plus rien d'autre n'a d'importance. Je dirai les sujets qu'il faut étudier et comment étudier, sans se laisser polluer l'esprit par les sambas environnantes.
J'ai beaucoup de choses à dire, mais je voudrais être assuré que je ne parle pas dans le vide. Y a t-il des zèbres qui veulent vraiment savoir ce qu'est le bonheur et qui sont disposés à faire ce qu'il faut pour, sachant qu'il faut refuser le confort et les consolations du consumérisme effréné ?
Jean de la mer, sans peur et ni regrets. 27 Octobre 2017.
Boris Cyrulnik dit : ''on ne peut devenir soi-même qu'en appartenant à un groupe, mais en s'appartenant à un groupe on devient ce que veut le groupe''. Soit ! C'est vrai qu'il n'y a qu'une seule liberté, celle de choisir de qui et de quoi l'on va dépendre, mais vous pouvez constituer des groupes de zèbres qui réfléchissent et qui ont tous le même objectif, celui de devenir soi-même en se faisant sa propre opinion, la même chez tous bien sûr, une secte au sens propre du terme, mais sans gourou ! Et qui décidera elle-même de ce qu'elle veut et de ce qu'elle doit faire.
Pour pouvoir devenir ''soi-même'' en se faisant sa propre opinion, il faut se fonder sur des repères solides, des FAITS qui ne se discutent pas. Le zèbre est assoiffé de connaître et de comprendre. Cela implique de s'instruire des faits qu'il ignore.(vous les ignorez parce qu'on ne vous les a pas enseignés, pardi, ou parce que vous ne les avez pas vécus). Il s'agit de comprendre pourquoi l' Univers, la vie, la société sont ce qu'ils sont et, en premier lieu, ce qu'est vraiment un être humain et ce qui le fait dérailler.
Les réponses aux questions que vous vous posez, je peux vous dire où et comment les chercher et vous les découvrirez par vous-même, comme je l'ai fait. C'est à vous de faire votre propre chemin et vous le pouvez. Vous pouvez le faire avec la certitude que absolument tout est explicable par la raison et la logique humaine, parce qu' il ne peut pas y avoir d'autre logique. Ma certitude est encore plus forte aujourd'hui, puisque j'ai trouvé l'essentiel. Il est permis de penser l'impensable (des briques de vide dansant la samba par ex !). Ceux qui disent qu'il pourrait y avoir une ''autre logique'' surnaturelle sont restés au stade de la pensée magique des petits enfants sages et soumis.
Je ne connaîtrai pas le bonheur, parce qu' à mon âge maintenant il est trop tard, mais cela me serait une consolation de savoir que des zèbres s'efforcent d' y parvenir, même si cela semble quasi impossible dans la société tentaculaire d'aujourd'hui. Je les y aiderai, parce que pour moi, plus rien d'autre n'a d'importance. Je dirai les sujets qu'il faut étudier et comment étudier, sans se laisser polluer l'esprit par les sambas environnantes.
J'ai beaucoup de choses à dire, mais je voudrais être assuré que je ne parle pas dans le vide. Y a t-il des zèbres qui veulent vraiment savoir ce qu'est le bonheur et qui sont disposés à faire ce qu'il faut pour, sachant qu'il faut refuser le confort et les consolations du consumérisme effréné ?
Jean de la mer, sans peur et ni regrets. 27 Octobre 2017.
jeandelamer- Messages : 64
Date d'inscription : 04/09/2017
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Localisation : Andalousie en hiver
Re: En plein néant
Salut jean de,
c'est ici que je te réponds, c'est + lu pour l'instant.
(Bien entendu, j'ai lu TON fil "into the wild", je vais y écrire juste un mot)
Je me présente succinctement : je n'ai ni 94 ans, ni même ton âge, mais je suis + âgé que la moyenne des intervenants (oui, moi, j'aime bien sourire, j'aime bien l'humour, pas trop comme toi semble-t-il.)
J'ai vécu pas mal de trucs, eu une vie professionnelle (enseignant) , j'ai vécu en couple dès 21 ans et eu 3 enfants dès mes 23 ans....
J'ai aussi frôlé la mort (infarctus) il y a 10 ans (tout va bien, merci )
ce qui m'a permis de me retrouver dans une chambre de réa en me demandant
1) si demain je serai vivant
2) et la mort ? Ca me fait peur ?
3) qu'ai-je fait de ma vie ? Puis-je mourir en paix (je ne suis absolument pas croyant)?
Je voudrais, ceci posé, te dire que je ne suis pas d'accord,
tu persistes à mettre ton expé en "modèle", c à d une sorte d'initiation" par laquelle tu serais passé et qui t'aurais fait entrevoir la vérité, sinon la réponse.
Dans une tienne fort courtoise réponse à un de mes posts, tu bottes en touche.
Tu réfutes (ici ou ailleurs) le terme de "gourou",
tu me renvoies sans trop d'humour mon accusation de "grand génie"
mais tu ne réponds pas à ma demande express : as-tu oui ou non trouvé LA solution, LA réponse ?
Auquel cas je réponds : je ne suis pas d'accord, je suis beaucoup plus humble,
même si j'estime pouvoir aider des "autres" paumés,
c'était un peu la base de ma motiv' lorsque j'étais enseignant,
et la raison de ma transition tardive vers un job de conseil aux parents (paumés) et aux enfants (paumés eux aussi).
J'ajoute que je suis fort bien tes expés physico-mathématiques,
que je suis un scientifique frustré (mais renseigné),
un littéraire attristé (mais actif),
un plasticien solitaire (mais créatif),
etc...
Non, je ne suis pas d'accord avec la manière dont tu te poses en recours.
Malgré ta bonne volonté que je respecte infiniment.
Non, il n'existe pas qu'une solution.
Non je n'aime pas Platon, mais je ne l'injurie pas comme tu le fais.
Non tu n'as pas découvert LA réponse.
Non la sphère n'est pas le 1.
Non, les mathématiques ne sont pas obligatoirement la Vérité de l'Univers (celui-ci ou un autre)
Etc...
Enfin,
non il ne faut pas rechercher le bonheur, celui-ci vient comme la cerise sur le gâteau, et il n'existe pas qu'1 (une) voie pour le trouver.
Perso, j'ignore totalement si je serai un jour "heureux".
Je le suis provisoirement, à penser, allongé sous un pin ou un chêne (des amis que je fréquente), à regarder les pinsons, écouter la garrigue (je vis dans le Gard, actu), laisser s'écouler les nuages, frémir au son d'une guêpe, ou, à la tombée de la nuit, au bruit inquiétant d'une bande de sangliers qui parlent entre eux.
Dans ton fil, une chose me gêne.
Tu parles de toi, de toi, de Toi,
mais
-as-tu élevé des enfants ?
-et qu'est devenue ta jolie compagne lorsque tu es parti en voilier ?
Tu parles de plein de choses, mais pas d'Amour.
Voilà bien un thème difficile, OH combien difficile à traiter : L'AMOUR.
L'Amour est-il exclus (et, alors, pourquoi ?) de ton process de "libération"?
Tu t'adresses à des "jeunes" personnes : sais-tu que l'Amour est une de leurs solutions (à tort ou à raison, je te l'accorde illico, mais on ne se débarrasse pas si vite que ça du Désir ou de Cupidon !)
Brassens fait-il partie de "tes" Sages qui ont réussi leur vie ? Il semblerait. Nous voilà un (gros) point commun !)
(Brassens avait un très grand sens de l'humour, aussi. En plus de l'Amour. Pour celles qui aimaient la moustache )
........................Tu l'as compris : je ne suis pas sérieux.
J'ai sans doute autant bossé que toi (pas sur la mer : je n'aime la mer que depuis la côte, comme les bigoudens)
et je crois que la/les réponse(s) sont dans la distance et dans le sourire.
"Ce Monde n'est pas sérieux", chante Cabrel.
On peut trouver son bonheur "dans" ou "dehors"
qu'on soit Z ou pas (tu cites ton QI, je n'y attache pas d'importance, le mien a été mesuré plus élevé )
Il existe simplement des personnes
pour lesquelles l'existence pose problème.
Les raisons de cela sont foultitude.
On peut revenir là-dessus dans un autre post.
Je respecte ton parcours, mais.......
Dernière question ce jour :
tu t'exprimes ici (sur ce fil, fort sérieux, suivi, et courtois par ailleurs)
mais ne peux-tu t'exprimer ailleurs, ou autrement ?
(Je pose cette question : pour TOI. J'espère que tu auras compris !)
A suivre.
J'attends une réponse sérieuse concernant l'Amour,
et pas théorique, STP.
So long. ("I'm a poor lonesome wangerer & a long way from home"
Leonard Cohen aussi, est à relire. )
c'est ici que je te réponds, c'est + lu pour l'instant.
(Bien entendu, j'ai lu TON fil "into the wild", je vais y écrire juste un mot)
Je me présente succinctement : je n'ai ni 94 ans, ni même ton âge, mais je suis + âgé que la moyenne des intervenants (oui, moi, j'aime bien sourire, j'aime bien l'humour, pas trop comme toi semble-t-il.)
J'ai vécu pas mal de trucs, eu une vie professionnelle (enseignant) , j'ai vécu en couple dès 21 ans et eu 3 enfants dès mes 23 ans....
J'ai aussi frôlé la mort (infarctus) il y a 10 ans (tout va bien, merci )
ce qui m'a permis de me retrouver dans une chambre de réa en me demandant
1) si demain je serai vivant
2) et la mort ? Ca me fait peur ?
3) qu'ai-je fait de ma vie ? Puis-je mourir en paix (je ne suis absolument pas croyant)?
Je voudrais, ceci posé, te dire que je ne suis pas d'accord,
tu persistes à mettre ton expé en "modèle", c à d une sorte d'initiation" par laquelle tu serais passé et qui t'aurais fait entrevoir la vérité, sinon la réponse.
Dans une tienne fort courtoise réponse à un de mes posts, tu bottes en touche.
Tu réfutes (ici ou ailleurs) le terme de "gourou",
tu me renvoies sans trop d'humour mon accusation de "grand génie"
mais tu ne réponds pas à ma demande express : as-tu oui ou non trouvé LA solution, LA réponse ?
Auquel cas je réponds : je ne suis pas d'accord, je suis beaucoup plus humble,
même si j'estime pouvoir aider des "autres" paumés,
c'était un peu la base de ma motiv' lorsque j'étais enseignant,
et la raison de ma transition tardive vers un job de conseil aux parents (paumés) et aux enfants (paumés eux aussi).
J'ajoute que je suis fort bien tes expés physico-mathématiques,
que je suis un scientifique frustré (mais renseigné),
un littéraire attristé (mais actif),
un plasticien solitaire (mais créatif),
etc...
Non, je ne suis pas d'accord avec la manière dont tu te poses en recours.
Malgré ta bonne volonté que je respecte infiniment.
Non, il n'existe pas qu'une solution.
Non je n'aime pas Platon, mais je ne l'injurie pas comme tu le fais.
Non tu n'as pas découvert LA réponse.
Non la sphère n'est pas le 1.
Non, les mathématiques ne sont pas obligatoirement la Vérité de l'Univers (celui-ci ou un autre)
Etc...
Enfin,
non il ne faut pas rechercher le bonheur, celui-ci vient comme la cerise sur le gâteau, et il n'existe pas qu'1 (une) voie pour le trouver.
Perso, j'ignore totalement si je serai un jour "heureux".
Je le suis provisoirement, à penser, allongé sous un pin ou un chêne (des amis que je fréquente), à regarder les pinsons, écouter la garrigue (je vis dans le Gard, actu), laisser s'écouler les nuages, frémir au son d'une guêpe, ou, à la tombée de la nuit, au bruit inquiétant d'une bande de sangliers qui parlent entre eux.
Dans ton fil, une chose me gêne.
Tu parles de toi, de toi, de Toi,
mais
-as-tu élevé des enfants ?
-et qu'est devenue ta jolie compagne lorsque tu es parti en voilier ?
Tu parles de plein de choses, mais pas d'Amour.
Voilà bien un thème difficile, OH combien difficile à traiter : L'AMOUR.
L'Amour est-il exclus (et, alors, pourquoi ?) de ton process de "libération"?
Tu t'adresses à des "jeunes" personnes : sais-tu que l'Amour est une de leurs solutions (à tort ou à raison, je te l'accorde illico, mais on ne se débarrasse pas si vite que ça du Désir ou de Cupidon !)
Brassens fait-il partie de "tes" Sages qui ont réussi leur vie ? Il semblerait. Nous voilà un (gros) point commun !)
(Brassens avait un très grand sens de l'humour, aussi. En plus de l'Amour. Pour celles qui aimaient la moustache )
........................Tu l'as compris : je ne suis pas sérieux.
J'ai sans doute autant bossé que toi (pas sur la mer : je n'aime la mer que depuis la côte, comme les bigoudens)
et je crois que la/les réponse(s) sont dans la distance et dans le sourire.
"Ce Monde n'est pas sérieux", chante Cabrel.
On peut trouver son bonheur "dans" ou "dehors"
qu'on soit Z ou pas (tu cites ton QI, je n'y attache pas d'importance, le mien a été mesuré plus élevé )
Il existe simplement des personnes
pour lesquelles l'existence pose problème.
Les raisons de cela sont foultitude.
On peut revenir là-dessus dans un autre post.
Je respecte ton parcours, mais.......
Dernière question ce jour :
tu t'exprimes ici (sur ce fil, fort sérieux, suivi, et courtois par ailleurs)
mais ne peux-tu t'exprimer ailleurs, ou autrement ?
(Je pose cette question : pour TOI. J'espère que tu auras compris !)
A suivre.
J'attends une réponse sérieuse concernant l'Amour,
et pas théorique, STP.
So long. ("I'm a poor lonesome wangerer & a long way from home"
Leonard Cohen aussi, est à relire. )
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: En plein néant
jeandelamer a écrit:
Je ne connaîtrai pas le bonheur, parce qu' à mon âge maintenant il est trop tard, mais cela me serait une consolation de savoir que des zèbres s'efforcent d' y parvenir, même si cela semble quasi impossible dans la société tentaculaire d'aujourd'hui. Je les y aiderai, parce que pour moi, plus rien d'autre n'a d'importance. Je dirai les sujets qu'il faut étudier et comment étudier, sans se laisser polluer l'esprit par les sambas environnantes.
J'ai beaucoup de choses à dire, mais je voudrais être assuré que je ne parle pas dans le vide. Y a t-il des zèbres qui veulent vraiment savoir ce qu'est le bonheur et qui sont disposés à faire ce qu'il faut pour, sachant qu'il faut refuser le confort et les consolations du consumérisme effréné ?
Jean de la mer, sans peur et ni regrets. 27 Octobre 2017.
Qu'il est plaisant de te lire jeandelamer.
Quel temps fait-il à Sauveterre de Béarn ?
Longue vie aux esprits critiques, n'en déplaise aux esprits chagrins...
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: En plein néant
A suivre.
Je vous salue.
If.
Je vous salue.
If.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: En plein néant
Merci, Ptéro.., Sauveterre de Béarn est seulement ma domiciliation chez ma soeur. L'hiver c' est sinistre, ce pourquoi avec mon fourgon aménagé je vais au soleil d' Andalousie où je suis actuellement.
J 'ai ouvert le fil ''Into the wild'' où je m'emploies à publier une synthèse de mes réflexions. Pour le moment, c'est très abstrait, mais il me fallait bien commencer par poser les bases. Cela deviendra beaucoup plus concret plus tard, lorsque j'exposerai l'utopie de la vie que j'aurais aimé vivre.
J 'ai ouvert le fil ''Into the wild'' où je m'emploies à publier une synthèse de mes réflexions. Pour le moment, c'est très abstrait, mais il me fallait bien commencer par poser les bases. Cela deviendra beaucoup plus concret plus tard, lorsque j'exposerai l'utopie de la vie que j'aurais aimé vivre.
jeandelamer- Messages : 64
Date d'inscription : 04/09/2017
Age : 84
Localisation : Andalousie en hiver
Re: En plein néant
Salut Orion4
J'ignore si tu liras ce post, ni ou tu en es...je ne suis pas inscrite sur le site depuis très longtemps et à la lecture de ce fil de discussion beaucoup d'éléments ont fait écho en moi. Notamment ton titre...
C'est le néant, qui m'a conduit chez le psychologue...qui lui m'a diagnostiqué Zèbre...ce qui lui a mis la puce à l'oreille ? (bon ok elle avait une chance sur 2, elle avait diagnostiqué mon fils) ...donc c'est cette phrase que tu as toi même écrit...ce vide face à la vie...elle m'a appris que la peur du vide (pas le vertige ) est une phobie du zèbre...une phobie pas une dépression ... une phobie qui nous provoque des angoisses tel que l'on pense dépression ...
Après avoir été soigné pour dépression plusieurs fois entre mes 16 et 22 ans, pendant des années (presque 20 en fait), j'ai démultiplié, les activités, les obligations, les expériences, j'ai compensé par une hyper activité, inconsciemment j'ai tout fait pour remplir le vide et calmer ainsi mes angoisses. ça a marché plus ou moins bien parce qu'en fait j'en faisais toujours plus, jusqu'à arriver en limite de burn out (d'où mon rendez-vous chez le psy).
Quel changement aujourd'hui...je me suis obligée avec le psy à affronter le vide. Je sais que c'est là la source de mon angoisse...juste pour vivre avec et l'apprivoiser. la méditation fonctionne bien. Elle permet d'apprendre à accueillir des émotions qui nous entravent, à les observer et à se rendre compte qu'au final, elles ne nous feront rien...et puis, par la méditation lorsque la peur du vide est dominante on part à la recherche d'autre émotion plus agréable pour élargir...
bref, c'est une voie supplémentaire pour toi à explorer en supposant que tu lises ce post et qu'il soit toujours d'actualité !!!!
J'ignore si tu liras ce post, ni ou tu en es...je ne suis pas inscrite sur le site depuis très longtemps et à la lecture de ce fil de discussion beaucoup d'éléments ont fait écho en moi. Notamment ton titre...
C'est le néant, qui m'a conduit chez le psychologue...qui lui m'a diagnostiqué Zèbre...ce qui lui a mis la puce à l'oreille ? (bon ok elle avait une chance sur 2, elle avait diagnostiqué mon fils) ...donc c'est cette phrase que tu as toi même écrit...ce vide face à la vie...elle m'a appris que la peur du vide (pas le vertige ) est une phobie du zèbre...une phobie pas une dépression ... une phobie qui nous provoque des angoisses tel que l'on pense dépression ...
Après avoir été soigné pour dépression plusieurs fois entre mes 16 et 22 ans, pendant des années (presque 20 en fait), j'ai démultiplié, les activités, les obligations, les expériences, j'ai compensé par une hyper activité, inconsciemment j'ai tout fait pour remplir le vide et calmer ainsi mes angoisses. ça a marché plus ou moins bien parce qu'en fait j'en faisais toujours plus, jusqu'à arriver en limite de burn out (d'où mon rendez-vous chez le psy).
Quel changement aujourd'hui...je me suis obligée avec le psy à affronter le vide. Je sais que c'est là la source de mon angoisse...juste pour vivre avec et l'apprivoiser. la méditation fonctionne bien. Elle permet d'apprendre à accueillir des émotions qui nous entravent, à les observer et à se rendre compte qu'au final, elles ne nous feront rien...et puis, par la méditation lorsque la peur du vide est dominante on part à la recherche d'autre émotion plus agréable pour élargir...
bref, c'est une voie supplémentaire pour toi à explorer en supposant que tu lises ce post et qu'il soit toujours d'actualité !!!!
jeachlo- Messages : 173
Date d'inscription : 20/11/2017
Age : 47
Localisation : lorraine
Re: En plein néant
Jeande
nous avons des points communs.
Avec mon fourgon (bientôt un beau CCar, récemment commandé. Un rêve de gosse : j'ai touché des sous. Et je SAIS -pratiquant le fourgon depuis 1983- que j'ai BESOIN d'un peu + d'espace et de rangements et de confort je vieillis)
(Il me faut aussi une soute où stocker mes produits pour la production plastique, ainsi que les "productions".)
je suis en Grèce, mon pays d'amour.
Je pose aussi les bases d'un "roman total" (j'ai écrit 2 romans, un recueil de nouvelles, 2 de poïesis) que je me propose d'inaugurer, un roman multipolaire qui s'arrêtera... à ma mort cérébrale.
(Les librairies me donnent une idée de l'infini de l'existence de l'Homme : pas toi ? C'est FOU, non ?)
Je suis chez mon épouse (officielle), laquelle m'accompagne si plaisir dans des voyages (cf sept-oct en Sardaigne).
Le Gard n'est pas sinistre l'hiver.
Et j'ai des enfants et petits-enfants.
Je te posais la question : et TOI ?
PS. J'aime ta réponse, enfin brève, sincère dans sa brièté : "l'utopie de ma vie que j'aurais aimé vivre".
Une vie qu'on "aurait aimé vivre"
n'est pas une vie que l'on peut honnêtement conseiller de vivre, non ?
Et ta femme, dans tout ça ?
Un outil ?
Une utilité ?
Oui, j'ai hâte : expose-nous ton utopie.
...................Ceci écrit,
sache que je te trouve l'être (mâle) le + original (donc intéressant, à part Pieyre)
que j'aie rencontré sur ce site.
Mais tu sais
tu sais
que j'ai l'esprit très
très critique.
Mon Maître est Diderot,
le Diderot de "Jacques et son Maître",
oui, il y a redondance,
le Maître est le valet,
je me surnomme Jacques.
PS. Je ne me prends pas au sérieux.
Incroyant, "païen",
mes amis sont les amis de l'antique.
Je ne puis "croire" en aucune utopie.
Mais je veux bien croire en ton témoignage humain.
Ton ami.
If.
(PS. A 2 nous ferions une jolie synthèse.
Mais je n'adhère à aucune utopie -même si je les lis-
ni n'ose proposer aucun modèle à quiconque.)
(PS2. je me répète : où sont tes amours ? Tes enfants?
-j'ai 5 petits-enfants dont je ne sais que faire
-tes amours ? Ta femme ? Qui aimes-tu actuellement ? La vie, quoi...)
nous avons des points communs.
Avec mon fourgon (bientôt un beau CCar, récemment commandé. Un rêve de gosse : j'ai touché des sous. Et je SAIS -pratiquant le fourgon depuis 1983- que j'ai BESOIN d'un peu + d'espace et de rangements et de confort je vieillis)
(Il me faut aussi une soute où stocker mes produits pour la production plastique, ainsi que les "productions".)
je suis en Grèce, mon pays d'amour.
Je pose aussi les bases d'un "roman total" (j'ai écrit 2 romans, un recueil de nouvelles, 2 de poïesis) que je me propose d'inaugurer, un roman multipolaire qui s'arrêtera... à ma mort cérébrale.
(Les librairies me donnent une idée de l'infini de l'existence de l'Homme : pas toi ? C'est FOU, non ?)
Je suis chez mon épouse (officielle), laquelle m'accompagne si plaisir dans des voyages (cf sept-oct en Sardaigne).
Le Gard n'est pas sinistre l'hiver.
Et j'ai des enfants et petits-enfants.
Je te posais la question : et TOI ?
PS. J'aime ta réponse, enfin brève, sincère dans sa brièté : "l'utopie de ma vie que j'aurais aimé vivre".
Une vie qu'on "aurait aimé vivre"
n'est pas une vie que l'on peut honnêtement conseiller de vivre, non ?
Et ta femme, dans tout ça ?
Un outil ?
Une utilité ?
Oui, j'ai hâte : expose-nous ton utopie.
...................Ceci écrit,
sache que je te trouve l'être (mâle) le + original (donc intéressant, à part Pieyre)
que j'aie rencontré sur ce site.
Mais tu sais
tu sais
que j'ai l'esprit très
très critique.
Mon Maître est Diderot,
le Diderot de "Jacques et son Maître",
oui, il y a redondance,
le Maître est le valet,
je me surnomme Jacques.
PS. Je ne me prends pas au sérieux.
Incroyant, "païen",
mes amis sont les amis de l'antique.
Je ne puis "croire" en aucune utopie.
Mais je veux bien croire en ton témoignage humain.
Ton ami.
If.
(PS. A 2 nous ferions une jolie synthèse.
Mais je n'adhère à aucune utopie -même si je les lis-
ni n'ose proposer aucun modèle à quiconque.)
(PS2. je me répète : où sont tes amours ? Tes enfants?
-j'ai 5 petits-enfants dont je ne sais que faire
-tes amours ? Ta femme ? Qui aimes-tu actuellement ? La vie, quoi...)
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: En plein néant
cher ifness,
j'ai lu quel que part que ''une utopie c'est un ''possible ''qui n'a pas encore été réalisé'', alors patience j'y viendrai après mon point de vue sur l'historique de l'humanité.
Quant à l'amour (avec un grand A), j'en parlerai, chaque chose en son temps...into the wild... avec Brassens peut-être...!
Tu me demandes si je ne n'aurais pas pu m'exprimer ailleurs. Eh bien, c'est l'occasion qui fait le larron. Il me fallait bien démarrer quel que part, et c'est Orion et surtout le post de Louly qui ont été déclencheur. Mais je ne demande pas mieux de savoir où je pourrais dire ce que je souhaite dire.
j'ai lu quel que part que ''une utopie c'est un ''possible ''qui n'a pas encore été réalisé'', alors patience j'y viendrai après mon point de vue sur l'historique de l'humanité.
Quant à l'amour (avec un grand A), j'en parlerai, chaque chose en son temps...into the wild... avec Brassens peut-être...!
Tu me demandes si je ne n'aurais pas pu m'exprimer ailleurs. Eh bien, c'est l'occasion qui fait le larron. Il me fallait bien démarrer quel que part, et c'est Orion et surtout le post de Louly qui ont été déclencheur. Mais je ne demande pas mieux de savoir où je pourrais dire ce que je souhaite dire.
jeandelamer- Messages : 64
Date d'inscription : 04/09/2017
Age : 84
Localisation : Andalousie en hiver
Re: En plein néant
Merci de m'appeler cher.
Je sais ce que signifie utopie.
Qu'est-ce à vouloir l'appliquer à un être précis ?
(Il me semble que tes réflexions s'appliquent plutôt à des groupes, voireà l'Humain.)
Si tu as un tuyau pour exprimer, file-le moi. j'en manque.
J'attends de te lire.
La rareté créee le désir.
Très amicalement (mais PAS sur la mer)
Ifn.
Je sais ce que signifie utopie.
Qu'est-ce à vouloir l'appliquer à un être précis ?
(Il me semble que tes réflexions s'appliquent plutôt à des groupes, voireà l'Humain.)
Si tu as un tuyau pour exprimer, file-le moi. j'en manque.
J'attends de te lire.
La rareté créee le désir.
Très amicalement (mais PAS sur la mer)
Ifn.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: En plein néant
La Antilla, Lundi 27 novembre
- Merci Cassecailloux, t'inquiète pas, j'irai au bout.
- Cher Ifness, l' Amour, ça n'existe pas, il n' y a que de l'attachement (Voir Boris Cyrulnik ''Sous le signe du lien''. Voir aussi A Janov et T Brazelton).... Mais qu' as-tu donc contre la mer ? Le mal de mer, c'est une question d'équilibre... interne... A part ça, je suis ravi d'apprendre que tu as, semble-t-il, compris que ma réflexion concerne plutôt le groupe... et même l' Humain, si, si, je dirais même plus, seulement le groupe, tout le groupe, rien que le groupe. Et mort à l'individualisme.
- Merci Cassecailloux, t'inquiète pas, j'irai au bout.
- Cher Ifness, l' Amour, ça n'existe pas, il n' y a que de l'attachement (Voir Boris Cyrulnik ''Sous le signe du lien''. Voir aussi A Janov et T Brazelton).... Mais qu' as-tu donc contre la mer ? Le mal de mer, c'est une question d'équilibre... interne... A part ça, je suis ravi d'apprendre que tu as, semble-t-il, compris que ma réflexion concerne plutôt le groupe... et même l' Humain, si, si, je dirais même plus, seulement le groupe, tout le groupe, rien que le groupe. Et mort à l'individualisme.
jeandelamer- Messages : 64
Date d'inscription : 04/09/2017
Age : 84
Localisation : Andalousie en hiver
Re: En plein néant
- HS pour Ifness et jeandelamer:
- Ce serait bien de ne pas perdre la raison de l'ouverture de ce fil.
Orion attend de l'aide.
Ifness ouvre un autre fil si tu veux causer avec jeandelamer, non ? Ce serait plus simple, tu ne crois pas ?
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: En plein néant
OK.
Reprenez la main.
Perso je suis mauvais donneur de conseils...
Nous ne noyautons pas.
C'est aux gens concernés par ce fil de le faire vivre.
Sinon, on bavarde, on bavarde. Pas totalement hors-sujet.
Excuses et bises.
Reprenez la main.
Perso je suis mauvais donneur de conseils...
Nous ne noyautons pas.
C'est aux gens concernés par ce fil de le faire vivre.
Sinon, on bavarde, on bavarde. Pas totalement hors-sujet.
Excuses et bises.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: En plein néant
Jeande ne veut pas qu'on écrive sur son fil, mais sur celui-ci .
Mes cerveaux (lents ou cerveltes décérébrés s'emmêlent les synapses,
mes cellules gliales s'y mettent,
je vais me mettre sous valium
Mes cerveaux (lents ou cerveltes décérébrés s'emmêlent les synapses,
mes cellules gliales s'y mettent,
je vais me mettre sous valium
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: En plein néant
Re: En plein néant , Tarifa le 30 novembre
à Ifness, Sept fois tu dis ''Non'' et encore non à toute utopie, alors ce sera NON.
« Mon bel amour, mon cher amour, ma déchirure... Il n'y a pas d'amour heureux, il y a pas d'amour heureux. » Et le BONHEUR il n'y en qu'un de possible.
à Ifness, Sept fois tu dis ''Non'' et encore non à toute utopie, alors ce sera NON.
« Mon bel amour, mon cher amour, ma déchirure... Il n'y a pas d'amour heureux, il y a pas d'amour heureux. » Et le BONHEUR il n'y en qu'un de possible.
jeandelamer- Messages : 64
Date d'inscription : 04/09/2017
Age : 84
Localisation : Andalousie en hiver
Re: En plein néant
Bonsoir Jean.
Il paraît que c'est sur cette chaîne qu'on peut te répondre, alors je t'y réponds.
Je n'ai rien d'agréable à te dire.
J'ai lu ton propos sur "into the wild".
Tu es à côté de la plaque.
Si tu n'avais pas bossé autant seul, p-ê que tu aurais pu éviter toutes ces erreurs.
Oh ! Ce n'est pas idiot, ce que tu contes....
C'est simplement "daté" (au regard des connaissances actuelles) et inexact.
TRES souvent inexact, hélas.
Ton logos n'a rien de scientifique.
C'est une monographie sur des sujets d'étude, une sorte de "post-rousseauisme", tout aussi faux que le fut le discours de Jean-Jacques, mais en moins acceptable : il vivait au XVIII ème.
Tu affirmes des tas de choses sans apporter la moindre preuve ou référence,
ce que tu serais bien à mal de montrer d'ailleurs.
(Airgetl serait, je pense, en total accord avec moi .)
Il se trouve que j'ai étudié l'anthropologie.
Il se trouve que je suis un lecteur passionné des recherches et des théories actuelles (ou passées).
Il se trouve que je suis bien renseigné.
Un seul exemple simple de ton erreur : tu parles de "chimpanzés" qui vivaient depuis longtemps (des millions d'années) dans les forêts préhistoriques.
C'est faux. Ce n'étaient pas des chimpanzés. Mais leurs ancêtres. Dont on sait aussi peu de choses que des nôtres.
Tu dissertes sur le fonctionnement social des tribus primitives. Mais Où es-tu allé cherché ça, sinon dans tes rêves ? (Levi-Strauss s'est retourné dans sa tombe !)
Non, toute ta philosophie est fausse, parce que basée sur des erreurs de connaissances ou d'interprétation de celles-ci.
Il en va de même pour tes concepts physico-mathématico-fumeux de "sphères monales", le Un est le Un, n'est-ce pas ? C'est ce qu'on disait dans l'Antiquité.
Lis donc de "vraies" revues mathématico-physico-chimico-quantique (il y a des pistes dans le bouquin de Cédric Villani, notre dernier prix de mathématiques), tu diras si ta théorie tient.
Bon, je ne vais pas entrer dans une critique point par point de tes exposés.
Ca ne m'intéresse pas + que ça : tu aurais dû me rencontrer (ou un de mes semblables) + tôt, ça t'aurait évité des dérives.
Simplement, je sens (historiquement parlant) que ton discours est dangereux.
Pourquoi ?
Parce qu'il est faux.
Et que sous couleur de Sagesse et de Vérité (de mûrissement de jeandelamer), il peut s'imposer comme convainquant par ces "jeunes" auxquels tu t'adresses.
Tu sais, tu m'as fais peur des lors que tu as ecrit que tu connaissais la voie
Oses-tu me contredire ? Tu te poses bien en nouveau J.C, mais athée.
Athée, on s'en fout. Hitler était athée.
(NB. Moi, je ne suis pas athée, je suis païen, et crois en Zeus. )
Mais tu écris et réécris avoir LA réponse.
C'est faux. Tu délires.
Veuille m'excuser : je ne suis pas coutumier des conflits "ad hominem", mais, là, tu exagères.
Je ne vais pas saisir la modération pour te censurer (je hais les censures)
mais je suis tenté, je te l'avoue.
Tant tu débites d'âneries anthropologiques et ethnologiques.
Je redoute la suite !!!!!
PUTAIN TROUVE-TOI UN EDITEUR ET PUBLIE !
Combien de temps pourra-t-on t'accepter sur ce site ?
...................................
PS. Ton post précédent montre bien ta déconne !
Sorry, mais je peux argumenter sur les "utopies". (à dater de Th.Moore)
Tu parles d'Amour : mais c'est de TOI que tu parles.
Et puis : il n'y aurait qu'un seul bonheur possible ?
C'est ce que professait Staline.
Je te parais caricaturer ?
Mais TU caricatures les connaissances anthropologiques, les réflexions et les travaux de générations de chercheurs en ethno/logie/graphie dans ton logos.
Oh !!! Un bon sophiste (humour) t'eût démoli mieux que je ne le fais !!!!
Simplement, je m'oppose, et m'opposerai, ne fût-ce que brièvement.
Et tu n'es PAS dans l'exposé des problèmes Z !
Tu as trouvé une tribune.
Des personnes en mal de... sont prêtes à t'entendre.
C'est en cela que je te trouve un peu gourou.
Sorry : je n'aime pas m'opposer à une personne,
et je respecte ton parcours.
Oui, je respecte ton parcours : le mien fut, en une certaine manière, parallèle au tien.
Je sais ce que c'est que douter, détruire, chercher, ....
Mais je ne puis accepter ta démarche "hic et nunc".
Ifness. (Mon pseudo exprime assez bien ce que je suis..
Je ne l'ai pas inventé. Je l'ai volé à.... langue au chat.)
Il paraît que c'est sur cette chaîne qu'on peut te répondre, alors je t'y réponds.
Je n'ai rien d'agréable à te dire.
J'ai lu ton propos sur "into the wild".
Tu es à côté de la plaque.
Si tu n'avais pas bossé autant seul, p-ê que tu aurais pu éviter toutes ces erreurs.
Oh ! Ce n'est pas idiot, ce que tu contes....
C'est simplement "daté" (au regard des connaissances actuelles) et inexact.
TRES souvent inexact, hélas.
Ton logos n'a rien de scientifique.
C'est une monographie sur des sujets d'étude, une sorte de "post-rousseauisme", tout aussi faux que le fut le discours de Jean-Jacques, mais en moins acceptable : il vivait au XVIII ème.
Tu affirmes des tas de choses sans apporter la moindre preuve ou référence,
ce que tu serais bien à mal de montrer d'ailleurs.
(Airgetl serait, je pense, en total accord avec moi .)
Il se trouve que j'ai étudié l'anthropologie.
Il se trouve que je suis un lecteur passionné des recherches et des théories actuelles (ou passées).
Il se trouve que je suis bien renseigné.
Un seul exemple simple de ton erreur : tu parles de "chimpanzés" qui vivaient depuis longtemps (des millions d'années) dans les forêts préhistoriques.
C'est faux. Ce n'étaient pas des chimpanzés. Mais leurs ancêtres. Dont on sait aussi peu de choses que des nôtres.
Tu dissertes sur le fonctionnement social des tribus primitives. Mais Où es-tu allé cherché ça, sinon dans tes rêves ? (Levi-Strauss s'est retourné dans sa tombe !)
Non, toute ta philosophie est fausse, parce que basée sur des erreurs de connaissances ou d'interprétation de celles-ci.
Il en va de même pour tes concepts physico-mathématico-fumeux de "sphères monales", le Un est le Un, n'est-ce pas ? C'est ce qu'on disait dans l'Antiquité.
Lis donc de "vraies" revues mathématico-physico-chimico-quantique (il y a des pistes dans le bouquin de Cédric Villani, notre dernier prix de mathématiques), tu diras si ta théorie tient.
Bon, je ne vais pas entrer dans une critique point par point de tes exposés.
Ca ne m'intéresse pas + que ça : tu aurais dû me rencontrer (ou un de mes semblables) + tôt, ça t'aurait évité des dérives.
Simplement, je sens (historiquement parlant) que ton discours est dangereux.
Pourquoi ?
Parce qu'il est faux.
Et que sous couleur de Sagesse et de Vérité (de mûrissement de jeandelamer), il peut s'imposer comme convainquant par ces "jeunes" auxquels tu t'adresses.
Tu sais, tu m'as fais peur des lors que tu as ecrit que tu connaissais la voie
Oses-tu me contredire ? Tu te poses bien en nouveau J.C, mais athée.
Athée, on s'en fout. Hitler était athée.
(NB. Moi, je ne suis pas athée, je suis païen, et crois en Zeus. )
Mais tu écris et réécris avoir LA réponse.
C'est faux. Tu délires.
Veuille m'excuser : je ne suis pas coutumier des conflits "ad hominem", mais, là, tu exagères.
Je ne vais pas saisir la modération pour te censurer (je hais les censures)
mais je suis tenté, je te l'avoue.
Tant tu débites d'âneries anthropologiques et ethnologiques.
Je redoute la suite !!!!!
PUTAIN TROUVE-TOI UN EDITEUR ET PUBLIE !
Combien de temps pourra-t-on t'accepter sur ce site ?
...................................
PS. Ton post précédent montre bien ta déconne !
Sorry, mais je peux argumenter sur les "utopies". (à dater de Th.Moore)
Tu parles d'Amour : mais c'est de TOI que tu parles.
Et puis : il n'y aurait qu'un seul bonheur possible ?
C'est ce que professait Staline.
Je te parais caricaturer ?
Mais TU caricatures les connaissances anthropologiques, les réflexions et les travaux de générations de chercheurs en ethno/logie/graphie dans ton logos.
Oh !!! Un bon sophiste (humour) t'eût démoli mieux que je ne le fais !!!!
Simplement, je m'oppose, et m'opposerai, ne fût-ce que brièvement.
Et tu n'es PAS dans l'exposé des problèmes Z !
Tu as trouvé une tribune.
Des personnes en mal de... sont prêtes à t'entendre.
C'est en cela que je te trouve un peu gourou.
Sorry : je n'aime pas m'opposer à une personne,
et je respecte ton parcours.
Oui, je respecte ton parcours : le mien fut, en une certaine manière, parallèle au tien.
Je sais ce que c'est que douter, détruire, chercher, ....
Mais je ne puis accepter ta démarche "hic et nunc".
Ifness. (Mon pseudo exprime assez bien ce que je suis..
Je ne l'ai pas inventé. Je l'ai volé à.... langue au chat.)
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: En plein néant
Je persiste et signe.
Bon, tu débites une histoire de l'humanité
sans citer aucune source , que dale,
tu publies ici tes délires, quoi.
Ce n'est pas sérieux.
[b]Moi je crois que la réponse est dans l'humour.
Dans la relativistion de toute problématique.
En intégrant les données scientifiques, démontrées.
En ne disant pas que le darwinisme est "une théorie".
Parce que le darwininisme (néo, d'accord) est putain de prouvé.
Utilisons les bons mots./b]
Le récit biblique est une mythologie.
Le récit darwinien est scientifiquement validé, de même que le fut la "théorie" de la relativité einsteinienne.
Quant au beau conte de l'humanité naissante, laissons cela aux livres pour enfants. A la limite.
A ne pas te lire : cela fait fibriller mon muscle cardiaque.
Bon, tu débites une histoire de l'humanité
sans citer aucune source , que dale,
tu publies ici tes délires, quoi.
Ce n'est pas sérieux.
[b]Moi je crois que la réponse est dans l'humour.
Dans la relativistion de toute problématique.
En intégrant les données scientifiques, démontrées.
En ne disant pas que le darwinisme est "une théorie".
Parce que le darwininisme (néo, d'accord) est putain de prouvé.
Utilisons les bons mots./b]
Le récit biblique est une mythologie.
Le récit darwinien est scientifiquement validé, de même que le fut la "théorie" de la relativité einsteinienne.
Quant au beau conte de l'humanité naissante, laissons cela aux livres pour enfants. A la limite.
A ne pas te lire : cela fait fibriller mon muscle cardiaque.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
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