Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
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Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Bonjour, Re (pour les autres).
Comment déterminer si une personne est surdoué et si le degré de sur-douance est corrélé au nombre de caractéristiques ?
C'est-à-dire, s'il a marché très tôt, s'il a un QI élevé, s'il a pu être encouragé très tôt, etc.
Par exemple, pour ma part je me suis intéressé au monde assez tard, car de la petite enfance j'ai peu de souvenirs, parents rabaissant, ou démissionnaire, donc questions existentielle vers mes 12 ans. Ensuite, quand j'ai pu m'émanciper loin du foyer familial toxique dénué de communication, ambiance "délétère", eh bien j'ai pu chercher des réponses dans les bibliothèques, sur Internet, etc.
Ensuite, j'ai "cassé" la tête de ma petite amie, en philosophant, en cherchant à tout comprendre, à lui faire prendre conscience de la vacuité des valeurs de ce monde, etc.
Donc musées, sorties dans la nature, recherche de sensations physiques, de rapport kinesthésiques, ensuite addiction à l'informatique, à chercher mille et un sites, à tout "customiser", à tester, régler les programmes, à tout optimiser...
Une grande force qui me permettais de lutter, de marcher de longs kilomètres en ville, de supporter les affres de symptômes (signes cliniques) invalidants.
Donc je cherche à comprendre, je me suis abonné à quantité de sujets ici, je compte y répondre en souhaitant enrichir et m'enrichir.
Comment déterminer si une personne est surdoué et si le degré de sur-douance est corrélé au nombre de caractéristiques ?
C'est-à-dire, s'il a marché très tôt, s'il a un QI élevé, s'il a pu être encouragé très tôt, etc.
Par exemple, pour ma part je me suis intéressé au monde assez tard, car de la petite enfance j'ai peu de souvenirs, parents rabaissant, ou démissionnaire, donc questions existentielle vers mes 12 ans. Ensuite, quand j'ai pu m'émanciper loin du foyer familial toxique dénué de communication, ambiance "délétère", eh bien j'ai pu chercher des réponses dans les bibliothèques, sur Internet, etc.
Ensuite, j'ai "cassé" la tête de ma petite amie, en philosophant, en cherchant à tout comprendre, à lui faire prendre conscience de la vacuité des valeurs de ce monde, etc.
Donc musées, sorties dans la nature, recherche de sensations physiques, de rapport kinesthésiques, ensuite addiction à l'informatique, à chercher mille et un sites, à tout "customiser", à tester, régler les programmes, à tout optimiser...
Une grande force qui me permettais de lutter, de marcher de longs kilomètres en ville, de supporter les affres de symptômes (signes cliniques) invalidants.
Donc je cherche à comprendre, je me suis abonné à quantité de sujets ici, je compte y répondre en souhaitant enrichir et m'enrichir.
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Formule mieux ta question, elle est alambique, pas très logique à mon goût…
Ce que je comprends est que tu as nié ta douance? elle a apparue plus tard? c'est ça?
Tu veut comprendre quoi?
Ce que je comprends est que tu as nié ta douance? elle a apparue plus tard? c'est ça?
Tu veut comprendre quoi?
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Je pense qu'il cherche a savoir les caractéristiques communes des personnes reconnues hp afin de faire une comparaison avec les siennes.
Je lui conseillerais de faire un test fiable auprès d'un professionnel spécialisé dans cette branche .
Je lui conseillerais de faire un test fiable auprès d'un professionnel spécialisé dans cette branche .
Invité- Invité
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Ah , ok , bah tout le monde peut plus au moins se reconnaître ... Le HP n’a pas le monopole de la sensibilité , etc
Il faut voir un spécialiste et passer un test de QI.
Il faut voir un spécialiste et passer un test de QI.
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Et moins encore le monopole de l’intelligence ...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Cela dit on ne peut pas nier qu'il puisse y avoir un phénomène d'inhibition.
Il arrive qu'il faille un déclic, une situation sociale soudain favorable à l'éclosion d'un potentiel qui jusqu'alors n'avait pas été amené à s'exprimer.
J'ai vécu pour ma part, si du moins je comprends bien, quelque chose d'assez similaire à ce qui est exprimé plus haut.
Ben à ce moment là on ne voit pas bien pourquoi il existe des tests. Ou même zebracrossings.
Je sais que la manie égalitariste ne supporte pas les têtes qui dépassent, mais l'égalitarisme castrateur on l'emmerde un peu en même temps...
Les faits sont là, quitte à faire grincer des dents, il existe des gens qui sont plus intelligents que d'autres. Et il ne me paraît pas choquant dans ce cas de s'interroger sur ce que ça signifie pour soi et pour une implication éventuelle dans un milieu social quelconque.
D'ailleurs le seul fait qu'on prenne les gens de haut prouve assez qu'à tort ou à raison on s'estime soi-même mieux loti en matière d'intelligence. Dans ce cas l'assertion concernant le "monopole" de l'intelligence devrait au moins s'appliquer à soi-même, ou aller au bout de sa propre logique en ne se comportant pas comme si on était le seul à pouvoir déroger à cette règle.
Il arrive qu'il faille un déclic, une situation sociale soudain favorable à l'éclosion d'un potentiel qui jusqu'alors n'avait pas été amené à s'exprimer.
J'ai vécu pour ma part, si du moins je comprends bien, quelque chose d'assez similaire à ce qui est exprimé plus haut.
Et moins encore le monopole de l’intelligence ...
Ben à ce moment là on ne voit pas bien pourquoi il existe des tests. Ou même zebracrossings.
Je sais que la manie égalitariste ne supporte pas les têtes qui dépassent, mais l'égalitarisme castrateur on l'emmerde un peu en même temps...
Les faits sont là, quitte à faire grincer des dents, il existe des gens qui sont plus intelligents que d'autres. Et il ne me paraît pas choquant dans ce cas de s'interroger sur ce que ça signifie pour soi et pour une implication éventuelle dans un milieu social quelconque.
D'ailleurs le seul fait qu'on prenne les gens de haut prouve assez qu'à tort ou à raison on s'estime soi-même mieux loti en matière d'intelligence. Dans ce cas l'assertion concernant le "monopole" de l'intelligence devrait au moins s'appliquer à soi-même, ou aller au bout de sa propre logique en ne se comportant pas comme si on était le seul à pouvoir déroger à cette règle.
Dernière édition par Fata Morgana le Dim 7 Oct 2018 - 9:43, édité 2 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Bah tu sais on est intelligente différemment... et c’est pour ça que nous avons un meilleur score ... On est plus rapide et plus logique hein ?
L’intelligence est vaste ... On est plus intelligent globalement ... mais l’intelligence musicale, sociale et autres ne sont pas mesurées ...
L’intelligence est vaste ... On est plus intelligent globalement ... mais l’intelligence musicale, sociale et autres ne sont pas mesurées ...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Tu confonds l'intelligence comme donnée brute avec ses éventuelles applications. Personne n'a dit qu'on était plus intelligent en tous domaines, on a juste dit qu'il y a des gens avec des capacités supérieures. Après si ces derniers décident de consommer de la méthemphétamine on est d'accord que leur intelligence va en prendre un vieux coup.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Oui bien sûr je sais ... On a des capacités supérieures et je ne nie ça... j’ai des scores de 19 et 16 mais je sais qu’il y a des personnes ici que me dépasserons ...
Mais le test est incomplet , je voulais dire ça ... Les gens hyper intelligents et doués en musique, dessin , théâtre ... ne le sauront jamais ... ou oui car ils / elles réussirons ... ou pas ...
Mais le test est incomplet , je voulais dire ça ... Les gens hyper intelligents et doués en musique, dessin , théâtre ... ne le sauront jamais ... ou oui car ils / elles réussirons ... ou pas ...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Oui mais comme les tests mesurent la capacité et non pas l'usage qui en est fait, ce n'est pas pertinent d'en parler quand on parle d'intelligence. Après tout le génie peut être un loisir, ça ne change rien. La seconde question c'est la reconnaissance, mais là encore pas mal de surdoués n'en n'ont que faire, ils font leur truc dans leur coin peinards et ça leur suffit tout à fait.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Fata bien sûr !!! Ah oui c’est comme même un test d’intelligence ... même si la personne ne fait rien ... Bah elle fera toujours quelque chose car ça sera sa façon de voir le monde , d’interagir avec l’environnement... comprendre le boulanger ... Et si la personne veut s’engager dans des domaines intellectuels , ses capacités l’aideront ... Mais elle est faite comme ça ... je ne crois pas que les capacités soient endormies , ça dépend... Si elle veut juste vivre , elle le fera avec ses grosses capacités et sa complexité ... pas de choix ici ...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Test
Avant je pensais comme toi, mais j’ai changé d’avis ... oui on peut mesurer l’intelligence = capacités intellectuelles, ceux sont des synonymes...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
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Localisation : Finistère
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Béatrice Millêtre
Béatrice Millêtre, docteur en psychologie, spécialiste en sciences cognitives, est psychothérapeute. Elle est notamment l'auteure de "Reussir grâce à son intuition", du "Livre des bonnes questions à se poser pour avancer dans la vie", de "Le burn-out des enfants" et plus récemment du "Livre des vrais surdoués", publié aux Éditions Payot. Elle vient également de publier chez Payot "Cahier de vacances pour enfants précoces".
Ce n’est pas parce que votre enfant ou vous-même êtes brillants ou talentueux que vous êtes surdoués. Et ce n’est pas parce que vous êtes surdoués que vous êtes malheureux. Le vrai surdoué a un QI supérieur à 125, un fonctionnement intuitif, et une bonne insertion sociale. La souffrance n’est pas un critère, mais juste le signe que le surdoué a besoin – comme tout le monde – d’une thérapie. Béatrice Millêtre remet les pendules à l’heure ! Extrait de l'ouvrage "Le livre des vrais surdoués" de Béatrice Millêtre, publié aux Éditions Payot. (2/2)
Je reçois régulièrement des gens qui se demandent s’ils sont surdoués. Ils se sont, me disent-ils, reconnus dans les caractéristiques qu’ils ont pu lire, sur Internet ou dans des livres. Je les interroge alors pour savoir ce sur quoi ils se sont reconnus. J’ai procédé de même lors de la dernière formation que j’ai donnée auprès de futurs thérapeutes qui vou- laient acquérir des compétences en matière de surdoue- ment. Voici leurs réponses :
- Un surdoué est quelqu’un d’hypersensible.
- C’est quelqu’un qui a des problèmes de communication, qui remet tout à demain, qui procrastine donc, qui ne termine jamais ce qu’il entreprend, qui ne sait pas se concentrer et qui est dispersé.
- Quelqu’un qui a des problèmes sociaux, voire est asocial.
- Il a su lire avant les autres, parfois tout seul. Il est le bouc émissaire dans la cour de récré et, si ce n’est pas le cas, il n’a pas d’amis, trouvant les autres inintéressants, ou « bébêtes ».
- Ils sont créatifs et ont de l’imagination.
- On dit qu’ils ont de la mémoire, mais, souvent, ce n’est pas le cas.
- Ils ne savent pas parler de la pluie et du beau temps, s’ennuient en société, n’aiment pas la compagnie des autres.
On ne trouve dans ces énumérations que peu, ou pas de référence à l’intelligence – à la quantité d’intelligence, je veux dire. Les caractéristiques sur lesquelles les gens se reconnaissent sont plutôt négatives et portent plus sur un fonctionnement intrinsèque, une qualité d’intelligence, qu’une quantité. Et cela amène directement à préciser ce dont nous parlons.
Une question de vocabulaire
Surdoué est peut-être le mot le plus couramment utilisé ; il sous-entend des personnes douées pour tout, plus douées que les autres. Aucune des personnes que je reçois ne se sent à l’aise avec cette notion. Au contraire, elles ne se sentent pas particulièrement douées et trouvent prétentieux de se clamer surdoué. Le concept du « zèbre » a été inventé pour signifier que les surdoués ne sont ni cheval, ni âne. Cette notion ne parle pas non plus aux personnes que je reçois, et ne me parle pas non plus. En effet nous sommes tous des êtres humains, et ce terme de zèbre a un effet stigmatisant. Étant classé « ailleurs » que dans la gente humaine, comment un zèbre peut-il dès lors s’y épanouir ? C’est faire acte de déni de sa propre personnalité et de sa propre spécificité. Cela conduit également à ne pas pou- voir aller bien, puisque obligeant à s’exclure de l’huma- nité. C’est enfin, puisque s’excluant de l’humanité, en nier les points communs ; c’est l’impossibilité de pouvoir la comprendre ou s’en faire comprendre ; c’est donc se ghettoïser volontairement. Je n’ai, comme je le disais, que peu reçu ce type de personnes. Je me souviens d’Élise, 27 ans, dans le déni de qui elle était, mettant tout en doute, à la fois ses propres compétences et les miennes. Elle ne pouvait commencer une phrase sans « Oui, mais c’est vous qui le dites, mais les autres disent autre chose », « Oui, mais je ne suis pas d’accord », ou « Oui, mais comment le savez-vous »…
Elle mettait en doute la possibilité même d’être un zèbre, tout en la recherchant. Elle faisait partie de groupes de zèbres qui, lorsqu’ils se rencontraient, se présentaient en disant : « Bonjour, je m’appelle XX et j’ai YYY de QI. » Haut potentiel (HP) ou haut potentiel intellectuel (HPI) sont les termes retenus par nos amis Belges. Ils correspondent à l’idée d’un potentiel qui n’est donc pas forcément exprimé, et reflète donc une idée de frustration liée à des compétences inemployées. Il ne stigmatise pas les gens qui acceptent assez facilement cette étiquette. Enfant intellectuellement précoce (EIP) est la termi- nologie retenue par l’Éducation nationale française. Elle prend en compte le fait que l’enfant exprime des compétences avant sa tranche d’âge. Par contre, une fois que tous expriment cette compétence, il ne devrait plus y avoir de différences – si vous savez marcher à 10 mois, une fois que tout le monde sait marcher à 15 ou 16 mois, on n’observe plus aucune différence, et on ne peut pas savoir qui avait acquis la marche précocement – ce qui n’est pas le cas. Neuro-droitier est un mot que j’ai traduit de l’anglais right-brained, qui reprend cette idée que le fonctionne- ment intuitif particulier aux surdoués est lié à une préférence hémisphérique du fonctionnement cérébral : l’hémisphère droit.
C’est un concept qui pose un certain nombre de questions scientifiques, mais qui correspond à une réalité psychologique. Il a pour avantage de ne pas faire mention d’une plus grande intelligence, ce qui correspond assez bien au ressenti des personnes que je reçois, simples et humbles. Gifted traduit l’idée de dons, overgifted de surdon, quant à talented et multitalented, c’est l’idée de talents et de talents multiples, retenue par les Américains et les Canadiens, avec le devoir de tirer parti des dons et talents de chacun d’entre nous. Scientifiquement parlant, c’est probablement la meilleure définition. Elle reprend l’idée d’intégration sociale : si vous êtes talentueux, ou doué, cela implique, de manière sous-jacente, que votre don ou votre talent est visible et donc exprimé. Culturellement parlant, c’est une idée qui choque un peu les Français, égalitaires que nous sommes : il nous est difficile de concevoir que « certains soient meilleurs que d’autres », et ce n’est pas une option éducative. Les pays anglo-saxons ont l’idée que chacun présente des talents différents qu’il appartient au système éducatif de mettre en évidence puis de développer. Dans ce contexte, la notion de personne douée ou talentueuse s’y inscrit parfaitement. Ce n’est pas une notion culturellement européenne, et l’on aurait tendance à plus facilement accepter, je crois, l’idée de talents multiples.
Ainsi, aucune de ces terminologies ne reflète la réalité de qui sont les surdoués et de ce qu’est leur vie, de ce que sont leurs questionnements, leurs préoccupations, leurs interactions sociales, leurs difficultés, leurs réussites, leur place dans le monde. Je dirai donc que le terme de « surdoué » est celui qui correspond le plus à la réalité scientifique (des per- sonnes plus douées dans un ou plusieurs domaines), mais à laquelle les personnes elles-mêmes n’accrochent pas ; le terme de « haut potentiel », est celui que les personnes préfèrent utiliser, qui correspond plus à ce qu’ils ressentent, mais moins à la réalité scientifique. Je n’utilise cependant pas le terme d’« intellectuel » (ni pour les enfants précoces, ni pour les adultes à haut potentiel), auquel je n’adhère pas. En effet, s’il correspond à un fonctionnement intellectuel spécifique, il génère automatiquement l’idée d’intellectuel et d’expression des potentialités dans un domaine exclusivement intellectuel, ce qui n’est pas le reflet de la réalité. Que dire de ces personnes, surdouées ou à haut potentiel, qui font partie de l’équipe olympique de basket, de l’équipe de France d’équitation, de l’équipe régionale de hand-ball, qui sont couturiers, danseurs, musiciens, chefs dans la gastronomie, paysagistes, com- merçants… Cette notion d’intellectuel correspondrait plutôt à l’idée de haut quotient intellectuel, qui n’est pas ce que l’on entend aujourd’hui par surdoué. Qu’est-ce qu’un surdoué ?
Le premier point, peut-être le plus fondamental, est qu’être surdoué n’est pas une pathologie, et vous ne trouverez donc pas le concept du surdouement répertorié dans quelque manuel des critères diagnostiques des pathologies mentales que ce soit. Ainsi, le premier critère est donc d’être en bonne santé mentale. Cela peut paraître évident, mais n’est que rarement pris en compte dans l’identification, du moins en France et en Europe, alors que cette dimension fait partie intégrante du processus outre-Atlantique. Cela veut dire que le bilan devrait se conclure par la nuance : « va bien ou présente telle ou telle problématique ». Comment identifie-t-on la notion de bien-être mental ? De manière simpliste et simplifiée, nos amis Québécois utilisent la notion d’insertion ou d’intégra- tion sociale, traduisant le fait que le surdoué, malgré ses différences, sait en tirer parti, sait s’inscrire dans le monde dont il a compris les tenants et aboutissants, les règles sociales et sait donc transformer son potentiel en réalité. C’est fondamental, on ne peut en faire l’économie, et cela évite de nombreux quiproquos. Viennent ensuite les points de fonctionnement intrinsèque et d’intelligence. Dans l’acception actuelle du sourdouement, un sur-doué doit présenter deux caractéristiques traduisant une intelligence différente : - un quotient intellectuel (QI) de plus de 125 tel que mesuré au test de Weschler ; - un fonctionnement intuitif.
Il y a aujourd’hui consensus sur ces deux points, même si, d’un collègue à l’autre, la terminologie diffère. Ce qui implique que l’on peut avoir un QI supérieur à 125 sans être surdoué et que l’on peut avoir un fonction- nement intuitif sans non plus l’être. Il y a ainsi deux types de personnes présentant un QI supérieur à 125 : les personnes à haut potentiel (QI > 125 et fonctionnement intuitif ) et les personnes à haut QI (QI > 125). Les deux présentent la même quantité d’intelligence, mais leurs fonctionnements sont différents. C’est la quantité d’intelligence qui leur fait, à tous les deux, trouver le temps long à l’école. C’est par contre le fonctionnement différent qui fait dire à un enfant HP qu’il ne peut pas écrire 6 « s.i.x » au collège parce que c’est trop simple. L’un aura plutôt des résultats homogènes au test de QI, l’autre plutôt hétérogènes. Certains parlent ainsi de HP complexes vs HP laminaires. Les seconds n’ont besoin que d’accompagnement psy- chologique pour des problématiques précises alors que les premiers ont besoin de savoir qui ils sont, de comprendre qui sont les autres, ce qu’est le monde et son mode d’emploi pour décider, ou non, de s’y intégrer.
La conséquence immédiate est que si l’on ne présente que l’une de ces caractéristiques, l’on n’est pas surdoué. On peut être intuitif ou plus intelligent sans toutefois être HP. Cela implique qu’il existe deux types de populations présentant la même « quantité d’intelligence », le même score au test de QI : l’une intuitive, l’autre non ; l’une surdouée, l’autre non ; l’une haut potentiel, l’autre non. Le problème aujourd’hui, et j’y reviendrai, est que l’identification d’un surdoué repose quasi exclusivement sur le test de QI, qui ne propose pas de vocabulaire pour distinguer ces deux populations. Le plus simple est ainsi d’utiliser deux mots différents, qui rendent compte de cette distinction : haut potentiel (HP) d’une part, haut quotient intellectuel d’autre part (HQI).
- HP = QI > 125 + Intuition
- HQI = QI > 125 – Intuition
Les « vrais » surdoués, que l’on reçoit en cabinet, qui présentent des problèmes d’adaptation, parfois, qui fonctionnent à contre-courant d’eux-mêmes, sont sou vent les HP. Les seconds sont plutôt bien adaptés socialement, connaissant les règles sociales et scolaires et sachant ce que l’on attend d’eux, et sont en accord avec eux- mêmes.
L’expression de leur potentiel ne réside pas uni- quement dans des composants intrinsèques de leur fonctionnement, mais dans les interactions entre ces composants, leur environnement et leur personnalité.
Extrait de l'ouvrage "Le livre des vrais surdoués" de Béatrice Millêtre, publié aux Éditions Payot
Béatrice Millêtre, docteur en psychologie, spécialiste en sciences cognitives, est psychothérapeute. Elle est notamment l'auteure de "Reussir grâce à son intuition", du "Livre des bonnes questions à se poser pour avancer dans la vie", de "Le burn-out des enfants" et plus récemment du "Livre des vrais surdoués", publié aux Éditions Payot. Elle vient également de publier chez Payot "Cahier de vacances pour enfants précoces".
Ce n’est pas parce que votre enfant ou vous-même êtes brillants ou talentueux que vous êtes surdoués. Et ce n’est pas parce que vous êtes surdoués que vous êtes malheureux. Le vrai surdoué a un QI supérieur à 125, un fonctionnement intuitif, et une bonne insertion sociale. La souffrance n’est pas un critère, mais juste le signe que le surdoué a besoin – comme tout le monde – d’une thérapie. Béatrice Millêtre remet les pendules à l’heure ! Extrait de l'ouvrage "Le livre des vrais surdoués" de Béatrice Millêtre, publié aux Éditions Payot. (2/2)
Je reçois régulièrement des gens qui se demandent s’ils sont surdoués. Ils se sont, me disent-ils, reconnus dans les caractéristiques qu’ils ont pu lire, sur Internet ou dans des livres. Je les interroge alors pour savoir ce sur quoi ils se sont reconnus. J’ai procédé de même lors de la dernière formation que j’ai donnée auprès de futurs thérapeutes qui vou- laient acquérir des compétences en matière de surdoue- ment. Voici leurs réponses :
- Un surdoué est quelqu’un d’hypersensible.
- C’est quelqu’un qui a des problèmes de communication, qui remet tout à demain, qui procrastine donc, qui ne termine jamais ce qu’il entreprend, qui ne sait pas se concentrer et qui est dispersé.
- Quelqu’un qui a des problèmes sociaux, voire est asocial.
- Il a su lire avant les autres, parfois tout seul. Il est le bouc émissaire dans la cour de récré et, si ce n’est pas le cas, il n’a pas d’amis, trouvant les autres inintéressants, ou « bébêtes ».
- Ils sont créatifs et ont de l’imagination.
- On dit qu’ils ont de la mémoire, mais, souvent, ce n’est pas le cas.
- Ils ne savent pas parler de la pluie et du beau temps, s’ennuient en société, n’aiment pas la compagnie des autres.
On ne trouve dans ces énumérations que peu, ou pas de référence à l’intelligence – à la quantité d’intelligence, je veux dire. Les caractéristiques sur lesquelles les gens se reconnaissent sont plutôt négatives et portent plus sur un fonctionnement intrinsèque, une qualité d’intelligence, qu’une quantité. Et cela amène directement à préciser ce dont nous parlons.
Une question de vocabulaire
Surdoué est peut-être le mot le plus couramment utilisé ; il sous-entend des personnes douées pour tout, plus douées que les autres. Aucune des personnes que je reçois ne se sent à l’aise avec cette notion. Au contraire, elles ne se sentent pas particulièrement douées et trouvent prétentieux de se clamer surdoué. Le concept du « zèbre » a été inventé pour signifier que les surdoués ne sont ni cheval, ni âne. Cette notion ne parle pas non plus aux personnes que je reçois, et ne me parle pas non plus. En effet nous sommes tous des êtres humains, et ce terme de zèbre a un effet stigmatisant. Étant classé « ailleurs » que dans la gente humaine, comment un zèbre peut-il dès lors s’y épanouir ? C’est faire acte de déni de sa propre personnalité et de sa propre spécificité. Cela conduit également à ne pas pou- voir aller bien, puisque obligeant à s’exclure de l’huma- nité. C’est enfin, puisque s’excluant de l’humanité, en nier les points communs ; c’est l’impossibilité de pouvoir la comprendre ou s’en faire comprendre ; c’est donc se ghettoïser volontairement. Je n’ai, comme je le disais, que peu reçu ce type de personnes. Je me souviens d’Élise, 27 ans, dans le déni de qui elle était, mettant tout en doute, à la fois ses propres compétences et les miennes. Elle ne pouvait commencer une phrase sans « Oui, mais c’est vous qui le dites, mais les autres disent autre chose », « Oui, mais je ne suis pas d’accord », ou « Oui, mais comment le savez-vous »…
Elle mettait en doute la possibilité même d’être un zèbre, tout en la recherchant. Elle faisait partie de groupes de zèbres qui, lorsqu’ils se rencontraient, se présentaient en disant : « Bonjour, je m’appelle XX et j’ai YYY de QI. » Haut potentiel (HP) ou haut potentiel intellectuel (HPI) sont les termes retenus par nos amis Belges. Ils correspondent à l’idée d’un potentiel qui n’est donc pas forcément exprimé, et reflète donc une idée de frustration liée à des compétences inemployées. Il ne stigmatise pas les gens qui acceptent assez facilement cette étiquette. Enfant intellectuellement précoce (EIP) est la termi- nologie retenue par l’Éducation nationale française. Elle prend en compte le fait que l’enfant exprime des compétences avant sa tranche d’âge. Par contre, une fois que tous expriment cette compétence, il ne devrait plus y avoir de différences – si vous savez marcher à 10 mois, une fois que tout le monde sait marcher à 15 ou 16 mois, on n’observe plus aucune différence, et on ne peut pas savoir qui avait acquis la marche précocement – ce qui n’est pas le cas. Neuro-droitier est un mot que j’ai traduit de l’anglais right-brained, qui reprend cette idée que le fonctionne- ment intuitif particulier aux surdoués est lié à une préférence hémisphérique du fonctionnement cérébral : l’hémisphère droit.
C’est un concept qui pose un certain nombre de questions scientifiques, mais qui correspond à une réalité psychologique. Il a pour avantage de ne pas faire mention d’une plus grande intelligence, ce qui correspond assez bien au ressenti des personnes que je reçois, simples et humbles. Gifted traduit l’idée de dons, overgifted de surdon, quant à talented et multitalented, c’est l’idée de talents et de talents multiples, retenue par les Américains et les Canadiens, avec le devoir de tirer parti des dons et talents de chacun d’entre nous. Scientifiquement parlant, c’est probablement la meilleure définition. Elle reprend l’idée d’intégration sociale : si vous êtes talentueux, ou doué, cela implique, de manière sous-jacente, que votre don ou votre talent est visible et donc exprimé. Culturellement parlant, c’est une idée qui choque un peu les Français, égalitaires que nous sommes : il nous est difficile de concevoir que « certains soient meilleurs que d’autres », et ce n’est pas une option éducative. Les pays anglo-saxons ont l’idée que chacun présente des talents différents qu’il appartient au système éducatif de mettre en évidence puis de développer. Dans ce contexte, la notion de personne douée ou talentueuse s’y inscrit parfaitement. Ce n’est pas une notion culturellement européenne, et l’on aurait tendance à plus facilement accepter, je crois, l’idée de talents multiples.
Ainsi, aucune de ces terminologies ne reflète la réalité de qui sont les surdoués et de ce qu’est leur vie, de ce que sont leurs questionnements, leurs préoccupations, leurs interactions sociales, leurs difficultés, leurs réussites, leur place dans le monde. Je dirai donc que le terme de « surdoué » est celui qui correspond le plus à la réalité scientifique (des per- sonnes plus douées dans un ou plusieurs domaines), mais à laquelle les personnes elles-mêmes n’accrochent pas ; le terme de « haut potentiel », est celui que les personnes préfèrent utiliser, qui correspond plus à ce qu’ils ressentent, mais moins à la réalité scientifique. Je n’utilise cependant pas le terme d’« intellectuel » (ni pour les enfants précoces, ni pour les adultes à haut potentiel), auquel je n’adhère pas. En effet, s’il correspond à un fonctionnement intellectuel spécifique, il génère automatiquement l’idée d’intellectuel et d’expression des potentialités dans un domaine exclusivement intellectuel, ce qui n’est pas le reflet de la réalité. Que dire de ces personnes, surdouées ou à haut potentiel, qui font partie de l’équipe olympique de basket, de l’équipe de France d’équitation, de l’équipe régionale de hand-ball, qui sont couturiers, danseurs, musiciens, chefs dans la gastronomie, paysagistes, com- merçants… Cette notion d’intellectuel correspondrait plutôt à l’idée de haut quotient intellectuel, qui n’est pas ce que l’on entend aujourd’hui par surdoué. Qu’est-ce qu’un surdoué ?
Le premier point, peut-être le plus fondamental, est qu’être surdoué n’est pas une pathologie, et vous ne trouverez donc pas le concept du surdouement répertorié dans quelque manuel des critères diagnostiques des pathologies mentales que ce soit. Ainsi, le premier critère est donc d’être en bonne santé mentale. Cela peut paraître évident, mais n’est que rarement pris en compte dans l’identification, du moins en France et en Europe, alors que cette dimension fait partie intégrante du processus outre-Atlantique. Cela veut dire que le bilan devrait se conclure par la nuance : « va bien ou présente telle ou telle problématique ». Comment identifie-t-on la notion de bien-être mental ? De manière simpliste et simplifiée, nos amis Québécois utilisent la notion d’insertion ou d’intégra- tion sociale, traduisant le fait que le surdoué, malgré ses différences, sait en tirer parti, sait s’inscrire dans le monde dont il a compris les tenants et aboutissants, les règles sociales et sait donc transformer son potentiel en réalité. C’est fondamental, on ne peut en faire l’économie, et cela évite de nombreux quiproquos. Viennent ensuite les points de fonctionnement intrinsèque et d’intelligence. Dans l’acception actuelle du sourdouement, un sur-doué doit présenter deux caractéristiques traduisant une intelligence différente : - un quotient intellectuel (QI) de plus de 125 tel que mesuré au test de Weschler ; - un fonctionnement intuitif.
Il y a aujourd’hui consensus sur ces deux points, même si, d’un collègue à l’autre, la terminologie diffère. Ce qui implique que l’on peut avoir un QI supérieur à 125 sans être surdoué et que l’on peut avoir un fonction- nement intuitif sans non plus l’être. Il y a ainsi deux types de personnes présentant un QI supérieur à 125 : les personnes à haut potentiel (QI > 125 et fonctionnement intuitif ) et les personnes à haut QI (QI > 125). Les deux présentent la même quantité d’intelligence, mais leurs fonctionnements sont différents. C’est la quantité d’intelligence qui leur fait, à tous les deux, trouver le temps long à l’école. C’est par contre le fonctionnement différent qui fait dire à un enfant HP qu’il ne peut pas écrire 6 « s.i.x » au collège parce que c’est trop simple. L’un aura plutôt des résultats homogènes au test de QI, l’autre plutôt hétérogènes. Certains parlent ainsi de HP complexes vs HP laminaires. Les seconds n’ont besoin que d’accompagnement psy- chologique pour des problématiques précises alors que les premiers ont besoin de savoir qui ils sont, de comprendre qui sont les autres, ce qu’est le monde et son mode d’emploi pour décider, ou non, de s’y intégrer.
La conséquence immédiate est que si l’on ne présente que l’une de ces caractéristiques, l’on n’est pas surdoué. On peut être intuitif ou plus intelligent sans toutefois être HP. Cela implique qu’il existe deux types de populations présentant la même « quantité d’intelligence », le même score au test de QI : l’une intuitive, l’autre non ; l’une surdouée, l’autre non ; l’une haut potentiel, l’autre non. Le problème aujourd’hui, et j’y reviendrai, est que l’identification d’un surdoué repose quasi exclusivement sur le test de QI, qui ne propose pas de vocabulaire pour distinguer ces deux populations. Le plus simple est ainsi d’utiliser deux mots différents, qui rendent compte de cette distinction : haut potentiel (HP) d’une part, haut quotient intellectuel d’autre part (HQI).
- HP = QI > 125 + Intuition
- HQI = QI > 125 – Intuition
Les « vrais » surdoués, que l’on reçoit en cabinet, qui présentent des problèmes d’adaptation, parfois, qui fonctionnent à contre-courant d’eux-mêmes, sont sou vent les HP. Les seconds sont plutôt bien adaptés socialement, connaissant les règles sociales et scolaires et sachant ce que l’on attend d’eux, et sont en accord avec eux- mêmes.
L’expression de leur potentiel ne réside pas uni- quement dans des composants intrinsèques de leur fonctionnement, mais dans les interactions entre ces composants, leur environnement et leur personnalité.
Extrait de l'ouvrage "Le livre des vrais surdoués" de Béatrice Millêtre, publié aux Éditions Payot
Invité- Invité
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Oui je l’ai lu et ça m’a éclairée!!
C’est pour ça que la psy m’a dit vous êtes HP donc surdouée !
C’est pour ça que la psy m’a dit vous êtes HP donc surdouée !
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Etc pas HQI...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Oui en effet on est moins bien adaptée ...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
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Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Alors elle veut dire aussi que le potentiel ne peut toujours se développer? Je vois mal comment ... oui je vois ... mais ... un jour peut ressortir non ??? Dans mon cas il avait disparu et puis apparu ...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Il est la (puisque inné) mais ne se développe pas si le sujet n'en a pas connaissance, (si mozart avait passé sa vie ds une ferme sans piano il ne serait pas celui qu'on connait)
Certains environnements nuisibles,états psychologiques,prise de psychotropes, ect peuvent inhiber le potentiel ,celui ci se rétablit généralement a la résolution du problème selon moi.
Certains environnements nuisibles,états psychologiques,prise de psychotropes, ect peuvent inhiber le potentiel ,celui ci se rétablit généralement a la résolution du problème selon moi.
Invité- Invité
Re: Y-a-t-il un lien entre le nombre de caractéristiques et l'éclosion de la douance voilée jusqu'alors ?
Oui c’est vrai ...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
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