Je ne me trouve plus qu'en me cherchant ailleurs

J'aime bien ce titre. Il provient de Yourcenar (L'œuvre au Noir je crois). Il me résume un peu, bien que je ne sois pas schizophrène, étant plutôt schizoïde, au mieux rhizomique.
Ceci sera mon fil (hé quoi moi aussi non ?). Je voulais l'insérer dans le "Labo du bonheur" mais devant montrer patte blanche j'ai préféré garder mes mains et mes poings dans mes poches trouées.
Ce fil est votre (je garde les clés du camion mais aimerais vous voir le conduire). Vos réactions ou non réactions seront les bienvenues ainsi que vos trolls et animosités. Ici respirer est autorisé, et le lâchage de fauves bienvenu.
La vedette ne sera pas moi, mais vous. Brillez et cela me ravira. Sortez votre or de vos écrins, car ici ne régnera pas le dictat du palmarès mais une pensée qui se torsade avec d'autres enfin.

Aimez vous torsader vos pensées à celles là autres qui ne sont dissemblables des vôtres ? En arrière plan qu'avez vous en tête si tel est votre désir ?

Avec plaisir

.

Bienvenue (vieux motard que jamais )

Izo a écrit: Brillez et cela me ravira. Sortez votre or de vos écrins

Tout ce qui brille n'est pas d'or, mais le soleil est mon dieu, enfin d'après les Reines de l'age de pierre ^^

ortolan a écrit:Merci bien pour ton invitation. C'est où qu'on signe ?

Que vos signages se répandent sur ce blanc-seing d'un trait aussi blanc que le plumage d'un cygne.

@ Godzilla

C'est mimi ça, ça parle à mon Bisounours intérieur pile le soir ou j'essaie de l'assassiner ^^ Du coup je suis en pleine dissonance cognitive, j'te remercie pas (enfin si mais non )

En cherchant ailleurs j'ai trouvé des personnes formidables au sourire étincelant. Et si leur reflet n'était qu'un bref éclat de ce que je peux être, il ne reste plus qu'à trouver des foules de personnes formidables étincelant.

Oui des personnes formidables, illuminées de l’interieur et qui ne sont pas avares de leurs lumières au point de nous autoriser à se réchauffer à leur contact. J’ai eu cette chance unique d’en croiser à des étapes clés de ma vie. A 12 ans, à 18, à 25, à 26 et 30 ans. Chacune de ces rencontres me fut une naissance véritable. J’avoue aimer Bien naître. J’adore ce qui me brûle aussi.

Bonjour IZO, avez -vous résolu vos problèmes d'agios bancaires?

joan a écrit:Bonjour IZO, avez -vous résolu vos problèmes d'agios bancaires?

Non fréro j'en appelle auprès de tous mes frères et sœurs ! je lance un izoton. Appelez le 3615 et faites des dons. Donnez donnez ! Eprouvez le plaisir du don, geste noble qui permet d'abandonner un peu de soi au profit d'un autre.
(Au fait fréro je suis une sœurette).

Bon l'izoton n'obtient aucun écho...

Au fait que feriez vous si soudain on vous donne 2 000 000 d'euros ?

Quand comptes tu me les donner?

Izo n'est pas on, qu'on se le dise.

izo a écrit:Au fait que feriez vous si soudain on vous donne 2 000 000 d'euros  ?

ça dépend d'où ils viennent, déjà ^^

Mais probablement des réserves de chocolat pour l'hiver...

chuna56 a écrit:

izo a écrit:Au fait que feriez vous si soudain on vous donne 2 000 000 d'euros  ?

ça dépend d'où ils viennent, déjà ^^

Mais probablement des réserves de chocolat pour l'hiver...

Pas des frères Rapetout rassure toi.

OKé. Alors fais péter la fontaine de chocolat noir 70 % !!!

chuna56 a écrit:OKé. Alors fais péter la fontaine de chocolat noir 70 % !!!

Chouette alors on va pouvoir tous relaxer nos artères humérales pendant un bon moment !
ca roule ensuite quoi d'autre ?

La suite ? j'aurais honte qu'on me donne de l'argent que je ne me mérite pas. Je le rendrais ^^
Le loto me ferait pas le même effet, et si je le gagne, c'est encore autre chose.

.

Si c'est 2 millions en petites coupures, je les laisse à un maso.

c'est ça...2 millions d'idées dans la tête!!!

ortolan a écrit:J'allouerais un Euro à chacune des deux millions d'idées qui me passent par la tête et rien n'avancerait.

Pourquoi ce pessimisme ?

joan a écrit:c'est ça...2 millions d'idées dans la tête!!!

Même pas peur, pour faire le tri nous appèlerons à la rescousse notre ami Pareto.

.

izo a écrit:J'aime bien ce titre.

il veut rire dire, d'abord ton titre

@ ortolan je me suis mal exprimée je voulais dire:" c'est exactement ça:2 millions d'idées dans la tête, je vis la même chose..."

.

Switch71 a écrit:

izo a écrit:J'aime bien ce titre.

il veut rire dire, d'abord ton titre

Tu préfères celui ci ?
La lampe allumée si souvent dans l’ombre.

"lâchage de fauves bienvenu" ?

   

On voudrait le prendre dans ses bras, c’est ignorer qui il est. Ce mode d’approche commun est prisé hélas au bon dépens du destinataire lui même.

je ravive, je ressuscite ce petit fil perdu si fin si fin dont je ne comprends plus le titre. Ah oui Yourcenar ...

oh ça c'est joli et gentil; j'en ai déjà la nostalgie... ainsi que le sable.

Je reprends mon fil pour le reprendre le raviver. Je souffle je souffle. Un sursaut ? C’est pas dit. Bon me voici sur la cime, la mienne, là où tout se divise de part en part. 
Me voici Moise aux portes de la mer Rouge, les troupes égyptiennes à ses trousses. Devant lui la mer chaque fois recommencée qui lui barre l'accès au temps et dans son dos la mort qui accoure à lui. Il lève les bras et la voilà qui s’ouvre comme on ouvre un livre. Il accède au temps et détrompe la mort. J’en suis là. Non pas que la mort me titille, mais que le temps se réduit et que je voudrais bien remplir mes dernières cases de vie. Faire de mon temps un bon usage. Secouer ma terre. Aussi je réfléchis - mais pas devant un miroir je vous rassure.

Non, je n'me souviens plus du nom du fil perdu
Ce dont je me souviens...

J’aime bien Bourvil.  le fer a dissous et dix sous c’est pas cher... et le fer a repassé repassé... ce genre de logique me met en joie.

Ouf, je ne savais pas si tu validerais. C'est cool.

arlequin , Arlecchino, parure bigarrée, dedans comme au dehors. Un joyau de lumières. Un faisceau de lumières porté en soi comme un habit universel. On joue à l’Europe l’oeil vissé sur les frontières qu’on voudrait lâches, verrouillées, c’est selon. Aucune perspective.
Que des erreurs. Apprendre à lire alors qu’il faudrait apprendre à écrire. J’ai parcouru les professions de foi, j’ai failli tomber dans le vide qu’ils tendent. Devant une si belle opportunité, offrir de si maigres intentions. Le monde lui, abat ses dernières cartes, on ne s’enquiert même pas du sauveur, on ne crie pas, on malaxe juste nos mains déshabituées à l’action, et on pleure avec nos faces énucléés. J’aimerais bien entendre une quinte de fureur. greta Thunberg...

Oui, ce monde s'effondre.
Oui, ma réaction a été de me poser dans un canapé, pop-corn sous la main, to watch the show.

Ça peut sembler égoïste, mais c'est la seule chose réaliste et réalisable que j'ai trouvée à faire. Poser les bases du monde que je souhaite, en moi d'abord, autour de moi ensuite.

Le canapé est en effet l’emblème de notre civilisation, son sceau, son blason.

On est fan d'Al Bundy, ou on ne l'est pas.

Blague à part, j'ai même pas de canapé chez moi, dans mon petit studio, pas la place.

K***fisher a écrit:On est fan d'Al Bundy, ou on ne l'est pas.

Blague à part, j'ai même pas de canapé chez moi, dans mon petit studio, pas la place.

Nous allons organiser un canapeton rien que pour toi K***fisher  
tu pourras te fondre ainsi dans la peau de ton élu

izo a écrit:

K***fisher a écrit:On est fan d'Al Bundy, ou on ne l'est pas.

Blague à part, j'ai même pas de canapé chez moi, dans mon petit studio, pas la place.

Nous allons organiser un canapeton rien que pour toi K***fisher  
tu pourras te fondre ainsi dans la peau de ton élu

J'ai déjà la bidoche, la calvitie arrive, ça me suffit. Et d'façon, pas la place, je vais pas pousser les murs !

Un fil ne se pourrit pas, il ne m’appartient pas  des lors qu’il est sur l’espace public, c’est presque du tout venant. Venez comme vous êtes  aucun souci, avec ou sans canapé !

En même temps le coup du monde qui s'effondre fait du bis repetita à tire larigot, certes, certes, oui là l'effet est exogène et nous en sommes la cause, mais quand même. Hier soir j'écoutais Michel Serres qui disait saluer chaque matin la paix installée dont nous ne nous percevons même plus la présence, qui fait que oui on peut allègrement se nicher dans nos canapés sans craindre la balle perdue ou que la porte vole en éclat. Oui, tout comme la bonne santé nous ne sommes plus trop capables de sentir le bien alentour, le bien statique je veux dire.
Sitôt le "silence du corps" rompu, nous voilà à nous plaindre. En même temps, et c'est bien triste, bien que vivant dans un temps de paix, nous ne sommes pas heureux, comme si une portion de nous devait se tenir prête au cas où, sans devoir complètement se lâcher au bien (je ne dis pas bonheur tant ce mot est vide de sens tant il en est chargé), pour accuser le coup (le voici notre coté animal), un stress latent propice à une réaction appropriée.
Il est à ce propos étonnant de constater combien peu de canapés sont mis à disposition dans les villes ou dans les entreprises comme si une certaine peur devait être maintenue, comme si un relâchement n'était pas permis dans ces lieux paradoxalement propices à une peur factice et manipulée. Ce qui fait que l'on reporte dans nos voitures nos canapés, nombre de salariés dans les villes moyennes s'empressent de s'engouffrer dans leur voiture pour y déjeuner en paix, comme dans une bulle ...
Être ou ne pas être sur un canapé ? Telle est la question...

Bon je me pose sur le canapé de ton fil, il est sympa !

Je comprends le point de vue de Serres. En Europe occidentale, on n'a pas vu de conflit armé depuis des décennies.
On peut effectivement se dire qu'on a peu de chance de se prendre une balle ou de se faire bombarder sa maison.

Seulement, à mon sens, la violence n'a pas totalement disparu. Elle a changé de domaine d'application. On est face à une forme de violence économique, de violence sociale sans précédent. Notre système éducatif et notre chômage de masse impliquent une compétition impitoyable sur les emplois un peu à très qualifiés. La mondialisation et l'évolution économique font que les classes moyennent perdent en pouvoir d'achat, alors que les inégalités entre individus atteignent des sommets. Sur le plan politique on a une société complètement sclérosée, où les gens ne savent plus vivre ensemble, et où le communautarisme n'a jamais été aussi prégnant. Et oui sur le plan de la rentabilité, pas de canapés à l'horizon (sauf dans certaines boites aux technologies super pointues où les salariés s'arrachent et où les patrons font tout pour les conserver avec salles de repos, billards, lieux de siestes, etc).

Je ne dis pas ça pour me plaindre, et meubler ma vie par là-même. Je n'ai pas besoin de cela. C'est juste un constat pour ma part.

Installe toi  K***fisher (une bière ? )

un déplacement de violence ou un retour ? avant les conflits armés cette violence là exsudait. Il y avait toutefois cette certitude flottante : un boulanger pouvait voir prolonger son activité par l'entremise de son fiston, idem pour le notaire, l'avocat, la voie était toute tracée, certains alors réfractaires se transformaient en stratèges pour ne pas embrayer dans les pas du pater. Aujourd'hui cette ligne a disparu, ce qui ajoute à l'inquiétude, il faut s'inventer de suite sa suite.
Sinon, les inégalités ont toujours existé, le commun ne le savait pas tant, il le constatait mais à l'époque cela était plus ou moins entendu et on se fiait à quelques modèles politiques prônant le collectivisme, le partage, l'alignement des ressources. Des luttes féroces s’exerçaient déjà. Le monde se fissurait. La prestance anglaise déclinait, les éléments affamés et volontaires quittaient l’Europe pour aller vivre au delà... ailleurs.
Aujourd’hui on croule sous les chiffres, les coefficients, dont celui de GINI qui rapporte sur la distribution des revenus. On exploite ces informations mais on ne sait pas trop scénariser l'avenir, de plus on est trop impatients, et ignorons les forces d'inertie des sociétés qui sont différées.
C'est pourquoi pessimiste je suis également optimiste.

(une Duchesse de Bourgogne, ça sera parfait merci - cela dit les bouteilles sont grandes, on peut partager)

Ah mais je n'ai jamais dit que les violences ou les inégalités n'existaient pas avant... ce que je souhaite juste souligner, c'est que l'on vit une époque tristement violente socialement, même si elle est plus paisible militairement.
L'être humain n'est plus qu'une variable d'ajustement, plus que jamais.

Après il ne s'agit pas d'être optimiste ou pessimiste. Comme les êtres, les sociétés naissent, grandissent, évoluent, puis vieillissent et disparaissent (ou se transforment ?).