Je ne me trouve plus qu'en me cherchant ailleurs

(une Duchesse de Bourgogne, ça sera parfait merci - cela dit les bouteilles sont grandes, on peut partager)

Ah mais je n'ai jamais dit que les violences ou les inégalités n'existaient pas avant... ce que je souhaite juste souligner, c'est que l'on vit une époque tristement violente socialement, même si elle est plus paisible militairement.
L'être humain n'est plus qu'une variable d'ajustement, plus que jamais.

Après il ne s'agit pas d'être optimiste ou pessimiste. Comme les êtres, les sociétés naissent, grandissent, évoluent, puis vieillissent et disparaissent (ou se transforment ?).

Ah ben quand même …

Bonsoir izo.
J'aurais un fil à tester, une torsade qui rend forte, boucle sur boucle qui enchaîne des brins de pensées séchées ou vivaces, qu'importe.

Tu veux un tenseur ?

Pas d'objet mathématique.  ^^
Je fais des allergies à ces choses sans grandeurs.

Juste une base de lancée.  Un carré plat, défini et précis, pour une trajectoire vers l'azur.

Comment partir, pour ce titre que tu donnes ?

C’est un jeu d’écartèlement que l’on doit opérer. Douloureux certes, aux premiers instants d’ailleurs. On quitte une matrice douillette pour un monde aux dimensions inouïes. Ensuite on nous fait bien comprendre toutes ces lignes de démarcation qui nous entourent et pour nous protéger et nous interdire. Ensuite on nous adjoint de couper le cordon. Mince encore une fois ? Oui oui et c’est pas fini. Les moins chanceux c’est à dire ceux qui se rendent compte combien le monde proposé est quand même tordu, se tordent au point de se dédoubler. Certains ont l’avantage de cesser ce processus à temps évitant qu’ils ne se fendent définitivement. D’autres préfèrent ne pas, tandis que d’autres préfèrent s’aligner sur ces lignes et en quelle que sorte acceptent de se dissoudre. Et dix sous c’est pas cher.

Et la dissolution, n'est-ce pas une sorte de déification ?

Défi d'en devenir, une de ces démarcations, limitées et finies et pourtant contenant tout, tout et si bien que le monde s'y résous.

Où est donc le cri qui se double d'un écho distordu ?
Perdu hors du champs des visibles, sans possibles.

La dissolution est une perte (de soi) et un gain (à ce qu’on nous dit: du tout). C’est terrible ce match constant entre soi et ce tout, bol de terre contre bol de cuivre (ou d’or selon d’autres). Le mieux selon moi est de demeurer un gentil bol de terre. De se satisfaire d’être un bol (et donc d’en avoir du bol, et un sacré même). Et ensuite si on est regardant de de se moquer de la matière tant si on regarde de près le p’tit et le grandiose sont commun et comme il est bon de se sentir commun, y compris quand on est le plus petit dénominateur commun. Nous avons de l’O2 à ne plus savoir qu’on faire or cette matière est la plus commune dans notre univers. De quoi se plaindre ? Pourquoi toujours tendre vers ce plus ?
Dans l’univers le cri est impossible. Il est donc bon de savoir qu’on peut crier ici bas.
Perdu dans les champs des visibles, mais roi dans celui des invisibles à soupçonner l’impossible dans tout recoin.

Pour se forger un nom.
Pour se crier un don, à défaut de sonner juste dans l'entrechocs des contenants.

Et voici le retour à ce triste écho, invisible impossible, qui se souvient encore un moment qu'il lui faut sans cesse frapper sa source pour exister.
Sans doute se trouve-t-elle parmi les reines des champs invisibles.

Où donc s'arrête le rêve de soie.

Se forger un nom ? Lequel ? Celui attribué et choisi dans un calendrier qui fait que parfois quatre personnes s’appellent pareillement.
Se forger avec quel matériau ? Le sang, le fer, l’eau ?
Et pour en faire quoi ? Le graver sur une pierre qui n’est pas éternelle.
Tout cela pour reposer sur une pierre élevée (alors que le commun finit sous une pierre également).
Qui parlera de Nothomb dans 200 ans ? Qui connaît Ambroise Pilon aujourd’hui ?
L’écho n’a pas de tristesse. Il est juste content de bosser quand soudain il intercepte une voix dans le lointain qu’il peut capturer dans ses filets pour la cogner dans tous les rochers à sa portée.
La source ne se termine pas, elle est traversière. On l’emporte jusque vers le bout.

Ils sont terribles tes mots.
Comme des bonbons acidulés.

Alors, des tenseurs sans grandeurs.
Soit.

La grandeur n'est pas tout, loin de là, l'épaisseur, la matière
Le mouvement n'est pas qu'ascendant
C'est à nos frontières que l'on entend le mieux l’écho des mondes.