Je ne vois que le négatif et les rejets
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Vesperal
fleurblanche
I am So Sure
Jora
lilili53
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Je ne vois que le négatif et les rejets
Bonsoir,
Alors petite introspection du soir..
Je me rends compte que dans ma vie, qu'elle soit sentimentale ou non, je me concentre uniquement sur le négatif, les échecs et les rejets. En effet, le fait de ne pas plaire à quelqu'un me bousille le coeur. Je me rends bien compte que c'est un peu stupide, mais je rumine pendant des jours à cause de ça.
Par exemple, je vais rencontrer 3 personnes. Je vais plaire à 2 sur 3. Et bien, je ne vais pas arrêter de penser à la personne à qui je ne plais pas. "Tiens qu'est-ce qui cloche chez moi?" "Pourquoi il ne m'apprécie pas ?". Et voilà, je suis prise dans la spirale de la dépréciation. Mes proches me disent sans cesse "Lili, plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui". Pourtant, ça continue de me blesser profondément.. Les gens qui ne m'apprécient pas me renvoient une image extrêmement négative de moi même. J'ai l'impression d'être moche, infecte, avec un caractère insupportable.
Récemment, j'en rencontré deux hommes. L'un d'eux me plait, et tant mieux c'est purement réciproque. Mais l'autre, pour lequel je suis totalement indifférente, ne m'aime clairement pas, voire me rabaisse ("j'aime pas ton caractère, tu parles trop" "je sais pas comment quelqu'un peut te supporter"). Et bien, ça me blesse. Au lieu de me concentrer sur ma relation qui se passe à merveille, je vais juste broyer du noir car je me sens nulle aux yeux de l'autre (dont j'ai clairement rien à faire, objectivement). Limite, je vais carrément m'orienter vers l'autre personne, voire m'y attacher, dans le but qu'il finisse par m'apprécier, comme les autres (oui oui maso avez-vous dit ?).
Vous avez déjà eu ça? comment s'en sortir?
Alors petite introspection du soir..
Je me rends compte que dans ma vie, qu'elle soit sentimentale ou non, je me concentre uniquement sur le négatif, les échecs et les rejets. En effet, le fait de ne pas plaire à quelqu'un me bousille le coeur. Je me rends bien compte que c'est un peu stupide, mais je rumine pendant des jours à cause de ça.
Par exemple, je vais rencontrer 3 personnes. Je vais plaire à 2 sur 3. Et bien, je ne vais pas arrêter de penser à la personne à qui je ne plais pas. "Tiens qu'est-ce qui cloche chez moi?" "Pourquoi il ne m'apprécie pas ?". Et voilà, je suis prise dans la spirale de la dépréciation. Mes proches me disent sans cesse "Lili, plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui". Pourtant, ça continue de me blesser profondément.. Les gens qui ne m'apprécient pas me renvoient une image extrêmement négative de moi même. J'ai l'impression d'être moche, infecte, avec un caractère insupportable.
Récemment, j'en rencontré deux hommes. L'un d'eux me plait, et tant mieux c'est purement réciproque. Mais l'autre, pour lequel je suis totalement indifférente, ne m'aime clairement pas, voire me rabaisse ("j'aime pas ton caractère, tu parles trop" "je sais pas comment quelqu'un peut te supporter"). Et bien, ça me blesse. Au lieu de me concentrer sur ma relation qui se passe à merveille, je vais juste broyer du noir car je me sens nulle aux yeux de l'autre (dont j'ai clairement rien à faire, objectivement). Limite, je vais carrément m'orienter vers l'autre personne, voire m'y attacher, dans le but qu'il finisse par m'apprécier, comme les autres (oui oui maso avez-vous dit ?).
Vous avez déjà eu ça? comment s'en sortir?
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
Age : 28
Re: Je ne vois que le négatif et les rejets
Coucou Lili,
J'ai ce genre de comportement pour d'autres situations. Ça m'arrive moins souvent maintenant, mais je donne encore régulièrement une place démesurée à un événement mineur de la journée que je vois comme "négatif". Mais c'est souvent, en creusant un peu, le reflet de blessures de l'enfance : peur de décevoir, peur de ne pas plaire, recherche de la validation de mon existence chez autrui par leur reconnaissance. Je broie du noir, parce que je n'ai pas fini de panser mes vieilles blessures.
A titre d'exemple, je suis vexée en ce moment et je me sens humiliée parce qu'un "gros client potentiel" avec qui j'ai déjà travaillé, ne me contacte pas, alors que je sais qu'il a besoin de quelqu'un sur un dossier et qu'on a déjà fait remonter mon nom ; il ne veut visiblement pas retravailler avec moi et je rumine ça fort. Alors que techniquement, je ne suis pas en accord avec les valeurs éthiques de ce client, et que les contrats qu'ils proposent ne sont pas financièrement intéressant. Autrement dit j'ai vraiment pas spécialement envie de travailler avec lui et je sais raisonnablement que c'est sans importance, mais je suis émotionnellement blessée qu'il ne me contacte pas ... voilà, je voudrais qu'on m'aime, qu'on ai rien à me reprocher, ne pas être décevante et le fait que le client ne me contacte pas me renvoie à tout ça, mes blessures d'enfance...
Le fait d'en avoir pris conscience me permet de savoir ce que je pleure vraiment en rentrant chez moi et du coup de rester enfermée moins longtemps dans ma détresse émotionnelle. Reste qu'il faut quand même prendre le temps de laisser vivre ses émotions qu'on a refoulées jusque là et de mettre les mots sur les maux.
J'essaie aussi pour la balance des choses, de lister même les choses minimes qui étaient bien dans cette journée pour que l'incident "négatif" reprenne un tant soi peu sa taille réelle, même si il génère des forces émotionnelles disproportionnées.
J'ai ce genre de comportement pour d'autres situations. Ça m'arrive moins souvent maintenant, mais je donne encore régulièrement une place démesurée à un événement mineur de la journée que je vois comme "négatif". Mais c'est souvent, en creusant un peu, le reflet de blessures de l'enfance : peur de décevoir, peur de ne pas plaire, recherche de la validation de mon existence chez autrui par leur reconnaissance. Je broie du noir, parce que je n'ai pas fini de panser mes vieilles blessures.
A titre d'exemple, je suis vexée en ce moment et je me sens humiliée parce qu'un "gros client potentiel" avec qui j'ai déjà travaillé, ne me contacte pas, alors que je sais qu'il a besoin de quelqu'un sur un dossier et qu'on a déjà fait remonter mon nom ; il ne veut visiblement pas retravailler avec moi et je rumine ça fort. Alors que techniquement, je ne suis pas en accord avec les valeurs éthiques de ce client, et que les contrats qu'ils proposent ne sont pas financièrement intéressant. Autrement dit j'ai vraiment pas spécialement envie de travailler avec lui et je sais raisonnablement que c'est sans importance, mais je suis émotionnellement blessée qu'il ne me contacte pas ... voilà, je voudrais qu'on m'aime, qu'on ai rien à me reprocher, ne pas être décevante et le fait que le client ne me contacte pas me renvoie à tout ça, mes blessures d'enfance...
Le fait d'en avoir pris conscience me permet de savoir ce que je pleure vraiment en rentrant chez moi et du coup de rester enfermée moins longtemps dans ma détresse émotionnelle. Reste qu'il faut quand même prendre le temps de laisser vivre ses émotions qu'on a refoulées jusque là et de mettre les mots sur les maux.
J'essaie aussi pour la balance des choses, de lister même les choses minimes qui étaient bien dans cette journée pour que l'incident "négatif" reprenne un tant soi peu sa taille réelle, même si il génère des forces émotionnelles disproportionnées.
Jora- Messages : 82
Date d'inscription : 13/09/2017
Re: Je ne vois que le négatif et les rejets
Je me retrouve tellement dans ce que tu as écrit. C'est exactement ça !
Et en effet, j'ai également des blessures d'enfance. Surtout au niveau de mon père, qui ne s'est jamais soucié de moi et m'a toujours rabaissé quand il en avait l'occasion. J'ai donc l'impression que, maintenant, je transpose ça dans mes relations à l'autre. En effet, j'ai comme un besoin désespéré de la validation de mes qualités par la gente masculine. Par conséquent, le moindre petit être porteur de 2 noix qui ne m'apprécie pas, et bien ça me détruit.
J'essaie aussi de faire un listing de tout ce qu'il y a de positif à côté. Mais je vais être naturellement attirée par la personne qui me dévalorise. J'ai comme un besoin impérieux d'aller lui prouver que je vaux mieux que ça, qu'il a tort, que je suis intéressante, que je suis douce, et que je mérite qu'il m'apprécie.
Au final, après analyse de ce que tu m'as dit.. dès que je trouve quelqu'un qui agit comme mon père, j'ai comme un besoin de lui prouver qu'il est en tort.. Qu'en fait je suis quelqu'un de bien, et que j'ai envie qu'il me voit comme les autres me voient.
Un grand merci, car tu viens de me faire prendre conscience de ça. Mais maintenant, je ne sais plus comment interpréter ce que je ressens.. j'ai l'impression que toute ma vie sentimentale se construit sur ce modèle complètement foireux, sur cette envie de toujours prouver aux autres ma valeur. A cause de ça, je délaisse des personnes qui m'intéressent vraiment, pour aller défendre mon petit ego auprès d'autres personnes, qui sont objectivement sans intérêt pour moi (ou qui au pire me feront souffrir).
Et en effet, j'ai également des blessures d'enfance. Surtout au niveau de mon père, qui ne s'est jamais soucié de moi et m'a toujours rabaissé quand il en avait l'occasion. J'ai donc l'impression que, maintenant, je transpose ça dans mes relations à l'autre. En effet, j'ai comme un besoin désespéré de la validation de mes qualités par la gente masculine. Par conséquent, le moindre petit être porteur de 2 noix qui ne m'apprécie pas, et bien ça me détruit.
J'essaie aussi de faire un listing de tout ce qu'il y a de positif à côté. Mais je vais être naturellement attirée par la personne qui me dévalorise. J'ai comme un besoin impérieux d'aller lui prouver que je vaux mieux que ça, qu'il a tort, que je suis intéressante, que je suis douce, et que je mérite qu'il m'apprécie.
Au final, après analyse de ce que tu m'as dit.. dès que je trouve quelqu'un qui agit comme mon père, j'ai comme un besoin de lui prouver qu'il est en tort.. Qu'en fait je suis quelqu'un de bien, et que j'ai envie qu'il me voit comme les autres me voient.
Un grand merci, car tu viens de me faire prendre conscience de ça. Mais maintenant, je ne sais plus comment interpréter ce que je ressens.. j'ai l'impression que toute ma vie sentimentale se construit sur ce modèle complètement foireux, sur cette envie de toujours prouver aux autres ma valeur. A cause de ça, je délaisse des personnes qui m'intéressent vraiment, pour aller défendre mon petit ego auprès d'autres personnes, qui sont objectivement sans intérêt pour moi (ou qui au pire me feront souffrir).
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
Age : 28
Re: Je ne vois que le négatif et les rejets
Le choc vient d'être relativement violent pour moi. Car après une petite rétrospective, je me rends compte que toutes mes relations amoureuses sont basées sur le même schéma. Je choisis toujours quelqu'un de condescendant, dominant, qui va me rabaisser. Je vais être malheureuse comme la pierre, je vais pleurer, je vais être à ses pieds pour lui montrer que je suis quelqu'un de super, qui mérite son affection. C'est comme si j'étais en quête perpétuelle et désespérée d'un gros con égocentrique, à qui je voudrais prouver que je suis géniale. Mais évidemment, il en a rien à faire, et en plus de ça, il en profite pour avoir la main mise sur moi et me manipuler à sa guise.
Je pense clairement qu'il faut que je revois mon schéma type de relation, car je vais droit dans le gouffre
Je pense clairement qu'il faut que je revois mon schéma type de relation, car je vais droit dans le gouffre
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
Age : 28
Re: Je ne vois que le négatif et les rejets
Désolée pour la brèche ouverte, c'est un sale moment à passer avec soi-même, mais ça t'aidera à prendre de meilleures décisions par la suite j'espère.
De mon côté, je ne suis pas guérie de mes blessures pour l'instant, mais je crois quand même que comprendre mes motivations et mes modèles foireux, comme tu les appelles, m'aident à mieux prendre mes décisions aujourd'hui. Je suis honnêtement plus heureuse maintenant que je ne l'ai jamais été, même si je traine mes boulets et même si je sais que la route sera surement longue encore avant que je les détache tous. Restaurer la valeur qu'on a à ses propres yeux... c'est long!
Chaque pas après l'autre, il y a des moments où aller dormir est la meilleure chose à faire et puis il a des temps pour creuser ses émotions... et panser ses peines. Et aussi, chaque jour réaliser une action même petite qui va dans le sens de ce qui t'importe --> ne pas délaisser des personnes qui t'intéressent vraiment.
De mon côté, je ne suis pas guérie de mes blessures pour l'instant, mais je crois quand même que comprendre mes motivations et mes modèles foireux, comme tu les appelles, m'aident à mieux prendre mes décisions aujourd'hui. Je suis honnêtement plus heureuse maintenant que je ne l'ai jamais été, même si je traine mes boulets et même si je sais que la route sera surement longue encore avant que je les détache tous. Restaurer la valeur qu'on a à ses propres yeux... c'est long!
Chaque pas après l'autre, il y a des moments où aller dormir est la meilleure chose à faire et puis il a des temps pour creuser ses émotions... et panser ses peines. Et aussi, chaque jour réaliser une action même petite qui va dans le sens de ce qui t'importe --> ne pas délaisser des personnes qui t'intéressent vraiment.
Jora- Messages : 82
Date d'inscription : 13/09/2017
Re: Je ne vois que le négatif et les rejets
Je ne sais si ça sera bien exprimé, donc j'essaie, du moins de faire passer les idées que chacun dans la vie de toute façon adapte à sa sauce de vie.
Une balance d'équilibrage. Je ne connais point ton entourage mais, si, tu arrivais à trouver des personnes masculines qui te valident, cela t'éviterait logiquement de mixer ce besoin (de reconnaissance) dans ton couple (autre que celle de ton partenaire).
En mode familier, si j'ai un jules qui n'est pas content, comme je suis "validée" par des personnes dans ma vie depuis tout le temps (je les achète au chocolat en bloc, ce sont des hommes faciles) masculines, ça m'importe beaucoup moins. De plus, rien de malsain, ça permet de ne pas avoir trop d'attentes sur un seul homme. Un peu sur l'expression "ne pas mettre ses oeufs dans le même panier". Et s'il ne me contente pas sur tout, façon de parler, je vais me faire valider ailleurs (je ne parle pas non plus de libertinage, de tromperie, ect).
Evidemment dans tout ça il y a plein de tendresse, d'affection, pas de choses brutales du genre "homme objet" "femme dominatrice" toussa et beaucoup d'humour et de compréhension.
On parle souvent du moteur cérébral ici mais peu de la boite d'équilibrage, des essieux, ect. Je pense que peut être c'est pour ces raisons que je n'ai en fait jamais senti le rejet comme un rejet. et ça doit venir de mon coté naguère impatient, une organisation qui fait que si je trouve pas réponse ou que malheureusement la personne n'a pas tout en stock de ce dont j'ai besoin et elle a le droit d'être imparfaite, pas le temps de ressentir, manque, blessures, contre blessures, puisque je suis déjà partie chercher mon besoin ailleurs (pas dans le sens aller voir ailleurs dans un couple, bien entendu, je m'entends... !)
Idem sur ce que tu viens de comprendre toute seule sur la répétition des scénarios.Pour ma part, les scénarios se répètent avec moi depuis longtemps...
mais en fait sans moi ... Enfin disons plutôt que comme je me concentre ou m'occupe plus des scénarios qui me conviennent, même si on est amené à vie à retomber sur des personnes qui nous rappellent nos parents ou le passé, on peut le vivre différemment comme cela et aussi donc en trouvant, quand on a pris conscience de cela, des substitutions qui sont au courant ou qui du moins ne sont pas "utilisées" comme des bouches trous.
Du coup depuis petite je ne suis pas construite sur des rejets, du vide,du manque mais sur mes repères de substitutions qui sont non rejetants, plein de bonnes choses, et ont été présents.
Lorsque je suis en couple, je ne pèse donc pas de tout mon poids sur une seule personne et vice versa et il y a un équilibre si ça colle car justement la personne ne remplit pas à elle seule tous mes besoins, c'est rassurant
Ca évite donc les relations dites pansements qui font du bien sur le coup mais qui comme tu le dis en parlant de "brèche" ne sont que l'arbre qui cache la forêt et qui ne résolvent pas ce que l'on appelle des "transferts".
Pas de fissure donc
qui s'ouvrent ou se ferment à volo.
et donc plus de répétitions de scénarios
Ce post n'est pas une pub pour leroy merlin l'enchanteur
Merci pour ton fil
Une balance d'équilibrage. Je ne connais point ton entourage mais, si, tu arrivais à trouver des personnes masculines qui te valident, cela t'éviterait logiquement de mixer ce besoin (de reconnaissance) dans ton couple (autre que celle de ton partenaire).
En mode familier, si j'ai un jules qui n'est pas content, comme je suis "validée" par des personnes dans ma vie depuis tout le temps (je les achète au chocolat en bloc, ce sont des hommes faciles) masculines, ça m'importe beaucoup moins. De plus, rien de malsain, ça permet de ne pas avoir trop d'attentes sur un seul homme. Un peu sur l'expression "ne pas mettre ses oeufs dans le même panier". Et s'il ne me contente pas sur tout, façon de parler, je vais me faire valider ailleurs (je ne parle pas non plus de libertinage, de tromperie, ect).
Evidemment dans tout ça il y a plein de tendresse, d'affection, pas de choses brutales du genre "homme objet" "femme dominatrice" toussa et beaucoup d'humour et de compréhension.
On parle souvent du moteur cérébral ici mais peu de la boite d'équilibrage, des essieux, ect. Je pense que peut être c'est pour ces raisons que je n'ai en fait jamais senti le rejet comme un rejet. et ça doit venir de mon coté naguère impatient, une organisation qui fait que si je trouve pas réponse ou que malheureusement la personne n'a pas tout en stock de ce dont j'ai besoin et elle a le droit d'être imparfaite, pas le temps de ressentir, manque, blessures, contre blessures, puisque je suis déjà partie chercher mon besoin ailleurs (pas dans le sens aller voir ailleurs dans un couple, bien entendu, je m'entends... !)
Idem sur ce que tu viens de comprendre toute seule sur la répétition des scénarios.Pour ma part, les scénarios se répètent avec moi depuis longtemps...
mais en fait sans moi ... Enfin disons plutôt que comme je me concentre ou m'occupe plus des scénarios qui me conviennent, même si on est amené à vie à retomber sur des personnes qui nous rappellent nos parents ou le passé, on peut le vivre différemment comme cela et aussi donc en trouvant, quand on a pris conscience de cela, des substitutions qui sont au courant ou qui du moins ne sont pas "utilisées" comme des bouches trous.
Du coup depuis petite je ne suis pas construite sur des rejets, du vide,du manque mais sur mes repères de substitutions qui sont non rejetants, plein de bonnes choses, et ont été présents.
Lorsque je suis en couple, je ne pèse donc pas de tout mon poids sur une seule personne et vice versa et il y a un équilibre si ça colle car justement la personne ne remplit pas à elle seule tous mes besoins, c'est rassurant
Ca évite donc les relations dites pansements qui font du bien sur le coup mais qui comme tu le dis en parlant de "brèche" ne sont que l'arbre qui cache la forêt et qui ne résolvent pas ce que l'on appelle des "transferts".
Pas de fissure donc
qui s'ouvrent ou se ferment à volo.
et donc plus de répétitions de scénarios
Ce post n'est pas une pub pour leroy merlin l'enchanteur
Merci pour ton fil
Re: Je ne vois que le négatif et les rejets
lilili53 a écrit:Le choc vient d'être relativement violent pour moi. Car après une petite rétrospective, je me rends compte que toutes mes relations amoureuses sont basées sur le même schéma. Je choisis toujours quelqu'un de condescendant, dominant, qui va me rabaisser. Je vais être malheureuse comme la pierre, je vais pleurer, je vais être à ses pieds pour lui montrer que je suis quelqu'un de super, qui mérite son affection. C'est comme si j'étais en quête perpétuelle et désespérée d'un gros con égocentrique, à qui je voudrais prouver que je suis géniale. Mais évidemment, il en a rien à faire, et en plus de ça, il en profite pour avoir la main mise sur moi et me manipuler à sa guise.
Je pense clairement qu'il faut que je revois mon schéma type de relation, car je vais droit dans le gouffre
Si tu te rappelles, la nécessité de sortir de ce type de schéma répétitif, on en avait déjà parlé sur ce fil-ci :
https://www.zebrascrossing.net/t31077-pitie-aime-moi-pour-que-je-m-aime-vous-connaissez-ca-aussi
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Je ne vois que le négatif et les rejets
Salut,
Voilà peut-être en raisonnement qui pourrait t'aider:
On parle souvent de qualité et de défauts, de positif et négatif etc.
En réalité il faudrait plutôt considérer ca comme un attribut. Car pour certains parler trop c'est un défaut, mais pour d'autres, qui sont plus timides, c'est une méga qualité !
En réalité tu devrais te dire "sur l'attribut de l'éloquence/prolixité, sur suis positionnée à: parle beaucoup." Sur ces attributs, un seul curseur. Tu ne peux pas te positionner à 2 endroits dans une même conversation. Alors il y aura forcément des gens a qui cela plaira moins.
La question est: tu préfères être aimée / moins aimée pour ce que tu es ? Ou pour ce que tu n'es pas ?
Dis toi qu'en changeant peut-être tu vas repositionner le curseur et perdre peut-être des personnes qui t'appréciaient avant.
Tu n'as pas de qualités, tu n'as pas de défauts, juste tes attributs. Entoure toi de monde qui t’apprécie pour ce que tu es. Pour les autres tant pis.
Ce raisonnement abouti grosso modo à la conclusion qu'il n'y pas de solution universelle pour ce problème.
Alors, pourquoi ruminer sur un problème qui n'a pas de solution ?
Éclate toi et concentre toi sur ceux qui t'apprécient pour ce que tu es. Pour cela il n'y a pas 36000 solutions.
Le bonheur et la joie, ça vient en faisant semblant d'être heureux.
Dans les cerveaux des neurones, reliés entre eux forment des chemins. Quand tu penses on peut schématiser que ça parcours un chemin.
Plus un chemin est parcouru plus il devient "épais" et est ensuite parcouru automatiquement.
On a tous des petit réflexes qu'on a du mal a se débarrasser. Moi, c'est quand je déplace ma voiture de 3 mètres, je met ma ceinture. J'ai tellement associé mettre le contact avec attacher ma ceinture, que je suis obligé de réfléchir pour m'en en pécher.
Si tu te forces suffisamment longtemps à te faire croire que t'en fiche de celui qui est pas content et que t'es super contente que celui qui t'apprécie, t'apprécie (justement) tu vas petit à petit penser plus facilement comme ça. le chemin à force d'être parcouru va se consolider.
C'est un peu un mélange de préparation mentale chez les sportifs et de réflexe Pavlovien. C'est long mais petit à petit ça marche.
En espérant que ca t'aide un peu !
Voilà peut-être en raisonnement qui pourrait t'aider:
On parle souvent de qualité et de défauts, de positif et négatif etc.
En réalité il faudrait plutôt considérer ca comme un attribut. Car pour certains parler trop c'est un défaut, mais pour d'autres, qui sont plus timides, c'est une méga qualité !
En réalité tu devrais te dire "sur l'attribut de l'éloquence/prolixité, sur suis positionnée à: parle beaucoup." Sur ces attributs, un seul curseur. Tu ne peux pas te positionner à 2 endroits dans une même conversation. Alors il y aura forcément des gens a qui cela plaira moins.
La question est: tu préfères être aimée / moins aimée pour ce que tu es ? Ou pour ce que tu n'es pas ?
Dis toi qu'en changeant peut-être tu vas repositionner le curseur et perdre peut-être des personnes qui t'appréciaient avant.
Tu n'as pas de qualités, tu n'as pas de défauts, juste tes attributs. Entoure toi de monde qui t’apprécie pour ce que tu es. Pour les autres tant pis.
Ce raisonnement abouti grosso modo à la conclusion qu'il n'y pas de solution universelle pour ce problème.
Alors, pourquoi ruminer sur un problème qui n'a pas de solution ?
Éclate toi et concentre toi sur ceux qui t'apprécient pour ce que tu es. Pour cela il n'y a pas 36000 solutions.
Le bonheur et la joie, ça vient en faisant semblant d'être heureux.
Dans les cerveaux des neurones, reliés entre eux forment des chemins. Quand tu penses on peut schématiser que ça parcours un chemin.
Plus un chemin est parcouru plus il devient "épais" et est ensuite parcouru automatiquement.
On a tous des petit réflexes qu'on a du mal a se débarrasser. Moi, c'est quand je déplace ma voiture de 3 mètres, je met ma ceinture. J'ai tellement associé mettre le contact avec attacher ma ceinture, que je suis obligé de réfléchir pour m'en en pécher.
Si tu te forces suffisamment longtemps à te faire croire que t'en fiche de celui qui est pas content et que t'es super contente que celui qui t'apprécie, t'apprécie (justement) tu vas petit à petit penser plus facilement comme ça. le chemin à force d'être parcouru va se consolider.
C'est un peu un mélange de préparation mentale chez les sportifs et de réflexe Pavlovien. C'est long mais petit à petit ça marche.
En espérant que ca t'aide un peu !
Xinehp- Messages : 10
Date d'inscription : 25/11/2017
Age : 36
Localisation : savoie
Re: Je ne vois que le négatif et les rejets
Salut,
Pour mon premier message sur ce forum, je vais tenter de te mettre sur une piste qui me semble appropriée à ta situation.
J'ai découvert récemment (suite à la rupture avec ma femme et son lot de souffrance) le principe du transfert affectif à la sauce psychologie humaniste.
La situation que tu décris ("Je choisis toujours quelqu'un de condescendant, dominant, qui va me rabaisser.") me fait penser à ces relations transférentielles.
On reconnaît ces relations au fait qu'elles engendrent des réactions disproportionnées ou inadaptées à la situation réelle mais aussi au fait que la personne va plus ou moins consciemment rechercher ce type de relations perturbantes et les reconduire ad vitam aeternam.
Sauf que en fait non, il est possible de résoudre ses transferts et il n'est pas forcément besoin de l'aide d'un thérapeute (courant de "l'auto-développement").
En gros, tu es face à deux solutions : soit fuir ces relations anxiogènes (ce qui te condamne du coup à y rester sensible lorsque tu y seras à nouveau confrontée malgré toi), soit les vivre pleinement en te mettant à l'écoute de tes émotions, assumer et "porter" ces émotions en les verbalisant clairement face aux intéressés et donc t'attaquer à la résolution de ces transfert (un boulot à long terme quand même...).
Bon j'arrête là, car je risque déjà d'être passé pour un illuminé. J'espère juste avoir éveillé ta curiosité. Si tu veux creuser le sujet je te renvoie au site infopsy (http://www.redpsy.com/infopsy/transfert.html) qui présente la démarche en détail (un site à l'abandon suite au décès de la psy en question, mais une mine d'informations tout de même).
J'ai pu expérimenter, durant cette période de rupture le soulagement provoqué par cette démarche consistant à se mettre à l'écoute et à verbaliser ses émotions. J'aurais aimé découvrir cela bien plus tôt, mais ce n'est que lorsqu'on se prend la réalité en travers de la gueule qu'on avance.
Pour mon premier message sur ce forum, je vais tenter de te mettre sur une piste qui me semble appropriée à ta situation.
J'ai découvert récemment (suite à la rupture avec ma femme et son lot de souffrance) le principe du transfert affectif à la sauce psychologie humaniste.
La situation que tu décris ("Je choisis toujours quelqu'un de condescendant, dominant, qui va me rabaisser.") me fait penser à ces relations transférentielles.
On reconnaît ces relations au fait qu'elles engendrent des réactions disproportionnées ou inadaptées à la situation réelle mais aussi au fait que la personne va plus ou moins consciemment rechercher ce type de relations perturbantes et les reconduire ad vitam aeternam.
Sauf que en fait non, il est possible de résoudre ses transferts et il n'est pas forcément besoin de l'aide d'un thérapeute (courant de "l'auto-développement").
En gros, tu es face à deux solutions : soit fuir ces relations anxiogènes (ce qui te condamne du coup à y rester sensible lorsque tu y seras à nouveau confrontée malgré toi), soit les vivre pleinement en te mettant à l'écoute de tes émotions, assumer et "porter" ces émotions en les verbalisant clairement face aux intéressés et donc t'attaquer à la résolution de ces transfert (un boulot à long terme quand même...).
Bon j'arrête là, car je risque déjà d'être passé pour un illuminé. J'espère juste avoir éveillé ta curiosité. Si tu veux creuser le sujet je te renvoie au site infopsy (http://www.redpsy.com/infopsy/transfert.html) qui présente la démarche en détail (un site à l'abandon suite au décès de la psy en question, mais une mine d'informations tout de même).
J'ai pu expérimenter, durant cette période de rupture le soulagement provoqué par cette démarche consistant à se mettre à l'écoute et à verbaliser ses émotions. J'aurais aimé découvrir cela bien plus tôt, mais ce n'est que lorsqu'on se prend la réalité en travers de la gueule qu'on avance.
jluc- Messages : 166
Date d'inscription : 12/09/2017
Age : 56
Localisation : Albi (Tarn)
Re: Je ne vois que le négatif et les rejets
Bonjour
Je vais paraître être provocateur (je m'en excuse) mais votre problème vient du fait que vous "aimer" cette situation de souffrance. Vous pouvez réfléchir aux avantages que vous en retirez. Ces avantages peuvent être de tout ordre et sont souvent inconscients.
Ce n'est pas en vous forçant à agir différemment que la situation va changer. Votre inconscient cherche sans cesse à vous ramener dans cette situation. Il agit toujours pour votre sécurité. Le problème c'est que les risques dont vous protège votre inconscient datent de longtemps et n'existent plus. Mais lui n'a pas la notion du temps.
Il va donc falloir lui apprendre que votre vie d'aujourd'hui ne présente pas de risques dont il doit vous protéger.
Un conseil : vous forcer à faire des choses qui vous angoissent est une violence contre vous-même alors que vous avez besoin de prendre soin de vous. Ne vous forcez jamais. Choisissez de prendre soin de vous en priorité et en toutes circonstances. Vous pourrez vous forcez quand vous aurez une meilleure connaissance de la manière dont vous fonctionnez et saurez agir en fonction de vos ressentis et émotions sans vous blesser.
Vous êtes un peu comme une véhicule dont vous ignorez le fonctionnement intime et que vous devez conduire coûte que coûte. Et bien vous faites des sorties de route, des embardées, vous cassez des choses et ne comprenez par pourquoi. Les émotions et sensations sont des indicateurs de ce qui va ou ne va pas comme sur un tableau de bord.
Attention : on apprend pas ça dans les livres. Ça s'apprend par les expériences de la vie au fil des mois, des années. Faites des expériences et observer ce qui se passe en vous.
Je vais paraître être provocateur (je m'en excuse) mais votre problème vient du fait que vous "aimer" cette situation de souffrance. Vous pouvez réfléchir aux avantages que vous en retirez. Ces avantages peuvent être de tout ordre et sont souvent inconscients.
Ce n'est pas en vous forçant à agir différemment que la situation va changer. Votre inconscient cherche sans cesse à vous ramener dans cette situation. Il agit toujours pour votre sécurité. Le problème c'est que les risques dont vous protège votre inconscient datent de longtemps et n'existent plus. Mais lui n'a pas la notion du temps.
Il va donc falloir lui apprendre que votre vie d'aujourd'hui ne présente pas de risques dont il doit vous protéger.
Un conseil : vous forcer à faire des choses qui vous angoissent est une violence contre vous-même alors que vous avez besoin de prendre soin de vous. Ne vous forcez jamais. Choisissez de prendre soin de vous en priorité et en toutes circonstances. Vous pourrez vous forcez quand vous aurez une meilleure connaissance de la manière dont vous fonctionnez et saurez agir en fonction de vos ressentis et émotions sans vous blesser.
Vous êtes un peu comme une véhicule dont vous ignorez le fonctionnement intime et que vous devez conduire coûte que coûte. Et bien vous faites des sorties de route, des embardées, vous cassez des choses et ne comprenez par pourquoi. Les émotions et sensations sont des indicateurs de ce qui va ou ne va pas comme sur un tableau de bord.
Attention : on apprend pas ça dans les livres. Ça s'apprend par les expériences de la vie au fil des mois, des années. Faites des expériences et observer ce qui se passe en vous.
minord- Messages : 66
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Re: Je ne vois que le négatif et les rejets
Merci minord...
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