Pervers narcissique et zèbre
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Pervers narcissique et zèbre
Bonjour à tous,
Je me rends compte que, depuis quelques temps, j'utilise ce site comme une thérapie, un exutoire. Donc, je voudrais d'abord vous remercier,vVous, qui m'aiguillez, qui me conseillez.. Un tout grand merci, car vous me faites grandir et avancer dans ma vie.
Aujourd'hui, je vais vous conter une petite histoire, et comme la majorité des histoires, elle ne finit pas forcément bien.
Ce post a pour but, tout d'abord, de coucher sur papier (ou plutôt sur le net) une expérience que j'ai vécue. Pour moi, pour oublier, pour enfin parler. Mais aussi pour vous, ceux qui sont pris dans un engrenage, ceux qui ne se rendent pas compte et ne savent pas poser un mot sur la situation.
Un pervers narcissique, ça vous dit quelque chose ? Moi au départ, ça ne me disait rien, je pensais simplement que c'était encore une façon de catégoriser les personnes. Et puis j'en ai entendu beaucoup parler, on aurait dit que c'était une sorte d'effet de mode, de qualifier le moindre "con" de pervers narcissif. Mais un PN, c'est bien plus que ça, c'est bien plus grave. C'est une spirale infernale dans laquelle tu es entrainée et l'enjeu est de s'en échapper.
J'ai rencontré Julien (on va l'appeler comme ça), il y a 4 ans. Ca a été le coup de foudre, c'était ma première vraie relation. Dans la vie, j'ai toujours été douce, sensible, peu confiante (surtout en moi), et relativement stressée. Et d'un coup, j'ai trouvé le remède à tous mes maux, la pièce parfaite qui convenait à mon puzzle. J'ai vécu 6 mois de pur bonheur. J'étais comblée de cadeaux, d'attentions diverses. C'était une relation à distance et il n'a jamais hésité à faire 4H de route tous les week end pour moi. J'étais sur mon nuage, et personne ne pourrait m'en faire tomber, j'en étais persuadée. Il me donnait des ailes, il m'aidait dans mes études, me rassurait. Je me sentais déjà bien dans ma peau, mais il m'élevait sans cesse plus haut. C'était mon tremplin, le meilleur soutien que l'on puisse imaginer dans la vie. Je me sentais comme une princesse, comme le centre de son monde, et j'étais fière de l'être.
Mais après ces 6 mois, que l'on pourrait à présent qualifier d'"illusion", il a changé. Il a commencé doucement à devenir jaloux, possessif et désagréable. Il critiquait ma famille, mes amis. Mais tout ceci se produisait par petites touches délicates, je n'y faisais même pas attention. Pourtant, Ca augmentait progressivement, dangereusement, de jour en jour. Il a alors commencé à revenir du travail et à m'ignorer pendant plusieurs heures, me disant que son humeur "sinusoïdale" n'avait pour cause que mon comportement, qu'il jugeait inapproprié. Parfois, il redevenait gentil et adorable, alors je me disais que c'était vraiment ma faute, et qu'il fallait que je change. C'est là que ma descente aux enfers a commencé.
Quand il a senti qu'il pouvait faire de moi sa marionnette, que j'étais assez attachée à la belle image qu'il m'avait donné de lui les premiers jours, il a enfin montré son vrai visage. Quand je lui faisais à manger, ce n'était jamais assez rapide, jamais assez bien. Parfois, il téléphonait à son meilleur ami pendant des heures puis me reprochait que le repas soit froid. Il me hurlait dessus, à 2cm de mon visage. Il me traitait régulièrement de pute, de catin, de moins que rien, si j'avais le malheur de mettre une jupe. Que mes études de médecine étaient faciles, vu que c'était du par coeur et que je n'avais aucun mérite. Il me poussait souvent à bout, me faisait pleurer, m'ignorait puis me câlinait. Je commençais doucement à perdre tous mes repères, et j'étais persuadée que, si je le quittais, je ne trouverais plus jamais personne d'aussi bien que lui (en effet, il me le répétait sans cesse). C'est comme ça que je me suis retrouvée esclave de quelqu'un. Il m'éloignait de ma famille, de mes amis. Moi qui étais si sociable, si ouverte, si joyeuse, je suis devenue triste, vide et agoraphobe. J'ai développé des crises d'angoisse. J'ai refusé de sortir de chez moi pendant plus de 3 mois, car le simple fait de mettre un pas dehors me provoquait de terribles attaques de panique. Pendant 1 an, je suis restée coincée dans cette situation, de tortures psychologiques et de chantages au point de vue intime. "Si tu ne fais pas ça, je te quitte". "Le seul plaisir que j'ai encore à te toucher, c'est l'impression de te salir". J'étais devenue un pantin, soumis à ses moindres envies vicelardes. Je n'avais qu'à me taire et agir. Sinon j'aurais encore droit à l'ignorance, au mépris et aux critiques. Beaucoup de gens m'ont dit "mais pourquoi tu ne le quittes pas ?". C'est vrai, j'aurais du le faire bien avant. Mais vous savez, le processus est lent, bien rodé, et orchestré à la perfection. Vous espérez toujours revoir l'ancien "Monsieur Parfait" et vous restez, persuadée qu'il va changer. Pourtant, ça n'arrive jamais. Allez donc dire à une femme battue de quitter son compagnon.. Il faut savoir que la violence est partout, aussi bien physique que mentale, aussi bien visible, qu'amère et insidieuse. Au final, à l'affut d'une nouvelle proie, il m'a quitté. Après 2 mois, toute mon anxiété s'est envolée. J'ai enfin su ressortir de chez moi, et toute ma vie a pris un nouveau tournant.
Alors, ce post est pour toutes les personnes qui ont vécu ça, ou vivent ça à l'instant mais ne s'en rendent même pas compte. Sachez que vous avez de la valeur, que vous êtes belles, que vous êtes intéressantes. Que si des gens essayent de ternir votre confiance en vous, ne les laisser surtout pas faire ! Imaginer simplement ce que vous auriez conseillé à un ami dans cette situation.. Je suppose de partir non? alors faites de même. Personne ne mérite d'être traitée de cette façon. Vous valez toujours mieux que ce genre de personne
Si jamais vous avez envie d'en parler, vous êtes le bienvenu dans les commentaires. Parfois en parler, ça fait du bien et ça permet de se rendre compte de la situation.
Affectueusement,
Lili
Je me rends compte que, depuis quelques temps, j'utilise ce site comme une thérapie, un exutoire. Donc, je voudrais d'abord vous remercier,vVous, qui m'aiguillez, qui me conseillez.. Un tout grand merci, car vous me faites grandir et avancer dans ma vie.
Aujourd'hui, je vais vous conter une petite histoire, et comme la majorité des histoires, elle ne finit pas forcément bien.
Ce post a pour but, tout d'abord, de coucher sur papier (ou plutôt sur le net) une expérience que j'ai vécue. Pour moi, pour oublier, pour enfin parler. Mais aussi pour vous, ceux qui sont pris dans un engrenage, ceux qui ne se rendent pas compte et ne savent pas poser un mot sur la situation.
Un pervers narcissique, ça vous dit quelque chose ? Moi au départ, ça ne me disait rien, je pensais simplement que c'était encore une façon de catégoriser les personnes. Et puis j'en ai entendu beaucoup parler, on aurait dit que c'était une sorte d'effet de mode, de qualifier le moindre "con" de pervers narcissif. Mais un PN, c'est bien plus que ça, c'est bien plus grave. C'est une spirale infernale dans laquelle tu es entrainée et l'enjeu est de s'en échapper.
J'ai rencontré Julien (on va l'appeler comme ça), il y a 4 ans. Ca a été le coup de foudre, c'était ma première vraie relation. Dans la vie, j'ai toujours été douce, sensible, peu confiante (surtout en moi), et relativement stressée. Et d'un coup, j'ai trouvé le remède à tous mes maux, la pièce parfaite qui convenait à mon puzzle. J'ai vécu 6 mois de pur bonheur. J'étais comblée de cadeaux, d'attentions diverses. C'était une relation à distance et il n'a jamais hésité à faire 4H de route tous les week end pour moi. J'étais sur mon nuage, et personne ne pourrait m'en faire tomber, j'en étais persuadée. Il me donnait des ailes, il m'aidait dans mes études, me rassurait. Je me sentais déjà bien dans ma peau, mais il m'élevait sans cesse plus haut. C'était mon tremplin, le meilleur soutien que l'on puisse imaginer dans la vie. Je me sentais comme une princesse, comme le centre de son monde, et j'étais fière de l'être.
Mais après ces 6 mois, que l'on pourrait à présent qualifier d'"illusion", il a changé. Il a commencé doucement à devenir jaloux, possessif et désagréable. Il critiquait ma famille, mes amis. Mais tout ceci se produisait par petites touches délicates, je n'y faisais même pas attention. Pourtant, Ca augmentait progressivement, dangereusement, de jour en jour. Il a alors commencé à revenir du travail et à m'ignorer pendant plusieurs heures, me disant que son humeur "sinusoïdale" n'avait pour cause que mon comportement, qu'il jugeait inapproprié. Parfois, il redevenait gentil et adorable, alors je me disais que c'était vraiment ma faute, et qu'il fallait que je change. C'est là que ma descente aux enfers a commencé.
Quand il a senti qu'il pouvait faire de moi sa marionnette, que j'étais assez attachée à la belle image qu'il m'avait donné de lui les premiers jours, il a enfin montré son vrai visage. Quand je lui faisais à manger, ce n'était jamais assez rapide, jamais assez bien. Parfois, il téléphonait à son meilleur ami pendant des heures puis me reprochait que le repas soit froid. Il me hurlait dessus, à 2cm de mon visage. Il me traitait régulièrement de pute, de catin, de moins que rien, si j'avais le malheur de mettre une jupe. Que mes études de médecine étaient faciles, vu que c'était du par coeur et que je n'avais aucun mérite. Il me poussait souvent à bout, me faisait pleurer, m'ignorait puis me câlinait. Je commençais doucement à perdre tous mes repères, et j'étais persuadée que, si je le quittais, je ne trouverais plus jamais personne d'aussi bien que lui (en effet, il me le répétait sans cesse). C'est comme ça que je me suis retrouvée esclave de quelqu'un. Il m'éloignait de ma famille, de mes amis. Moi qui étais si sociable, si ouverte, si joyeuse, je suis devenue triste, vide et agoraphobe. J'ai développé des crises d'angoisse. J'ai refusé de sortir de chez moi pendant plus de 3 mois, car le simple fait de mettre un pas dehors me provoquait de terribles attaques de panique. Pendant 1 an, je suis restée coincée dans cette situation, de tortures psychologiques et de chantages au point de vue intime. "Si tu ne fais pas ça, je te quitte". "Le seul plaisir que j'ai encore à te toucher, c'est l'impression de te salir". J'étais devenue un pantin, soumis à ses moindres envies vicelardes. Je n'avais qu'à me taire et agir. Sinon j'aurais encore droit à l'ignorance, au mépris et aux critiques. Beaucoup de gens m'ont dit "mais pourquoi tu ne le quittes pas ?". C'est vrai, j'aurais du le faire bien avant. Mais vous savez, le processus est lent, bien rodé, et orchestré à la perfection. Vous espérez toujours revoir l'ancien "Monsieur Parfait" et vous restez, persuadée qu'il va changer. Pourtant, ça n'arrive jamais. Allez donc dire à une femme battue de quitter son compagnon.. Il faut savoir que la violence est partout, aussi bien physique que mentale, aussi bien visible, qu'amère et insidieuse. Au final, à l'affut d'une nouvelle proie, il m'a quitté. Après 2 mois, toute mon anxiété s'est envolée. J'ai enfin su ressortir de chez moi, et toute ma vie a pris un nouveau tournant.
Alors, ce post est pour toutes les personnes qui ont vécu ça, ou vivent ça à l'instant mais ne s'en rendent même pas compte. Sachez que vous avez de la valeur, que vous êtes belles, que vous êtes intéressantes. Que si des gens essayent de ternir votre confiance en vous, ne les laisser surtout pas faire ! Imaginer simplement ce que vous auriez conseillé à un ami dans cette situation.. Je suppose de partir non? alors faites de même. Personne ne mérite d'être traitée de cette façon. Vous valez toujours mieux que ce genre de personne
Si jamais vous avez envie d'en parler, vous êtes le bienvenu dans les commentaires. Parfois en parler, ça fait du bien et ça permet de se rendre compte de la situation.
Affectueusement,
Lili
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
Age : 28
Re: Pervers narcissique et zèbre
Je sentais bien à travers de tes messages ici qu'il y avait quelque chose de plus profond, mais je ne pensais pas à ce point. Désolé pour toi, et content que tu t'en sois sortie !
J'ai la chance de ne jamais avoir été dans ce cas, mais j'ai croisé quelques personnes dans ma vie qui étaient sous l'emprise de véritable PN. Pour l'avoir vu, analysé et étudié, je comprend à quel point le mécanisme est destructeur et comment les victimes sont prises au piège. Malheureusement, je ne sais pas encore bien comment détricoter ces liens toxiques.
J'ai la chance de ne jamais avoir été dans ce cas, mais j'ai croisé quelques personnes dans ma vie qui étaient sous l'emprise de véritable PN. Pour l'avoir vu, analysé et étudié, je comprend à quel point le mécanisme est destructeur et comment les victimes sont prises au piège. Malheureusement, je ne sais pas encore bien comment détricoter ces liens toxiques.
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Pervers narcissique et zèbre
On s'en sort souvent quand le bourreau trouve une autre victime malheureusement. J'ai juste été relâchée le chasseur a relâché son gibier, j'ai pas eu le courage de partir.
lilili53- Messages : 30
Date d'inscription : 20/05/2017
Age : 28
Re: Pervers narcissique et zèbre
Mais tu es libre quoi qu'il en soit ^^
Profite en, ça te permet d'avoir les idées assez claires pour réfléchir à comment éviter de retomber dans le piège. Notamment, tu peux mettre à l'écrit chacun de tes ressentis et de tes impressions, comme une "check list" d'avertissement du danger.
Surtout, ne te sens pas coupable de ne pas avoir eu le courage de partir de toi même, c'est typiquement un point qui risque de te faire retomber
Et bien entendu… profite de ta liberté et de ton retour vers le bonheur
Profite en, ça te permet d'avoir les idées assez claires pour réfléchir à comment éviter de retomber dans le piège. Notamment, tu peux mettre à l'écrit chacun de tes ressentis et de tes impressions, comme une "check list" d'avertissement du danger.
Surtout, ne te sens pas coupable de ne pas avoir eu le courage de partir de toi même, c'est typiquement un point qui risque de te faire retomber
Et bien entendu… profite de ta liberté et de ton retour vers le bonheur
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Pervers narcissique et zèbre
Bonjour,
j'ai vécu une histoire avec un pervers narcissique, l'avoir compris c'est un énorme pas.
Cette campagne m'avait beaucoup aidé à comprendre qu'on était seulement la victime et surtout ne pas retomber dans le même schéma. Tapes "fred et marie pour un couple sur huit, ceci n'est pas une fiction" sur youtube, il y a une suite aussi.
Lors de la rupture, j'ai dormi, j'étais tellement épuisée par cette relation. Je me suis sentie si libre en me réveillant !
j'ai vécu une histoire avec un pervers narcissique, l'avoir compris c'est un énorme pas.
Cette campagne m'avait beaucoup aidé à comprendre qu'on était seulement la victime et surtout ne pas retomber dans le même schéma. Tapes "fred et marie pour un couple sur huit, ceci n'est pas une fiction" sur youtube, il y a une suite aussi.
Lors de la rupture, j'ai dormi, j'étais tellement épuisée par cette relation. Je me suis sentie si libre en me réveillant !
lionne- Messages : 9
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Pervers narcissique et zèbre
7 mois (seulement et heureusement) de relation avec un PN il y a 3 ans de ça, et à la fin j'étais littéralement un zombie. Cette relation à été un enfer terrestre. La majorité des points que tu énonces sont similaires à ce que j'ai vécu.
Au départ, j'étais déjà "dépendante affective avec une très grosse blessure d'abandon" du à un parent manipulateur.
On s'est trouvés dans un moment très critique de ma vie, et dès le début j'ai senti qu'il était instable, il jouait totalement avec moi et me quitter sur envie faisait partie de ses amusements. J'avais droit à des séries de critiques infondées, de reproches incessants, rien n'était jamais assez et j'avais toujours tort. Il m'ignorait également pendant des journées entières (étant dans la même pièce) quand ça lui prenait et je devais systématiquement trouver la raison de sa colère et le supplier pour qu'il me reparle. Ses heures de silence et de totales ignorances étaient désormais ma phobie, et je donnais tout pour les éviter.. Mais malheureusement, rien à faire: plus les jours avançaient, plus son comportement s'empirait...
Menaces déguisées, chantage indirect sur tout ce qui est possible et inimaginable, j'avais l'impression de ne plus être libre dans ma tête et une immense culpabilité s'est développée en moi lors de mes moindres faits et gestes.
Même en dehors de sa présence, j'étais toujours sous son emprise et je vivais avec une énorme peur de mal faire. Il m'imposait indirectement ma façon de m'habiller et m'interdisait le maquillage qu'il jugeait "voyant". Il me laissait dehors des heures durant lorsque l'envie lui en prenait et systématiquement c'était de "ma faute", son comportement s'expliquant par mes actes
Je subissait des humiliations devant sa mère, devant ses amis, et à la moindre tentative de défense j'avais droit à une "punition" encore pire.. Car bien sur, il agissait sur un mode de punition/récompense.
Il ne cherchait même pas la petite bête pour me "punir", il la construisait de toute pièce. La moindre petite chose que j'effectuais était une erreur
Je devais me soustraire à ses envies, à ses ordres, je me sentais réduite à un état de meuble, d'animal, d'esclave.
Je ressentais la sensation d'être une moins que rien, de ne rien valoir par rapport à sa grandeur.
Je l'avais placé tellement haut sur un piédestal, à mes yeux il était tout mais j'avais conscience que cette relation était louche et problématique.
Je n'arrivais plus à réfléchir par moi même sans qu'il soit là, je pensais à lui de manière chronique et obsessionnelle tellement il m'avait vidé de mon identité et volé mon esprit et ma raison.
Il me provoquait sans cesse pour que je craque et qu'il puisse ensuite me punir (c'était principalement son mode de fonctionnement)
Devant ses amis, je n'existait pas et eux avaient beaucoup plus de valeur que moi, il me rendait jalouse
Il disait que la vengeance était utile dans un couple et qu'il se "laissait trop faire avec moi"
Il se décrivait dans sa façon de me décrire
Après être tombée sur des vidéos youtube mentionnant le sujet du pervers narcissique, j'ai cru que j'étais entrain d'halluciner, je l'ai immédiatement quittée et j'ai regretté par la suite
Il s'est vengé en m'accusant de vol d'argent et j'ai perdu une grande partie de mon entourage
Je suis restée encore des mois durant sous son emprise même sans être en contact avec lui, avec une culpabilité obsessionnelle et une sorte de déni comme quoi j'avais gâché ma vie en gâchant ma relation avec lui
3 ans après je suis totalement guérie de cette relation même si j'y pense souvent, c'était une source de souffrance inimaginable et j'avais été amenée des choses que je n'aurais jamais effectuées dans un contexte normal
je souhaite à tous les gens qui vivent ce genre de choses de ne pas tomber dans la dénégation et de chercher des ressources et des issues pour s'en sortir
une psychothérapie est essentielle pour ne pas retomber dans des relations toxiques même si on croit s'en être sortis
Au départ, j'étais déjà "dépendante affective avec une très grosse blessure d'abandon" du à un parent manipulateur.
On s'est trouvés dans un moment très critique de ma vie, et dès le début j'ai senti qu'il était instable, il jouait totalement avec moi et me quitter sur envie faisait partie de ses amusements. J'avais droit à des séries de critiques infondées, de reproches incessants, rien n'était jamais assez et j'avais toujours tort. Il m'ignorait également pendant des journées entières (étant dans la même pièce) quand ça lui prenait et je devais systématiquement trouver la raison de sa colère et le supplier pour qu'il me reparle. Ses heures de silence et de totales ignorances étaient désormais ma phobie, et je donnais tout pour les éviter.. Mais malheureusement, rien à faire: plus les jours avançaient, plus son comportement s'empirait...
Menaces déguisées, chantage indirect sur tout ce qui est possible et inimaginable, j'avais l'impression de ne plus être libre dans ma tête et une immense culpabilité s'est développée en moi lors de mes moindres faits et gestes.
Même en dehors de sa présence, j'étais toujours sous son emprise et je vivais avec une énorme peur de mal faire. Il m'imposait indirectement ma façon de m'habiller et m'interdisait le maquillage qu'il jugeait "voyant". Il me laissait dehors des heures durant lorsque l'envie lui en prenait et systématiquement c'était de "ma faute", son comportement s'expliquant par mes actes
Je subissait des humiliations devant sa mère, devant ses amis, et à la moindre tentative de défense j'avais droit à une "punition" encore pire.. Car bien sur, il agissait sur un mode de punition/récompense.
Il ne cherchait même pas la petite bête pour me "punir", il la construisait de toute pièce. La moindre petite chose que j'effectuais était une erreur
Je devais me soustraire à ses envies, à ses ordres, je me sentais réduite à un état de meuble, d'animal, d'esclave.
Je ressentais la sensation d'être une moins que rien, de ne rien valoir par rapport à sa grandeur.
Je l'avais placé tellement haut sur un piédestal, à mes yeux il était tout mais j'avais conscience que cette relation était louche et problématique.
Je n'arrivais plus à réfléchir par moi même sans qu'il soit là, je pensais à lui de manière chronique et obsessionnelle tellement il m'avait vidé de mon identité et volé mon esprit et ma raison.
Il me provoquait sans cesse pour que je craque et qu'il puisse ensuite me punir (c'était principalement son mode de fonctionnement)
Devant ses amis, je n'existait pas et eux avaient beaucoup plus de valeur que moi, il me rendait jalouse
Il disait que la vengeance était utile dans un couple et qu'il se "laissait trop faire avec moi"
Il se décrivait dans sa façon de me décrire
Après être tombée sur des vidéos youtube mentionnant le sujet du pervers narcissique, j'ai cru que j'étais entrain d'halluciner, je l'ai immédiatement quittée et j'ai regretté par la suite
Il s'est vengé en m'accusant de vol d'argent et j'ai perdu une grande partie de mon entourage
Je suis restée encore des mois durant sous son emprise même sans être en contact avec lui, avec une culpabilité obsessionnelle et une sorte de déni comme quoi j'avais gâché ma vie en gâchant ma relation avec lui
3 ans après je suis totalement guérie de cette relation même si j'y pense souvent, c'était une source de souffrance inimaginable et j'avais été amenée des choses que je n'aurais jamais effectuées dans un contexte normal
je souhaite à tous les gens qui vivent ce genre de choses de ne pas tomber dans la dénégation et de chercher des ressources et des issues pour s'en sortir
une psychothérapie est essentielle pour ne pas retomber dans des relations toxiques même si on croit s'en être sortis
Sabrina33- Messages : 5
Date d'inscription : 01/06/2018
Age : 25
Localisation : Bordeaux
Re: Pervers narcissique et zèbre
Salut Lili,
Les PN c'est du copier/coller. Je peux remplacer Julien par Juliette. Tout leur édifice s'appuie sur une chose simple : le mensonge. Est-ce qu'à force de répéter des c....ries on peut les rendre réelles ? Oui et je dirai même que cela fonctionne très bien en ce bas monde.
Avec une femme PN pour épouse, c'est tellement gros que je me suis dit (pendant 13 ans) "non, c'est pas possible, le problème c'est moi". Quand j'ai compris que le problème ne venait pas de moi, c'est devenu un abîme. La variable d'ajustement que j'étais ne pouvait donc plus rien, j'étais trop faible pour la quitter, et j'avais engagé tellement d'efforts...
Comme toi, je pensais que PN c'était un terme à la mode chez les psy. "Je vais divorcer, mais... tu ne retrouveras jamais quelqu'un qui t'aimera comme moi"... "Sans moi tu serais un minable", "tu es un autiste, un handicapé social", "tu n'as pas d'amis", "tu es malade, tu as un problème"...
Un tel niveau de méchanceté et en même temps non seulement de pleine conscience du mal, mais d'intelligence et d'habileté à "pirater" de l'intérieur jusque dans les pensées son propre conjoint, tout cela était pour moi absolument inconcevable. Je ne pouvais pas l'expliquer, ni le reconnaître, j'intellectualisais tout en suivant ses raisonnements pervers, car ce sont des gens qui sur-exploitent la réflexion. Il faut se justifier de tout car on est accusé en permanence.
J'ai été dépecé, j'ai coupé les ponts avec ma famille. Mes enfants ne connaissent pas mes parents.
"Tu as raté ta vie et tu ne peux t'en prendre qu'à toi même"...
Ces gens vous poussent à vous détruire, car comble de la perversion, ce n'est jamais de leur faute, le problème, ce sont les autres.
Ce que ça m'a apporté ?
Quelque chose que rien sur cette terre n'avait pu m'apprendre jusqu'ici. J'ai appris à écouter ma conscience, mes intuitions. Pour trouver le chemin, je ne cherche plus à intellectualiser, à "élever". C'est un outil pour les manipulateurs. Mon intuition m'a conduit à trouver d'autres HP et cela tout naturellement ! J'assume aussi de ne pas apprécier ni chercher être apprécié par un connard. J'ai fait taire les "oh non il ne faut pas avoir d'à priori c'est peut être quelqu'un de gentil au fond ?". NON ! J'ai un QI ? Tant mieux ça me fait une belle jambe. J'ai aussi une grande sensibilité et mon intuition ne me trompe pas, cela permet de faire le tri. J'ai un humour décalé, de l'auto dérision ? ça me fait rire et c'est déjà ça ! et au milieu d'autres HP, on peut partager ces choses.
J'ai reconnu ma valeur, mes droits, je suis devenu bienveillant envers moi. J'ai compris que la personne qui doit le plus me respecter et prendre soin de moi au monde, c'est moi. J'ai appris que le couple PN/HP est une histoire qui se répète, celle de la perversion ultime. Les dépendants affectifs, les moins sûrs d'eux, les plus empathiques, les plus sensibles, les plus intelligents, sont exploités par la pire des espèces. Les PN sont des robots, ce sont des copier/coller, jusque dans leurs phrases. Les PN ne consultent jamais, je vous le confirme. Lorsque toi, tu consultes, le PN cherche à prendre contact avec ton psy, puis t'interdit le voir. Je le confirme...
Le chemin qui m'a mené jusqu'ici sur ZC est long et infiniment tortueux, je le regrette tellement. J'ai été diagnostiqué surdoué au collège, mais personne n'a pris la bonne mesure. On ne m'a parlé que de mes capacités, de mon manque de travail, et des grandes études qui m'attendaient. Moi qui me croyait arrogant rien qu'à l'idée de penser que le QI pouvait se mesurer et donc "classer".
Parfois des questions me hantent encore, tant que je n'ai pas vécu autre chose dans une relation, je ne peux que l'espérer à défaut d'y croire.
En tous cas, je n'ai jamais été aussi vivant et heureux que depuis séparé. Un conseil : coupez les ponts et donnez vous du temps, ne répondez pas à ses accusations, ne regardez même pas dans les yeux un PN. Et tracez TOUT, car il/elle remettra absolument tout en question, et vous aurez besoin de vous défendre si vous avez fait l'erreur de l'épouser.
Si vous lisez ça, c'est probablement que vous en êtes déjà sorti, donc d'un côté c'est trop tard, mais de l'autre, c'est là que la reconstruction commence et que les pièces du puzzle vont s'assembler.
Les PN c'est du copier/coller. Je peux remplacer Julien par Juliette. Tout leur édifice s'appuie sur une chose simple : le mensonge. Est-ce qu'à force de répéter des c....ries on peut les rendre réelles ? Oui et je dirai même que cela fonctionne très bien en ce bas monde.
Avec une femme PN pour épouse, c'est tellement gros que je me suis dit (pendant 13 ans) "non, c'est pas possible, le problème c'est moi". Quand j'ai compris que le problème ne venait pas de moi, c'est devenu un abîme. La variable d'ajustement que j'étais ne pouvait donc plus rien, j'étais trop faible pour la quitter, et j'avais engagé tellement d'efforts...
Comme toi, je pensais que PN c'était un terme à la mode chez les psy. "Je vais divorcer, mais... tu ne retrouveras jamais quelqu'un qui t'aimera comme moi"... "Sans moi tu serais un minable", "tu es un autiste, un handicapé social", "tu n'as pas d'amis", "tu es malade, tu as un problème"...
Un tel niveau de méchanceté et en même temps non seulement de pleine conscience du mal, mais d'intelligence et d'habileté à "pirater" de l'intérieur jusque dans les pensées son propre conjoint, tout cela était pour moi absolument inconcevable. Je ne pouvais pas l'expliquer, ni le reconnaître, j'intellectualisais tout en suivant ses raisonnements pervers, car ce sont des gens qui sur-exploitent la réflexion. Il faut se justifier de tout car on est accusé en permanence.
J'ai été dépecé, j'ai coupé les ponts avec ma famille. Mes enfants ne connaissent pas mes parents.
"Tu as raté ta vie et tu ne peux t'en prendre qu'à toi même"...
Ces gens vous poussent à vous détruire, car comble de la perversion, ce n'est jamais de leur faute, le problème, ce sont les autres.
Ce que ça m'a apporté ?
Quelque chose que rien sur cette terre n'avait pu m'apprendre jusqu'ici. J'ai appris à écouter ma conscience, mes intuitions. Pour trouver le chemin, je ne cherche plus à intellectualiser, à "élever". C'est un outil pour les manipulateurs. Mon intuition m'a conduit à trouver d'autres HP et cela tout naturellement ! J'assume aussi de ne pas apprécier ni chercher être apprécié par un connard. J'ai fait taire les "oh non il ne faut pas avoir d'à priori c'est peut être quelqu'un de gentil au fond ?". NON ! J'ai un QI ? Tant mieux ça me fait une belle jambe. J'ai aussi une grande sensibilité et mon intuition ne me trompe pas, cela permet de faire le tri. J'ai un humour décalé, de l'auto dérision ? ça me fait rire et c'est déjà ça ! et au milieu d'autres HP, on peut partager ces choses.
J'ai reconnu ma valeur, mes droits, je suis devenu bienveillant envers moi. J'ai compris que la personne qui doit le plus me respecter et prendre soin de moi au monde, c'est moi. J'ai appris que le couple PN/HP est une histoire qui se répète, celle de la perversion ultime. Les dépendants affectifs, les moins sûrs d'eux, les plus empathiques, les plus sensibles, les plus intelligents, sont exploités par la pire des espèces. Les PN sont des robots, ce sont des copier/coller, jusque dans leurs phrases. Les PN ne consultent jamais, je vous le confirme. Lorsque toi, tu consultes, le PN cherche à prendre contact avec ton psy, puis t'interdit le voir. Je le confirme...
Le chemin qui m'a mené jusqu'ici sur ZC est long et infiniment tortueux, je le regrette tellement. J'ai été diagnostiqué surdoué au collège, mais personne n'a pris la bonne mesure. On ne m'a parlé que de mes capacités, de mon manque de travail, et des grandes études qui m'attendaient. Moi qui me croyait arrogant rien qu'à l'idée de penser que le QI pouvait se mesurer et donc "classer".
Parfois des questions me hantent encore, tant que je n'ai pas vécu autre chose dans une relation, je ne peux que l'espérer à défaut d'y croire.
En tous cas, je n'ai jamais été aussi vivant et heureux que depuis séparé. Un conseil : coupez les ponts et donnez vous du temps, ne répondez pas à ses accusations, ne regardez même pas dans les yeux un PN. Et tracez TOUT, car il/elle remettra absolument tout en question, et vous aurez besoin de vous défendre si vous avez fait l'erreur de l'épouser.
Si vous lisez ça, c'est probablement que vous en êtes déjà sorti, donc d'un côté c'est trop tard, mais de l'autre, c'est là que la reconstruction commence et que les pièces du puzzle vont s'assembler.
gak79- Messages : 18
Date d'inscription : 26/05/2018
Age : 45
Re: Pervers narcissique et zèbre
On ne ressort pas indemne d'une relation avec un PN.
On peut les comparer à des bourreaux qui distillent une violence physique et/ou psychologique un peu comme un supplice chinois.
Les PN soufflent le chaud et le froid,
En société, ils savent plaire mais dans l'intimité le masque tombe, leur vrai visage apparait.
Sortir d'une telle relation est le premier pas vers la reconstruction de soi.
Parfois, il faut réapprendre les choses les plus simples de la vie.
Chaque jour est une victoire,
Pour certaines, certains, réapprendre à vivre normalement est plus ou moins difficiles.
Cela reste un combat de tous les jours,
se refaire confiance
retrouver une estime de soi "normale"
et se dire que ce qui est arrivé est bel et bien terminé.
"Personne ne mérite d'être traitée de cette façon. Vous valez toujours mieux que ce genre de personne Smile"
On peut les comparer à des bourreaux qui distillent une violence physique et/ou psychologique un peu comme un supplice chinois.
Les PN soufflent le chaud et le froid,
En société, ils savent plaire mais dans l'intimité le masque tombe, leur vrai visage apparait.
Sortir d'une telle relation est le premier pas vers la reconstruction de soi.
Parfois, il faut réapprendre les choses les plus simples de la vie.
Chaque jour est une victoire,
Pour certaines, certains, réapprendre à vivre normalement est plus ou moins difficiles.
Cela reste un combat de tous les jours,
se refaire confiance
retrouver une estime de soi "normale"
et se dire que ce qui est arrivé est bel et bien terminé.
"Personne ne mérite d'être traitée de cette façon. Vous valez toujours mieux que ce genre de personne Smile"
quipourmecomprendre- Messages : 102
Date d'inscription : 11/06/2018
Localisation : chante cigales
Re: Pervers narcissique et zèbre
Bonjour à tous ! Je crois faire partie de l'engeance que vous qualifiez de "PN". J'ai eu plusieurs relations longues (2 ans) et, bien que je pensais repartir sur de nouvelles bases à chaque fois, le même schéma se répétait. Je souhaite vous décrire les relations toxiques perçu par l'autre coté. En faisant cela, j'espère avertir ce qui ne le sont pas déjà et peut etre apporter des réponses et précisions aux victimes de PN.
Au debut, la relation est parfaite, je me trouve dans une osmose complète avec ma partenaire. La connection pouvait même parfois paraître irréelle de part son intensité. Pour chacunes de mes rencontres - étant moi aussi HP - je rayonnais par mes réflexions, ma sensibilité et mon empathie. J'apparaissais comme "le mec parfait" puisque je cherchais toujours à l'être et je dois dire que j'ai plus d'une fois réussi à m'en persuader. Pour apparaître comme tel (et je dis bien apparaitre), ce n'est jamais bien compliqué. En général, la confiance en soi, appuyé par quelques connaissances et un physique avantageux suffisent à leurrer une grande partie de la population. Mais le mensonge, lorsqu'il est assez crédible pour ne pas être déceler et assez invraisemblable pour impressionner, est l'arme la plus redoutable pour se façonner son image.J'utilisais le mensonge, aussi pervers soit-il, pour rendre mon personnage plus grandiose, plus admirable. Tout dépendait de la personne que je choisisais d'être. Le plus fou, c'est que ces mensonges pouvais parfaitement reposer sur la réalité plate et ennuyeuse à laquelle j'appartenais. Ainsi, les mensonges que je basais sur ma réalité, voyait leurs crédibilité ce décupler. Tout cela sans parler de la capacité déconcertante que j'avais acquéris à force de pratique, de me persuader moi même de la véracité de mon mensonge (au moins le temps que je le raconte).
Comme tous ceux dont vous avez parler, j'étais dans les premiers temps fou amoureux de ma partenaire et je n'hesitais pas à lui montrer. Je ne voulais voir qu'elle. Toute mon attention était sollicité par l'amour que je lui portais (car oui, je ne sais pas ce qu'il en est pour les PN en général, mais mon amour était pendant les premiers temps plus que véritable et d'une rare intensité). Je ne mentais pas sur mon amour et je croit que c'est justement cette amour qui à amorcé le jeu.
Je dis "le jeu", car c'est exactement à cela que ca s'apparente. Un jeu. Un jeu pervers et destructeur, mais un jeu quand même. Le but de ce jeu était de garder une constante supériorité sur "l'adversaire". Garder l'ascendant psychologique et emotionelle sur son partenaire. Un jeu inégale, puisqu'un des joueurs maitrise les règles, s'en sert et les detournent, pendant que le second les ignorent mais les respectent et les subit.
Quoi qu'il en soit, ce jeu étais tout de même basé sur l'amour et c'est pour cela que je m'obstinais dans ce dernier. C'etais au nom de l'Amour ! Ce n'étais que pour notre bien ! C'est ca le plus fourbe, j'étais persuadé de faire ca pour notre bonheur. Mais evidemment, lorsque qu'un sentiment (même le plus beau et le plus noble) évolue dans une cadre vicieux et malsain, il ne peut tendre que vers la Haine. Je ne pourrais vous dire à quels moment mon sentiment à basculer, mais à ce moment là, j'ai était frappé d'une haine catégorique envers tout ce que je juger nocif pour notre relation. Le problème, c'est qu'aveuglé par la peur de perdre ma moitié, mes jugements ont perdus tout ce qui leurs restaient de rationnel. Tout mes doutes se construisaient autour de suspicion et de spéculations. Tout cela n'etais basé que sur la tendance de ma réflexion a pousser le raisonnement TROP loin. De tout cela à découler une jalousie et une possésivité maladive. Dans ma tête le message était clair: "elle est à moi et je détruirais tout ce qui s'oppose a cette idée".
L'Enfer à donc commencé pour moi et ma partenaire. En effet, cela peut paraître étonnant, mais je souffrais moi aussi. Et d'ailleurs, bien plus que je ne me procurais de plaisir par ce "jeu". Je reviendrais plus tard à ma souffrance et restons concentré sur celle de ma partenaire.
Lorsque mon comportement à commencé a changé, j'ai aussi bien détruit ma partenaire que tout ce et ceux qui l'entouré.
J'ai commencé par l'isolé de ses amis puisque je l'avais rendu complétement dépendante de moi. Je les dénigrer afin qu'elle s'en écarte par elle même. En fait, par ma simple présence et par le fait que ma partenaire était littéralement enchainé à mon amour, tout son entourage lui a tourné le dos. Ceux qui se rendaient compte de mon comportement anormal cherchaient à éloigner ma partenaire et lorsque qu'ils échouaient, s'écartait de sa vie, agacé par son obstination et sa dévouance. Ceux qui ne percevait pas la gravité de la situation, s'éloigner naturellement de ma partenaire à cause de son manque de disponibilité. Pour se qui est de sa famille, il ont immédiatement vu en moi quelqu'un de dangereux et on tenté d'éloigner leur fille, en vain. De la même manière qu'avec ses amis, ses parents se sont montrés comme opposés a notre relation. Ma partenaire s'en est senti blessé et a prit sa famille comme ennemis, rendant ainsi son cadre de vie quasi impossible à vivre.
C'est là qu'a commencé la réelle dépendance. J'étais devenu tout ce qui lui restais et elle me pensait donc indispensable. Mais de la même manière que fumer une cigarette soulage le manque, ma présence soulagait une dépendance inutile, engendré par ma présence elle même.
J'étais devenu quelqu'un d'autre. J'etais parfois méchant dans mes propos et m'enervais de manière impulsive. Implicitement puis explicitement, je dévalorisais ma partenaire et c'est ce qui me permettais de garder ma place de superiorité. Je m'étais habitué a ses larmes et elle ne m'atteignaient plus. Sans parler des mes infidélités chroniques, j'étais le mec qu'on ne souhaite pas avoir comme amoureux. Je mentais sur tout. Je faisais même parfois semblant d'être triste pour attendrir ma partenaire et lui faire croire à ma faiblesse afin qu'elle devienne moins mefiante. Je masquais ma culpabilité lorsque j'avais trompé, je feignais la sympathie envers son entourage. Je manipulais ses amis afin qu'ils aient une bonne opinion de ma personne, pour qu'ils le lui rapporte.Tout ca est degoutant. Le genre de mec que tous le monde devrait détester et congédier. Et bien non, c'est tout l'inverse. Personne ne m'as rejetté, tous le monde m'as aimé (ou tout du moins aime la personne qu'ils voyaient). C'est cela qui m'enerve, je n'aurais pas du finir gagnant de ce jeu. Je n'aurais pas du les tromper si facilement.
Le plus effrayant est qu'au moment où tout cela se dérouler, je ne percevais rien. Comme une force imperceptible qui me guidait, je laissais faire ma nature et c'est naturellement qu'elle s'orientait vers la perversion et la toxicité. C'est ca qui me fait peur. Je parle au passé, mais je m'inquiete aussi pour mon futur. Je me crois "guérit" mais je reste vigilant puisqu'à chaque nouvelle tentative d'Amour, mon vice apprend à détourner mon attention. Dans ce genre de relation, on dit que le PN controle et calcule tout. Pour ma part, ce n'est que partiellement vrai. Oui, tout n'était que mensonge, calcul et manipulation. Mais tous ces méchanismes s'effectuaient avec un automatisme décontenançant. Je ne reflechissais pas à tout cela et tout s'accorder comme par essence. On dit aussi que dans les relation toxique, la victime est une marionette. C'est vrai, mais ce n'est pas tout. Comme ma partenaire à étais la marionnette de l'être pervers et mauvais que je suis, j'ai étais la marionnette de cet être vicieux et menteur que je fut. Ignorant et aveugle tant qu'il étais là, une fois qu'il s'en va, je ne peux que m'apitoyer sur cette fatalité. Je ne peux que me detestais et apprendre à le contrôler dans l'espoir d'un futur plus paisible. C'est triste d'avoir l'impression de ne pas avoir le droit à l'amour, encore plus quand vous en êtes le responsable de l'échec. C'est triste de s'auto résigner à arreter les rencontres pour se proteger et proteger autrui. C'est triste de se sentir impuissant face à soi même. Tout ca est triste et aujourd'hui je souffre des mes actes passés, mais il y a plus grave. Ces personnes, que j'ai détruitent. Ces personnes à qui j'ai laisser une marque indélebile et une peur paralysante de revivre une experience similaire. Ces personnes que j'ai manipuler et résigner à l'état d'objet. Ces personnes que j'ai arracher à leurs vies, leurs familles et leurs bonheur.
A tous cela, tous ceux qui l'ont subit de ma part ou d'un autre, tous ceux qui se sont vu détruit par quelqu'un de la même manière: La reconstruction sera longue et je ne pourrais jamais assez m'excusez pour tous le mal que vous avez subit. Mais une chose est sur, vous ressortez plus forts et plus armé, face à la nature répugnante et destructrice de l'être humain.
PS: un détail d'autant plus déroutant et effrayant est que je n'ai même pas encore atteint ma majorité. Le danger est partout est à n'importe quel âge, soyez vigilents !
Au debut, la relation est parfaite, je me trouve dans une osmose complète avec ma partenaire. La connection pouvait même parfois paraître irréelle de part son intensité. Pour chacunes de mes rencontres - étant moi aussi HP - je rayonnais par mes réflexions, ma sensibilité et mon empathie. J'apparaissais comme "le mec parfait" puisque je cherchais toujours à l'être et je dois dire que j'ai plus d'une fois réussi à m'en persuader. Pour apparaître comme tel (et je dis bien apparaitre), ce n'est jamais bien compliqué. En général, la confiance en soi, appuyé par quelques connaissances et un physique avantageux suffisent à leurrer une grande partie de la population. Mais le mensonge, lorsqu'il est assez crédible pour ne pas être déceler et assez invraisemblable pour impressionner, est l'arme la plus redoutable pour se façonner son image.J'utilisais le mensonge, aussi pervers soit-il, pour rendre mon personnage plus grandiose, plus admirable. Tout dépendait de la personne que je choisisais d'être. Le plus fou, c'est que ces mensonges pouvais parfaitement reposer sur la réalité plate et ennuyeuse à laquelle j'appartenais. Ainsi, les mensonges que je basais sur ma réalité, voyait leurs crédibilité ce décupler. Tout cela sans parler de la capacité déconcertante que j'avais acquéris à force de pratique, de me persuader moi même de la véracité de mon mensonge (au moins le temps que je le raconte).
Comme tous ceux dont vous avez parler, j'étais dans les premiers temps fou amoureux de ma partenaire et je n'hesitais pas à lui montrer. Je ne voulais voir qu'elle. Toute mon attention était sollicité par l'amour que je lui portais (car oui, je ne sais pas ce qu'il en est pour les PN en général, mais mon amour était pendant les premiers temps plus que véritable et d'une rare intensité). Je ne mentais pas sur mon amour et je croit que c'est justement cette amour qui à amorcé le jeu.
Je dis "le jeu", car c'est exactement à cela que ca s'apparente. Un jeu. Un jeu pervers et destructeur, mais un jeu quand même. Le but de ce jeu était de garder une constante supériorité sur "l'adversaire". Garder l'ascendant psychologique et emotionelle sur son partenaire. Un jeu inégale, puisqu'un des joueurs maitrise les règles, s'en sert et les detournent, pendant que le second les ignorent mais les respectent et les subit.
Quoi qu'il en soit, ce jeu étais tout de même basé sur l'amour et c'est pour cela que je m'obstinais dans ce dernier. C'etais au nom de l'Amour ! Ce n'étais que pour notre bien ! C'est ca le plus fourbe, j'étais persuadé de faire ca pour notre bonheur. Mais evidemment, lorsque qu'un sentiment (même le plus beau et le plus noble) évolue dans une cadre vicieux et malsain, il ne peut tendre que vers la Haine. Je ne pourrais vous dire à quels moment mon sentiment à basculer, mais à ce moment là, j'ai était frappé d'une haine catégorique envers tout ce que je juger nocif pour notre relation. Le problème, c'est qu'aveuglé par la peur de perdre ma moitié, mes jugements ont perdus tout ce qui leurs restaient de rationnel. Tout mes doutes se construisaient autour de suspicion et de spéculations. Tout cela n'etais basé que sur la tendance de ma réflexion a pousser le raisonnement TROP loin. De tout cela à découler une jalousie et une possésivité maladive. Dans ma tête le message était clair: "elle est à moi et je détruirais tout ce qui s'oppose a cette idée".
L'Enfer à donc commencé pour moi et ma partenaire. En effet, cela peut paraître étonnant, mais je souffrais moi aussi. Et d'ailleurs, bien plus que je ne me procurais de plaisir par ce "jeu". Je reviendrais plus tard à ma souffrance et restons concentré sur celle de ma partenaire.
Lorsque mon comportement à commencé a changé, j'ai aussi bien détruit ma partenaire que tout ce et ceux qui l'entouré.
J'ai commencé par l'isolé de ses amis puisque je l'avais rendu complétement dépendante de moi. Je les dénigrer afin qu'elle s'en écarte par elle même. En fait, par ma simple présence et par le fait que ma partenaire était littéralement enchainé à mon amour, tout son entourage lui a tourné le dos. Ceux qui se rendaient compte de mon comportement anormal cherchaient à éloigner ma partenaire et lorsque qu'ils échouaient, s'écartait de sa vie, agacé par son obstination et sa dévouance. Ceux qui ne percevait pas la gravité de la situation, s'éloigner naturellement de ma partenaire à cause de son manque de disponibilité. Pour se qui est de sa famille, il ont immédiatement vu en moi quelqu'un de dangereux et on tenté d'éloigner leur fille, en vain. De la même manière qu'avec ses amis, ses parents se sont montrés comme opposés a notre relation. Ma partenaire s'en est senti blessé et a prit sa famille comme ennemis, rendant ainsi son cadre de vie quasi impossible à vivre.
C'est là qu'a commencé la réelle dépendance. J'étais devenu tout ce qui lui restais et elle me pensait donc indispensable. Mais de la même manière que fumer une cigarette soulage le manque, ma présence soulagait une dépendance inutile, engendré par ma présence elle même.
J'étais devenu quelqu'un d'autre. J'etais parfois méchant dans mes propos et m'enervais de manière impulsive. Implicitement puis explicitement, je dévalorisais ma partenaire et c'est ce qui me permettais de garder ma place de superiorité. Je m'étais habitué a ses larmes et elle ne m'atteignaient plus. Sans parler des mes infidélités chroniques, j'étais le mec qu'on ne souhaite pas avoir comme amoureux. Je mentais sur tout. Je faisais même parfois semblant d'être triste pour attendrir ma partenaire et lui faire croire à ma faiblesse afin qu'elle devienne moins mefiante. Je masquais ma culpabilité lorsque j'avais trompé, je feignais la sympathie envers son entourage. Je manipulais ses amis afin qu'ils aient une bonne opinion de ma personne, pour qu'ils le lui rapporte.Tout ca est degoutant. Le genre de mec que tous le monde devrait détester et congédier. Et bien non, c'est tout l'inverse. Personne ne m'as rejetté, tous le monde m'as aimé (ou tout du moins aime la personne qu'ils voyaient). C'est cela qui m'enerve, je n'aurais pas du finir gagnant de ce jeu. Je n'aurais pas du les tromper si facilement.
Le plus effrayant est qu'au moment où tout cela se dérouler, je ne percevais rien. Comme une force imperceptible qui me guidait, je laissais faire ma nature et c'est naturellement qu'elle s'orientait vers la perversion et la toxicité. C'est ca qui me fait peur. Je parle au passé, mais je m'inquiete aussi pour mon futur. Je me crois "guérit" mais je reste vigilant puisqu'à chaque nouvelle tentative d'Amour, mon vice apprend à détourner mon attention. Dans ce genre de relation, on dit que le PN controle et calcule tout. Pour ma part, ce n'est que partiellement vrai. Oui, tout n'était que mensonge, calcul et manipulation. Mais tous ces méchanismes s'effectuaient avec un automatisme décontenançant. Je ne reflechissais pas à tout cela et tout s'accorder comme par essence. On dit aussi que dans les relation toxique, la victime est une marionette. C'est vrai, mais ce n'est pas tout. Comme ma partenaire à étais la marionnette de l'être pervers et mauvais que je suis, j'ai étais la marionnette de cet être vicieux et menteur que je fut. Ignorant et aveugle tant qu'il étais là, une fois qu'il s'en va, je ne peux que m'apitoyer sur cette fatalité. Je ne peux que me detestais et apprendre à le contrôler dans l'espoir d'un futur plus paisible. C'est triste d'avoir l'impression de ne pas avoir le droit à l'amour, encore plus quand vous en êtes le responsable de l'échec. C'est triste de s'auto résigner à arreter les rencontres pour se proteger et proteger autrui. C'est triste de se sentir impuissant face à soi même. Tout ca est triste et aujourd'hui je souffre des mes actes passés, mais il y a plus grave. Ces personnes, que j'ai détruitent. Ces personnes à qui j'ai laisser une marque indélebile et une peur paralysante de revivre une experience similaire. Ces personnes que j'ai manipuler et résigner à l'état d'objet. Ces personnes que j'ai arracher à leurs vies, leurs familles et leurs bonheur.
A tous cela, tous ceux qui l'ont subit de ma part ou d'un autre, tous ceux qui se sont vu détruit par quelqu'un de la même manière: La reconstruction sera longue et je ne pourrais jamais assez m'excusez pour tous le mal que vous avez subit. Mais une chose est sur, vous ressortez plus forts et plus armé, face à la nature répugnante et destructrice de l'être humain.
PS: un détail d'autant plus déroutant et effrayant est que je n'ai même pas encore atteint ma majorité. Le danger est partout est à n'importe quel âge, soyez vigilents !
Dernière édition par ZebreNoe le Sam 7 Juil 2018 - 22:35, édité 1 fois
ZebreNoe- Messages : 5
Date d'inscription : 07/07/2018
Age : 23
Re: Pervers narcissique et zèbre
@ZebreNoe
Je viens de te lire avec attention et je trouve que ton témoignage est courageux.
Et tu décris parfaitement ce que peut vivre une victime d'un PN
Une destruction à petit feu, une dépersonnalisation, un état de néant, une perte totale des repères
Se reconstruire n'est pas simple et demande beaucoup de temps, de patience.
Et surtout faire à nouveau confiance, ce qui est loin d'être une mince affaire.
Ressortir plus forts et plus armés !!!! pas convaincue
............. je salue ton témoignage et ta lucidité
Je viens de te lire avec attention et je trouve que ton témoignage est courageux.
Et tu décris parfaitement ce que peut vivre une victime d'un PN
Une destruction à petit feu, une dépersonnalisation, un état de néant, une perte totale des repères
Se reconstruire n'est pas simple et demande beaucoup de temps, de patience.
Et surtout faire à nouveau confiance, ce qui est loin d'être une mince affaire.
Ressortir plus forts et plus armés !!!! pas convaincue
............. je salue ton témoignage et ta lucidité
quipourmecomprendre- Messages : 102
Date d'inscription : 11/06/2018
Localisation : chante cigales
Re: Pervers narcissique et zèbre
@quipourmecompeendre
Bonjour, j'espère que ce texte n'as pas étais mal interprété non plus.. Notamment quand j'utilise le terme "pervers", je me tiens absolument et littéralement à la definition du mot qui est: "Qui se plaît à faire le mal ou à l'encourager". Je pense qu'il est important que des mots fort soit utilisés afin d'insister sur la gravité de ce genre de rapports. Comme je l'ai dit précedemment, les marques laissés sont très graves et la reconstruction compliqué. Dans mon texte, j'ai cru important de stipuler que j'etais un HP. Surement comme nombre d'entre vous je suis un hypersensible. Ce qui est fou et ce que je cherche à faire comprendre, c'est qu'une fois plongé dans cette spirale, cette hypersensibilité avait quasiment disparu. C'est étrange vous ne trouvez pas ? Je suis quelqu'un qui ressent et apporte beaucoup d'attention et d'importance à ce que ressentent les autres. Pourtant, une fois que le rapport c'est établit sur des bases malsaines (par exemple lorsque la relation nait d'une infidélité), on est embarqué dans un courant qui ne cesse d'accélérer.
Il faut savoir percevoir à temps certain signaux, autant du côté du responsable, que celui de la victime. Jamais je n'aurais pensé faire tout ce mal et pourtant je l'ai fais.
Après avoir reprit toute ma lucidité, j'ai étais abattu devant un constat: J'´ai étais un monstre. C'est entrainé alors une période de solitude profonde. J'étais toujours entouré de beaucoup de personnes qui m'aimait beaucoup et pourtant, je me sentais seul. Je me sentais vide. D'autant plus que, avec le retour de mon hypersensibilité, je perçevais toute la douleur que ma partenaire avait pu ressentir, l'intensité de cette violence psychologique. Je repassais dans ma tête des scènes qui, au moment où elles se passaient, m'apparaisaient comme normales. Désormais, le souvenir de ces moments, un peu plus à chaque fois qu'il revenait, déchiré violemment le reste de mon âme abusé. Je me suis ensuite astreint à une solitude quasi complète, par peur de blésser à nouveau. Il m'as fallut près d'un an avant de commencer à arreter de m'en vouloir viscéralement. Après cette année, j'ai décider d'aller présenter mes excuses à cette personne pour enfin tourner la page. Nous avons beaucoup discuter et sa haine était partit. Nous avons exposer nos visions de cette relation et, à ce moment précis, quand j'ai vu par ses yeux toutes les scènes, j'ai enfin vu la véritable étendue des dégats causés par mon passage. Je n'ai toujours pas pu me pardonner et je ne suis pas sur de le pouvoir un jour. Je pense que c'est mieux, je reste vigilent face à tout ca car le danger est partout.
Dans ce texte, je veux informer ceux qui ne le sont pas. Ces relations toxiques sont dangereuses pour les deux concernés, mais aussi pour leurs entourages et leurs familles. D'autant plus que les HP sont particulièrement sujet à ce genre de relation.
Lorsque je dis "plus forts et plus armés", Je vois ce que tu veux dire, autant des deux côtés, il est toujours possible de retomber dans un schéma similaire, même après une experience chaotique. Je suis entièrement d'accord, cette relation n'as pas étais un vaccin, c'est une blessure. Même si elle est à l'interieur, une blessure si profonde laisse forcément une cicatrice. Et c'est cette cicatrice qui vous rappelle et vous protège. Elle est là pour vous dire "Attention, l'amour peut faire mal aussi !". Mais crois moi, le corps est bien fait et identifie bien les situations qui se répète, surtout quand elles nous ont deja blessé.
Bref beaucoup de blabla, je me laisse un peu trop emporté par mes pensées mais j'espere que vous aures cerné le message de prévention !
Bonjour, j'espère que ce texte n'as pas étais mal interprété non plus.. Notamment quand j'utilise le terme "pervers", je me tiens absolument et littéralement à la definition du mot qui est: "Qui se plaît à faire le mal ou à l'encourager". Je pense qu'il est important que des mots fort soit utilisés afin d'insister sur la gravité de ce genre de rapports. Comme je l'ai dit précedemment, les marques laissés sont très graves et la reconstruction compliqué. Dans mon texte, j'ai cru important de stipuler que j'etais un HP. Surement comme nombre d'entre vous je suis un hypersensible. Ce qui est fou et ce que je cherche à faire comprendre, c'est qu'une fois plongé dans cette spirale, cette hypersensibilité avait quasiment disparu. C'est étrange vous ne trouvez pas ? Je suis quelqu'un qui ressent et apporte beaucoup d'attention et d'importance à ce que ressentent les autres. Pourtant, une fois que le rapport c'est établit sur des bases malsaines (par exemple lorsque la relation nait d'une infidélité), on est embarqué dans un courant qui ne cesse d'accélérer.
Il faut savoir percevoir à temps certain signaux, autant du côté du responsable, que celui de la victime. Jamais je n'aurais pensé faire tout ce mal et pourtant je l'ai fais.
Après avoir reprit toute ma lucidité, j'ai étais abattu devant un constat: J'´ai étais un monstre. C'est entrainé alors une période de solitude profonde. J'étais toujours entouré de beaucoup de personnes qui m'aimait beaucoup et pourtant, je me sentais seul. Je me sentais vide. D'autant plus que, avec le retour de mon hypersensibilité, je perçevais toute la douleur que ma partenaire avait pu ressentir, l'intensité de cette violence psychologique. Je repassais dans ma tête des scènes qui, au moment où elles se passaient, m'apparaisaient comme normales. Désormais, le souvenir de ces moments, un peu plus à chaque fois qu'il revenait, déchiré violemment le reste de mon âme abusé. Je me suis ensuite astreint à une solitude quasi complète, par peur de blésser à nouveau. Il m'as fallut près d'un an avant de commencer à arreter de m'en vouloir viscéralement. Après cette année, j'ai décider d'aller présenter mes excuses à cette personne pour enfin tourner la page. Nous avons beaucoup discuter et sa haine était partit. Nous avons exposer nos visions de cette relation et, à ce moment précis, quand j'ai vu par ses yeux toutes les scènes, j'ai enfin vu la véritable étendue des dégats causés par mon passage. Je n'ai toujours pas pu me pardonner et je ne suis pas sur de le pouvoir un jour. Je pense que c'est mieux, je reste vigilent face à tout ca car le danger est partout.
Dans ce texte, je veux informer ceux qui ne le sont pas. Ces relations toxiques sont dangereuses pour les deux concernés, mais aussi pour leurs entourages et leurs familles. D'autant plus que les HP sont particulièrement sujet à ce genre de relation.
Lorsque je dis "plus forts et plus armés", Je vois ce que tu veux dire, autant des deux côtés, il est toujours possible de retomber dans un schéma similaire, même après une experience chaotique. Je suis entièrement d'accord, cette relation n'as pas étais un vaccin, c'est une blessure. Même si elle est à l'interieur, une blessure si profonde laisse forcément une cicatrice. Et c'est cette cicatrice qui vous rappelle et vous protège. Elle est là pour vous dire "Attention, l'amour peut faire mal aussi !". Mais crois moi, le corps est bien fait et identifie bien les situations qui se répète, surtout quand elles nous ont deja blessé.
Bref beaucoup de blabla, je me laisse un peu trop emporté par mes pensées mais j'espere que vous aures cerné le message de prévention !
ZebreNoe- Messages : 5
Date d'inscription : 07/07/2018
Age : 23
Re: Pervers narcissique et zèbre
C'est fou de lire ça...
Je me demande si c'est transposable à ce qui s'est passé dans la tête de mon mari, et c'est flippant.
Je me demande si c'est transposable à ce qui s'est passé dans la tête de mon mari, et c'est flippant.
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: Pervers narcissique et zèbre
De courageux témoignages oui
lili merci, j'en profite aussi pour vider mon sac sur le sujet (et si ça peu aider tant mieux)
Je ne peux que vous encourager à ne pas "abandonner", il existe tout de meme des gens qui sont vraiement merveilleux, "parfaits", mais qui ne sont pas "méchants" ni PN
Je dirais que c'est ce petit poil de cul qui distingue un zebre d'un PN Alors ne laissons pas gagner "ces diables", en laissant croire des choses telles que "zebre = PN" (ce que j'ai déja entendu et qui me fait juste... vomir)
J'y ajoute ici, quelque chose que je voulais partager depuis longtemps aussi, ayant été moi aussi, comme vous le savez, victime d'une relation toxique (mais je reste toujours sur cette idée de "zebrette déviante").
En tant qu'homme, je suis naturellement passé pour le méchant, j'ai tout perdu, amis, famille, mon boulot a fini par suivre, victime de harcèlement de toxiques.. et j'ai bien faillit y laisser ma peau aussi
Bref, j'ai pu rebondir, et je me suis reconstruit.
On dit qu'il faut fuir ces toxiques, oui, il faut les éviter, ou les affronter bien armés ça marche aussi ( cf mon topic sur le mentalisme).
Bon, moi je l'ai pas fuit ma toxique, tout simplement parceque l'idée de lui abandonner mon fils c'était pas vraiment possible ( la formule pour faire un pn etant un parent ou un proche pn ).
Je me suis dit qu'avec le temps... les gens ferait le tris entre qui est le toxique et qui ne l'est pas.
J'ai envie de dire que le sujet PN, est juste un sacré piège quand on est concerné, vu que la victime/le bourreau sont inversés, et que savoir lequel est lequel est sacrément compliqué.
Donc nous disions "avec le temps", tout s'éclaire, mais en fait... en partie seulement.
Je m'explique.
L'un des deux (le boureau), passe pour la victime. La victime passe pour le bourreau.
Donc tout le monde fusille la victime ( famillle, parents, amis, belle famille, etc..).
Juste là, tu creve la bouche ouverte et tu deviens fou, tu sais plus qui t'es.
Bon, tu trouve zebra, tu y arrive juste en plein petage de plomb... et ... bref.. vous savez bien
Et donc quand tu te reconstruit par là, tu comprend aussi que t'étais juste entrain de devenir pn aussi (méga gerbe - devenir le truc qui te détruit).. bref, tu soigne tout ça. ( là tu te dis quand meme que quelque part, ceux qui t on détuit, toi, la victime, avait quelques bonnes raisons de croire que t'étais le méchant ).
Le temps passe, t'a "enlevé" toute les ptites merdes que t'a refilé ta relation toxique ( donc tu deviens mieux qu'avant, t'a travaillé et enlevé a peu pret tout ce qui ressemble à un pn de toi et qui venait de l'autre ).
Je disais - le temps passe -, et là , comme tu ressemble plus du tout , toi la victime, a un toxique, là, les gens se rendent compte de leur connerie : ils ont massacré une victime.
Donc parmi ceux, là, y en a qui s'excusent, y en a qui t'adressent même plus la parole tellement qu'ils ont honte d'eux meme, y en a qui persiste dans leur connerie en se voilant la face, car une telle ignominie les foudroieraient sur place.
Et puis il y en a qui pige tout simplement pas, qui pensent juste qu'ils ont louppé un truc et qui cherchent a dédramatiser.
Donc quand on en est là... on a plusieurs options: 1 ouvrir les yeux a ceux qui n'ont pas pigé ton p** statu de victime : ba si on fait ça, on est "méchant". si on ferme sa gueule "on continue a souffir" (du toxique).
Ensuite, le truc vraiment vicieux, c'est que comme t'a enlevé tout ce qui ressemble à un PN de toi, et que tu est zebre... ba c'est simple : tu deviens "parfait" (ou presque).
Donc, tu ressemble encore plus a un pn dont bien souvent, la définition se résume à l'image de l'etre parfait.
Vous la voyez bien la spirale ?
Je vous la resume:
victime a l'air de boureau
victime a rémission a l'air de bourreau
victime reconstruite à l'air de PN..
personne qui va super bien et qui dépote à l'air de PN...
Donc au final, le MEGA TUE L'AMOUR, c'est le concept de "PN".
On devrait "presque" interdire ce concept.
Parler de sadiques, de dominants, de manipulateurs, de mythomane, oui, mais cette "étiquette" est mauvaise.
Et puis, je vais vous donner mon témoignage aussi : je dirais qu'une bonne majorité des personnes que j'ai rencontré se disant être victime de PN, sont eux même PN ou le sont devenues.
(oui désolé, je sais que c'est pas très sympa de dire ça, moi je m'inclue dedans et j'ai soigné tout ça assez rapidement, en quelques mois grâce à zebra).
En fait; là ou je pense que l'on devient pn sans s'en rendre contre, c'est quand on se met à renoncer à l'amour, au couple, en se disant que le mec parfait / le prince charmant n'éxiste pas et que tout ce qui y ressemblerait serait un PN. (le nombre de personnes résignées qui se tapent un/e moche et bete pour pas prendre le risque m’hallucine juste! )
Bref... vous la voyez la spirale ?
Si le concept de PN n'est pas un diagnostique reconnu, c'est pas pour rien.
Autant je trouve que l'étiquette "zebre" est utile, autant PN, non, ça m'agace au plus au point.
Ou alors, si cette étiquette à une utilité, de part le mélange victime/bourreau qu'elle implique, c'est de pousser à une réflexion personnelle qui serait "suis je moi même la cause de mon propre malheur".
En tant qu'invitation à l'introspection, à la philosophie, là je veux bien
Et si celà peux aider à "dédramatiser" le sujet pour ceux qui se se sentirait mal a l'aise à la lecture de mon témoignage/coup de gueule:
Si l'on est une belle personne, sensible, aimante, pleine de rêves, avec toute la merde qu'on se mange tout les jours, la violence, la pollution, les abus de pouvoirs, etc, c'est normal qu'on deviennent méchant à force! Qu'on ai plus confiance, qu'on ai plus envie d'aimer, qu'on abandonne tout simplement!
Alors courage, aux victimes de PN, aux "soit disant PN"! Regardez plus loin, cherchez en vous les réponses, identifiez vos forces, vos faiblesses, vos erreurs, assumez aussi, vos désirs, vos manques, ce pourquoi on a tous besoin d'un autre, et là, vous verrez! Explorez aussi, testez vos limites, essayez des choses quitte se dire "en fait non, c'est pas mon truc".
Là, vous verrez que personne n'a le droit de vous/se mettre dans une case : vous êtes vous, trouvez vous, et assumez vous (surtout), comme on dit, "défragmentez" vos zebrures : les blanches sont peut être les plus belles, mais pas les moins "blessantes", les noires ne sont pas si sombres que cela non plus
C'est ce qu'on en fait qui compte
A oui, et donc la conclusion du "faut il fuir" ledit PN/toxique : pas forcement, de toute façon en tant que zebre je crois qu'à part s'isoler du monde on en croisera toujours, alors autant bien s'équiper et s'outiller pour pas les laisser "gagner" et ne pas hésiter à les affronter (tout en faisant attention a ne pas avoir un zebre moins érudit en face )
Par contre, est ce qu'il faut fuir son ancienne vie (amis/famille/etc qui vous auraient blessés): je dirais ça dépend des cas. Il est fort probable que si l'on s'est fait "avoir" par un/e toxique, c'est que l'on a pas vu le problème, et que si l'on a pas vu le problème, c'est qu'on nous a certainement bien "habitué" avant à ne pas le voir (proches ou amis toxiques).
lili merci, j'en profite aussi pour vider mon sac sur le sujet (et si ça peu aider tant mieux)
Je ne peux que vous encourager à ne pas "abandonner", il existe tout de meme des gens qui sont vraiement merveilleux, "parfaits", mais qui ne sont pas "méchants" ni PN
Je dirais que c'est ce petit poil de cul qui distingue un zebre d'un PN Alors ne laissons pas gagner "ces diables", en laissant croire des choses telles que "zebre = PN" (ce que j'ai déja entendu et qui me fait juste... vomir)
J'y ajoute ici, quelque chose que je voulais partager depuis longtemps aussi, ayant été moi aussi, comme vous le savez, victime d'une relation toxique (mais je reste toujours sur cette idée de "zebrette déviante").
En tant qu'homme, je suis naturellement passé pour le méchant, j'ai tout perdu, amis, famille, mon boulot a fini par suivre, victime de harcèlement de toxiques.. et j'ai bien faillit y laisser ma peau aussi
Bref, j'ai pu rebondir, et je me suis reconstruit.
On dit qu'il faut fuir ces toxiques, oui, il faut les éviter, ou les affronter bien armés ça marche aussi ( cf mon topic sur le mentalisme).
Bon, moi je l'ai pas fuit ma toxique, tout simplement parceque l'idée de lui abandonner mon fils c'était pas vraiment possible ( la formule pour faire un pn etant un parent ou un proche pn ).
Je me suis dit qu'avec le temps... les gens ferait le tris entre qui est le toxique et qui ne l'est pas.
J'ai envie de dire que le sujet PN, est juste un sacré piège quand on est concerné, vu que la victime/le bourreau sont inversés, et que savoir lequel est lequel est sacrément compliqué.
Donc nous disions "avec le temps", tout s'éclaire, mais en fait... en partie seulement.
Je m'explique.
L'un des deux (le boureau), passe pour la victime. La victime passe pour le bourreau.
Donc tout le monde fusille la victime ( famillle, parents, amis, belle famille, etc..).
Juste là, tu creve la bouche ouverte et tu deviens fou, tu sais plus qui t'es.
Bon, tu trouve zebra, tu y arrive juste en plein petage de plomb... et ... bref.. vous savez bien
Et donc quand tu te reconstruit par là, tu comprend aussi que t'étais juste entrain de devenir pn aussi (méga gerbe - devenir le truc qui te détruit).. bref, tu soigne tout ça. ( là tu te dis quand meme que quelque part, ceux qui t on détuit, toi, la victime, avait quelques bonnes raisons de croire que t'étais le méchant ).
Le temps passe, t'a "enlevé" toute les ptites merdes que t'a refilé ta relation toxique ( donc tu deviens mieux qu'avant, t'a travaillé et enlevé a peu pret tout ce qui ressemble à un pn de toi et qui venait de l'autre ).
Je disais - le temps passe -, et là , comme tu ressemble plus du tout , toi la victime, a un toxique, là, les gens se rendent compte de leur connerie : ils ont massacré une victime.
Donc parmi ceux, là, y en a qui s'excusent, y en a qui t'adressent même plus la parole tellement qu'ils ont honte d'eux meme, y en a qui persiste dans leur connerie en se voilant la face, car une telle ignominie les foudroieraient sur place.
Et puis il y en a qui pige tout simplement pas, qui pensent juste qu'ils ont louppé un truc et qui cherchent a dédramatiser.
Donc quand on en est là... on a plusieurs options: 1 ouvrir les yeux a ceux qui n'ont pas pigé ton p** statu de victime : ba si on fait ça, on est "méchant". si on ferme sa gueule "on continue a souffir" (du toxique).
Ensuite, le truc vraiment vicieux, c'est que comme t'a enlevé tout ce qui ressemble à un PN de toi, et que tu est zebre... ba c'est simple : tu deviens "parfait" (ou presque).
Donc, tu ressemble encore plus a un pn dont bien souvent, la définition se résume à l'image de l'etre parfait.
Vous la voyez bien la spirale ?
Je vous la resume:
victime a l'air de boureau
victime a rémission a l'air de bourreau
victime reconstruite à l'air de PN..
personne qui va super bien et qui dépote à l'air de PN...
Donc au final, le MEGA TUE L'AMOUR, c'est le concept de "PN".
On devrait "presque" interdire ce concept.
Parler de sadiques, de dominants, de manipulateurs, de mythomane, oui, mais cette "étiquette" est mauvaise.
Et puis, je vais vous donner mon témoignage aussi : je dirais qu'une bonne majorité des personnes que j'ai rencontré se disant être victime de PN, sont eux même PN ou le sont devenues.
(oui désolé, je sais que c'est pas très sympa de dire ça, moi je m'inclue dedans et j'ai soigné tout ça assez rapidement, en quelques mois grâce à zebra).
En fait; là ou je pense que l'on devient pn sans s'en rendre contre, c'est quand on se met à renoncer à l'amour, au couple, en se disant que le mec parfait / le prince charmant n'éxiste pas et que tout ce qui y ressemblerait serait un PN. (le nombre de personnes résignées qui se tapent un/e moche et bete pour pas prendre le risque m’hallucine juste! )
Bref... vous la voyez la spirale ?
Si le concept de PN n'est pas un diagnostique reconnu, c'est pas pour rien.
Autant je trouve que l'étiquette "zebre" est utile, autant PN, non, ça m'agace au plus au point.
Ou alors, si cette étiquette à une utilité, de part le mélange victime/bourreau qu'elle implique, c'est de pousser à une réflexion personnelle qui serait "suis je moi même la cause de mon propre malheur".
En tant qu'invitation à l'introspection, à la philosophie, là je veux bien
Et si celà peux aider à "dédramatiser" le sujet pour ceux qui se se sentirait mal a l'aise à la lecture de mon témoignage/coup de gueule:
Si l'on est une belle personne, sensible, aimante, pleine de rêves, avec toute la merde qu'on se mange tout les jours, la violence, la pollution, les abus de pouvoirs, etc, c'est normal qu'on deviennent méchant à force! Qu'on ai plus confiance, qu'on ai plus envie d'aimer, qu'on abandonne tout simplement!
Alors courage, aux victimes de PN, aux "soit disant PN"! Regardez plus loin, cherchez en vous les réponses, identifiez vos forces, vos faiblesses, vos erreurs, assumez aussi, vos désirs, vos manques, ce pourquoi on a tous besoin d'un autre, et là, vous verrez! Explorez aussi, testez vos limites, essayez des choses quitte se dire "en fait non, c'est pas mon truc".
Là, vous verrez que personne n'a le droit de vous/se mettre dans une case : vous êtes vous, trouvez vous, et assumez vous (surtout), comme on dit, "défragmentez" vos zebrures : les blanches sont peut être les plus belles, mais pas les moins "blessantes", les noires ne sont pas si sombres que cela non plus
C'est ce qu'on en fait qui compte
A oui, et donc la conclusion du "faut il fuir" ledit PN/toxique : pas forcement, de toute façon en tant que zebre je crois qu'à part s'isoler du monde on en croisera toujours, alors autant bien s'équiper et s'outiller pour pas les laisser "gagner" et ne pas hésiter à les affronter (tout en faisant attention a ne pas avoir un zebre moins érudit en face )
Par contre, est ce qu'il faut fuir son ancienne vie (amis/famille/etc qui vous auraient blessés): je dirais ça dépend des cas. Il est fort probable que si l'on s'est fait "avoir" par un/e toxique, c'est que l'on a pas vu le problème, et que si l'on a pas vu le problème, c'est qu'on nous a certainement bien "habitué" avant à ne pas le voir (proches ou amis toxiques).
Invité- Invité
Re: Pervers narcissique et zèbre
Revz a écrit:(...) le concept de "PN".
On devrait "presque" interdire ce concept.
Parler de sadiques, de dominants, de manipulateurs, de mythomane, oui, mais cette "étiquette" est mauvaise.
(...)
Si le concept de PN n'est pas un diagnostique reconnu, c'est pas pour rien.
+1
Ça fait du bien de lire ça. Cette étiquette brandie à toutes les sauces est horriblement dangereuse.
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: Pervers narcissique et zèbre
Je suis d'accord aussi avec le danger de cette étiquette. J'ai été la première à brandir l'étiquette de "manipulateur" envers mon ex-mari, et cela nous a fait du mal. Pas à lui, mais à mes filles, parce que je ne leur parlais pas directement de leur père en ce sens, mais il est arrivé qu'elles entendent des conversations avec des adultes de mon entourage, et elles m'en ont voulu. J'ai rectifié le tir depuis.
C'est vrai, il m'a quittée dans des conditions gerbantes, faisant fi de toute considération juste humaine, et n'a pensé ensuite qu'à assurer son confort et ses vacances à deux avec sa chérie, sans enfants. Je ne dis pas qu'il ne devait pas le faire, mais comparé à ma vie depuis, au quotidien qui m'est tombé dessus avec deux filles qui ont commencé à avoir de lourds problèmes de santé, ça me paraissait injuste.
Pour autant, est-ce manipulateur de se comporter en égoïste, en ne se mettant jamais à la place de l'autre ? Est-ce que que je devais même attendre ça de lui ?
Il existe des "comportements manipulateurs", des "troubles de la personnalité narcissique" (et après tout, avoir des failles ou fragilités narcissiques peut placer quelqu'un dans ce type de comportement). En sommes-nous toujours exempts ?
J'essaie déjà de m'exercer à ne pas "utiliser" les autres, à ne pas abuser de la générosité des gens. J'essaie aussi d'écouter mon intuition, de couper court quand je me retrouve aux prises avec des personnes qui ont un comportement irrespectueux de l'autre.
Je pense aussi que la difficulté, quand on est tombé(e) sur une personne manipulatrice en couple, c'est de se demander de quoi on rêvait. Pourquoi le manipulateur réussit-il si bien, quand il se présente comme celui qui sait tout de nous, qui nous comprend mieux que nous-même, qui nous valorise ? A quoi ça fait écho en nous, quel rêve de fusion espérons-nous retrouver ?
Attention, je ne dis pas que la victime du manipulateur a choisi de l'être ! Mais il faut tirer des leçons de cette expérience, et apprendre à se protéger. Ca commence par prendre son temps pour connaître les gens, déceler le "trop beau pour être vrai" rapidement... Et par se défaire de la dépendance affective, parce que c'est un sérieux point de départ pour que ce type de relation s'installe.
Sans même parler de manipulateur, c'est de toute façon un pré-requis, à mon sens, pour avoir des relations affectives équilibrées.
C'est vrai, il m'a quittée dans des conditions gerbantes, faisant fi de toute considération juste humaine, et n'a pensé ensuite qu'à assurer son confort et ses vacances à deux avec sa chérie, sans enfants. Je ne dis pas qu'il ne devait pas le faire, mais comparé à ma vie depuis, au quotidien qui m'est tombé dessus avec deux filles qui ont commencé à avoir de lourds problèmes de santé, ça me paraissait injuste.
Pour autant, est-ce manipulateur de se comporter en égoïste, en ne se mettant jamais à la place de l'autre ? Est-ce que que je devais même attendre ça de lui ?
Il existe des "comportements manipulateurs", des "troubles de la personnalité narcissique" (et après tout, avoir des failles ou fragilités narcissiques peut placer quelqu'un dans ce type de comportement). En sommes-nous toujours exempts ?
J'essaie déjà de m'exercer à ne pas "utiliser" les autres, à ne pas abuser de la générosité des gens. J'essaie aussi d'écouter mon intuition, de couper court quand je me retrouve aux prises avec des personnes qui ont un comportement irrespectueux de l'autre.
Je pense aussi que la difficulté, quand on est tombé(e) sur une personne manipulatrice en couple, c'est de se demander de quoi on rêvait. Pourquoi le manipulateur réussit-il si bien, quand il se présente comme celui qui sait tout de nous, qui nous comprend mieux que nous-même, qui nous valorise ? A quoi ça fait écho en nous, quel rêve de fusion espérons-nous retrouver ?
Attention, je ne dis pas que la victime du manipulateur a choisi de l'être ! Mais il faut tirer des leçons de cette expérience, et apprendre à se protéger. Ca commence par prendre son temps pour connaître les gens, déceler le "trop beau pour être vrai" rapidement... Et par se défaire de la dépendance affective, parce que c'est un sérieux point de départ pour que ce type de relation s'installe.
Sans même parler de manipulateur, c'est de toute façon un pré-requis, à mon sens, pour avoir des relations affectives équilibrées.
Invité- Invité
Re: Pervers narcissique et zèbre
Parce que je n'ai pas le temps ni l'énergie de réagir plus, je pose ici un gros +1 pour vos messages, darlene et Revz, d'autant plus qu'ils font écho à une réflexion que j'émettais ailleurs sur le forum, encore hier.
Pour ajouter un mot, cependant, je dirai qu'il est peut-être significatif de ce que l'on est plus sous emprise quand on n'a plus besoin de se raccrocher à cette formule magique qu'est la notion de perversion narcissique, que l'on est à nouveau en mesure de renouer avec la complexité du réel.
Courage à tous, où que vous en soyez dans votre rapport à cet autre qui vous détruit.
Pour ajouter un mot, cependant, je dirai qu'il est peut-être significatif de ce que l'on est plus sous emprise quand on n'a plus besoin de se raccrocher à cette formule magique qu'est la notion de perversion narcissique, que l'on est à nouveau en mesure de renouer avec la complexité du réel.
Courage à tous, où que vous en soyez dans votre rapport à cet autre qui vous détruit.
SangFroid- Messages : 120
Date d'inscription : 30/06/2018
Re: Pervers narcissique et zèbre
Pour mon cher @Revz
Pour ce qui est du rapport zèbre=PN, évidemment, le raccourci est inexact. Je pense tout de même qu'un lien peut être fait: en fonction du passé du zèbre, sa peur de l'abondon, de la trahison (deux peur très présentes chez le zèbre), peut eventuellement l'ammener à prendre la place du "méchant" par auto-protection. D'autant plus que, souvent, il faut être à même d'observer son cul pour voir si un poil déviant ne s'y trouve pas. Puis, si l'on en trouve un, il faut garder en tête que les "poils de culs" que t'a soi-disant "refilé ta relation toxique" ne sont que le fruit de ton propre corps. Freud disait: « toute psychose avérée est le fruit d'un déni qui échoue ». Peut être par réaction, mais c'est tout de même ton corps de zèbres qui est à l'origine de ce poil de cul. PS: de quels "diables" parles-tu ?
Alors en fait, les rôles semblent en effet souvent s'inverser mais peuvent aussi réellement s'inverser. Donc comme nous l'avons vu, le PN après la rupture peut eventuellement tenter de détruire son ex-conjoint par orgueuil, "vengeance" ou je ne sais quelle autre raison. La plupart du temps, cette destruction passe effectivement par le positionnement en victime du PN qui, par la même occasion, va faire passer sa victime pour son bourreau. Le PN à souvent une faculté à reproduire les émotions et sait donc très bien tromper la famille, les amis de la victime. Si savoir lequel est lequel est compliqué, c'est parce que la victime ayant subit de multiples méchanismes de dépersonalisation, n'est plus apte à s'ériger face à se bourreau. Elle n'est plus sure non plus de qui elle est vraiment et laisse ainsi le passage aux tentatives de mise en accusation par le PN. Elle n'est plus sure d'être la victime est commence à se culpabiliser à tord. Le PN, tant qu'il n'as pas était éclairé, est totalement persuadé de la culpabilité de sa partenaire et semble se perçevoir en tant que victime de celle-ci. Et quand je dis persuader, c'est vraiment persuader ! Le PN ne serait pas capable de se dévaloriser ! Vous la voyez la spirale ? Le PN est persuadé de son innocence et met en accusation sa victime. Sa victime, perdue, se sent responsable du fait que son entourage lui tourne le dos. Sa remise en question, accompagné par le harcélement de son ex-conjoint, peut faire germer en son esprit un doute si fort, qu'il peut en effacer la réalité. Ce genre de cas me semble, pour autant, tout à fait exceptionnel et évitable.
Personne ne ressemble a un toxique, encore moins un toxique. Supprimons cet amalgame désuet qui indique que le PN apparaît toujours comme "parfait". Pour ce qui est du début de la relation, le PN aura certes plus de facilité à séduire en se montrant comme parfait mais ce n'est pas le seul mode opératoire. Cela varie en fonction du partenaire, de la "cible". Tu es parfait (entre guillemets) donc tu ressemble à un PN ? Il ya un problème quelque part.. Peut être manges tu des bébés chat et ca effraie tes voisins ?.. Dans le cas contraire, je pense que tu t'en persuades seul. Les gens ne te perçoivent pas nécessairement comme PN juste parce que tu sembles parfait, je te l'assure. Sinon, les boxofices mettant en scènes tous les beaux héros que nous connaissons ne serait qu'un outil de propagande servant à l'apologie du PN ??? Je ne pense pas..
Alors ! L'appélation PN semble t'agaçer et je te comprends. A vrai dire, moi aussi. Je ne me reconnait pas totalement dans la définition d'un PN, mais à ce jour, c'est le concept qui se rapproche le plus de la réalité d'un bourreau de relation toxique. Les PN n'ont pas un diagnostique reconnu ?? Tu ferais retourner le Dr.Racamier (psychiatre et psychanalyste) dans sa tombe.. Il est à l'origine de la découverte de la perversion narcissique et, bien qu'elle ne soit cliniquement pas reconnu comme une pathologie à part entière, la PN propose une définition très fidèle du caractère et du comportements du bourreaux au sein du relation toxique. Comme toute définition, elle à ses limites. Comme tout définition, je te l'accorde, elle est largement galvaudée. Je suis d'accord avec toi, l'expression PN est utilisée à tout bout de champs et souvent à tord.
Il n'empêche que, si le portrait du PN est erroné, le Dr.Racamier et tout autres partisans de la notion de PN, on réussi (sans me connaître) à établir un portrait quasi identique de mon comportement et de mon mode de fonctionnement au sein de mon couple. Si il ne sont pas des psychanalistes révolutionnaires, ils ont au moins le mérite d'être voyant !
Bien entendu, ce terme revient trop souvent et il y a beaucoup de parano autour de ça.
Lorsque tu as fait tes test de précaucités, peut être on-t-il, pour toi aussi, rédiger quelques pages qui résumais ta manière de penser, de t'exprimer, de te protéger etc..(un bilan psychologique en gros) Ne t'ai-tu pas interloqué devant temps de précision ? Peut-être t'es tu indigné d'être si facilement oscultable ! Moi, de la même manière, lorsque j'ai lu les témoignages de toutes les victimes, lorsque j'ai lu les caractéristiques énoncé par les études de psychanalistes, je me suis interloqué. Puis, j'ai compris, j'ai effectivement étais un PN ! J'ai ressenti cette misanthropie, cette perversion de l'esprit. Tu dois le savoir, quand ton corps s'emplit de Mal et de mauvaises intentions, alors que tu essaye de t'astreindre au Bien, tu le remarques. Tu le sens. Ton esprit ne peut cohabiter avec la perversion et le silence.
Là où je te rejoint, c'est que la parano qui peut être déclenché par un précédente relation toxique, n'ammene qu'à l'isolement et aux méfiances (inutiles?). D'un côté, il est inutile de s'enfermer dans ce genre de perceptions qui rendent impossibles (ou très difficiles) toutes relations futures. De l'autre côtés, cette méfiance constitue l'arme principale de la victime pour se protéger contre de futur PN. Je pense que tout est une quéstion de dosage. D'un côté comme de l'autre, s'enfermer dans des représentations immuables ne mene qu'à la parano ou la déchéance. Contentons-nous de vivre nos vies de petits humains en gardant en tête le danger auquel on peut s'exposer dans ce genre de relation.
L'étiquette PN est aussi inutile que celle de zèbre. Toutes deux, elles attribuent à une personne des facultés mais aussi des handicaps qui font de cette personne une personne "pas normale"/"différente".
Je vous pose la quéstion à tous, qu'est ce que votre diagnostic de zèbre vous à apporté ? Certes des "réponses". Et puis ? Un sentiment de différence ou bien une revalorisation de votre égaux. La possibilité de trouver des solutions aux angoisses que vous n'arriviez pas à exprimer ou que vous ne perceviez pas avant. Un moyen d'expliquer plus ou moins rationnellement à votre conscience que tout les méchanismes "bizarres" de votre tête, sont régis par des règles générales. Ca rassure.
Et bien voilà. Pour ma part, apprendre que j'ai étais un PN, m'as permis de comprendre, de me comprendre. L'introspection est en effet une clé pour l'amélioration de soit, mais si je n'avais pas mis en corrélation mon comportement en couple et cette pathologie, je n'aurais pas perçu avec la même gravité tout ce qui c'était passé. Aujourd'hui, ce constat m'a permis de mettre en place des solutions efficaces afin de lutter contre ce vice. La prise de conscience que m'a permise mon identification en temps que "PN" à ammené la reflexion qui m'as poussé à réagir. Sans elle, peut être ne serais-je encore qu'un misérable tordu ! Théorisé un concept, un fonctionnement pathologique, nous sert à tous: les bourreaux, comme les victimes. De plus, l'introspection ne s'arrete pas à "suis je moi même la cause de mon propre malheur"car la réponse est très évidente, c'est oui. Nous blablaterons de cela dans un topic adéquat si ca t'interesse. Bref, il me semble que toute étiquette a son importance et ses limites et pas plus l'une que l'autre. Oui, je suis d'accord, l'étiquette PN est trop utilisé et perd beaucoup son sens. Mais tout comme l'étiquette de zèbre correspond à une image complétement fausse d'un génie supra-intelligent, l'étiquette de PN occasionne maint grief amalgames. Nous y pouvons peu, si ce n'est éviter les nombreux liens spéculatifs inutiles
Haha, très amusant. Si tu as perçu mon message comme une victimisation (si tu parles de mon statut), tu te gourres totalement. Il n'as pas pour but de montrer au grand jour les si pénibles désagréments de la vie d'un PN ! Au contraire. Chacun des passages où j'aborde les difficultés que j'ai rencontré suite à ma prise de conscience, n'est là que pour montrer le danger de ce genre de relation. Pour montrer à quel point ce vice est perfide. Pour montrer à quels points il controle, modifie et déchire l'indentité d'une personne. Si ce statut était un message de victimisation, je ne l'aurais absolument pas posté sur un topic où sont postés des témoignage de victime. Ce statut est un message de prévention, pour l'un comme pour l'autre.
PS: "ba si on fait ça, on est "méchant". si on ferme sa gueule "on continue a souffir" (du toxique)" Merci pour le résumé, c'est très pragmatique et perspicace de ta part d'éxposer la situation avec temps de clairvoyance ! Malheureusement le message ne s'arrete pas là.. Je ne sais pas si tu ne l'as pas compris ou si tu ne veux pas le comprendre mais quoi qu'il en soit je te croyais plus érudit
Très d'accord avec toi, il ne faut tout de même pas se placer dans des cases réductrices et emprisonnantes. Il faut apprendre à se connaitre, oui, mais apprendre à se connaître, ca passe aussi et surtout par l'indentification. Chaque individu est unique et se différencie par ses singularités. Oui, tout ca et juste. Mais chaque individu, répond à des modes de raisonnements et de fonctionnements universels. Pour illustrer, certain chats sont très affectifs, d'autres très craintif et méfiant. Ca dépend de beaucoup d'éléments, mais la divergence est la. Au dela de cet aspect, les chats ont leurs particularités physique (pelages, tâches etc). Surtout, votre chat est VOTRE chat et, de votre point de vue n'est semblable à aucun autre. Pourtant, nous pouvons établir que, dans la plupart des cas, un Sacré de Birmanie aura bien plus tendance à être affectueux et généreux en calin, qu'un petit chat batard de goutière (sauf exception). C'est une généralisation. Elle n'est pas transposable à l'intégralité des situations et pourtant dans la plupart des cas, elle s'avère vérifiable. C'est le but d'une généralisation.
Très d'accord avec la conclusion, ce qui compte ce n'est pas nos cartes, c'est comment on les utilisent !
Définitivement, non. Surtout si ce dernier paraît moins érudit, méfiez-vous en. Nous ne sommes jamais totalement immunisés contre ce genre de menace et il est tout bonnement inconscient de s'aventurer dans une relation où l'on sait son partenaire PN. Le problème est que, même dans le cas où le bourreau est moins "érudit", une fois touché de la flêche de l'Amour, nul raison ne fais loi. Que votre Q.I. soit 50 points au dessus du P.N. ou 50 points en dessous, une fois dans la spirale, la vitesse de votre conduction neuronale ne vous servira plus qu'à perçevoir avec plus de clairvoyances, la gravité de la dépendance à l'autre et l'étendue de votre blessure. Je vous déconseille formellement de vous aventurer dans ce genre de relation et vous invites à rester très vigilant quant aux signes qui peuvent vous alerter. Nous sommes tous sujets aux PN (certain plus que d'autres) et la meilleure arme pour s'en défendre, c'est les éviter !
Et bien oui et non ! Si l'on s'est fait "avoir", ce n'est pas nécessairement parce qu'un des membres de ton entourages est toxique. Si l'on s'est fait "avoir", c'est que le PN a utilisé une faille émotionnelle ou affective déjà présente en vous. Il a exploité un manque de vigilance dû à la nature de l'humain qui nous laisse entrevoir l'éspoir d'un monde meilleur. Il a exploité la naîveté inée de l'Homme à croire ses semblables bons. Il a exploité le fait que la perversion narcissique ne soit pas une pathologie avérée cliniquement et qu'ainsi la préventions s'en voit affligé. Il a eploité le fait que les nombreux amalgames autour de cette pathologie en face une pathologie quasi irréelles (un truc qu'on voit dans les films). Mais les PN, ca existe et c'est grave. Alors si mon statut de "victime" peut permettre à ceux qui n'en avait pas conscience de comprendre que cette pathologie est effroyablement dangereuse et particuliérement présente, même à 17 ans, cette triste expérience de sera peut être pas vaine.
Merci de m'avoir lu et sans rancune Redz hein !
Effectivement, l'amalgame peut être fait et ne doit pas l'être. A aucun moment un PN doit nécessairement être parfait ou apparaître comme tel, c'est uniquement un moyen d'impressioner, de séduire. De la même manière, un zèbre qui apparait comme parfait n'est pas nécessairement PN. Lorsque je disais que les zèbres étaient particuliérement sujets à ce genre de relation, c'est simplement une quéstion de logique: Les zèbres sont hypersensibles, souvent avec une confiance en eux plutôt bancale. De plus, la plupart apportent une importance toute particulière à la relation amoureuse est a l'Amour au sens général. Donc, les zèbres s'illustrent comme une "proie" parfaite pour le PN.Revz a écrit: il existe tout de meme des gens qui sont vraiement merveilleux, "parfaits", mais qui ne sont pas "méchants" ni PN
Je dirais que c'est ce petit poil de cul qui distingue un zebre d'un PN Alors ne laissons pas gagner "ces diables", en laissant croire des choses telles que "zebre = PN"
Pour ce qui est du rapport zèbre=PN, évidemment, le raccourci est inexact. Je pense tout de même qu'un lien peut être fait: en fonction du passé du zèbre, sa peur de l'abondon, de la trahison (deux peur très présentes chez le zèbre), peut eventuellement l'ammener à prendre la place du "méchant" par auto-protection. D'autant plus que, souvent, il faut être à même d'observer son cul pour voir si un poil déviant ne s'y trouve pas. Puis, si l'on en trouve un, il faut garder en tête que les "poils de culs" que t'a soi-disant "refilé ta relation toxique" ne sont que le fruit de ton propre corps. Freud disait: « toute psychose avérée est le fruit d'un déni qui échoue ». Peut être par réaction, mais c'est tout de même ton corps de zèbres qui est à l'origine de ce poil de cul. PS: de quels "diables" parles-tu ?
Faux, les hommes ne passent pas "naturellement" pour le méchant et bien de femme sur ce topic te le témoignerons surement. Autant homme que femme, lorsque que ce genre de relation vint à se rompre, le rapport de force est encore inégal: l'un cherche à supprimer le bourreau de son esprit, en y mettant toute son energie et sa volonté, l'autre cherche soit à reconquérir sa victime, soit à la détruire, avec la même energie. Dans le deuxième cas, le bourreau n'aura pas trop de mal à blesser sa partenaire puisqu'il l'a connait très bien (ce qu'elle aime, ce qui lui tient à coeur) et connaît bien son entourage. En outre, la victime ayant était considérablement affaibli par la relation passé, elle ne se retrouve pas bien armé face à un PN à qui la situation a échapé. (Attention, je ne cautionne ni ne conçois ce genre de pratique, je les exposent simplement")Revz a écrit:En tant qu'homme, je suis naturellement passé pour le méchant
Franchement, c'est très courageux de ta part d'avoir accepter d'affronter ça par amour pour ton fils. Je n'ai évidemment pas d'enfant en vue de mon âge, alors je ne peux pas vraiment comprendre. Quoi qu'il en soit chapeau pour ton analyse puisque c'est dans le mille: Parent PN=Plus de chance d'être PN.Revz a écrit:Bon, moi je l'ai pas fuit ma toxique, tout simplement parceque l'idée de lui abandonner mon fils c'était pas vraiment possible ( la formule pour faire un pn etant un parent ou un proche pn ).
Revz a écrit: vu que la victime/le bourreau sont inversés, et que savoir lequel est lequel est sacrément compliqué.
Alors en fait, les rôles semblent en effet souvent s'inverser mais peuvent aussi réellement s'inverser. Donc comme nous l'avons vu, le PN après la rupture peut eventuellement tenter de détruire son ex-conjoint par orgueuil, "vengeance" ou je ne sais quelle autre raison. La plupart du temps, cette destruction passe effectivement par le positionnement en victime du PN qui, par la même occasion, va faire passer sa victime pour son bourreau. Le PN à souvent une faculté à reproduire les émotions et sait donc très bien tromper la famille, les amis de la victime. Si savoir lequel est lequel est compliqué, c'est parce que la victime ayant subit de multiples méchanismes de dépersonalisation, n'est plus apte à s'ériger face à se bourreau. Elle n'est plus sure non plus de qui elle est vraiment et laisse ainsi le passage aux tentatives de mise en accusation par le PN. Elle n'est plus sure d'être la victime est commence à se culpabiliser à tord. Le PN, tant qu'il n'as pas était éclairé, est totalement persuadé de la culpabilité de sa partenaire et semble se perçevoir en tant que victime de celle-ci. Et quand je dis persuader, c'est vraiment persuader ! Le PN ne serait pas capable de se dévaloriser ! Vous la voyez la spirale ? Le PN est persuadé de son innocence et met en accusation sa victime. Sa victime, perdue, se sent responsable du fait que son entourage lui tourne le dos. Sa remise en question, accompagné par le harcélement de son ex-conjoint, peut faire germer en son esprit un doute si fort, qu'il peut en effacer la réalité. Ce genre de cas me semble, pour autant, tout à fait exceptionnel et évitable.
Revz a écrit:Je disais - le temps passe -, et là , comme tu ressemble plus du tout , toi la victime, a un toxique
Revz a écrit:Ensuite, le truc vraiment vicieux, c'est que comme t'a enlevé tout ce qui ressemble à un PN de toi, et que tu est zebre... ba c'est simple : tu deviens "parfait" (ou presque).
Donc, tu ressemble encore plus a un pn
Personne ne ressemble a un toxique, encore moins un toxique. Supprimons cet amalgame désuet qui indique que le PN apparaît toujours comme "parfait". Pour ce qui est du début de la relation, le PN aura certes plus de facilité à séduire en se montrant comme parfait mais ce n'est pas le seul mode opératoire. Cela varie en fonction du partenaire, de la "cible". Tu es parfait (entre guillemets) donc tu ressemble à un PN ? Il ya un problème quelque part.. Peut être manges tu des bébés chat et ca effraie tes voisins ?.. Dans le cas contraire, je pense que tu t'en persuades seul. Les gens ne te perçoivent pas nécessairement comme PN juste parce que tu sembles parfait, je te l'assure. Sinon, les boxofices mettant en scènes tous les beaux héros que nous connaissons ne serait qu'un outil de propagande servant à l'apologie du PN ??? Je ne pense pas..
Revz a écrit: Donc au final, le MEGA TUE L'AMOUR, c'est le concept de "PN".
On devrait "presque" interdire ce concept.
Parler de sadiques, de dominants, de manipulateurs, de mythomane, oui, mais cette "étiquette" est mauvaise.
[...]je dirais qu'une bonne majorité des personnes que j'ai rencontré se disant être victime de PN, sont eux même PN ou le sont devenues.[...]
En fait; là ou je pense que l'on devient pn sans s'en rendre contre, c'est quand on se met à renoncer à l'amour, au couple, en se disant que le mec parfait / le prince charmant n'éxiste pas et que tout ce qui y ressemblerait serait un PN. (le nombre de personnes résignées qui se tapent un/e moche et bete pour pas prendre le risque m’hallucine juste! )
Bref... vous la voyez la spirale ?
Si le concept de PN n'est pas un diagnostique reconnu, c'est pas pour rien.
Alors ! L'appélation PN semble t'agaçer et je te comprends. A vrai dire, moi aussi. Je ne me reconnait pas totalement dans la définition d'un PN, mais à ce jour, c'est le concept qui se rapproche le plus de la réalité d'un bourreau de relation toxique. Les PN n'ont pas un diagnostique reconnu ?? Tu ferais retourner le Dr.Racamier (psychiatre et psychanalyste) dans sa tombe.. Il est à l'origine de la découverte de la perversion narcissique et, bien qu'elle ne soit cliniquement pas reconnu comme une pathologie à part entière, la PN propose une définition très fidèle du caractère et du comportements du bourreaux au sein du relation toxique. Comme toute définition, elle à ses limites. Comme tout définition, je te l'accorde, elle est largement galvaudée. Je suis d'accord avec toi, l'expression PN est utilisée à tout bout de champs et souvent à tord.
Il n'empêche que, si le portrait du PN est erroné, le Dr.Racamier et tout autres partisans de la notion de PN, on réussi (sans me connaître) à établir un portrait quasi identique de mon comportement et de mon mode de fonctionnement au sein de mon couple. Si il ne sont pas des psychanalistes révolutionnaires, ils ont au moins le mérite d'être voyant !
Bien entendu, ce terme revient trop souvent et il y a beaucoup de parano autour de ça.
Lorsque tu as fait tes test de précaucités, peut être on-t-il, pour toi aussi, rédiger quelques pages qui résumais ta manière de penser, de t'exprimer, de te protéger etc..(un bilan psychologique en gros) Ne t'ai-tu pas interloqué devant temps de précision ? Peut-être t'es tu indigné d'être si facilement oscultable ! Moi, de la même manière, lorsque j'ai lu les témoignages de toutes les victimes, lorsque j'ai lu les caractéristiques énoncé par les études de psychanalistes, je me suis interloqué. Puis, j'ai compris, j'ai effectivement étais un PN ! J'ai ressenti cette misanthropie, cette perversion de l'esprit. Tu dois le savoir, quand ton corps s'emplit de Mal et de mauvaises intentions, alors que tu essaye de t'astreindre au Bien, tu le remarques. Tu le sens. Ton esprit ne peut cohabiter avec la perversion et le silence.
Là où je te rejoint, c'est que la parano qui peut être déclenché par un précédente relation toxique, n'ammene qu'à l'isolement et aux méfiances (inutiles?). D'un côté, il est inutile de s'enfermer dans ce genre de perceptions qui rendent impossibles (ou très difficiles) toutes relations futures. De l'autre côtés, cette méfiance constitue l'arme principale de la victime pour se protéger contre de futur PN. Je pense que tout est une quéstion de dosage. D'un côté comme de l'autre, s'enfermer dans des représentations immuables ne mene qu'à la parano ou la déchéance. Contentons-nous de vivre nos vies de petits humains en gardant en tête le danger auquel on peut s'exposer dans ce genre de relation.
Revz a écrit: Autant je trouve que l'étiquette "zebre" est utile, autant PN, non, ça m'agace au plus au point.
L'étiquette PN est aussi inutile que celle de zèbre. Toutes deux, elles attribuent à une personne des facultés mais aussi des handicaps qui font de cette personne une personne "pas normale"/"différente".
Je vous pose la quéstion à tous, qu'est ce que votre diagnostic de zèbre vous à apporté ? Certes des "réponses". Et puis ? Un sentiment de différence ou bien une revalorisation de votre égaux. La possibilité de trouver des solutions aux angoisses que vous n'arriviez pas à exprimer ou que vous ne perceviez pas avant. Un moyen d'expliquer plus ou moins rationnellement à votre conscience que tout les méchanismes "bizarres" de votre tête, sont régis par des règles générales. Ca rassure.
Et bien voilà. Pour ma part, apprendre que j'ai étais un PN, m'as permis de comprendre, de me comprendre. L'introspection est en effet une clé pour l'amélioration de soit, mais si je n'avais pas mis en corrélation mon comportement en couple et cette pathologie, je n'aurais pas perçu avec la même gravité tout ce qui c'était passé. Aujourd'hui, ce constat m'a permis de mettre en place des solutions efficaces afin de lutter contre ce vice. La prise de conscience que m'a permise mon identification en temps que "PN" à ammené la reflexion qui m'as poussé à réagir. Sans elle, peut être ne serais-je encore qu'un misérable tordu ! Théorisé un concept, un fonctionnement pathologique, nous sert à tous: les bourreaux, comme les victimes. De plus, l'introspection ne s'arrete pas à "suis je moi même la cause de mon propre malheur"car la réponse est très évidente, c'est oui. Nous blablaterons de cela dans un topic adéquat si ca t'interesse. Bref, il me semble que toute étiquette a son importance et ses limites et pas plus l'une que l'autre. Oui, je suis d'accord, l'étiquette PN est trop utilisé et perd beaucoup son sens. Mais tout comme l'étiquette de zèbre correspond à une image complétement fausse d'un génie supra-intelligent, l'étiquette de PN occasionne maint grief amalgames. Nous y pouvons peu, si ce n'est éviter les nombreux liens spéculatifs inutiles
Revz a écrit:Et puis il y en a qui pige tout simplement pas, qui pensent juste qu'ils ont louppé un truc et qui cherchent a dédramatiser.
Donc quand on en est là... on a plusieurs options: 1 ouvrir les yeux a ceux qui n'ont pas pigé ton p** statu de victime : ba si on fait ça, on est "méchant". si on ferme sa gueule "on continue a souffir" (du toxique).
Haha, très amusant. Si tu as perçu mon message comme une victimisation (si tu parles de mon statut), tu te gourres totalement. Il n'as pas pour but de montrer au grand jour les si pénibles désagréments de la vie d'un PN ! Au contraire. Chacun des passages où j'aborde les difficultés que j'ai rencontré suite à ma prise de conscience, n'est là que pour montrer le danger de ce genre de relation. Pour montrer à quel point ce vice est perfide. Pour montrer à quels points il controle, modifie et déchire l'indentité d'une personne. Si ce statut était un message de victimisation, je ne l'aurais absolument pas posté sur un topic où sont postés des témoignage de victime. Ce statut est un message de prévention, pour l'un comme pour l'autre.
PS: "ba si on fait ça, on est "méchant". si on ferme sa gueule "on continue a souffir" (du toxique)" Merci pour le résumé, c'est très pragmatique et perspicace de ta part d'éxposer la situation avec temps de clairvoyance ! Malheureusement le message ne s'arrete pas là.. Je ne sais pas si tu ne l'as pas compris ou si tu ne veux pas le comprendre mais quoi qu'il en soit je te croyais plus érudit
Revz a écrit:Alors courage, aux victimes de PN, aux "soit disant PN"! Regardez plus loin, cherchez en vous les réponses, identifiez vos forces, vos faiblesses, vos erreurs, assumez aussi, vos désirs, vos manques, ce pourquoi on a tous besoin d'un autre, et là, vous verrez! Explorez aussi, testez vos limites, essayez des choses quitte se dire "en fait non, c'est pas mon truc".
Là, vous verrez que personne n'a le droit de vous/se mettre dans une case : vous êtes vous, trouvez vous, et assumez vous (surtout), comme on dit, "défragmentez" vos zebrures : les blanches sont peut être les plus belles, mais pas les moins "blessantes", les noires ne sont pas si sombres que cela non plus
C'est ce qu'on en fait qui compte
Très d'accord avec toi, il ne faut tout de même pas se placer dans des cases réductrices et emprisonnantes. Il faut apprendre à se connaitre, oui, mais apprendre à se connaître, ca passe aussi et surtout par l'indentification. Chaque individu est unique et se différencie par ses singularités. Oui, tout ca et juste. Mais chaque individu, répond à des modes de raisonnements et de fonctionnements universels. Pour illustrer, certain chats sont très affectifs, d'autres très craintif et méfiant. Ca dépend de beaucoup d'éléments, mais la divergence est la. Au dela de cet aspect, les chats ont leurs particularités physique (pelages, tâches etc). Surtout, votre chat est VOTRE chat et, de votre point de vue n'est semblable à aucun autre. Pourtant, nous pouvons établir que, dans la plupart des cas, un Sacré de Birmanie aura bien plus tendance à être affectueux et généreux en calin, qu'un petit chat batard de goutière (sauf exception). C'est une généralisation. Elle n'est pas transposable à l'intégralité des situations et pourtant dans la plupart des cas, elle s'avère vérifiable. C'est le but d'une généralisation.
Très d'accord avec la conclusion, ce qui compte ce n'est pas nos cartes, c'est comment on les utilisent !
Revz a écrit:A oui, et donc la conclusion du "faut il fuir" ledit PN/toxique : pas forcement, de toute façon en tant que zebre je crois qu'à part s'isoler du monde on en croisera toujours, alors autant bien s'équiper et s'outiller pour pas les laisser "gagner" et ne pas hésiter à les affronter (tout en faisant attention a ne pas avoir un zebre moins érudit en face)
Définitivement, non. Surtout si ce dernier paraît moins érudit, méfiez-vous en. Nous ne sommes jamais totalement immunisés contre ce genre de menace et il est tout bonnement inconscient de s'aventurer dans une relation où l'on sait son partenaire PN. Le problème est que, même dans le cas où le bourreau est moins "érudit", une fois touché de la flêche de l'Amour, nul raison ne fais loi. Que votre Q.I. soit 50 points au dessus du P.N. ou 50 points en dessous, une fois dans la spirale, la vitesse de votre conduction neuronale ne vous servira plus qu'à perçevoir avec plus de clairvoyances, la gravité de la dépendance à l'autre et l'étendue de votre blessure. Je vous déconseille formellement de vous aventurer dans ce genre de relation et vous invites à rester très vigilant quant aux signes qui peuvent vous alerter. Nous sommes tous sujets aux PN (certain plus que d'autres) et la meilleure arme pour s'en défendre, c'est les éviter !
Revz a écrit:Par contre, est ce qu'il faut fuir son ancienne vie (amis/famille/etc qui vous auraient blessés): je dirais ça dépend des cas. Il est fort probable que si l'on s'est fait "avoir" par un/e toxique, c'est que l'on a pas vu le problème, et que si l'on a pas vu le problème, c'est qu'on nous a certainement bien "habitué" avant à ne pas le voir (proches ou amis toxiques).
Et bien oui et non ! Si l'on s'est fait "avoir", ce n'est pas nécessairement parce qu'un des membres de ton entourages est toxique. Si l'on s'est fait "avoir", c'est que le PN a utilisé une faille émotionnelle ou affective déjà présente en vous. Il a exploité un manque de vigilance dû à la nature de l'humain qui nous laisse entrevoir l'éspoir d'un monde meilleur. Il a exploité la naîveté inée de l'Homme à croire ses semblables bons. Il a exploité le fait que la perversion narcissique ne soit pas une pathologie avérée cliniquement et qu'ainsi la préventions s'en voit affligé. Il a eploité le fait que les nombreux amalgames autour de cette pathologie en face une pathologie quasi irréelles (un truc qu'on voit dans les films). Mais les PN, ca existe et c'est grave. Alors si mon statut de "victime" peut permettre à ceux qui n'en avait pas conscience de comprendre que cette pathologie est effroyablement dangereuse et particuliérement présente, même à 17 ans, cette triste expérience de sera peut être pas vaine.
Merci de m'avoir lu et sans rancune Redz hein !
ZebreNoe- Messages : 5
Date d'inscription : 07/07/2018
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Re: Pervers narcissique et zèbre
Pour mademoiselle @SangFroid
Merci beaucoup ! Il était en effet question d'exposer ma vision des choses, de l'autre côté. Malheureusement, mes temoignages manques cruellement de détail (faute de temps). Si je devais exposer le contexte des relations dans lesquelles j'étais, expliquer réellement et précisément le cheminement et l'évolution de ce vice, il faudrais plusieurs ouvrages..
Tout comme un zèbre, ce genre de pathologie entraîne de TRES nombreuses complications avec le rapport à l'autre et implique de nombreux efforts pour lutter contre cette handicap. Je n'avais que très rarement posé des mots sur tout ca. Je dois dire que c'est très libérateur et ca aide beaucoup à la compréhension de soi, de son probleme.
Alors pour ma part, honnêtement , la prise de conscience n'as pas étais réellement soutenu par des livres ou autres ouvrages scientifiques. Je vais t'expliquer les phases par lesquelles je suis passé et j'éspère que ca pourras t'aider.
Après ma rupture avec mon ancienne "victime", bien que nous étions ensemble depuis 2 ans, je n'ai ressenti aucune douleur, que du soulagement. Dans ce genre de relation, il faut savoir que le chasseur est tout autant attaché a sa proie que la proie l'est à son tortionnaire. Alors, quand la relation se termine, on peut se sentir liberé de la chaine qui nous entrâver à notre partenaire.
Il s'est ecoulé 5 mois d'insouciance à redécouvrir le plaisir de la liberté et des relations simples. Comme si un aveugle retrouvais la vue, je profitais de chaque moment de bonheur, aussi infime soit-il.
Puis le cauchemar à commençé. Comme je l'ai dis dans un des deux textes (je ne sais plus lequel), à partir d'un moment, j'avais pris conscience de ce que j'avais fait. Pour autant, à ce moment, jamais je n'aurais fait de lien entre moi et un PN. Je me sentais, différent, peut être même dangereux, mais je n'ai ni pensé, ni imaginé ou même envisagé la possibilité que je sois de ceux-là. Bon, si, je me suis déjà dit que j'étais surement un peu tarés, mais jusqu'ici, rien d'anormal pour un zèbre. A cette période j'ai donc prit conscience de premier éléments importants: J'ai détruit la personne que j'aimais. J'ai dit des choses, fait des choses moralement innaceptable. J'ai réellement arraché cette personne à sa vie, son entourage et surtout, sa personne. Après ce premier constat c'est entraîné une très longue période de culpabilité. J'ai étais accablé par mon propre comportement. Très difficile. C'est très difficile de s'opposer a soi même. Surtout que, pendant cette période, mon Amour envers mon ex s'est vu prendre une dimension sans précédent. Je me suis culpabilisé de ne pas avoir prit tous son amour afin de construire quelque chose de beau. Il y avait de ca aussi, la sensation d'être passé à côté de quelque chose de magnifique, d'avoir raté.
Au bout d'un an, ayant eu le temps de me rendre compte de la gravité de mes actes, j'ai décidé de donner un r.d.v à mon ex afin de lui présenter mes plus profondes excuses. En faisant cela je ne sais pas vraiment ce que je voulais. Je crois que c'étais tous d'abord pour arriver à me pardonner, mais aussi pour lui prouver que je n'avais absolument aucune conscience de mon comportement. Ce rendez-vous c'est très bien déroulé dans les fait et en a même entraîné de nouveaux. Mais ce qu'elle m'as dit lors de ce rendez-vous, lorsque je lui ai demandé comment elle avait perçu tout ca, m'as tout simplement anéanti. Pour illustrer ce qu'il s'est passé dans ma tête, je vais vous raconter une courte histoire. Je retranspose dans cette histoire ma personne et mon vice à travers le personnage d'un père et de son fils: Le père, suite au braquage de son fils était prit d'une haine incommensurable envers ce dernier, une rancune extraoridnaire. Il décide de couper les ponts, d'arreter de lui parler définitivement. Il met des années avant de pouvoir pardonner à son fils, le fruit de ses entrails, ce qu'il à fait dans son passé. Mais il le pardonne ! C'est tout de même son fils ! Puis, quelques années plus tard une fois qu'il commençait a imaginer une vie saine et équlibré avec son fils, le père apprend que lors de son braquage, son fils n'as pas seulement voler ses victimes, mais les as tué sauvagement, froidement. Anéanti, le père ne peut que s'accabler de son manque de vigilance. Il ne peut que s'en vouloir et garder à jamais cette culpabilité: il aurait du s'en aperçevoir et réagir avant que les erreures ne soient irréversibles. C'est cela qui c'est passé dans ma tête. Il est très complexe, comme je l'ai dit, de se battre contre soi même et pour y arriver, il faut être capable de se regarder de l'exterieur (plus facile à dire qu'à faire). C'est donc la première phase: le constat.
Plus tard, toujours étranger à tous diagnostic, je suis tombé sur une vidéo youtube intitulé tout simplement "Documentaire: Amours Toxiques" . Dans ce documentaire, nous assistons aux témoignages de plusieurs femmes (et d'un homme), ayant étaient victimes de bourreaux. Les déclarations de ces femmes faisaient froid dans le dos. On pouvait sentir dans leurs yeux la douleur qui les avaient détruites et qui les consumaient encore. Elles nous peignaient le portrait de leurs ex-conjoints tous plus givrés les uns que les autres. Quelque chose m'a frappé en entendant le témoignage de ces femmes: Mon comportement au sein de mon ancien couple, à peu de choses prêt, était dangereusement similaire à celui de tous ces bourreaux. Tout comme ton mari (dont je ne connais absolument rien, je me tiens uniquement à tes dires), ce n'étais jamais une ressemblance exacte. Mais tout de même, certain méchanisme de pensée m'étais extremement familier. Par exemple, la déplorable habitude de mentir. Je ne parle pas de mensonge comme on en dis tous, pour protéger ou se protéger. Je parle des mensonges qui ne servent qu'a réhausser son image. Je mentais souvent, très vouvent. Il m'arrivait de changer des détails de réalité banales, pour en faire des anecdotes exceptionnelles. J'ai aussi reconnu dans le souffrance de ces femmes, celle de mon ex-copine. C'est cela qui m'as marqué le plus, ces femmes effondrés.
Enfin bref les signes sont multiples et le site perversnarcissique,com/test-pervers-narcissique/ les répertorient de manières aproximativement exhaustive. Restons tout de même pragmatiques, ces indicateurs ne sont que théoriques. Si votre conjoint présente quelque une de ces caractéristiques, il n'est pas nécessairement un psycopathe avéré ! Si je me souviens bien, d'après les psychanalistes, au-dela de 14 facteurs, la personne peut être considéré comme "PN".
C'étais donc la première fois que j'émettais l'éventualité d'en être un. Cet deuxième prise de conscience à ammené la deuxieme phase: l'acceptation.
Evidemment ca m'as fais un choc d'établir des liens entre mon comportements et celui des gens que je méprisais anciennement, mais j'avais déjà eu l'occasion de réfléchir longuement à mon comportement. Cette identification m'as simplement permis de me dire que ce que je vivais étais certes pas vraiment "normal" mais que ca arrivais. C'est dur d'arriver à l'accepter et ce sera surement la phase la plus compliqué pour ton mari (si il l'est vraiment).
Enfin, l'acceptation permet une chose qui n'est absolument pas possible sans elle: la réaction. C'est notre troisième phase.Une fois que l'individu à prit connaissance de son problème, deux solutions s'offrent à lui: Se laisser contrôler par sa maladie ou la contrôler. La première solution, plus lâche, est bien plus facile. Qu'y a-t-il de plus simple que de se laisser porter par son naturel ? Le bourreau continuera donc à agir pour le "Mal" avec une arme en plus, il a conscience de son vice. Il est donc plus dangereux car peut apprendre à le masquer d'avantage et s'en servir bien plus perfidement. Dans le second cas de figure, un long combat s'amorce. Le combat d'une vie s'y j'ose dire. Le concernés devra, tout au long de sa relation, veiller à ne pas se laisser emporter par ses démons. Cela demande une vigilance quasi constante, il peut à de nombreuses reprises en être épuisé. C'est dur, mais pas impossible ! C'est tout comme un zèbre ! En tant que zèbre, nous devons apprendre à controler nos émotions afin qu'elle ne prennent pas le pas sur notre raisonnement rationnel. Ca, tu dois connaître. Et bien c'est à peu près la même chose. Il faut apprendre à ne pas se laisser guider par son égocentrisme, apprendre à ne plus mentir etc.. Il faut apprendre à lutter contre soi-même en fin de compte. Tout cela en fait un combat long et fastidieux et c'est d'ailleurs pour cela que de nombreux P.N persiste dans leur vice.
Donc, pour synthétiser, je pense qu'il y a peut-être des ouvrages qui peuvent éclairer ton mari mais si il souhaite changer, cela passera aussi et surtout par son introspection personnel. Il est important d'apporter une valeur scientifique à ce constat mais il devra tous d'abord se rendre compte de ta douleur. Lorsque j'etais à la place de bourreau, je voyais ma partenaire souffrir mais je ne pouvais pas en avoir pleinement conscience, comme si un masque m'obstrué la vue.
Le fait que tu es créer une "faille" dans ce rapport est une très bonne chose et surement une première clé pour faire tomber ce masque. Au moment où j'ai compris que je pouvais perdre ma partenaire et que mon emprise n'étais pas toute puissante, j'ai commençé à changer totalement d'attitude. Si tu arrives à inverser la situtation (sans tomber dans le même comportement que ton mari), en lui faisant comprendre que tu restes par choix et non par dépit, peut-être comprendras-t-il. A vrai dire, c'est très compliqué à prédire car les réactions peuvent être multiples. Quoi qu'il en soit le meilleur conseil que je peux te donner est d'en discuter avec lui. Parles-lui de comment tu ressent les choses, l'impact que ca peut avoir. Il te faudras aussi rester très rationnel dans tes décisions: Peut-il vraiment changer ? Veux-tu vraiment prendre le risque de retomber dans cette dépendance ? Si tu souhaites continuer et rétablir un rapport sain, tu devras aussi effectuer ta propre introspection. Qu'est ce qui as fait que son emprise à fonctionner ? Comment l'éviter à l'avenir ? Comment l'aider à vaincre sa maladie ? Je ne te donnerais pas de réponse pour ces questions car elle te sont propres. J'éspère que ce que j'ai dit n'est pas trop abstrait et si tu as besoin d'un quelconque précision, je suis là !
SangFroid a écrit:@ZebreNoe Merci pour ce point de vue unique que tu nous offres sur la question. C'est plus qu'intéressant.
Merci beaucoup ! Il était en effet question d'exposer ma vision des choses, de l'autre côté. Malheureusement, mes temoignages manques cruellement de détail (faute de temps). Si je devais exposer le contexte des relations dans lesquelles j'étais, expliquer réellement et précisément le cheminement et l'évolution de ce vice, il faudrais plusieurs ouvrages..
Tout comme un zèbre, ce genre de pathologie entraîne de TRES nombreuses complications avec le rapport à l'autre et implique de nombreux efforts pour lutter contre cette handicap. Je n'avais que très rarement posé des mots sur tout ca. Je dois dire que c'est très libérateur et ca aide beaucoup à la compréhension de soi, de son probleme.
SangFroid a écrit:Dis-moi, aurais-tu quelque conseil de lecture à offrir à un PN pour qu'il prenne conscience de ce qu'il est ? Et par ce qu'il est, j'entends que ce puisse être hors la définition classique du PN qui, comme je l'ai dit plus haut, me paraît propice aux erreurs d'appréciation et galvaudée.
Alors pour ma part, honnêtement , la prise de conscience n'as pas étais réellement soutenu par des livres ou autres ouvrages scientifiques. Je vais t'expliquer les phases par lesquelles je suis passé et j'éspère que ca pourras t'aider.
Après ma rupture avec mon ancienne "victime", bien que nous étions ensemble depuis 2 ans, je n'ai ressenti aucune douleur, que du soulagement. Dans ce genre de relation, il faut savoir que le chasseur est tout autant attaché a sa proie que la proie l'est à son tortionnaire. Alors, quand la relation se termine, on peut se sentir liberé de la chaine qui nous entrâver à notre partenaire.
Il s'est ecoulé 5 mois d'insouciance à redécouvrir le plaisir de la liberté et des relations simples. Comme si un aveugle retrouvais la vue, je profitais de chaque moment de bonheur, aussi infime soit-il.
Puis le cauchemar à commençé. Comme je l'ai dis dans un des deux textes (je ne sais plus lequel), à partir d'un moment, j'avais pris conscience de ce que j'avais fait. Pour autant, à ce moment, jamais je n'aurais fait de lien entre moi et un PN. Je me sentais, différent, peut être même dangereux, mais je n'ai ni pensé, ni imaginé ou même envisagé la possibilité que je sois de ceux-là. Bon, si, je me suis déjà dit que j'étais surement un peu tarés, mais jusqu'ici, rien d'anormal pour un zèbre. A cette période j'ai donc prit conscience de premier éléments importants: J'ai détruit la personne que j'aimais. J'ai dit des choses, fait des choses moralement innaceptable. J'ai réellement arraché cette personne à sa vie, son entourage et surtout, sa personne. Après ce premier constat c'est entraîné une très longue période de culpabilité. J'ai étais accablé par mon propre comportement. Très difficile. C'est très difficile de s'opposer a soi même. Surtout que, pendant cette période, mon Amour envers mon ex s'est vu prendre une dimension sans précédent. Je me suis culpabilisé de ne pas avoir prit tous son amour afin de construire quelque chose de beau. Il y avait de ca aussi, la sensation d'être passé à côté de quelque chose de magnifique, d'avoir raté.
Au bout d'un an, ayant eu le temps de me rendre compte de la gravité de mes actes, j'ai décidé de donner un r.d.v à mon ex afin de lui présenter mes plus profondes excuses. En faisant cela je ne sais pas vraiment ce que je voulais. Je crois que c'étais tous d'abord pour arriver à me pardonner, mais aussi pour lui prouver que je n'avais absolument aucune conscience de mon comportement. Ce rendez-vous c'est très bien déroulé dans les fait et en a même entraîné de nouveaux. Mais ce qu'elle m'as dit lors de ce rendez-vous, lorsque je lui ai demandé comment elle avait perçu tout ca, m'as tout simplement anéanti. Pour illustrer ce qu'il s'est passé dans ma tête, je vais vous raconter une courte histoire. Je retranspose dans cette histoire ma personne et mon vice à travers le personnage d'un père et de son fils: Le père, suite au braquage de son fils était prit d'une haine incommensurable envers ce dernier, une rancune extraoridnaire. Il décide de couper les ponts, d'arreter de lui parler définitivement. Il met des années avant de pouvoir pardonner à son fils, le fruit de ses entrails, ce qu'il à fait dans son passé. Mais il le pardonne ! C'est tout de même son fils ! Puis, quelques années plus tard une fois qu'il commençait a imaginer une vie saine et équlibré avec son fils, le père apprend que lors de son braquage, son fils n'as pas seulement voler ses victimes, mais les as tué sauvagement, froidement. Anéanti, le père ne peut que s'accabler de son manque de vigilance. Il ne peut que s'en vouloir et garder à jamais cette culpabilité: il aurait du s'en aperçevoir et réagir avant que les erreures ne soient irréversibles. C'est cela qui c'est passé dans ma tête. Il est très complexe, comme je l'ai dit, de se battre contre soi même et pour y arriver, il faut être capable de se regarder de l'exterieur (plus facile à dire qu'à faire). C'est donc la première phase: le constat.
Plus tard, toujours étranger à tous diagnostic, je suis tombé sur une vidéo youtube intitulé tout simplement "Documentaire: Amours Toxiques" . Dans ce documentaire, nous assistons aux témoignages de plusieurs femmes (et d'un homme), ayant étaient victimes de bourreaux. Les déclarations de ces femmes faisaient froid dans le dos. On pouvait sentir dans leurs yeux la douleur qui les avaient détruites et qui les consumaient encore. Elles nous peignaient le portrait de leurs ex-conjoints tous plus givrés les uns que les autres. Quelque chose m'a frappé en entendant le témoignage de ces femmes: Mon comportement au sein de mon ancien couple, à peu de choses prêt, était dangereusement similaire à celui de tous ces bourreaux. Tout comme ton mari (dont je ne connais absolument rien, je me tiens uniquement à tes dires), ce n'étais jamais une ressemblance exacte. Mais tout de même, certain méchanisme de pensée m'étais extremement familier. Par exemple, la déplorable habitude de mentir. Je ne parle pas de mensonge comme on en dis tous, pour protéger ou se protéger. Je parle des mensonges qui ne servent qu'a réhausser son image. Je mentais souvent, très vouvent. Il m'arrivait de changer des détails de réalité banales, pour en faire des anecdotes exceptionnelles. J'ai aussi reconnu dans le souffrance de ces femmes, celle de mon ex-copine. C'est cela qui m'as marqué le plus, ces femmes effondrés.
Enfin bref les signes sont multiples et le site perversnarcissique,com/test-pervers-narcissique/ les répertorient de manières aproximativement exhaustive. Restons tout de même pragmatiques, ces indicateurs ne sont que théoriques. Si votre conjoint présente quelque une de ces caractéristiques, il n'est pas nécessairement un psycopathe avéré ! Si je me souviens bien, d'après les psychanalistes, au-dela de 14 facteurs, la personne peut être considéré comme "PN".
C'étais donc la première fois que j'émettais l'éventualité d'en être un. Cet deuxième prise de conscience à ammené la deuxieme phase: l'acceptation.
Evidemment ca m'as fais un choc d'établir des liens entre mon comportements et celui des gens que je méprisais anciennement, mais j'avais déjà eu l'occasion de réfléchir longuement à mon comportement. Cette identification m'as simplement permis de me dire que ce que je vivais étais certes pas vraiment "normal" mais que ca arrivais. C'est dur d'arriver à l'accepter et ce sera surement la phase la plus compliqué pour ton mari (si il l'est vraiment).
Enfin, l'acceptation permet une chose qui n'est absolument pas possible sans elle: la réaction. C'est notre troisième phase.Une fois que l'individu à prit connaissance de son problème, deux solutions s'offrent à lui: Se laisser contrôler par sa maladie ou la contrôler. La première solution, plus lâche, est bien plus facile. Qu'y a-t-il de plus simple que de se laisser porter par son naturel ? Le bourreau continuera donc à agir pour le "Mal" avec une arme en plus, il a conscience de son vice. Il est donc plus dangereux car peut apprendre à le masquer d'avantage et s'en servir bien plus perfidement. Dans le second cas de figure, un long combat s'amorce. Le combat d'une vie s'y j'ose dire. Le concernés devra, tout au long de sa relation, veiller à ne pas se laisser emporter par ses démons. Cela demande une vigilance quasi constante, il peut à de nombreuses reprises en être épuisé. C'est dur, mais pas impossible ! C'est tout comme un zèbre ! En tant que zèbre, nous devons apprendre à controler nos émotions afin qu'elle ne prennent pas le pas sur notre raisonnement rationnel. Ca, tu dois connaître. Et bien c'est à peu près la même chose. Il faut apprendre à ne pas se laisser guider par son égocentrisme, apprendre à ne plus mentir etc.. Il faut apprendre à lutter contre soi-même en fin de compte. Tout cela en fait un combat long et fastidieux et c'est d'ailleurs pour cela que de nombreux P.N persiste dans leur vice.
SangFroid a écrit:Pour ma part, ayant créé une faille dans la structure d'emprise où j'étais, je sais mon bourreau en situation de fragilité. Sachant qu'il est convaincu par la psychanalyse, le concept de PN, dans son acception la plus grossière, piquera sa curiosité.
Donc, pour synthétiser, je pense qu'il y a peut-être des ouvrages qui peuvent éclairer ton mari mais si il souhaite changer, cela passera aussi et surtout par son introspection personnel. Il est important d'apporter une valeur scientifique à ce constat mais il devra tous d'abord se rendre compte de ta douleur. Lorsque j'etais à la place de bourreau, je voyais ma partenaire souffrir mais je ne pouvais pas en avoir pleinement conscience, comme si un masque m'obstrué la vue.
Le fait que tu es créer une "faille" dans ce rapport est une très bonne chose et surement une première clé pour faire tomber ce masque. Au moment où j'ai compris que je pouvais perdre ma partenaire et que mon emprise n'étais pas toute puissante, j'ai commençé à changer totalement d'attitude. Si tu arrives à inverser la situtation (sans tomber dans le même comportement que ton mari), en lui faisant comprendre que tu restes par choix et non par dépit, peut-être comprendras-t-il. A vrai dire, c'est très compliqué à prédire car les réactions peuvent être multiples. Quoi qu'il en soit le meilleur conseil que je peux te donner est d'en discuter avec lui. Parles-lui de comment tu ressent les choses, l'impact que ca peut avoir. Il te faudras aussi rester très rationnel dans tes décisions: Peut-il vraiment changer ? Veux-tu vraiment prendre le risque de retomber dans cette dépendance ? Si tu souhaites continuer et rétablir un rapport sain, tu devras aussi effectuer ta propre introspection. Qu'est ce qui as fait que son emprise à fonctionner ? Comment l'éviter à l'avenir ? Comment l'aider à vaincre sa maladie ? Je ne te donnerais pas de réponse pour ces questions car elle te sont propres. J'éspère que ce que j'ai dit n'est pas trop abstrait et si tu as besoin d'un quelconque précision, je suis là !
ZebreNoe- Messages : 5
Date d'inscription : 07/07/2018
Age : 23
Re: Pervers narcissique et zèbre
@ZebreNoe tu penses que ce schéma te vient d'où? Tu as été victime d'un PN auparavant? J'ai l'impression d'être comme toi à part que j'ai la chance d'être un geek qui reste dans sa chambre et qui ne croise pas beaucoup de demoiselles. Je suis très sensible et emphatique mais je me transforme parfois en monstre un peu comme tu le décris. Vu le rejet viscéral que nous avons de ce comportement je me demande si il nous appartient vraiment ou alors si ce n'est qu'un fardeau qu'un pn nous a transmis et qu'on reproduit malgré nous (j'ai pas les mots pour dire ce que je veux dire et j'ai la flemme de mieux expliquer). Je te souhaite de garder le même courage pour la suite, bise
Sambabrazil- Messages : 16
Date d'inscription : 05/10/2017
Re: Pervers narcissique et zèbre
Je re-up ce topic!
C'est enrichissant, éclairant de lire tout ça. Merci à ceux qui se sont livrés et ont partagé sur cette discussion.
Les expériences sont tellement similaires, le processus tellement caricatural (ce que je me suis dit en lisant sur le sujet, sur conseils de ma thérapeute) que la découverte, la mise en mots de ce vécu de mer.. avec un manipulateur, engendre de la colère contre soi, de la honte, un énorme sentiment de gâchis, de faiblesse...pas simple à gérer.
Dur de reconnaître que l'on a été une proie de choix, acceptant de ne pas être respectée, considérée, aimée, alors que l'on a donné tout ce que l'on pouvait.
Bref, on en sort probablement (en miettes) ; mais une fois partie, comment se reconstruire? Ajouté à ça un contexte qui défonce bien les restes de vie sociale...
Quel est le timing (qui dépend forcément de l'intensité de la relation et de sa durée)?
Parce que là, le réchauffement climatique aidant, j'ai pas fini de traverser le désert...
C'est enrichissant, éclairant de lire tout ça. Merci à ceux qui se sont livrés et ont partagé sur cette discussion.
Les expériences sont tellement similaires, le processus tellement caricatural (ce que je me suis dit en lisant sur le sujet, sur conseils de ma thérapeute) que la découverte, la mise en mots de ce vécu de mer.. avec un manipulateur, engendre de la colère contre soi, de la honte, un énorme sentiment de gâchis, de faiblesse...pas simple à gérer.
Dur de reconnaître que l'on a été une proie de choix, acceptant de ne pas être respectée, considérée, aimée, alors que l'on a donné tout ce que l'on pouvait.
Bref, on en sort probablement (en miettes) ; mais une fois partie, comment se reconstruire? Ajouté à ça un contexte qui défonce bien les restes de vie sociale...
Quel est le timing (qui dépend forcément de l'intensité de la relation et de sa durée)?
Parce que là, le réchauffement climatique aidant, j'ai pas fini de traverser le désert...
MyLa- Messages : 96
Date d'inscription : 27/12/2021
Age : 43
Localisation : Proche Bordeaux
Re: Pervers narcissique et zèbre
Si tu parviens à te contenter de cette simple explication : "c'est un fou" et pas toi, tu t'économiseras du temps, de la souffrance, de l'énergie, de la honte, des angoisses, de la colère, de la haine, des procès d'intention, des moqueries, des rejets, des incompréhensions face à tous ceux qui te prendront pour conne/ tarée / maso/ mytho/parano etc.. .
Souviens toi que son seul but n'a jamais été que celui de te rendre folle et malade à sa place afin qu'il puisse, lui, se sentir bien et se croire et paraître parfaitement normal.
La clé est la croyance en soi, savoir défendre celle que tu es.
ne laisse personne d'autre te le dire à ta place. ne donne jamais de crédit à la parole de l'autre pour te définir, surtout quand ce dernier ne poursuit d'autre but que celui de te discréditer pour mieux se glorifier.
Souviens toi que son seul but n'a jamais été que celui de te rendre folle et malade à sa place afin qu'il puisse, lui, se sentir bien et se croire et paraître parfaitement normal.
La clé est la croyance en soi, savoir défendre celle que tu es.
ne laisse personne d'autre te le dire à ta place. ne donne jamais de crédit à la parole de l'autre pour te définir, surtout quand ce dernier ne poursuit d'autre but que celui de te discréditer pour mieux se glorifier.
Invité- Invité
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