Je me pose trop de questions et je suis dans l'immobilisme...c'est frustrant
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Je me pose trop de questions et je suis dans l'immobilisme...c'est frustrant
Bonjour,
Je vous écris car je ne sais pas comment faire.
C'est délicat un peu pour moi. Je me pose beaucoup de questions sur moi même et je crois être arrivée a la limite de mes capacités d'introspection. Du coup mon intérêt n'en devient que plus grande.
Mon cerveau bouillonne de questions sans réponses et pour lesquelles je ne peux pas apporter de moi même des réponses rationnelles et pertinentes. Puis, je me connais lorsque je n'ai pas de réponses, je fais des fixations sur les choses et je ne peux pas stopper mon cerveau et m’empêche de me consacrer à autre chose et ça ne fait que m'enfoncer dans mes pensées. Je le vis comme un problème Interne à résoudre, et pour la première fois, mon moi ne me suffit plus. Et puis il y a ma curiosité d'en savoir plus. Tout cela pour dire, j'aimerai prendre rendez vous avec un psy spécial zèbre pour en parler et enfin me positionner et ouvrir les yeux sur ce que je suis et sur ce que je ne suis pas, cela me calmera peut être l'esprit et découvrirais-je peut être autre chose que je n'avais pas vu ( névrose, anxiété, toc...). c'est peut être absurde tout ce que je dis, illégitime? je n'en sais rien : la raison me dit d'abandonner et de me remettre à ma place, et la passion d'en savoir plus. C'est surtout que je me suis toujours considérée comme un être rationnel, une scientifique, une passionnée certes qui me pose trop de questions existentielles et philosophiques) et qui veut comprendre les choses la vie, curieuse, très sensible, mais zèbre? non jamais, j'ai pas le niveau !
Je suis dans un environnement avec beaucoup de gens très doués, qui comprennent vite, des gens diagnostiqués parfois HPI enfants (enfin je m'en suis rendu compte tardivement quand j'ai commencé à leur poser des questions sur ca) et dans ce référentiel là, j'admire leurs capacités mais je suis loin d'être aussi vive, je me sens juste bête, pas assez intelligente, et j'ai toujours l'impression de ramer quand je leur parle.
-ma mère avait eu un QI élevée enfant
-mon père et ma soeur comprennent très vite et ma soeur était très précoce enfant.
-mes amis de prépa, certains de mes collègues actuels captent très vite et sont d'une extrême lucidité, voient les causes et conséquences des choses.
Moi :
J'ai du mal à capter les informations de manière immédiate, j'ai besoin de les processer, du coup pendant les discussions je me sens dépassée rapidement surtout si je me concentre pas.
-Puis le pb de concentration : je n'arrive pas à me concentrer sur une chose à la fois, je me perds souvent dans mes pensées, et parfois on me dit que je suis ailleurs lorsque l'on me parle. autant des petits détails peuvent me déranger et m'attirer ( une saleté, une étiquette pas à sa place...) autant d'autres choses plus visibles et ben tout simplement je ne les vois pas. Mais de quel trouble compulsif suis-je l'image?
-Je réfléchis trop et me perd souvent trop souvent,
-Je parle de manière trop abstraite et on a du mal à me comprendre, je sais pas communiquer. et peut être cela veut dire que j'ai du mal à comprendre aussi, car quand on sait expliquer, c'est qu' on comprend non ?
-le seul signe peut être? j'ai appris à lire à 3 ans et je trainais qu'avec des adultes et j'aimais dialoguer et passer du temps avec eux dans le labo à la fac de mes parents. En même temps, à l'époque j'étais enfant unique et mes parents passaient leur temps dans leur labo de recherche, donc il fallait bien s'occuper. Après je me dis que c'est une excuse et je fais le syndrome de "faux intelligent", je ne sais plus comment celà s'appelle, ceux qui se croient intelligents alors qu'ils sont pas bons.
-j'ai fait l'aspiquizz qui me dit 128/200, bon ma soeur a eu 139/200 et ma meilleure amie 132/200, ca ne veut rien dire.
Pardon je me perds, et j'ai déjà mal au crane.
Donc, ce que je voulais dire ; je suis perdue mais j'ai peur de l'inconnu, tous les questionnements que j'ai toujours eu ont toujours été théorique et appeler un professionnel aller au rendez vous, c'est le passage à la pratique, et moi, qui ne répond jamais aux numéros inconnus, qui n'aime pas le téléphone, qui a besoin de se préparer avant de confronter le monde et ben, je suis dans l'immobilisme total.
Comment faire pour aller de l'avant et trouver du courage hors de mes pensées? et surtout couper court à toutes ces pensées et passer à autre chose?
JIhane
Je vous écris car je ne sais pas comment faire.
C'est délicat un peu pour moi. Je me pose beaucoup de questions sur moi même et je crois être arrivée a la limite de mes capacités d'introspection. Du coup mon intérêt n'en devient que plus grande.
Mon cerveau bouillonne de questions sans réponses et pour lesquelles je ne peux pas apporter de moi même des réponses rationnelles et pertinentes. Puis, je me connais lorsque je n'ai pas de réponses, je fais des fixations sur les choses et je ne peux pas stopper mon cerveau et m’empêche de me consacrer à autre chose et ça ne fait que m'enfoncer dans mes pensées. Je le vis comme un problème Interne à résoudre, et pour la première fois, mon moi ne me suffit plus. Et puis il y a ma curiosité d'en savoir plus. Tout cela pour dire, j'aimerai prendre rendez vous avec un psy spécial zèbre pour en parler et enfin me positionner et ouvrir les yeux sur ce que je suis et sur ce que je ne suis pas, cela me calmera peut être l'esprit et découvrirais-je peut être autre chose que je n'avais pas vu ( névrose, anxiété, toc...). c'est peut être absurde tout ce que je dis, illégitime? je n'en sais rien : la raison me dit d'abandonner et de me remettre à ma place, et la passion d'en savoir plus. C'est surtout que je me suis toujours considérée comme un être rationnel, une scientifique, une passionnée certes qui me pose trop de questions existentielles et philosophiques) et qui veut comprendre les choses la vie, curieuse, très sensible, mais zèbre? non jamais, j'ai pas le niveau !
Je suis dans un environnement avec beaucoup de gens très doués, qui comprennent vite, des gens diagnostiqués parfois HPI enfants (enfin je m'en suis rendu compte tardivement quand j'ai commencé à leur poser des questions sur ca) et dans ce référentiel là, j'admire leurs capacités mais je suis loin d'être aussi vive, je me sens juste bête, pas assez intelligente, et j'ai toujours l'impression de ramer quand je leur parle.
-ma mère avait eu un QI élevée enfant
-mon père et ma soeur comprennent très vite et ma soeur était très précoce enfant.
-mes amis de prépa, certains de mes collègues actuels captent très vite et sont d'une extrême lucidité, voient les causes et conséquences des choses.
Moi :
J'ai du mal à capter les informations de manière immédiate, j'ai besoin de les processer, du coup pendant les discussions je me sens dépassée rapidement surtout si je me concentre pas.
-Puis le pb de concentration : je n'arrive pas à me concentrer sur une chose à la fois, je me perds souvent dans mes pensées, et parfois on me dit que je suis ailleurs lorsque l'on me parle. autant des petits détails peuvent me déranger et m'attirer ( une saleté, une étiquette pas à sa place...) autant d'autres choses plus visibles et ben tout simplement je ne les vois pas. Mais de quel trouble compulsif suis-je l'image?
-Je réfléchis trop et me perd souvent trop souvent,
-Je parle de manière trop abstraite et on a du mal à me comprendre, je sais pas communiquer. et peut être cela veut dire que j'ai du mal à comprendre aussi, car quand on sait expliquer, c'est qu' on comprend non ?
-le seul signe peut être? j'ai appris à lire à 3 ans et je trainais qu'avec des adultes et j'aimais dialoguer et passer du temps avec eux dans le labo à la fac de mes parents. En même temps, à l'époque j'étais enfant unique et mes parents passaient leur temps dans leur labo de recherche, donc il fallait bien s'occuper. Après je me dis que c'est une excuse et je fais le syndrome de "faux intelligent", je ne sais plus comment celà s'appelle, ceux qui se croient intelligents alors qu'ils sont pas bons.
-j'ai fait l'aspiquizz qui me dit 128/200, bon ma soeur a eu 139/200 et ma meilleure amie 132/200, ca ne veut rien dire.
Pardon je me perds, et j'ai déjà mal au crane.
Donc, ce que je voulais dire ; je suis perdue mais j'ai peur de l'inconnu, tous les questionnements que j'ai toujours eu ont toujours été théorique et appeler un professionnel aller au rendez vous, c'est le passage à la pratique, et moi, qui ne répond jamais aux numéros inconnus, qui n'aime pas le téléphone, qui a besoin de se préparer avant de confronter le monde et ben, je suis dans l'immobilisme total.
Comment faire pour aller de l'avant et trouver du courage hors de mes pensées? et surtout couper court à toutes ces pensées et passer à autre chose?
JIhane
jiji89- Messages : 1
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 36
Re: Je me pose trop de questions et je suis dans l'immobilisme...c'est frustrant
Cc,
Alors pour allez de l'avant ce qu'il faut c'est un référentiel et une base solide. Des vérités que tu ne vas jamais remettre en question : pour moi je sais que ma mère m'aime. Je sais que j'ai été diagnostiqué zèbre...
C'est des choses qui sont fixes, que j'ai démontré leur véracité et qui maintenant m'aident à m'orienter mes autres choix. Le fait d'être zèbre ça me permet d'être plus indulgent quand je suis associable, bizarre...
Quand tu arrives au bout de ta réflexion personnelle avec ton introspection il faut en parler avec des amies ou le mieux un psy. J'ai fais ce parcours là, voir un psy, ça m'a débloqué énormément de choses et puis de fil en aiguille je me suis fait détecté.
Après une fois que tu as résolu le plus gros du problème le reste c'est trouver tes passions et lâcher prise : du sport, de la musique, sortir avec tes amis...
Alors pour allez de l'avant ce qu'il faut c'est un référentiel et une base solide. Des vérités que tu ne vas jamais remettre en question : pour moi je sais que ma mère m'aime. Je sais que j'ai été diagnostiqué zèbre...
C'est des choses qui sont fixes, que j'ai démontré leur véracité et qui maintenant m'aident à m'orienter mes autres choix. Le fait d'être zèbre ça me permet d'être plus indulgent quand je suis associable, bizarre...
Quand tu arrives au bout de ta réflexion personnelle avec ton introspection il faut en parler avec des amies ou le mieux un psy. J'ai fais ce parcours là, voir un psy, ça m'a débloqué énormément de choses et puis de fil en aiguille je me suis fait détecté.
Après une fois que tu as résolu le plus gros du problème le reste c'est trouver tes passions et lâcher prise : du sport, de la musique, sortir avec tes amis...
Slugy- Messages : 90
Date d'inscription : 14/06/2017
Age : 32
Localisation : Valenciennes
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