Kobayashi Maru, nœud gordien, brutalité, prise de conscience... Insomnies, vrac de mes pensée... et sensations du moment. Episode 3

Coucou,
billet rédigé entre minuit et 3h du mat’.

Kobayashi Maru, les trekkies hardcore connaissent bien le principe : solution inattendue à une situation apparemment inextricable.
Plus de monde connait la Légende (ou pas) de Noeud Gordien: bon, je place quand même Alexandre le Grand au-dessus du Capitane Kirk ; l’un n’a fait que bourlinguer dans la galaxie, l’Autre a conquis le monde connu…

J’ai eu moi affaire avec une situation qui me paraissait tout aussi délicate : j’avais d’un côté à gérer un jeu, le « tu me suis, je te fuis ». A priori, je n’ai rien contre le jeu en général, ou celui-ci en particulier, surtout s’il promet d’être à ‘somme non nulle’, même si c’est difficile. De l’autre côté, une certaine forme de relation à distance, assez complexe aussi ; ça aussi, en soi, je sais gérer. Mais les deux, en même temps, outch…

La solution que j’ai trouvée ? Surement pas la meilleure, encore moins une bonne : tricher (oui, encore...), transgresser les règles du « tu me suis, je te fuis », déclencher une tornade d’émois et de sensations, condensée en une missive de 6 pages. 6 pages de moi-même, alors que j’avais du mal à écrire 6 lignes à la moindre rédac’ à l’école. Probablement une brutalité inouïe pour qui pouvait déjà être fragilisée. J’en prends conscience maintenant. Trop tard, toujours trop tard. J’en ai honte, je me déteste.

Demander pardon ?
Évidemment, c’est en cours de rédaction; encore faut-il trouver les mots justes, des mots simples… Je commence ici en fait, devant tout le monde. Je crois qu’il faut que l’on sache que j’ai pu faire du mal à quelqu’un, que ça doit faire partie de ma pénitence, de ma sanction…

J'ai de grandes forces et de grandes faiblesses. Je ne suis pas parfait, loin de là… Et je m'en excuse

Des excuses sont parties; je crois avoir évité l'approche larmoyante autant que la désinvolte. Une réponse m'est parvenue de la plus improbable des manières. Je n'ai toujours pas compris le comment et ne comprendrai sans doute jamais; je devine à peine le pourquoi, mon côté analytique qui ressort...
Un jour, je reprendrai la route...