Quand t'es "trop"
+35
St'ban
RonaldMcDonald
ou-est-la-question
Lujan
Heldé
menhir
ortolan
Corvus Corax
Hitchun
rené1
boule-d-ombre
ThalieNa
granstef
MrMerlin
jolindien
Miss aux yeux arc-en-ciel
Lunaire
ifness
falke
Amarante
Ana1974
alkemist
laura21
Paradoxa
soto²
Shazz
poctoy
Suivel
Fika
Mammouth
Pomme du Limousin
isadora
Patate
Chuna
isines
39 participants
Page 2 sur 7
Page 2 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Re: Quand t'es "trop"
Shazz, tu ne lui feras pas le coup de La la Land, elle a vu le film !
(je l'ai vu récemment : un vrai tue-l^amour...)
(je l'ai vu récemment : un vrai tue-l^amour...)
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Quand t'es "trop"
Hum... je ne sais comment le dire, tellement tout ça me parle. Je voulais changer de pseudo et me faire appeler "Toomuch", c'est dire.
Je ne suis pas sûre que cela te fasse plaisir, puisque tu cherches à savoir si “ça va aller mieux” mais… te lire m’a rassurée : je ne suis pas seule et ce qui m’arrive est donc “normal” ! Pourtant j’ai beaucoup plus d’expérience de vie que toi.
Dans le désordre : trois tranches d’analyse freudienne, deux divorces, cinq enfants, six entreprises, une dizaine de métiers différents, une vingtaine de lieux de vie différents, deux magasins, un xième déménagement, une bonne dépression de derrière les fagots, une renaissance dans un monde virtuel, quelques amants rencontrés via le jeu, certains peu recommandables et d'autres merveilleux, et .... j’en suis toujours au même point !
Je suis “trop” et souvent je “fais peur”, après avoir fait “très envie”.
Mon dernier compagnon, rencontré sur le jeu et avec qui j’ai vécu six ans, est parti pour “vivre d'autres aventures”, et en particulier la paternité, mais je pense surtout qu'il avait besoin d'air. On s’était épuisés l’un l’autre.
Alors… ai-je un conseil ? Vraiment, je crois qu’il faut faire avec, et tenter de ne pas faire fuir celui qui appréciera cette exubérance, peut-être parce qu’au contraire, il sera, lui, dans la placidité apparente d’un zèbre introverti ?
Quoi qu’il en soit, si jamais un jour tu découvres la martingale, je suis preneuse de tes conseils
Je ne suis pas sûre que cela te fasse plaisir, puisque tu cherches à savoir si “ça va aller mieux” mais… te lire m’a rassurée : je ne suis pas seule et ce qui m’arrive est donc “normal” ! Pourtant j’ai beaucoup plus d’expérience de vie que toi.
Dans le désordre : trois tranches d’analyse freudienne, deux divorces, cinq enfants, six entreprises, une dizaine de métiers différents, une vingtaine de lieux de vie différents, deux magasins, un xième déménagement, une bonne dépression de derrière les fagots, une renaissance dans un monde virtuel, quelques amants rencontrés via le jeu, certains peu recommandables et d'autres merveilleux, et .... j’en suis toujours au même point !
Je suis “trop” et souvent je “fais peur”, après avoir fait “très envie”.
Mon dernier compagnon, rencontré sur le jeu et avec qui j’ai vécu six ans, est parti pour “vivre d'autres aventures”, et en particulier la paternité, mais je pense surtout qu'il avait besoin d'air. On s’était épuisés l’un l’autre.
Alors… ai-je un conseil ? Vraiment, je crois qu’il faut faire avec, et tenter de ne pas faire fuir celui qui appréciera cette exubérance, peut-être parce qu’au contraire, il sera, lui, dans la placidité apparente d’un zèbre introverti ?
Quoi qu’il en soit, si jamais un jour tu découvres la martingale, je suis preneuse de tes conseils
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
@ Soto : c'est clair qu'il faut avoir le cœur bien accroché... je comprends que ça t'ait pas plu... c'est comme hellraiser, c'est pas tout public
Shazz- Messages : 594
Date d'inscription : 19/10/2016
Localisation : Décentrée dans le Centre
Re: Quand t'es "trop"
- @ Shazz:
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Quand t'es "trop"
J'aime beaucoup ce que tu dis E.T.
Et j'aime aussi beaucoup cette idée d'abécédaire de la relation amoureuse. Je crois que je vais m'en emparer et tâcher de la développer, c'est une bonne trame pour avancer. Et c'est ce qui reste quand tout fout le camp, l'envie d'avancer.
Et j'aime aussi beaucoup cette idée d'abécédaire de la relation amoureuse. Je crois que je vais m'en emparer et tâcher de la développer, c'est une bonne trame pour avancer. Et c'est ce qui reste quand tout fout le camp, l'envie d'avancer.
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
pfouuuuuuuuuuh, qu'est ce que ça me parle tout ça, assez dingue quand meme ... Merci pour ce post
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Quand t'es "trop"
Bonjour à toutes et tous,
je suis nouvellement inscrite sur ce site.
Je suis très touchée par ce que j'ai lu dans ces pages... et me reconnaîs dans beaucoup de difficultés citées !
Merci à vous pour ces témoignages. Je ne livrerai pas le mien ce soir, car je ne pense pas apporter grand-chose qui n'aurait été dit, mais c'est réconfortant d'entendre des expériences et des obstacles, si angoissants et paralysant, traversés par nombre d'entre nous...
je suis nouvellement inscrite sur ce site.
Je suis très touchée par ce que j'ai lu dans ces pages... et me reconnaîs dans beaucoup de difficultés citées !
Merci à vous pour ces témoignages. Je ne livrerai pas le mien ce soir, car je ne pense pas apporter grand-chose qui n'aurait été dit, mais c'est réconfortant d'entendre des expériences et des obstacles, si angoissants et paralysant, traversés par nombre d'entre nous...
laura21- Messages : 36
Date d'inscription : 10/11/2017
Localisation : Gaillac
Re: Quand t'es "trop"
Hey ! Vous êtes plein à avoir répondu quand je n'étais pas là !
Entre temps je me suis trouvée un nouveau garçon (oui clairement "rencontrer / conclure", je gère, c'est la phase "garder" que je foire à chaque fois). Qui est CLAIREMENT encore un HP (non testé). Je finis par me dire que je ne fit qu'avec ces cerveaux bizarroïdes
Je ne peux pas augurer de ce que ça va donner, c'est encore tout frais. Mais cette fois je suis en mode détachée. Pas de communication constante (on ne se parle pas entre deux RV... ou très sporadiquement). Pas de fusion, chacun sa vie. Ce n'est pas "mon mec" (je ne me suis pas mise dans ce mindset, qui, clairement à chaque fois déclenche un truc chez moi qui fait foirer le bazar ensuite). Je me dis qu'on est fuckfriends.
A chaque fois qu'on se voit c'est super, on parle des heures, on rigole beaucoup, au lit c'est chouette. Tout est simple, fluide. Il a envie de me revoir, j'ai envie de le revoir. On se réjouit quand c'est possible. Et surtout personne ne promet rien à l'autre.
Et je crois que c'est, pour moi, un truc assez reposant. Dès que je verse dans le mode "couple" (ce qui était le cas dès le début avec celui d'avant), y'a un truc délétère qui se déclenche en moi et là je deviens "trop".
Là c'est comme si ce mode "détendu / pas d'engagement / chacun sa vie mais on est contents de se voir" me protégeait de moi-même.
Ça vous parle ?
(bon ça se trouve ça foirera aussi, mais pour une fois j'essaie de me protéger et so far ça marche... pour combien de temps hahahaha)
Entre temps je me suis trouvée un nouveau garçon (oui clairement "rencontrer / conclure", je gère, c'est la phase "garder" que je foire à chaque fois). Qui est CLAIREMENT encore un HP (non testé). Je finis par me dire que je ne fit qu'avec ces cerveaux bizarroïdes
Je ne peux pas augurer de ce que ça va donner, c'est encore tout frais. Mais cette fois je suis en mode détachée. Pas de communication constante (on ne se parle pas entre deux RV... ou très sporadiquement). Pas de fusion, chacun sa vie. Ce n'est pas "mon mec" (je ne me suis pas mise dans ce mindset, qui, clairement à chaque fois déclenche un truc chez moi qui fait foirer le bazar ensuite). Je me dis qu'on est fuckfriends.
A chaque fois qu'on se voit c'est super, on parle des heures, on rigole beaucoup, au lit c'est chouette. Tout est simple, fluide. Il a envie de me revoir, j'ai envie de le revoir. On se réjouit quand c'est possible. Et surtout personne ne promet rien à l'autre.
Et je crois que c'est, pour moi, un truc assez reposant. Dès que je verse dans le mode "couple" (ce qui était le cas dès le début avec celui d'avant), y'a un truc délétère qui se déclenche en moi et là je deviens "trop".
Là c'est comme si ce mode "détendu / pas d'engagement / chacun sa vie mais on est contents de se voir" me protégeait de moi-même.
Ça vous parle ?
(bon ça se trouve ça foirera aussi, mais pour une fois j'essaie de me protéger et so far ça marche... pour combien de temps hahahaha)
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
C'est effectivement une piste que j'ai imaginée comme bénéfique, mais je ne suis vraiment pas certaine d'en être capable, même si je tannais mon mec, à l'époque du mariage, pour qu'on opte pour ce genre de vie, déménageant même à 400 bornes de son job en campagne avec mes 5 lardons pour être tranquille, au bord de la mer "qui me manquait tant", sans me rendre compte que je prenais du champ ... ce qu'on peut être stupide, quand on ne veut pas voir. Mais j'y croyais tellement que j'en étais crédible, et déterminée comme jamais, ça aide. J'ai été bien pendant un an, jusqu'à ce qu'il trouve un boulot tout près de nous et réintègre le cocon familial où j'étais très bien sans lui...
Mais là justement, je prenais du champ parce que je sentais bien qu'un truc foirait dans ma vie "parfaite". Et maintenant il me semble avoir appris.
Sauf que... avec le dernier en date, "trop" lui aussi, on était soudés, passionnément, on aurait pas pu l'être plus, et il s'est barré parce que c'était devenu "trop", justement. On s'était étouffés l'un l'autre. Un trop qu'il avait cherché, entretenu, poussé tant que ça l'arrangeait, il faut dire aussi.
Je me dis qu'au début, le coté fuckfriends ça peut marcher parce que c'est joyeux et ludique, le fuck, c'est clair, mais faut rien en attendre de plus, vivre pleinement de son côté, ne pas avoir besoin de l'Autre pour avancer sur son chemin. Et ça, l'expérience me laisse à penser qu'à un moment, ça ne suffit plus, surtout quand les enfants n'ont plus besoin de nous au quotidien, qu'on prend conscience qu'on est pas qu'une mère, justement.
Mais peut-être que si, on peut très bien avancer "seul.e" avec un ami pas loin pour jouer de temps à autre.
Donc je ne sais pas, mais la suite m'intéresse !
Mais là justement, je prenais du champ parce que je sentais bien qu'un truc foirait dans ma vie "parfaite". Et maintenant il me semble avoir appris.
Sauf que... avec le dernier en date, "trop" lui aussi, on était soudés, passionnément, on aurait pas pu l'être plus, et il s'est barré parce que c'était devenu "trop", justement. On s'était étouffés l'un l'autre. Un trop qu'il avait cherché, entretenu, poussé tant que ça l'arrangeait, il faut dire aussi.
Je me dis qu'au début, le coté fuckfriends ça peut marcher parce que c'est joyeux et ludique, le fuck, c'est clair, mais faut rien en attendre de plus, vivre pleinement de son côté, ne pas avoir besoin de l'Autre pour avancer sur son chemin. Et ça, l'expérience me laisse à penser qu'à un moment, ça ne suffit plus, surtout quand les enfants n'ont plus besoin de nous au quotidien, qu'on prend conscience qu'on est pas qu'une mère, justement.
Mais peut-être que si, on peut très bien avancer "seul.e" avec un ami pas loin pour jouer de temps à autre.
Donc je ne sais pas, mais la suite m'intéresse !
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
Oui, ça me parle, encore
J'ai vécu cette situation plusieurs fois, maintenant j'essaie de les éviter : "trop" investie, sur le long terme, je ne tiens pas la route ... alors cette légèreté me convient un temps et puis ça vient à manquer de "consistance", d'"ossature" pour me satisfaire...
Mon besoin de sécurité ne s'en accommode pas, mon besoin de partage authentique et de construction (que je ne vis pas comme une prison mais comme un jeu, une aventure excitante, un défi à relever) est vite frustré...
Mais comme il faut de tout pour faire un monde, la situation que tu décris peut tout à fait fonctionner pour toi, surtout dans la mesure où cette distance plaît souvent aux hommes et permet à beaucoup d'entre eux de s'attacher, justement (et parfois d'envisager plus !)
En tous cas, quelque soit le tour que cela prendra, c'est cool si tu t'y sens bien, je te souhaite une relation épanouissante
+++
J'ai vécu cette situation plusieurs fois, maintenant j'essaie de les éviter : "trop" investie, sur le long terme, je ne tiens pas la route ... alors cette légèreté me convient un temps et puis ça vient à manquer de "consistance", d'"ossature" pour me satisfaire...
Mon besoin de sécurité ne s'en accommode pas, mon besoin de partage authentique et de construction (que je ne vis pas comme une prison mais comme un jeu, une aventure excitante, un défi à relever) est vite frustré...
Mais comme il faut de tout pour faire un monde, la situation que tu décris peut tout à fait fonctionner pour toi, surtout dans la mesure où cette distance plaît souvent aux hommes et permet à beaucoup d'entre eux de s'attacher, justement (et parfois d'envisager plus !)
En tous cas, quelque soit le tour que cela prendra, c'est cool si tu t'y sens bien, je te souhaite une relation épanouissante
+++
Dernière édition par Shazz le Dim 17 Déc 2017, 13:14, édité 1 fois
Shazz- Messages : 594
Date d'inscription : 19/10/2016
Localisation : Décentrée dans le Centre
Re: Quand t'es "trop"
Oui je suis d'accord, le fuckfriending ça ne marche qu'un temps.
Je suis restée 1 an et demi avec un mec, ma plus longue relation depuis le père de mes enfants, en mode fuckfriending. Honnêtement pour moi assez vite c'était + que ça : on voyageait ensemble, on "vivait ensemble" une semaine par mois à peu près (il est italien et habite à Milan, il venait à Paris ou j'allais à Milan), j'ai rencontré des potes à lui, il a rencontré des potes à moi, etc.
Mais le déclic c'est une fois où j'ai pensé être enceinte, constaté que je ne l'étais pas heureusement. Quand je lui ai dit "j'aurais évidemment avorté mais tu aurais aimé le savoir ?" et qu'il m'a répondu "évidemment je n'aurais rien voulu savoir !" que ça a commencé à se déliter. Puis il est parti 1 mois en Islande (il est photographe), sans me donner aucune nouvelle. Je l'ai quitté à son retour. Dit que j'avais besoin de +. Il m'a répondu qu'on n'avait jamais été autre chose que fuckfriends... et que s'il avait su que je voulais du "long term", il aurait mis fin au truc très vite.
Donc oui, ça a ses limites le fuckfriending. Mais néanmoins je constate que c'est quand je me mets MOI dans ce mindset que je suis la moins relou dans la relation. Moins pesante, moins fusionnelle. Et que finalement c'est ce qui protège ma relation.
J'essaie d'être patiente, autonome, de laisser de l'espace à l'autre. C'est vital, ça, dans une relation. Sauf que je n'y parviens que quand je me mets en mode "fuckfriending".
Je suis restée 1 an et demi avec un mec, ma plus longue relation depuis le père de mes enfants, en mode fuckfriending. Honnêtement pour moi assez vite c'était + que ça : on voyageait ensemble, on "vivait ensemble" une semaine par mois à peu près (il est italien et habite à Milan, il venait à Paris ou j'allais à Milan), j'ai rencontré des potes à lui, il a rencontré des potes à moi, etc.
Mais le déclic c'est une fois où j'ai pensé être enceinte, constaté que je ne l'étais pas heureusement. Quand je lui ai dit "j'aurais évidemment avorté mais tu aurais aimé le savoir ?" et qu'il m'a répondu "évidemment je n'aurais rien voulu savoir !" que ça a commencé à se déliter. Puis il est parti 1 mois en Islande (il est photographe), sans me donner aucune nouvelle. Je l'ai quitté à son retour. Dit que j'avais besoin de +. Il m'a répondu qu'on n'avait jamais été autre chose que fuckfriends... et que s'il avait su que je voulais du "long term", il aurait mis fin au truc très vite.
Donc oui, ça a ses limites le fuckfriending. Mais néanmoins je constate que c'est quand je me mets MOI dans ce mindset que je suis la moins relou dans la relation. Moins pesante, moins fusionnelle. Et que finalement c'est ce qui protège ma relation.
J'essaie d'être patiente, autonome, de laisser de l'espace à l'autre. C'est vital, ça, dans une relation. Sauf que je n'y parviens que quand je me mets en mode "fuckfriending".
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
Tu as dit/écrit les deux mots qui résument très bien ce qui se dit là, je crois, E.T : réciprocité et partenaire de vie.
Une problématique que partagent tous nos semblables humains, et qu'ils résolvent, parfois, en se satisfaisant du cadre qu'ils ont fixé ensemble. Un cadre dont ils ne sortiront plus, parce qu'ils se satisfont de cet équilibre, même précaire, mais que nous mettrons un point d'honneur à démolir car nous avons soif d'absolu, et qu'un équilibre précaire ne peut suffire en la matière.
Il s'agirait alors pour les "trop" qui veulent construire ensemble (mais n'est-ce pas au fond la totalité d'entre nous ?) de chercher ensemble et d'un commun accord, le point d'équilibre.
Dit comme ça, c'est en fait très simple, non ?
Une problématique que partagent tous nos semblables humains, et qu'ils résolvent, parfois, en se satisfaisant du cadre qu'ils ont fixé ensemble. Un cadre dont ils ne sortiront plus, parce qu'ils se satisfont de cet équilibre, même précaire, mais que nous mettrons un point d'honneur à démolir car nous avons soif d'absolu, et qu'un équilibre précaire ne peut suffire en la matière.
Il s'agirait alors pour les "trop" qui veulent construire ensemble (mais n'est-ce pas au fond la totalité d'entre nous ?) de chercher ensemble et d'un commun accord, le point d'équilibre.
Dit comme ça, c'est en fait très simple, non ?
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
Je me joins à votre conversation qui me parle aussi et qui m'intéresse beaucoup. Merci de vos témoignages, je ne vais pas y aller du mien, je pense que l'essentiel à été dit.
J'ai pour ma part une expérience avancée de la recherche de ce "point d'équilibre", mais pas dans la relation amoureuse, dans la relation à soi, à la culture, et aux machines informatiques simulant l'intelligence et la vie artificielle, à sa propre rationalité, et j'y inclus bien sûr l'affectif et le corporel. J'entends donc la rationalité comme cette capacité à équilibrer harmonieusement dans notre vie les contraires/complémentaires en général, à vivre notre vie comme une danse... Hors ma thèse c'est que notre monde est actuellement piégé par ces oppositions statiques qui peinent à s'épanouir en complémentaires dynamiques. Oui, je sais, cela risque peut-être de vous déstabiliser un peu, ou d'apparaitre très intello et théorique, mais c'est parce que nous avons une vision erronée la plupart du temps de ce que cela représente. Oubliez la technique vue comme "outils" et essayez de la penser/ressentir comme "pharmakon" (Platon), ces choses qui peuvent devenir soit remède, soit poison, et qui nécessitent un art du dosage. Et je pense, en vous lisant, que voir la relation amoureuse sous cet angle original est édifiant et peux peut-être suggérer des pistes de réflexions inédites.
J'ai pour ma part une expérience avancée de la recherche de ce "point d'équilibre", mais pas dans la relation amoureuse, dans la relation à soi, à la culture, et aux machines informatiques simulant l'intelligence et la vie artificielle, à sa propre rationalité, et j'y inclus bien sûr l'affectif et le corporel. J'entends donc la rationalité comme cette capacité à équilibrer harmonieusement dans notre vie les contraires/complémentaires en général, à vivre notre vie comme une danse... Hors ma thèse c'est que notre monde est actuellement piégé par ces oppositions statiques qui peinent à s'épanouir en complémentaires dynamiques. Oui, je sais, cela risque peut-être de vous déstabiliser un peu, ou d'apparaitre très intello et théorique, mais c'est parce que nous avons une vision erronée la plupart du temps de ce que cela représente. Oubliez la technique vue comme "outils" et essayez de la penser/ressentir comme "pharmakon" (Platon), ces choses qui peuvent devenir soit remède, soit poison, et qui nécessitent un art du dosage. Et je pense, en vous lisant, que voir la relation amoureuse sous cet angle original est édifiant et peux peut-être suggérer des pistes de réflexions inédites.
Cela me parle. Je ne sais pas si c'était ce que tu suggérais, mais peut-être faut-il penser ces relations qui permettraient de nous équilibrer en terme de réseaux relationnel, mais pas n'importe comment : limité, qualitatif, privé, ... bref, développer une cellule relationnelle affective avec des personnes partageant les mêmes valeurs éthiques et ayant des affinités relationnelles et séductives, se connaissant bien et "équilibrées dans leur déséquilibre" , la confiance et la maturité/lucidité, le respect de l'autre étant essentiels... Je réfléchis tout haut. En tout cas sortir peut-être du Scylla du schéma du couple idéal, sans tomber dans le Charybde de la consommation charnelle déshumanisée qui de toute façon ne nous nourris pas sur le long terme. C'est sans doute un peu utopique, mais la frustration d'un couple qui ne fonctionne plus est pour moi devenue insupportable, l'ayant encaissé en silence pendant trop d'années, alors que si j'avais pu alors avoir des alternatives plus souples mais ayant du corps, du sens... C'est complexe. Quoi qu'il en soit, je pense qu'il nous faut être inventifs et oser penser "différemment" des schémas classiques, sans non plus être trop en réaction iconoclaste et jeter le bébé avec l'eau du bain... Il y a aussi de la sagesse collective dans la norme.Fleur de Lotus a écrit:Il s'agirait alors pour les "trop" qui veulent construire ensemble (mais n'est-ce pas au fond la totalité d'entre nous ?) de chercher ensemble et d'un commun accord, le point d'équilibre.
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Quand t'es "trop"
Je te rejoins Soto, quand tu dis que :
Et cela me fait penser aux communautés post hyppies, que je n'ai pas connues mais dont j'ai entendu parler, et il me semble que c'était assez bien exprimé dans un film de Coline Serreau, "Pourquoi pas" (mais de mémoire donc sujet à caution, je ne suis pas sure que c'était communautaire ou de type poly-amour)
MAIS.. car il y a toujours un mais, of course
Des personnes partageant les mêmes valeurs, avec confiance/maturité, respect de l'autre et tutti quanti, ok
Des personnes ayant des affinités relationnelles et séductives... là on entre dans le champ du poly-amour ou du trouple et l'ayant expérimenté, ou du moins tenté de le faire juste avant mon divorce, moi étant celle à qui on disait que je pouvais aimer les deux, puisque je le ressentais ainsi et bien au final, ça ne collait pas.
On a tous les trois fait des efforts, essayé de rester soi-même sans faire souffrir, mais au fond, même si pour moi, ça aurait pu marcher (mais j'avais la position facile), pour les deux autres, la souffrance était réelle, plus ou moins selon les jours et mon (ex) époux s'est détaché de moi pour se sauver, car il souffrait trop.
Tout ça pour dire qu'une vie communautaire avec une demi douzaine de personnes qui s'apprécient et se respectent, qui peuvent chacune conserver leur petit espace intime, et partager le reste, je pense que cela peut être un très très joli projet de vie (je dirais même que personnellement, c'est un peu comme ça que j'aimerais poursuivre le chemin). Mais j'ai le sentiment que l'affinité séductive ne puisse être que monogame pour des personnes qui justement sont fusionnelles, "trop" et avec une soif d'absolu.
En tout cas, je ne me sens pas capable de partager "mon" homme
Soto a écrit:... bref, développer une cellule relationnelle affective avec des personnes partageant les mêmes valeurs éthiques et ayant des affinités relationnelles et séductives, se connaissant bien et "équilibrées dans leur déséquilibre" la confiance et la maturité/lucidité, le respect de l'autre étant essentiels...
Et cela me fait penser aux communautés post hyppies, que je n'ai pas connues mais dont j'ai entendu parler, et il me semble que c'était assez bien exprimé dans un film de Coline Serreau, "Pourquoi pas" (mais de mémoire donc sujet à caution, je ne suis pas sure que c'était communautaire ou de type poly-amour)
MAIS.. car il y a toujours un mais, of course
Des personnes partageant les mêmes valeurs, avec confiance/maturité, respect de l'autre et tutti quanti, ok
Des personnes ayant des affinités relationnelles et séductives... là on entre dans le champ du poly-amour ou du trouple et l'ayant expérimenté, ou du moins tenté de le faire juste avant mon divorce, moi étant celle à qui on disait que je pouvais aimer les deux, puisque je le ressentais ainsi et bien au final, ça ne collait pas.
On a tous les trois fait des efforts, essayé de rester soi-même sans faire souffrir, mais au fond, même si pour moi, ça aurait pu marcher (mais j'avais la position facile), pour les deux autres, la souffrance était réelle, plus ou moins selon les jours et mon (ex) époux s'est détaché de moi pour se sauver, car il souffrait trop.
Tout ça pour dire qu'une vie communautaire avec une demi douzaine de personnes qui s'apprécient et se respectent, qui peuvent chacune conserver leur petit espace intime, et partager le reste, je pense que cela peut être un très très joli projet de vie (je dirais même que personnellement, c'est un peu comme ça que j'aimerais poursuivre le chemin). Mais j'ai le sentiment que l'affinité séductive ne puisse être que monogame pour des personnes qui justement sont fusionnelles, "trop" et avec une soif d'absolu.
En tout cas, je ne me sens pas capable de partager "mon" homme
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
@ Fleur de Lotus : j'entends bien ton expérience et je suis moi même de mon temps, assez individualiste, que je différencie bien sur de l'égoïsme. Au delà d'ouvrir le couple à l'altérité, on peux aussi le penser en terme de rythmes : accepter par exemple qu'il ne se constitue que pour une période donnée.
Mais dans les deux cas, peut-on ne échapper à ce qu'au moins l'un des deux subisse à un moment ou à un autre une brûlure générée par la possessivité ? Amour / possessivité, on pourrait en parler pendant des jours, pendant des nuits...
Pourtant, je suis persuadé qu'il faut trouver une dimension ouvrante, externalisante pour en permettre la respiration. Alors il me vient une autre piste qui me semble digne d'intérêt, complémentaire de ce qui a été dit précédemment : retrouver une dimension sacrée dans le couple. J'entends "sacré" au sens ouvert de spirituel, de voie initiatique, d'une aspiration à la transcendance, transe-en-danse...
Mais dans les deux cas, peut-on ne échapper à ce qu'au moins l'un des deux subisse à un moment ou à un autre une brûlure générée par la possessivité ? Amour / possessivité, on pourrait en parler pendant des jours, pendant des nuits...
Pourtant, je suis persuadé qu'il faut trouver une dimension ouvrante, externalisante pour en permettre la respiration. Alors il me vient une autre piste qui me semble digne d'intérêt, complémentaire de ce qui a été dit précédemment : retrouver une dimension sacrée dans le couple. J'entends "sacré" au sens ouvert de spirituel, de voie initiatique, d'une aspiration à la transcendance, transe-en-danse...
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Quand t'es "trop"
Hum.. comment dire, c’est comme ça que je vois les choses, déjà, de base, et c’est ce que j’ai vécu, ou tenté de vivre, même si je n’ai pas réussi à garder le cap avec M.
J’ai écrit quelque part que je voyais notre relation comme une Oeuvre d’Art.
Dit comme ça, je conçois que cela puisse paraître pompeux, ou utopique.
Pourtant il était en création de lui-même, de fait, et moi aussi, d’une certaine façon, puisque je me suis redécouverte Femme pour qu’il puisse devenir Homme. Nous étions dans le Sacré de l’Art, car nous étions ensemble sur un chemin sacré de découverte intime de Soi, grâce à l’Autre.
Mais cela a échoué, en partie, puisque, certainement un jour nous reprendrons contact, en toute amitié aimante. Sauf qu’il vit une relation avec une femme avec qui il va tenter de fonder une famille et que de mon côté je me retrouve seule avec ce projet qui était essentiellement le mien, c’est vrai.
Alors ce n’était pas la bonne personne mais cela reste faisable ? Possible.
Ceci étant, c’est extrêmement difficile de ne pas tomber dans une forme de possessivité, tout dépend de ce qui se vit entre les deux amants/aimants/âmes.
Mais je vois comment j’aime mes enfants, il y a énormément d’écoute, de respect, d’amour, de présence lointaine, nous sommes connectés sans nous voir parfois pas plus d’une fois par trimestre, l’un d’entre eux même à peine une fois par an ! Mais dès que nous sommes au téléphone, deux ou trois fois par an, c’est comme si nous nous étions quittés il y a 5 mn. La connexion est pure, entière, totale, merveilleusement bénéfique. Mais chacun vit sa vie.
Est ce q’une relation amoureuse pourrait être similaire ?
Oui… s’il n’y avait pas Eros. Et le désir de l’autre qui nous prend même sans Eros, juste pour une présence, des bras, un geste, un regard, un sourire, une complicité sensible. Nous ne sommes pas qu’éther.
Oui… s’il n’y avait pas cette solitude au quotidien qui pèse parfois tout de même un peu, mais qui, c’est vrai et je le sais car je l’ai vécu, pose énormément moins de problèmes si la connexion est là, en nous, avec un Autre qui vit de même.
Oui… si nous savions vivre chacun nos projets individuels tout en pouvant de temps en temps partager sur un projet commun. Il est donc nécessaire, d’une part d’être intéressé et “d’aimer” le projet de l’Autre, et d’autre part d’avoir un projet en commun qui satisfait les deux.
Oui… si nous savions mieux vivre avec le temps qui passe et Thanatos qui nous fait signe au bout du tunnel.
Donc… oui, sûrement.
J’ai écrit quelque part que je voyais notre relation comme une Oeuvre d’Art.
Dit comme ça, je conçois que cela puisse paraître pompeux, ou utopique.
Pourtant il était en création de lui-même, de fait, et moi aussi, d’une certaine façon, puisque je me suis redécouverte Femme pour qu’il puisse devenir Homme. Nous étions dans le Sacré de l’Art, car nous étions ensemble sur un chemin sacré de découverte intime de Soi, grâce à l’Autre.
Mais cela a échoué, en partie, puisque, certainement un jour nous reprendrons contact, en toute amitié aimante. Sauf qu’il vit une relation avec une femme avec qui il va tenter de fonder une famille et que de mon côté je me retrouve seule avec ce projet qui était essentiellement le mien, c’est vrai.
Alors ce n’était pas la bonne personne mais cela reste faisable ? Possible.
Ceci étant, c’est extrêmement difficile de ne pas tomber dans une forme de possessivité, tout dépend de ce qui se vit entre les deux amants/aimants/âmes.
Mais je vois comment j’aime mes enfants, il y a énormément d’écoute, de respect, d’amour, de présence lointaine, nous sommes connectés sans nous voir parfois pas plus d’une fois par trimestre, l’un d’entre eux même à peine une fois par an ! Mais dès que nous sommes au téléphone, deux ou trois fois par an, c’est comme si nous nous étions quittés il y a 5 mn. La connexion est pure, entière, totale, merveilleusement bénéfique. Mais chacun vit sa vie.
Est ce q’une relation amoureuse pourrait être similaire ?
Oui… s’il n’y avait pas Eros. Et le désir de l’autre qui nous prend même sans Eros, juste pour une présence, des bras, un geste, un regard, un sourire, une complicité sensible. Nous ne sommes pas qu’éther.
Oui… s’il n’y avait pas cette solitude au quotidien qui pèse parfois tout de même un peu, mais qui, c’est vrai et je le sais car je l’ai vécu, pose énormément moins de problèmes si la connexion est là, en nous, avec un Autre qui vit de même.
Oui… si nous savions vivre chacun nos projets individuels tout en pouvant de temps en temps partager sur un projet commun. Il est donc nécessaire, d’une part d’être intéressé et “d’aimer” le projet de l’Autre, et d’autre part d’avoir un projet en commun qui satisfait les deux.
Oui… si nous savions mieux vivre avec le temps qui passe et Thanatos qui nous fait signe au bout du tunnel.
Donc… oui, sûrement.
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
Comme beaucoup ici, le "trop" me parle beaucoup.... autant dans ce que je suis, dans ce que je recherche, ce que je vie...
J'ai récemment dut briser une relation parce qu'elle était trop fusionnelle, et que ça a finit par nuire en partie à moi même, et que le déphasage a été assez brutal.
Depuis je suis en recherche de ce dont j'ai besoin, et ce dont je peux donner... j'ai pu l’expérimenter avec une seule personne pour l'instant, depuis quelques semaines... je n'ai pas encore de recul sur tout ça, mais je pense avoir une piste...
Le "fuckfriend" est un terme assez péjoratif, je trouve qu'il accentue trop sur le sexe, et pas assez sur ce qui est échangé en dehors de la relation charnelle... des sentiments, des émotions, des moments de vies, de l'intimité... parfois courtes ou longues, tant qu'il n'y a pas d'attente de l'un à l'autre, pas d'appropriation, mais toujours avec de l'empathie, transparence et respect...
Comme je le disais sur un autre post je ne conçois plus les sentiments comme des boites étiquetés, emballé c'est pesé... mais comme des choses vivantes, que chacun perçois à sa façon, qui vivent, meurt, évoluent, stagne, décroit...
Et je ne pense pas que ça soit forcément antonyme à la façon de vivre pleinement et en profondeur les choses... il faut peut être accepter un certain détachement, que la personne ne nous appartient pas, et ne pas regretter le passé, qui même si ils s'arrêtent, ça n'en change pas la nature des sentiments qui ont été vécu...
Ca peut être un travail très dure à faire, mais je pense qu'il ne peut être que bénéfique, pour soi comme pour les autres...
J'ai récemment dut briser une relation parce qu'elle était trop fusionnelle, et que ça a finit par nuire en partie à moi même, et que le déphasage a été assez brutal.
Depuis je suis en recherche de ce dont j'ai besoin, et ce dont je peux donner... j'ai pu l’expérimenter avec une seule personne pour l'instant, depuis quelques semaines... je n'ai pas encore de recul sur tout ça, mais je pense avoir une piste...
Le "fuckfriend" est un terme assez péjoratif, je trouve qu'il accentue trop sur le sexe, et pas assez sur ce qui est échangé en dehors de la relation charnelle... des sentiments, des émotions, des moments de vies, de l'intimité... parfois courtes ou longues, tant qu'il n'y a pas d'attente de l'un à l'autre, pas d'appropriation, mais toujours avec de l'empathie, transparence et respect...
Comme je le disais sur un autre post je ne conçois plus les sentiments comme des boites étiquetés, emballé c'est pesé... mais comme des choses vivantes, que chacun perçois à sa façon, qui vivent, meurt, évoluent, stagne, décroit...
Et je ne pense pas que ça soit forcément antonyme à la façon de vivre pleinement et en profondeur les choses... il faut peut être accepter un certain détachement, que la personne ne nous appartient pas, et ne pas regretter le passé, qui même si ils s'arrêtent, ça n'en change pas la nature des sentiments qui ont été vécu...
Ca peut être un travail très dure à faire, mais je pense qu'il ne peut être que bénéfique, pour soi comme pour les autres...
alkemist- Messages : 8
Date d'inscription : 15/12/2017
Localisation : Lyon
Mammouth- Messages : 178
Date d'inscription : 15/01/2015
Age : 45
Localisation : Silkeborg, Hong Kong, Taichung, Crémieu
Re: Quand t'es "trop"
A propos d'Eros :
"Dans la Théogonie d’Hésiode (VIIIe siècle av. J.-C.), il est issu de Chaos et constitue, avec Tartare, Nyx, Gaïa et Érèbe, une des cinq divinités primordiales1. C'est le seul qui n'engendre pas, mais il permet à Ouranos et Gaïa de le faire. Il est beau, immortel, « dompte l'intelligence et la sagesse ». Jean-Pierre Vernant le présente comme le principe qui « rend manifeste la dualité, la multiplicité incluse dans l'unité ». Éros (Amour) et Himéros (Désir) accompagnent Aphrodite depuis sa naissance.
Cependant, Jean-Pierre Vernant affirme qu'il existe deux Éros. Le premier, l'Éros primordial, est présent depuis la nuit des temps et représente l'union non sexuée. L'Éros sexué naît quant à lui de la castration d'Ouranos par Cronos. Cronos a en effet lancé le sexe de son père à la mer et de là naît Aphrodite, Himéros et l'Éros sexué à l'origine de l'union entre les mâles et les femelles."
> Éros sur WP
Mais pour en revenir au "trop" : j'ai depuis longtemps un petit adage personnel qui dit "Etre libre c'est avoir conscience de ses chaines". Notre modernité économique, et son idéologie associée, voudrait nous laisser croire à un monde sans limites et en regard à des individus tout puissants. Nous savons ce qu'il en est aujourd'hui... Pour moi le dépassement, la transcendance évolutive, nécessaire je pense à nos profils, passe non pas par la négation, mais par la prise de conscience progressive et patiente de nos limites. Cela pourrait sembler au premier regard frustrant, car c'est un cheminement in-fini, mais c'est justement cette prise de conscience, souvent difficile et lente, qui à mon avis et d'après mon expérience, permet réellement d'envisager l'accès à un "au delà", à une meilleure connaissance de soi et peut-être même à une forme de sagesse, probablement parfois un peu folle...
"Dans la Théogonie d’Hésiode (VIIIe siècle av. J.-C.), il est issu de Chaos et constitue, avec Tartare, Nyx, Gaïa et Érèbe, une des cinq divinités primordiales1. C'est le seul qui n'engendre pas, mais il permet à Ouranos et Gaïa de le faire. Il est beau, immortel, « dompte l'intelligence et la sagesse ». Jean-Pierre Vernant le présente comme le principe qui « rend manifeste la dualité, la multiplicité incluse dans l'unité ». Éros (Amour) et Himéros (Désir) accompagnent Aphrodite depuis sa naissance.
Cependant, Jean-Pierre Vernant affirme qu'il existe deux Éros. Le premier, l'Éros primordial, est présent depuis la nuit des temps et représente l'union non sexuée. L'Éros sexué naît quant à lui de la castration d'Ouranos par Cronos. Cronos a en effet lancé le sexe de son père à la mer et de là naît Aphrodite, Himéros et l'Éros sexué à l'origine de l'union entre les mâles et les femelles."
> Éros sur WP
Mais pour en revenir au "trop" : j'ai depuis longtemps un petit adage personnel qui dit "Etre libre c'est avoir conscience de ses chaines". Notre modernité économique, et son idéologie associée, voudrait nous laisser croire à un monde sans limites et en regard à des individus tout puissants. Nous savons ce qu'il en est aujourd'hui... Pour moi le dépassement, la transcendance évolutive, nécessaire je pense à nos profils, passe non pas par la négation, mais par la prise de conscience progressive et patiente de nos limites. Cela pourrait sembler au premier regard frustrant, car c'est un cheminement in-fini, mais c'est justement cette prise de conscience, souvent difficile et lente, qui à mon avis et d'après mon expérience, permet réellement d'envisager l'accès à un "au delà", à une meilleure connaissance de soi et peut-être même à une forme de sagesse, probablement parfois un peu folle...
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Quand t'es "trop"
Hello hello !
Des mois de déconnexion plus tard, me revoilà par ici
Entre temps, j'ai (encore) cru trouver l'amour et je me suis (encore) fait larguer.
Sauf qu'il y a vraiment un pattern qui se dessine, là.
Je tombe systématiquement amoureuse de types "secs". Incapables d'aimer. Encore tout traumatisés par la rupture d'avec la mère de leurs enfants, par ex (même si ça date de plusieurs années).
Et le schéma est toujours le même : on match sur une app de dating, le fit intellectuel est dingo, on passe nos nuits à papoter, on se voit, c'est explosif, passionnel, fusionnel. Ça part fort, vite (là j'ai même changé mes semaines de garde etc), on est au bord de se dire "je t'aime", ça nous submerge. Systématiquement je capte que le mec est HP (non testé, détecté etc). Et puis... plouf. Il me quitte. Il peut pas, il n'y arrive pas, il ne pourra pas m'aimer comme il sent que je vais l'aimer, il a le cœur sec blablabla, c'est pas toi c'est moi.
Moi à chaque fois je prends cher, puis petite machine résiliente, je me relève et remets les gaz, parfait pour recommencer pile poil le même schéma d'échec.
Bon, là, j'ai eu 40 ans en mars. Ça fait 4 ans et demi que je suis séparée du père de mes enfants. Lesdits enfants qui m'ont avoué "vous êtes les seuls parents séparés autour de nous à ne pas avoir refait leurs vies" #aouch.
Donc j'en ai marre. Il va falloir changer des données à cette équation du fail.
Step 1 : j'ai viré toutes les apps de dating (MON DIEU JE VAIS FINIR SEULE)
Step 2 (en cours depuis qq mois) : je vois un hypnothérapeute (et là on va travailler sur mon saboteur intérieur)
Step 3 : j'essaie d'élargir mon cercle social (pcq putain, ça fait des années que je n'ai pas rencontré des amis d'amis, par exemple, tout ça tourne en cercle fermé)
Et enfin, en ce moment je lis un livre qui m'emporte, m'enthousiasme, donne de la drogue à mon cerveau et me fait pleurer parfois "Les surdoués et les autres - penser l'écart" de Carlos Tinoco, Sandrine Gianola et Philippe Blasco. J'y suis tombée sur une page qui m'a transformée en panda oculaire
Step 4 : reprendre une psychanalyse, peut-être avec l'un des auteurs, du coup...
Dites-moi si vous vous retrouvez dans cette page que je vous ai partagé ? Je l'ai montré à mes meilleures potes, elles ont dit "c'est toi qui aurais pu l'écrire" haha
Des mois de déconnexion plus tard, me revoilà par ici
Entre temps, j'ai (encore) cru trouver l'amour et je me suis (encore) fait larguer.
Sauf qu'il y a vraiment un pattern qui se dessine, là.
Je tombe systématiquement amoureuse de types "secs". Incapables d'aimer. Encore tout traumatisés par la rupture d'avec la mère de leurs enfants, par ex (même si ça date de plusieurs années).
Et le schéma est toujours le même : on match sur une app de dating, le fit intellectuel est dingo, on passe nos nuits à papoter, on se voit, c'est explosif, passionnel, fusionnel. Ça part fort, vite (là j'ai même changé mes semaines de garde etc), on est au bord de se dire "je t'aime", ça nous submerge. Systématiquement je capte que le mec est HP (non testé, détecté etc). Et puis... plouf. Il me quitte. Il peut pas, il n'y arrive pas, il ne pourra pas m'aimer comme il sent que je vais l'aimer, il a le cœur sec blablabla, c'est pas toi c'est moi.
Moi à chaque fois je prends cher, puis petite machine résiliente, je me relève et remets les gaz, parfait pour recommencer pile poil le même schéma d'échec.
Bon, là, j'ai eu 40 ans en mars. Ça fait 4 ans et demi que je suis séparée du père de mes enfants. Lesdits enfants qui m'ont avoué "vous êtes les seuls parents séparés autour de nous à ne pas avoir refait leurs vies" #aouch.
Donc j'en ai marre. Il va falloir changer des données à cette équation du fail.
Step 1 : j'ai viré toutes les apps de dating (MON DIEU JE VAIS FINIR SEULE)
Step 2 (en cours depuis qq mois) : je vois un hypnothérapeute (et là on va travailler sur mon saboteur intérieur)
Step 3 : j'essaie d'élargir mon cercle social (pcq putain, ça fait des années que je n'ai pas rencontré des amis d'amis, par exemple, tout ça tourne en cercle fermé)
Et enfin, en ce moment je lis un livre qui m'emporte, m'enthousiasme, donne de la drogue à mon cerveau et me fait pleurer parfois "Les surdoués et les autres - penser l'écart" de Carlos Tinoco, Sandrine Gianola et Philippe Blasco. J'y suis tombée sur une page qui m'a transformée en panda oculaire
Step 4 : reprendre une psychanalyse, peut-être avec l'un des auteurs, du coup...
Dites-moi si vous vous retrouvez dans cette page que je vous ai partagé ? Je l'ai montré à mes meilleures potes, elles ont dit "c'est toi qui aurais pu l'écrire" haha
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
Moi qui n'étais pas revenue sur ce site depuis un moment, et qui tombe sur ce post car j'y ai posé quelques mots il y a des mois et qui y suis donc abonnée... comment ça me parle, surtout en ce moment, tu ne peux pas savoir. Et je n'ai plus 40 ans ma bonne dame. Donc.. et bien désolée, mais ça ne s'arrange pas avec l'âge :p
Reprendre une tranche de psychanalyse, et prendre un premier rendez vous, "done", voir une hypnothérapeute, c'est fait aussi, et ça n'a rien donné, mais c'était il y a 6 ans, au moment du trio impossible, quand mari, amant(e) et moi essayions de mettre tout dans le même panier avec moi au milieu qui "ne devait pas avoir à choisir" puisque j'aimais les deux sincèrement, sincérité et passion pour l'un, sincérité et tendresse pour l'autre.
Donc, aujourd'hui que j'ai été larguée par le mari, par l'amant devenu compagnon et par ceux que j'ai croisés depuis lors, lire cette explication sur ma potentielle recherche d'homme qui contient ses émotions parce que ça me rassurerait... bigre, en voilà une explication étonnante, mais qui résonne en moi, c'est clair. Parce que les rejets, les fuites, les incompréhensions sont mon lot quotidien.
D'où mon agacement face à des types sensibles qui sont perdus et l'idée qui me trotte dans la tête que je devrais me tourner vers des "normaux", qui ne se posent pas trop de questions. Mais tout en même temps, parce que les "normaux" m'épuisent encore plus, le regain d'intérêt que je porte au monde virtuel car là, les sensibles qui sont hyper présents peuvent un peu mieux (mais c'est pas gagné quand même) exprimer leurs émotions, se comporter selon des standards canon sur la masculinité et me rassurer, au moins le temps d'une session de jeu de rôle.
Je connaissais déjà Tinoco, que je conseille souvent, mais ce livre là. Je vais l'acheter, merci !
PS : Et sur le fait que tu tombes amoureuse sur des "types secs" comme tu les décris, tu ne t'es pas dit que c'était ton côté "sauveurE du monde" qui s'exprimait là ? Parce que... là aussi, pour ma part en tout cas, je pense que ça joue.
Reprendre une tranche de psychanalyse, et prendre un premier rendez vous, "done", voir une hypnothérapeute, c'est fait aussi, et ça n'a rien donné, mais c'était il y a 6 ans, au moment du trio impossible, quand mari, amant(e) et moi essayions de mettre tout dans le même panier avec moi au milieu qui "ne devait pas avoir à choisir" puisque j'aimais les deux sincèrement, sincérité et passion pour l'un, sincérité et tendresse pour l'autre.
Donc, aujourd'hui que j'ai été larguée par le mari, par l'amant devenu compagnon et par ceux que j'ai croisés depuis lors, lire cette explication sur ma potentielle recherche d'homme qui contient ses émotions parce que ça me rassurerait... bigre, en voilà une explication étonnante, mais qui résonne en moi, c'est clair. Parce que les rejets, les fuites, les incompréhensions sont mon lot quotidien.
D'où mon agacement face à des types sensibles qui sont perdus et l'idée qui me trotte dans la tête que je devrais me tourner vers des "normaux", qui ne se posent pas trop de questions. Mais tout en même temps, parce que les "normaux" m'épuisent encore plus, le regain d'intérêt que je porte au monde virtuel car là, les sensibles qui sont hyper présents peuvent un peu mieux (mais c'est pas gagné quand même) exprimer leurs émotions, se comporter selon des standards canon sur la masculinité et me rassurer, au moins le temps d'une session de jeu de rôle.
Je connaissais déjà Tinoco, que je conseille souvent, mais ce livre là. Je vais l'acheter, merci !
PS : Et sur le fait que tu tombes amoureuse sur des "types secs" comme tu les décris, tu ne t'es pas dit que c'était ton côté "sauveurE du monde" qui s'exprimait là ? Parce que... là aussi, pour ma part en tout cas, je pense que ça joue.
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
Fleur de Lotus a écrit:
PS : Et sur le fait que tu tombes amoureuse sur des "types secs" comme tu les décris, tu ne t'es pas dit que c'était ton côté "sauveurE du monde" qui s'exprimait là ? Parce que... là aussi, pour ma part en tout cas, je pense que ça joue.
Oui sans doute Cette façon dérisoire de penser qu'on peut "réparer" les traumas des autres
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
Oh là là... Moi aussi je ne suis pas venue depuis un moment sur les post. Entre temps, après 8 mois de turpitudes, je me suis (finalement) séparée de mon mari, le père de mes 3 enfants (j'ai eu les clefs de mon appart le 9/04, c'est tout frais, je suis encore entre deux maisons).
Et je venais ici pcq hier soir discussion houleuse avec mon mari(ex? bouh ça fait bizarre) concernant la nouvelle organisation... qui a dérivé sur les causes de notre échec, et....... Ben c'est tout exactement ce qui est écrit sur cette page!!! Incroyable!
La grosse m****.
Mon mari est un garçon adorable. Mais il est 'sec', oui. Mais lui n'a pas de problème. Et j'avais fini par croire que c'était moi le problème. C'est d'ailleurs toujours ce qu'il soutient à demi mots...
Et je venais ici pcq hier soir discussion houleuse avec mon mari(ex? bouh ça fait bizarre) concernant la nouvelle organisation... qui a dérivé sur les causes de notre échec, et....... Ben c'est tout exactement ce qui est écrit sur cette page!!! Incroyable!
La grosse m****.
Mon mari est un garçon adorable. Mais il est 'sec', oui. Mais lui n'a pas de problème. Et j'avais fini par croire que c'était moi le problème. C'est d'ailleurs toujours ce qu'il soutient à demi mots...
Suivel- Messages : 36
Date d'inscription : 19/09/2017
Localisation : Grenoble
Re: Quand t'es "trop"
isines a écrit:Fleur de Lotus a écrit:
PS : Et sur le fait que tu tombes amoureuse sur des "types secs" comme tu les décris, tu ne t'es pas dit que c'était ton côté "sauveurE du monde" qui s'exprimait là ? Parce que... là aussi, pour ma part en tout cas, je pense que ça joue.
Oui sans doute Cette façon dérisoire de penser qu'on peut "réparer" les traumas des autres
Ah ce côté sauveur aie aie merci les emmerdes!
je suis entrains d'écouter ça au moment ou j'ai vu votre poste .Je suis entrains d'essayer de me trouver une raison en me disant "c'est fichu toute façon vu le bordel que ça fiche dans ta vie!C'est bon arrête d'essayer de te remettre en couple!De rêver à une belle histoire d'amour!".Je pense que quand on a des enfants au moins ça console pour ma part.
Comme je l'écrivais ailleurs j'aurais été détecté avant et connu mes spécificités cela m'aurait évité bien des pb.
je suis dans une phase bizarre entre acceptation/deuil...?
les paroles en fr ici https://www.lacoccinelle.net/244390.html
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
C'est incroyable !
Tu racontes mon histoire !
Toute mon adolescence s'est déroulée ainsi, de traumatisme en traumatisme... si bien que j'ai assimilé que "Aimer c'est souffrir".
Puis mon ex-mari est arrivé dans ma vie et il m'a choisie. Un HP, bien sûr, froid aussi, mais rassurant. Rassurée d'être aimée, enfin. Après 17 ans, nos vies se sont séparées. Depuis, c'est la méga galère. Amoureuse pendant 8 mois d'un homme qui n'avait pas de place dans sa vie pour moi. J'ai rompu... et me suis mise en couple avec un pervers narcissique !!! Que j'ai quitté au bout d'un an et demi, quand il m'a trompée... avec sa femme (qu'il avait quittée deux ans et demi plus tôt).
Retour avec l'homme que j'aimais juste avant lui, que j'adore, qui fait des efforts monumentaux pour me prouver son amour - dont je ne doute pas instant... Ce dont je doute c'est de la capacité pour quelqu'un comme moi de vivre avec un solitaire tel que lui...
Je suis désolée... Juste pour te dire que c'est la méga galère d'aimer et d'être aimée... mais qu'un jour néanmoins le rêve de notre vie se réalise...
Garde le cap ! Ton prince charmant croisera ta route et il s'occupera de tout.
Tu racontes mon histoire !
Toute mon adolescence s'est déroulée ainsi, de traumatisme en traumatisme... si bien que j'ai assimilé que "Aimer c'est souffrir".
Puis mon ex-mari est arrivé dans ma vie et il m'a choisie. Un HP, bien sûr, froid aussi, mais rassurant. Rassurée d'être aimée, enfin. Après 17 ans, nos vies se sont séparées. Depuis, c'est la méga galère. Amoureuse pendant 8 mois d'un homme qui n'avait pas de place dans sa vie pour moi. J'ai rompu... et me suis mise en couple avec un pervers narcissique !!! Que j'ai quitté au bout d'un an et demi, quand il m'a trompée... avec sa femme (qu'il avait quittée deux ans et demi plus tôt).
Retour avec l'homme que j'aimais juste avant lui, que j'adore, qui fait des efforts monumentaux pour me prouver son amour - dont je ne doute pas instant... Ce dont je doute c'est de la capacité pour quelqu'un comme moi de vivre avec un solitaire tel que lui...
Je suis désolée... Juste pour te dire que c'est la méga galère d'aimer et d'être aimée... mais qu'un jour néanmoins le rêve de notre vie se réalise...
Garde le cap ! Ton prince charmant croisera ta route et il s'occupera de tout.
Ana1974- Messages : 52
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 50
Localisation : PARIS
Re: Quand t'es "trop"
Mais qu'est ce qu'on a toutes à quitter nos maris HP froids au bout de 17 ans ???
Tu as des enfants Ana1974?
Tu as des enfants Ana1974?
Suivel- Messages : 36
Date d'inscription : 19/09/2017
Localisation : Grenoble
Re: Quand t'es "trop"
Bonsoir , pourquoi ne pas commencer par domestiquer le "monstre" ou "la perle du Bengale" qui règne au cœur de votre existence :
Indice : https://www.youtube.com/watch?v=98BXNnAzEOE
Indice : https://www.youtube.com/watch?v=98BXNnAzEOE
Amarante- Messages : 116
Date d'inscription : 03/01/2016
Age : 56
Localisation : A l'est d'Eden
Re: Quand t'es "trop"
isines a écrit:Bonjour à tous,
Je suis trop. Trop intense. Trop agitée. Trop pleine d'énergie. Trop sexuelle. Trop passionnée. Trop émotive. Trop sensible. Trop profonde. Trop amoureuse.
?
Bah moi je trouve que ce sont des qualités qui nous honorent...
Oui moi j'ai besoin d'intensité de quelque chose de pétillant. Maintenant je perçois que même entre deux zèbres il n'est pas certain que chacun suive h 24, donc faut garder un peu raison.
falke- Messages : 122
Date d'inscription : 02/04/2018
Age : 51
Localisation : Quelque part dans la lune
Re: Quand t'es "trop"
Enfants, oui et devine : brillants !!! (bon, c'est vrai, je ne suis pas très objective).
Je suis d’accord avec Falke : "trop", c'est une qualité ! C'est vivant, intense, sincère !!!
Je suis d’accord avec Falke : "trop", c'est une qualité ! C'est vivant, intense, sincère !!!
Ana1974- Messages : 52
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 50
Localisation : PARIS
Re: Quand t'es "trop"
Merci pour tous ces retours d'expériences (partagées, apparemment).
Je crois que la quête ultime, celle qui nous rend "aimables", c'est de parvenir à se construire un "récit intime" qui nous plaît d'abord à nous, au plus près de notre vrai nous. Le fameux "aime-toi, les autres t'aimeront" si difficile à atteindre.
Et je crois (j'arrive au bout de ce fabuleux bouquin de Carlos Tinoco & Co, ça éclaire beaucoup mes réflexions forcément) qu'en me séparant du père de mes enfants, il y a 4 ans, j'ai mis fin à un récit que je m'étais fabriqué et qui ne m'allait plus... mais que depuis je n'ai pas embrayé sur un autre "récit". Je suis dans les limbes, sans libido (au sens jungien du terme) réelle. Donc quelque part désincarnée, m'agrippant à autrui pour me fabriquer une échine. Et soudain je comprends mieux ce garçon, pourtant fou de moi, qui m'a quittée en me disant "avec la somme de nos hyper-sensibilités, j'ai peur qu'on devienne une béquille l'un pour l'autre".
Donc l'objectif : me reconstruire ce fameux récit perso, chargé de libido, d'envie, de gourmandise. Et le reste suivra. Et si ça passe par de longs mois d'abstinence sexuelle (ma graaaande angoisse, j'ai pour le coup une bonne libido sur ce plan), alors ça sera comme un chemin initiatique...
(bon je ne sais pas si ce que j'écris là vous parle beaucoup, c'est peut-être un peu confus, c'est ma digestion bordélique du bouquin de Tinoco) (qui est VRAIMENT un bouquin life changing, me concernant)
Je crois que la quête ultime, celle qui nous rend "aimables", c'est de parvenir à se construire un "récit intime" qui nous plaît d'abord à nous, au plus près de notre vrai nous. Le fameux "aime-toi, les autres t'aimeront" si difficile à atteindre.
Et je crois (j'arrive au bout de ce fabuleux bouquin de Carlos Tinoco & Co, ça éclaire beaucoup mes réflexions forcément) qu'en me séparant du père de mes enfants, il y a 4 ans, j'ai mis fin à un récit que je m'étais fabriqué et qui ne m'allait plus... mais que depuis je n'ai pas embrayé sur un autre "récit". Je suis dans les limbes, sans libido (au sens jungien du terme) réelle. Donc quelque part désincarnée, m'agrippant à autrui pour me fabriquer une échine. Et soudain je comprends mieux ce garçon, pourtant fou de moi, qui m'a quittée en me disant "avec la somme de nos hyper-sensibilités, j'ai peur qu'on devienne une béquille l'un pour l'autre".
Donc l'objectif : me reconstruire ce fameux récit perso, chargé de libido, d'envie, de gourmandise. Et le reste suivra. Et si ça passe par de longs mois d'abstinence sexuelle (ma graaaande angoisse, j'ai pour le coup une bonne libido sur ce plan), alors ça sera comme un chemin initiatique...
(bon je ne sais pas si ce que j'écris là vous parle beaucoup, c'est peut-être un peu confus, c'est ma digestion bordélique du bouquin de Tinoco) (qui est VRAIMENT un bouquin life changing, me concernant)
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
Bien sûr c'est très clair. Ta " libido" (force de vie) s'est éteinte car tu croyais devoir faire abstraction de ta vraie personnalité. Alors oui la solution c'est peut-être de trouver un conjoint zebrocompatible. C'est statistiquement moins facile. Mais bon pour long bout de chemin ça vaut le coup de chercher. Après hors du cadre des relations affectives faut se caler un minimum aux autres.
falke- Messages : 122
Date d'inscription : 02/04/2018
Age : 51
Localisation : Quelque part dans la lune
Re: Quand t'es "trop"
Bah en fait, j'ai réalisé que je ne sortais qu'avec des HP. C'est époustouflant, fusionnel et explosif à chaque fois... mais ça ne marche pas pour autant.
La clé est, imho, dans la fameuse reconstruction d'un "récit personnel", le truc que tout un chacun se raconte pour faire face à l'angoisse de la mort, ce qui nous fait penser qu'il y a un sens à notre bref passage sur Terre... (bon en fait vous vous en foutez sûrement haha, que je sois entre deux "récits" mais on sait jamais, si ça parle à qqn)
La clé est, imho, dans la fameuse reconstruction d'un "récit personnel", le truc que tout un chacun se raconte pour faire face à l'angoisse de la mort, ce qui nous fait penser qu'il y a un sens à notre bref passage sur Terre... (bon en fait vous vous en foutez sûrement haha, que je sois entre deux "récits" mais on sait jamais, si ça parle à qqn)
isines- Messages : 39
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 46
Localisation : Paris
Re: Quand t'es "trop"
Salut,
il me semble qu'il y a une contradiction dans les termes
comment pourrait-on s'en fouttre et que ça nous parle en même temps. Bref , c'est accessoire.
J'ai l'impression que cette idée de récit de vie n'est pas très claire pour toi :
Si tu le définis ainsi :
le récit de vie tiendrait en ceci "je dois m'aimer, moi même pour que les autres m'aiment"
Voici l'interprêtation que j'en ai : tu dois t'aimer toi même, c'est à dire du dois t'accepter en ayant pleinement conscience de tes qualités et tes défauts de zèbre"
Pourquoi ? : parce que cela t'évite d'adopter des comportements pour rejeter ce que tu n'aimes pas chez toi , ce qui te rends par conséquent moins authentique. Pose toi la question : les autres aimeraient-ils quelqu'un qu'il ne sentent pas authentique ?
En étant authentique , donc en t'aimant, on t'aimera tel que tu es pour ce que tu es vraiment. Certes il y a plus de chance que ton récit de zèbre plaise davantage à un zèbre, mais ton récit, celui qui te fait vibrer ne doit pas changer. D'ailleurs à mon sens il n'y en a qu'un seul c'est celui de s'accepter comme zèbre, et pas comme zèbre suradapté à la "normalité"
il me semble qu'il y a une contradiction dans les termes
isines a écrit: (bon en fait vous vous en foutez sûrement haha, que je sois entre deux "récits" mais on sait jamais, si ça parle à qqn)
comment pourrait-on s'en fouttre et que ça nous parle en même temps. Bref , c'est accessoire.
J'ai l'impression que cette idée de récit de vie n'est pas très claire pour toi :
Si tu le définis ainsi :
isines a écrit: c'est de parvenir à se construire un "récit intime" qui nous plaît d'abord à nous, au plus près de notre vrai nous. Le fameux "aime-toi, les autres t'aimeront" si difficile à atteindre.
le récit de vie tiendrait en ceci "je dois m'aimer, moi même pour que les autres m'aiment"
Voici l'interprêtation que j'en ai : tu dois t'aimer toi même, c'est à dire du dois t'accepter en ayant pleinement conscience de tes qualités et tes défauts de zèbre"
Pourquoi ? : parce que cela t'évite d'adopter des comportements pour rejeter ce que tu n'aimes pas chez toi , ce qui te rends par conséquent moins authentique. Pose toi la question : les autres aimeraient-ils quelqu'un qu'il ne sentent pas authentique ?
En étant authentique , donc en t'aimant, on t'aimera tel que tu es pour ce que tu es vraiment. Certes il y a plus de chance que ton récit de zèbre plaise davantage à un zèbre, mais ton récit, celui qui te fait vibrer ne doit pas changer. D'ailleurs à mon sens il n'y en a qu'un seul c'est celui de s'accepter comme zèbre, et pas comme zèbre suradapté à la "normalité"
falke- Messages : 122
Date d'inscription : 02/04/2018
Age : 51
Localisation : Quelque part dans la lune
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Quand t'es "trop"
Isines... Wahou! Le bouquin... je vais le lire! Le même type de trajectoire de vie, les mêmes pbmatiques...
L histoire du trop... on me le dit en permanence. L extrait du livre... gloups...
Et l idée d être entre deux récits de vie... donc sans but clair de vie pour le moment... ça me parle tellement...
Juste un grand merci!
Finalement... tu es juste trop bien! ;-)
L histoire du trop... on me le dit en permanence. L extrait du livre... gloups...
Et l idée d être entre deux récits de vie... donc sans but clair de vie pour le moment... ça me parle tellement...
Juste un grand merci!
Finalement... tu es juste trop bien! ;-)
Lunaire- Messages : 19
Date d'inscription : 10/05/2018
Age : 44
Localisation : Vers l'étoile du nord
Re: Quand t'es "trop"
Lu.
Merci à toi Lunaire.
Je suis.
if
Merci à toi Lunaire.
Je suis.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Quand t'es "trop"
Tombée ici par hasard.
Vous lire m'interroge, moi aussi séparée depuis peu.
Quelle va être la suite de ma vie en amour?
Je reprend ici une phrase énoncée plus haut quelque-part:
Pourquoi ne pourrait-on pas aimer, sincèrement, une nuit seulement ? Pourquoi le respect, l'affection, l'amour seraient des notions qui n'aient de valeur que dans la durée ?
Je suis complètement d'accord avec ça selon la situation, cela peut être vrai.
Parfois en voulant maîtriser ses "trop" on se retrouve à faire le contraire de ce que l'on ferait naturellement…
Par contre, pour les profils d'hommes avec qui tu es régulièrement isines, tu peux aussi regarder du côté de ton père, s'il n'y a pas des ressemblances. Mais le côté "sauveur", clairement, s'active en toi.
Pour contrebalancer le "trop", garder ses distances (soit géographique ou logements séparés) est peut-être une solution? ça permet de faire des pauses dans l'intensité?
En même temps, dis comme ça "trop", ça veut rien dire, faudrait presque analyser les "trop" un à un pour chercher des remèdes!
Vous lire m'interroge, moi aussi séparée depuis peu.
Quelle va être la suite de ma vie en amour?
Je reprend ici une phrase énoncée plus haut quelque-part:
Pourquoi ne pourrait-on pas aimer, sincèrement, une nuit seulement ? Pourquoi le respect, l'affection, l'amour seraient des notions qui n'aient de valeur que dans la durée ?
Je suis complètement d'accord avec ça selon la situation, cela peut être vrai.
Parfois en voulant maîtriser ses "trop" on se retrouve à faire le contraire de ce que l'on ferait naturellement…
Par contre, pour les profils d'hommes avec qui tu es régulièrement isines, tu peux aussi regarder du côté de ton père, s'il n'y a pas des ressemblances. Mais le côté "sauveur", clairement, s'active en toi.
Pour contrebalancer le "trop", garder ses distances (soit géographique ou logements séparés) est peut-être une solution? ça permet de faire des pauses dans l'intensité?
En même temps, dis comme ça "trop", ça veut rien dire, faudrait presque analyser les "trop" un à un pour chercher des remèdes!
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Re: Quand t'es "trop"
Tiens donc !
Bonjour, Miss !
A la fois heureux de te re-lire, mais
p-ê est-ce dû à cette "séparation" que tu évoques ?
Tu parles d'or, de cet or qu'on peut trouver, dit-on, là où prend naissance l'arc-en-ciel.
Oui, je peine à répondre à isines,
en fait je pense que je ne proférerais que des platitudes, alors je m'abstiens.
A toi aussi, Miss.
Donc je vous laisse échanger.
Ce qu'écrit isines est profondément pensé.
Peut-être trop.
L'histoire du "récit personnel", par exemple,
on peut ne pas convenir de son utilité.
Je crois qu'effectivement on peut se conter ce récit personnel, mais
a posteriori,
donc qu'il est plutôt dangereux de se lancer dans un projet en se disant qu'on construit un "récit personnel". En fait, et souvent, on ne construit rien du tout, sinon sa propre histoire. Qu'on peut se raconter au fil des longues veillées d'hiver.
(NB. Peut-être est-ce cette notion qui a conduit Miss à chercher un archétype dans tes profils d'hommes "choisis", isines.)
Je suis très sensible à ce que tu dis, isines , concernant le "sens" que l'on tente de donner à notre "bref passage" dans ce monde.
Quand bien même soit-on totalité, comme moi. Il subsiste quelque chose. Quelque chose.
Mais : l'important, c'est de vivre.
Ensuite, on pourra écrire nos mémoires. Ensuite.
Sens ou pas sens
(si : sens, bien entendu ! sens-uel, même !)
vivons.
NB. Lorsqu'on tombe sur la bonne personne, il ne faut pas la laisser s'échapper. Ou s'échapper de peur que...
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve.
Ceci dit sans prétention aucune.
Bonjour, Miss !
A la fois heureux de te re-lire, mais
p-ê est-ce dû à cette "séparation" que tu évoques ?
Tu parles d'or, de cet or qu'on peut trouver, dit-on, là où prend naissance l'arc-en-ciel.
Oui, je peine à répondre à isines,
en fait je pense que je ne proférerais que des platitudes, alors je m'abstiens.
A toi aussi, Miss.
Donc je vous laisse échanger.
Ce qu'écrit isines est profondément pensé.
Peut-être trop.
L'histoire du "récit personnel", par exemple,
on peut ne pas convenir de son utilité.
Je crois qu'effectivement on peut se conter ce récit personnel, mais
a posteriori,
donc qu'il est plutôt dangereux de se lancer dans un projet en se disant qu'on construit un "récit personnel". En fait, et souvent, on ne construit rien du tout, sinon sa propre histoire. Qu'on peut se raconter au fil des longues veillées d'hiver.
(NB. Peut-être est-ce cette notion qui a conduit Miss à chercher un archétype dans tes profils d'hommes "choisis", isines.)
Je suis très sensible à ce que tu dis, isines , concernant le "sens" que l'on tente de donner à notre "bref passage" dans ce monde.
Quand bien même soit-on totalité, comme moi. Il subsiste quelque chose. Quelque chose.
Mais : l'important, c'est de vivre.
Ensuite, on pourra écrire nos mémoires. Ensuite.
Sens ou pas sens
(si : sens, bien entendu ! sens-uel, même !)
vivons.
NB. Lorsqu'on tombe sur la bonne personne, il ne faut pas la laisser s'échapper. Ou s'échapper de peur que...
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve.
Ceci dit sans prétention aucune.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Quand t'es "trop"
Tes dernières paroles me font penser à celles de l'homme de verre…(Amélie Poulain).
Chatte échaudée craint l'eau froide. Parfois.
Chatte échaudée craint l'eau froide. Parfois.
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Re: Quand t'es "trop"
En l'empêchant de s'échapper, elle s'échappe encore plus, non ?ifness a écrit:
NB. Lorsqu'on tombe sur la bonne personne, il ne faut pas la laisser s'échapper. Ou s'échapper de peur que...
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve.
Ceci dit sans prétention aucune.
La bonne personne, pour moi, ça serait déjà celle qui ne s'échappe pas avant le premier chapitre du livre. Donc, déjà, c'est mort avant d'avoir commencé.
Réjouissez-vous si vous avez déjà quelques chapitres du livre.
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
Mmm Mmm
C'est curieux.
J'ai parfois le sentiment que
que les rapports amoureux échoués
que les récits de relations amoureuses échouées
racontent des histoires de...comment dire...de déceptions
parce que ...parce que...
on s'est fait avoir, quoi. On nous aurait berné. On s'est servi de nous.
Et c'est assez cruel. Echaudée, dis-tu, Miss.
Donc : déçue, quoi. Ou "roulée".
Mais non, c'est sans doute faux. Suivel, par ex, ne raconte pas ça.
Ceci dit, une séparation induit de l'amertume.
Il faut savoir qu'une séparation n'est jamais neutre : elle est amère.
Sucrer l'amer.
Sucrer la mer. Sucré-salé.
Mmm
A trop rêver, aussi... Le réel est souvent âpre.
Mwais.
C'est curieux.
J'ai parfois le sentiment que
que les rapports amoureux échoués
que les récits de relations amoureuses échouées
racontent des histoires de...comment dire...de déceptions
parce que ...parce que...
on s'est fait avoir, quoi. On nous aurait berné. On s'est servi de nous.
Et c'est assez cruel. Echaudée, dis-tu, Miss.
Donc : déçue, quoi. Ou "roulée".
Mais non, c'est sans doute faux. Suivel, par ex, ne raconte pas ça.
Ceci dit, une séparation induit de l'amertume.
Il faut savoir qu'une séparation n'est jamais neutre : elle est amère.
Sucrer l'amer.
Sucrer la mer. Sucré-salé.
Mmm
A trop rêver, aussi... Le réel est souvent âpre.
Mwais.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Quand t'es "trop"
NB.
Oui, Hortense.
Je me suis mal exprimé.
Je voulais dire : lorsqu'on a la chance de
il est préférable de savoir l'identifier
de ne pas mépriser les cadeaux des dieux.
Oui, Hortense.
Je me suis mal exprimé.
Je voulais dire : lorsqu'on a la chance de
il est préférable de savoir l'identifier
de ne pas mépriser les cadeaux des dieux.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Quand t'es "trop"
Mais bon, de toutes façons, quand je regarde les couples autour de moi, je vois bien le schéma qui se dégage... Et ça ne donne pas envie de remettre le doigt dans l'engrenage. Pour se faire broyer, c'est pas la peine...
Invité- Invité
Re: Quand t'es "trop"
Non, Ifness, ce n'est pas dans le sens que tu le comprends.
- Je m'explique:
- Je ne suis pas amère. Déçue oui. Mais ce n'est pas ça qui me freine.
J'ai réalisé vers la fin de mon couple et surtout depuis, la perte de liberté et d'être moi que j'ai eu par le fait de comportements de mon ex conjoint. J'étais parfois "trop" gentille ou "trop" conciliante malgré mon caractère. Ce qui fait que j'ai perdu quelques plumes dans l'histoire.
Je ne regrette pas les beaux moments passés avec lui, il m'a apporté aussi des choses positives, m'a aidé sur certains points.
Mais là où je parle de "chat échaudé", c'est plus par rapport à moi en fait. Je sais de quoi je suis capable par amour, je connais ma tolérance, je connais mon empathie, je connais mon hypersensibilité, je connais mon ouverture d'esprit …
J'ai accepté de "trop" m'éloigner de moi par amour et ça ne rend pas heureux. Je ne veux pas refaire la même erreur, donc je prends mon temps pour mieux apprivoiser celle que je suis, m'affirmer et aussi tenter de m'épanouir du mieux que je peux. Je n'ai plus envie d'être tiraillée.
Avec un autre, ce serait surement différent de toute façon. Il faut se laisser inspirer sans trop laisser les peurs tout gâcher.
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Page 2 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Sujets similaires
» Quand le coeur des héros vascille (Trop, c'est trop)
» Quand les sabots résonnent trop fort...
» Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
» Emotion, quand la recherche du trop est l'ennemi du bien
» Le film le plus naze que vous ayez jamais vu
» Quand les sabots résonnent trop fort...
» Ne pas faire d'enfant quand on est trop abîmé(e).
» Emotion, quand la recherche du trop est l'ennemi du bien
» Le film le plus naze que vous ayez jamais vu
Page 2 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum