Se limiter soi-même (en trouvant constamment des raisons/excuses)

De par l'auto analyse, je me suis rendue compte qu'il s'agissait d'une "mauvaise habitude" que j'ai acquis, peut être par mécanisme de défense/dissonance cognitive. J'ai du mal à aller au delà de l'aspect théorique des choses, à cause d'une myriade d'excuses, donc j'abandonne aisément, et cela fait que j'ai dû mal à avancer dans ma vie. Avez vous le même problème? Possiblement des solutions viables?

Oui, j'ai parfois l'impression d'avoir compris beaucoup de chose ET de vivre comme un mouton. Rien de tout cela n'est vrai (sauf l'impression), bien entendu.
Mais je n'avance pas beaucoup. Je remets tout au lendemain. Je me réveille avec plein de projets, envie de tout faire tout de suite, et pour X raisons j'abandonne, quand ça devient trop concret, ça m'arrive même de fuir.
Je me trouve des excuses. Mais depuis que j'ai mon diag +, je trouve que c'est vraiment du gâchis. L'auto discipline, c'est le nerf de la guerre...

Devenir, être soi, choisir peut-être sur le chemin de la vie dans la découverte de ce qui advient d'avoir su poser des pas sans inertie de par le fait.

Toute personne est amenée à jouer la musique de sa vie et avec ses instruments écrire au fur et à mesure une partition unique depuis la profondeur de son être.

N'est-ce pas en partant un jour pour traverser le désert, la forêt qu'une personne y trouvera la source de ses aspirations les plus belles et du dépassement des épreuves nécessaires à sa réussite...? Ce chemin là même accompagné n'appartient qu'à soi... Il est probable que notre voeu, nos désirs les plus chers depuis cet intérieur à la fois brillant et riche exigent de nous de nous engager sur un parcours, un chemin dont nous apprendrons ce que nous ne pouvions qu'ignorer.

Nos vies ne se trouvent dans aucun livre. Unique, de notre singularité à notre ipséité tout à chacun brille en des yeux rejoignant son coeur, cette connexion bien plus proche de la vérité que toute autre chose à l'extérieur. En l'intériorité, l'être humain est, vit, demeure évolue à tout instant.

Cette magie là, celle de la vie dés lors où un être humain sur son chemin s'aperçoit dans le vivant de ce temps et cet espace propre à l'amour et à la liberté qu'il peut être un semeur d'amour dans le champs du possible au regard de l'expérience de sa vie... qui ne peut qu'être la sienne...Celle de sa musique.

L'espérance, cette vertu simple humaine peut porter en soi l'amour de l'être de croire qu'il y a là juste au creux dans le vivant de la richesse des émotions, des sentiments, des valeurs humaines, une issue possible vers le meilleur... et qu'il y a un temps pour tout. A commencer celui de croire au possible, au meilleur, à soi, à l'amour et à la liberté véritable de la profondeur de l'expérience du vivant vécu et ayant construit en soi le for intérieur de l'être humain de joie pure.



Merlin

Mystery a écrit:De par l'auto analyse, je me suis rendue compte qu'il s'agissait d'une "mauvaise habitude" que j'ai acquis, peut être par mécanisme de défense/dissonance cognitive. J'ai du mal à aller au delà de l'aspect théorique des choses, à cause d'une myriade d'excuses, donc j'abandonne aisément, et cela fait que j'ai dû mal à avancer dans ma vie. Avez vous le même problème? Possiblement des solutions viables?

Peut-être que vous avez peur de vivre vos ressentis. Est-ce que ceci vous parle ?

https://contextualscience.org/3_0_1_3_levitement_des_experiences_desagreables

https://nospensees.fr/souffrez-vous-dun-trouble-devitement-experientiel/

Coucou ! J'ai l'impression que j'aurais pu écrire ce que vous avez écris @Mystery et @Lujan ...
En tout cas merci ça m'a fait du bien de me sentir "moins seule" avec ce soucis eheh !

Je n'ai pas (encore ?) trouvé de solution mais, dans mon cas, j'ai découvert une piste d'explication : J'ai souvent été (notamment à l'école, les études sup) "parmi mes bons voir les meilleurs" et pourtant on me disait toujours que je poussais pas assez. C'était pas faux mais j'ai l'impression que ça m'a rentré dans le crâne que, le bien n'était jamais suffisant. Du coup je me mets la barre tellement haut que c'est vertigineux et bien sûre je ne me sent pas à la hauteur.

Est-ce que dans vos cas vous avez l'impression que le même mécanisme est à l’œuvre ?

@minord tes liens me parlent un peu mais pas totalement, ceci dit merci car je ne connaissais pas du tout ce trouble !

à plus