Amitiés réelles et durables
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Starlit
Imane
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Amitiés réelles et durables
Bonjour à tous et toutes,
Ma question est la suivante, avez vous vécu ou vivez vous des amitiés réelles et durables?
Ce que j'entends par réelles, c'est avec un véritable "suivi" des deux cotés, une réciprocité dans les contacts.
Et durables, c'est à dire qui durent dans le temps.
Personnellement, je n'ai aucun meilleur ami, aucune amitié qui dure depuis l'enfance, ni depuis l'adolescence. J'ai connu et je connais une multitude de personnes, avec qui j'ai été proche pendant un moment, plus ou moins long, mais irrémédiablement nous finissons toujours par nous éloigner. Pour beaucoup j'essaye de maintenir un certain lien par des contacts plus ou moins réguliers, car je conçois tout à fait que l'on ai des vies remplies, mais je ne ressens pas de réel retour, chacun est absorbé par sa propre vie, et prend son chemin. Du coup j'en arrive souvent à douter de la substance de ces relations, comme si finalement elles sonnaient creux.
Moi je sais que je tiens réellement à certaines personnes, mais j'ai l'impression que cet attachement n'est pas aussi fort pour les autres.
Et je finis par m'éloigner et laisser tomber en laissant passer le temps et la distance, alors que nous avons tous les moyens de communication pour entretenir les liens. Et je reste déçue, pleine de questions, désabusée... Je tourne la page en continuant mon petit bonhomme de chemin, je croise de nouvelles personnes, et le même schéma se répète... Comme si j'étais dans une quête.
Ça me fatigue, j'en ai marre d'espérer et de me prendre une claque à chaque fois. Je me dis que finalement je ne connais pas la véritable amitié et que je ne la connaîtrai jamais.
Je suis consciente d'être peut-être trop exigeante envers les autres et de demander plus que ce qu'ils sont capables de donner. Mais s'ils ne donnent pas ce dont j'ai besoin, c'est que ce n'est pas véritablement un échange, un partage...
Voilà, je viens prendre vos avis et expériences. Je suis dans la fin de la vingtaine, toute jeune HP, je me suis découverte il y a seulement quelques mois. J'essaye d'apprivoiser mon fonctionnement et de mieux me comprendre. Bref un long cheminement qui ne fait que commencer.
Ma question est la suivante, avez vous vécu ou vivez vous des amitiés réelles et durables?
Ce que j'entends par réelles, c'est avec un véritable "suivi" des deux cotés, une réciprocité dans les contacts.
Et durables, c'est à dire qui durent dans le temps.
Personnellement, je n'ai aucun meilleur ami, aucune amitié qui dure depuis l'enfance, ni depuis l'adolescence. J'ai connu et je connais une multitude de personnes, avec qui j'ai été proche pendant un moment, plus ou moins long, mais irrémédiablement nous finissons toujours par nous éloigner. Pour beaucoup j'essaye de maintenir un certain lien par des contacts plus ou moins réguliers, car je conçois tout à fait que l'on ai des vies remplies, mais je ne ressens pas de réel retour, chacun est absorbé par sa propre vie, et prend son chemin. Du coup j'en arrive souvent à douter de la substance de ces relations, comme si finalement elles sonnaient creux.
Moi je sais que je tiens réellement à certaines personnes, mais j'ai l'impression que cet attachement n'est pas aussi fort pour les autres.
Et je finis par m'éloigner et laisser tomber en laissant passer le temps et la distance, alors que nous avons tous les moyens de communication pour entretenir les liens. Et je reste déçue, pleine de questions, désabusée... Je tourne la page en continuant mon petit bonhomme de chemin, je croise de nouvelles personnes, et le même schéma se répète... Comme si j'étais dans une quête.
Ça me fatigue, j'en ai marre d'espérer et de me prendre une claque à chaque fois. Je me dis que finalement je ne connais pas la véritable amitié et que je ne la connaîtrai jamais.
Je suis consciente d'être peut-être trop exigeante envers les autres et de demander plus que ce qu'ils sont capables de donner. Mais s'ils ne donnent pas ce dont j'ai besoin, c'est que ce n'est pas véritablement un échange, un partage...
Voilà, je viens prendre vos avis et expériences. Je suis dans la fin de la vingtaine, toute jeune HP, je me suis découverte il y a seulement quelques mois. J'essaye d'apprivoiser mon fonctionnement et de mieux me comprendre. Bref un long cheminement qui ne fait que commencer.
Imane- Messages : 10
Date d'inscription : 05/10/2017
Localisation : Charleroi
Re: Amitiés réelles et durables
Coucou, j'ignore s'il existe une unique amitié qu'on nommerait "véritable amitié" mais je peux tout de même répondre à tes questions. J'ai longtemps voulu avoir une bande d'amis comme celle qu'on voit dans les films mais j'ai fini par accepter que j'étais non seulement une fille-à-binôme mais que ce n'était pas toujours durable. Cependant, je connais ma plus proche amie depuis plus de 10ans maintenant, et ce n'est que depuis quelques années que je peux affirmer que c'est une vrai amitié - elle l'a toujours été pourtant mais je ne le voyais pas car il y a eu conflits extrêmes, il y a eu incompréhensions, il y a eu tendances à influencer, il y a eu éloignement physique et moral. J'affirme que c'est une vrai amitié car malgré tout ce qu'il peut se passer on retourne toujours au point de départ, malgré les écartements moraux l'une arrive à comprendre et soutenir l'autre etc.
J'ai aussi un très bon ami que je classerais presque au même titre malgré qu'on se parle 4 fois dans l'année, qu'on ne se voit qu'une fois ou moins dans une année, mais quand on se contacte idem: la complicité ne bouge pas. Comme tu verras mes critères de réelles amitié sont vraiment très basiques: garder la complicité malgré des moments d'éloignements, de colère ou d'absence simplement. Après avoir constaté cela, j'ai tout à fait mieux gérer le fait d'avoir moins de démonstration amicale dans le temps sans me sentir délaissée. Ce sont mes deux exemples d'amitiés assez longues..
A choisir entre les moments où j'ai préféré m'éloigner des personnes qui ne me renvoyaient pas une affection équitable, et ces moments où je me suis simplement basée sur ce que moi je voulais exprimer, je dirais qu'avec la deuxième phase on peut mieux distinguer ceux qui sont dans la réciprocité, des opportunistes et de ceux qui sont simplement saouler de la relation. Aussi, je trouve qu'on croise pas mal de personnes sympas mais éphémères dans un court temps (surtout si tu es affable et pas casanière) quoi qu'on y fasse..
Peut-être que les liens dont tu parles se sont créés sur des intérêts aussi peu stables que la relation? Ou que dès le départ tu t'es intéressée à cette personne plus qu'elle-même, tout en ignorant ceux qui, eux, ont vraiment des affinités réciproques (mais qui brillaient moins)? Ce sont quelques hypothèses ^^.
J'ai aussi un très bon ami que je classerais presque au même titre malgré qu'on se parle 4 fois dans l'année, qu'on ne se voit qu'une fois ou moins dans une année, mais quand on se contacte idem: la complicité ne bouge pas. Comme tu verras mes critères de réelles amitié sont vraiment très basiques: garder la complicité malgré des moments d'éloignements, de colère ou d'absence simplement. Après avoir constaté cela, j'ai tout à fait mieux gérer le fait d'avoir moins de démonstration amicale dans le temps sans me sentir délaissée. Ce sont mes deux exemples d'amitiés assez longues..
A choisir entre les moments où j'ai préféré m'éloigner des personnes qui ne me renvoyaient pas une affection équitable, et ces moments où je me suis simplement basée sur ce que moi je voulais exprimer, je dirais qu'avec la deuxième phase on peut mieux distinguer ceux qui sont dans la réciprocité, des opportunistes et de ceux qui sont simplement saouler de la relation. Aussi, je trouve qu'on croise pas mal de personnes sympas mais éphémères dans un court temps (surtout si tu es affable et pas casanière) quoi qu'on y fasse..
Peut-être que les liens dont tu parles se sont créés sur des intérêts aussi peu stables que la relation? Ou que dès le départ tu t'es intéressée à cette personne plus qu'elle-même, tout en ignorant ceux qui, eux, ont vraiment des affinités réciproques (mais qui brillaient moins)? Ce sont quelques hypothèses ^^.
Starlit- Messages : 32
Date d'inscription : 20/11/2017
Re: Amitiés réelles et durables
Ma réponse est non. Et j'en viens peu à peu à me couper du monde malgré moi, en me disant "à quoi bon?".
Je vais prendre pour exemple mon dernier choix de vie, j'ai quitté la capitale dans laquelle j'étouffais littéralement pour m'installer à Montpellier, j'ai un nouveau boulot et des collègues vraiment sympas et assez éclairés on va dire. Pourtant je constate que je maintiens une distance, je sens qu'il y a matière à des amitiés mais je me m'interdis de vrais rapprochements plus ou moins consciemment ... Et ce pour les raisons que tu as évoquée : j'en ai marre de créer des liens éphémères et d'en souffrir après coup. A quoi bon si dans 1 an il faut à nouveau changer de boulot (routine, lassitude, manque de stimulation etc) et si l'histoire se répète encore et toujours ? ¯\_(ツ)_/¯
Je vais prendre pour exemple mon dernier choix de vie, j'ai quitté la capitale dans laquelle j'étouffais littéralement pour m'installer à Montpellier, j'ai un nouveau boulot et des collègues vraiment sympas et assez éclairés on va dire. Pourtant je constate que je maintiens une distance, je sens qu'il y a matière à des amitiés mais je me m'interdis de vrais rapprochements plus ou moins consciemment ... Et ce pour les raisons que tu as évoquée : j'en ai marre de créer des liens éphémères et d'en souffrir après coup. A quoi bon si dans 1 an il faut à nouveau changer de boulot (routine, lassitude, manque de stimulation etc) et si l'histoire se répète encore et toujours ? ¯\_(ツ)_/¯
Mindview- Messages : 660
Date d'inscription : 25/03/2016
Age : 40
Localisation : Montpellier
Re: Amitiés réelles et durables
Bonjour Imane,
Je me reconnais beaucoup dans ce que tu décris.
Personnellement, je suis une solitaire donc cela m'aide (je pense) à relativiser lors de déceptions.
Je n'ai jamais souhaité être dans une bande, mais j'ai toujours pris soin de parler avec tout le monde, ce qui aide en revanche beaucoup à connaître des gens. (Pour moi qui suis assez chat sauvage).
Avec du recul, beaucoup de gens ont eu leur place et sont souvent repartis aussi vite qu'ils sont arrivés. Idem, je trouvais que je faisais plus d'efforts, faisais plus souvent le premier pas pour proposer des activités. Alors au bout d'un moment, ça lasse. Alors j'ai aussi laissé tombé. Il y en a eu beaucoup. Ca a pu faire mal à certains moments parce que j'appréciais ces personnes et pensais vraiment que l'amitié aurait pu être belle et durable.
Et je me demande pourquoi car il n'est question que d'échange et de partage et c'est, selon moi ce qu'il y a de plus enrichissant dans la vie.
J'ai des amitiés durables, mais que depuis l'âge de 22 ans à peu près, et je trouve toujours que je suis un poil toujours celle qui va organiser des choses, et prendre des nouvelles.
Je pense que mes amis n'ont pas la mm profondeur dans leurs sentiments d'amitié. Mais je ne me sens pas trop lésée.
Après je me dis que c'est certainement ma place dans l'amitié: celle qui relance, qui prend les nouvelles.
Je ne sais pas où tu résides, mais il y a tout de mm une différence entre Paris (où je vis actuellement) et la province d'où je viens. Cela n'explique pas tout, mais l'effet grande ville joue beaucoup sur les relations humaines, logiquement.
Et puis, avec l'âge, irrémédiablement, on ne fait plus trop d'efforts parce qu'on a vu comment ça finissait la plupart du temps.
Le principal est de trouver un équilibre avec un petit cercle, même très petit.
Mais ce cercle, je te l'avoue, il n'est pas très facile à créer (déjà il faut rencontrer lesdites personnes!) et entretenir le lien.
Avec une sensibilité comme la nôtre... Pas toujours évident, mais cela vient, en tout cas j'en suis convaincue.
Pour finir, j'avoue aussi apprécier le recyclage naturel de mon cercle agrandi, point trop n'en faut, mais ça a ses bons côtés également.
Quand je pense à un ami très proche qui continue de voir ses amis d'enfance (collège, lycée, école de commerce...) alors qu'ils n'ont plus du tout les mêmes vies et envies, et pas toujours grand chose à se dire, je n'aimerais pas être à sa place. Car il se force. Perdre des après-midi à faire semblant, personnellement, je n'y arrive pas, et surtout pas dans la vie perso.
Je me reconnais beaucoup dans ce que tu décris.
Personnellement, je suis une solitaire donc cela m'aide (je pense) à relativiser lors de déceptions.
Je n'ai jamais souhaité être dans une bande, mais j'ai toujours pris soin de parler avec tout le monde, ce qui aide en revanche beaucoup à connaître des gens. (Pour moi qui suis assez chat sauvage).
Avec du recul, beaucoup de gens ont eu leur place et sont souvent repartis aussi vite qu'ils sont arrivés. Idem, je trouvais que je faisais plus d'efforts, faisais plus souvent le premier pas pour proposer des activités. Alors au bout d'un moment, ça lasse. Alors j'ai aussi laissé tombé. Il y en a eu beaucoup. Ca a pu faire mal à certains moments parce que j'appréciais ces personnes et pensais vraiment que l'amitié aurait pu être belle et durable.
Et je me demande pourquoi car il n'est question que d'échange et de partage et c'est, selon moi ce qu'il y a de plus enrichissant dans la vie.
J'ai des amitiés durables, mais que depuis l'âge de 22 ans à peu près, et je trouve toujours que je suis un poil toujours celle qui va organiser des choses, et prendre des nouvelles.
Je pense que mes amis n'ont pas la mm profondeur dans leurs sentiments d'amitié. Mais je ne me sens pas trop lésée.
Après je me dis que c'est certainement ma place dans l'amitié: celle qui relance, qui prend les nouvelles.
Je ne sais pas où tu résides, mais il y a tout de mm une différence entre Paris (où je vis actuellement) et la province d'où je viens. Cela n'explique pas tout, mais l'effet grande ville joue beaucoup sur les relations humaines, logiquement.
Et puis, avec l'âge, irrémédiablement, on ne fait plus trop d'efforts parce qu'on a vu comment ça finissait la plupart du temps.
Le principal est de trouver un équilibre avec un petit cercle, même très petit.
Mais ce cercle, je te l'avoue, il n'est pas très facile à créer (déjà il faut rencontrer lesdites personnes!) et entretenir le lien.
Avec une sensibilité comme la nôtre... Pas toujours évident, mais cela vient, en tout cas j'en suis convaincue.
Pour finir, j'avoue aussi apprécier le recyclage naturel de mon cercle agrandi, point trop n'en faut, mais ça a ses bons côtés également.
Quand je pense à un ami très proche qui continue de voir ses amis d'enfance (collège, lycée, école de commerce...) alors qu'ils n'ont plus du tout les mêmes vies et envies, et pas toujours grand chose à se dire, je n'aimerais pas être à sa place. Car il se force. Perdre des après-midi à faire semblant, personnellement, je n'y arrive pas, et surtout pas dans la vie perso.
MiniVoodoo- Messages : 42
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 40
Localisation : Chez les Bisounours
Re: Amitiés réelles et durables
Je pense que mes amis n'ont pas la mm profondeur dans leurs sentiments d'amitié.
Oui.
Ou pas.
Et si vos besoins étaient simplement différent, tandis que le sentiment d'attachement était aussi intense ?
Êtes vous en couple ou célibataire ?
ça change énormément les besoins, ça...
Si on est seul, on a un besoin accru de contact sociaux : discuter, échanger, faire des choses ensemble, le contact physique (la poignée de main, le câlin...)
Si on est en couple, ce besoin est majoritairement comblé, et dirigé vers l'être aimé, ce qui est on ne peut plus normal.
Rajoutons à ça le travail, les enfants... et l'on devient beaucoup moins disponible.
J'ai tendance à penser qu'un véritable ami, c'est celui qu'on appelle/voit 2 fois par an, et à chaque fois c'est pareil, rien ne change.
Les personnes évoluent, mais la relation non.
De ce côté, j'ai de la chance, des amies j'en ai plein, mais loin, donc je ne les vois pas souvent. Mais je sais que je peux compter sur elles.
Il y en a une avec laquelle je discute quasi quotidiennement, via messenger, que je vois une fois par an (elle vit habituellement à 800km, et là depuis quelques mois elle est au Québec).
Les autres, c'est quand on est dispo. Le besoin est différent, la relation également. On ne s'apprécie pas moins.
Mes amies de fac, c'est vraiment pas souvent. Genre tous les 5-10 ans ^^ mais je les considère encore comme des amies, et elles pourront compter sur moi si besoin. Et je crois au contraire.
Qu'une relation change dans le temps me parait assez logique en fait; on évolue toute notre vie, il se peut qu'on ait moins de choses à se dire.
Après, si on se sent laissé pour compte dans une relation, ça peut être simplement vrai, on peut en avoir marre de toujours faire les effort de son côté, et ne plus avoir envie de ça.
Mais ça ne reste qu'un ressenti d'une situation.
Probablement qu'il serait intéressant d'analyser ce que vous attendez vraiment de l'amitié....?
Oui.
Ou pas.
Et si vos besoins étaient simplement différent, tandis que le sentiment d'attachement était aussi intense ?
Êtes vous en couple ou célibataire ?
ça change énormément les besoins, ça...
Si on est seul, on a un besoin accru de contact sociaux : discuter, échanger, faire des choses ensemble, le contact physique (la poignée de main, le câlin...)
Si on est en couple, ce besoin est majoritairement comblé, et dirigé vers l'être aimé, ce qui est on ne peut plus normal.
Rajoutons à ça le travail, les enfants... et l'on devient beaucoup moins disponible.
J'ai tendance à penser qu'un véritable ami, c'est celui qu'on appelle/voit 2 fois par an, et à chaque fois c'est pareil, rien ne change.
Les personnes évoluent, mais la relation non.
De ce côté, j'ai de la chance, des amies j'en ai plein, mais loin, donc je ne les vois pas souvent. Mais je sais que je peux compter sur elles.
Il y en a une avec laquelle je discute quasi quotidiennement, via messenger, que je vois une fois par an (elle vit habituellement à 800km, et là depuis quelques mois elle est au Québec).
Les autres, c'est quand on est dispo. Le besoin est différent, la relation également. On ne s'apprécie pas moins.
Mes amies de fac, c'est vraiment pas souvent. Genre tous les 5-10 ans ^^ mais je les considère encore comme des amies, et elles pourront compter sur moi si besoin. Et je crois au contraire.
Qu'une relation change dans le temps me parait assez logique en fait; on évolue toute notre vie, il se peut qu'on ait moins de choses à se dire.
Après, si on se sent laissé pour compte dans une relation, ça peut être simplement vrai, on peut en avoir marre de toujours faire les effort de son côté, et ne plus avoir envie de ça.
Mais ça ne reste qu'un ressenti d'une situation.
Probablement qu'il serait intéressant d'analyser ce que vous attendez vraiment de l'amitié....?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Amitiés réelles et durables
Oui.
Et c'est génial parce que plus le temps passe, plus c'est top !
J'ai pas une tripotée mais ces quelques personnes, c'est à la vie, à la mort.
Et c'est génial parce que plus le temps passe, plus c'est top !
J'ai pas une tripotée mais ces quelques personnes, c'est à la vie, à la mort.
Patate- Messages : 2945
Date d'inscription : 20/01/2017
Localisation : Gaïa
Re: Amitiés réelles et durables
Alors ça va être difficile de répondre à chacun, je vais tenter de faire une réponse générale. Les ressentis que j'ai aujourd'hui vont peut être m'aider à répondre.
Premièrement, je suis mariée et j'ai deux enfants. Je suis une personne qui tourne et retourne les choses dans sa tête, j'analyse, du moins j'essaye... et je trouve facilement aux gens qui m'entourent des circonstances qui justifient leurs comportements. Et cela justement pour pas virer à la parano, et tout prendre pour moi, mais essayer de comprendre. Quand on avance en essayant de voir le monde avec les yeux des autres, on arrive plus facilement à passer au dessus de nos propres besoins et ressentis. Mais malgré tout, il y a un moment où les questions reviennent et se posent.
Ce que j'attends d'une amitié? Comment se définit une amitié pour moi? Tout cela a évolué avec le temps.
Précédemment, je considérait que l'essence d'une amitié ne se résumait pas à la quantité, mais à la qualité... Présentement, je dirais que j'ai besoin des deux. Je conçois un équilibre entre les deux, et c'est ce que j'essaye d'appliquer avec les autres. Garder des limites dans le temps pour ne pas que ça devienne étouffant, et en même temps, faire preuve de présence en allant vers l'autre. La qualité, dans le sens, être à l'écoute et rester disponible pour l'autre s'il a besoin de moi. Percevoir les signes d'un mal être de l'autre et lui montrer que je suis là s'il en ressent le besoin. Avoir une certaine profondeur, et pouvoir se montrer sous son vrai jour. Je vous avouerait que c'est tout un jeu de calcul pour arriver à concilier tout ça, pour paraître avec justesse aux yeux des autres, encore plus lorsqu'on a une personnalité atypique.
Pour vous donner des exemples, j'ai des "amies" de longue date, pour moi elles le sont en tout cas, environ 10 ans, mais je ne les qualifierais plus d'amies. Je n'arrive pas à définir leur "statut", car je ne communique pas avec elles sur mes ressentis. On se contentait de n'avoir des nouvelles que de temps en temps, de se voir seulement rarement.
J'en ai encore d'autres, mais aucune avec laquelle je rentre dans l'intimité de mes sentiments et ressentis.
Je n'ai par exemple dit à aucune de mes amies que je suis HP, hormis l'une d'entre elles car c'est elle qui m'a ouvert la voie sur ce sujet. Il me paraissait évident que comme c'était grâce à elle que je le sais aujourd'hui, je devais lui en faire part pour la remercier.
Revenons à mes deux exemples.
Pour l'une d'entre elle, il y a la distance géographique, et sa non disponibilité permanente. Par exemple, c'est toujours moi qui fait le pas pour prendre des nouvelles, elle lit le message mais le laisse en suspend plusieurs jours, pour finalement répondre concisément, sans volonté de poursuivre la conversation... Pour moi ça sonne comme un coucou de loin, pas une embrassade et de chaleureuses retrouvailles... Comme on ferait à une connaissance, pas une amie. Nous avons pourtant été très proches, et j'ai été là quand elle avait besoin de moi. Nous nous sommes confiées l'une à l'autre.
Pour la deuxième, il y a aussi une distance géographique, mais moindre. C'est aussi un éloignement sur le plan des idées, de la vie... La vérité c'est qu'on a plus grand chose à se dire, et que je n'arrive plus à placer ma confiance en elle pour aller plus loin dans les discussions... Un jour elle m'a dit que j'étais une personne froide, et jusqu'à maintenant ça me marque. Elle n'a peut être pas tort, mais si elle était ma véritable amie, elle aurait su que c'était une manière de me protéger des autres... Si elle me connaissait vraiment, elle saurait que je suis une personne chaleureuse et sensible. Avec le recul, et ce que je sais sur moi maintenant, étant une personne qui analyse finement les choses, j'attends sûrement qu'elle aussi m'analyse, tout comme moi j'ai réussi à capter ses forces et ses faiblesses, et à la supporter et l'encourager. Passée la phase d'incompréhension en la regardant selon moi, je ne l'ai pas jugée et je la comprends... Encore une fois, outre l'éloignement du à nos vies et idées différentes, je pense avoir donné plus de moi dans cette relation.
Alors, d'une, je me dis souvent en conclusion des mes ruminements, mais qui suis-je, MOI, pour exiger d'une autre personne un engagement dans l'amitié que manifestement elle ne veut pas prendre.
Et de deux, les chemins de vie se croisent, se séparent, parfois se recroisent... A quoi bon vouloir agir là dessus quand irrémédiablement on finit par se séparer, où rester ensemble. Je crois au destin.
Je suis tiraillée entre baisser les bras et laisser le flot des amitiés me porter au gré de la vie... Un peu comme un électron libre, ce que j'ai déja ressenti être. Et laisser mes désillusions prendre le dessus, et cesser cette quête du véritable Ami.
Et continuer à être entière, être moi, avec tout ce que ça comporte de positif et de négatif, entre autre ce sentiment d'échec permanent dans les relations aux autres. Espérer encore et encore dans chaque relation où j'entrevois un lien profond possible, et donner de moi, encore et encore... Vouloir réellement trouver une place et arrêter de papillonner.
Répéter le même schéma quoi.
Bien sûr papillonner et ne prendre que le meilleur, c'est intéressant et ça apporte une certaine richesse. Mais reprendre son envol à chaque fois et aller butiner ailleurs, ça ne me comble pas...
Même si je dois le dire, en général je laisse une assez bonne image aux personnes qui m'entourent, mais celle que je me renvoie n'est pas glorieuse. Instabilité, insatisfaction permanente etc.
Au fil de mes recherches sur mes caractéristiques, j'ai pris conscience d'être un "scanneur", une personne qui passe d'une chose à l'autre en ne prenant que l'essentiel, n'allant pas dans la profondeur... Serait-il possible que je sois aussi comme cela dans mes relations?
Je suis perdue. J'ai parfois de fortes certitudes, puis les doutes s'emparent de moi et ne me laissent pas...
Merci à vous pour vos réponses, ça fait du bien d'échanger.
Premièrement, je suis mariée et j'ai deux enfants. Je suis une personne qui tourne et retourne les choses dans sa tête, j'analyse, du moins j'essaye... et je trouve facilement aux gens qui m'entourent des circonstances qui justifient leurs comportements. Et cela justement pour pas virer à la parano, et tout prendre pour moi, mais essayer de comprendre. Quand on avance en essayant de voir le monde avec les yeux des autres, on arrive plus facilement à passer au dessus de nos propres besoins et ressentis. Mais malgré tout, il y a un moment où les questions reviennent et se posent.
Ce que j'attends d'une amitié? Comment se définit une amitié pour moi? Tout cela a évolué avec le temps.
Précédemment, je considérait que l'essence d'une amitié ne se résumait pas à la quantité, mais à la qualité... Présentement, je dirais que j'ai besoin des deux. Je conçois un équilibre entre les deux, et c'est ce que j'essaye d'appliquer avec les autres. Garder des limites dans le temps pour ne pas que ça devienne étouffant, et en même temps, faire preuve de présence en allant vers l'autre. La qualité, dans le sens, être à l'écoute et rester disponible pour l'autre s'il a besoin de moi. Percevoir les signes d'un mal être de l'autre et lui montrer que je suis là s'il en ressent le besoin. Avoir une certaine profondeur, et pouvoir se montrer sous son vrai jour. Je vous avouerait que c'est tout un jeu de calcul pour arriver à concilier tout ça, pour paraître avec justesse aux yeux des autres, encore plus lorsqu'on a une personnalité atypique.
Pour vous donner des exemples, j'ai des "amies" de longue date, pour moi elles le sont en tout cas, environ 10 ans, mais je ne les qualifierais plus d'amies. Je n'arrive pas à définir leur "statut", car je ne communique pas avec elles sur mes ressentis. On se contentait de n'avoir des nouvelles que de temps en temps, de se voir seulement rarement.
J'en ai encore d'autres, mais aucune avec laquelle je rentre dans l'intimité de mes sentiments et ressentis.
Je n'ai par exemple dit à aucune de mes amies que je suis HP, hormis l'une d'entre elles car c'est elle qui m'a ouvert la voie sur ce sujet. Il me paraissait évident que comme c'était grâce à elle que je le sais aujourd'hui, je devais lui en faire part pour la remercier.
Revenons à mes deux exemples.
Pour l'une d'entre elle, il y a la distance géographique, et sa non disponibilité permanente. Par exemple, c'est toujours moi qui fait le pas pour prendre des nouvelles, elle lit le message mais le laisse en suspend plusieurs jours, pour finalement répondre concisément, sans volonté de poursuivre la conversation... Pour moi ça sonne comme un coucou de loin, pas une embrassade et de chaleureuses retrouvailles... Comme on ferait à une connaissance, pas une amie. Nous avons pourtant été très proches, et j'ai été là quand elle avait besoin de moi. Nous nous sommes confiées l'une à l'autre.
Pour la deuxième, il y a aussi une distance géographique, mais moindre. C'est aussi un éloignement sur le plan des idées, de la vie... La vérité c'est qu'on a plus grand chose à se dire, et que je n'arrive plus à placer ma confiance en elle pour aller plus loin dans les discussions... Un jour elle m'a dit que j'étais une personne froide, et jusqu'à maintenant ça me marque. Elle n'a peut être pas tort, mais si elle était ma véritable amie, elle aurait su que c'était une manière de me protéger des autres... Si elle me connaissait vraiment, elle saurait que je suis une personne chaleureuse et sensible. Avec le recul, et ce que je sais sur moi maintenant, étant une personne qui analyse finement les choses, j'attends sûrement qu'elle aussi m'analyse, tout comme moi j'ai réussi à capter ses forces et ses faiblesses, et à la supporter et l'encourager. Passée la phase d'incompréhension en la regardant selon moi, je ne l'ai pas jugée et je la comprends... Encore une fois, outre l'éloignement du à nos vies et idées différentes, je pense avoir donné plus de moi dans cette relation.
Alors, d'une, je me dis souvent en conclusion des mes ruminements, mais qui suis-je, MOI, pour exiger d'une autre personne un engagement dans l'amitié que manifestement elle ne veut pas prendre.
Et de deux, les chemins de vie se croisent, se séparent, parfois se recroisent... A quoi bon vouloir agir là dessus quand irrémédiablement on finit par se séparer, où rester ensemble. Je crois au destin.
Je suis tiraillée entre baisser les bras et laisser le flot des amitiés me porter au gré de la vie... Un peu comme un électron libre, ce que j'ai déja ressenti être. Et laisser mes désillusions prendre le dessus, et cesser cette quête du véritable Ami.
Et continuer à être entière, être moi, avec tout ce que ça comporte de positif et de négatif, entre autre ce sentiment d'échec permanent dans les relations aux autres. Espérer encore et encore dans chaque relation où j'entrevois un lien profond possible, et donner de moi, encore et encore... Vouloir réellement trouver une place et arrêter de papillonner.
Répéter le même schéma quoi.
Bien sûr papillonner et ne prendre que le meilleur, c'est intéressant et ça apporte une certaine richesse. Mais reprendre son envol à chaque fois et aller butiner ailleurs, ça ne me comble pas...
Même si je dois le dire, en général je laisse une assez bonne image aux personnes qui m'entourent, mais celle que je me renvoie n'est pas glorieuse. Instabilité, insatisfaction permanente etc.
Au fil de mes recherches sur mes caractéristiques, j'ai pris conscience d'être un "scanneur", une personne qui passe d'une chose à l'autre en ne prenant que l'essentiel, n'allant pas dans la profondeur... Serait-il possible que je sois aussi comme cela dans mes relations?
Je suis perdue. J'ai parfois de fortes certitudes, puis les doutes s'emparent de moi et ne me laissent pas...
Merci à vous pour vos réponses, ça fait du bien d'échanger.
Imane- Messages : 10
Date d'inscription : 05/10/2017
Localisation : Charleroi
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